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« Nos clients recherchent des véhicules différents, avec un vrai effet waouh » explique Pedro Fondevilla, directeur général de Cupra France

Communication décalée, positionnement iconoclaste, Cupra cultive une image en marge des classiques canons automobiles. Et ça marche ! Lancée en 2018, la marque espagnole est parvenue à séduire de nombreux clients y compris parmi les très convoités professionnels.

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Tim Ingold, anthropologue : «Pour l’avenir de la planète, il est dangereux d’affirmer l’égalité entre les vivants» – Libération

Je trouve son point de vue intéressant. Plutôt que de rabâcher que l'homme est un animal commue les autres, ce chercheur explique qu'il faut au contraire tenir compte de sa place particulière qui, sans lui donner une quelconque supériorité ni des droits supérieurs sur les autres espèces, lui confère une écrasante responsabilité.

Il explique par ailleurs qu'il faut arrêter d'opposer les générations mais apprendre à voir la continuité, la transmission.
> La «génération maintenant» est moins un groupe de personnes précis qu’une idée selon laquelle il y aurait un âge de la vie au cours duquel les gens ont en charge le présent : après une enfance passée sans pouvoir ni influence, vous entrez dans la fleur de l’âge avant de décliner.

> C’est dans cet acmé que les gens se disent : «Nous sommes le présent, nous prenons les décisions, dirigeons les institutions, élaborons des plans, construisons les bâtiments pour créer un monde nouveau qui, nous l’espérons, durera pour toujours». Évidemment, ça n’est pas le cas puisque la génération suivante fait la même chose !

[...]

> Si vous fabriquez une corde avec des brins d’herbe des prés, chaque brin n’excédera jamais une certaine longueur. Mais en les reliant par friction et par chevauchement, vous pouvez continuer à tresser indéfiniment la corde.

> Dans cette conception, l’existence de chaque individu est reconnue, mais cela fait primer l’idée de collaboration intergénérationnelle en vue de créer quelque chose, d’alimenter un processus qui s’entretient.

> Cela fait aussi relativiser l’idée d’être né ou de mourir à une date précise : nous naissons chaque jour, au sens où nous participons collectivement d’une naissance continue, et les anniversaires ne sont qu’un moment arbitraire dans un flux plus vaste.
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Tim Ingold, anthropologue : «Pour l’avenir de la planète, il est dangereux d’affirmer l’égalité entre les vivants» – Libération

Je trouve son point de vue intéressant. Plutôt que de rabâcher que l'homme est un animal commue les autres, ce chercheur explique qu'il faut au contraire tenir compte de sa place particulière qui, sans lui donner une quelconque supériorité ni des droits supérieurs sur les autres espèces, lui confère une écrasante responsabilité.

Il explique par ailleurs qu'il faut arrêter d'opposer les générations mais apprendre à voir la continuité, la transmission.
> La «génération maintenant» est moins un groupe de personnes précis qu’une idée selon laquelle il y aurait un âge de la vie au cours duquel les gens ont en charge le présent : après une enfance passée sans pouvoir ni influence, vous entrez dans la fleur de l’âge avant de décliner.

> C’est dans cet acmé que les gens se disent : «Nous sommes le présent, nous prenons les décisions, dirigeons les institutions, élaborons des plans, construisons les bâtiments pour créer un monde nouveau qui, nous l’espérons, durera pour toujours». Évidemment, ça n’est pas le cas puisque la génération suivante fait la même chose !

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> Si vous fabriquez une corde avec des brins d’herbe des prés, chaque brin n’excédera jamais une certaine longueur. Mais en les reliant par friction et par chevauchement, vous pouvez continuer à tresser indéfiniment la corde.

> Dans cette conception, l’existence de chaque individu est reconnue, mais cela fait primer l’idée de collaboration intergénérationnelle en vue de créer quelque chose, d’alimenter un processus qui s’entretient.

> Cela fait aussi relativiser l’idée d’être né ou de mourir à une date précise : nous naissons chaque jour, au sens où nous participons collectivement d’une naissance continue, et les anniversaires ne sont qu’un moment arbitraire dans un flux plus vaste.
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" La fiscalité devient presque confiscatoire pour certains de nos véhicules " déplore Olivier Loghrieb, gestionnaire de flotte du Groupe La Centrale.

Suppression du bonus, accentuation du malus, modification des avantages en nature, taxe incitative, la politique yoyo de l’exécutif en faveur du verdissement des flottes donne le tournis à ses gestionnaires. Entretien avec Olivier Loghrieb, gestionnaire de flotte du groupe La Centrale.

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Les microplastiques étouffent les plantes | Mediapart

On savait déjà qu'on trouvait des micro-particules à la pelle dans l'eau. Il y en a aussi, évidemment, dans le sols. Et on vient de se rendre compte que celles-ci altéraient la pousse des plantes.

> Bizarrement, la question de la pollution des sols a mis beaucoup plus de temps à se poser. Pourtant, les masses de plastiques y seraient 4 à 23 fois plus élevées que dans les océans, explique Marie-France Dignac, chercheuse à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). « Je ne m’explique pas vraiment ce délai, si ce n’est qu’il est plus difficile d’échantillonner un sol : impossible de le filtrer comme on le fait en mer. D’ailleurs, il n’y a toujours aucune méthodologie normalisée pour les sols. »

[...]

> Il n’y a pas si longtemps encore, on pensait que les plantes ne pouvaient pas absorber ces microplastiques « en raison de leurs parois cellulaires complexes et de leurs mécanismes d’absorption sélectifs », peut-on lire dans un article de synthèse publié en 2024.

> Raté. Probablement aucune paroi biologique n’est réellement étanche. D’autant moins lorsqu’on considère des particules de tailles microscopiques, voire nanoscopiques. Elles savent trouver leur chemin à l’intérieur des plantes, soit par les racines, en se faufilant dans les minuscules fissures ou par des phénomènes de transport actif des cellules végétales, soit par les feuilles, via les ouvertures stomatiques qui permettent les échanges gazeux.
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Les microplastiques étouffent les plantes | Mediapart

On savait déjà qu'on trouvait des micro-particules à la pelle dans l'eau. Il y en a aussi, évidemment, dans le sols. Et on vient de se rendre compte que celles-ci altéraient la pousse des plantes.

> Bizarrement, la question de la pollution des sols a mis beaucoup plus de temps à se poser. Pourtant, les masses de plastiques y seraient 4 à 23 fois plus élevées que dans les océans, explique Marie-France Dignac, chercheuse à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). « Je ne m’explique pas vraiment ce délai, si ce n’est qu’il est plus difficile d’échantillonner un sol : impossible de le filtrer comme on le fait en mer. D’ailleurs, il n’y a toujours aucune méthodologie normalisée pour les sols. »

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> Il n’y a pas si longtemps encore, on pensait que les plantes ne pouvaient pas absorber ces microplastiques « en raison de leurs parois cellulaires complexes et de leurs mécanismes d’absorption sélectifs », peut-on lire dans un article de synthèse publié en 2024.

> Raté. Probablement aucune paroi biologique n’est réellement étanche. D’autant moins lorsqu’on considère des particules de tailles microscopiques, voire nanoscopiques. Elles savent trouver leur chemin à l’intérieur des plantes, soit par les racines, en se faufilant dans les minuscules fissures ou par des phénomènes de transport actif des cellules végétales, soit par les feuilles, via les ouvertures stomatiques qui permettent les échanges gazeux.
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