Actualité : Alerte Netflix ! Ces appareils deviendront incompatibles dès le mois prochain

Soutien d’une solution à deux États, sanctions, la liste est longue de ce que peuvent faire les États pour forcer le gouvernement israélien à cesser le génocide en cours. Deux millions de personnes vivent un cauchemar quotidien depuis 588 jours. Il ne suffit plus de se dire « perturbé » par ce qui se passe à Gaza.
Il est toujours très périlleux de faire des comparaisons dans l’horreur. La géopolitique est une matière complexe, une balance à plateaux multiples. Mais il reste trois boussoles qui, toutes, montrent la même direction. Le droit international, la morale et l’éthique disent que les paroles et les actions du gouvernement israélien sont insupportables. Il reste quelques irréductibles pour dire que prendre la défense des habitants de Gaza ou critiquer la politique du gouvernement israélien, c’est être antisémite. Peut-être est-ce seulement être humain ? Être choqué, abasourdi, révulsé par ce qu’infligent à 2 millions de personnes enfermées depuis bientôt deux ans dans 365 kilomètres carrés sur lesquels il ne reste plus grand-chose (l’armée israélienne rasant tout ce qu’elle peut avec des bulldozers), c’est peut-être une réaction normale, humaine, au regard des trois boussoles évoquées plus haut ? Jusqu’ici, les États dits « occidentaux », généralement grands défenseurs du droit international et des valeurs humanistes, sont restés cois. Incapables d’utiliser les mots précis pour décrire les événements en cours, incapables même de déclencher la moindre sanction contre Israël, incapables d’arrêter Benyamin Netanyahou (qui continue de voyager) alors qu’il est recherché par la Cour pénale internationale depuis le 21 novembre 2024… Par son silence et son inaction, le monde se couvre de honte.
Ce n’est pas le premier génocide depuis la Shoah. Ce n’est pas non plus le plus important...
Un professeur a repéré plusieurs autocollants dans la ville, portant le message « Zone interdite aux musulmans ». Reflets a pu corroborer qu’un nouveau groupuscule néonazi orléanais colle, depuis plusieurs mois, des autocollants vendus sur le même site.
Le14 mai, Sophie Brocas, préfète du Centre-Val de Loire et du Loiret a condamné « avec la plus grande fermeté », dans un message publié sur Twitter (devenu X), l’affichage de messages incitant à la haine, à la violence ou à la discrimination envers la communauté musulmane. Elle a également saisi la procureure de la République en application de l’article 40 du Code de procédure pénale. La veille, un professeur d’histoire-géographie avait découvert des stickers indiquant «Zone interdite aux musulmans» et prévenu la France Insoumise du Loiret qui s’en était émue sur les réseaux sociaux.
Selon le journal La République, la municipalité d’Orléans a annoncé son intention de porter plainte et souhaite désormais identifier les personnes qui auraient apposé cet autocollant dans l’espace public. L’université d’Orléans où ont été retrouvé des stickers a également annoncé avoir porté plainte.
Les autocollants portaient la mention du site « Black Sun & Co » qui les produit et les vend. Ce dernier a été mis en place par Sylvain P. D’après les informations qu’il a lui-même partagées sur le canal Telegram de son site, il aurait déjà fait l’objet d’une perquisition : la police aurait saisi l’ensemble du matériel de production ainsi que tous les stocks, destinés à être détruits. Sylvain P. a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal d’Évreux et condamné à cinq mois de prison sous bracelet électronique, à cinq ans d’inéligibilité, ainsi qu’à un stage de citoyenneté . Black Sun...