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Application libre en ligne de suivi des aides aux écoliers avec SQLPage

ThierryM : suite à un besoin exprimé par les enseignant⋅es d’une école et la découverte de SQLPage à travers l’application École Inclusive que j’ai découverte via ce site, je me suis lancé dans la réalisation d’une application en ligne permettant de suivre — sur toute leur scolarité dans le 1er degré — les différentes aides proposées aux élèves rencontrant des difficultés.
Bien que cette application soit encore en cours de développement et de test, je relate ici mon retour d’expérience car SQLPage, qui évolue rapidement, mérite d’être plus largement connue.

Jusqu’à présent je n’avais jamais osé me lancer dans ce genre de développements — principalement à cause de la sécurisation des accès et à la gestion de bases de données — mais SQLPage est arrivé…

    Sommaire

    Besoins et cahier des charges

    Le directeur d’une grosse école (13 classes + ULIS) avait besoin de pouvoir suivre pluriannuellement les différentes aides mises en place pour les élèves rencontrant des difficultés, ceci afin que les enseignant⋅es (dont les membres du RASED) disposent d’un historique pour voir ce qui avait déjà été proposé et ainsi décider ce que l’on pourrait mettre en place sans perdre de temps ni redite. Bref, l’idée était de gagner en temps et en efficacité.

    Au niveau d’une seule école, un tableur LibreOffice Calc pouvait très bien faire l’affaire et suffire (ce classeur existe d’ailleurs) mais il ne pouvait pas être complété à distance et de façon collaborative facilement :
    Classeur LibreOffice Calc de suivi
    On aurait pu mettre en place un classeur sur le Nuage-Nextcloud des Apps Éducation proposé par l’Éducation nationale et travailler de façon collaborative en ligne ou en drive (pour profiter des macros). Mais cette solution n’est pas aisée à mettre en place, avec des problèmes de synchronisation et des conflits de version de fichiers (je le sais par expérience, car nous gérons l’absentéisme de cette façon et ça demande un gros accompagnement, chaque classe ayant son propre classeur que l’on doit retravailler par la suite pour faire des synthèses d’école).

    L’idée était donc de disposer d’une application Web, en ligne pour que les enseignant⋅es puissent intervenir, compléter les données facilement et directement.
    L’avantage de cette solution était aussi de disposer d’une application unique pour étendre par la suite son utilisation aux 4 écoles de la ville (voire d’une circonscription) si le projet est concluant : en effet, les infos des élèves de maternelle suivraient lors du passage à l’école élémentaire.
    Seulement voilà, se posent pas mal de contraintes notamment par rapport à la sécurisation des données et au niveau du RGPD, l’outil envisagé contenant des informations sensibles. Il était impossible d’envisager un développement en Html/CSS/Javascript/PHP de zéro (manque de temps et de compétences). Et c’est là, que j’ai découvert l’existence de SQLPage qui paraissait répondre à nos inquiétudes avec des accès sécurisés, tout en étant à la portée de « débutant⋅es », à travers le récit de l’auteur de l’application « École Inclusive ».

    Début de l’aventure

    L’application « École Inclusive », bien que conçue pour le second degré, pouvait être adaptée à nos besoins plus modestes et a donc servi de base de départ : c’est beaucoup plus facile de partir de l’existant que d’une page blanche où il faut tout construire. Il s’est avéré que nous n’avions pas besoin de toutes les fonctionnalités et qu’il a fallu reprendre les logiques de fonctionnement mais la base étant là, c’était très rassurant d’autant que l'auteur de « École Inclusive » et le concepteur de SQLPage, très disponibles, étaient là pour m’éclairer, me conseiller ou rajouter des fonctionnalités au fil de mes demandes via les pages GitHub de leur projet respectif. Il faut rajouter que le site de SQLPage, conçu avec SQLPage ;-), regorge de ressources avec une documentation (en anglais) très claire et facilitante avec des exemples.
    Il est vrai que ce concept de programmation est assez déstabilisant au début : ne passer que par des fichiers .sql (ou presque) pour développer un site Web, ça paraît inadapté. Mais, une fois qu’on est rentré dedans, on se rend compte que pour le type d’application qu’on recherchait, c’est tout bonnement bluffant et terriblement efficace.
    Ce qui est aussi facilitant, c’est la possibilité d’utiliser des bases sqlite ne nécessitant pas la mise en place d’un serveur de type MySQL ou PostGreSQL rajoutant de la complexité. Mais SQLPage fonctionne aussi avec ces serveurs si on en a l’utilité : ce point est intéressant, car le temps consacré pour se former à SQLPage pourra être réinvesti avec d’autres types de bases de données.

    Matériel, données techniques et application ASDAEL

    Pour des tests les plus proches du fonctionnement prévu (on verra que ça changera), j’ai utilisé un NAS perso Synology 713+ sous DSM 7.1 avec un accès extérieur. Toutes les infos sont là pour ceux et celles que ça intéresse : https://lofurol.fr/joomla/logiciels-libres/104-bases-de-donnees/349-sqlpage-utilisation-sur-un-nas-synology-avec-docker-et-mysql-postgresql-sqlite.
    Toujours dans un souci de partage, les sources de l’application de suivi des aides sont disponibles sur la « Forge des communs numériques éducatifs » ou Forge Éduc, le GitLab mis à disposition par l’Éducation nationale pour favoriser le partage et le développement de ressources numériques pour l’enseignement.
    Source du projet: https://forge.apps.education.fr/thierrym/suivi-aides-eleves-ecoles

    Utilisation locale due au RGPD et à la sécurisation des données

    Cette application n’ayant pas reçu de soutien officiel et vu qu’elle contient des données sensibles sur les élèves (bien que ces données ne soient accessibles qu’aux seul⋅es enseignant⋅es concerné⋅es par le suivi des élèves), il a été décidé de ne pas exposer l’application sur Internet, comme prévu initialement. Elle sera donc installée sur un ordinateur localement sans accès de l’extérieur le temps de la tester. Après, il sera toujours possible d’évoluer vers une utilisation réellement en ligne si les essais sont concluants (et avec un audit sur la sécurité).
    Et là, encore une fois, l’application est très bien faite, car elle fait office de serveur web et il suffit de saisir son adresse ip sur le port 8080 pour y accéder à partir d’un autre ordinateur sur le même réseau. On ne peut pas faire plus simple (pas besoin de se monter un serveur Apache/Ngnix) !!!

    Pour lancer l’expérimentation, j’ai récupéré un “vieil” ordinateur HP 260 G2 Mini (Intel Pentium 4405U, 4 Go de Ram et HD de 100 Go) sur lequel j’ai installé Ubuntu 24.04 Server (avec accès SSH) avec le bureau Mate et Docker pour faire fonctionner les conteneurs Portainer et Adminer pour éventuellement agir sur la base de données SQLite.
    J’ai ensuite installé SQLPage avec mes fichiers dans un dossier « ASDAEL » à la racine de mon home puis configurer un démarrage automatique lançant SQLPage et Firefox pointant vers la page « localhost:8080 ».

    Captures d’écran

    Structure de la base de données
    Structure de la base de données

    Page d’accueil :
    Accueil

    Page de connexion :
    Page de connexion

    Localisation des écoles :
    Liste des écoles

    Liste des élèves suivi⋅es :
    Liste des élèves suivi⋅es

    Fiche individuelle de suivi :
    Fiche individuelle de suivi

    Vue synthétique du parcours de l’élève :
    Vue synthétique

    Page de paramétrage :
    Page de paramétrage

    Perspectives

    Avec l’arrivée du Livret de Parcours Inclusif (LPI) peut-être que ce genre d’applications ne sera plus utile… d’autant qu’elles n’ont aucun soutien institutionnel et qu’en l’état actuel elles ne peuvent être utilisées que localement, ce qui réduit pas mal leur intérêt.
    Mais l’idée de ASDAEL est d’obtenir rapidement une vision synthétique des différentes aides mises en place pour l’ensemble des élèves tout au long des années en facilitant leurs saisies, ce que ne permettra certainement pas le LPI.
    À suivre… ?

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    •  

    20 ans de Fedora-fr : dixième entretien avec Kévin touche à tout du projet Fedora et Fedora-fr

    Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du projet Fedora en lui-même), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du projet Fedora et de Fedora-fr.

    Grâce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au-delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d’application pour d’autres distributions.

    N’oublions pas que le projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a de la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualité pour permettre d’avoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.

    Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.

    L’entretien du jour concerne Kévin Raymond (pseudo shaiton), ancien contributeur de Fedora et de Fedora-fr.org.

      Sommaire

      Bonjour Kévin, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?

      Perso ? Au sein de la communauté ? C’est un peu trop large pour être bref… Curieux et créatif, j’ai découvert l’informatique, l’électronique et la programmation au Lycée. J’ai eu la chance que mon père fasse le choix de Linux pour moi et s’occupe de mes premières installations… Voire configuration matérielle. Au début il fallait Internet pour configurer Internet (recompilation de pilotes de périphériques) c’était un beau casse-tête sans personne pour vous aiguiller. Bon OK si on remet dans l’ordre au tout début il n’y avait pas la problématique du Wi-Fi. J’ai poursuivi mes études par un DUT GEII (Génie Électrique et Informatique Industrielle) en poursuivant sur une licence puis une école d’ingénieur électronique/informatique en alternance. Plus les années passaient, plus j’avais de projets informatiques ou électroniques perso ou professionnels à réaliser et plus je m’éloignais du monde Windows, plus je me sentais chez moi sous Linux.

      Peux-tu présenter brièvement tes contributions au projet Fedora ?

      Initialement traducteur francophone, j’en suis arrivé à être le coordinateur principal de l’équipe francophone. J’ai également contribué à l’internationalisation des sites internet du projet Fedora. Ce qui m’a amené à en être un des mainteneurs principaux pendant quelque temps et de m’occuper du déploiement des nouvelles versions à chaque nouvelle sortie de version de Fedora. De là j’ai intégré l’équipe infrastructure afin de pouvoir suivre ou déclencher les mises à jour des sites. Étant un des traducteurs principaux, j’ai rejoint l’équipe documentation pour la même raison que l’équipe site internet : améliorer le déploiement des traductions. Et c’est également pour les traductions que je suis devenu coordinateur Transifex, une des plateformes de traduction utilisée un temps par le projet. Il a fallu accompagner les développeurs pour la migration et assurer le suivi du déploiement. Le problème principal étant qu’un développeur ne se rend pas compte qu’une traduction est disponible ou même qu’elle n’est pas inclue dans sa dernière version. Ayant un pied dans pas mal de portes, j’en suis venu à aider la coordination de chaque sortie de versions de Fedora. Ça c’est pour la partie productivité, mais il y a la partie sociabilité qui est une part importante de la vie d’un contributeur. Je suis devenu ambassadeur du projet Fedora jusqu’à en devenir un mentor. J’ai également intégré le bureau de l’association Fedora-Fr, devenue Borsalinux-Fr lors de mon mandat. J’ai dirigé quelque temps la production de goodies pour l’équipe FR, les réunions hebdomadaires et co-organisé une rencontre internationale à Paris − le FUDCON − après en avoir été plusieurs fois un participant actif (aux États-Unis, Italie, Suisse).

      Qu’est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté ?

      Pour le produit, c’était « Fedora Core » à l’époque : pour la nouveauté. Les distributions GNU/Linux étaient en plein développement, beaucoup de nouveautés arrivaient chez l’un avant l’autre. J’en ai essayé plusieurs et j’ai beaucoup aimé les choix proposés sous Fedora Core, j’y suis resté depuis 2005 (au moins en perso, si l’entreprise ne me laissait pas le choix).

      Pourquoi contribuer à Fedora en particulier ?

      Quant au projet et bien c’est parce que le produit me plaisait que tout naturellement c’est là que j’ai participé. Autant contribuer à ce dont on se sert tous les jours. Bon je dois quand même dire que c’est le programme d’ambassadeur qui m’a permis d’être inclus. Les forums d’entraide je voyais plutôt ça comme un mal nécessaire. En arrivant sur Paris, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer physiquement des passionnés prêts à vous écouter et vous aiguiller sur vos aspirations. Merci à Mathieu Bridon (dit « bochecha ») sans qui je serai resté de l’autre côté de la fenêtre.

      Contribues-tu à d’autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?

      Très et trop peu. Je maintiens la traduction du logiciel GNU Make. D’ailleurs il me faut la rafraichir depuis la dernière mise à jour. J’en suis devenu le mainteneur parce que le précédent ne répondait plus et que la traduction actuelle ne me convenait pas. Si quelqu’un veut le reprendre je m’en sépare bien volontiers ! Ensuite j’ai des contributions ponctuelles sur mes interactions professionnelles. Principalement pour du correctif je n’ai pas une part active malgré mon envie. J’essaye autant que possible de tester les nouvelles versions de Fedora dès la version Alpha. Grâce à ma connaissance de Fedora, j’ai intégré le projet OLPC France où j’ai pu apporter mon expertise « Fedora » pour les outils de sauvegarde et mise à jour des XO (nom des ordinateurs portable du projet OLPC basés sur la distribution GNU/Linux Fedora). Et je suis même allé à Madagascar gérer le déploiement d’une mise à jour distribution de l’ensemble d’un parc. Expérience très enrichissante.

      Utilises-tu Fedora dans un contexte professionnel ? Et pourquoi ?

      Oui autant que possible. C’est mon univers, je maîtrise l’environnement et je n’ai pas besoin de chercher comment faire telle ou telle actions ce qui est bien plus rapide. J’apprécie aussi énormément les choix proposés par défaut. GNOME et son mode non intrusif me permet de rester concentré sur le principal (en espérant que la proposition du choix par défaut KDE ne sera pas acceptée…) Mais c’est aussi parce que Fedora fait partie de moi, je me suis construit avec le produit, avec le projet et avec la communauté. C’est comme quitter son pays natal, on peut le faire, mais on n’est plus chez nous. Je me sens très bien sous Fedora et si je veux aider, corriger ou contribuer, je sais déjà comment m’y remettre.

      Est-ce que tes contributions à Fedora sont un atout direct ou indirect dans ta vie professionnelle ? Si oui, de quelle façon ?

      C’est un atout direct bien évidemment. Étant ingénieur en systèmes embarqués Linux, autant maîtriser l’environnement qui permet de répondre au besoin de l’entreprise. Dans l’entreprise on doit répondre à un besoin. Et pour ça l’humain invente des outils. S’il ne maîtrise pas ses outils il est moins productif et perd une part de ses capacités pour s’adapter à son environnement. D’un autre côté, j’aime le produit Fedora (peut-être maintenant surtout pour la Communauté) et travailler sous Fedora c’est vouloir se lever le matin et être accueilli par quelque chose qui nous fait plaisir. C’est devenu important pour mon bien être.

      Tu as été actif sur de nombreux projets de Fedora durant quelques années tout en étant non employé de Red Hat, est-ce que cela a été un frein dans ta participation d’une quelconque façon ?

      Absolument pas. J’étais assez pris par toutes mes contributions pour ne pas chercher à vouloir faire de la politique. Il y avait déjà assez de Gourous dans l’équipe française pour que je ne m’y colle pas. Au travers de Red Hat j’ai trouvé du soutien, des conseils et du professionnalisme. Mais également des amis.

      Qu’est-ce que tu as fait plus exactement pour l’infrastructure et les sites web du projet Fedora ?

      Pour les sites web, j’ai cherché à faire en sorte que mes traductions soient utilisées, déployées. C’est bien beau de passer ses nuits à traduire plutôt que dormir ou réviser, mais si le jour J la traduction n’est pas utilisée, à quoi cela sert-il ? Et si on te répond « arf, si ça avait été publié 12h plus tôt ça aurait apparu, maintenant il faut attendre le prochain déploiement dans 6 j » ça frustre. Et parfois ce n’est pas qu’une question de date c’est aussi un problème de code. Le développeur ne sait pas qu’une traduction est disponible, il ne l’utilise donc pas. J’ai donc pris en charge la synchronisation des équipes de traduction avec la génération des différents sites. J’ai créé des outils et modifié les process de déploiement des sites afin que les traducteurs soient au courant des dates et que l’équipe sites web déploie automatiquement les traductions sans étapes manuelles inutiles. Côté infra j’étais là pour seconder l’équipe sur le déploiement des sites internet. Je pouvais déployer moi-même la version de test du site fedoraproject.org afin que les traducteurs puissent relire leurs traductions et soumettre des problèmes/correctifs avant le déploiement le jour J (pour rappel une nouvelle version tous les 6 mois). En tant que coordinateur principal de l’équipe de traduction francophone, j’étais aux premières loges pour corriger les problèmes et indiquer la procédure de test aux autres équipes.

      Tu as aussi géré la traduction quelques années entre Thomas Canniot et Jean-Baptiste Holcroft, qu’est-ce qui t’a attiré dans cette activité et qu’est-ce que tu as fait ?

      Ça a été entre mon année d’étude en Écosse ou j’ai beaucoup amélioré mon anglais et ma première année d’école d’ingénieur à Paris. Si j’ose l’annoncer à voix haute, j’ai eu beaucoup de temps perso lors de mes années d’école d’ingénieur c’est grâce à tout ce temps libre que j’ai pu plonger dans le projet Fedora. Et Matthieu, mon mentor m’a correctement accompagné pour trouver là où je serais le plus utile, l’équipe de traduction où Thomas s’est quasiment retrouvé tout seul. Il gérait une équipe d’1,5 personne en se comptant lui-même. Je suis arrivé et à deux on a abattu un travail énorme pour rattraper les dérives. Je traduisais puis lui me corrigeait. Je venais de loin, il a fallu attendre mes 24 ans que je découvre la grammaire française, les règles d’accord COI/COD… Bon ce n’était pas très fun alors je me suis spécialisé sur la syntaxe. À deux nous avons recruté d’autres traducteurs, ensuite il a vu qu’on était une équipe, il m’a laissé la main sur la traduction. J’ai vécu 2 transitions d’outils de gestion des traductions. J’ai donné beaucoup d’effort sur le projet Transifex. Jusqu’à ce que ce projet se tourne vers un modèle commercial et que le projet Fedora change d’outil. Là je me suis dit que je ne voulais pas recommencer, j’avais des projets de refonte de tout l’outil de déploiement des sites internet. L’équipe de traduction n’était plus mon sujet prioritaire. Je ne sais même plus comment Jean-Baptiste a pris la main, mais à un moment donné les projets ont migré sur le nouvel outil, et moi j’ai perdu tout ce que j’avais mis en place. Mes outils ou scripts permettant d’obtenir les dernières traductions, d’obtenir le pourcentage de complétion de traduction de chaque langue sur chaque projet. Je n’ai plus rouvert cette porte j’ai laissé la main et je me suis concentré uniquement sur la relecture et la formation des nouveaux : habitudes de traduction pour la cohérence de l’historique, utilisation de la bonne syntaxe. Jusqu’à ce qu’on ne me voie plus contribuer sur la liste de diffusion. En résumé, j’avais le développement des sites qui était prioritaire, j’avais de moins en moins de temps à accorder, une équipe de jeunes (pas dans l’âge mais dans la date d’arrivée dans l’équipe de traduction francophone) et un changement d’outil et de process qui m’ont tout naturellement écartés de mes responsabilités.

      En 2012, le FUDCon (devenu Flock depuis) s’est tenu à Paris et tu en as été l’un des principaux organisateurs. Peux-tu expliquer le but de ces rencontres et de leur importance ? Quelles ont été les difficultés d’une telle organisation ? Quels souvenirs en retires-tu ?

      Le FUDCon était un événement annuel (par région) qui était l’occasion pour les contributeurs de se rencontrer pour mieux se connaître mais aussi pour avancer plus rapidement sur des points particuliers et abolir les fuseaux horaires. C’était également l’occasion de rencontrer les « Redhatters ». C’est également lors de ces événements qu’on rapproche tous les organes de la communauté. Les rencontres physiques sont très importantes. Beaucoup d’échanges dans la communauté se passent en anglais, dont c’est la langue maternelle pour une grande partie. Il est parfois difficile de cerner le ton employé à l’écrit par un individu − oui toutes nos réunions étaient en chat/IRC −, c’est lors de rencontre de ce genre qu’on peut cerner le caractère d’un individu et comprendre quand il est sérieux, ironique ou espiègle. C’est aussi l’occasion d’échanger sur la vie, d’autres sujets qui ne sont pas ceux de tous les jours. Ou ouvre notre horizon. Lors de mon premier FUDCon à Zurich, j’étais tout jeune arrivé dans le projet. Je n’avais pas grand-chose à dire mais beaucoup à apprendre. Et plus je me rapprochais de l’équipe France, plus j’entendais que la communauté rêverait d’un événement en France, à Paris. Alors un jour, un peu poussé, on a monté une petite équipe pour cet événement. Il a fallu choisir une date, trouver un lieu, proposer des logements et réaliser toute la logistique :

      • créer des goodies pour faire de petits cadeaux pour que les contributeurs puissent repartir avec un beau souvenir (t-shirt « tour Eiffel » et dessous de verre réutilisables)
      • gérer les subventions des contributeurs, s’ils proposaient un sujet (talk) ils pouvaient bénéficier d’une subvention par Red Hat
      • trouver un traiteur
      • coordonner l’équipe d’orga…

      J’ai rencontré pas mal de nouvelles difficultés. C’est la première fois que je gérais (en partie) un budget autre que le mien. Mais c’est également la première fois qu’on comptait sur moi — physiquement — à une si grande échelle. L’équipe d’organisation s’est principalement tournée autour des membres de l’association Borsalinux-Fr, mais on avait bien entendu des personnes en charge côté « Red Hat » sur qui se reposer puisque cet événement était sponsorisé tous les ans sur les différentes régions (Amérique, Asie, EMEA). N’oubliez surtout pas que dans EMEA il y a Europe, mais également Afrique. Ahhhh l’Afrique. C’est loin et dans l’espace et dans la culture. Je me souviens d’un appel le matin de l’événement. « Salut Kévin, j’ai raté mon avion, tu peux me trouver un autre vol » ? Oui, c’était un contributeur dont le billet d’avion était payé complètement sur le budget subvention de l’événement. Et ça paraissait naturel pour lui que je lui paie un nouveau billet pour l’avion qu’il avait raté parce qu’il est arrivé en retard à l’aéroport… Bon il a choisi de prendre lui-même le nouveau billet, il est venu et on a passé de bons moments ! C’était un des contributeurs les plus actifs de sa région à cette époque. Autre problématique plus ennuyante au long terme : j’ai utilisé mon adresse de courriel perso pour réserver le traiteur. Et je ne sais pas ce qu’il a fait, mais il s’est enregistré avec ma propre adresse de courriel sur une liste quelque part, et depuis 12 ans je reçois des courriels en tant que gestionnaire de cette entreprise. J’ai des candidatures spontanées pour des comptables, je reçois des promotions pour acheter des sardines en gros, je reçois des nouvelles de la mairie de Paris… Ça c’est pénible. Mais j’avais à l’époque l’alias de courriel @fedoraproject.org et j’aurai dû écrire avec mon contact « pro » plutôt que perso. On apprend beaucoup en contribuant dans les projets communautaires ! Finalement, avoir organisé cet événement m’a donné de l’expérience pour organiser le même genre d’événement au sein du projet OLPC — One Laptop Per Child.

      Tu as aussi beaucoup rédigé et géré le magazine francophone Muffin, peux-tu nous expliquer en quoi ça consistait et ce que tu as fait ? Que penses-tu de ce format et du travail réalisé ?

      Muffin c’était incroyable. Depuis mes années d’études où je devais rédiger des rapports et présenter du contenu d’une manière très formelle, j’ai appris à rédiger en LaTeX. Je pensais savoir, connaître et comprendre. Quand j’ai vu ce que mettait en place melmorabity (Mohamed El Morabity) pour le rendu, j’étais obligé de rester pour en apprendre plus ! J’ai surtout participé à la rédaction du numéro 3. C’est l’occasion de mettre en avant des nouveautés, d’anticiper sur les demandes qui vont venir dans les forums et de présenter du contenu de qualité à nos utilisateurs. J’étais tous les premiers samedi du mois aux PSL à la Cité des Sciences à Paris. C’était une rencontre mensuelle (peut-être a-t-elle encore lieu ?) où plusieurs contributeurs de plein de communautés différentes venaient à la rencontre de leurs utilisateurs. Ce magazine avait une cible de plus. C’était également quelque chose qu’on était fier de mettre en avant lors des différents salons que nous représentions (FOSDEM, Solution Linux…) Fedora misant sur les nouveautés, il est important qu’on utilise différents moyens pour annoncer les changements aux utilisateurs. C’était un moyen de plus.

      Par ailleurs à la même période il y avait je crois un Linux Pratique Essentiel dédié à Fedora 13 sortie vers 2011-2012 qui a impliqué de nombreux rédacteurs de la communauté francophone dont toi. Peux-tu revenir sur cette expérience ? Quelle a été la plus-value de travailler avec un éditeur pour créer ce magazine payant ?

      Hum, ça me dit quelque chose, mais je n’en ai plus aucun souvenir. J’ai peut-être très peu contribué dans ce magazine ? Je me souviens plutôt de ma première rencontre avec mon mentor, au 42 de je ne sais plus quelle rue à Paris. C’était pour un live sur Radio Libertaire pour ensuite aller à une rediffusion d’une conférence de RMS dans un lieu plein d’idées nouvelles… Y a pas à dire il se passe plein de chose à Paris !

      Tu t’es ensuite mis en retrait de la communauté francophone après 2013, pour quelles raisons ?

      Plus j’en faisais au sein de la communauté Fedora, plus j’étais en capacité d’en faire plus. Je n’arrêtais pas d’interagir avec les différentes équipes pour améliorer la productivité, réduire les freins rencontrés par différents contributeurs, améliorer la collaboration. Sauf qu’au bout d’un moment, on entend les oiseaux chanter par la fenêtre et on se dit « mince, c’est déjà le matin ? » aller il faut aller chercher une ou deux heures de sommeil avant d’attaquer le boulot. Celui pour lequel on est payé. J’ai passé des semaines à plus de 30h de contribution sur les projets libres. Avec le boulot à plein temps à côté. Je n’étais pas le seul, mais si en plus on se disperse dans trop de sujets on ne peut pas tous les suivre complètement. Et si en plus on est à Madagascar avec une connexion internet limité, que ça coïncide avec le déploiement d’une nouvelle version et que c’est habituellement toi qui appuies sur le bouton ? Et bien tu trouves un « jeune » tout fou que tu formes et qui passe autant de temps avec toi sur internet qu’avec sa famille, tu lui confies la tâche d’appuyer sur le bouton et d’utiliser en prod tout le process de déploiement que tu viens de changer et activer après 2 mois de refonte complète. Tu te rends compte que ça se passe bien sans toi, que ça tourne, qu’il est fiable. Tu es rassuré et tu te dis « je me suis libéré d’une charge, qu’elle est ma prochaine priorité ? » Merci à Robert Mayr (robyduck) pour cette belle succession ! À ce moment j’ai également quitté Paris pour revenir dans mes montagnes (Haute-Savoie). J’ai intégré un nouveau travail dans lequel j’ai mis tout mon temps et même plus. Je n’ai plus eu l’occasion de rencontrer les collaborateurs du projet Fedora aussi souvent et j’ai décroché. Oui j’ai trop donné pour mon entreprise à l’époque pour ce qu’elle me rendait, mais ayant relâché les rennes de la traduction FR et des sites internet, je me suis redirigé vers le loisir en montagne ce qui m’a permis de passer moins de temps sur l’ordinateur. Je n’avais plus non plus de contacts réguliers avec des gurus de l’informatique : ceux qui vous tirent vers le haut. J’avais beaucoup de connaissances sur la collaboration que j’ai acquises au sein du projet à mettre en place dans mon entreprise. Finalement, j’ai continué mes « contributions libres » mais en tant que bénévole, je suis maintenant formateur en alpinisme. Je passe beaucoup de mon temps libre dans une autre association qui n’a plus de lien avec Fedora si ce n’est le bénévolat.

      Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans la distribution Fedora ou dans sa manière de fonctionner, qu’est-ce que ce serait ?

      Je ne suis plus au fait des axes politiques Fedora/Red Hat, je ne sais pas à quel point le rachat de Red Hat a influé sur le projet Fedora même si j’ai vu passer quelques messages sur ce contexte. Je trouve que certains aspects sont trop éparpillés. J’ai vécu (à côté sans être contributeur) le développement de la forge Pagure (hello pingou !) mais également le choix de certains projets de partir sur GitLab ou GitHub. Il y a des avantages et des inconvénients. Personnellement, j’ai découvert Gerrit et tout ce que ça permet. Je l’ai moi-même mis en place dans mon nouvel emploi en 2014. Dès cet instant je n’ai plus réussi à contribuer au projet Fedora. Les outils utilisés étaient un frein pour moi je ne pouvais plus suivre les développements aussi facilement. Donc si je devais changer quelque chose dans le projet, on passerait tout sous Gerrit. Ok je n’ai pas répondu à la vraie question qui concernait le produit… Wayland, systemd ? Non non la politique ce n’est pas pour moi, j’aime avancer et ma première et dernière modification si ce n’est la traduction c’est l’activation de la console en 256 couleurs par défaut. Ça me suffit je vis très bien avec !

      À l’inverse, est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaiterais conserver à tout prix dans la distribution ou le projet en lui-même ?

      J’aime me dire que c’est un produit qui évolue avec sa communauté et non pas avec une entreprise. Ce que je souhaite conserver, c’est les quatre fondations : Freedom, Friends, Features, First. Les nouvelles fonctionnalités étant ce que j’apprécie beaucoup. Je suis du genre à désactiver les mises à jour auto et aimer déclencher moi-même les mises à jour afin de surveiller tout ce qui arrive.

      Que penses-tu de la communauté Fedora-fr que ce soit son évolution et sa situation actuelle ? Qu’est-ce que tu améliorerais si tu en avais la possibilité ?

      Malheureusement je n’en fais plus partie, j’aimerais. Mais je n’arriverai pas à retrouver le même sentiment en restant à distance, le contact physique ou régulier avec les contributeurs me manque. Mais de la même manière que la plongée ou le parapente me manquent. On n’a qu’une vie et elle est remplie de choix.

      Quelque chose à ajouter ?

      Merci beaucoup à vous d’être encore actif, aux nouveaux d’avoir pris la relève et à tout le monde de continuer à contribuer pour ce produit. C’est tous les jours que je pense aux milliers de contributeurs Fedora et aux centaines de contributeurs que j’ai connus personnellement.

      Merci Kévin pour ta contribution !

      Conclusion

      Nous espérons que cet entretien vous a permis d’en découvrir un peu plus sur le projet Fedora et Fedora-fr.

      Si vous avez des questions ou que vous souhaitez participer au projet Fedora ou Fedora-fr, ou simplement l’utiliser et l’installer sur votre machine, n’hésitez pas à en discuter avec nous en commentaire ou sur le forum Fedora-fr.

      À dans 10 jours pour un entretien avec Aurélien Bompard, développeur au sein du projet Fedora et employé Red Hat affecté au projet Fedora en particulier dans l’équipe infrastructure.

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      Projets Libres! Saison 3 épisode 16 : l'April épisode 1, les grands combats

      Nous continuons notre tour de l'écosystème francophone du logiciel libre. Cette fois-ci, nous nous attardons sur une association emblématique : l'April 💪 📣

      Depuis 1996, l'association April défend et promeut les logiciels libres. Acteur incontournable en France, elle a participé à de très nombreux combats (DRM, ACTA, Open Bar/Microsoft, etc.) et a lancé des initiatives comme candidats.fr.

      Dans ce premier épisode sur l'association, nous revenons avec Jeanne Tadeusz et Frédéric Couchet sur la naissance et les grands combats de l'April.

      Vous apprendrez aussi comment l'association s'est transformée pour devenir plus inclusive et se renouveler.

      Un grand merci à l'April pour tout le travail accompli depuis toutes ces années 😍

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      Critique Jurassic World : Renaissance - bloquée dans l'ambre, la saga rate son évolution

      La célèbre saga jurassique revient avec un nouvel opus qui tente la carte du gigantisme pour nous séduire. Avec succès ? Voici notre critique du film, garantie sans spoilers. ## PrésentationDeux petites années après son dernier film le médiocre Jurassic World : Le Monde d'après, la franchise aux gros dinos est déjà de retour avec le nouveau Jurassic...

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      Agenda du Libre pour la semaine 27 de l’année 2025

      Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 27 événements (France: 25, internet: 2) est en seconde partie de dépêche.

      Sommaire

      [FR Montpellier] Framapermanence - Le lundi 30 juin 2025 de 18h00 à 21h00.

      Réunion du framagroupe montpelliérain. Ces réunions ont pour objectif de monter des projets en droite ligne des activités de Framasoft:

      Dégafamisons Internet, les Chatons pour Collectif d’Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires, framalibre, framakey, framapack…

      Les thèmes:

      • le point sur BIM! ;
      • nouveaux projets;
      • nouveaux services;
      • discussion autour du projet CHATONS Montpellier;
      • BIM! veut dire: Bienvenue sur l’Internet Montpelliérain ou Bienvenue sur l’Internet Mutualisé;
      • BIM! Le bimbendum du net;
      • inscription du chatons sur «Rejoindre le collectif»;
      • discussions libres;
      • échanges d’idées;
      • faire des perspectives pour les actions futures;
      • tout simplement, passer un moment convivial.

      CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires.

      Il rassemble des structures souhaitant éviter la collecte et la centralisation des données personnelles au sein de silos numériques du type de ceux proposés par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

      Ainsi, nous vous invitons à venir participer aux Framapermanences qui auront lieu à la Maison des Adolescents de l’Hérault, le cinquième lundi de chaque mois, de 18h00 à 21h00.

      Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

      [FR Grenoble] L’Atelier de Bidouille (ABIL) - Le lundi 30 juin 2025 de 19h00 à 21h00.

      L’Atelier de Bidouille Informatique Libre (ABIL) est ouvert à toutes les personnes qui n’arrivent pas à résoudre des problèmes avec leur ordinateur:

      • trouver et installer un logiciel
      • utiliser et/ou apprendre à utiliser un logiciel
      • réinstaller ou installer un système d’exploitation
      • monter un ordinateur
      • réparer un ordinateur
      • créer et/ou mettre à jour un site oueb
      • … ou d’autres choses sur un ordinateur

      L’atelier permet de résoudre son problème en compagnie de bénévoles et des participants qui ne sont ni expert·e·s en informatique, ni réparateur·rice·s, mais qui ont l’habitude de la « bidouille » et seront là pour vous aider à trouver l’information là où elle se trouve (si elle existe).

      Pendant les ateliers, l’ABIL met à disposition du matériel: postes de travail, unités centrales à remonter ou installer, écrans, claviers, souris, pièces détachées, connexion Internet…

      Attention, l’ABIL ne met à disposition que des systèmes d’exploitation et des logiciels libres. Si vous souhaitez résoudre un problème sur un système ou logiciel non-libre, apportez votre machine pour participer à l’atelier, muni des licences du système d’exploitation et/ou des logiciels concernés.

      [FR Saint-Étienne] OpenStreetMap, rencontre Saint-Étienne et sud Loire - Le lundi 30 juin 2025 de 19h00 à 21h00.

      Depuis la rentrée 2023, les temps de rencontre autour d’OpenStreetMap sont relancés.

      L’occasion de se rencontrer (ou de se retrouver), d’échanger sur OpenStreetMap et de lancer des projets en commun.

      [FR Lyon] Tout autour d’une bibliothèque Python - Le lundi 30 juin 2025 de 19h00 à 21h00.

      Créer une bibliothèque Python, c’est bien. Mais comment faire pour gérer tout ce qu’il y a autour ? En plus d’organiser les fichiers dans le dépôt, il faut penser au packaging, aux versions, aux tests, à la documentation, à l’automatisation des tâches…

      Faisons ensemble un petit tour d’horizon de quelques bonnes pratiques techniques à mettre en œuvre lors de la création d’une bibliothèque Python, en partant du code, et en ajoutant brique par brique les fondations pour en faire un beau projet agréable à utiliser, à maintenir et à développer.

      Après cette présentation par Guillaume, un moment d’échange a lieu. Amenez ce que vous voulez partager à boire ou à manger et comportez-vous en accord avec la charte de l’AFPy !

      [FR Montpellier] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres - Le lundi 30 juin 2025 de 19h00 à 21h00.

      Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine

      L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

      Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

      Les thèmes :
      Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :

      • discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général ;
      • pré-inscription aux prochains Cafés Numériques et Installparty ;
      • premières explorations du système ;
      • installations et configurations complémentaires ;
      • mise à jour et installation de nouveaux logiciels ;
      • prise en main, découverte et approfondissement du système

      Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.

      Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

      Fiche activité: https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_002_Permanence_GNU-Linux_Montpellibre_2024.pdf

      [FR Chaumont] Permanence associative - Le mardi 1 juillet 2025 de 18h00 à 20h00.

      Permanence associative du Schmilblik Numérique.

      L’occasion de s’entraider dans nos usages des solutions libres au sein du Schmilblik, tiers-lieu dédié à la culture et la création artistique, à Chaumont.

      Des boissons chaudes, de la bienveillance et beaucoup de convivialité.

      Tous les niveaux techniques sont les bienvenus, de parfait·e débutant·e à expert·e chevronné·e.

      [FR Le Mans] Permanence du mercredi - Le mercredi 2 juillet 2025 de 12h30 à 17h00.

      Assistance technique et démonstration concernant les logiciels libres.

      Il est préférable de réserver votre place à contact (at) linuxmaine (point) org 

      Planning des réservations consultable ici.

      [FR Le Blanc] Ateliers « Libres » de Linux - Le mercredi 2 juillet 2025 de 14h00 à 17h00.

      Installer ou configurer Linux, diagnostiquer mon ordinateur,
      installer ou configurer un logiciel libre,
      échanger sur GNU/Linux et les Logiciels Libres,
      trouver des réponses à mes questions

      [FR Agen] Permanence d’aGeNUx - Le mercredi 2 juillet 2025 de 17h30 à 19h30.

      Pour l’année 2025 notre association aGeNUx tiendra ses permanences tous les mercredis après-midi de 17h30 à 19h30 sauf les jours fériés et pendant les vacances d’été.

      Elles ont lieu au Campus Numérique 47 à la salle Barjavel.

      Ces permanences sont ouvertes à tous et à toutes, membres de l’association ou non. On peut s’y informer sur les logiciels libres, en tester, poser des questions ou tout simplement venir rencontrer d’autres utilisateurs de logiciels libres.

      [FR Angers] Rencontre mensuelle OpenStreetMap - Le jeudi 3 juillet 2025 de 18h00 à 19h00.

      Déjà fan d’OpenStreetMap ou envie de découvrir cette cartographie libre, de contribuer à l’enrichissement de la cartographie locale angevine, de mettre à jour des données qui vous tiennent à cœur (pistes cyclables, environnement, facilitation des parcours PMR, bâti, etc.) ?

      Les cartographes bénévoles angevins se rencontrent les premiers jeudis de chaque mois pour échanger des astuces, faire découvrir les outils disponibles (sur ordiphone ou PC) et organiser des actions collectives.

      Vous n’y connaissez rien ? Pas grave, on vous apprendra autour d’une pression, d’un thé ou d’un jus de fruit !

      [FR via Internet] Permanence numérique en visio - Le jeudi 3 juillet 2025 de 20h00 à 21h30.

      À propos de cet événement

      L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ᵉʳˢ jeudi du mois à 20h:

      Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

      • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée ?
      • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic ?
      • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres ?
      • alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.
      • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse https://jitsi.libretic.fr/libretic-permanence-virtuelle
      • 20 minutes sont consacrées à l’accueil des participants, à l’identification des thématiques que chacun  souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes qu’il serait nécessaire de constituer pour cela
      • de 20h20 à 21h30: si nécessaire les groupes se séparent puis vient un échange sur les thématiques identifiées

      La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs

      Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

      L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

      [internet] Permanence numérique en visio - Le jeudi 3 juillet 2025 de 20h00 à 21h30.

      L’association Libretic tient sa permanence numérique tous les 1ᵉʳˢ jeudi du mois à 20h:

      Que vous soyez adhérents ou non, si vous souhaitez:

      • utiliser des logiciels libres et respectueux de la vie privée ?
      • découvrir les services internet mis à disposition par l’association Libretic ?
      • gagner en autonomie numérique, à votre rythme avec des outils libres ?

      alors venez discuter avec nous lors de cette permanence.

      • rendez-vous est donné aux participants à 20h à l’adresse https://jitsi.libretic.fr/libretic-permanence-virtuelle
      • 20 minutes sont consacrées à l’accueil des participants, à l’identification des thématiques que chacun  souhaite aborder, au temps à y consacrer et aux éventuels groupes qu’il serait nécessaire de constituer pour cela
      • de 20h20 à 21h30: si nécessaire les groupes se séparent puis vient un échange sur les thématiques identifiées

      La séance de travail se terminera au maximum à 21h30, le salon restera disponible pour des échanges éventuels entre les participants sans les animateurs. 

      Libretic est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général.

      L’atelier est animé par des bénévoles de l’association.

      [internet] Concevoir, avec LaTeX, des quiz pour Moodle - Le jeudi 3 juillet 2025 de 20h00 à 21h00.

      L'association GUTenberg, Groupe francophone des Utilisateurs de TeX, organise ce jeudi 5 juillet 2025 à 20h son 20ᵉ exposé mensuel !

      Lors de cette séance, nous aurons le plaisir d’écouter Matthieu Guerquin-Kern nous donner un exposé intitulé « Concevoir, avec LaTeX, des quiz pour Moodle »:

      Dans un premier temps, dédié aux utilisateurs de LaTeX qui ne connaissent pas la plateforme d’apprentissage Moodle et ses quiz, nous parcourrons le processus pour créer un quiz avec l’interface en ligne de la plateforme. Nous verrons ensuite comment, dans ce processus, le paquetage moodle peut soulager les utilisateurs de LaTeX.

      Dans un second temps, nous pourrons évoquer, en fonction de vos souhaits, quelques usages plus avancés du package moodle: commande \htmlregister, gestion des images rastérisées ou vectorielles, gestion du code avec minted et consorts, génération d’une suite de questions paramétrisées à partir d’un unique prototype. Sur les aspects avancés, il sera aussi possible d’évoquer l’utilitaire Python XMoodL2TeX qui fait l’inverse du package moodle: transcrire un XML en un fichier.tex. Comme d’habitude, cela se passera à 20h en visio-conférence à l’adresse:

      https://podulco.univ-littoral.fr/meetin… c8059c4d28 Nous espérons vous y voir nombreux !

      Si vous appréciez ces exposés mensuels, et plus généralement les actions qu’elle mène (la Lettre, Journées, FAQ, TeXnique.fr, etc.), n’hésitez pas à adhérer à l’association GUTenberg.

      [FR Milly-sur-Thérain] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le vendredi 4 juillet 2025 de 17h00 à 19h00.

      Le premier vendredi de chaque mois, l’association OISUX propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres

      C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

      L’atelier aura lieu dans les locaux de la mairie.

      [FR Paris] Soirée « radio ouverte » au studio de Cause Commune - Le vendredi 4 juillet 2025 de 19h30 à 22h00.

      Libre à vous !, l’émission de radio de l’April sur les libertés informatiques est diffusée sur la radio associative Cause Commune, la voix des possibles.

      La radio propose un rendez-vous convivial chaque premier vendredi du mois à partir de 19 h 30 dans ses locaux à Paris: une soirée « radio ouverte » avec apéro participatif à la clé. Occasion de découvrir le studio et de rencontrer les personnes qui animent les émissions.

      La prochaine soirée-rencontre aura lieu vendredi 4 juillet 2025 à partir de 19 h 30 au studio de la radio: 22 rue Bernard Dimey 75018 Paris. Inscription (non obligatoire, mais cela facilite l’organisation) sur le bloc-notes.

      À partir de 20 h il y aura en direct une émission intitulée « Comm'un vendredi » consacrée aux coulisses de la radio. Le principe général est de réunir des animatrices et animateurs d’émissions de la radio pour parler de leurs émissions, de la radio, de leurs expériences. Mais aussi donner la parole aux auditrices et aux auditeurs.

      [FR Vanves] Portes ouvertes - Installations - Dépannages - Le samedi 5 juillet 2025 de 09h30 à 18h00.

      Le premier samedi de chaque mois (sauf août et septembre), de 9h30 à 18h, nous organisons une journée porte ouverte pour présenter notre association et son but.

      Lors de cette journée vous êtes invités à venir nous rencontrer pour découvrir les possibilités des logiciels libres.

      Venez avec vos questions, vos souhaits, vos matériels, nous verrons ensemble comment y répondre.

      Nous acceptons le don de Matériels informatique (surtout portables),Tablette et Smartphone, de préférence avec leur alimentation / chargeur.

      Le Wiki pour vous aider à passer au Libre : https://wiki.llv.asso.fr/doku.php

      Pour le déjeuner, une participation vous sera demandé.

      IMPORTANT: Lisez la « Préparation pour l’installation » : https://wiki.llv.asso.fr/doku.php?id=wiki:installer:preparation_installation

      Localisation précise: https://www.openstreetmap.org/note/4365747

      Proche du Métro (13) Malakoff Plateau de Vanves (à 5 minutes)

      [FR Preignac] Ğmarché - Le samedi 5 juillet 2025 de 10h00 à 15h00.

      Un Ğmarché à Preignac, en Gironde (33) et la Ğ1 s’anime !
      Exposants et badauds, venez nombreux !

      Inscription obligatoire par le formulaire de Framaforms

      — l’adresse précise vous sera communiquée par courriel de confirmation après votre inscription.

      à bientôt !

      [FR Aix-en-Provence] Samedi Libre - Le samedi 5 juillet 2025 de 10h00 à 17h00.

      CE SAMEDI LIBRE SE DÉROULERA au CENTRE DES AMANDIERS

      Vérifier cette page avant de vous déplacer !

      • Matin (10h00-12h30):
        • Conseils, démonstrations et interventions sur rendez-vous (mailto:contact@axul.org)…
      • Midi (12h30-13h30):
        • Repas en commun et discussions
      • Après-midi (13h30-16h00)
      • Conseils, démonstrations et interventions sur rendez-vous (mailto:contact@axul.org)…

      INFORMATIONS GÉNÉRALES:

      Ces Samedis Libres sont organisés par l’Axul en collaboration avec plusieurs associations de logiciels libres des Bouches-du-Rhône.

      Ils proposent des présentations générales et une aide technique pour le dépannage et la mise à jour d’ordinateurs avec des logiciels libres. Ils présentent aussi des démonstrations de matériels et de téléphones libres.

      Des informations sont disponibles sur la Culture Libre (OpenStreetMap, Wikipedia…).

      DÉMONSTRATIONS :

      Plusieurs démonstrations sont maintenant virtualisées sous forme d'introductions

      DÉMONSTRATIONS et PRÉSENTATIONS POSSIBLES (sur réservation) :

      Présentation de livres et de sites Internet consacrés au Libre

      Démonstration d’un Fairphone, un téléphone libre et éthique

      Démonstration du micro-ordinateur micro:bit conçu pour rendre l’enseignement et l’apprentissage facile et amusant

      Démonstration du micro-ordinateur PyBoard co-développé avec le langage MicroPython

      Démonstration du micro-ordinateur Raspberry Pi 400 un ordinateur DANS un clavier pour la découverte de l’informatique et de l’électronique

      Démonstrations liées aux nouveaux programmes scolaires sur le codage

      Autres démonstrations

      • Distribution Emmabuntüs pour la rénovation d’ordinateurs anciens.
      • Distribution PrimTux pour les élèves de l’école primaire.
      • Distributions Linux installées sur des clefs USB insérées dans des ordinateurs Linux, Windows 7 ou Windows 10.
      • Cohabitation Linux - Windows 10: le cas d’Ubuntu 64 bits.
      • Évolution du projet pédagogique OLPC (One Laptop per Child): ordinateur XO-4, tablette OLPC partiellement libérée avec F-Droid et différentes machines avec la plate-forme pédagogique Sugarizer.

      NB: Certaines démonstrations pédagogiques sont en libre service. Les autres démonstrations seront normalement possibles toute la journée: elles seront lancées en fonction des souhaits des visiteurs et des disponibilités des spécialistes.

      Adresse: Centre Social et Culturel des Amandiers, 8 allée des Amandiers, Jas-de-Bouffan (cliquer sur ce dernier lien pour avoir un plan détaillé).

      Ces samedis libres et gratuits sont ouverts à toutes et à tous, débutantEs ou expertEs GNU/Linux, membres ou non d’associations du Libre. Les locaux sont au rez-de chaussée et accessibles par tous.

      Entrée Libre. Tout Public.

      Prochaines réunions:

      [FR Ivry sur Seine] Cours de l’École du Logiciel Libre - Le samedi 5 juillet 2025 de 10h30 à 18h30.

      Présentation de l’E2L

      Quel est le rôle de l’école du logiciel libre ?

      Tout d’abord, ce n’est pas une école comme les autres. Elle n’a pas d’établissement fixe, pas de cours de récréation, pas de carte d’étudiant, ni de diplôme de fin d’année.

      Comme toutes les écoles, son rôle est d’apprendre à ses élèves les logiciels libres, c’est-à-dire:

      • comment en trouver de bons parmi les nombreux sites qui en proposent,
      • comment en prendre possession en fonction des licences,
      • comment les installer en fonction de ses besoins,
      • comment les tester et les utiliser,
      • comment en comprendre le fonctionnement pour ensuite les modifier,
      • comment écrire ses propres logiciels libres.

      En fait, l’école du logiciel libre est une université populaire, comme celles qui ont vu le jour en France à partir du 19ᵉ siècle, et dont le but est de transmettre des connaissances théoriques ou pratiques à tous ceux qui le souhaitent. Et pour atteindre ce but, sa forme juridique est de type « association à but non lucratif ».

      Comment fonctionne l’école?

      Cette école étant une association, elle possède, comme toutes les autres, un bureau, élu chaque année en assemblée générale, pour l’administrer. Mais elle a aussi des responsables pédagogiques dont le rôle est essentiel car ce sont eux qui établissent les programmes des cours en fonction des souhaits des adhérents, valident les candidatures des enseignants et affectent les sessions.

      Les membres du bureau et les responsables pédagogiques forment « l’encadrement de l’école ». Tous les membres « encadrants » doivent être membres de l’association.

      Les locaux où se déroulent les cours seront ceux que l’on veut bien nous prêter: une salle des fêtes, un théâtre, une salle de réunion publique, un amphi dans une école publique, ou autre.

      Les thèmes des cours sont définis par les adhérents en fonction de leurs envies, de leurs besoins. Les cours sont ensuite décidés par les responsables pédagogiques de l’école en fonction des enseignants disponibles.

      Afin de permettre au plus grand nombre de participer et d’assister aux cours, les sessions se tiennent essentiellement le samedi. Une première, sous forme d’atelier public, de 10h30 à 13h, et une autre, sous forme de cours, de 14h30 à 18h30.

      Programme détaillé sur le site http://e2li.org

      [FR Saint-Cyr-l'Ecole] Permanences logiciels libres - pc et smartphones - Le samedi 5 juillet 2025 de 14h00 à 17h00.

      Root66 vous propose une permanence Logiciels Libres.

      À cette permanence, tu pourras bénéficier d’une aide et d’un accompagnement pour t’aider à installer, configurer des logiciels libres aussi bien sur PC que sur Smartphones.
      Un vieux pc qui rame? Besoin de faire une sauvegarde de tes données? Envie de tester des applications opensource sur ton téléphone ou sur ton pc, mais tu as peur de tout casser et de ne pas y arriver seul·e. Pas de souci, l’équipe de root66 est là pour t’accompagner, à ton propre rythme!

      Un des objectifs est de t’aider à reprendre le contrôle de tes données et d’apprendre pas à pas les bonnes pratiques à adopter pour sécuriser et améliorer ta vie privée numérique.

      N’hésite pas à passer! L’équipe de root66 sera ravie de t’accueillir! 🤓

      Et si tu n’as aucun problème technique, la permanence est aussi faite pour échanger et discuter des logiciels libres ou du numérique en général.

      Programme (non exhaustif):

      • Dépannage, assistance sur PC, smartphones utilisant du logiciel libre
      • Découverte et apprentissage pour utiliser un système libre comme Linux
      • Installations et configurations complémentaires d’applications
      • Mise à jour et installation de nouveaux logiciels opensource
      • Discussions conviviales entre utilisateurs autour des logiciels libres

      Entrée libre et gratuite 😎

      Sur place, l'adhésion à l’association est possible, mais non obligatoire.

      Si vous venez en voiture (voire à pied):
      Il est plus facile de passer par le parking rue Raymond Lefebvre.

      Trains et RER:

      [FR Quimperlé] Point info GNU/Linux - Le samedi 5 juillet 2025 de 14h00 à 17h30.

      Médiathèque de Quimperlé, place Saint Michel, pas d’inscription, entrée libre !

      Mickaël, Johann, Alain, Pierre, et Yves vous accueillent (ou l’un d’eux, on se relaie !).

      Conseils, aide et infos pratiques GNU/Linux et Logiciels Libres.

      Curieux ? Déjà utilisateur ? Expert ? Pour résoudre vos problèmes, vous êtes le bienvenu ; pas besoin de prendre rendez-vous !

      N’hésitez pas à venir avec votre PC si vous voulez une installation de GNU/Linux ou de venir avec votre périphérique récalcitrant (imprimante, scanner…) si possible.

      [FR Paris] Premier Samedi du Libre - Le samedi 5 juillet 2025 de 14h00 à 18h00.

      Toutes les informations sont sur https://premier-samedi.org
      Plan des salles: https://premier-samedi.org/IMG/png/plancarrnum.png

      Venez aider ou vous faire aider à installer et paramétrer des logiciels libres et toute distribution GNU/Linux ou Android avec les associations d’utilisateurs de Fedora, Mageia, Ubuntu, Debian pour GNU/Linux ; et Replicant, LineageOS, f-droid pour Android, sur netbook, portable, tour, PC/Mac, ou smartphone, éventuellement à côté de votre système actuel. Idem si vous avez des difficultés avec GNU/Linux, un périphérique, un logiciel libre, ou avec des logiciels libres sous Android.

      • Déjeuner à partir de 12h30-12h45 à la pizzeria Le Verona, 25 avenue Corentin Cariou
      • Salle Classe Numérique 14h-18h: install party GNU/Linux toutes distributions + potentiellement (si les volontaires sont la) atelier auto-hébergement et Brique Internet avec Franciliens.net
      • Salle Agora: si pas de conférence prévue, possibilité d’organiser à partir de 16h30 une présentation-discussion autour d’un thème particulier (pour se renseigner, choisir le thème ou s’inscrire, s’adresser à l’accueil de l’Install Partie à partir de 14h)
      • Salle LivingLab: wikipermanence Wikimedia France
      • Salle Atelier: atelier Blender 3D du BUG Blender User Group Paris
      • Apéro/dîner dans un lieu à déterminer sur place

      • Cité des sciences et de l’industrie; Carrefour Numérique niveau -1, Cité des sciences et de l’industrie; Carrefour Numérique niveau -1, 30 avenue Corentin Cariou, Paris, Île-de-France, France

      • https://parinux.org/Premier-Samedi-du-Libre-du-5-juillet-2025

      • parinux, psl, install-party, logiciels-libres, gnu-linux, premier-samedi-du-libre, linux

      [FR Nantes] Permanence Linux-Nantes - Le samedi 5 juillet 2025 de 15h00 à 18h00.

      Linux Nantes tient à vous informer de sa prochaine permanence. Nous vous proposons:

      • de vous faire découvrir linux et les logiciels libres
      • de vous aider à installer Linux sur votre ordinateur ou votre portable,
      • de vous informer sur l’utilisation de votre version de Linux et des logiciels libres
      • de voir avec vous les problèmes rencontrés

      Pour plus d’informations sur l’association voir notre site

      [FR Vire Normandie, France] Install Party - Le samedi 5 juillet 2025 de 15h00 à 19h00.

      Alors que la fin de Windows 10 est annoncée pour octobre 2025, de nombreux ordinateurs deviendront obsolètes et devront être jetés et remplacés, augmentant encore l’impact écologique du numérique. Et pourtant, des solutions vertueuses existent.

      Pour fêter la fin de ses ateliers mensuels de découverte des logiciels libres, les bénévoles de l’association VireGul organisent une journée « Install Party » le samedi 05 juillet de 15h à 19h à la maison du temps libre à Saint Martin de Tallevende.
      Une « Install Party », qu’est-ce que c’est ? C’est une journée dédiée à l’aide à l’utilisation et à l’installation de logiciels libres et gratuites comme Linux et de services libres sur son ordinateur ou son smartphone.

      L’association VireGul a pour objet de promouvoir et de soutenir des logiciels ouverts et gratuits, sans pub et sans récolter vos données personnelles. Qu’il s’agisse d’outils de bureautique, de retouche photo, de logiciels de musique ou de montage vidéo, il en existe beaucoup et ils s’installent sur tout type de machines.
      VireGul défend aussi l’usage de services numériques libres et respectueux de leurs utilisateurs·rices, qui sont des alternatives éthiques aux solutions proposées par les géants du web.
      Qu’il s’agisse de protéger sa navigation sur Internet, de choisir un moteur de recherche non intrusif, de trouver des solutions de partage d’informations sans publicités ou de cartographie, ces outils sont nombreux et accessibles à tous.

      Cette journée sera donc consacrée à vous présenter les logiciels et outils libres utilisés lors de nos ateliers, selon vos besoins.
      Mais vous pourrez aussi être assisté·e personnellement à leur prise en main et leur installation sur votre ordinateur que vous pourrez apporter. Ce serait aussi l’occasion de découvrir des systèmes complets comme Linux qui peuvent remplacer votre système existant sur votre ordinateur ou votre smartphone.
      Une sauvegarde préalable de vos données existantes est fortement préconisée.

      « la Maison du Temps Libre »     2-4 Rue de l’Ancienne Brasserie,
      Saint-Martin-de-Tallevende           14500 Vire Normandie   Voici sa localisation OpenStreetMap: https://vrgl.fr/maisontempslibre

      [FR Montpellier] Rencontre | Pique-nique du Libre - Le samedi 5 juillet 2025 de 18h30 à 21h30.

      Montpel’libre et ses partenaires vous proposent de nous retrouver comme chaque année toutes et tous, pour clore cette année très intense dans un esprit festif, à l’occasion d’un pique-nique au Parc Rimbaud dans le quartier Les Aubes de Montpellier. Où, les familles, enfants, curieux et bien sûr libristes sont les bienvenus.

      Ce pique-nique traditionnel de fin d’année des libristes de toute la région est organisé pour boucler l’année dans la bonne humeur, évoquer les moments importants qui se sont déroulés dans l’année et ceux qui nous attendent à la rentrée. Ce traditionnel rendez-vous est devenu, au fil du temps et selon la presse, une véritable institution.

      Nous serions heureux de compter sur votre présence à cet instant convivial et de partage de la communauté des Logiciels Libres et des Communs de la région.

      Attention, privilégiez les transports en commun, les emplacements de parking à proximité sont rares!

      L’inscription n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée pour des raisons évidentes de contraintes logistique.

      Cette année encore, afin de nous mettre en conformité avec l’arrêté préfectoral, les barbecues et tout feu seront interdits, le repas sera donc froid.

      Pas de réseau wifi, ni électrique, pensez à prendre des lampes.

      Le site dispose à l’entrée d’une petite aire de jeux pour les enfants, d’un parc clôturé pour les chiens, de balades, randonnées, tables, potager, boulodrome, vue sur le rivière.

      Chacun apporte quelque chose, et on partage. Pensez à prendre de l’eau, des brumisateurs, des chapeaux pour supporter les fortes chaleurs. Prévoyez aussi des boules de pétanque.

      [FR Gaillac] Repair café - Le dimanche 6 juillet 2025 de 10h00 à 14h00.

      Repair café, atelier informatique, etc.

      Tous les premiers dimanches du mois à « Mosaïque ».

      [FR Béziers] Rencontre | Pique-nique du Libre - Le dimanche 6 juillet 2025 de 17h00 à 20h00.

      Montpel’libre et ses partenaires vous proposent de nous retrouver toutes et tous, pour clore cette année très intense dans un esprit festif, à l’occasion d’un pique-nique au  Plateau des Poètes, Allées Paul Riquet à Béziers. Où, les familles, enfants, curieux et bien sûr libristes sont les bienvenus.

      Ce pique-nique de fin d’année des libristes de toute la région est organisé pour boucler l’année dans la bonne humeur, évoquer les moments importants qui se sont déroulés dans l’année et ceux qui nous attendent à la rentrée.

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      Actualité : Nouveautés Disney+ : les séries et films à ne pas manquer en juillet 2025

      Dans le sillage de Netflix, Prime Video et Max, le service de streaming de Disney a dévoilé ce lundi les films, séries et documentaires qui arrivaient dans son offre au mois de juillet 2025.Un arrivage plus léger que d'habitude, mais qui contient malgré tout quelques pépites comme un documentaire sur Les Dents de la mer, la série Washington Black ou...

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      Le système de paiement GNU Taler prend vie

      GNU Taler est un système de paiement conçu pour les transactions financières les plus courantes dans tout type de devise (euros, dollars, bitcoins…), développé depuis dix ans à l’initiative de l’Inria et sorti officiellement en 1.0 au mois de mai. Il permet depuis cette date d’effectuer des transactions en francs suisses, mais il fonctionnait d’ores et déjà comme une monnaie locale à Bâle, sur les distributeurs de boissons de la Haute école spécialisée bernoise, et avec des cryptomonnaies comme Bitcoin ou Ethereum. Dans la zone euro, c’est la banque allemande GLS qui devrait rendre Taler disponible pour tous ses sociétaires au cours de l’été 2025, suivi par la banque hongroise MagNet en 2026.

      Taler n’est pas une crypto-monnaie, ni une blockchain. Selon les mots de Christian Grothoff, professeur à l’université de Berne et contributeur au projet, « vous pouvez envisager GNU Taler comme une approche alternative pour construire quelque chose comme l’euro numérique, mais avec des considérations supplémentaires que la banque centrale européenne ne semble pas avoir, comme les droits humains ».

      Bien que Taler ne soit pas une monnaie, du point de vue de l’acheteur, il « se comporte comme de l’argent liquide » : « quand vous le dépensez, vous avez la même discrétion [privacy] qu’avec du liquide ». Ce n’est qu’au moment où le vendeur verse la somme payée sur son compte en banque que celle-ci peut être identifiée (le “T” de “Taler” signifie “taxable”). Cela signifie aussi que l’argent que vous utilisez via Taler reste associé à votre appareil : si vous perdez votre téléphone, vous perdez votre porte-monnaie numérique (en contrepartie, votre historique d’achats reste aussi sur votre appareil, et reste donc privé par défaut).

      Principe de GNU Taler

      Intégration

      Un des enjeux pour permettre à Taler de décoller sera l’intégration de ce moyen de paiement chez une masse critique de commerçants, qui elle même ne sera possible qu’une fois les interfaces logicielles / connecteurs disponibles. Pour cela :

      • Un portail des intégrations disponibles ou en cours de préparation (dont Magento, WooCommerce, Odoo et Joomla) a été monté
      • Une initiative pour financer ces composants logiciels a été mise en place, portée par NLnet, bien connue ici pour soutenir les projets libres.

      À propos

      Le déploiement est porté par le consortium européen NGI TALER avec des membres des Pays-Bas, Belgique, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Luxembourg et Suisse.

      Le premier point de vente physique acceptant les Taler a été mis en place dans la Haute école spécialisée bernoise en 2020.

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      Actualité : Box-office : démarrage record pour Brad Pitt, Dragons s'envole toujours plus haut

      Et si Brad Pitt nous faisait une Top Gun : Maverick ? Trois ans après le carton mondial de la suite avec Tom Cruise, le film F1 a rejoué la carte de l'expérience cinéma à sensations fortes... et le public était au rendez-vous !F1 a ainsi décroché la pole position au box-office américain, signant surtout un premier week-end de belle facture à l'intern...

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      Microsoft «Edit»

      Et si Microsoft croyait en la ligne de commande pour tous ?
      Idée étrange, mais vraie : depuis mi-mai 2025, Microsoft met à disposition un éditeur de texte minimaliste, mais fonctionnel, en ligne de commande : Edit.

      On parle de quoi ?

      • Il se nomme Edit … ou pas … à vous de voir comment vous voulez le nommer (oui, c'est écrit dans le bout de documentation disponible).
      • C'est un logiciel libre - Licence MIT.
      • Il est écrit en Rust, et tient dans un binaire statique (qui fait 222 ko pour la version Linux x86_64)
      • Il est prévu pour fonctionner sous Windows, MacOS et Linux au moins sur les architectures x86_64 et ARM 64 - Les binaire Windows et Linux, pour x86_64 et ARM 64 sont directement fournis dans les versions sur GitHub (vouz utilisez MacOS … compilez vous-même)

      On n'avait pas déjà Visual Studio Code (ou le Bloc-notes) ?

      Le nom est clairement une référence à l'historique edit.com que l'on trouvait sous MS-DOS, et ce nouvel Edit fonctionne bien en ligne de commande (oui, j'ai testé hors d'un environnement graphique). Mais aucune version DOS (16 bits) n'est prévue, le support du 32 bits étant même une priorité secondaire.

      Le but est de rester simple et léger, loin de l'éditeur à faire tout (et n'importe quoi) qu'est Visual Studio Code, mais se montre plus avancé que le spartiate Bloc-notes (Notepad) Windows.

      Quelques menus simples, assez peu de fonctions, mais prévu pour être simple à aborder.
      La souris est gérée, si l’environnement la prend en charge.
      La gestion des codages de caractères (avec UTF-8 par défaut vraisemblablement), du type de retour à la ligne, et des fichier multiples sont des fonctions de bases.
      Plusieurs localisations, dont le français, sont déjà gérées … et plusieurs autres langues peuplent déjà les Pull-Requests.
      Pas de coloration syntaxique, mais la question est déjà posée (et semble faire débat).


      Ce n'est qu'un nouvel éditeur de texte en CLI, on n'en manquait pas forcément, même d'assez simples d'utilisation (enfin, les personnes qui utilisent la ligne de commande le savent).
      Pas le plus novateur, pas le plus abouti, pas celui qui a le plus de fonctions, … juste un de plus … Mais quand on connait la force de frappe de Microsoft, cela a piqué ma curiosité et j'ai voulu en savoir plus (et tant qu'à faire partager ce que j'ai trouvé).

      Je trouve aussi amusant que Microsoft s’intéresse à un outil simple et minimaliste, en ligne de commande et destiné au plus grand public, finalement très loin des ogres de ressources gonflés à l'IA dans les discours de grands décideurs.

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      Vingt-sept ans de LinuxFr.org

      En ce 28 juin 2025, le site LinuxFr.org fête ses vingt‑sept bougies. Depuis 1998, une équipe de bénévoles code et gère ce site, permettant à son lectorat de publier contenus et commentaires sur le logiciel libre, sur les nombreux autres domaines du Libre comme la culture, la cartographie, le matériel ou les manuels scolaires ; mais aussi bien d’autres thématiques comme la robotique, la cuisine, la typographie, TapTempo, la vie et la mort, ou la sérendipité, l’intelligence artificielle et la fIAtigue, la législation.

      Plan secret de LinuxFr.org, le créer en 1998, attendre 27 ans, 42…

        En vrac, LinuxFr.org c’est aussi :

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        Actualité : Nouveautés Max : les séries et films à ne pas manquer en streaming en juillet 2025

        Mise à jour  | 30/06/2025 à 16:05 Cet article a été mis à jour avec les dernières informations concernant les nouveautés de Max au mois de juillet. Les chaleurs accablantes de l'été sont déjà là, nous invitant à nous mettre tranquillement à l'ombre devant nos programmes préférés. Ça tombe bien,...

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        Linutop OS 25 un système complet pour les kiosques ou l’affichage dynamique sur PC

        Linutop OS 25 est basé sur Xubuntu 22.04 pour PC, il est dédié à l'affichage dynamique ou au kiosque sécurisé.

        Linutop OS 25 pour PC

        Linutop Kiosk Player d’Affichage Dynamique: permet de configurer simplement une « playlist » pour un affichage en plein écran (image, Gif, PDF, lien URL, page web, vidéo HD, musique), il est compatible avec le système de diffusion Linutop.tv et peut fonctionner avec ou sans réseau.

        L’usage en entreprise d’un mini PC avec linutop OS permet de configurer rapidement un affichage dynamique. Il s’appuie sur la version légère Xubuntu sous l’environnement graphique ‘XFCE’, complété par VLC Media player et les outils Linutop.

        Linutop Configuration panel: Une interface graphique pour faciliter la configuration du système : langue clavier et fuseau horaire, configuration écran, démarrage d’un VNC ou SSH en un clic, ou la sécurité qui permet de figer le système à chaque redémarrage pour minimiser sa maintenance.

        Le système démarre automatiquement sur sa playlist en plein écran et permet de mettre en veille l'écran si nécessaire.

        Avantages:

        • Panneau de configuration graphique en français
        • La version gratuite permet d’utiliser VLC avec les derniers accélérateurs matériel.
        • Permet de construire un affichage dynamique local ou distant à moindre coût.
        • Permet de configurer une borne sécurisé qui se remet à zéro à chaque redémarrage.

        Principaux usages:

        • Affichage dynamique : école, musée, hôtel, magasin, restaurants, mairie, usine, bureau.
        • Kiosque Internet : Salle d'attente, bureau, école, borne d'accès Internet publique.
        • Système pour usage multiple : Media player dédié, un poste en libre service et plus.

        note:
        Le version free de linutop OS 25 permet d'afficher en plein écran une vidéo de feu de bois ou un aquarium afin d'agrémenter votre confort visuel en fonction de la température.

        NdM: le tutoriel ne semble pas encore avoir été mis à jour et mentionne encore les infos de la précédente version basée sur Ubuntu 18.04 (au lieu de Xubuntu 22.04 pour Linutop OS 25 selon l'annonce), cf configuration matérielle ou compatibilité matérielle. Idem pour la FAQ sur les différences entre les versions Free et Pro.

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        Incident du 26 juin 2025 ayant touché les serveurs de production et de développement

        Ayant simultanément ressenti un trouble dans la force, vos administrateurs des serveurs LinuxFr.org ont noté un souci sur le site hier matin. Et d'autres personnes de l'équipe ont aussi signalé le problème (supervision efficace et réactive par le lectorat).

        Le serveur hébergeant les conteneurs de production et de développement a redémarré (hors de toute opération planifiée) à 06h15 Paris le 26 juin 2025, et contrairement aux redémarrages habituels pour les mises à jour, cela a entraîné un changement des adresses IP internes des conteneurs de production et de développement, après redémarrage (06h18). Tous les services avaient bien redémarré, mais les accès aux sites web n'étaient plus possibles : le serveur web frontal ne pouvait plus joindre les adresses prévues, aboutissant à des réponses techniques 502 Bad Gateway.

        La correction sur les adresses IP a été faite à 08h08 pour la production et 08h16 pour le développement.

        Les deux autres serveurs hébergés au même endroit n'ont pas été affectés.

          Changement d'adresses IP

          Les conteneurs de production et de développement sont configurés en DHCP et gardent normalement les mêmes adresses sur les redémarrages.

          Exemple de redémarrage propre pour des mises à jours de sécurité :

          mai 24 10:06:08 oups dnsmasq-dhcp[1256]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.2 aa:aa:aa:aa:aa:aa
          mai 24 10:06:08 oups dnsmasq-dhcp[1256]: DHCPACK(lxc0) 192.168.0.2 aa:aa:aa:aa:aa:aa prod
          mai 24 10:06:22 oups dnsmasq-dhcp[1256]: DHCPRELEASE(lxc0) 192.168.0.2 aa:aa:aa:aa:aa:aa
          ---redémarrage---
          mai 24 10:08:57 oups dnsmasq-dhcp[1228]: DHCPDISCOVER(lxc0) 192.168.0.2 bb:bb:bb:bb:bb:bb
          mai 24 10:08:57 oups dnsmasq-dhcp[1228]: DHCPOFFER(lxc0) 192.168.0.2 bb:bb:bb:bb:bb:bb
          mai 24 10:08:57 oups dnsmasq-dhcp[1228]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.2 bb:bb:bb:bb:bb:bb
          mai 24 10:08:57 oups dnsmasq-dhcp[1228]: DHCPACK(lxc0) 192.168.0.2 bb:bb:bb:bb:bb:bb prod
          

          (les IP, MAC et interfaces ont été changées)
          On a demande et attribution de l'IP pour une adresse MAC donnée, puis elle est relâchée à l'arrêt de la machine, puis réattribuée au démarrage.

          Incident :

          juin 26 03:57:46 oups dnsmasq-dhcp[951195]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.2 cc:cc:cc:cc:cc:cc
          juin 26 03:57:46 oups dnsmasq-dhcp[951195]: DHCPACK(lxc0) 192.168.0.2 cc:cc:cc:cc:cc:cc prod
          ---redémarrage---
          juin 26 04:18:42 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.2 dd:dd:dd:dd:dd:dd
          juin 26 04:18:42 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPNAK(lxc0) 192.168.0.2 dd:dd:dd:dd:dd:dd address in use
          juin 26 04:18:46 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPDISCOVER(lxc0) dd:dd:dd:dd:dd:dd
          juin 26 04:18:46 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPOFFER(lxc0) 192.168.0.100 dd:dd:dd:dd:dd:dd
          juin 26 04:18:46 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPREQUEST(lxc0) 192.168.0.100 dd:dd:dd:dd:dd:dd
          juin 26 04:18:46 oups dnsmasq-dhcp[1222]: DHCPACK(lxc0) 192.168.0.100 dd:dd:dd:dd:dd:dd prod
          

          On a demande et attribution de l'IP pour une adresse MAC donnée. Elle n'est pas relâchée à l'arrêt de la machine, n'est pas disponible au redémarrage, et une autre est alors attribuée.

          Nature du redémarrage

          Le redémarrage a été brutal, sans arrêt propre des services. Il ne s'agit donc pas d'un arrêt logiciel propre depuis le serveur.

          La cause possible peut donc être un souci d'instabilité électrique, l'arrêt/extinction physique sur le serveur, un bug ou une faille logicielle, ou encore le redémarrage électrique via la carte d'administration. Cette cause n'est actuellement pas connue.

          Mesures préventives et correctives

          Il pourrait être utile de figer les IP internes et/ou d'assurer la synchronisation/reconfiguration du frontal web.

          Il n'est pas prévu d'avoir de la redondance sur la production à court/moyen terme, donc un souci sur le conteneur de production continuera à avoir un effet visible.

          La supervision peut certainement être améliorée (et l'état des services rendu visible depuis un simple navigateur web).

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          Common Lisp ces deux dernières années: un monstre de l'évolution parmi nous

          Le langage Common Lisp n’est pas un dinosaure éteint. À l’instar de certains requins, c’est une bestiole qui n’a cessé d’évoluer pour devenir un prédateur redoutable aujourd’hui. C’est un langage qui éclate l’auteur du journal à l’origine de cette dépêche, dzecniv, au quotidien depuis des années, avec lequel il déploie certains services facilement (venant de Python, il apprécie le déploiement), alors il a de nouveau rédigé un petit récapitulatif de ce qui s’est passé dans cet écosystème ces deux dernières années.

          Vous prendrez garde à ne pas conclure que les bibliothèques et projets qui sont présentés ici sont les seuls de leur domaine, ni que tous les nouveaux projets sont listés, ni qu’il s’agit d’un aperçu complet de l’écosystème.

          Sommaire

          (NdM: dans la suite, l'auteur du journal à l’origine de la dépêche s'exprime à la première personne)

          Pour avoir un aperçu plus global de l'écosystème, veuillez faire une petite recherche sur GitHub, surveillez reddit/r/lisp et reddit/r/common_lisp, utilisez un moteur de recherche, ou commencez par jeter un coup d’œil sur la liste awesome-cl.

          Il me tient à cœur de faire cette liste, car de l’extérieur on ne se rend pas forcément compte à quel point, certes, le langage et l’écosystème sont stables, mais qu’ils évoluent également.

          S’il fallait en choisir trois, je mettrais ces travaux en avant :

          1. je suis impressionné par tout ce qui se passe autour de l’implémentation SBCL (et des travaux en cours sur ECL et ClozureCL)
          2. j’adore l’éditeur Lem, et suis également impressionné par tous les modules qu’il comporte déjà, par la qualité de sa base de code et par la facilité avec laquelle on peut l’explorer, ce qui est aussi rendu facile par l’interactivité du langage
          3. plusieurs outils pour écrire et exécuter des scripts plus rapidement que d’habitude émergent, et sont nécessaires à mon avis.

          Bonne découverte.

          Opus Modus v3

          Hacker News est passé de Racket à Common Lisp (SBCL)

          C’est une nouvelle plutôt cool pour nous les publicitaires pro du langage. HN a été développé avec le dialecte de Lisp Arc, initialement implémenté avec Racket, et pour des questions de performance ils l’ont ré-implémenté en Common Lisp, avec SBCL.

          Pour plus de contexte : Paul Graham (avec Robert Morris) crée Viaweb en 1995, le premier fournisseur d’applications en ligne (pour garder la terminologie de Wikipédia, page Paul Graham), développé en Common Lisp, avec l’implémentation CLisp. Cette implémentation existe toujours et est légèrement développée, mais il est généralement conseillé d’utiliser SBCL (qui colle mieux au standard, qui est plus performante, qui donne plus d’indications de typage pendant le développement, etc.). “PG” vend Viaweb à Yahoo en 1998 (pour ce qui devient Yahoo! Store), et fonde l’incubateur de start-ups YCombinator. PG n’était pas satisfait par Common Lisp, au tout au moins (là, je n’ai pas les sources) voulait un dialecte plus succinct, qui permette d’écrire des applications web de manière plus compacte. Il ébauche un dialecte de Lisp, appelé Arc, et l’implémente avec Racket (MzScheme à l’époque). Le site de Hacker News (géré par YCombinator) fut donc écrit en Arc avec cette première implémentation.

          Le responsable (ou un des responsables) du portage vers SBCL et modérateur d’Hacker News, dang, explique :

          [Clarc, l’implémentation en Common Lisp] est beaucoup plus rapide et permet de faire tourner HN sur plusieurs cœurs. Ça a été un travail de fond de quelques années, principalement parce que je ne trouve pas le temps pour travailler dessus.

          Les sources du site d’HN ne seront pas publiées pour ne pas dévoiler de multiples mécanismes anti-spam et anti-abus (les séparer du code source serait « beaucoup de travail »), mais les sources de Clarc pourraient l’être, avec un peu plus d’efforts pour les séparer du code d’HN.

          https://lisp-journey.gitlab.io/blog/hacker-news-now-runs-on-top-of-common-lisp/

          C’est quoi Common Lisp ?

          C’est un langage multi-paradigmes, et selon les implémentations, comme avec SBCL : compilation en code machine très performant, typage graduel, très interactif :

          • débogueur interactif, permet de corriger une fonction, de la re-compiler et de reprendre l’exécution depuis la fonction boguée, sans devoir tout relancer de zéro (démo youtube)
          • ne perd pas l’état du programme en cours quand on travaille avec un bon éditeur
          • permet même de contrôler comment des instances sont mises à jour lorsque la définition d’une classe change (pas forcément utile pour le quotidien on est d’accord, encore que, quand on sait le faire on en tire parti, mais c’est pensé pour les systèmes à longue durée de vie, qu’on peut patcher pendant qu’ils tournent),
          • un REPL avec beaucoup de fonctionnalités (ne redémarre jamais, on peut installer des bibliothèques depuis le REPL), extrêmement utile et satisfaisant en tant que développeur (j’en ai toujours un d’ouvert),
          • on compile fonction par fonction avec un raccourci clavier, SBCL nous donne beaucoup de warnings et d’erreurs de typage instantanément (et pour du Haskell intégré dans Common Lisp, cf. Coalton ci-dessous).

          Définir une fonction :

          (defun hello ()
            (print "hello!"))
          
          ;; Appeler la fonction:
          (hello)

          Compiler la fonction :

          • soit C-c C-c depuis tout bon éditeur, sans quitter le programme, sans redémarrer quoi que ce soit,
          • soit C-c C-k depuis l’éditeur, pour re-compiler le fichier,
          • soit sbcl --load hello.lisp depuis la ligne de commande (ce qu’on va donc faire rarement, seulement de temps en temps pour vérifier que ça passe, pour construire un binaire, pour déployer depuis les sources…)

          Liens :

          La communauté

          Elle est active, il y a des évènements IRL réguliers dans quelques villes, l’European Lisp Symposium chaque année…

          On peut voir les chiffres de la communauté reddit/r/common_lisp (plus petite que le plus général “lisp”),

          La communauté est présente sur reddit, Discord (lien: https://discord.gg/hhk46CE), IRC, Mastodon, LinkedIn…

          Documentation

          On a la chance d’avoir de très bons livres sur CL, mais historiquement peu de doc en ligne. Ça évolue.

          Les spécifications du langage ont été portées vers des sites beaucoup plus sympas à l’utilisation que le site de référence, comme le Common Lisp Community Spec, site également publié sous licence libre,

          Le Common Lisp Cookbook reçoit un bon nombre de contributions. On peut le trouver en EPUB : https://github.com/LispCookbook/cl-cookbook/releases/tag/2025-01-09

          Le livre PAIP est maintenant disponible en ligne : https://norvig.github.io/paip-lisp/#/

          J’ai sorti un nouveau site sur le développement web en Common Lisp : https://web-apps-in-lisp.github.io/index.html

          FreeCodeCamp a publié un cours “complet” sur Youtube : https://www.reddit.com/r/Common_Lisp/comments/1i1e766/lisp_programming_language_full_course_for/

          cf. d’autres vidéos sympas ici : https://www.cliki.net/Lisp%20Videos

          J’ai sorti neuf vidéos (1h22) pour expliquer CLOS, le système objet : https://lisp-journey.gitlab.io/blog/clos-tutorial-in-9-videos-1h22min--read-the-sources-of-hunchentoot-and-kandria/

          Les implémentations

          Il s’en passe des choses.

          SBCL

          SBCL a toujours des sorties mensuelles : https://www.sbcl.org/news.html

          SBCL s’est vue dotée d’un nouveau GC.

          Entre autres choses, rapidement :

          • appeler SBCL comme une bibliothèque partagée depuis C ou Python, avec sbcl-librarian (par les mêmes personnes derrière Coalton) (recette sur le Cookbook),
          • compilation croisée pour Android
          • support pour Haiku
          • « memory allocation arenas » pour arm64
          • améliorations du module sb-simd
          • SBCL est porté pour la Nintendo Switch, pour les besoins du jeu Kandria (cf plus bas)
          • installation facile sur Windows avec Chocolatey (non officiel)
          • ou des builds quotidiens pour MSYS2

          ABCL - CL pour Java

          ABCL a sorti des nouvelles versions :

          Et Clojure ? Je ne connais qu’à peine (ça reste du Java, ça reste gourmand en ressources, le REPL est moins riche en fonctionnalités, le langage ne donne pas d’erreurs de type à la compilation avec un C-c C-c), donc je peux juste citer d’autres lispers. cf. :

          CCL, LispWorks, Allegro, ECL, CLASP, SICL, LCL, Alisp, Medley

          Ces implémentations sont actives.

          ECL a un module pour WASM, en cours de développement mais qui permet déjà de lancer Maxima, un logiciel de calcul formel, dans un navigateur.

          Breaking news: ECL vient d'être accepté par NLNet pour justement travailler sur ce module.

          Pour info, on peut également utiliser Maxima via SageMath, avec KDE Cantor, avec l'interface graphique wxMaxima, sur Android, dans un "notebook" Jupyter, via Emacs avec le paquet "maxima-mode", et on peut faciliter son utilisation depuis un REPL Common Lisp et avec maxima-interface.

          CLASP, pour interfacer CL et C++ nativement, est toujours développé par une start-up en bio technologies :

          SICL est peut-être le futur de Common Lisp. C’est une nouvelle implémentation, modulaire. Des bouts sont déjà utilisés dans d’autres implémentations.

          Medley est la ré-incarnation de la Medley Interlisp Lisp Machine. Je ne l’ai pas connue, trop jeune. On peut la tester via un navigateur.

          LCL pour Lua Common Lisp est une nouvelle implémentation, Alisp est une nouvelle implémentation en cours de développement (en C).

          Industrie, offres d’emplois

          Il y a peu d’offres, publiques en tout cas, on voit des opportunités passer de manière moins formelle sur les réseaux. Mais il y en a (cf. le lien original, par ex. une offre pour 3E à Bruxelles).

          Et oui, certaines entreprises utilisent toujours Common Lisp, et certaines entreprises choisissent de leur plein gré ce langage comme base de leurs nouveaux produits. On le voit surtout dans le domaine de l’informatique quantique, et toujours pour une certaine forme d’IA. Mais des boîtes plus classiques peuvent en tirer parti. On voit des logiciels de management de projet (Planisware, cocorico c’est une boîte française, développé avec l’implémentation Allegro), du développement web, des bots internet…

          Quelques exemples :

          et des usages, moins dans l’actualité :

          Projets cools

          Éditeurs

          Éditeurs pour Lisp : https://lispcookbook.github.io/cl-cookbook/editor-support.html (il y en a d’autres qu’Emacs, mais essayez donc !)

          Lem : https://lem-project.github.io/

          Construit en CL, il est donc extensible à la volée en Lisp, comme Emacs. Contient un client LSP qui fonctionne pour de nombreux autres langages, et des modes syntaxiques plus classiques pour nombre d’autres.

          Quelques fonctionnalités de Lem :

          • mode vim et Emacs
          • interface Git interactive (opérations classiques, rebase interactive (sans les actions “edit” ou “reword”))
          • navigateur de fichiers
          • panneau de navigation
          • terminal via libvterm
          • curseurs multiples
          • pour le terminal (ncurses) et le bureau (SDL2), et une version “cloud” pour édition collaborative en chantier.
          • Tetris (en mode graphique)

          Lem filer

          Nouveau projet : Neomacs https://github.com/neomacs-project/neomacs basé sur Electron

          Coalton : comme Haskell, pour Common Lisp

          En les citant, Coalton c’est :

          the implementation of a static type system beyond Haskell 95. Full multiparameter type classes, functional dependencies, some persistent data structures, type-oriented optimization (including specialization and monomorphization). All integrated and native to CL without external tools.

          C’est une bibliothèque logicielle qu’on installe comme n’importe quelle autre, mais qui fournit un autre langage pour écrire des programmes typés statiquement, tout en s’interfaçant de manière native avec son langage hôte.

          Coalton est développé à l’origine pour des boîtes dans l’informatique quantique. Cf le compilateur quilc.

          Ce n’est donc pas un jouet. Et si les développeurs ne font pas un tonnerre de tous les diables pour montrer leur travail incroyable, c’est qu’ils bossent ;) (mais ils répondront au FUD sur HN).

          Les gestionnaires de bibliothèques

          Depuis au moins 10 ans, le « package manager » qui rend de fidèles services est Quicklisp. Il sort des distributions de bibliothèques, qui ont été vérifiées pour charger correctement. La dernière en date était en octobre :

          Et oui, elle date un peu. Plusieurs explications à cela, à lire et discuter par ailleurs.

          Aujourd’hui, de nouveaux outils émergent:

          Développement de jeux

          Le meilleur exemple dans ce domaine est Kandria, qui est sorti sur Steam :

          • https://kandria.com/
          • retours d’expérience (anglais): où oui, Common Lisp (ici SBCL) est assez performant pour faire tourner un jeu, y compris sur la Nintendo Switch, à condition de surveiller la création d'objets en mémoire.

          Son auteur augmente maintenant son moteur de jeu pour la 3D. On peut le suivre et voir une démo sur Mastodon.

          On trouvera d’autres ressources, par exemple :

          Une fonctionnalité incroyablement utile pour les développeurs, est qu’on peut développer son jeu pendant qu’il tourne. Compiler une fonction avec C-c C-c, et voir le jeu changer. Sans tout relancer de zéro à chaque fois.

          La communauté organise 2 fois par an des « Lisp Game Jam ». Où tous les dialectes de Lisp sont permis ;)

          Interfaces graphiques

          C’est un large sujet, et de multiples bibliothèques existent, plus ou moins faciles à prendre en main, plus ou moins portables, etc. Mais voyez la capture d’écran d’Opus Modus en introduction : c’est bien un logiciel graphique multi-plateformes. Dans ce cas, développé avec LispWorks. Par ailleurs, LispWorks possède un “runtime” pour Android et iOs.

          Je vais vous laisser voir awesome-cl ou l’article original.

          Le web, les web views, Electron

          Le web en Common Lisp c’est faisable (et je le fais), on a pas mal de bibliothèques pour divers besoins, on a quelques “frameworks”, minimalistes. Il faut être prêt à mettre les mains dans le cambouis, à mieux connaître le web que lorsqu’on utilise des “frameworks” de haut niveau qui ont beaucoup de couches d’abstraction. Ceci dit, la malléabilité du langage, sa performance, son multi-threading, ses excellents outils de développement, ses fonctionnalités avancées, son déploiement facile… font que certaines choses compliquées dans un autre langage, ou qui nécessiteront une bibliothèque, se font en quelques lignes de manière native.

          Ce qui me plaît, c’est la stabilité du langage et de l’écosystème, l’efficience des programmes (de l’ordre de C ou Java, une comparaison parmi d'autres, retours à trouver dans ses articles postérieurs et sur HN), et encore et toujours l’interactivité pendant le développement, le fait que le serveur de développement ne redémarre jamais, ne me fait pas attendre et reste réactif, et comme je disais plus haut le déploiement d’applications, facile : je peux générer un binaire de mon appli web, comprenant tous les fichiers statiques (templates HTML, le JavaScript, etc), le copier sur mon serveur, et c’est tout. Ou le vendre et ne pas devoir accompagner mon client pendant l’installation.

          C’est ce que dit aussi l’auteur de Screenshotbot (projet open-source d’automatisation de prise de captures d’écran). Quand sa concurrence fait installer ses solutions via npm, il livre un petit binaire qui fait tout. Et j’ai bien dit petit, donc ±10Mo pour le projet et toutes ses dépendances, car il utilise LispWorks, qui permet d’enlever le code mort de l’image finale, alors que SBCL ne permet pas (encore ?) cela et les binaires pèsent ±30Mo compressés, 80Mo non compressés. Néanmoins, un binaire (compressé) de 30Mo (c’est le cas pour une application à moi qui inclue une douzaine de dépendances) contient le débogueur, le compilateur… ce qui permet de se connecter à une application pendant qu’elle tourne et de charger du code à la volée. On peut s’en servir pour observer ce qu’il se passe autant que pour faire des mises à jour. Au choix ! Mais oui, on peut garder les bonnes pratiques de l’industrie.

          Pour démarrer sur le sujet :

          Comme outils moins classiques, on a CLOG (CL Omnificient GUI), qui permet le développement d’applications web un peu comme une interface graphique, avec une grande interactivité pendant le développement (via websockets).

          CLOG

          L’infatigable lisper @mmontone se lance dans mold-desktop, un desktop pour le web, en suivant les principes de « moldable software ».

          mold-desktop

          Enfin, un article pour présenter les trois « web views » pour Common Lisp: webview, webui, Electron. On peut délivrer une application multi-plateformes écrite avec les technologies du web.

          Une application web lancée en local dans un navigateur, avec webview

          Scripting

          En Common Lisp peut lancer un programme depuis les sources, ou bien générer un exécutable.

          Mais, par défaut, l’un ou l’autre sont un peu lourds à l’usage et ne satisfont pas vraiment le développeur pressé qui souhaite lancer un petit script écrit en Lisp. C’est aussi un peu pour cela qu’on reste tant dans le REPL, où toute procédure une fois définie est instantanément appelable. On n’a pas véritablement besoin de passer par le terminal.

          Mais des projets élargissent les possibilités.

          kiln: « Infrastructure for scripting in Common Lisp to make Lisp scripting efficient and ergonomic » - soit, pouvoir appeler du Lisp depuis le shell de manière légère.

          unix-in-lisp - il paraît fou ce projet : on “monte” les utilitaires Unix dans son image Lisp.

          CIEL Is an Extended Lisp (discussion HN) - 100% Common Lisp, « batteries included »

          • une collection de bibliothèques pour rendre CL plus utile au quotidien aujourd’hui : inclue des bibliothèques pour le JSON, le web, le CSV, les expressions régulières…
          • un moyen de lancer des scripts au démarrage rapide et sans étape de “build”, avec toutes les bibliothèques à disposition.

          Vidéos

          Voici une petite sélection.

          Des démos d’applications :

          Apprendre :

          De l’European Lisp Symposium 2024 :

          Conclusion

          C’était un compte-rendu écourté qui vous aura, je l’espère, donné envie d’en voir plus.

          En Common Lisp on s’éclate ET on délivre du logiciel, ce qui n’est pas donné à tout le monde ;)

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          La Mouette et la bureautique libre - « Libre à vous ! » du 17 juin 2025 - Podcasts et références

          251ème émission Libre à vous ! de l’April. Podcast et programme :

          • sujet principal : l'association La Mouette et la bureautique libre, avec Laure Patas d’Illiers et Régis Perdreau. Sujet animé par Laurent Costy
          • la chronique Les humeurs de Gee sur « L'IA ne s'en ira pas »
          • interview avec l'association Infini

          Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

          Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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          Au café libre — « Libre à vous ! » du 10 juin 2025 — Podcasts et références

          Deux-cent-cinquantième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

          • sujet principal : Au café libre, débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
          • Que libérer d'autre que du logiciel, avec Antanak
          • Une nouvelle Pituite de Luk : « Khan est niqué »

          Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

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          20 ans de Fedora-fr : neuvième entretien avec Nicolas président de Borsalinux-fr

          Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr (et du projet Fedora en lui-même), Charles-Antoine Couret (Renault) et Nicolas Berrehouc (Nicosss) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du Projet Fedora et de Fedora-fr.

          Grâce à la diversité des profils, cela permet de voir le fonctionnement du projet Fedora sous différents angles pour voir le projet au-delà de la distribution mais aussi comment il est organisé et conçu. Notons que sur certains points, certaines remarques restent d’application pour d’autres distributions.

          N’oublions pas que le projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a de la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et des contributrices de qualité pour permettre d’avoir un aperçu de beaucoup de sous projets de la distribution.

          Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.

          L’entretien du jour concerne Nicolas Berrehouc (pseudo Nicosss), contributeur de Fedora-fr et mainteneur de sa documentation. Devenu président de l’association Borsalinux-fr en avril 2025.

            Sommaire

            Bonjour Nicolas, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?

            Je me nomme donc Nicolas, je ne suis pas informaticien de métier malgré ce que certaines personnes pourraient croire et je ne travaille pas pour Red Hat non plus. Je suis plus issu d’une formation automatisme, micro-contrôleur et électronique donc malgré tout un monde technique. Mon activité professionnelle actuelle n’est d’ailleurs pas en lien avec l’informatique ni à proprement dit avec ma formation. Je suis un touche-à-tout autodidacte qui aime apprendre et partager 🙂

            Peux-tu présenter brièvement tes contributions au projet Fedora ?

            Mes contributions directes au projet Fedora se limitent uniquement aux journées de tests ainsi que tout ce qui va toucher aux validations des correctifs apportés via testing suite à des rapports de bugs, que j’aurais initiés ou non, avant que ce ne soit poussé en stable. D’ailleurs, je rapporte soit sur le bugzilla Red Hat, soit directement upstream aussi.
            Il y a aussi Anitya que j’ai pas mal renseigné à sa sortie, car j’ai vraiment trouvé que c’était un super projet.
            De ce fait, mon poste de travail est tout le temps en testing et en général je bascule vers la Bêta dès qu’elle est disponible. Voilà le plus gros de mes contributions au projet Fedora.

            J’ai par ailleurs fait le choix de ne pas faire partie de groupes directement au sein du projet Fedora par manque de temps.

            Qu’est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté ?

            J’ai découvert le monde GNU/Linux avec Slackware fin des années 90 (oui l’autre siècle 😉) mais ça a été une grosse douche froide à l’époque, donc stand-by avant de goûter à Mandrake qui proposait une utilisation plus abordable. Puis j’ai découvert Fedora Core à sa sortie que j’ai commencé à utiliser en parallèle d’un Windows, car c’était encore difficile de se défaire de ses habitudes avec certains logiciels. Mais la bascule s’est faite finalement très rapidement par la suite malgré tout et depuis pas mal d’années maintenant je n’utilise plus que Fedora Linux, tant en poste de travail que serveur d’ailleurs.

            J’y voyais aussi la possibilité de faire passer des utilisateurs Windows au monde GNU/Linux juste par le fait de donner une seconde vie à leurs ordinateurs car bien souvent les utilisatrices et utilisateurs ont une utilisation basique de leurs ordinateurs.

            Le Projet Fedora proposait une vision qui me correspondait assez avec l’idée d’être novatrice, s’orienter vraiment vers le Logiciel Libre et surtout une gestion communautaire, donc il était possible de ne pas rester un simple consommateur dans son coin. À l’époque Ubuntu avait pignon sur rue et était LA distribution mais malgré une grosse communauté francophone enjouée à l’époque le principe de fonctionnement ne me plaisait pas vraiment.

            Pourquoi contribuer à Fedora en particulier ?

            En fait, tous les champs sont quasi possibles pour contribuer. Il y a énormément d’outils disponibles pour faciliter les contributions à travers son compte FAS désormais en plus. Par ailleurs il y a une bonne dynamique et des gens passionnés donc ça donne d’autant plus envie de participer.
            Fedora intègre beaucoup de technologies et d’innovations que l’on retrouvera par la suite dans les autres distributions, alors pourquoi attendre 🙂 Ça reste ma philosophie personnelle donc ça colle avec Fedora.

            Contribues-tu à d’autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?

            N’étant pas développeur, il m’arrive tout de même de rapporter des bugs upstream sur certains logiciels que j’utilise lorsque ce n’est pas déjà fait. En général les différents projets sont assez réactifs et ça permet toujours de faire avancer les choses. Mais sinon pas de vraies contributions à un projet particulier en tant que tel.

            Utilises-tu Fedora dans un contexte professionnel ? Et pourquoi ?

            Absolument pas, mon entreprise propose uniquement des postes sous Windows 10 assez verrouillés ; donc souvent quelques moments de solitude avec des réflexes propres à mon utilisation quotidienne de GNOME 😂
            Après, en contexte « semi-professionnel » dirons-nous, j’ai des serveurs auto-hébergés sous Fedora Linux aussi proposant des services pour un cercle restreint comme des outils Web, Cloud, XMPP, Mail. Pour ce point c’est arrivé assez rapidement aussi car cela faisait partie d’un apprentissage que je souhaitais réaliser afin d’avoir une compréhension et une indépendance sur la gestion de mes données personnelles. Un grand merci au monde du Logiciel Libre qui permet de faire ça !

            Est-ce que tes contributions à Fedora sont un atout direct ou indirect dans ta vie professionnelle ? Si oui, de quelle façon ?

            Je dirais que ça a plus un aspect indirect, comme pouvoir parler technique avec des personnes qui sont plus côté informatique ou informatique industrielle et donc faciliter des résolutions de problèmes.

            Tu participes essentiellement à la communauté francophone : maintenance du site web, documentation, répondre au forum, suivi de l’association, pour quelles raisons tu y contribues ? Pourquoi se focaliser sur la communauté francophone dans ton cas ?

            Oui, j’ai décidé assez tôt de plus me focaliser sur la communauté francophone car malgré ce que l’on peut croire il y a une énorme demande et je pense que pour que les personnes passent le cap en France il faut un support accessible en français pour les accompagner au mieux.
            J’avais regardé côté projet Fedora, mais je n’avais pas vraiment trouvé quelque chose qui pouvait avoir une portée surtout pour l’utilisateur final, car je voyais du potentiel dans l’utilisation de Fedora Linux en remplacement d’un Windows pour une utilisation dite courante. Je sais que la priorité du Projet est d’avoir des contributeurs, mais il faut des utilisateurs aussi et compter sur le fait qu’un faible pourcentage passera le cap vers la contribution.
            Il y a eu beaucoup de choses de faites côté documentation en français par le projet Fedora, mais je trouve que nous avons encore très largement notre place, car les pionniers de Fedora-fr avaient déjà répondu bien avant à ce manque.

            Par conséquent, je suis assez actif dans l’ensemble des domaines cités afin d’essayer de relancer une dynamique, car je sais que les personnes sont en place depuis un long moment maintenant. J’espère aussi que ça permettra à d’autres de se lancer dans l’aventure au travers de l’Association. N’hésitez pas à vous faire connaitre lors des réunions du 1ᵉʳ lundi de chaque mois !

            Nous avons fourni il y a quelques années un gros effort pour moderniser la documentation, peux-tu revenir sur cet épisode et la nécessité d’une telle action ?

            Oui en effet, nous avons réalisé un très très très gros travail qu’il faudrait arriver à poursuivre d’ailleurs et j’en appelle à toutes les bonnes volontés à se faire connaître.
            Quoi dire sur toutes ces soirées de travail 🙂 Nous avons décidé d’une organisation pour identifier les articles obsolètes (quasi tous 😂) ainsi que les priorités par rapport aux demandes. Puis nous nous sommes répartis les articles pour la mise à jour et nous effectuions les relectures croisées. Pas sûr que ce soit à jour mais voilà ce qui a servi de support de travail. Toutes les semaines nous faisions des points via un canal IRC pour aborder des questionnements et lever des doutes dans notre travail.

            Aujourd’hui l’idée est de pouvoir fournir ou améliorer des articles autour des questions récurrentes sur le Forum afin de faciliter la transition vers Fedora Linux et éviter les multiples répétitions via le Forum.

            Quels manques identifies-tu au niveau de la documentation ?

            Le plus gros manque est le maintien à jour de tout ce qui est disponible 🙂

            Aujourd’hui il y a des articles très sollicités (comme les pilotes propriétaires Nvidia ; quelle idée d’avoir un GPU de cette marque aussi) qui mériteraient d’avoir plus de suivi mais sinon aujourd’hui l’accent est vraiment porté sur le fait de pouvoir fournir une documentation pour les questions les plus récurrentes sur le Forum afin d’éviter les redites ou recherches sur celui-ci et devoir renvoyer vers des discussions similaires.
            Bien évidemment toute autre contribution pour un nouvel article est bienvenue, car nous sommes vraiment dans l’idée de partager les connaissances et c’est aussi le meilleur moyen pour découvrir d’autres choses.

            Quelle importance il y a d’avoir un forum en français à propos de Fedora ? Est-ce un bon médium pour résoudre les problèmes des gens en général ?

            L’anglais n’est pas vraiment une maîtrise forte en France, et c’est difficile de faire quitter Windows à des personnes en leurs annonçant que le package contient aussi la surprise de devoir se mettre à l’anglais. Il existe des traducteurs en ligne désormais mais les utilisateurs Fedora Linux francophones nous montrent bien que ce forum a son importance, car il y a régulièrement des questions et il est très consulté.
            Il n’y a évidemment aucun concours avec le forum officiel en anglais du projet Fedora. D’ailleurs avant de migrer toute l’infrastructure de Fedora-fr, il s’était aussi posé la question de rejoindre le forum officiel du projet via la section non anglaise mais finalement nous avons voulu continuer à offrir tout un écosystème francophone pour continuer dans nos objectifs au niveau de l’association Borsalinux-fr.

            Pourquoi penses-tu que la fréquentation du site a baissé depuis 2011 qui est le pic historique d’activité ?

            Pour moi les gens sont de plus en plus devenus de simples consommateurs courant après les effets de mode ou cherchant uniquement du divertissement. Ce sont bien souvent des personnes hyper connectées mais qui ne comprennent absolument rien au fonctionnement de leurs outils et applications, ce qui est vraiment dommage. Beaucoup de personnes se sont désintéressées des ordinateurs et se concentrent uniquement sur des ordiphones ou tablettes avec pour OS Android Google ou Apple, ce qui limite les besoins de se tourner vers une distribution GNU/Linux.

            D’un autre côté la distribution Fedora Linux, malgré l’intégration de nouveautés, a vraiment perfectionné tout son process et son assurance qualité donnant ainsi une distribution vraiment stable et performante. Par conséquent qui dit stabilité dit aussi moins de problèmes à régler 🙂

            Au niveau des Logiciels Libres il y a aussi eu beaucoup de travail de fond pour proposer une concurrence de haut-niveau face à des logiciels propriétaires. C’est vraiment un point à souligner car beaucoup de monde ne sait même pas, bien souvent, qu’il utilise du Logiciel Libre.
            Tout cet écosystème qui a gagné en stabilité et performance engendre forcément moins de demandes aussi.

            Il faudrait avoir de vraies statistiques sur le nombre d’utilisateurs en fait. En ce moment il y a des articles concernant l’augmentation de la part de marché des distributions GNU/Linux mais ça reste à suivre.

            Tu as participé avec Guillaume à la dernière mise à jour du site alors que tu n’es pas webmestre de métier, qu’as-tu apporté dans la procédure ?

            Alors en fait ça a porté plus largement que sur le site en lui-même. Guillaume était un peu seul dans le cadre de cette nécessité de migration de toute l’infrastructure qui devenait un très gros frein pour maintenir et faire évoluer tous les outils déployés. Ça a été l’occasion de pouvoir lui redonner de la motivation puis d’intégrer ce projet pour déclencher tout ce que nous connaissons aujourd’hui.

            La migration a malgré tout été très précipitée, car il y avait tout à faire et en très peu de temps.

            Effectivement je ne suis pas webmestre de métier et il a fallu s’approprier très rapidement WordPress afin de proposer à minima un équivalent de ce que nous avions avant avec fedora-fr.org donc ça a été un enchainement de journées très chargées. Et comme vous pouvez le constater nous ne sommes pas des designers dans l’âme non plus 😂 Donc tout aide est la bienvenue aussi ; même si le forum est plus le point de chute.

            L’idée en parallèle était d’en profiter pour rédiger de la documentation partagée sur notre Nextcloud à propos de toute notre infrastructure ainsi que notre fonctionnement interne au niveau de l’association. Ce travail est d’ailleurs toujours en cours.

            Quels manques identifies-tu au niveau de la communauté francophone en général ?

            Je pense que c’est ce que l’on peut retrouver un peu de partout avec un manque d’appartenance. Aujourd’hui la consommation prime et l’utilisateur ne se considère que comme un consommateur alors qu’il pourrait trouver un épanouissement personnel en participant au sein d’une communauté et de fait s’engager dans une démarche d’échanges et de partages.

            Tu nous as représenté de nombreuses années aux JDLL à Lyon, qu’est-ce qui te plaît ou qui ne te plaît pas dans cet événement ? Quels intérêts trouves-tu à y aller ?

            En effet, j’ai commencé à me rendre aux JDLL à partir de 2005 car j’étais désormais pas loin de Lyon et que le monde du Libre avait commencé à faire son petit bout de chemin dans ma tête, donc j’assistais à pas mal de conférences et pendant les pauses je faisais le tour des stands. C’est d’ailleurs à ce moment-là que j’ai pu rencontrer des membres de la communauté Fedora-Fr (shaiton entre autres qui était un bon recruteur ;-) ) qui tenaient le stand sur le site universitaire de la Doua à l’époque.
            Puis au fil des années, j’ai passé de plus en plus de temps vers le stand Fedora/Borsalinux-Fr pour finalement me faire embringuer dans l’aventure de la tenue du stand (petit clin d’œil à number80 qui y est pour beaucoup). Depuis quelques années maintenant j’ai hérité des relations avec l’organisation des JDLL pour la tenue du stand pour Fedora/Borsalinux-Fr lors de cet évènement.

            C’est un moment de l’année où il est possible de rencontrer tout type de population et je trouve ça super intéressant de pouvoir échanger avec autant de monde. Ça permet aussi de pouvoir se remettre en question, car ce n’est pas comme se réunir au sein d’une communauté où tout le monde est d’accord avec les mêmes idées. Bref c’est très enrichissant humainement !

            Quelles sont tes tâches au niveau de l’association ? Qu’est-ce qui doit être amélioré à ton avis ? Et qu’est-ce qui fonctionne bien ?

            Nous sommes un effectif très réduit au niveau de l’association, donc je suis multitâche 🙂 mais j’avoue que le temps me manque.
            Si l’on en revient à mes débuts dans l’association j’ai surtout essayé de relancer du dynamisme et de l’animation au sein des réunions hebdomadaires tenues historiquement sur IRC. Je pense que cela est aussi dû aux années écoulées sans renouvellement des membres du bureau et un manque de bénévoles pour assurer une répartition des tâches.
            Ensuite il a été décidé de passer ces réunions au pas mensuel et en visio pour essayer de toucher plus de monde. Il y a quelques passages mais ce n’est pas encore ça derrière. Dans le même temps, nous avons assuré la transparence des informations échangées lors de ces réunions en postant le compte rendu sur le forum qui est l’outil le plus fréquenté par la communauté Fedora-fr.

            Une instance Nextcloud a été déployée sur notre infrastructure, ça a été l’occasion de pouvoir construire de la documentation sur les outils que nous utilisons, des procédures liées à la maintenance ou à la gestion de l’association, etc afin que tout le monde puisse s’y retrouver, voire se projeter un peu plus dans une activité de l’association. L’idée est de pouvoir assurer la continuité de fonctionnement de l’association et ce même après un départ de quelqu’un.

            Nous avons la chance d’avoir encore parmi nous des piliers de l’association qui sont encore investis.
            Pour le moment il y a encore pas mal de travail mais après ça devrait se calmer pour pouvoir se focaliser sur des choses j’espère plus concrètes.

            Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans la distribution Fedora ou dans sa manière de fonctionner, qu’est-ce que ce serait ?

            Côté distribution je n’ai pas vraiment à me plaindre, il y a certes un gros rythme qui peine à tenir les dates de sorties mais le travail est énorme et surtout la qualité du processus est arrivée à un sacré niveau de maturité. Finir l’époque où il fallait allumer des cierges et invoquer les grands esprits avant de se lancer dans une migration 😂
            L’installation peut encore amener certaines questions pour des néophytes mais ensuite tout est tellement fiabilisé que n’importe qui peut s’en servir sans problème.

            À l’inverse, est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaiterais conserver à tout prix dans la distribution ou le projet en lui-même ?

            Le côté vivant et passionné de toutes celles et de tous ceux qui participent à ce projet dans le monde. C’est vraiment quelque chose que l’on retrouve à chaque fois dans les interviews lors des élections Fedora et ça fait plaisir.

            Au niveau de la distribution, qu’elle aille toujours de l’avant et propose toujours autant l’implémentation de nouveautés technologiques.

            Que penses-tu de la communauté Fedora-fr que ce soit son évolution et sa situation actuelle ? Qu’est-ce que tu améliorerais si tu en avais la possibilité ?

            J’ai connu l’époque des communautés Fedora-fr très actives dans différentes grandes villes, puis ça s’est perdu et je pense qu’aujourd’hui ça ne reverra pas le jour. Idem pour d’autres grandes distributions qui avaient leurs communautés Fr.

            Aujourd’hui je pense que la communauté Fedora-Fr (les personnes actives) est une bonne chose car ça répond vraiment à un besoin au niveau francophone, car l’anglais reste un peu la bête noire.
            Ceci permet donc de faciliter la prise en main de Fedora Linux avec un forum de qualité ainsi que de la documentation orientée pour répondre aux débutantes et débutants tout en assurant une base de connaissances collaborative. Et ça ouvre la porte pour contribuer directement au projet Fedora par la suite.

            Malheureusement tout ceci est en train de s’essouffler et je ne sais pas combien de temps cette grande aventure va durer si de nouvelles personnes ne viennent pas apporter un peu de souffle à l’équipe.
            Pour ma part je trouve que c’est sociétal, donc il faudrait peut-être revoir le modèle complet mais dans tous les cas nous aurons besoin de bénévoles.

            Quelque chose à ajouter ?

            Un appel à volontaires 😉 Si vous voulez vous investir dans l’Association que ce soit pour des évènements, de la documentation, du webdesign, du marketing pour des goodies ou d’autres idées alors n’hésitez pas à nous contacter via le site de l’Association, lors d’une réunion mensuelle ou tout autre canal. Nous vous accueillerons avec plaisir !

            Merci Nicolas pour ta contribution !

            Conclusion

            Nous espérons que cet entretien vous a permis d’en découvrir un peu plus sur Fedora-fr et sa documentation !

            Si vous avez des questions ou que vous souhaitez participer au Projet Fedora ou Fedora-fr, ou simplement l’utiliser et l’installer sur votre machine, n’hésitez pas à en discuter avec nous en commentaire ou sur le forum Fedora-fr.

            À dans 10 jours pour un entretien avec Kévin Raymond, ancien contributeur de Fedora et de Fedora-fr.org.

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