Au Moyen-Âge, l’Église a longtemps vénéré des saints « transgenres » - Liens en vrac de sebsauvage
Parmi les 34 saints originaux, au moins trois ont acquis une grande popularité dans l’Europe médiévale : sainte Eugénie, sainte Euphrosyne et saint Marinos. Tous trois sont nés femmes, mais se sont coupé les cheveux et ont revêtu des vêtements masculins pour vivre comme des hommes et entrer dans des monastères.
Donc il y a 3 saintes qui se sont travesties pour entrer dans des monastères réservés aux hommes... Rien n'indique qu'elles se considéraient comme des hommes. Potentiellement elles se faisaient passer pour des hommes afin d'avoir les mêmes droits qu'eux, comme entrer dans un monastère...
Mais citons le résumé de l’œuvre sur laquelle s'appuie l'article :
In this book, the author explores medieval society's fascination with the cross-dressed woman. The author examines a wide variety of religious, literary, and historical sources, which record interpretations of sartorial attempts to overcome gender hierarchy and also illustrate, mainly through the device of inversion, a remarkably sustained desire to examine and reexamine the nature of social gender identities.
Que l'on peut traduire par :
Dans ce livre, l'auteur explore la fascination de la société médiévale pour la femme travestie. L'auteur examine une grande variété de sources religieuses, littéraires et historiques, qui enregistrent des interprétations de tentatives vestimentaires visant à surmonter la hiérarchie des sexes et illustrent également, principalement par le biais de l'inversion, un désir remarquablement soutenu d'examiner et de réexaminer la nature des identités sociales de genre.
Donc il faut surmonter la hiérarchie des sexes "bien connu". Le patriarcat ayant été un standard dans l'histoire sans discussion possible apparemment. Ensuite, il y a interprétation, rien n'indique qu'à l'époque on souhaitait "examiner la nature des identités sociales de genre" (si tant est qu'une telle chose existe).
Je vais me commander le livre, mon a priori étant, comme toute cette soupe anglo-saxonne depuis une décennie, qu'il s'agit d'un ouvrage totalement orienté politiquement et qui déforme le passé pour servir un propos.
Sûrement encore une tentative idéologique de réécrire l'histoire, de projeter sa propre morale chronocentrée afin de légitimer le présent et influencer l'avenir.