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Parents : planquez vos cartes bancaires

Une clameur de joie s'est élevée des cours de récré américaine mercredi 21 mai, puisque Fortnite et ses microtransactions sont de retour sur l'App Store aux États-Unis. Après une longue bataille judiciaire qui leur a probablement coûté trois fois le PIB du Nicaragua, Epic et son président Tim Sweeney peuvent se déclarer victorieux et vont enfin vendre leurs 2000 skins Fortnite aux bambins texans sans reverser une dîme de 30% à Apple. Le jeu était déjà réapparu chez nous l'année dernière, grâce à une loi de l'Union européenne, mais restait banni de la boutique Apple aux US depuis 2020. La fin des royalties sur les microtransactions devrait encourager les autres éditeurs d'apps sur iPhone et iPad à nous en proposer toujours plus, ce qui est évidemment une merveilleuse nouvelle. A.
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C’est un beau roman, c’est une belle histoire

Dans l'industrie impitoyable du jeu vidéo, où l'on parle plus souvent de licenciement et de procès que d'amour et de câlinous, saluons l'initiative de Bethesda vis-à-vis des modders de Skyblivion, un portage du vieil Oblivion sur le moteur de Skyrim. En temps normal, on s'attendrait à ce que Bethesda les traîne devant les tribunaux pour violation de copyright, terrorisme, crime de guerre et j'en passe – surtout depuis la sortie du remaster officiel d'Oblivion. Mais c'est tout l'inverse qui s'est produit. PC Gamer rapporte que l'équipe de Skyblivion a été invitée à visiter le studio américain pour échanger des amabilités, faire des photos et recevoir des compliments. Pendant ce temps-là, j'imagine que Nintendo doit entraîner une équipe de tueurs à gages colombiens pour abattre les écoliers qui gribouillent des Super Mario sur leur cahier sans autorisation écrite. A.
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Deliver At All Costs

Oui, on va parler du « jeu en vue de dessus sorti récemment où l'on conduit des voitures et que tout le monde prend pour un GTA-like ». Non, ce n’est pas The Precinct, celui où l'on joue un flic. C’est l’autre, celui où l'on casse des trucs en roulant trop vite. C’est Deliver At All Costs, avec son nom imprononçable pour nous autres mangeurs de raclette.
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Elle va être longue, cette course

Ça ne va pas fort chez Bungie. D'abord parce que les premiers retours sur le playtest privé de Marathon, leur nouveau shoot multijoueur, ne sont pas encourageants. Mais aussi parce qu'un ex-employé a copié-collé le boulot d'une artiste nommée ANTIREAL, qui a tout balancé sur Twitter et obligé le studio à refaire en catastrophe une partie des textures du jeu. Ça fait tache. Le moral du studio est donc en berne, comme le rapporte Forbes. Les développeurs regrettent notamment de ne pas avoir été écoutés par le management lorsqu'ils ont expliqué qu'il fallait rajouter du PvE. La campagne marketing du jeu, qui prévoyait une bêta publique courant août, serait passée à la trappe, mais les pontes du studio espèrent toujours sortir Marathon en septembre. Écoutez, voilà une affaire qui me semble bien engagée. A.
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Au bout d’un moment, il n’y aura plus assez de lubrifiant

Encore un brainstorming productif chez CIG, le développeur de Star Citizen : « Dites, maintenant qu'on est rentré jusqu'au coude, vous pensez qu'on peut y aller jusqu'à l'omoplate en forçant un grand coup sec ? », a dû se demander un des participants. Et ce fut un « oui ! » général dans l'assistance, puisqu'ils ont décidé de vendre des modules améliorant les performances des vaisseaux – modules qui ne pouvaient pas être obtenus en cumulant des heures de jeu. En clair, du pay to win total, ce qui a hérissé le poil d'une grosse partie de la communauté. Face à cette levée de bouclier, le studio fait une demi-marche arrière : les items resteront en vente contre du vrai pognon, mais pourront aussi être obtenus à l'ancienne, en gagnant de l'argent in-game. Comprenez-les, ils n'ont levé que 800 millions de dollars, alors ils ont vraiment besoin de microtransactions pour survivre. A.
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