Actualité : Alien Earth : la série SF de l'année dévoile une nouvelle bande-annonce terrifiante

La 16á” Ă©dition dâOW2con rassemble des dĂ©veloppeurs, entreprises, universitaires et organisations Ă but non lucratif. La confĂ©rence met Ă©galement en lumiĂšre trois projets OW2 avec les "OW2con'25 Best Project Awards" distinguant des rĂ©ussites dans plusieurs domaines : technologies, marchĂ©, communautĂ©. L'inscription est gratuite et les confĂ©rences sont en anglais.
ThĂšme 2025 : L'IA open source et responsable
Pour cette Ă©dition, les organisateurs mettent l'accent sur le thĂšme de l'IA open source et responsable, en abordant des sujets tels que les biens communs, la souverainetĂ© des donnĂ©es, la vie privĂ©e, l'explicabilitĂ©, le cadre juridique, la pile technique, le financement, la durabilitĂ©, la recherche, l'Ă©ducation, et l'impact sur le travail et la sociĂ©tĂ©. D'autres sujets seront abordĂ©s Ă©galement : gouvernance et financement de lâopen source, projets technologiques OW2 ou autres, cloud-edge, les donnĂ©es et la cybersĂ©curitĂ©.
Parmi les temps forts, 5 keynotes :
Des « breakout sessions » ponctueront les 3 jours :
Enfin, un dĂ©bat animĂ© par ClĂ©ment Oudot de Worteks, sur le thĂšme de âsouverainetĂ© et open sourceâ en Europe viendra conclure cette Ă©dition 2025.
Cela se dĂ©roulera comme chaque annĂ©e dans les locaux dâOrange Gardens Innovation Center Ă ChĂątillon en banlieue parisienne. L'inscription est gratuite (voir le lien ci-dessous). Pour des raisons logistiques et de places limitĂ©es, si vous devez annuler votre prĂ©sence, merci de nous prĂ©venir pour libĂ©rer votre place).
LâĂ©dition 2025 est soutenue par 12 sponsors proches dâOW2 : Centreon, Dropsolid, Groupe BPCE, Huawei, Linagora, Linphone, MAIF, NGI, OnlyOffice, OpenUp, Thales et Worteks.
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Open Source Experience (OSXP), a lancĂ© son appel Ă confĂ©rence pour sa 5e Ă©dition autour du thĂšme « Lâopen source, clĂ© de lâautonomie stratĂ©gique de lâEurope ». Profitons-en aussi pour faire l'appel Ă stand du village associatif ainsi qu'un (petit) retour sur la quatriĂšme Ă©dition qui s'est tenue les 4 et 5 dĂ©cembre derniers au Palais des CongrĂšs de Paris. L'Ă©vĂ©nement Ă©tait cette fois couplĂ© Ă DevOpsREX qui a fait son grand retour. Et encore une fois, nous Ă©tions lĂ pour vous rencontrer, interagir avec la communautĂ© et vous faire plaisir !
Cette année, Open Source Experience déménage à la Cité des Sciences et de l'Industrie, porte de la Villette (toujours à Paris) et se tiendra les 10 et 11 décembre 2025. Cela nous permettra d'avoir quelques stands de plus pour le village associatif !
Pour les anciennes et les anciens, Open Source Experience (OSXP) est lâĂ©vĂ©nement qui a remplacĂ© le Paris Open Source Summit, qui lui-mĂȘme Ă©tait la fusion de lâOpen World Forum et Solutions Linux (qui Ă©tait lâancien Linux Expo) !
Dans la continuitĂ© de ses prĂ©dĂ©cesseurs, OSXP se veut un Ă©vĂ©nement europĂ©en professionnel sur lâOpen Source, le Libre et le NumĂ©rique ouvert, combinant une grande partie exposition, dans laquelle nous retrouverons toutes les entreprises du secteur ainsi que le village des associations, mais aussi un cycle dâune centaine de confĂ©rences, tables rondes et ateliers sur les deux jours.
Et il sera de nouveau accolé à DevOps Rex, série de conférences et présentations sur les applications concrÚtes de la méthodologie devops en entreprise, ses bénéfices, mais aussi ses contraintes et ses limites. Il y a aussi une partie exposition dédiée.
Lâinscription gratuite ouvre lâaccĂšs Ă la partie exposition conjointe et aux confĂ©rences dâOpen Source Experience. LâaccĂšs au cycle de confĂ©rences de DevOps REX est quant Ă lui payant.
Le comitĂ© de programme, prĂ©sidĂ© cette annĂ©e par Ludovic Dubost, PDG de XWiki, a lancĂ© son appel Ă confĂ©rences, ouvert jusquâau 22 juin 2025 Ă 23:00 CEST. Les thĂ©matiques de lâannĂ©e sont
Et pour les anglophones ? Un fil rouge (track) international dĂ©diĂ©. Câest une des nouveautĂ©s de cette Ă©dition : une salle internationale accueillera les meilleures confĂ©rences en anglais, toutes thĂ©matiques confondues. Si vous proposez une intervention en anglais, vous serez automatiquement considĂ©rĂ© pour cette track, en plus de votre thĂ©matique dâorigine.
Chaque thématique cherche des
Le village associatif rempile de nouveau cette année. Le déménagement à la cité des Sciences à la Villette permet de gagner quelques stands (+3), soit une dizaine cette année. Pour obtenir un stand, il faut répondre aux critÚres ci-dessous et postuler sur le formulaire dédié avant le 24 août 2025 à 23:59 :
Les organisateurs prĂ©sĂ©lectionneront une dizaine d'associations rĂ©pondant le mieux aux critĂšres de sĂ©lection. Seront privilĂ©giĂ©es les associations indĂ©pendantes de toute organisation privĂ©e, disposant de moyens financiers limitĂ©s. Soyez rassurĂ©s, Bookynette est encore et toujours impliquĂ©e dans lâorganisation de ce village. Un grand merci Ă elle !
LinuxFr cochant toutes les cases, nous postulerons Ă nouveauâŻđ€. Nous verrons si nous pouvons encore vous faire gagner des Raspberry Pi, livres, abonnements, biĂšres, Fairphone, Legos, etc. comme les annĂ©es passĂ©es lors de notre animation façon Burger Quiz.
Petit compte-rendu textuel et visuel, partial et partiel, de ces deux jours intenses fin 2024.
Voici une petite sĂ©lection de photo, lâensemble des photos (amateurs) sont disponibles dans ce rĂ©pertoire.
MĂȘme si nos 25 ans sont passĂ©s et ont Ă©tĂ© fĂȘtĂ©s dignement lors de lâĂ©dition prĂ©cĂ©dente, cette annĂ©e encore, grĂące Ă nos soutiens habituels, mais aussi dâautres plus ponctuels, vous avez pu repartir avec les meilleurs cadeaux de lâĂ©vĂ©nement.
Au total 27 livres gagnés parmi 22 références de nos partenaires habituels : les éditions ENI, les éditions Eyrolles et les éditions D-Booker mais aussi deux abonnements Linux Magazine et Linux Pratique !
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Le second jour sur la pause dĂ©jeuner, nous avions prĂ©vu avec les organisateurs notre dĂ©sormais rituel temps fort associatif, appelĂ© lâAssoLution cette annĂ©e (nous sortions juste de la dissolution en France et il fallait bien trouver La Solution au gouvernement dĂ©missionnaire de lâĂ©poque !). Nous avons fĂȘtĂ© les 20 ans de Framasoft, avec KPTN qui a assurĂ© la partie musicale avec deux de ses chansons parmi les plus rĂ©centes. Enfin, le quiz façon burger quiz a Ă©tĂ© lâoccasion de vous faire gagner un tas de cadeaux. Il ne fallait pas chercher sur les stands pros, les meilleurs Ă©taient chez nous :
On remercie encore les sponsors de lâannĂ©e passĂ©e qui ont participĂ© Ă leur financement :
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Vous pouvez tout revisionner si vous avez 45 minutes devant vous.
Au plaisir de vous y retrouver cette année !
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La prise en charge de Windows 10 se termine le 14 octobre 2025, forçant ses utilisateurs à passer à Windows 11 qui requiert des performances beaucoup plus élevées tout en poursuivant la prise de contrÎle de ses utilisateurs.
La campagne « End of 10 » (fin de [Windows] 10) initiée il y a quelques mois vise à dénoncer le gaspillage de ressources (en forcant le remplacement anticipé de machines), et incite à un passage à Linux.
Le lancement de la campagne sur les réseaux sociaux (i.e. Mastodon) a démarré le 28 mai.
La campagne est axée sur cinq arguments principaux :
La campagne est née du groupe de travail KDE Eco réfléchissant sur les impacts environnementaux des logiciels, cependant il est important de noter que dans le cadre de cette campagne la communication doit promouvoir « Linux » de maniÚre générale et non promouvoir telle ou telle distribution. L'objectif premier est de quitter Windows.
Le partage sur les rĂ©seaux sociaux vise Ă faire connaĂźtre l'initiative de maniĂšre plus large, cependant le succĂšs est principalement attendu en s'appuyant sur des acteurs locaux existant : cafĂ©s rĂ©paration, boutiques informatiques, âŠ
Le site de la campagne fourni Ă la fois un registre des lieux et des dates oĂč il est possible de se renseigner et se lancer. Plusieurs dizaines de possibilitĂ©s ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© ajoutĂ©es.
De nombreuses façons de participer sont possibles :
Microsoft a ouvert la porte pour faire de 2025 l'annĂ©e Linux ! Ă nous de mettre le pied dans la fenĂȘtre !
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Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du Projet Fedora en lui-mĂȘme), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaitĂ© poser des questions Ă des contributeurs francophones du Projet Fedora et de Fedora-fr.
Grùce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du Projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d'application pour d'autres distributions.
Nâoublions pas que le Projet Fedora reste un projet mondial et un travail dâĂ©quipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcĂ©ment de reflĂ©ter. Mais la communautĂ© francophone a de la chance dâavoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualitĂ© pour permettre dâavoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.
Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.
L'entretien du jour concerne Johan Cwiklinski (pseudo trasher), ancien contributeur de Fedora-fr.org et actuel mainteneur du logiciel de gestion Galette.
Bonjour Johan, peux-tu présenter briÚvement ton parcours ?
Je suis principalement développeur (PHP, Python, Java), et un peu administrateur systÚme - complÚtement autodidacte. J'ai découvert le monde de GNU/Linux en 1998 en achetant avec deux camarades de fac une distribution Red Hat 5.2 :D
Ce n'est que quelques années plus tard, en 2002, que je reviendrai à Linux ; rapidement comme OS principal. J'ai testé durant cette période différentes distributions comme Red Hat, Fedora, Mandrake et Ubuntu - pour revenir définitivement à Fedora en 2006.
Peux-tu présenter briÚvement tes contributions au projet Fedora ?
J'ai traduit de la documentation et des logiciels pour le projet.
J'ai rédigé de la documentation pour le projet officiel (un peu) et pour le communauté francophone (beaucoup plus).
J'ai rédigé des articles pour des magazines divers.
J'ai empaqueté et maintenu différents logiciels dans les dépÎts.
J'ai participé à la mise en place et maintenance de certaines versions du site internet de la communauté francophone.
J'ai participé à plusieurs salons informatiques dans le Nord ainsi qu'à Paris et à Bruxelles (FOSDEM), avec d'autres contributeurs francophones de l'époque.
J'ai été responsable de la mise en place de la documentation "Fedora-fr" pendant plusieurs années.
J'ai mis en place avec l'aide d'autres contributeurs diffĂ©rents canaux pour apporter des contributeurs francophones Ă participer au packaging sur Fedora - via la rĂ©daction d'une documentation assez complĂšte, des prĂ©sentations lors d'Ă©vĂšnements sur Paris, un canal IRC dĂ©diĂ©, âŠ,
Et j'ai aidé à monter l'association "Fedora-fr" - pour laquelle j'ai été trésorier la premiÚre année d'existence.
Qu'est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté (si tu t'en sers encore) ?
Alors, oui, je tourne encore sous Fedora ; que ce soit sur mon ordinateur personnel ou celui du boulot. J'ai mĂȘme une Fedora sur un serveur dĂ©diĂ© que j'administre đ
Je suis resté sur Fedora parce que la logique du projet orienté vers le logiciel libre me convenait bien, et ensuite parce que j'y participais.
Cette distribution me convient encore tout Ă fait aujourd'hui, je n'ai pas de raison d'en changer đ
Pourquoi contribuer Ă Fedora en particulier ?
à l'époque de la sortie de Fedora, je m'y étais un peu intéressé. J'avais une petite expérience sur d'autres distributions similaires (RedHat) ou pas (Ubuntu) - mais à cette époque, un bref passage du cÎté de la communauté francophone (notamment sur les canaux IRC) ne m'avait pas réellement séduit.
Ce n'est que deux ans plus tard que j'y suis revenu. J'avais alors décidé de switcher sur Fedora Core 3 définitivement à titre personnel.
L'accueil de la communauté francophone a vraiment été exceptionnel, et je me suis rapidement mis à contribuer.
Contribues-tu Ă d'autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?
Je contribue à un logiciel libre - que je ne citerai pas - pour mon travail, depuis plusieurs années déjà .
Et je suis le leader et principal développeur du projet de gestion d'adhérents "Galette".
Utilises-tu Fedora dans un contexte professionnel ? Et pourquoi ?
Oui, je l'utilise depuis longtemps sur mes postes de travail - ainsi que des distributions approchantes (comme CentOS) sur différents serveurs que j'ai eu à gérer.
La raison est plutÎt simple : chaque distribution a ses propres spécificités, et en tant que contributeur au projet, je connais assez bien celles de Fedora. C'est donc tout naturellement que je l'utilise.
J'ai aussi la chance de pouvoir choisir librement mon environnement de travail.
Est-ce que tes contributions à Fedora sont un atout direct ou indirect dans ta vie professionnelle ? Si oui, de quelle façon ?
Un certain atout, oui. Mes contributions ont pu Ă quelques reprises appuyer mes candidatures Ă certains postes.
J'ai également pas mal packagé pour le travail, que ce soit pour ajouter des paquets inexistants, ou pour en mettre à jour voire corriger d'autres.
Tu as fait partie des fondateurs du site Fedora-fr.org, peux-tu revenir aux débuts du site à ce moment là ? Comment la communauté francophone a émergé à partir du Projet Fedora né quelques mois plus tÎt seulement ?
Alors, je n'ai pas fait partie des fondateurs, je suis arrivĂ© juste aprĂšs đ
La communautĂ© francophone existait dĂ©jĂ , il y avait un site, un tout petit peu de documentation, le forum, les canaux IRC, ⊠Tous les outils Ă©taient dĂ©jĂ en place, de mĂȘme que les demandes de personnes francophones.
Nous avons alors essayé de faire connaßtre davantage Fedora et sa communauté - avec un certain succÚs puisque nous avons toujours été sollicités.
Tu as rĂ©digĂ© ou participĂ© Ă la rĂ©daction de nombreux articles de la documentation en français Ă l'Ă©poque alors que tout Ă©tait Ă faire. Ătait-ce de simples traductions au dĂ©part ? L'accĂšs Ă des ressources mĂȘme en anglais Ă©tait facile Ă ce moment lĂ ? Ou cela reposait plutĂŽt sur l'expĂ©rience ?
J'ai pas mal contribué à la traduction de la documentation officielle dans un premier temps ; leur wiki de l'époque ne rendait pas spécialement la chose facile, et j'ai peu rédigé à cette époque.
Globalement, on pouvait trouver de la documentation plus ou moins facilement (tout est toujours un peu relatif), mais on la trouvait surtout en anglais - et pas forcément sur tous les sujets.
Il faillait aussi connaĂźtre un peu, et ne pas se noyer dans la masse des informations "inutiles" pour les nouveaux.
La traduction de la doc officielle était trÚs chronophage, et servait finalement assez peu, des questions revenaient souvent.
C'est là qu'est arrivé le wiki de la doc francophone, agencé différemment, dont l'un des objectifs était de fournir toute une série d'articles pour les débutants, et qui ne posait pas certaines limites de la documentation officielle (l'installation de certains pilotes matériels ou de certaines bibliothÚques notamment).
Quelle était la répartition des tùches entre pour la maintenance du site ?
Chacun faisait ce qu'il pouvait ? :D
J'étais principalement en charge de la maintenance du Wiki (backend et frontend), et de Galette. Il pouvait m'arriver de donner un coup du main sur d'autres aspects, mais c'était assez rare somme toute.
Tu as contribué à différents sites pour le Projet Fedora, lesquels ?
Au niveau du Projet lui mĂȘme, je pense n'avoir contribuĂ© qu'Ă la documentation. Sur fedora-fr.org, la documentation, le site de l'association, et trĂšs peu les forums.
Quelles différences vois-tu entre les sites aujourd'hui et ceux de l'époque alors que le projet était naissant ?
Il y en a vraiment beaucoup :D
Du cÎté du projet anglophone, les pages d'accueil sont plus claires et "vendeuses" aujourd'hui. La documentation a globalement pas mal changé, on s'y retrouve plus facilement, et c'est mieux indexé par les moteurs de recherche.
Du cĂŽtĂ© francophone, le changement le plus notable est certainement l'abandon des forums historiques pour le passage Ă une solution plus moderne et lisible đ
Tu as également crée et tu maintiens toujours le logiciel Galette pour gérer l'association, pourquoi avoir crée ce logiciel ? En dehors de Fedora-fr il y a d'autres utilisateurs ?
Je n'ai pas créé Galette. Le projet a été créé en 2003 sous l'impulsion de l'ALDIL (LUG de Lyon).
Peu de logiciels de gestion d'association de cette Ă©poque existent encore aujourd'hui đ
à la création de l'association Fedora-fr en 2007, nous avons rapidement cherché un moyen de gérer les adhérents. Plusieurs projets auraient pu répondre à la demande, mais Galette était celui qui collait le plus.
J'ai donc entrepris de mettre en Ćuvre une instance de Galette. Je suis tombĂ© sur deux-trois soucis qui devaient ĂȘtre corrigĂ©s, j'ai donc commencĂ© Ă contribuer au projet.
Rapidement, le projet a eu besoin d'un nouveau mainteneur, et je me suis proposé⊠C'était le 18 mai 2007 ^
Depuis lors, je me suis consacré à l'amélioration du projet ; de nouvelle versions majeures comportant de nouvelles fonctionnalités voient le jour réguliÚrement.
Ă ce que j'en sais, plusieurs centaines d'associations utilisent Galette aujourd'hui - difficile de savoir exactement.
Tu as globalement fait un pas de cĂŽtĂ© Ă partir de 2012 de Fedora-fr et mĂȘme de Fedora en gĂ©nĂ©ral, peux-tu expliquer pourquoi ?
J'ai effectivement commencĂ© Ă m'Ă©loigner du projet en 2012, je continuais Ă participer notamment au niveau packaging, mais j'ai tout arrĂȘtĂ© depuis 2021.
Il n'y a pas de raison vraiment particuliĂšre, ma situation personnelle a pas mal Ă©voluĂ© depuis toutes ces annĂ©es ; je n'ai plus autant de temps libre, et aussi d'autres centres d'intĂ©rĂȘt.
Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans la distribution Fedora ou dans sa maniÚre de fonctionner, qu'est-ce que ce serait ?
Je n'ai trop rien Ă rĂ©pondre sur le sujet đ
Ă l'inverse, est-ce qu'il y a quelque chose que tu souhaiterais conserver Ă tout prix dans la distribution ou le projet en lui mĂȘme ?
Je dirai l'aspect communautaire et libre ; c'est quand mĂȘme ce qui fait que j'utilise la distribution depuis toutes ces annĂ©es đ
Que penses-tu de la communauté Fedora-fr que ce soit son évolution et sa situation actuelle ? Qu'est-ce que tu améliorerais si tu en avais la possibilité ?
Je ne suis plus trop au faßte de tout cela, et depuis trop longtemps je pense⊠Je ne connais pas la situation de la communauté francophone aujourd'hui.
Quant à changer des choses⊠Là encore, je ne sais pas trop.
Quelque chose Ă ajouter ?
Merci aux contributeurs actuels de continuer le travail entrepris et de continuer de faire vire la communauté !
Merci Johan pour ta contribution !
Nous espérons que cet entretien vous a permis d'en découvrir un peu plus sur la communauté Fedora-fr.
Si vous avez des questions ou que vous souhaitez participer au Projet Fedora ou Fedora-fr, ou simplement l'utiliser et l'installer sur votre machine, n'hésitez pas à en discuter avec nous en commentaire ou sur le forum Fedora-fr.
à dans dix jours pour un entretien avec Jean-Baptiste Holcroft, un des mainteneurs de la traduction française de Fedora.
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Fabrice Bellard vient de mettre Ă jour NumCalc, sa calculatrice scientifique et graphique en ligne, qui utilise maintenant un nouveau code indĂ©pendant de QuickJS (je vous renvoie Ă la dĂ©pĂȘche qui abordait cette question).
Le nouveau code est un mix entre Javascript, Python et Julia. Le code Javascript utilise la bibliothĂšque LibBF (MIT). L'interface a Ă©tĂ© retravaillĂ©e mais reste minimaliste pour ĂȘtre pratique et lĂ©gĂšre. Elle est devenue responsive et s'affiche trĂšs bien sur un mobile. Elle accepte maintenant des entrĂ©es en syntaxe Calc et Javascript.
NumCalc est rapide, ça m'a impressionné. La réactivité vient aussi du navigateur et de l'ordinateur puisque tout se passe sur votre poste, rien n'est envoyé au serveur. C'est surtout une sensation. Par exemple l'application Qalculate! me parait moins nerveuse, comme on dit d'une voiture. Bref, NumCalc est agréable.
Les deux précédentes versions sont toujours disponibles.
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Cette dĂ©pĂȘche va prĂ©senter une mĂ©thode pour afficher sur un site personnel les traces, rĂ©cits et photographies de balades (pĂ©destres, cyclistes par exemple).
Comme le contenu à afficher est diversifié (texte, photographies, cartes), la solution retenue sera un blog. Dans un soucis de sobriété numérique, le site sera sans base de données.
Pour l'aspect esthétique, la barre de navigation et les cartes seront situées dans la partie gauche des pages et surtout, la carte ne bougera pas avec la navigation dans la page.
N'ayant pas trouvé d'alternative libre à Polarstep, la solution retenue se base sur les briques logicielles libres suivantes :
Pelican propose d'écrire chaque billet de blogs dans un fichier texte indépendant (au format markdown ou reStructuredText).
Pelican les convertit en html et l'organisation du site ainsi généré (catégories, mots-clefs, archivage) se fait par le biais de gabarits (qui sont dans un sous-répertoire templates
)
L'installation ne sera pas développée ici, pelican étant disponible dans de nombreuses distributions.
Il faut créer la structure de travail (dans le répertoire personnel de notre choix) :
pelican-quickstart
En allant sur le dépÎt des thÚmes de pelican, il est possible de trouver le style graphique qui nous convient le mieux.
Nous allons utiliser le thĂšme pelican-blue (sous licence MIT 2.0), qui a l'avantage d'ĂȘtre simple, et commençons son installation :
theme
dans notre structure de travailpelicanconf.py
pour configurer notre site. Il faut adapter quelques variables :SITENAME = 'Mon blog'
SITEDESCRIPTION = 'Mes souvenirs de vacances'
THEME = "./theme/pelican-blue"
STATIC_PATHS = ['images', 'gpx']
On va créer notre premier billet
Title: PremiĂšre sortie
Date: 2025-05-01
Modified: 2025-05-01
Category: Lieux
Slug: depart
Tags: bonjour, balade
Bonjour tout le monde ! Quelle chouette sortie j'ai faite.
On lance la premiĂšre compilation :
make clean
make html
On peut voir le résultat :
output
)make serve
) et lancer son navigateur web Ă l'adresse http://localhost:8000/
Pour plus de renseignements sur pelican, je vous invite Ă vous rendre sur la documentation du projet.
On va maintenant nettoyer le code des gabarits, en supprimant les choses que l'on trouve inutiles ou qui nous déplaisent. Tout se passe dans le répertoire templates
de notre thĂšme.
On supprime les parties qui ne nous conviennent pas.
Nous attaquons désormais notre objectif : rendre visibles sur des cartes des fichiers de trace.
On va maintenant configurer la gestion des cartes, par l'intermédiaire de leaflet. Comme l'indique sa page wikipédia, leaflet est trÚs largement utilisé et trÚs pratique.
On va donc
static
de notre thĂšme base.html
) pour y ajouter au niveau <head>
les références à leaflet : <link rel="stylesheet" href="{{ SITEURL }}/theme/leaflet/leaflet.css" integrity="sha256-p4NxAoJBhIIN+hmNHrzRCf9tD/miZyoHS5obTRR9BMY=" crossorigin=""/>
<script src="{{ SITEURL }}/theme/leaflet/leaflet.js" integrity="sha256-20nQCchB9co0qIjJZRGuk2/Z9VM+kNiyxNV1lvTlZBo=" crossorigin=""></script>
Comme on a récupéré en local les fichiers, on met des chemins propres à notre arborescence (via {{ SITEURL }}/theme/
).
Elle va se faire par lâintermĂ©diaire d'un module supplĂ©mentaire https://github.com/mpetazzoni/leaflet-gpx (BSD 2).
De la mĂȘme maniĂšre qu'on a intĂ©grĂ© dans nos entĂȘtes l'intĂ©gration de leaflet, nous allons ajouter une ligne pour faire rĂ©fĂ©rence Ă leaflet-gpx (bien vĂ©rifier le nom du fichier javascript) :
<script src="{{ SITEURL }}/theme/leaflet-gpx/gpx.js"></script>
Par rapport Ă la documentation officielle, on retire l'attribut defer (puisque nous utilisons les fichiers locaux et non distants).
Pour tester notre environnement, on va déposer dans notre répertoire gpx
un fichier de trace, puis on va ajouter dans notre billet les éléments de cartographie de notre voyage :
<div id="map" style="width: 600px; height: 400px;"></div>
<script>
var map = L.map('map');
L.tileLayer('http://{s}.tile.openstreetmap.org/{z}/{x}/{y}.png', {
attribution: 'Carte et données : <a href="http://www.osm.org">OpenStreetMap</a>'
}).addTo(map);
var gpx = '/gpx/FICHIER.gpx';
new L.GPX(gpx, {async: true}).on('loaded', function(e) {
map.fitBounds(e.target.getBounds());
}).addTo(map);
</script>
On regénÚre notre site web, et on peut visualiser notre billet
Globalement, ça fait le boulot.
Mais on peut améliorer la chose : on peut par exemple cacher les marques de début et de fin d'itinéraire en insérant la ligne suivante aprÚs le async: true
markers: {startIcon: null, endIcon: null, }
Mais surtout, nous souhaitons que pelican gĂ©nĂšre automatiquement la partie consacrĂ©e au fichier de trace (alors que dans notre test, nous avons dĂ» l'ajouter nous-mĂȘme) !
Si l'on veut simplement ajouter notre fichier de trace et que notre gabarit le traite, on va ajouter cette information dans les entĂȘtes de notre fichier markdown ! En effet pelican permet de crĂ©er des variables qui seront utilisables dans nos gabarits.
Nous allons donc créer et utiliser une variable (qui s'appellerait⊠Gpx
par exemple), qui stockera le nom du fichier gpx Ă afficher (les chemins sont relatifs Ă notre site web)
Title: PremiĂšre sortie
Date: 2025-05-01
Modified: 2025-05-01
Category: Lieux
Gpx: /gpx/monfichier.gpx
Slug: depart
Tags: bonjour, balade
Nous modifions ensuite notre gabarit article.html
pour qu'il génÚre la carte à partir de notre variable.
Pelican est trÚs souple : basé sur Jinja2, il permet les boucles, les conditions et les variables.
Tous les éléments qu'il utilise sont insérés dans des accolades. Le fonctionnement est facilement lisible et compréhensible.
On va donc conditonner (avec if
) l'insertion de leaflet.
{% if article.gpx %}
<div id="map" style="width: 600px; height: 400px;"></div>
<script>
var map = L.map('map');
L.tileLayer('http://{s}.tile.openstreetmap.org/{z}/{x}/{y}.png', {
attribution: 'Carte et données : <a href="http://www.osm.org">OpenStreetMap</a>'
}).addTo(map);
var gpx = '{{ article.gpx }}';
new L.GPX(gpx, {async: true,
markers: {startIcon: null, endIcon: null, }
}).on('loaded', function(e) {
map.fitBounds(e.target.getBounds());
}).addTo(map);
</script>
{% endif %}
Bien entendu, nous supprimons ces références du fichier markdown correspondant à notre billet de test.
On regĂ©nĂšre notre site web, et on peut visualiser notre billet⊠qui n'a pas changĂ© : tout fonctionne. Pour chacune de nos sorties, il suffit donc d'indiquer le fichier de trace dans les entĂȘtes pour que la carte soit insĂ©rĂ©e automatiquement dans notre billet.
Passons maintenant à l'intégration de nos photos.
Nous avons besoin :
Pour cela, nous allons procĂ©der de la mĂȘme maniĂšre que pour le fichier trace : nous allons crĂ©er et utiliser des variables dans les entĂȘtes des fichiers markdown.
Nous modifions encore une fois les entĂȘtes en ajoutant autant d'informations (image, latitude et longitude) que de photos Ă afficher en miniatures.
Title: PremiĂšre sortie
Date: 2025-05-01
Modified: 2025-05-01
Category: Lieux
Gpx: /gpx/monfichier.gpx
Slug: depart
Img: /images/image1.jpg
Lat: 49.895517
Lon: 2.295983
Img: /images/image2.jpg
Lat: 49.89443
Lon: 2.30137
Tags: bonjour, balade
On remarque ici que l'on a mis plusieurs images avec les mĂȘmes noms de variables.
Nous allons ensuite modifier les gabarits de pelican pour qu'ils positionnent des miniatures des photos sur notre trajet.
Nous allons Ă nouveau modifier notre fichier article.html
, en y ajoutant (à la suite de notre précédente modification, dans la condition {% if article.gpx %}
) le code suivant :
Nous commençons par indiquer l'icÎne qui s'affichera sur la carte à chaque photo mise en valeur
var MonIcone = L.icon({
iconUrl: '/images/app-photo.png',
iconSize: [36, 36]
});
Puis nous codons l'affichage du marqueur (qui sera géré par leaflet).
{% if article.img %}
{% if article.img is string %}
imageTxt = 'Description';
L.marker([{{ article.lat }}, {{ article.lon }}], {icon: MonIcone}).bindPopup(imageTxt + '<br><img src="{{ article.img }}" width="200px"><a href="#bal5">plus de détail</a>').addTo(map);
{% else %}
{% for n in range(article.img| length) %}
imageTxt = 'Description';
L.marker([{{ article.lat[n] }}, {{ article.lon[n] }}], {icon: MonIcone}).bindPopup(imageTxt + '<br><img src="{{ article.img[n] }}" width="200px"><a href="#bal5">plus de détail</a>').addTo(map);
{% endfor %}
{% endif %}
La difficulté réside dans la gestion des éléments répétitifs :
Les choix sont ici purement personnels ou démonstatifs :
On regénÚre notre site web, et on peut visualiser notre billet :
Et lorsqu'on clique sur une icĂŽne d'appareil photo, on voit bien notre popup :
Comme indiqué plus haut, la taille des miniatures affichées peut se gérer :
imagemagick
) pour diminuer la charge de notre serveur (afficher une photo de 3000 pixels Ă 200 pixels n'est pas optimal). Dans ce cas, il suffira d'adapter notre gabarit pour lui indiquer oĂč aller chercher les petites images (/images/miniatures/
par exemple)Par contre, le point le plus compliqué est la gestion des coordonnées des photographies : il faut les rentrer à la main !
Pour les photographies qui n'intÚgrent pas les coordonnées dans leurs métadonnées, il n'y a pas d'autre solution que d'aller chercher sur une carte (openstreetmap par exemple) et de trouver le lieu de la prise de vue et de repérer les coordonnées.
Pour les photographies qui contiennent leurs coordonnées géographiques, on peut utiliser l'outil exiftool
pour les rĂ©cupĂ©rer. On peut Ă©ventuellement faire un script bash qui affiche les lignes d'entĂȘte pour notre billet (on n'a plus qu'Ă les recopier ou les rediriger vers un fichier texte) :
for photo in $(ls ./content/images);
do
echo ""
echo "Img: /images/"$photo
LAT=$(exiftool -n -s3 -gpslatitude ./content/images/$photo)
echo "Lat: "$LAT
LONG=$(exiftool -n -s3 -gpslongitude ./content/images/$photo)
echo "Lon: "$LONG
done
Nous avons utilisé les options -n
qui affichent les valeurs numériques au format décimal (celui utilisé par openstreetmap pour les coordonnées) et -s3
pour avoir la valeur du champ sans le nom de son attribut.
Nous venons de voir les différentes techniques qui permettent d'avoir le rendu que nous souhaitions. Et le résultat est déjà agréable à regarder.
Nous pourrions nous arrĂȘter ici, mais vous voulons que la carte reste en permanence dans le menu latĂ©ral. La solution est de la mettre dans une balise <aside>
.
Notre thÚme comporte déjà une telle balise : elle est dans le fichier base.html
⊠ce qui signifie qu'il ne peut pas voir les informations sur les articles (donc nos entĂȘtes) !
La solution va donc consister à déplacer, à l'intérieur du fichier article.html
, tout notre code dans une section (que nous appellerons mamap :
{% block mamap %}
Mettre ici tout le code sur notre gestion cartographique
{% endblock %}
Et dans le fichier base.html
, on va insérer à l'intérieur des balises <aside>
son appel (qui ne tient que sur deux lignes) :
{% block mamap %}
{% endblock %}
Il faut surcharger le comportement de la carte gérée par leaflet :
.leaflet-container {
width: 400px;
height: 300px;
max-width: 100%;
max-height: 100%;
margin: auto;
}
Et vérifier que les largeurs de la carte, et de <aside>
soient compatibles.
Le résultat avec nos derniÚres modifications est désormais le suivant
Il est temps de finir cette dĂ©pĂȘche, dans laquelle nous avons pu dĂ©couvrir la souplesse et la richesse des gabarits gĂ©rĂ©s avec jinja2, ainsi que la facilitĂ© d'utilisation de leaflet.
Désormais, dans notre flux de travail, nos répertoires sont organisé ainsi :
content
+ gpx : les fichiers de trace
+ images : les photos que l'on veut afficher sur notre blog
fichierXX.md : les billets
output : notre site web (généré par pelican)
theme
+ pelican-blue : le thĂšme choisi
+ static
+ css
+ leaflet
+ leaflet-gpx
+ templates
Et la rédaction de nos billets consiste à :
Cette dĂ©pĂȘche dĂ©montre qu'il est possible d'avoir, avec les outils actuels, un rendu intĂ©ressant pour partager ses sorties. Et totalement utilisable en auto-hĂ©bergement.
Les outils utilisés sont trÚs personnalisables et je vous invite à lire leurs documentations ou à parcourir leurs extensions respectives et de vous les approprier selon votre usage.
Malheureusement, la solution présentée ne conviendra qu'à une minorité d'utilisateurs. En effet, elle se base sur des éléments qui sont le plus souvent rendus invisibles (site web, transfert de fichiers, métadonnées) et elle est inutilisable sur téléphone.
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