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Orléans : qui se cache derrière les autocollants néonazis ?

Enquête sur ces nouvelles actions islamophobes et néonazies décomplexées

Un professeur a repéré plusieurs autocollants dans la ville, portant le message « Zone interdite aux musulmans ». Reflets a pu corroborer qu’un nouveau groupuscule néonazi orléanais colle, depuis plusieurs mois, des autocollants vendus sur le même site.

les autocollants affichés à Orléans - © Reflets

Le14 mai, Sophie Brocas, préfète du Centre-Val de Loire et du Loiret a condamné « avec la plus grande fermeté », dans un message publié sur Twitter (devenu X), l’affichage de messages incitant à la haine, à la violence ou à la discrimination envers la communauté musulmane. Elle a également saisi la procureure de la République en application de l’article 40 du Code de procédure pénale. La veille, un professeur d’histoire-géographie avait découvert des stickers indiquant «Zone interdite aux musulmans» et prévenu la France Insoumise du Loiret qui s’en était émue sur les réseaux sociaux.

Selon le journal La République, la municipalité d’Orléans a annoncé son intention de porter plainte et souhaite désormais identifier les personnes qui auraient apposé cet autocollant dans l’espace public. L’université d’Orléans où ont été retrouvé des stickers a également annoncé avoir porté plainte.

Les autocollants portaient la mention du site « Black Sun & Co » qui les produit et les vend. Ce dernier a été mis en place par Sylvain P. D’après les informations qu’il a lui-même partagées sur le canal Telegram de son site, il aurait déjà fait l’objet d’une perquisition : la police aurait saisi l’ensemble du matériel de production ainsi que tous les stocks, destinés à être détruits. Sylvain P. a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal d’Évreux et condamné à cinq mois de prison sous bracelet électronique, à cinq ans d’inéligibilité, ainsi qu’à un stage de citoyenneté . Black Sun...

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Défilé du C9M : un néonazi poursuivi pour trafic de drogues et exploitation sexuelle en Espagne

Et la police laisse passer

Samedi 10 mai 2025, plus d’un millier de fascistes et de néonazis ont défilé dans les rues du très chic VIᵉ arrondissement de Paris, en mémoire de l’un des leurs, mort en 1994 après une chute d’un toit. Parmi eux, un néonazi, arborant sur le bras une croix de fer marquée en son centre d’une croix gammée, dont une photo a largement circulé sur les réseaux sociaux.

Dídac González Llobet et son tatouage - D.R.

Crâne rasé, carrure imposante, bras tatoués, Dídac González Llobet est connu en Espagne, dans la région du Vallès, pour son néonazisme, sa violence et son appartenance à une organisation criminelle. Le 2 novembre 2021, quatorze de ses membres, dont lui-même, ont été interpellés et leurs domiciles perquisitionnés dans les municipalités de Sabadell, Polinyà, Castellar del Vallès, Barberà del Vallès et Torrelles de Llobregat.

Ils sont poursuivis notamment pour appartenance à une organisation criminelle, trafic de drogues (cocaïne, 2C-B, marijuana, anabolisants), exploitation sexuelle, blanchiment d'argent, usurpation de biens immobiliers et tentative d'homicide.

De gauche à droite, Dídac González, Ivan Chicano et Sergi Verdaguer, trois des néonazis arrêtés, membres d’Último Bastión, des Boixos Nois et, le dernier, également des Hells Angels. - ©anarquia.cat
De gauche à droite, Dídac González, Ivan Chicano et Sergi Verdaguer, trois des néonazis arrêtés, membres d’Último Bastión, des Boixos Nois et, le dernier, également des Hells Angels. - anarquia.cat

Dídac González Llobet est un ancien candidat du parti d’extrême droite Movimiento Social Republicano (MSR). En 2016, il est repéré lors d’un événement en hommage à la Division Azul, une unité militaire composée de 17.692 volontaires espagnols, officiellement nommée División Española de Voluntarios ( Spanische Freiwilligendivision en allemand). Créée à la fin du mois de juin 1941 par le régime franquiste, cette division d’infanterie était intégrée à la Wehrmacht en soutien à l’Allemagne nazie.

Hommage fasciste à la Division Azul dans une paroisse de L'Hospitalet de Llobregat, 2016. - ©Directa
Hommage fasciste à la Division Azul dans une paroisse de L'Hospitalet de Llobregat, 2016. - Directa

En 2020, il est...

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Bordeaux : quand un contrôle d'identité dérape 

Violences policières et patch nationaliste 

Contrôlé par les forces de l’ordre le 21 octobre 2024 à Bordeaux, en marge d’une manifestation pro-palestinienne, Joseph-Alix B. a été placé en garde à vue pendant 44 heures après une interpellation violente. Accusé d’outrage, de rébellion et de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique par les agents - dont deux portaient des patchs non réglementaires - il a finalement été relaxé par le tribunal judiciaire de Bordeaux le 10 avril 2025.

Un patch bien intriguant - © Reflets

Ce 21 octobre, en fin d’après-midi, Joseph-Alix B., 19 ans, circule à vélo sur le quai des Chartrons lorsqu’il passe à proximité d’une manifestation pro-palestinienne, devant le consulat américain, encadrée par un équipage de la compagnie d’intervention départementale (CDI) de la Gironde. Contrôlé pour avoir roulé en vélo sur le trottoir « à vive allure », en quelques minutes, la situation dégénère : tentant de récupérer son téléphone, saisi par l’un des agents, il reçoit plusieurs coups de tonfa avant d’être maîtrisé au sol par trois policiers. Son t-shirt est déchiré et ses lunettes, tombées au sol, cassées. S’ensuivent 44 heures de garde à vue et des plaintes déposées par les agents, qui ont donné lieu à un procès.

La version policière vacille face à l’analyse des magistrats

Damien B., seul des trois policiers plaignants à s’être présenté à l’audience, patiente dans la salle depuis le début de l’après-midi. Au moment de prendre la parole, le quadragénaire ôte son manteau et comparaît affublé de son uniforme de police. « Vous étiez en service aujourd’hui ? » demande Maître Bruno Bouyer, l’avocat de Joseph-Alix B. « Les faits jugés ont été commis en service, donc je viens comme ça », rétorque-t-il. Pendant près de 4 heures, les magistrats tentent d’établir la chronologie des événements ayant conduit à l’interpellation du prévenu.

Durant le procès, la cour, présidée par le juge Ancelin Nouaille, se concentre sur une « rupture » dans le comportement du...

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Néonazisme - Le C9M à nouveau à l’assaut de Paris

Les fascistes veulent manifester, la riposte antifasciste s’organise

Depuis plus de 10 ans, la fachosphère s’organise pour marcher dans la capitale en hommage à Sébastien Deyzieu, décédé alors qu’il était poursuivi par des policiers. Entre croix celtiques, logos nazis et slogans appelant à la guerre civile, ces néonazis profitent de la fascisation de la société pour ancrer leur haine dans l’espace public.

Défilé C9M - Telegram

Le Comité du 9 Mai (C9M) est un groupuscule néonazi français qui organise chaque année à Paris une manifestation en hommage à Sébastien Deyzieu, un militant décédé en 1994 lors d'une mobilisation d'extrême droite. Cette marche, qui rappelle les rassemblements fascistes de l’Italie mussolinienne, réunit divers courants et groupuscules issus de l'extrême droite française, ainsi que des militants fascistes et néonazis venus de plusieurs pays. Malgré les tentatives d’interdiction portées par des associations antiracistes et d'autres acteurs antifascistes, le C9M a, à plusieurs reprises, obtenu des décisions du tribunal administratif lui permettant de défiler dans l’espace public parisien.

Une panoplie de symboles fascistes et nazis

Dans leur cortège, les « manifestants » souvent vêtu de noir arborent de nombreux drapeaux frappés de la croix celtique — un symbole dont l’un des premiers usages politiques remonte au nazisme — qui est devenu l’un des emblèmes les plus répandus de l’extrême droite. Il incarne une idéologie de suprématie blanche et de pureté raciale. En France, depuis les années 1970, cette croix est devenue leur symbole de prédilection : elle est utilisée non seulement comme emblème, mais aussi comme signature dans des actes de violence ou de vandalisme perpétrés par des groupes d’extrême droite.

Le C9M utilise également la « roue solaire » pour illustrer ses affiches et supports de propagande. À l’instar de la croix celtique, la roue solaire a été...

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Albi - L'extrême droite normalise la violence

Une femme et un antifasciste attaquées dans un bar

Ce samedi 25 avril, à Albi dans le Tarn, la soirée a été une fois de plus marquée par des violences d’extrême droite. Au moment où certains journaux et acteurs politiques renvoient dos à dos les violences d’extrême droite et celles des groupes antifascistes, la normalisation de la violence d’extrême droite apparaît plus que jamais comme un phénomène accompli. 

La violence d'extrême droite à Albi - © Reflets

Patria Albigès est un groupuscule d’extrême droite basé à Albi, dans le Tarn. Le groupuscule a été créé après la dissolution de Génération Identitaire en 2021. Patria Albigès s’est fait connaître par ses actions racistes et ses prises de position homophobes. Composé principalement de jeunes militants, le groupe revendique une ligne identitaire et nationaliste, en lien avec des mouvances proches du Rassemblement national (RN).

Patria Albiges a depuis multiplié leurs actions violentes. En juin 2023, trois de ses membres, dont Clément Cabrolier, fils du député RN du Tarn Frédéric Cabrolier, ont été condamnés pour avoir fermé des parcs municipaux à Albi en y apposant des affiches et des rubans de signalisation, prétendant qu’ils étaient « fermés pour cause de risque élevé de se faire poignarder » en lien avec l’attaque au couteau à Annecy.Trois mois de prison avec sursis pour « provocation publique à la haine » et « usage de document créant une méprise avec un acte judiciaire ou un document administratif ».

En octobre 2024, un autre militant fasciste a été jugé pour avoir tagué « Violeurs étrangers dehors » sur le parcours du marathon d’Albi. Mais comme la haine envers «l’étranger et l’immigrant» ne suffit pas, il faut aussi frapper sur le «gaucho». En mars 2025, lors des élections pour le renouvellement des représentants aux conseils centraux de l’Institut National Universitaire Champollion, alliés avec les fascistes de la Cocarde étudiante, un commando mené par Patria...

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Extrême droite et complotisme, l’épreuve des chiffres

Plongée statistique dans les fils de discussions d'extrême-droite du réseau social Telegram

Armé de quelques compétences techniques, il est possible de récupérer l’intégralité des conversations sur des boucles publiques du réseau social. Résultat : une enquête quantitative sur plus de 200 boucles de discussions, prédigérées et présentées, pour le plaisir des yeux, sous forme de graphiques.

La ré-émission de messages entre les boucles Telegram observées, depuis leurs création. Et l'occasion d'introduire leurs couleurs : en bleu la mouvance d'extrême droite, en vert celle du complotisme, en rouge la gauche. Et quelques gilets jaunes. - Pôle OSINT de Reflets

Depuis un certain nombre d’année, le réseau social Telegram a acquis la réputation sulfureuse de bastion de l’extrême droite. Reflets a déjà publié de nombreuses enquêtes à ce sujet. Les affaires médiatisées de «FRDeter» au printemps 2023 ou de la «Division Aryenne Française» à l’été 2024 n’ont pas arrangé les choses, aboutissant à la fermeture de boucles de discussions par le gouvernement. Mais l'application demeure un puissant outil de propagande et de recrutement. Plus encore, il est l’une des bases arrières du vote en faveur du Rassemblement National.

Le réseau social a une autre caractéristique intéressante. Alors qu’en 2023, la plupart de ses concurrents restreignaient les possibilités d’accès à leurs données par des moyens programmatiques, cassant au passage de nombreux outils d’investigation numérique, Telegram est resté sur ce point-là exemplaire. Il suffit de rejoindre un fil pour être en mesure de télécharger l’intégralité des messages non effacés, depuis sa création, avec toutes les métadonnées associées. Une opportunité en or pour enquêter sur la communication et la sociologie de l’extrême droite.

Après un gros travail d’exploration et de cartographie, plus de 230 boucles ont été téléchargées dans un but: faire parler cette donnée. Pour ce premier volet, nous posons la question des liens entre complotisme et extrême droite. Suivez le guide.

La grande migration

La grande migration vers Telegram débute à l’orée 2021. À l’époque, la France est en plein...

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Le salut de Kühnen : l’extrême droite radicale se nazifie

Un geste interdit en Allemagne

Des nationalistes révolutionnaires tatoués de runes et de soleils noirs aux fascistes identitaires bourgeois, en passant par les royalistes, la symbolique nazie se diffuse. Parmi ces signes, on retrouve notamment le geste à trois doigts, appelé le salut de Kühnen, conçu par le néonazi allemand Michael Kühnen pour remplacer le salut hitlérien.

Un signe prisé par l'extrême-droite radicale - © Reflets

Dans un article récemment publié, Le délégué national du mouvement étudiant UNI a le salut néonazi facile, Mediapart revient sur l’origine et la symbolique du salut de Kühnen, adopté dans les années 1970 pour remplacer le salut hitlérien en Allemagne. Utilisé par des néonazis et des suprémacistes blancs, ce geste a été repris par Mathis Gachon, délégué de l’Union nationale interuniversitaire (UNI). Bien qu’il trouve ses racines dans le salut à trois doigts – parfois associé au christianisme – ce signe était déjà employé, occasionnellement, sous le IIIᵉ Reich.

Droite - Copie d’écran du site Gettyimages : Waffen-SS volontaires « germaniques » de la SS-Standarte « Nordland » nouvellement créée lors de la cérémonie de prestation de serment. (à gauche un Norvégien, à droite un Danois) Printemps 1941. Gauche : Soldats de la Reichswehr prêtant serment à Hitler en 1934. - Bundesarchiv, Bild 102-16108A - CC-BY-SA 3.0
Droite - Copie d’écran du site Gettyimages: Waffen-SS volontaires « germaniques » de la SS-Standarte « Nordland » nouvellement créée lors de la cérémonie de prestation de serment. (à gauche un Norvégien, à droite un Danois) Printemps 1941. Gauche : Soldats de la Reichswehr prêtant serment à Hitler en 1934. - Bundesarchiv, Bild 102-16108A - CC-BY-SA 3.0

Comme de nombreux symboles issus du fascisme espagnol ou italien récupérés par l’extrême droite radicale française, la symbolique nazie semble vouloir franchir certains plafonds de verre et se normaliser dans l’espace public. Si les symboles nazis les plus couramment utilisés par les militants d’extrême droite sont les Totenkopfs, les soleils noirs, les croix gammées, les « SS » ou encore les « 14/88 », ceux-ci apparaissent principalement sous forme de graffitis ou de tatouages et sont rarement visibles sur les réseaux sociaux de ces groupes. En revanche, certains...

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Des hommages à l’OAS, ça passe. Critiquer la police, beaucoup moins.

Louis Aliot s’en prend à L’Empaillé

Dans son numéro 11, publié à l’automne 2023, le journal L’Empaillé a osé — si l’on peut dire — dénoncer frontalement la politique lepéniste menée par le maire RN de Perpignan, Louis Aliot. L’article pointait « son idéologie autoritaire, raciste et anti-féministe », rappelant les racines néofascistes et antisémites du parti de l’élu. Le journal soulignait également sa nostalgie assumée de l’Algérie française et des terroristes de l’OAS.

Louis Aliot a une conception très personnelle de la liberté de la presse - © Reflets

Fondé en 2016 dans l’Aveyron, L’Empaillé est un journal trimestriel indépendant. Depuis 2021, il a étendu sa diffusion à l’ensemble de la région Occitanie, avec un tirage compris entre 22.000 et 29.000 exemplaires. Disponible dans les kiosques, les librairies, les cafés associatifs ou encore les centres sociaux, il relaie les luttes sociales, écologiques, féministes et antiracistes, tout en menant des enquêtes critiques sur les pouvoirs politiques, économiques et médiatiques.

C’est donc ce numéro 11 qui provoque la colère de la mairie RN, au point de valoir à l’équipe du journal des poursuites judiciaires. L’article publié en octobre 2023 dénonçait la politique autoritaire, raciste et anti-sociale de la municipalité, en soulignant notamment les origines néofascistes du RN et les liens de certains collaborateurs municipaux avec l’extrême droite radicale :

« Derrière cet écran de fumée, il ne faut pas creuser bien loin pour remettre Aliot à sa place. La plupart de son équipe qui n’était pas au RN l'est désormais, peu ou prou. Anaïs Sabatini est devenue député RN, l’adjoint à la culture André Bonnet est friand sur Twitter des posts de médias d’extrême droite comme Valeurs actuelles ou F de souche, et l’adjoint en charge de l’aménagement Charles Pons portait l’étiquette RN aux dernières sénatoriales. Évidemment, il y a celles et ceux qui étaient déjà de fidèles lepénistes : Frédéric Gourier (adjoint aux quartiers sud), au FN/RN depuis 12 ans et communicant d’Aliot...

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Les néonazis attaquent à Paris

Une agression qui aurait pu faire plus de victimes

Ce dimanche 16 février, alors que la section parisienne de Young Struggle – organisation de jeunes socialistes et internationalistes implantée à travers l'Europe – organisait la projection d'un film antifasciste à Paris, dans les locaux de l'ACTIT, elle a subi une attaque ultra-violente menée par une vingtaine de néonazis. Ces derniers étaient armés de bâtons et de couteaux. Un blessé finit à l'hôpital.

Un déferlement de violence à Paris - © Reflets

L'ACTIT est une association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie, créée en 1999, qui accueillait une soirée cinématographique avec le collectif Young Struggle Paris. Le film choisi était Z, du réalisateur Costa-Gavras. Pour Reflets, Ali* explique : « Young Struggle est une organisation de jeunes socialistes et internationalistes implantée à travers l'Europe. En France, il y a trois sections : une à Paris, une à Nancy et une à Rennes ». Pour ce collectif révolutionnaire, Young Struggle a « pour objectif d'organiser et de politiser la jeunesse sous le prisme du socialisme, dans les lieux de travail, d’études et les quartiers ».

Affiche de l'evenement - Instagram - Young Struggle
Affiche de l'evenement - Instagram - Young Struggle

Sur leur page Instagram on peut lire également : « Young Struggle vise l'émancipation de toutes et tous. La libération de notre classe ne pourra pas se faire sans une révolution des femmes, sans la fin des LGBTIphobies et du racisme. »

Une attaque très violente

Aujourd’hui, lundi 17, le canal Telegram Memoria, dont le contenu est raciste, violent et néonazi, publie la vidéo du tabassage d’un militant de Young Struggle Paris, accompagnée du titre : « Six nationalistes en garde à vue après avoir rendu visite aux antifas du groupe Young Struggle. » Pour tenter de justifier leur attaque, ils diffusent une fake news, prétendant qu’il existerait un lien entre l'ACTIT, Young Struggle et le Parti communiste marxiste-léniniste (MLKP)...

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