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R.E.P.O.

Phasmophobia, Lethal Company, Content Warning… La vague des jeux de coopération qui prétextent l’horreur, mais qui sont en réalité surtout là pour nous faire rire aux éclats, continue de s’abattre sur nous, ce qui n’est absolument pas pour nous déranger. R.E.P.O. persévère dans cette voie en ajoutant un chariot et une bonne dose de physique à une recette désormais bien identifiée.
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Hollywood Animal

Les créateurs du sympathique jeu de gestion This Is the Police reviennent avec Hollywood Animal, leur nouveau tycoon où l'on gère un studio de cinéma. Alors je sais, il en existe déjà beaucoup : The Movies, Cinema Tycoon, Cinema Manager, le tout récent The Executive… Mais Hollywood Animal a un petit truc en plus : lui ne veut pas embellir la réalité du cinéma hollywoodien. Bien au contraire.
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Schedule I

Non, écoutez, les fumeurs de spliff, les 420 yolo et autres fonsdés de la life, vous sortez. Parce que je vous vois venir avec vos petits rires de drogués : « Hin hin... trop cool un jeu sur la ganja... je vais grave l'acheter avec mon demi-SMIC pour me faire un pur kiff... hin hin... vas-y passe le bédo... hin hin hin... oh purée je suis déchiré... »
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33 Immortals

Le changement de style est radical quand on repense, nostalgique, à Spiritfarer et sa manière si poétique de nous parler du deuil. Cinq ans plus tard, le studio montréalais Thunder Lotus nous propose d’essayer en accès anticipé leur rogue lite d’action coopératif 33 Immortals. Un jeu peu surprenant mais diablement efficace, qui repose sur l’intelligence collective.
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Wreckfest 2

Si peu de jeux ont un discours. Les panpans, les boumboums sont légion, ceux qui élèvent leur public aux délicats tréfonds de l’âme humaine, moins. Dans son second traité de philosophie, Aristide Bugbear reprend son concept d’altérité tactile et le propulse vers la notion si mouvante de délicatesse. Un chef-d’œuvre en devenir.
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Chernobylite 2 : Exclusion Zone

Pourquoi je me fais toujours avoir ? Il suffit qu’un studio ne fasse pas trop n’importe quoi une fois pour que j’aie un bon a priori sur la suite. Comme de bien entendu, ça finit toujours avec l’impression de me noyer dans un lac de merde.
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InZOI

En 1999, lors d'un salon professionnel, un développeur de Maxis m'attrapa par la manche pour me présenter une version de The Sims. Trente minutes plus tard, lorsque nous sommes ressortis du stand avec feu Lord Casque Noir, nous avons explosé de rire. Je me souviens des mots qu'il prononça, hilare : « Mais qu'est-ce que c'était que cette merde !? »
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Ale Abbey

En 2016, Canard PC eut la disruptive idée de faire brasser « pour le fun » une bière, La Tête dans le Fût, pour la vendre à ses lecteurs alcooliques épicuriens. Si vous trouvez déjà ça pas banal, attendez de voir le volume touillé : 1 000 litres (UNE TONNE de binouze). Aujourd’hui, lors des réunions « Développement & Perspectives » hebdomadaires, l’anecdote revient souvent. Ivan ne manque jamais de relever, ému, la marge commerciale nette d'environ 17 € dégagée par cette opération d’envergure inédite.
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Hyper Light Breaker

Écrire cet article a été une vraie épreuve de patience. Pourtant aguerrie au genre du roguelite, j’ai failli baisser les bras à plusieurs reprises. Hyper Light Breaker m’a semblé être un mur infranchissable, un défi à la difficulté mal dosée et à l’opacité irritante. Et pourtant, j’en suis convaincue, il y a une lumière au bout de ce tunnel.
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Space Engineers 2

Saviez-vous que le premier Space Engineers a vraiment cartonné ? Je savais qu'il s'agissait d'un bon jeu indé qui a eu son petit succès commercial dans les années 2010, comme tant d'autres, mais j'ignorais que Keen Software, le studio tchèque qui l'a développé, en avait vendu plus de... cinq millions d'exemplaires.
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