Actualité : Squid Game : la saison 3 explose déjà les records sur Netflix

Nous continuons notre tour de l'écosystème francophone du logiciel libre. Cette fois-ci, nous nous attardons sur une association emblématique : l'April 💪 📣
Depuis 1996, l'association April défend et promeut les logiciels libres. Acteur incontournable en France, elle a participé à de très nombreux combats (DRM, ACTA, Open Bar/Microsoft, etc.) et a lancé des initiatives comme candidats.fr.
Dans ce premier épisode sur l'association, nous revenons avec Jeanne Tadeusz et Frédéric Couchet sur la naissance et les grands combats de l'April.
Vous apprendrez aussi comment l'association s'est transformée pour devenir plus inclusive et se renouveler.
Un grand merci à l'April pour tout le travail accompli depuis toutes ces années 😍
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Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 27 événements (France: 25, internet: 2) est en seconde partie de dépêche.
Réunion du framagroupe montpelliérain. Ces réunions ont pour objectif de monter des projets en droite ligne des activités de Framasoft:
Dégafamisons Internet, les Chatons pour Collectif d’Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires, framalibre, framakey, framapack…
Les thèmes:
CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires.
Il rassemble des structures souhaitant éviter la collecte et la centralisation des données personnelles au sein de silos numériques du type de ceux proposés par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).
Ainsi, nous vous invitons à venir participer aux Framapermanences qui auront lieu à la Maison des Adolescents de l’Hérault, le cinquième lundi de chaque mois, de 18h00 à 21h00.
Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.
L’Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à toutes les personnes qui n’arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:
L’atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l’habitude de la « bidouille » et seront là pour vous aider à trouver l’information là où elle se trouve (si elle existe).
Pendant les ateliers, l’ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…
Attention, l’ABIL ne met à disposition que des systèmes d’exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l’atelier, muni des licences du système d’exploitation et/ou des logiciels concernés.
Depuis la rentrée 2023, les temps de rencontre autour d’OpenStreetMap sont relancés.
L’occasion de se rencontrer (ou de se retrouver), d’échanger sur OpenStreetMap et de lancer des projets en commun.
Créer une bibliothèque Python, c’est bien. Mais comment faire pour gérer tout ce qu’il y a autour ? En plus d’organiser les fichiers dans le dépôt, il faut penser au packaging, aux versions, aux tests, à la documentation, à l’automatisation des tâches…
Faisons ensemble un petit tour d’horizon de quelques bonnes pratiques techniques à mettre en œuvre lors de la création d’une bibliothèque Python, en partant du code, et en ajoutant brique par brique les fondations pour en faire un beau projet agréable à utiliser, à maintenir et à développer.
Après cette présentation par Guillaume, un moment d’échange a lieu. Amenez ce que vous voulez partager à boire ou à manger et comportez-vous en accord avec la charte de l’AFPy !
Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine
L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.
Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.
Les thèmes :
Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :
Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.
Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.
Fiche activité: https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_002_Permanence_GNU-Linux_Montpellibre_2024.pdf
Permanence associative du Schmilblik Numérique.
L’occasion de s’entraider dans nos usages des solutions libres au sein du Schmilblik, tiers-lieu dédié à la culture et la création artistique, à Chaumont.
Des boissons chaudes, de la bienveillance et beaucoup de convivialité.
Tous les niveaux techniques sont les bienvenus, de parfait·e débutant·e à expert·e chevronné·e.
Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.
Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org
Planning des réservations consultable ici.
Installer ou configurer Linux, diagnostiquer mon ordinateur,
installer ou configurer un logiciel libre,
échanger sur GNU/Linux et les Logiciels Libres,
trouver des réponses à mes questions
Pour l’année 2025 notre association aGeNUx tiendra ses permanences tous les mercredis après-midi de 17h30 à 19h30 sauf les jours fériés et pendant les vacances d’été.
Elles ont lieu au Campus Numérique 47 à la salle Barjavel.
Ces permanences sont ouvertes à tous et à toutes, membres de l’association ou non. On peut s’y informer sur les logiciels libres, en tester, poser des questions ou tout simplement venir rencontrer d’autres utilisateurs de logiciels libres.
Déjà fan d’OpenStreetMap ou envie de découvrir cette cartographie libre, de contribuer à l’enrichissement de la cartographie locale angevine, de mettre à jour des données qui vous tiennent à cœur (pistes cyclables, environnement, facilitation des parcours PMR, bâti, etc.) ?
Les cartographes bénévoles angevins se rencontrent les premiers jeudis de chaque mois pour échanger des astuces, faire découvrir les outils disponibles (sur ordiphone ou PC) et organiser des actions collectives.
Vous n’y connaissez rien ? Pas grave, on vous apprendra autour d’une pression, d’un thé ou d’un jus de fruit !
À propos de cet événement
L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ᵉʳˢ jeudi du mois à 20h:
Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:
La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs
Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.
L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.
L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ᵉʳˢ jeudi du mois à 20h:
Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:
alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.
La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs.
Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.
L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.
L'association GUTenberg, Groupe francophone des Utilisateurs de TeX, organise ce jeudi 5 juillet 2025 à 20h son 20ᵉ exposé mensuel !
Lors de cette séance, nous aurons le plaisir d’écouter Matthieu Guerquin-Kern nous donner un exposé intitulé « Concevoir, avec LaTeX, des quiz pour Moodle »:
Dans un premier temps, dédié aux utilisateurs de LaTeX qui ne connaissent pas la plateforme d’apprentissage Moodle et ses quiz, nous parcourrons le processus pour créer un quiz avec l’interface en ligne de la plateforme. Nous verrons ensuite comment, dans ce processus, le paquetage moodle peut soulager les utilisateurs de LaTeX.
Dans un second temps, nous pourrons évoquer, en fonction de vos souhaits, quelques usages plus avancés du package moodle: commande \htmlregister, gestion des images rastérisées ou vectorielles, gestion du code avec minted et consorts, génération d’une suite de questions paramétrisées à partir d’un unique prototype. Sur les aspects avancés, il sera aussi possible d’évoquer l’utilitaire Python XMoodL2TeX qui fait l’inverse du package moodle: transcrire un XML en un fichier.tex. Comme d’habitude, cela se passera à 20h en visio-conférence à l’adresse:
https://podulco.univ-littoral.fr/meetin… c8059c4d28 Nous espérons vous y voir nombreux !
Si vous appréciez ces exposés mensuels, et plus généralement les actions qu’elle mène (la Lettre, Journées, FAQ, TeXnique.fr, etc.), n’hésitez pas à adhérer à l’association GUTenberg.
Le premier vendredi de chaque mois, l’association OISUX propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres
C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.
L’atelier aura lieu dans les locaux de la mairie.
Libre à vous !, l’émission de radio de l’April sur les libertés informatiques est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.
La radio propose un rendez-vous convivial chaque premier vendredi du mois à partir de 19 h 30 dans ses locaux à Paris: une soirée « radio ouverte » avec apéro participatif à la clé. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.
La prochaine soirée-rencontre aura lieu vendredi 4 juillet 2025 à partir de 19 h 30 au studio de la radio: 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Inscription (non obligatoire, mais cela facilite l’organisation) sur le bloc-notes.
À partir de 20 h il y aura en direct une émission intitulée « Comm'un vendredi » consacrée aux coulisses de la radio. Le principe général est de réunir des animatrices et animateurs d’émissions de la radio pour parler de leurs émissions, de la radio, de leurs expériences. Mais aussi donner la parole aux auditrices et aux auditeurs.
Le premier samedi de chaque mois (sauf août et septembre), de 9h30 à 18h, nous organisons une journée porte ouverte pour présenter notre association et son but.
Lors de cette journée vous êtes invités à venir nous rencontrer pour découvrir les possibilités des logiciels libres.
Venez avec vos questions, vos souhaits, vos matériels, nous verrons ensemble comment y répondre.
Nous acceptons le don de Matériels informatique (surtout portables),Tablette et Smartphone, de préférence avec leur alimentation / chargeur.
Le Wiki pour vous aider à passer au Libre : https://wiki.llv.asso.fr/doku.php
Pour le déjeuner, une participation vous sera demandé.
IMPORTANT: Lisez la « Préparation pour l’installation » : https://wiki.llv.asso.fr/doku.php?id=wiki:installer:preparation_installation
Localisation précise: https://www.openstreetmap.org/note/4365747
Proche du Métro (13) Malakoff Plateau de Vanves (à 5 minutes)
Un Ğmarché à Preignac, en Gironde (33) et la Ğ1 s’anime !
Exposants et badauds, venez nombreux !
Inscription obligatoire par le formulaire de Framaforms
— l’adresse précise vous sera communiquée par courriel de confirmation après votre inscription.
à bientôt !
CE SAMEDI LIBRE SE DÉROULERA au CENTRE DES AMANDIERS
Vérifier cette page avant de vous déplacer !
INFORMATIONS GÉNÉRALES:
Ces Samedis Libres sont organisés par l’Axul en collaboration avec plusieurs associations de logiciels libres des Bouches-du-Rhône.
Ils proposent des présentations générales et une aide technique pour le dépannage et la mise à jour d’ordinateurs avec des logiciels libres. Ils présentent aussi des démonstrations de matériels et de téléphones libres.
Des informations sont disponibles sur la Culture Libre (OpenStreetMap, Wikipedia…).
DÉMONSTRATIONS :
Plusieurs démonstrations sont maintenant virtualisées sous forme d'introductions
DÉMONSTRATIONS et PRÉSENTATIONS POSSIBLES (sur réservation) :
Présentation de livres et de sites Internet consacrés au Libre
Démonstration d’un Fairphone, un téléphone libre et éthique
Démonstration du micro-ordinateur micro:bit conçu pour rendre l’enseignement et l’apprentissage facile et amusant
Démonstration du micro-ordinateur PyBoard co-développé avec le langage MicroPython
Démonstration du micro-ordinateur Raspberry Pi 400 un ordinateur DANS un clavier pour la découverte de l’informatique et de l’électronique
Démonstrations liées aux nouveaux programmes scolaires sur le codage
Autres démonstrations
NB: Certaines démonstrations pédagogiques sont en libre service. Les autres démonstrations seront normalement possibles toute la journée: elles seront lancées en fonction des souhaits des visiteurs et des disponibilités des spécialistes.
Adresse: Centre Social et Culturel des Amandiers, 8 allée des Amandiers, Jas-de-Bouffan (cliquer sur ce dernier lien pour avoir un plan détaillé).
Ces samedis libres et gratuits sont ouverts à toutes et à tous, débutantEs ou expertEs GNU/Linux, membres ou non d’associations du Libre. Les locaux sont au rez-de chaussée et accessibles par tous.
Entrée Libre. Tout Public.
Prochaines réunions:
Prochaines réunions de l’Axul (voir l’Agenda du Libre)
Centre Social et Culturel des Amandiers, 8 allée des Amandiers, Aix-en-Provence, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France
culture-libre, logiciel-libre, telephone-libre, gnu-linux, debian, ubuntu, e-os, samedi-libre, axul
Présentation de l’E2L
Quel est le rôle de l’école du logiciel libre ?
Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.
Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:
En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type « association à but non lucratif ».
Comment fonctionne l’école?
Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.
Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres « encadrants » doivent être membres de l’association.
Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.
Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.
Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.
Programme détaillé sur le site http://e2li.org
Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres.
À cette permanence, tu pourras bénéficier d’une aide et d’un accompagnement pour t’aider à installer, configurer des logiciels libres aussi bien sur PC que sur Smartphones.
Un vieux pc qui rame? Besoin de faire une sauvegarde de tes données? Envie de tester des applications opensource sur ton téléphone ou sur ton pc, mais tu as peur de tout casser et de ne pas y arriver seul·e. Pas de souci, l’équipe de root66 est là pour t’accompagner, à ton propre rythme!
Un des objectifs est de t’aider à reprendre le contrôle de tes données et d’apprendre pas à pas les bonnes pratiques à adopter pour sécuriser et améliorer ta vie privée numérique.
N’hésite pas à passer! L’équipe de root66 sera ravie de t’accueillir! 🤓
Et si tu n’as aucun problème technique, la permanence est aussi faite pour échanger et discuter des logiciels libres ou du numérique en général.
Programme (non exhaustif):
Entrée libre et gratuite 😎
Sur place, l'adhésion à l’association est possible, mais non obligatoire.
Si vous venez en voiture (voire à pied):
Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.
Trains et RER:
Tramway T13: station Saint-Cyr située à proximité.
Maison des associations "Simone Veil" 14 avenue Tom Morel, Saint-Cyr-l'Ecole, Île-de-France, France
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Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !
Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).
Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.
Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !
N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.
Toutes les informations sont sur https://premier-samedi.org
Plan des salles: https://premier-samedi.org/IMG/png/plancarrnum.png
Venez aider ou vous faire aider à installer et paramétrer des logiciels libres et toute distribution GNU/Linux ou Android avec les associations d’utilisateurs de Fedora, Mageia, Ubuntu, Debian pour GNU/Linux ; et Replicant, LineageOS, f-droid pour Android, sur netbook, portable, tour, PC/Mac, ou smartphone, éventuellement à côté de votre système actuel. Idem si vous avez des difficultés avec GNU/Linux, un périphérique, un logiciel libre, ou avec des logiciels libres sous Android.
Apéro/dîner dans un lieu à déterminer sur place
Cité des sciences et de l’industrie; Carrefour Numérique niveau -1, Cité des sciences et de l’industrie; Carrefour Numérique niveau -1, 30 avenue Corentin Cariou, Paris, Île-de-France, France
https://parinux.org/Premier-Samedi-du-Libre-du-5-juillet-2025
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Linux Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence. Nous vous proposons:
Pour plus d’informations sur l’association voir notre site
Alors que la fin de Windows 10 est annoncée pour octobre 2025, de nombreux ordinateurs deviendront obsolètes et devront être jetés et remplacés, augmentant encore l’impact écologique du numérique. Et pourtant, des solutions vertueuses existent.
Pour fêter la fin de ses ateliers mensuels de découverte des logiciels libres, les bénévoles de l’association VireGul organisent une journée « Install Party » le samedi 05 juillet de 15h à 19h à la maison du temps libre à Saint Martin de Tallevende.
Une « Install Party », qu’est-ce que c’est ? C’est une journée dédiée à l’aide à l’utilisation et à l’installation de logiciels libres et gratuites comme Linux et de services libres sur son ordinateur ou son smartphone.
L’association VireGul a pour objet de promouvoir et de soutenir des logiciels ouverts et gratuits, sans pub et sans récolter vos données personnelles. Qu’il s’agisse d’outils de bureautique, de retouche photo, de logiciels de musique ou de montage vidéo, il en existe beaucoup et ils s’installent sur tout type de machines.
VireGul défend aussi l’usage de services numériques libres et respectueux de leurs utilisateurs·rices, qui sont des alternatives éthiques aux solutions proposées par les géants du web.
Qu’il s’agisse de protéger sa navigation sur Internet, de choisir un moteur de recherche non intrusif, de trouver des solutions de partage d’informations sans publicités ou de cartographie, ces outils sont nombreux et accessibles à tous.
Cette journée sera donc consacrée à vous présenter les logiciels et outils libres utilisés lors de nos ateliers, selon vos besoins.
Mais vous pourrez aussi être assisté·e personnellement à leur prise en main et leur installation sur votre ordinateur que vous pourrez apporter. Ce serait aussi l’occasion de découvrir des systèmes complets comme Linux qui peuvent remplacer votre système existant sur votre ordinateur ou votre smartphone.
Une sauvegarde préalable de vos données existantes est fortement préconisée.
« la Maison du Temps Libre » 2-4 Rue de l’Ancienne Brasserie,
Saint-Martin-de-Tallevende 14500 Vire Normandie Voici sa localisation OpenStreetMap: https://vrgl.fr/maisontempslibre
Montpel’libre et ses partenaires vous proposent de nous retrouver comme chaque année toutes et tous, pour clore cette année très intense dans un esprit festif, à l’occasion d’un pique-nique au Parc Rimbaud dans le quartier Les Aubes de Montpellier. Où, les familles, enfants, curieux et bien sûr libristes sont les bienvenus.
Ce pique-nique traditionnel de fin d’année des libristes de toute la région est organisé pour boucler l’année dans la bonne humeur, évoquer les moments importants qui se sont déroulés dans l’année et ceux qui nous attendent à la rentrée. Ce traditionnel rendez-vous est devenu, au fil du temps et selon la presse, une véritable institution.
Nous serions heureux de compter sur votre présence à cet instant convivial et de partage de la communauté des Logiciels Libres et des Communs de la région.
Attention, privilégiez les transports en commun, les emplacements de parking à proximité sont rares!
L’inscription n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée pour des raisons évidentes de contraintes logistique.
Cette année encore, afin de nous mettre en conformité avec l’arrêté préfectoral, les barbecues et tout feu seront interdits, le repas sera donc froid.
Pas de réseau wifi, ni électrique, pensez à prendre des lampes.
Le site dispose à l’entrée d’une petite aire de jeux pour les enfants, d’un parc clôturé pour les chiens, de balades, randonnées, tables, potager, boulodrome, vue sur le rivière.
Chacun apporte quelque chose, et on partage. Pensez à prendre de l’eau, des brumisateurs, des chapeaux pour supporter les fortes chaleurs. Prévoyez aussi des boules de pétanque.
Repair café, atelier informatique, etc.
Tous les premiers dimanches du mois à « Mosaïque ».
Montpel’libre et ses partenaires vous proposent de nous retrouver toutes et tous, pour clore cette année très intense dans un esprit festif, à l’occasion d’un pique-nique au Plateau des Poètes, Allées Paul Riquet à Béziers. Où, les familles, enfants, curieux et bien sûr libristes sont les bienvenus.
Ce pique-nique de fin d’année des libristes de toute la région est organisé pour boucler l’année dans la bonne humeur, évoquer les moments importants qui se sont déroulés dans l’année et ceux qui nous attendent à la rentrée.
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GNU Taler est un système de paiement conçu pour les transactions financières les plus courantes dans tout type de devise (euros, dollars, bitcoins…), développé depuis dix ans à l’initiative de l’Inria et sorti officiellement en 1.0 au mois de mai. Il permet depuis cette date d’effectuer des transactions en francs suisses, mais il fonctionnait d’ores et déjà comme une monnaie locale à Bâle, sur les distributeurs de boissons de la Haute école spécialisée bernoise, et avec des cryptomonnaies comme Bitcoin ou Ethereum. Dans la zone euro, c’est la banque allemande GLS qui devrait rendre Taler disponible pour tous ses sociétaires au cours de l’été 2025, suivi par la banque hongroise MagNet en 2026.
Taler n’est pas une crypto-monnaie, ni une blockchain. Selon les mots de Christian Grothoff, professeur à l’université de Berne et contributeur au projet, « vous pouvez envisager GNU Taler comme une approche alternative pour construire quelque chose comme l’euro numérique, mais avec des considérations supplémentaires que la banque centrale européenne ne semble pas avoir, comme les droits humains ».
Bien que Taler ne soit pas une monnaie, du point de vue de l’acheteur, il « se comporte comme de l’argent liquide » : « quand vous le dépensez, vous avez la même discrétion [privacy] qu’avec du liquide ». Ce n’est qu’au moment où le vendeur verse la somme payée sur son compte en banque que celle-ci peut être identifiée (le “T” de “Taler” signifie “taxable”). Cela signifie aussi que l’argent que vous utilisez via Taler reste associé à votre appareil : si vous perdez votre téléphone, vous perdez votre porte-monnaie numérique (en contrepartie, votre historique d’achats reste aussi sur votre appareil, et reste donc privé par défaut).
Un des enjeux pour permettre à Taler de décoller sera l’intégration de ce moyen de paiement chez une masse critique de commerçants, qui elle même ne sera possible qu’une fois les interfaces logicielles / connecteurs disponibles. Pour cela :
Le déploiement est porté par le consortium européen NGI TALER avec des membres des Pays-Bas, Belgique, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Luxembourg et Suisse.
Le premier point de vente physique acceptant les Taler a été mis en place dans la Haute école spécialisée bernoise en 2020.
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Et si Microsoft croyait en la ligne de commande pour tous ?
Idée étrange, mais vraie : depuis mi-mai 2025, Microsoft met à disposition un éditeur de texte minimaliste, mais fonctionnel, en ligne de commande : Edit.
Le nom est clairement une référence à l'historique edit.com que l'on trouvait sous MS-DOS, et ce nouvel Edit fonctionne bien en ligne de commande (oui, j'ai testé hors d'un environnement graphique). Mais aucune version DOS (16 bits) n'est prévue, le support du 32 bits étant même une priorité secondaire.
Le but est de rester simple et léger, loin de l'éditeur à faire tout (et n'importe quoi) qu'est Visual Studio Code, mais se montre plus avancé que le spartiate Bloc-notes (Notepad) Windows.
Quelques menus simples, assez peu de fonctions, mais prévu pour être simple à aborder.
La souris est gérée, si l’environnement la prend en charge.
La gestion des codages de caractères (avec UTF-8 par défaut vraisemblablement), du type de retour à la ligne, et des fichier multiples sont des fonctions de bases.
Plusieurs localisations, dont le français, sont déjà gérées … et plusieurs autres langues peuplent déjà les Pull-Requests.
Pas de coloration syntaxique, mais la question est déjà posée (et semble faire débat).
Ce n'est qu'un nouvel éditeur de texte en CLI, on n'en manquait pas forcément, même d'assez simples d'utilisation (enfin, les personnes qui utilisent la ligne de commande le savent).
Pas le plus novateur, pas le plus abouti, pas celui qui a le plus de fonctions, … juste un de plus … Mais quand on connait la force de frappe de Microsoft, cela a piqué ma curiosité et j'ai voulu en savoir plus (et tant qu'à faire partager ce que j'ai trouvé).
Je trouve aussi amusant que Microsoft s’intéresse à un outil simple et minimaliste, en ligne de commande et destiné au plus grand public, finalement très loin des ogres de ressources gonflés à l'IA dans les discours de grands décideurs.
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En ce 28 juin 2025, le site LinuxFr.org fête ses vingt‑sept bougies. Depuis 1998, une équipe de bénévoles code et gère ce site, permettant à son lectorat de publier contenus et commentaires sur le logiciel libre, sur les nombreux autres domaines du Libre comme la culture, la cartographie, le matériel ou les manuels scolaires ; mais aussi bien d’autres thématiques comme la robotique, la cuisine, la typographie, TapTempo, la vie et la mort, ou la sérendipité, l’intelligence artificielle et la fIAtigue, la législation.
En vrac, LinuxFr.org c’est aussi :
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Linutop OS 25 est basé sur Xubuntu 22.04 pour PC, il est dédié à l'affichage dynamique ou au kiosque sécurisé.
Linutop Kiosk Player d’Affichage Dynamique: permet de configurer simplement une « playlist » pour un affichage en plein écran (image, Gif, PDF, lien URL, page web, vidéo HD, musique), il est compatible avec le système de diffusion Linutop.tv et peut fonctionner avec ou sans réseau.
L’usage en entreprise d’un mini PC avec linutop OS permet de configurer rapidement un affichage dynamique. Il s’appuie sur la version légère Xubuntu sous l’environnement graphique ‘XFCE’, complété par VLC Media player et les outils Linutop.
Linutop Configuration panel: Une interface graphique pour faciliter la configuration du système : langue clavier et fuseau horaire, configuration écran, démarrage d’un VNC ou SSH en un clic, ou la sécurité qui permet de figer le système à chaque redémarrage pour minimiser sa maintenance.
Le système démarre automatiquement sur sa playlist en plein écran et permet de mettre en veille l'écran si nécessaire.
Avantages:
Principaux usages:
note:
Le version free de linutop OS 25 permet d'afficher en plein écran une vidéo de feu de bois ou un aquarium afin d'agrémenter votre confort visuel en fonction de la température.
NdM: le tutoriel ne semble pas encore avoir été mis à jour et mentionne encore les infos de la précédente version basée sur Ubuntu 18.04 (au lieu de Xubuntu 22.04 pour Linutop OS 25 selon l'annonce), cf configuration matérielle ou compatibilité matérielle. Idem pour la FAQ sur les différences entre les versions Free et Pro.
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Ayant simultanément ressenti un trouble dans la force, vos administrateurs des serveurs LinuxFr.org ont noté un souci sur le site hier matin. Et d'autres personnes de l'équipe ont aussi signalé le problème (supervision efficace et réactive par le lectorat).
Le serveur hébergeant les conteneurs de production et de développement a redémarré (hors de toute opération planifiée) à 06h15 Paris le 26 juin 2025, et contrairement aux redémarrages habituels pour les mises à jour, cela a entraîné un changement des adresses IP internes des conteneurs de production et de développement, après redémarrage (06h18). Tous les services avaient bien redémarré, mais les accès aux sites web n'étaient plus possibles : le serveur web frontal ne pouvait plus joindre les adresses prévues, aboutissant à des réponses techniques 502 Bad Gateway.
La correction sur les adresses IP a été faite à 08h08 pour la production et 08h16 pour le développement.
Les deux autres serveurs hébergés au même endroit n'ont pas été affectés.
Les conteneurs de production et de développement sont configurés en DHCP et gardent normalement les mêmes adresses sur les redémarrages.
Exemple de redémarrage propre pour des mises à jours de sécurité :
mai 24 10:06:08 oups dnsmasq-dhcp[1256]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.2 aa:aa:aa:aa:aa:aa
mai 24 10:06:08 oups dnsmasq-dhcp[1256]: DHCPACK(lxc0) 192.168.0.2 aa:aa:aa:aa:aa:aa prod
mai 24 10:06:22 oups dnsmasq-dhcp[1256]: DHCPRELEASE(lxc0) 192.168.0.2 aa:aa:aa:aa:aa:aa
---redémarrage---
mai 24 10:08:57 oups dnsmasq-dhcp[1228]: DHCPDISCOVER(lxc0) 192.168.0.2 bb:bb:bb:bb:bb:bb
mai 24 10:08:57 oups dnsmasq-dhcp[1228]: DHCPOFFER(lxc0) 192.168.0.2 bb:bb:bb:bb:bb:bb
mai 24 10:08:57 oups dnsmasq-dhcp[1228]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.2 bb:bb:bb:bb:bb:bb
mai 24 10:08:57 oups dnsmasq-dhcp[1228]: DHCPACK(lxc0) 192.168.0.2 bb:bb:bb:bb:bb:bb prod
(les IP, MAC et interfaces ont été changées)
On a demande et attribution de l'IP pour une adresse MAC donnée, puis elle est relâchée à l'arrêt de la machine, puis réattribuée au démarrage.
Incident :
juin 26 03:57:46 oups dnsmasq-dhcp[951195]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.2 cc:cc:cc:cc:cc:cc
juin 26 03:57:46 oups dnsmasq-dhcp[951195]: DHCPACK(lxc0) 192.168.0.2 cc:cc:cc:cc:cc:cc prod
---redémarrage---
juin 26 04:18:42 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.2 dd:dd:dd:dd:dd:dd
juin 26 04:18:42 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPNAK(lxc0) 192.168.0.2 dd:dd:dd:dd:dd:dd address in use
juin 26 04:18:46 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPDISCOVER(lxc0) dd:dd:dd:dd:dd:dd
juin 26 04:18:46 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPOFFER(lxc0) 192.168.0.100 dd:dd:dd:dd:dd:dd
juin 26 04:18:46 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.100 dd:dd:dd:dd:dd:dd
juin 26 04:18:46 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPACK(lxc0) 192.168.0.100 dd:dd:dd:dd:dd:dd prod
On a demande et attribution de l'IP pour une adresse MAC donnée. Elle n'est pas relâchée à l'arrêt de la machine, n'est pas disponible au redémarrage, et une autre est alors attribuée.
Le redémarrage a été brutal, sans arrêt propre des services. Il ne s'agit donc pas d'un arrêt logiciel propre depuis le serveur.
La cause possible peut donc être un souci d'instabilité électrique, l'arrêt/extinction physique sur le serveur, un bug ou une faille logicielle, ou encore le redémarrage électrique via la carte d'administration. Cette cause n'est actuellement pas connue.
Il pourrait être utile de figer les IP internes et/ou d'assurer la synchronisation/reconfiguration du frontal web.
Il n'est pas prévu d'avoir de la redondance sur la production à court/moyen terme, donc un souci sur le conteneur de production continuera à avoir un effet visible.
La supervision peut certainement être améliorée (et l'état des services rendu visible depuis un simple navigateur web).
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Le langage Common Lisp n’est pas un dinosaure éteint. À l’instar de certains requins, c’est une bestiole qui n’a cessé d’évoluer pour devenir un prédateur redoutable aujourd’hui. C’est un langage qui éclate l’auteur du journal à l’origine de cette dépêche, dzecniv, au quotidien depuis des années, avec lequel il déploie certains services facilement (venant de Python, il apprécie le déploiement), alors il a de nouveau rédigé un petit récapitulatif de ce qui s’est passé dans cet écosystème ces deux dernières années.
Vous prendrez garde à ne pas conclure que les bibliothèques et projets qui sont présentés ici sont les seuls de leur domaine, ni que tous les nouveaux projets sont listés, ni qu’il s’agit d’un aperçu complet de l’écosystème.
(NdM: dans la suite, l'auteur du journal à l’origine de la dépêche s'exprime à la première personne)
Pour avoir un aperçu plus global de l'écosystème, veuillez faire une petite recherche sur GitHub, surveillez reddit/r/lisp et reddit/r/common_lisp, utilisez un moteur de recherche, ou commencez par jeter un coup d’œil sur la liste awesome-cl.
Il me tient à cœur de faire cette liste, car de l’extérieur on ne se rend pas forcément compte à quel point, certes, le langage et l’écosystème sont stables, mais qu’ils évoluent également.
S’il fallait en choisir trois, je mettrais ces travaux en avant :
Bonne découverte.
C’est une nouvelle plutôt cool pour nous les publicitaires pro du langage. HN a été développé avec le dialecte de Lisp Arc, initialement implémenté avec Racket, et pour des questions de performance ils l’ont ré-implémenté en Common Lisp, avec SBCL.
Pour plus de contexte : Paul Graham (avec Robert Morris) crée Viaweb en 1995, le premier fournisseur d’applications en ligne (pour garder la terminologie de Wikipédia, page Paul Graham), développé en Common Lisp, avec l’implémentation CLisp. Cette implémentation existe toujours et est légèrement développée, mais il est généralement conseillé d’utiliser SBCL (qui colle mieux au standard, qui est plus performante, qui donne plus d’indications de typage pendant le développement, etc.). “PG” vend Viaweb à Yahoo en 1998 (pour ce qui devient Yahoo! Store), et fonde l’incubateur de start-ups YCombinator. PG n’était pas satisfait par Common Lisp, au tout au moins (là, je n’ai pas les sources) voulait un dialecte plus succinct, qui permette d’écrire des applications web de manière plus compacte. Il ébauche un dialecte de Lisp, appelé Arc, et l’implémente avec Racket (MzScheme à l’époque). Le site de Hacker News (géré par YCombinator) fut donc écrit en Arc avec cette première implémentation.
Le responsable (ou un des responsables) du portage vers SBCL et modérateur d’Hacker News, dang, explique :
[Clarc, l’implémentation en Common Lisp] est beaucoup plus rapide et permet de faire tourner HN sur plusieurs cœurs. Ça a été un travail de fond de quelques années, principalement parce que je ne trouve pas le temps pour travailler dessus.
Les sources du site d’HN ne seront pas publiées pour ne pas dévoiler de multiples mécanismes anti-spam et anti-abus (les séparer du code source serait « beaucoup de travail »), mais les sources de Clarc pourraient l’être, avec un peu plus d’efforts pour les séparer du code d’HN.
https://lisp-journey.gitlab.io/blog/hacker-news-now-runs-on-top-of-common-lisp/
C’est un langage multi-paradigmes, et selon les implémentations, comme avec SBCL : compilation en code machine très performant, typage graduel, très interactif :
Définir une fonction :
(defun hello ()
(print "hello!"))
;; Appeler la fonction:
(hello)
Compiler la fonction :
C-c C-c
depuis tout bon éditeur, sans quitter le programme, sans redémarrer quoi que ce soit,C-c C-k
depuis l’éditeur, pour re-compiler le fichier,sbcl --load hello.lisp
depuis la ligne de commande (ce qu’on va donc faire rarement, seulement de temps en temps pour vérifier que ça passe, pour construire un binaire, pour déployer depuis les sources…)Liens :
Elle est active, il y a des évènements IRL réguliers dans quelques villes, l’European Lisp Symposium chaque année…
On peut voir les chiffres de la communauté reddit/r/common_lisp (plus petite que le plus général “lisp”),
La communauté est présente sur reddit, Discord (lien: https://discord.gg/hhk46CE), IRC, Mastodon, LinkedIn…
On a la chance d’avoir de très bons livres sur CL, mais historiquement peu de doc en ligne. Ça évolue.
Les spécifications du langage ont été portées vers des sites beaucoup plus sympas à l’utilisation que le site de référence, comme le Common Lisp Community Spec, site également publié sous licence libre,
Le Common Lisp Cookbook reçoit un bon nombre de contributions. On peut le trouver en EPUB : https://github.com/LispCookbook/cl-cookbook/releases/tag/2025-01-09
Le livre PAIP est maintenant disponible en ligne : https://norvig.github.io/paip-lisp/#/
J’ai sorti un nouveau site sur le développement web en Common Lisp : https://web-apps-in-lisp.github.io/index.html
FreeCodeCamp a publié un cours “complet” sur Youtube : https://www.reddit.com/r/Common_Lisp/comments/1i1e766/lisp_programming_language_full_course_for/
cf. d’autres vidéos sympas ici : https://www.cliki.net/Lisp%20Videos
J’ai sorti neuf vidéos (1h22) pour expliquer CLOS, le système objet : https://lisp-journey.gitlab.io/blog/clos-tutorial-in-9-videos-1h22min--read-the-sources-of-hunchentoot-and-kandria/
Il s’en passe des choses.
SBCL a toujours des sorties mensuelles : https://www.sbcl.org/news.html
SBCL s’est vue dotée d’un nouveau GC.
Entre autres choses, rapidement :
ABCL a sorti des nouvelles versions :
Et Clojure ? Je ne connais qu’à peine (ça reste du Java, ça reste gourmand en ressources, le REPL est moins riche en fonctionnalités, le langage ne donne pas d’erreurs de type à la compilation avec un C-c C-c
), donc je peux juste citer d’autres lispers. cf. :
Ces implémentations sont actives.
ECL a un module pour WASM, en cours de développement mais qui permet déjà de lancer Maxima, un logiciel de calcul formel, dans un navigateur.
Breaking news: ECL vient d'être accepté par NLNet pour justement travailler sur ce module.
Pour info, on peut également utiliser Maxima via SageMath, avec KDE Cantor, avec l'interface graphique wxMaxima, sur Android, dans un "notebook" Jupyter, via Emacs avec le paquet "maxima-mode", et on peut faciliter son utilisation depuis un REPL Common Lisp et avec maxima-interface.
CLASP, pour interfacer CL et C++ nativement, est toujours développé par une start-up en bio technologies :
SICL est peut-être le futur de Common Lisp. C’est une nouvelle implémentation, modulaire. Des bouts sont déjà utilisés dans d’autres implémentations.
Medley est la ré-incarnation de la Medley Interlisp Lisp Machine. Je ne l’ai pas connue, trop jeune. On peut la tester via un navigateur.
LCL pour Lua Common Lisp est une nouvelle implémentation, Alisp est une nouvelle implémentation en cours de développement (en C).
Il y a peu d’offres, publiques en tout cas, on voit des opportunités passer de manière moins formelle sur les réseaux. Mais il y en a (cf. le lien original, par ex. une offre pour 3E à Bruxelles).
Et oui, certaines entreprises utilisent toujours Common Lisp, et certaines entreprises choisissent de leur plein gré ce langage comme base de leurs nouveaux produits. On le voit surtout dans le domaine de l’informatique quantique, et toujours pour une certaine forme d’IA. Mais des boîtes plus classiques peuvent en tirer parti. On voit des logiciels de management de projet (Planisware, cocorico c’est une boîte française, développé avec l’implémentation Allegro), du développement web, des bots internet…
Quelques exemples :
et des usages, moins dans l’actualité :
Éditeurs pour Lisp : https://lispcookbook.github.io/cl-cookbook/editor-support.html (il y en a d’autres qu’Emacs, mais essayez donc !)
Lem : https://lem-project.github.io/
Construit en CL, il est donc extensible à la volée en Lisp, comme Emacs. Contient un client LSP qui fonctionne pour de nombreux autres langages, et des modes syntaxiques plus classiques pour nombre d’autres.
Quelques fonctionnalités de Lem :
Nouveau projet : Neomacs https://github.com/neomacs-project/neomacs basé sur Electron
En les citant, Coalton c’est :
the implementation of a static type system beyond Haskell 95. Full multiparameter type classes, functional dependencies, some persistent data structures, type-oriented optimization (including specialization and monomorphization). All integrated and native to CL without external tools.
C’est une bibliothèque logicielle qu’on installe comme n’importe quelle autre, mais qui fournit un autre langage pour écrire des programmes typés statiquement, tout en s’interfaçant de manière native avec son langage hôte.
Coalton est développé à l’origine pour des boîtes dans l’informatique quantique. Cf le compilateur quilc.
Ce n’est donc pas un jouet. Et si les développeurs ne font pas un tonnerre de tous les diables pour montrer leur travail incroyable, c’est qu’ils bossent ;) (mais ils répondront au FUD sur HN).
Depuis au moins 10 ans, le « package manager » qui rend de fidèles services est Quicklisp. Il sort des distributions de bibliothèques, qui ont été vérifiées pour charger correctement. La dernière en date était en octobre :
Et oui, elle date un peu. Plusieurs explications à cela, à lire et discuter par ailleurs.
Aujourd’hui, de nouveaux outils émergent:
Le meilleur exemple dans ce domaine est Kandria, qui est sorti sur Steam :
Son auteur augmente maintenant son moteur de jeu pour la 3D. On peut le suivre et voir une démo sur Mastodon.
On trouvera d’autres ressources, par exemple :
Une fonctionnalité incroyablement utile pour les développeurs, est qu’on peut développer son jeu pendant qu’il tourne. Compiler une fonction avec C-c C-c
, et voir le jeu changer. Sans tout relancer de zéro à chaque fois.
La communauté organise 2 fois par an des « Lisp Game Jam ». Où tous les dialectes de Lisp sont permis ;)
C’est un large sujet, et de multiples bibliothèques existent, plus ou moins faciles à prendre en main, plus ou moins portables, etc. Mais voyez la capture d’écran d’Opus Modus en introduction : c’est bien un logiciel graphique multi-plateformes. Dans ce cas, développé avec LispWorks. Par ailleurs, LispWorks possède un “runtime” pour Android et iOs.
Je vais vous laisser voir awesome-cl ou l’article original.
Le web en Common Lisp c’est faisable (et je le fais), on a pas mal de bibliothèques pour divers besoins, on a quelques “frameworks”, minimalistes. Il faut être prêt à mettre les mains dans le cambouis, à mieux connaître le web que lorsqu’on utilise des “frameworks” de haut niveau qui ont beaucoup de couches d’abstraction. Ceci dit, la malléabilité du langage, sa performance, son multi-threading, ses excellents outils de développement, ses fonctionnalités avancées, son déploiement facile… font que certaines choses compliquées dans un autre langage, ou qui nécessiteront une bibliothèque, se font en quelques lignes de manière native.
Ce qui me plaît, c’est la stabilité du langage et de l’écosystème, l’efficience des programmes (de l’ordre de C ou Java, une comparaison parmi d'autres, retours à trouver dans ses articles postérieurs et sur HN), et encore et toujours l’interactivité pendant le développement, le fait que le serveur de développement ne redémarre jamais, ne me fait pas attendre et reste réactif, et comme je disais plus haut le déploiement d’applications, facile : je peux générer un binaire de mon appli web, comprenant tous les fichiers statiques (templates HTML, le JavaScript, etc), le copier sur mon serveur, et c’est tout. Ou le vendre et ne pas devoir accompagner mon client pendant l’installation.
C’est ce que dit aussi l’auteur de Screenshotbot (projet open-source d’automatisation de prise de captures d’écran). Quand sa concurrence fait installer ses solutions via npm, il livre un petit binaire qui fait tout. Et j’ai bien dit petit, donc ±10Mo pour le projet et toutes ses dépendances, car il utilise LispWorks, qui permet d’enlever le code mort de l’image finale, alors que SBCL ne permet pas (encore ?) cela et les binaires pèsent ±30Mo compressés, 80Mo non compressés. Néanmoins, un binaire (compressé) de 30Mo (c’est le cas pour une application à moi qui inclue une douzaine de dépendances) contient le débogueur, le compilateur… ce qui permet de se connecter à une application pendant qu’elle tourne et de charger du code à la volée. On peut s’en servir pour observer ce qu’il se passe autant que pour faire des mises à jour. Au choix ! Mais oui, on peut garder les bonnes pratiques de l’industrie.
Pour démarrer sur le sujet :
Comme outils moins classiques, on a CLOG (CL Omnificient GUI), qui permet le développement d’applications web un peu comme une interface graphique, avec une grande interactivité pendant le développement (via websockets).
L’infatigable lisper @mmontone se lance dans mold-desktop, un desktop pour le web, en suivant les principes de « moldable software ».
Enfin, un article pour présenter les trois « web views » pour Common Lisp: webview, webui, Electron. On peut délivrer une application multi-plateformes écrite avec les technologies du web.
En Common Lisp peut lancer un programme depuis les sources, ou bien générer un exécutable.
Mais, par défaut, l’un ou l’autre sont un peu lourds à l’usage et ne satisfont pas vraiment le développeur pressé qui souhaite lancer un petit script écrit en Lisp. C’est aussi un peu pour cela qu’on reste tant dans le REPL, où toute procédure une fois définie est instantanément appelable. On n’a pas véritablement besoin de passer par le terminal.
Mais des projets élargissent les possibilités.
kiln: « Infrastructure for scripting in Common Lisp to make Lisp scripting efficient and ergonomic » - soit, pouvoir appeler du Lisp depuis le shell de manière légère.
unix-in-lisp - il paraît fou ce projet : on “monte” les utilitaires Unix dans son image Lisp.
CIEL Is an Extended Lisp (discussion HN) - 100% Common Lisp, « batteries included »
Voici une petite sélection.
Des démos d’applications :
Apprendre :
De l’European Lisp Symposium 2024 :
C’était un compte-rendu écourté qui vous aura, je l’espère, donné envie d’en voir plus.
En Common Lisp on s’éclate ET on délivre du logiciel, ce qui n’est pas donné à tout le monde ;)
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251ème émission Libre à vous ! de l’April. Podcast et programme :
Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.
Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.
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Deux-cent-cinquantième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :
Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.
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Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du projet Fedora en lui-même), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du Projet Fedora et de Fedora-fr.
Grâce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au-delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d’application pour d’autres distributions.
N’oublions pas que le projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a de la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualité pour permettre d’avoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.
Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.
L’entretien du jour concerne Nicolas Berrehouc (pseudo Nicosss), contributeur de Fedora-fr et mainteneur de sa documentation. Devenu président de l’association Borsalinux-fr en avril 2025.
Bonjour Nicolas, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?
Je me nomme donc Nicolas, je ne suis pas informaticien de métier malgré ce que certaines personnes pourraient croire et je ne travaille pas pour Red Hat non plus. Je suis plus issu d’une formation automatisme, micro-contrôleur et électronique donc malgré tout un monde technique. Mon activité professionnelle actuelle n’est d’ailleurs pas en lien avec l’informatique ni à proprement dit avec ma formation. Je suis un touche-à-tout autodidacte qui aime apprendre et partager 🙂
Peux-tu présenter brièvement tes contributions au projet Fedora ?
Mes contributions directes au projet Fedora se limitent uniquement aux journées de tests ainsi que tout ce qui va toucher aux validations des correctifs apportés via testing suite à des rapports de bugs, que j’aurais initiés ou non, avant que ce ne soit poussé en stable. D’ailleurs, je rapporte soit sur le bugzilla Red Hat, soit directement upstream aussi.
Il y a aussi Anitya que j’ai pas mal renseigné à sa sortie, car j’ai vraiment trouvé que c’était un super projet.
De ce fait, mon poste de travail est tout le temps en testing et en général je bascule vers la Bêta dès qu’elle est disponible. Voilà le plus gros de mes contributions au projet Fedora.
J’ai par ailleurs fait le choix de ne pas faire partie de groupes directement au sein du projet Fedora par manque de temps.
Qu’est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté ?
J’ai découvert le monde GNU/Linux avec Slackware fin des années 90 (oui l’autre siècle 😉) mais ça a été une grosse douche froide à l’époque, donc stand-by avant de goûter à Mandrake qui proposait une utilisation plus abordable. Puis j’ai découvert Fedora Core à sa sortie que j’ai commencé à utiliser en parallèle d’un Windows, car c’était encore difficile de se défaire de ses habitudes avec certains logiciels. Mais la bascule s’est faite finalement très rapidement par la suite malgré tout et depuis pas mal d’années maintenant je n’utilise plus que Fedora Linux, tant en poste de travail que serveur d’ailleurs.
J’y voyais aussi la possibilité de faire passer des utilisateurs Windows au monde GNU/Linux juste par le fait de donner une seconde vie à leurs ordinateurs car bien souvent les utilisatrices et utilisateurs ont une utilisation basique de leurs ordinateurs.
Le Projet Fedora proposait une vision qui me correspondait assez avec l’idée d’être novatrice, s’orienter vraiment vers le Logiciel Libre et surtout une gestion communautaire, donc il était possible de ne pas rester un simple consommateur dans son coin. À l’époque Ubuntu avait pignon sur rue et était LA distribution mais malgré une grosse communauté francophone enjouée à l’époque le principe de fonctionnement ne me plaisait pas vraiment.
Pourquoi contribuer à Fedora en particulier ?
En fait, tous les champs sont quasi possibles pour contribuer. Il y a énormément d’outils disponibles pour faciliter les contributions à travers son compte FAS désormais en plus. Par ailleurs il y a une bonne dynamique et des gens passionnés donc ça donne d’autant plus envie de participer.
Fedora intègre beaucoup de technologies et d’innovations que l’on retrouvera par la suite dans les autres distributions, alors pourquoi attendre 🙂 Ça reste ma philosophie personnelle donc ça colle avec Fedora.
Contribues-tu à d’autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?
N’étant pas développeur, il m’arrive tout de même de rapporter des bugs upstream sur certains logiciels que j’utilise lorsque ce n’est pas déjà fait. En général les différents projets sont assez réactifs et ça permet toujours de faire avancer les choses. Mais sinon pas de vraies contributions à un projet particulier en tant que tel.
Utilises-tu Fedora dans un contexte professionnel ? Et pourquoi ?
Absolument pas, mon entreprise propose uniquement des postes sous Windows 10 assez verrouillés ; donc souvent quelques moments de solitude avec des réflexes propres à mon utilisation quotidienne de GNOME 😂
Après, en contexte « semi-professionnel » dirons-nous, j’ai des serveurs auto-hébergés sous Fedora Linux aussi proposant des services pour un cercle restreint comme des outils Web, Cloud, XMPP, Mail. Pour ce point c’est arrivé assez rapidement aussi car cela faisait partie d’un apprentissage que je souhaitais réaliser afin d’avoir une compréhension et une indépendance sur la gestion de mes données personnelles. Un grand merci au monde du Logiciel Libre qui permet de faire ça !
Est-ce que tes contributions à Fedora sont un atout direct ou indirect dans ta vie professionnelle ? Si oui, de quelle façon ?
Je dirais que ça a plus un aspect indirect, comme pouvoir parler technique avec des personnes qui sont plus côté informatique ou informatique industrielle et donc faciliter des résolutions de problèmes.
Tu participes essentiellement à la communauté francophone : maintenance du site web, documentation, répondre au forum, suivi de l’association, pour quelles raisons tu y contribues ? Pourquoi se focaliser sur la communauté francophone dans ton cas ?
Oui, j’ai décidé assez tôt de plus me focaliser sur la communauté francophone car malgré ce que l’on peut croire il y a une énorme demande et je pense que pour que les personnes passent le cap en France il faut un support accessible en français pour les accompagner au mieux.
J’avais regardé côté projet Fedora, mais je n’avais pas vraiment trouvé quelque chose qui pouvait avoir une portée surtout pour l’utilisateur final, car je voyais du potentiel dans l’utilisation de Fedora Linux en remplacement d’un Windows pour une utilisation dite courante. Je sais que la priorité du Projet est d’avoir des contributeurs, mais il faut des utilisateurs aussi et compter sur le fait qu’un faible pourcentage passera le cap vers la contribution.
Il y a eu beaucoup de choses de faites côté documentation en français par le projet Fedora, mais je trouve que nous avons encore très largement notre place, car les pionniers de Fedora-fr avaient déjà répondu bien avant à ce manque.
Par conséquent, je suis assez actif dans l’ensemble des domaines cités afin d’essayer de relancer une dynamique, car je sais que les personnes sont en place depuis un long moment maintenant. J’espère aussi que ça permettra à d’autres de se lancer dans l’aventure au travers de l’Association. N’hésitez pas à vous faire connaitre lors des réunions du 1ᵉʳ lundi de chaque mois !
Nous avons fourni il y a quelques années un gros effort pour moderniser la documentation, peux-tu revenir sur cet épisode et la nécessité d’une telle action ?
Oui en effet, nous avons réalisé un très très très gros travail qu’il faudrait arriver à poursuivre d’ailleurs et j’en appelle à toutes les bonnes volontés à se faire connaître.
Quoi dire sur toutes ces soirées de travail 🙂 Nous avons décidé d’une organisation pour identifier les articles obsolètes (quasi tous 😂) ainsi que les priorités par rapport aux demandes. Puis nous nous sommes répartis les articles pour la mise à jour et nous effectuions les relectures croisées. Pas sûr que ce soit à jour mais voilà ce qui a servi de support de travail. Toutes les semaines nous faisions des points via un canal IRC pour aborder des questionnements et lever des doutes dans notre travail.
Aujourd’hui l’idée est de pouvoir fournir ou améliorer des articles autour des questions récurrentes sur le Forum afin de faciliter la transition vers Fedora Linux et éviter les multiples répétitions via le Forum.
Quels manques identifies-tu au niveau de la documentation ?
Le plus gros manque est le maintien à jour de tout ce qui est disponible 🙂
Aujourd’hui il y a des articles très sollicités (comme les pilotes propriétaires Nvidia ; quelle idée d’avoir un GPU de cette marque aussi) qui mériteraient d’avoir plus de suivi mais sinon aujourd’hui l’accent est vraiment porté sur le fait de pouvoir fournir une documentation pour les questions les plus récurrentes sur le Forum afin d’éviter les redites ou recherches sur celui-ci et devoir renvoyer vers des discussions similaires.
Bien évidemment toute autre contribution pour un nouvel article est bienvenue, car nous sommes vraiment dans l’idée de partager les connaissances et c’est aussi le meilleur moyen pour découvrir d’autres choses.
Quelle importance il y a d’avoir un forum en français à propos de Fedora ? Est-ce un bon médium pour résoudre les problèmes des gens en général ?
L’anglais n’est pas vraiment une maîtrise forte en France, et c’est difficile de faire quitter Windows à des personnes en leurs annonçant que le package contient aussi la surprise de devoir se mettre à l’anglais. Il existe des traducteurs en ligne désormais mais les utilisateurs Fedora Linux francophones nous montrent bien que ce forum a son importance, car il y a régulièrement des questions et il est très consulté.
Il n’y a évidemment aucun concours avec le forum officiel en anglais du projet Fedora. D’ailleurs avant de migrer toute l’infrastructure de Fedora-fr, il s’était aussi posé la question de rejoindre le forum officiel du projet via la section non anglaise mais finalement nous avons voulu continuer à offrir tout un écosystème francophone pour continuer dans nos objectifs au niveau de l’association Borsalinux-fr.
Pourquoi penses-tu que la fréquentation du site a baissé depuis 2011 qui est le pic historique d’activité ?
Pour moi les gens sont de plus en plus devenus de simples consommateurs courant après les effets de mode ou cherchant uniquement du divertissement. Ce sont bien souvent des personnes hyper connectées mais qui ne comprennent absolument rien au fonctionnement de leurs outils et applications, ce qui est vraiment dommage. Beaucoup de personnes se sont désintéressées des ordinateurs et se concentrent uniquement sur des ordiphones ou tablettes avec pour OS Android Google ou Apple, ce qui limite les besoins de se tourner vers une distribution GNU/Linux.
D’un autre côté la distribution Fedora Linux, malgré l’intégration de nouveautés, a vraiment perfectionné tout son process et son assurance qualité donnant ainsi une distribution vraiment stable et performante. Par conséquent qui dit stabilité dit aussi moins de problèmes à régler 🙂
Au niveau des Logiciels Libres il y a aussi eu beaucoup de travail de fond pour proposer une concurrence de haut-niveau face à des logiciels propriétaires. C’est vraiment un point à souligner car beaucoup de monde ne sait même pas, bien souvent, qu’il utilise du Logiciel Libre.
Tout cet écosystème qui a gagné en stabilité et performance engendre forcément moins de demandes aussi.
Il faudrait avoir de vraies statistiques sur le nombre d’utilisateurs en fait. En ce moment il y a des articles concernant l’augmentation de la part de marché des distributions GNU/Linux mais ça reste à suivre.
Tu as participé avec Guillaume à la dernière mise à jour du site alors que tu n’es pas webmestre de métier, qu’as-tu apporté dans la procédure ?
Alors en fait ça a porté plus largement que sur le site en lui-même. Guillaume était un peu seul dans le cadre de cette nécessité de migration de toute l’infrastructure qui devenait un très gros frein pour maintenir et faire évoluer tous les outils déployés. Ça a été l’occasion de pouvoir lui redonner de la motivation puis d’intégrer ce projet pour déclencher tout ce que nous connaissons aujourd’hui.
La migration a malgré tout été très précipitée, car il y avait tout à faire et en très peu de temps.
Effectivement je ne suis pas webmestre de métier et il a fallu s’approprier très rapidement WordPress afin de proposer à minima un équivalent de ce que nous avions avant avec fedora-fr.org donc ça a été un enchainement de journées très chargées. Et comme vous pouvez le constater nous ne sommes pas des designers dans l’âme non plus 😂 Donc tout aide est la bienvenue aussi ; même si le forum est plus le point de chute.
L’idée en parallèle était d’en profiter pour rédiger de la documentation partagée sur notre Nextcloud à propos de toute notre infrastructure ainsi que notre fonctionnement interne au niveau de l’association. Ce travail est d’ailleurs toujours en cours.
Quels manques identifies-tu au niveau de la communauté francophone en général ?
Je pense que c’est ce que l’on peut retrouver un peu de partout avec un manque d’appartenance. Aujourd’hui la consommation prime et l’utilisateur ne se considère que comme un consommateur alors qu’il pourrait trouver un épanouissement personnel en participant au sein d’une communauté et de fait s’engager dans une démarche d’échanges et de partages.
Tu nous as représenté de nombreuses années aux JDLL à Lyon, qu’est-ce qui te plaît ou qui ne te plaît pas dans cet événement ? Quels intérêts trouves-tu à y aller ?
En effet, j’ai commencé à me rendre aux JDLL à partir de 2005 car j’étais désormais pas loin de Lyon et que le monde du Libre avait commencé à faire son petit bout de chemin dans ma tête, donc j’assistais à pas mal de conférences et pendant les pauses je faisais le tour des stands. C’est d’ailleurs à ce moment-là que j’ai pu rencontrer des membres de la communauté Fedora-Fr (shaiton entre autres qui était un bon recruteur ;-) ) qui tenaient le stand sur le site universitaire de la Doua à l’époque.
Puis au fil des années, j’ai passé de plus en plus de temps vers le stand Fedora/Borsalinux-Fr pour finalement me faire embringuer dans l’aventure de la tenue du stand (petit clin d’œil à number80 qui y est pour beaucoup). Depuis quelques années maintenant j’ai hérité des relations avec l’organisation des JDLL pour la tenue du stand pour Fedora/Borsalinux-Fr lors de cet évènement.
C’est un moment de l’année où il est possible de rencontrer tout type de population et je trouve ça super intéressant de pouvoir échanger avec autant de monde. Ça permet aussi de pouvoir se remettre en question, car ce n’est pas comme se réunir au sein d’une communauté où tout le monde est d’accord avec les mêmes idées. Bref c’est très enrichissant humainement !
Quelles sont tes tâches au niveau de l’association ? Qu’est-ce qui doit être amélioré à ton avis ? Et qu’est-ce qui fonctionne bien ?
Nous sommes un effectif très réduit au niveau de l’association, donc je suis multitâche 🙂 mais j’avoue que le temps me manque.
Si l’on en revient à mes débuts dans l’association j’ai surtout essayé de relancer du dynamisme et de l’animation au sein des réunions hebdomadaires tenues historiquement sur IRC. Je pense que cela est aussi dû aux années écoulées sans renouvellement des membres du bureau et un manque de bénévoles pour assurer une répartition des tâches.
Ensuite il a été décidé de passer ces réunions au pas mensuel et en visio pour essayer de toucher plus de monde. Il y a quelques passages mais ce n’est pas encore ça derrière. Dans le même temps, nous avons assuré la transparence des informations échangées lors de ces réunions en postant le compte rendu sur le forum qui est l’outil le plus fréquenté par la communauté Fedora-fr.
Une instance Nextcloud a été déployée sur notre infrastructure, ça a été l’occasion de pouvoir construire de la documentation sur les outils que nous utilisons, des procédures liées à la maintenance ou à la gestion de l’association, etc afin que tout le monde puisse s’y retrouver, voire se projeter un peu plus dans une activité de l’association. L’idée est de pouvoir assurer la continuité de fonctionnement de l’association et ce même après un départ de quelqu’un.
Nous avons la chance d’avoir encore parmi nous des piliers de l’association qui sont encore investis.
Pour le moment il y a encore pas mal de travail mais après ça devrait se calmer pour pouvoir se focaliser sur des choses j’espère plus concrètes.
Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans la distribution Fedora ou dans sa manière de fonctionner, qu’est-ce que ce serait ?
Côté distribution je n’ai pas vraiment à me plaindre, il y a certes un gros rythme qui peine à tenir les dates de sorties mais le travail est énorme et surtout la qualité du processus est arrivée à un sacré niveau de maturité. Finir l’époque où il fallait allumer des cierges et invoquer les grands esprits avant de se lancer dans une migration 😂
L’installation peut encore amener certaines questions pour des néophytes mais ensuite tout est tellement fiabilisé que n’importe qui peut s’en servir sans problème.
À l’inverse, est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaiterais conserver à tout prix dans la distribution ou le projet en lui-même ?
Le côté vivant et passionné de toutes celles et de tous ceux qui participent à ce projet dans le monde. C’est vraiment quelque chose que l’on retrouve à chaque fois dans les interviews lors des élections Fedora et ça fait plaisir.
Au niveau de la distribution, qu’elle aille toujours de l’avant et propose toujours autant l’implémentation de nouveautés technologiques.
Que penses-tu de la communauté Fedora-fr que ce soit son évolution et sa situation actuelle ? Qu’est-ce que tu améliorerais si tu en avais la possibilité ?
J’ai connu l’époque des communautés Fedora-fr très actives dans différentes grandes villes, puis ça s’est perdu et je pense qu’aujourd’hui ça ne reverra pas le jour. Idem pour d’autres grandes distributions qui avaient leurs communautés Fr.
Aujourd’hui je pense que la communauté Fedora-Fr (les personnes actives) est une bonne chose car ça répond vraiment à un besoin au niveau francophone, car l’anglais reste un peu la bête noire.
Ceci permet donc de faciliter la prise en main de Fedora Linux avec un forum de qualité ainsi que de la documentation orientée pour répondre aux débutantes et débutants tout en assurant une base de connaissances collaborative. Et ça ouvre la porte pour contribuer directement au projet Fedora par la suite.
Malheureusement tout ceci est en train de s’essouffler et je ne sais pas combien de temps cette grande aventure va durer si de nouvelles personnes ne viennent pas apporter un peu de souffle à l’équipe.
Pour ma part je trouve que c’est sociétal, donc il faudrait peut-être revoir le modèle complet mais dans tous les cas nous aurons besoin de bénévoles.
Quelque chose à ajouter ?
Un appel à volontaires 😉 Si vous voulez vous investir dans l’Association que ce soit pour des évènements, de la documentation, du webdesign, du marketing pour des goodies ou d’autres idées alors n’hésitez pas à nous contacter via le site de l’Association, lors d’une réunion mensuelle ou tout autre canal. Nous vous accueillerons avec plaisir !
Merci Nicolas pour ta contribution !
Nous espérons que cet entretien vous a permis d’en découvrir un peu plus sur Fedora-fr et sa documentation !
Si vous avez des questions ou que vous souhaitez participer au Projet Fedora ou Fedora-fr, ou simplement l’utiliser et l’installer sur votre machine, n’hésitez pas à en discuter avec nous en commentaire ou sur le forum Fedora-fr.
À dans 10 jours pour un entretien avec Kévin Raymond, ancien contributeur de Fedora et de Fedora-fr.org.
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