L'incendie déclenché dans l'Aude par un barbecue mal éteint transporté sur l'autoroute a consumé dimanche un total de près de 400 hectares et forcé l'évacuation d'une centaine de personnes, le feu n'étant pas encore maîtrisé à la tombée de la nuit.
L'origine du sinistre provient "d'un barbecue, qui était transporté sur l'autoroute, derrière un véhicule, sur une remorque", a indiqué depuis Beauvau le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue pour "destruction involontaire par incendie de bois et forêt", a indiqué à l'AFP le procureur de Narbonne, Eric Camous.
"Avec les 40 degrés à l'extérieur, on était bien dans l'eau": près de 250 Lyonnais ont flotté paisiblement sur le Rhône dimanche, une "baignade dérivante" particulièrement bienvenue en ces temps de canicule.
Accrochés à des bouées orange, ils se sont laissés porter par le courant sur près de 400 mètres en plein cœur de la ville.
"C'est très sympa", confie encore ruisselant Olivier Perrin, venu goûter en famille les eaux fraîches du fleuve.
D'importants feux de forêt se sont déclenchés dimanche dans l'Aude, où un secteur du massif montagneux des Corbières est en proie aux flammes, provoquant l'évacuation préventive de l'abbaye de Fontfroide et d'un camping, a-t-on appris auprès de la préfecture du département et des pompiers.
Le feu a sauté l'autoroute A61 Toulouse-Narbonne, qui a dû être coupée dans les deux sens de circulation entre Narbonne et Lezignan-Corbières, selon la préfecture. Une distribution d'eau a été mise en place pour les automobilistes bloqués dans les bouchons par des températures caniculaires de l'épisode d'intense chaleur qui frappe la quasi-totalité du pays.
Agriculteurs, ONG, scientifiques . Des milliers d'opposants à la proposition de loi agricole dite Duplomb se sont rassemblés ce weekend partout en France pour demander l'annulation de ce texte qui doit être examiné lundi en commission mixte paritaire.
Cette commission, qui réunira 14 sénateurs et députés, aura la charge de trouver un texte de compromis, après un rejet tactique visant à contourner un mur d'amendements des écologistes et des insoumis.
Pics à 44 degrés, "refuges climatiques" installés dans les villes: de Rome à Lisbonne, et dans tout le sud de l'Europe, la canicule a encore gagné un cran dimanche, sans perspective de répit immédiat.
A Madrid, où le mercure a frôlé les 40°C, "cette chaleur n'est pas normale à cette époque de l'année", se désolait Diego Radamés, un photographe de 32 ans.
Samedi déjà, l'Espagne avait enregistré un record, restant à confirmer, depuis le début des relevés, avec 46°C à Granado, en Andalousie (sud-ouest).
Le Premier ministre François Bayrou a appelé dimanche à des actions concrètes en faveur de l'écologie et de la lutte contre le changement climatique, jugeant que des moyens d'y parvenir sont "à portée de la main".
Interrogé par les journalistes du Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat-M6 sur les "reculs" au sein de la classe politique des thèmes liés à la protection de l'environnement, le Premier ministre a reconnu que "l'attention se déplace".
"Ce que pensent la plupart des élus assez souvent, c'est que (.
Le bâtiment sans charme aux murs blancs pourrait héberger une entreprise de BTP. Mais c'est une nurserie unique en Europe qui y a pris place: plusieurs millions de coquilles Saint-Jacques y sont élevées chaque année, afin d'enrayer la chute de la ressource.
"Voici la salle de phytoplancton, c'est là qu'on va préparer la nourriture pour les animaux", montre Florian Breton, directeur de l'écloserie, face à plusieurs dizaines de bocaux allant de l'eau claire au marron foncé.
L'épisode de canicule d'une "ampleur inédite" va encore gagner en intensité et s'étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant au moins jusqu'à mercredi le pays dans une chaleur étouffante.
"La France connait une période inédite de canicule" à la durée "assez longue", a estimé le ministre de l'Interieur Bruno Retailleau à l'issue d'une réunion interministérielle de crise convoquée à Beauvau.
Dimanche, la température est montée à 40,9 °C à Grospierres en Ardèche, 40,1 °C à Vinsobres dans la Drôme ou encore 39,9 °C à Cadenet dans le Vaucluse, a indiqué Météo France.
Fumer à la plage, dans un parc, sous un abribus ou devant un lycée, cela devient officiellement interdit partout en France. Cette interdiction visant à protéger les enfants ne concerne pas les terrasses de cafés et restaurants, au grand dam des associations anti-tabac.
Promise fin 2023 et annoncée fin mai par Catherine Vautrin, cette mesure, actée dans un décret samedi au Journal officiel entrant en vigueur dès dimanche, s'applique notamment aux plages "pendant la saison balnéaire", aux parcs et jardins publics, aux "zones affectées à l'attente des voyageurs" dans les transports.
"A Maracaibo, on est prêt pour l'apocalypse", dit une blague souvent répétée par ses habitants. Jadis florissante, la capitale pétrolière vénézuélienne, ébranlée par la crise, s'est habituée à vivre avec les coupures d'eau et de courant, comme avec les pénuries d'essence.
Résidences, écoles, commerces, églises ou centres de santé creusent désormais pour construire des puits et pallier le manque d'eau.
Les autorités brésiliennes ont beau marteler que "Belem est prête" à accueillir la COP30 en novembre, le manque d'hébergements abordables affole parmi les délégations, sidérées par des "prix vertigineux".
Voulu par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le symbole est puissant: organiser dans cette ville de 1,3 million d'habitants, aux portes de l'Amazonie, la conférence climat de l'ONU du 10 au 21 novembre.
Certes, les travaux battent leur plein dans la capitale du Para (nord), comme a pu le constater un vidéaste de l'AFP il y a quelques jours, notamment sur le futur site de ces négociations cruciales.
Face à une sécheresse sans précédent qui menace plus de 16 millions de Syriens d'insécurité alimentaire selon l'ONU, les autorités syriennes et l'administration autonome kurde se disputent l'achat d'une mauvaise récolte de blé cette année.
"Le pays n'a pas connu de conditions climatiques aussi défavorables depuis 60 ans", affirme à l'AFP Haya Abou Assaf, assistante du représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en Syrie.
Selon elle, quelque "75% des zones cultivées" en Syrie ont été affectées, dont "environ 2,5 millions d'hectares de blé touchés par les conditions climatiques sévères".
Le décret annoncé par le gouvernement pour étendre l'interdiction de fumer aux abribus, parcs et jardins publics, plages ainsi qu'aux abords des bibliothèques, piscines ou écoles est paru samedi matin au Journal officiel, avec application dès dimanche.
Cette interdiction, visant principalement à protéger les enfants du tabagisme passif, ne concerne pas les terrasses de cafés et restaurants et ne mentionne pas les cigarettes électroniques, selon ce texte.
Le décret doit encore être complété par un arrêté du ministre en charge de la Santé pour définir les périmètres précis où il ne sera plus possible de fumer aux abords des établissements scolaires, bibliothèques, équipements sportifs et établissements destinés à l'accueil, à la formation ou à l'hébergement des mineurs.
A l'exception des Hautes-Alpes, de la Corse-du-Sud et d'une bande allant du Finistère à la Moselle, la France entière a été placée en vigilance orange canicule pour la journée de dimanche, alors que la vague de chaleur intense qui a débuté vendredi dans le Sud-Est devrait durer au moins jusqu'en milieu de semaine prochaine.
Samedi en milieu d'après-midi des températures comprises entre 36 et 38°C ont été enregistrées dans les 14 départements du quart sud-est déjà en vigilance orange canicule avec des pics localement à 40,7°c à Cadenet, dans le Vaucluse ou encore 40°c à Villevieille, dans le Gard.
Météo-France a étendu pour dimanche la vigilance orange canicule à 73 départements au total, soit la quasi-totalité du territoire métropolitain, anticipant un "épisode caniculaire intense et étendu".
Fuite d'un labo ou transmission animale ? Après trois ans et demi de recherches, la conclusion reste la même : l'origine du Covid reste un mystère selon l'OMS, qui déplore toujours le manque d'informations transmises par Pékin.
"Toutes les hypothèses doivent rester sur la table, y compris la propagation zoonotique et les fuites de laboratoire", a déclaré le chef de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus vendredi, après la présentation des conclusions d'un rapport d'experts chargé d'examiner l'origine du Covid.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a réaffirmé vendredi qu'il n'existait aucune donnée qui montre une nocivité du thiomersal, un composant de certains vaccins et que des experts américains veulent supprimer.
Jeudi, un groupe consultatif d'experts nommés par le ministre américain de la Santé, Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions vaccinosceptiques, s'est opposé à l'utilisation de ce composant présent dans certains vaccins, une demande de longue date du mouvement antivax.
Le thiomersal est un conservateur utilisé dans les vaccins contre la grippe.
La première fois que Barney Casserly a pris de la kétamine lors d'un festival de musique au Royaume-Uni, il pensait avoir trouvé le "nirvana". Cinq ans plus tard, il mourait dans la souffrance, au grand désespoir de ses proches.
"Jamais je n'aurais imaginé que cela puisse arriver à notre famille", confie à l'AFP Deborah Casserly, la mère de Barney, disparu en avril 2018 à 21 ans.
"On fait confiance, ils ont de l'expérience" chuchote-t-on dans la salle d'attente quand un praticien aux allures de grand-père débonnaire vient chercher son patient: tirés de leur retraite, des médecins replongent dans un centre médical parisien.
"Les jeunes médecins sont très au fait des dernières avancées, mais les médecins qui ont de l'expérience, pour des signes cliniques anodins, ils peuvent vite trouver ce qui cloche", expose Fadhela, Parisienne. Comme les autres patients rencontrés par l'AFP, elle n'en dit pas plus sur son identité.
La vague de chaleur qui touche actuellement la France illustre la multiplication et l'intensification des périodes de températures anormales.
Il s'agit de la 33e vague de chaleur recensée à l'échelle nationale par Météo France depuis 2000 et la 50e depuis 1947.Cet épisode causée par un "dôme de chaleur" devrait durer au moins jusqu'à mardi.
Le ministre de la Santé Yannick Neuder a dévoilé vendredi les 151 zones rouges, principalement au centre et sud-ouest hors littoral de la France, qui bénéficieront dès septembre du soutien de médecins généralistes, jusqu'à deux jours par mois, pour lutter contre les déserts médicaux.
Avec cette carte, qui identifie 151 intercommunalités prioritaires pour l'accès aux soins, "on ne règle pas les déserts médicaux" puisqu'ils concernent "87% du pays", a indiqué le ministre interrogé sur BFMTV. Mais "c'est une première étape" qui va bénéficier à plus de 2,5 millions de patients, a-t-il précisé.