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(Beuvrages) Ali Benyahia, l’enfant de Fenelon « touché au coeur » !

Ali Benyahia, Chevalier dans l’Ordre national du mérite

Pour ouvrir cette cérémonie, une figure bien connue de l’Artisanat dans le Valenciennois était au pupitre. En l’absence d’Hervé Delplanque, Jacky Rousseaux, l’ancien pâtissier sur Quiévrechain, représentait l’association (territoriale) de l’Ordre national du mérite. Ce dernier a mis en exergue « cette médaille largement méritée. C’est ton jour ! », lance-t-il à la cantonade. 

Valérie Létard

Ensuite, Valérie Létard avait la main sur le discours afin de retracer un parcours où l’expression ascenseur social signifie encore quelque chose. Après un cursus dans le génie mécanique, Ali Benyahia a tenu à transmettre son savoir en devenant, dès 1994, un enseignant au sein du Lycée de Vieux-Condé. Ensuite, il « s’est engagé en politique grâce à André Lenquette (décédé en 2016) ». Malgré des moyens modestes, cette petite commune a connu les années Jean-Louis Borloo avec l’outil ANRU. Ainsi, Beuvrages a été un véritable laboratoire de cette rénovation urbaine majuscule, une ville transformée au XXIème siècle, méconnaissable pour les plus anciens !

« La loyauté est une boussole », Ali Benyahia

En propos liminaire, le maire citoyen tient à remercier Valérie Létard « l’artisan de ce bonheur tout comme prochainement pour Grégory Lelong. Je suis touché au coeur. » Ensuite, il a évoqué sa famille, son grand-père mort sur les plages de Provence en 1944. Ma mère était donc une pupille de la nation. D’autres membres de sa famille ont combattu à Dunkerque, voire Madagascar… «  Je suis de cette lignée qui a donné à la France. »

Bien sûr, la vie d’une famille immigrée, même à une époque où le travail ne manquait pas, n’était pas simple : « Mes parents étaient analphabètes. C’est pourquoi, mon père m’a fait lire beaucoup beaucoup de livres. Il m’a appris le travail, le respect, à me défendre en inscrivant au judo, mais aussi la loyauté. La loyauté est une boussole. »

Le Comité d’Honneur

Comme jeune élu à l’aube de l’intercommunalité, Ali Benyahia se souvient de ce voyage en bus à travers le territoire avec Jean-Louis Borloo : « Cette visite a marqué les esprits. » Puis, la signature de la convention ANRU en septembre 2006, le début d’une aventure urbaine extraordinaire. Son récit reposait à la fois sur ses choix, sa volonté, sa détermination « face à l’action juste plutôt que l’action facile. » Pas de doute, ce moment républicain sera ineffaçable dans l’esprit de l’édile de Beuvrages. 

Daniel Carlier

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