Nouvel acteur dans le vélo électrique, DJI montre le succès de son moteur Avinox auprès des marques de VTTAE avec de nombreux modèles, mais aussi en gravel et en urbain.
Les amateurs de drones ou de vidéo connaissent sans nul doute DJI. La marque chinoise a également investi le monde du vélo électrique, avec la présentation de son moteur Avinox. Après avoir secoué l’univers dominé par Bosch et Shimano en 2024, l’assistance montre du concret en 2025.
D’abord, elle amène déjà une mise à jour, où son mode boost de 60 secondes décolle à 1 000 W de puissance et 120 Nm de couple. Ces dernières semaines, ainsi que lors du salon Eurobike, elle a aussi intégré de nombreux modèles en dehors de sa marque Amflow.
Un quatuor de VTT enduro électriques avec DJI Avinox
Bien que fin au possible, le cadre carbone du Megamo Reason CRB héberge la batterie 800 Wh de la marque chinoise. Le DJI Avinox épouse la base du VTTAE enduro, aux suspensions FOX de débattement 160 mm et à la transmission électronique SRAM XX AXS dans sa version haut de gamme. Juché sur ses roues 29 pouces, le Megamo coûte entre 4 999 et 6 999 euros en version aluminium “AL”, et de 5 999 à 11 699 euros en carbone “CRB” pesant 18 kg.
Tout aussi svelte, l’Espagnol Unno Mith préfère le format 29/27,5 pouces et une suspension avant monstre de 170 mm. Aussi en trois tailles, il inclut une transmission électronique SRAM XO AXS, des freins Formula Cura 4, le tout au tarif de 11 895 euros. Heureusement, le modèle Race abaisse la note à 8 995 euros.
Trahissant les versions à moteur Bosch, le Commençal Meta SX Power DJI opte pour l’Avinox dans sa version 2022, livrée au printemps prochain. Sa gamme de trois modèles partage une transmission SRAM Eagle et des suspensions FOX de 160 mm de débattement.
Dernier enduro en DJI, le Crestline RS 181 est disponible seulement en kit cadre avec assistance DJI Avinox, batterie et suspensions. En parallèle, il limite sa fabrication à 99 unités au prix de 6 999 dollars (6 000 euros).
Les All-mountain aussi séduits par DJI
Chez les All-mountain – en format mulet 29 pouces avant et 27,5 pouces arrière – le nouveau Rotwild R.EX s’illustre par une batterie spécifique de 864 Wh. De débattement 160 mm à l’avant et 150 mm à l’arrière, il est disponible en trois versions Core, Pro et Ultra à partir de 8 990 euros.
Autre tout-terrain électrique, le Forbidden Druid offre une double suspension Rockshox 150/140 mm et un groupe transmission-freins SRAM. Ce vélo canadien affiche un tarif d’entrée plus abordable de 8 699 euros sur la version LitE 1, mais grimpe jusqu’à 11 699 euros en LitE 3.
Des premiers vélos électriques urbain et gravel
Il n’y a pas que le VTTAE qui s’approprie le DJI Avinox. Le moteur central anime un premier vélo gravel électrique, celui de la nouvelle marque chinoise Paprika 53. Au cadre, roues et cockpit en carbone, ce VAE propose une suspension avant 40 mm et une tige de selle suspendue de débattement 75 mm. Il intègre en outre une transmission électronique 12 vitesses et des freins hydrauliques SRAM. Ce P53 Model 25 GT est très haut de gamme, au prix de 16 499 euros en Europe !
Plus atypique, le Velo de Ville Revo-C est le premier VAE urbain à intégrer le moteur DJI Avinox. La marque allemande trahit sa relation avec Bosch pour créer ce modèle entre fitness et ville, au cadre carbone.
Plutôt léger car aux environs de 23,5 kg avec un équipement pour le quotidien, le Revo-C débarque cet automne à partir de 3 999 euros en dérailleur 9 vitesses.
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Preuve que le moteur pour vélo électrique n’a pas fini d’évoluer, voici 5 nouveaux modèles jouant la performance et le poids pour séduire les vélos électriques.
C’est la pièce maîtresse des vélos électriques. Le moteur est souvent l’affaire des principaux fabricants que sont Bosch, Shimano, Yamaha ou encore Bafang. Cependant, la concurrence est toujours plus forte, la preuve avec 5 nouveaux moteurs centraux plus légers, technologiques et performants.
Mahle M40 : le monstre au rapport poids/puissance
Après plusieurs années de spécialité dans les moteurs arrière, la société allemande dévoile le Mahle M40. C’est le premier moteur central de la filiale ebike en Espagne, qui vise ainsi en priorité les VTTAE.
L’atout de ce M40 est le rapport poids/puissance. Avec un poids de seulement 2,5 kg proche d’un Bosch Performance Line SX, il développe un couple de 105 Nm et une puissance de 850 W en pic. C’est mieux qu’un Shimano EP8 ! Ce moteur Mahle associe un écran pour tube supérieur, une connectivité avec appli, ainsi que le choix entre des batteries de capacité 534 ou 800 Wh.
TQ HPR60 : le même en mieux
Plutôt populaire avec un poids réduit de 1,85 kg, le TQ-HPR50 équipe de nombreux vélos électriques de type tout-terrain, gravel, ou VTC. Pour se mettre au niveau de son ennemi n°1, le Fazua Ride 60 que Porsche a racheté, il monte en puissance.
Avec 350 W en pic (contre 300 W auparavant), TQ monte aussi en couple avec son nouveau HPR60 qui affiche un maximum de 60 Nm. Le bond en performance modifie à peine la taille du TQ HPR60, dont le poids est de 1,92 kg. Il équipe déjà des premiers VTTAE – Yeti et Propain – dès cet été 2025.
Maxon AIR S : une boule de nerf pour vélo tout-terrain
Il vient de Suisse de veut dévaler sur le marché des VTT électriques. Le Maxon AIR S est un moteur central de petite taille, qui n’affiche que 2 kg sur la balance. Malgré un poids mini, sa puissance maximale est 620 W et son couple atteint 90 Nm en pointe.
Il vient donc rivaliser avec d’autres concurrents tels que le ZF Centrix ou le Bosch Performance Line CX, plus lourds. Il peut également associer une connectivité, deux choix de batteries 400 ou 600 Wh, et même une batterie externe en complément.
Mavic X-Tend : un mini moteur qui tient le vélo de route
La marque française, que l’on connaît notamment pour ses roues, le promet depuis quelques années. Mais 2025 semble être la bonne année du X-Tend, son tout premier moteur pour vélos électriques. Le Mavic X-Tend est une toute petite assistance en position centrale, qui reçoit l’appui industriel de Jtekt, une filiale de Toyota.
L’objectif du moteur est un poids de 1,2 kg, pour un diamètre inférieur à 10 cm, et un embrayage sans frottement. Ainsi, ce X-Tend vise les vélos de route électriques sous 10 kg, et les cyclistes qui veulent rouler sans effort au-delà des 25 km/h.
SEG Kreutzer HyperShift : une boîte auto intégrée au poids plume
Entreprise allemande de petit calibre dans le domaine des vélos électriques, SEG Automotive veut percer avec son nouveau moteur. Le Kreutzer HyperShift est un bloc incluant une boîte de vitesses automatique, à la manière d’un Valeo Cyclee ou d’un Pinion MGU.
La différence avec ses rivaux est un poids de 2,5 kg. Une prouesse pour ce type d’assistance électrique, qui se situe au-delà des 3 kg. Ce SEG Kreutzer HyperShift démarre cet été 2025 sur un premier vélo électrique de ville Kronos.
Un moteur de vélo révolutionnaire a été présenté lors de l’Eurobike 2025. Il s’agit d’un bloc ultra-compact qui possède des performances à couper le souffle.
Le kit de convertisseur Kamingo, compact et puissant, transforme un vélo standard en vélo électrique de 750 W en quelques secondes. Découvrez ses particularités !
Nouveau modèle inédit de la marque savoyarde, l’Öklo Simplix est un vélo électrique aux roues de 20 pouces, acceptant 65 kg de charge ou 2 enfants dans un format compact.
Spécialiste du vélo électrique augmenté avec le Famileö, Öklo est une marque française fondée en 2018. La marque savoyarde a étendu ensuite son catalogue à l’Evö, un vrai vélo longtail, et revient à l’actu en 2025 avec un modèle inédit, le Simplix.
Format mini, charge élevée
Le format du vélo de ville électrique est aux roues de 20 pouces, entre lesquelles l’empattement est légèrement allongé. Le cadre acier de l’Öklo Simplix comporte certes un tube supérieur, mais sa hauteur de 55 cm reste à la portée de la grande majorité des cyclistes côté enjambement. La marque indique une fourchette de 1,45 à 1,90 m, le VAE adaptant la selle et la potence pour une position de conduite idéale.
Semi-cargo ou petit longtail, appelez-le comme vous voulez, le Simplix accepte une charge jusqu’à 65 kg (50 kg arrière ou un enfant, 15 kg avant). De plus, il pousse la fonctionnalité via le format de fixation Klickfix, permettant de poser un panier ou un siège enfant en un clic.
Assistance électrique français pour VAE français
Disponible en version mécanique, l’Öklo Simplix propose deux versions électriques, utilisant le kit d’électrification vélo Virvolt 750. Fonctionnant avec un moteur arrière de couple 36 Nm et pesant à peine 2 kg, il est assemblé à Villeurbanne – comme le vélo – et bientôt fabriqué en majorité en France.
La variante Simplix Eco attache une batterie amovible en format bidon de capacité 250 Wh – pour 30 km d’autonomie – contre 380 Wh pour le haut de gamme Simplix Plus (50 km). Attention, le premier limite le poids total roulant à 120 kg, tandis que le second grimpe à 140 kg. Pas de quoi rivaliser avec les meilleurs vélos cargo électriques, mais c’est beaucoup dans un format de 1,66 m de long.
Les deux VAE intègrent une suspension avant, mais l’Eco se contente de freins à patins, le Plus invitant les freins hydrauliques à disques. L’équipement est lui classique, avec des garde-boues, une béquille centrale double, et un éclairage intégré. Pas de mot sur la transmission, or nous observons sur les images un dérailleur autour de 7 vitesses.
Un vélo électrique Öklo au prix abordable
L’Öklo Simplix est disponible depuis ce mois de juin 2025en précommande, avec un acompte de 100 euros – remboursable – et un tarif de lancement jusqu’au 30 juin. La gamme de prix est celle-ci :
La firme française livre à partir de septembre ou octobre, date où le client devra confirmer la commande et ajouter de potentielles options. À noter, les frais de livraisons sont de 80 euros en France, tandis qu’il est possible de commander chez en Outre-mer, Suisse et Belgique.
Le fabricant chinois Star Union a mis au point un moteur de vélo électrique innovant. Le MGM (Magnetic Gear Motor) promet un fonctionnement sans friction grâce à des engrenages magnétiques.
Tout-chemin premium, le vélo électrique Canyon Pathlite:ON SUV inclut selon la version les dernières évolutions Bosch dont la transmission auto TRP, l’ABS, et le moteur débridé à 100 Nm.
Marque haut de gamme fondée en 1996 sous le nom Radsport Arnold, Canyon tente de proposer des vélos électriques se démarquant de la concurrence. Après des VAE urbains stylés Precede:ON, le nouveau cousin trekking Pathlite:ON SUV rejoint les rangs avec tout l’éventail d’innovations Bosch.
Le meilleur de Bosch, en version haut de gamme
Le vélo Canyon Pathlite:ON SUV propose ainsi la dernière génération de moteur Bosch Performance Line CX. Aujourd’hui, elle affiche un couple maximal de 85 Nm et une puissance 600 W en pic. Encore mieux pour les performances, le moteur central reçoit une mise à jour qui débloque les valeurs à 100 Nm et 750 W au mois de juillet.
Nouveauté très récente conçue avec Bosch, le vélo électrique Canyon intègre la transmission automatique TRP (branche premium de Tektro) au dérailleur 12 vitesses, mais uniquement sur la plus chère des variantes. La batterie de base affiche une capacité de 600 Wh, mais une option à 800 Wh existe pour augmenter l’autonomie maximale à 170 km (mode éco). Cependant, l’écran de contrôle est identique pour tous, à savoir le Bosch Purion 200.
En tant que VTC électrique Canyon prêt à arpenter des terrains difficiles, le Pathlite:ON SUV s’appuie sur le cadre aluminium du sportif Grand Canyon:ON, mais au format 27,5 pouces plus accessible. Il chausse ici des roues Alexrims aux pneus Maxxis Crossmark II et des freins puissants 4 pistons Magura (parfois avec l’ABS Bosch).
Côté maîtrise et confort, ce modèle opte pour une fourche avant suspendue au débattement de 120 mm, ainsi qu’une tige de selle suspendue (voire télescopique sur certaines versions). La selle est une référence, la Selle Royale Essenza, gage de confort sur les longs trajets.
Polyvalent afin de contenter le vélotaffeur autant que l’amateur de randonnées, le Canyon Pathlite:ON propose un équipement complet :
potence ajustable en angle
garde-boues longs en métal
porte-bagages compatible MIK et QL3.1
éclairage lié à la batterie
béquille
Un vélo Canyon à différents prix pour différents budgets
Le vélo Canyon Pathlite:ON SUV débute sa carrière au mois de juin 2025. Il est accessible autant sur le site officiel que dans le réseau de nombreux revendeurs en France, avec 300 partenaires pour le SAV.
3 coloris sont au programme – beige, gris et noir – ainsi que 3 tailles M à XL et deux cadres fermé et ouvert “Step-Through”. La gamme du nouveau vélo électrique allemand inclut 3 versions dont le prix démarre à moins de 3 000 € :
Entrant dans une nouvelle génération plus haut de gamme, le vélo français type fatbike électrique Elwing Ritmic affiche trois versions monoplace, biplace et même allongée.
Créée en 2016, Elwing est spécialiste des vélos électriques aux grosses roues, plus populaires sous le nom de fatbikes. La marque bordelaise cultive l’esprit fun du monde du skateboard, puisqu’elle a démarré dans les skate électriques. Après un premier modèle Yuvy fin 2020, qu’elle a renouvelé en Yuvy 2 en 2024, place à la nouvelle génération : Elwing Ritmic.
Tous les Elwing Ritmic repose sur un même cadre, proche du Yuvy 2 dans sa forme ouverte qui facilite l’enjambement, et au repose-pied central façon planche de skate. Acceptant 80 kg à l’arrière, soit un adulte, le fatbike électrique peut afficher au total 180 kg sur la balance (dont 30 kg pour le vélo).
Si l’on retrouve aussi le guidon en U typé BMX ou les grosses roues de 20 pouces – passant de Kenda à Schwalbe – on note toutefois de nombreuses évolutions.
La fourche suspendue de série apporte davantage de confort, l’éclairage avant puissant façon moto (80 lux) lui offre plus de caractère, les freins 4 pistons Tektro sont plus performants et les garde-boues sont plus généreux, les clignotants ainsi que les pare-jupes latéraux sont intégrés.
Plus d’autonomie à bord
Côté assistance, la principale modification est la migration de la batterie, auparavant sous le siège et désormais derrière le cadre. De capacité 691 Wh et jusqu’à 120 km d’autonomie (vs 614 Wh et 90 km), la batterie peut aussi gonfler sa capacité en option à 921 Wh (160 km).
De nouveau en moteur arrière Bafang de couple 80 Nm, l’Elwing Ritmic propose 5 niveaux d’assistance plus un mode marche. La transmission conserve un dérailleur classique Shimano Altus, doté de 7 vitesses.
Quel prix pour l’Elwing Ritmic ?
L’Elwing Ritmic est disponible depuis ce printemps 2025, au travers du site officiel de la marque ou des dizaines de revendeurs en France. En trois coloris gris charbon, blanc perlé et jaune safran, le fatbike électrique triple donc son offre :
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Le nouveau Fiido Air complète la gamme de la marque asiatique, qui roule sur la légèreté grâce à son cadre carbone, tout en proposant une connectivité. La recette prend-elle ?
Fiido n’en finit plus d’élargir sa gamme de vélos électriques. Suite aux pliants, aux fat-bikes voire au récent cargo T2, la firme chinoise vise un public plus sportif avec l’Air, un dynamique urbain en fibre de carbone. Vendu au tarif recommandé de 2 799€ (mais avec une promotion en ce moment) sur le site de la marque, le Fiido Air est un modèle à taille et coloris unique, que nous avons testé à 100% de ses capacités.
Déballage et assemblage
À la réception du Fiido Air, l’expérience utilisateur se distingue par sa simplicité et son efficacité. La marque a considérablement amélioré son processus d’assemblage au fil des années, atteignant désormais un niveau exemplaire. Le vélo est livré avec un emballage optimisé, réduisant l’utilisation de plastiques superflus, et comprend des outils essentiels qui facilite le montage. De plus, une vidéo d’unboxing et d’assemblage claire et concise est disponible pour guider les utilisateurs pas à pas.
Epuré, atypique ce vélo électrique
En écho à son nom “Air”, le vélo électrique arbore un dessin tantôt épuré, tantôt osé. De type fitness, soit un vélo de route civilisé, il joue d’une géométrie élégante, notamment sur la partie avant aux tubes à méplat. Ce Fiido se la jouerait presque Vanmoof avec son éclairage et son câblage totalement intégrés.
L’impression de sobriété disparaît à l’arrière du cadre, torturé notamment sur le tube de selle. Une tentative de rupture avec le conservatisme du marché, mais c’est peut-être too much. Ou du moins incohérent entre l’avant et l’arrière. Dommage, car la peinture bleu gris est plaisante, marquant une rupture avec la fibre de carbone vernie du cintre et du tube de selle. Hélas, les poignées sont un cran en dessous au niveau des matériaux.
Autres choix curieux, un bouton d’allumage en bas du cadre, surmonté d’un gros QR Code. Trop voyant, on aurait préféré qu’il se glisse sous le cadre pour plus d’élégance. L’équipement de notre modèle de test était très satisfaisant et qualitatif : béquille, garde-boue et sonnette.
Une mini console à empreinte et une application mobile
Le Fiido Air vise l’essentiel, en ne présentant aucun écran. Toutefois, la firme chinoise a très certainement copié la commande du Mahle, à nos yeux identique. Toutefois, ce bouton est aussi un lecteur d’empreinte digitale permettant de verrouiller ou déverrouiller le vélo électrique. Autour, un anneau lumineux indique le niveau d’assistance et le niveau de batterie. Par contre, celui-ci est d’intensité faible, et il est parfois difficile de discerner certaines couleurs. Pour avoir davantage d’informations, il faut impérativement passer par l’application. On valide ce choix d’absence d’écran afin de se concentrer sur une chose, la conduite.
Heureusement, l’éclairage aussi est activable physiquement via un double pression sur le bouton, et numériquement. En marge, il est possible d’afficher un compteur aux nombreuses statistiques, personnalisable. L’application n’offre pas d’autre fonctionnalité principale, outre le verrouillage par Bluetooth, et reste secondaire. Enfin, de manière générale, on regrette le manque de précision concernant l’état de la batterie : des paliers de 20% sur l’app, et 3 paliers de couleurs sur le vélo :
10 à 40% de batterie : couleur rouge,
40 à 60% : bleu,
60 à 100% : vert.
Le Fiido Air aime aussi la terre, sans trop en faire
Vélo typé course mais civilisé par son cintre droit, le Fiido Air se conduit en position active, penchée vers l’avant. Ses 3 tailles de cadre conviendront à tous les gabarits – de 1,65 à 2,05 m selon le modèle. Il est même possible de régler la hauteur du potence, et bien entendu de la selle de marque Velo, ferme mais pas trop. Surprise, la marque a implanté une clé allen sous le cadre pour la régler ! Du jamais vu de mémoire de testeur.
Le confort de ce vélo n’est pas la qualité de ce Fiido, cahotant sur les pavés et détestant les trous. En l’absence de suspension, normal pour ce type de VAE, l’amortissement est confié aux roues. D’apparence très plastique, les gommes Kenda sont étonnamment crantées pour ce vélo d’apparence dynamique. Le Fiido Air est donc un gravel, sans le dire ! Pour s’en assurer, nous l’avons mené sur de nombreux kilomètres sur chemins de terre, graviers et sentiers.
Et il tient la barre, nous le grand guidon, presque façon VTTAE. Pas de folie toutefois, les gommes sont très souples. Elles sont également liées à des bases de cadre fixées haut sur le moyeu arrière. Ce positionnement rend l’arrière trop fuyant en manœuvres brusques ou virages serrés..
Un moteur vif et un poids “facile” à emmener
Quant au système électrique, il est soit à 3 ou 5 niveaux d’assistance, à régler dans l’application. Le capteur de couple est vif, avec un tout petit temps de latence sans rompre le naturel de pédalage. Surtout, le couple du moteur arrière Mivice M070 – 35 Nm – permet d’effacer la contrainte de monovitesse, car ce vélo électrique possède une transmission par courroie.
Les 25 km/h sont donc atteints avec aisance. La légèreté du vélo permet un pédalage facile pour dépasser 30 voire 35 km/h par la force des jambes. Là aussi le poids de 13,75 kg de l’engin pousse à la raison et à utiliser un niveau intermédiaire ou le plus bas. Dans ce cas, le démarrage devient plus compliqué, où la courroie mal réglée entraînait systématiquement un bruit notable. Espérons que la marque corrige cet incident. Si l’assistance est fluide, il ne faut pas trop en demander dans les montées, en raison du couple plafonnant à 35 Nm.
Pour stopper le vélo, les freins hydrauliques Tektro sont reconnus, à bon escient. Ils procurent en effet un excellent mordant, très progressif. Une belle expérience, et ce même à peine rodés sur notre exemplaire neuf sorti du carton.
Une autonomie trop faible
Le cadre héberge la batterie dans le tube diagonal, de capacité 208,8 Wh. Une faible quantité d’énergie qui fond rapidement à l’usage. Nous avons épuisé la batterie au bout de 26 kilomètres, sur un parcours polyvalent, incluant plat, bitume, chemin et quelques dénivelés.
Une distance minimale car nous étions principalement en niveau d’assistance maximal, qu’il faut doubler en mode 1. Mais avec au mieux à 60 km en pratique, nous sommes loin de l’autonomie théorique du Fiido Air de 80 km. La batterie n’est pas amovible, mais retirable en cas de pépin, et se charge en 3 heures.
Pour compenser, le Fiido Air propose un prolongateur d’autonomie en option à 250€. Sous forme de grande gourde externe à fixer sur le cadre, elle double la capacité et donc la distance totale. Comptez donc 50 kilomètres minimum en pratique en mode maxi, jusqu’à 160 km au maximum théorique en mode éco.
Faut-il acheter le Fiido Air ?
Si vous êtes à la recherche d’un vélo électrique léger, sans fioriture, polyvalent et vif, le Fiido Air est fait pour vous. Il freine plutôt bien et possède même quelques aspects technologiques, comme l’application et le verrouillage par empreinte digitale.
Cependant, l’autonomie de ce vélo design est faible, entre 25 et 30 km en mode maximal. Or, à un tarif en promo à moins de 2000€, ce vélo électrique propose un excellent rapport qualité / prix.
Développée par une startup britannique, la remorque vélo Convoy compense son poids et son encombrement par une assistance électrique ainsi qu’une direction intégrée.
Solution de transport du quotidien pour de nombreuses personnes, le vélo électrique classique peut parfois avouer ses limites. Afin d’augmenter sa capacité d’emport, le cycliste peut opter pour un vélo cargo électrique. Cependant, ce type de VAE est souvent encombrant, que ce soit en taille ou en poids. Pour marier les deux mondes avec le moins de contraintes, la remorque Convoy se veut la solution idéale.
Une remorque vélo astucieuse
Fondée en 2023 à Bristol (Royaume-Uni) par Jon O’Toole et Josh Richards, Micro Mobility Labs a développé ce nouveau produit Convoy. Cette remorque, adaptable à n’importe quel vélo de ville ou VTC électrique, n’est pas juste une caisse montée sur deux roues. Elle est une véritable extension du vélo, avec sa structure unique reposant sur une petite roue de 14 pouces, que l’on attache à la roue arrière.
Après avoir installé un axe de roue arrière spécifique, la fixation prend quelques secondes sans outil, et ajoute une béquille afin d’apporter de la stabilité. Une fois retirée, la remorque vélo peut ainsi être stockée dans un coin à la verticale, pour un encombrement minimal.
Autour, la remorque peut inviter des paniers latéraux ou des sacoches grâces à ses tubes intégrés. La Convoy comporte aussi un porte-bagages supérieur afin d’y fixer un panier supplémentaire ou jusqu’à deux sièges enfants avec des barres de maintien. Le vélo électrique devient un vrai vélo longtail, acceptant 50 kg au maximum !
De plus, un éclairage arrière complète le tout. En revanche, pas de système de frein additionnel, il faudra bien vérifier les freins à disques – ou à patins – du vélo sur lequel la remorque est installée !
Une assistance électrique incluse !
Vous allez dire qu’avec un vélo mécanique, cette remorque va alourdir le tout et que son cycliste va galérer. En effet, le poids est de 12 kg, ce qui n’est pas anecdotique car proche du poids d’un vélo classique et la moitié d’un VAE de ville.
La Convoy apporte ainsi une petite assistance électrique façon kit d’électrification vélo. En effet, la roue intègre un petite moteur de puissance 250 W facilitant le pédalage, de quoi compenser le gain de poids et la longueur. Pour ce faire, la remorque nécessite deux capteurs :
Un capteur de pédalage à installer sur la manivelle droite afin d’assurer une assistance naturelle.
Un capteur de direction sur la fourche de la roue de la remorque, pour indiquer quand tourner la roue dans la direction opposée via un système indépendant, et ainsi favoriser la prise de virage.
La petite batterie autorise environ 30 km d’autonomie selon la marque britannique, avec un suivi via une application. Cette dernière permet en outre de sécuriser la remorque avec un verrouillage, de changer le mode du feu arrière et joue le rôle de compteur de vitesse.
Quel prix pour la remorque vélo Convoy ?
Le site officiel de la remorque vélo Convoy n’indique pas de prix pour le moment. Patience, car elle parcourt plusieurs salons en Europe dont le prochain Eurobike fin juin 2025, moment où les précommandes débuteront via un financement participatif. Les 500 premières unités coûteront environ 2 200 €, tandis que les livraisons interviendront en fin d’année.