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La Chine dévoile un char hybride : une machine de guerre rapide, silencieuse et impitoyable !

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(SIAVED) Le centre de tri public de Douchy-les-Mines ouvert depuis le 16 juillet 2025

Un oeil dans le rétroviseur 

Les premières réflexions sur la construction d’un centre de tri public ont émergé, en 2015/2016, avec un tour de table de tous les territoires au sud du Département du Nord. L’existant passait par deux sites gérés par Suez sur Lourches et Anzin et deux prestataires privés, Malaquin sur Saint-Amand-les-Eaux et Flamme sur le Maubeugeois. « Nous avons demandé à Suez une modernisation de ces deux espaces de tri, l’entreprise a répondu par la négative », rappelle Charles Lemoine, le Président du SIVAED. C’est le point dé départ d’une aventure étroitement liée (aussi) avec le hasard d’une vente d’un local logistique. En effet, en décembre 2016, un fait immobilier intervient dans les prémices de cette histoire. « Nous avons vu un jour un panneau- A vendre- sur le bâtiment logistique géré par Le Groupe Bils-Deroo en face de notre ancien siège administratif (des préfabriqués). Tout se suite, nous sommes rentrés en contact avec ladite entreprise afin d’acquérir dans les 15 jours, pour 1,5 millions d’euros, ce bâtiment », explique Charles Lemoine, le Président du SIAVED. Les caractéristiques de cet édifice répondait, hauteur, espace, etc., à un futur projet de centre de tri public. En attendant, le SIAVED a géré sur ce site sa politique de composteurs, mais aussi un siège administratif temporaire dans l’attente du nouveau en construction en lieu et place de l’existant obsolète.

Ensuite, la réglementation a joué son rôle en posant des critères drastiques. En effet, conformément avec la densité de population des départements, le gestionnaire CITEO (Ex Eco-emballage) fixe une taille minimum pour gérer le tri des déchets. Sur le Nord, la jauge est fixée à 500 000 habitants et une capacité de 50 000 tonnes déchets par an. En clair, toutes les petites unités vieillissantes et/ou de petites tailles sont amenées à fermer leurs portes le 01 janvier 2023. Sur la même ligne, la loi « Climat et Résilience » en août 2021 et « AGEC » en août 2023 ont encadré l’extension des consignes de tri, le respect strict des matières à trier vers le recyclage. Enfin, les toutes dernières normes en matière de protection d’incendie ont encore durci la réalisation d’un tel équipement. C’est pourquoi, la puissance publique est très souvent la seule réponse potentielle face à cette équation économique, écologique, et réglementaire à respecter. 

En 2019, un marché public est lancé par 3 EPCI, Le SIAVED avec ses trois territoires (La Porte du Hainaut, la Communauté d’Agglomération du Caudrésis – Catésis, et Coeur d’Ostrevent agglo), Valenciennes Métropole et Le Pays Solesmois. « Le choix du prestataire a été réalisé par ces trois institutions, mais Valenciennes Métropole et le Pays Solesmois ont décidé de poursuivre leur réflexion avant d’aller plus loin. Pour sa part, le SIAVED a décidé de continuer ce projet seul », indique Charles Lemoine. « Nous avons réfléchi de notre côté », confirme David Bustin, vice-président chez Valenciennes Métropole et au SIAVED également en charge du tri. 

Charles Lemoine et David Bustin

En décembre 2020, le marché est attribué au Groupement d’achat composé d’un acteur national, Suez, et deux régionaux THEYS Recyclage et VALDEC, notification en mai 2021 et surtout la création d’une société ex nihilo en avril 2022, la STV tri composée de SUEZ (66%), THEYS Recyclage (23%) et VALDEC (11%). 

Ensuite, la phase travaux se conjugue avec un parcours du combattant juridique où « nous avons pris beaucoup de retard, car nous avons dû gérer des contentieux initiés par une association « Nature Hainaut », mais aussi l’emprise Flamme, une vingtaine de procédures jusqu’à des recours devant le Conseil d’Etat. Toutes les procédures sont purgées », mentionne le Président du SIAVED. 

Enfin, sur le volet administratif, le nouveau SIAVED est né le 01 janvier 2024 avec 7 EPCI, les 3 historiques du SIAVED, plus Valenciennes Métropole, Le Pays de Mormal, le Pays Solesmois, et Maubeuge Val de Sambre. Cette nouvelle institution va de fait gérer le centre de tri public prévu pour 2025, le lego administratif est achevé.

Concernant le chantier stricto sensu, il débute en avril 2024 avec une réception des premiers déchets en phase test en février 2025. Le bâtiment de 9 371 M2 est rénovée, transformée, voire sur une salle de tri mécanique « complètement à neuf même la dalle de béton », précise David Bustin. Le coût de cet investissement s’élève à 47,7 millions d’euros avec un soutien de l’ADEME (l’Etat) de 4,6 millions d’euros et de CITEO de 1,15 millions d’euros. « Nous avons une capacité de 50 000 tonnes in fine, mais nous gérons actuellement 36 500 tonnes pour 669 000 habitants, voire plus de 40 000 tonnes si d’autres EPCI nous rejoignent après les municipales 2026 », précise Charles Lemoine. Ce dernier pense au Sud Avesnois et au Coeur de l’Avesnois, toujours en réflexion, mais l’impact des hausses de gestion des déchets, notamment sur l’enfouissement et bien d’autres, va obligatoirement conduire les gouvernances à se rassembler pour la bonne utilisation de l’argent public. A ce titre, dans les statuts du SIAVED, deux vice-présidences encore possibles… ! Et là, nous ne parlons même pas de Cambrai et d’une partie des communes environnantes, perdu dans les limbes d’un choix écologique, économique et politique dont le contribuable territorial va payer le prix fort !

Le centre de tri public in vivo… 

Espace de livraison des déchets

Pour mieux comprendre le rôle de cette usine de recyclage, la bonne terminologie de cet établissement serait « un centre de tri des emballages ménagers », souligne Nicolas Duboc, Directeur du Tri chez SUEZ, mais avec une connaissance très fine de ce dossier depuis sa genèse. En effet, la gestion des déchets comprend plusieurs grands canaux, l’incinération des ordures ménagères via les CVE (Centre de Valorisation Énergétique), l’enfouissement le moins possible, et bien sûr la gestion en amont des emballages ménagers de toute nature. 

Tout commence donc par la livraison des déchets où plusieurs tonnes sont traitées chaque jour. C’est la première phase en amont sur ce nouveau centre de tri public sur Douchy-les-Mines dont la gestion est assurée par Benjamin Colmont. 

Salle du process ou de tri mécanique

Ensuite, le process, c’est l’étape la plus spectaculaire. En effet, la salle de tri mécanique est impressionnante, car vous avez l’impression de pénétrer dans l’espace de gestion des bagages d’un aéroport international. Sur plus de 8 mètres de hauteur, les déchets sont trier sur des tapis avec 8 détecteurs optiques, le plat du creux, les métaux, les emballages divers et variés sont criblés, répartis par variétés de produits… 

Chaîne finale de tri humain

Puis, un dernier humain intervient afin de trier ce que les machines n’ont pas pu réaliser. « Nous avons huit lignes dont une de refus de tri. Sur celle-ci, on y trouve encore n’importe quoi. Elle nous coûte très chère. C’est là où il existe un énorme travail de pédagogie à faire », déclare Charles Lemoine. Sur cette ligne, un opérateur de tri témoigne des progrès sur les conditions de travail. « J’ai travaillé sur celle d’Anzin où la structure était très vétuste. Ici, nous avons une plateforme réglable à la bonne hauteur, mais également un repose-dos pour le temps de pause. Le conditions de travail sont bien meilleures », précise Frédéric Amouri. A ce titre, 40 agents permanents sont présents sur ce Centre du tri public avec extension des consignes de tri, plus 19 en insertion. « Nous travaillons avec l’association Vitamine T sur le champ de l’insertion », poursuit Nicolas Duboc. 

Espace de production des balles par matières

Enfin, l’ultime étape est la production de balles de matières recyclés, la fameuse presse à balles de déchets comme le papier, le métal, le carton, le plastique…, avant leur livraison vers les filières de recyclage dédiées. « Ces balles pèsent au maximum 1,4 tonnes pour le carton, voire moitié moins pour le plastique », précise Quentin Mercier, ingénieur d’exploitation chez SUEZ. A noter que ce site de Douchy-les-Mines récupère aussi les contenus des collectes des bacs/containers de déchets en verre, mais ce n’est qu’une gestion des flux sans triage vers les acteurs concernés. Comme dans la salle de tri mécanique, les outils de protection incendie sont omniprésents dans les espaces dédiés, c’est la hantise des exploitants. 

Voilà, depuis le 16 juillet 2025, la phase « test et performance prévu au contrat est achevée », conclut Nicolas Duboc et par suite le Centre de tri public est ouvert officiellement avant une inauguration digne de ce nom le 19 septembre prochain. Dans un monde idéal, le citoyen ne produirait quasiment aucun déchet comme le conférencier Jérémie Pichon, mais le chemin sera encore long avant cette ligne d’arrivée… et face à cette situation, il faut agir ! C’est pourquoi, un volet pédagogique important sera consacré au sein de ce centre de tri public, les écoles et associations pourront y venir où un agent dédié permanent sera présent pour les visites de ce site spectaculaire.

Daniel Carlier

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« Les Bouchons du Hainaut » offre un fauteuil électrique à l’APEI du Valenciennois

Roland Bouvart : « Nous préférons donner un fauteuil électrique à une association en charge d’un public d’usagers »

En activité à travers Martine Pollet depuis la fin des années 90 sur cette thématique de la récupération des bouchons, l’association proprement dite « Les Bouchons du Hainaut », basée sur Condé-sur-l’Escaut, démarre au début du 21ème siècle. L’objet demeure la collecte des bouchons de plastique, mais au fur et à mesure des années, la palette s’est étendue. « Nous récupérons aujourd’hui, les bouchons en liège, les capsules métalliques et bien sûr les bouchons en plastique », explique Roland Bouvart, le président de la l’association. Certes, près de 2 000 bénévoles oeuvrent à la réussite de cette chaîne solidaire, mais le plus dur commence (presque) avec la recherche des entreprises transformant le déchet en produit recyclable.

En effet, le sujet de l’après collecte demeure tendu, car les entreprises actives sur le sujet ne sont pas forcément au coin de la rue…« par exemple les bouchons liège sont récupérés en Europe uniquement au Portugal », commente le Président. 

 « Ce fauteuil électrique représente (en valeur) 150 tonnes de bouchons », Martine Pollet

Le sujet du jour était le don d’un fauteuil électrique dernier cri d’une valeur marchande de 15 000 euros environ. « Parfois, des particuliers nous donnent un fauteuil roulant, voire électrique, qui ne sert plus. Dans ce cadre, nous préférons donner un fauteuil électrique à une association en charge d’un public d’usagers. Ce n’est pas notre rôle de choisir qui pourrait en bénéficier. Ensuite, nous avons un partenariat de très longue date avec l’APEI du Valenciennois », ajoute Roland Bouvart. « Ce fauteuil électrique représente (en valeur) 150 tonnes de bouchons », ajoute Martine Pollet. Sachant qu’au maximum ladite association collecte uniquement 20 tonnes par an, seul le don direct peut aboutir à une telle cérémonie !

L’ergothérapeute de l’APEI confirme qu’un processus « d’évaluation du futur usager, des tests de conduite du fauteuil électrique, sont déjà engagés. Il faut que son utilisation soit un véritable soulagement dans le quotidien de la personne intéressée. » Justement, le futur bénéficiaire est un résident sur la MAS (Maison Accueil Spécialisé) de la Bleuse Borne sur Anzin. Cette dernière accueille 40 résidents permanents et 30 en accueil de jour sur Anzin grâce à une extension récente https://www.va-infos.fr/2024/09/11/offrir-des-solutions-au-handicap-mental-avec-lapei-du-valenciennois/ + 10 sur Saint-Amand-les-Eaux. 

Plus d’infos sur https://www.facebook.com/p/Les-bouchons-du-Hainaut-100082962231038/?locale=fr_FR

Daniel Carlier

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La Mission Locale Jeunes du Valenciennois emménage sur… Valenciennes

On le sait peu, mais la Mission Locale Jeunes du Valenciennois est, en taille, la 1ère de la région des Hauts de France et la 5ème au niveau national, avec 112 salariés, sur les 440 existantes en France. Pour autant, les cinq antennes situées sur Valenciennes, Denain, Saint-Saulve, St Amand-les-Eaux et Condé sur l’Escaut étaient vieillissantes tout comme le siège principal Avenue Paul Vaillant Couturier sur Marly, dans leur jus du XXème siècle et plus en phase avec les attentes d’un public de 16 à 25 ans. Dans cette optique, les cinq sites de la MLJV ont été rénovés afin d’améliorer les conditions d’accueil de la jeunesse sur le Valenciennois et sur le même registre, le siège social a fait sa révolution.

Une des trois salles de réunions

C’est pourquoi, la MLJV a décidé d’acquérir le 30 décembre 2024 ce bâtiment de 900 M2 (450 M2 par niveau), sur deux niveaux, situé sur le bras de terre au milieu du pont Jacob à Valenciennes. Bureaux individuels, salles de réunions ou de formations spécifiques, espaces multiples, ce nouveau lieu stratégique de la MLJV fait un bond remarqué dans le XXIème siècle par ses vastes espaces, sa fonctionnalité, sa modernité comme les « 20 casques où un jeune peut découvrir près de 600 métiers en réalité virtuelle, mais également deux JobiBox », souligne Nicolas Dhordain, le Directeur de la MLJV, une structure en contact avec 12 000 jeunes. Pas de doute, la consultation d’un site web, aussi performatif soit-il, est à ranger au grenier virtuel même si le métavers est en quête d’un second souffle. Incontestablement, cette population est plus exigeante qu’hier, mais aussi plus difficile à conserver dans une dynamique de recherche d’un emploi ou d’un retour aux études. Effectivement, la jeunesse s’éparpille plus quel que soit ses difficultés, c’est parfois difficilement compréhensible. En y réfléchissant bien, pas tant que cela à la vue d’un environnement bipolaire, la jeunesse est écartelée entre l’individualité économique et le collectif social. Elle se pose plus de bonnes questions en 2025 à raison.

Les casques virtuels en démonstration

Face aux partenaires multiples de la MLJV, présents à cette inauguration, la présidente de la MLJV, Dalila 𝗗𝗨𝗪𝗘𝗭𝗚𝗨𝗘𝗦𝗠𝗜𝗔 et maire de Lourches, pouvait se féliciter d’un nouvel équipement au rendez-vous de la jeunesse sur un arrondissement dont la singularité est une dynamique économique palpable et une paupérisation accélérée de la population. « Nous devions améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs, consolider nos ressources et mieux travailler encore le suivi des jeunes à travers ce carrefour d’échanges sur leur futur », commente la Présidente. 

Le député de la 21ème circonscription, Salvatore Castiglione, est ravi de voir « une structure qui se porte bien, car l’accompagnement des plus jeunes sur un territoire difficile est important. C’est un outil pour grandir ! »

Enfin, le Sous-Préfet de Valenciennes rappelle une évidence sociale : « Lorsqu’un territoire connaît des difficultés, les premiers à prendre des coups sont les séniors et la jeunesse. Il faut ramener nos jeunes vers l’emploi à travers une culture du suivi individualisé. Le travail, c’est l’émancipation, pas l’aliénation ! »

Plus d’infos sur la MLJV sur https://mljv.fr

Daniel Carlier

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En un Cliiink, tri et pouvoir d’achat sur Denain

Comme dirait une publicité, « il suffisait d’y penser », mais M.Delannoy de l’entreprise en question souligne tout de même « qu’il y a trois brevets pour l’installation de ce dispositif. » Son premier avantage est qu’il utilise les installations existantes, des containers enterrés très répandus sur l’arrondissement ou des aériens. Donc, il n’est pas utile de construire un nouvel équipement. Ensuite, il s’installe facilement sur ledit container. Puis, vous téléchargez le logiciel « Cliiink », vous présentez votre mobile devant le container, il vous repère. Et enfin, vous déposez votre bouteille afin d’être crédité de 5 centimes sur cette application à dépenser chez les commerçants et artisans de proximité sur Denain. Pour ce dernier point, c’est un choix du SIAVED et de la collectivité locale. Objectivement, il est difficile de faire plus simple à l’usage et cela fera beaucoup dans la réussite de ce dispositif en France. « C’est le premier système de cagnottage d’un emballage trié », précise le responsable de l’entreprise Terradona (https://terradona.com/). 

« Nous testons sur Denain avant de l’étendre », Charles Lemoine

Pour le président du SIAVED, Charles Lemoine, le choix est de moderniser cette collecte du verre, car pour rappel, la matière verre a un cycle parfait, elle est recyclable à 100%. Le seul problème de taille est le mélange des verres dans les containers. « Je remercie les enseignes de la grande distributions pour nos kiosques à verre, mais nous avions trop de réparations, trop de pannes. Il fallait passer à autre chose.Ici, c’est un système test et nous l’expérimentons à Denain. Cela existe déjà sur Lens et dans le Maubeugeois. Sur Denain, il y a dorénavant 15 bornes d’apport volontaires connectées afin d’assurer un bon maillage communal », commente Charles Lemoine.

« C’est aussi un coup de pouce au pouvoir d’achat », Anne Lise Dufour

Pour l’édile de Denain, cette initiative coche de multiples cases. Bien sûr, le geste de tri, car « c’est important de trier. D’ailleurs, un déchet non trié coûte encore plus cher à la collectivité publique (le SIAVED). Ensuite, une bouteille déposée et vous gagnez 5 centimes à dépenser chez les commerçants de Denain. Pour l’instant, ils sont 10 à jouer le jeu, mais nous espérons atteindre les 20 ou 30 professionnels de proximité. C’est un coup de pouce au pouvoir d’achat des Denaisiennes et des Denaisiens », déclare-t-elle. 

Sur Denain, vous avez 15 dispositifs « Cliiink » installés (carte ci-dessous) ouverts à tout le monde même aux extérieurs. De plus, le particulier, comme le professionnel restaurateur ou bar, pourra y déposer ses bouteilles, ses bocaux, tout ce qui est en verre concrètement. 

L’innovation constitue une partie de la réponse pour une meilleure gestion des déchets au sein d’une collectivité territoriale, voilà une source de motivation pour nos chercheurs et entrepreneurs.

Daniel Carlier

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La 100ème unité de méthanisation régionale célébrée sur Laon (Aisne)

(Photo du site/Crédit GRDF)

1ère station de traitement des eaux usées dans les Hauts de France conjuguée à une unité de méthanisation

Laon dans l’Aisne, l’ancienne capitale de la France pendant près d’un siècle (dès 895) a été le théâtre d’une manifestation importante pour la production de biogaz injecté le 03 juillet dernier. Concrètement, une station existante de traitement des eaux usées du 20ème siècle à l’ombre de la butte de Laon, de sa cathédrale emblématique inspiratrice de Notre-Dame-de-Paris, a été rénovée, étendue, et modifiée afin de transformer ses boues en biogaz.

Un petit retour en arrière est nécessaire, car quelques décennies plus tôt, la loi permettait de déposer ses boues des eaux usées à l’air libre au bout d’un champ agricole pour séchage et obtenir un engrais. Inutile de souligner les désagréments olfactifs… pour le voisinage et la pollution des rivières à la clé, une catastrophe sur toute la ligne. Un ancien du quartier environnant de la rivière de l’Ardon, en bas de la butte de Laon, témoigne sur la difficulté à rester dans le jardin avec l’odeur des boues fraîches… au bout du champ ! Heureusement, le législateur a imposé une nouvelle norme dans le traitement de ses boues avec un stockage en milieu fermé, nous y reviendrons ! 

Station de traitement des eaux usées et au loin la butte de Laon avec sa cathédrale emblématique

En 2025, une station de traitement des eaux usées permet de générer du gaz vert. Certes, cette technique est moins performante que les déchets agricoles, mais une partie de ses boues génère du biogaz. Suivons le process de cette transformation :

Du décanteur primaire à l’injection du biogaz dans le réseau GRDF

Décanteur primaire

La première étape est celle d’une séparation entre l’eau et les matières lourdes, les grosses matières où boues primaires sont retenues dans un décanteur primaire, l’étape de base. Ensuite, un équipement de traitement tertiaire est la dernière étape avant le rejet de l’eau dans son milieu naturel, en l’occurrence dans la rivière de l’Ardon. Cette eau traitée passe par une zone humide afin de développer la biodiversité avant de reprendre son cours d’eau plus classique. A noter que le débit de cette rivière est assurée à 90% par cette station d’épuration, le duo est de fait indissociable aujourd’hui. Hier, ce cours d’eau posait bien des problèmes avant cette création d’une station d’épuration, notamment chez les propriétaires fonciers où passait cette rivière l’Ardon, un casse tête historique pour le maire résolu au début des années 90 au siècle dernier. 

Troisième étape, le fameux digesteur commun à toutes les unités de méthanisation où les boues sont déshydratées. Ces boues associées avec 10% d’apport extérieur passent par cette étape de fermentation afin de dégager du méthane (CH4). La part de boues transformées en biogaz est de 43% environ. Pour le reste, ce sont des boues dont le séchage sur la durée se transforme en engrais. Puis, ils sont utilisés pour de l’épandage dans les champs agricoles.

Explication sur le site des boues en stockage

Ensuite, retirer l’eau du gaz, c’est l’étape de la purification du biogaz arrive afin de le valoriser en biométhane, ce passage est indispensable avant l’injection dans le réseau GRDF. Bien sûr, le stockage des boues résiduelles est essentielle. Aujourd’hui, elles passent au chaulage et sont stockées durant 9 mois dans un site fermé de 1 600 m2, puis l’épandage durant 3 mois. « L’intégralité de ses boues est utilisée au sein des champs agricoles dans le 50 km environnants. Il y a plusieurs étapes avant l’épandage, notamment l’hygiénisation de ses résidus des eaux usées », précise un technicien. 

Enfin, l’ultime étape avant l’injection avec l’odorisation du biogaz injecté, car le méthane est inodore d’où sa dangerosité sans cette initiative technique, puis le contrôle final du produit avant l’injection dans le réseau GRDF. 

Produire de l’énergie verte demande de l’imagination

Sous un soleil de plomb, près de 250 personnes sont venues assister à ce moment particulier, en fait toute la filière du biogaz injecté dans les Hauts de France. En effet, depuis 2011, et la première unité de biométhane sur Sequedin, le chemin a été très long comme pour cette réalisation. « Nous avons entamé cette réflexion sur cette station des eaux usées depuis 15 à 20 ans. A cet effet, nous avons visité des sites en Alsace et dans les Alpes, car notre station d’épuration était taillée pour 40 000 habitants. Il fallait de fait une extension de cet équipement et nous avons pensé y associer une unité de méthanisation. C’est une opportunité écologique pour notre agglomération », commente Eric Delhaye, le maire de Laon et Président de la communauté d’agglomération. 

Aujourd’hui, la station de traitement des eaux usées a « upgradé » jusqu’à 45 000 habitants et injecte dans le réseau du gaz vert assurant une autonomie énergétique dans certains quartiers de la commune. C’est la 1re station de traitement des eaux usées dans les Hauts de France conjuguée à une unité de méthanisation. Le coût global est de 14,9 millions d’euros avec un soutien de l’Etat, du Conseil départemental de l’Aisne, de l’agglo, du syndicat agricole et de la commune de Laon.

Pour le Directeur général de l’entreprise SUEZ, Arnaud Bazire, « cette installation est très symbolique. » En effet, le traitement des eaux usées, comme potable, constitue un sujet de premier plan pour toutes les intercommunalités. En l’espèce, l’association d’un traitement des eaux usées, avant un rejet dans le milieu naturel, tout en le conjuguant à la production d’une énergie verte, coche beaucoup de cases. « L’eau est une préoccupation des citoyennes et des citoyens », ajoute-t-il. En effet, le débat sur l’eau sera une constante dans les prochaines décennies pour les collectivités publiques, notamment son assainissement !

Concernant le département, il joue « son rôle dans l’aménagement du territoire et ici depuis 1995 avec la création de cette station de traitement des eaux usées », indique Mathieu Fraise, vice-président du Conseil départemental.

Pour Frédéric Motte, président de la mission rev3 au sein du Conseil Régional, cette 100ème unité d’injection concrétise « une dynamique de la filière du biogaz injecté dans la région Hauts de France. » A cet effet, le collectif CORBI, réunissant tous les acteurs concernés, accompagne depuis tous les porteurs de projet https://www.va-infos.fr/2017/06/13/biomethane-avance-urbi-corbi-hauts-de-france/ avec une majorité d’agriculteurs.

Enfin, la préfète de l’Aisne, Fanny Anor, souligne cette volonté d’une « économie circulaire. Sur cette réalisation, l’Agence de l’eau de l’Aisne et le fonds FNADT ont soutenu cette création d’une unité de méthanisation. »

Etape Métamorphose

Photo des porteurs de projets de méthanisation avec un visuel professionnel de leur installation

L’après-midi s’est poursuivie avec une table ronde tournée vers l’avenir et un oeil aiguisé dans le rétro. Bien sûr, le premier intervenant était Philippe Vasseur, ex Ministre de l’Agriculture https://www.va-infos.fr/2024/09/26/philippe-vasseur-lhomme-plus-loin/ , mais surtout le 1er responsable des équipes rev3 de CCIR et de la Région, met en avant « un moment où le monde bascule.  C’est pourquoi, il fallait s’engager pour avoir un temps d’avance.» Les choses ont bien évolué depuis la 1ère unité en 2011, en 2016 la signature d’un Manifeste https://www.va-infos.fr/2016/09/25/methanisation-presente-interet-manifeste/ où le CORBI affiche son ambition et des perspectives d’une filière de biométhane injectée. On ne parle plus d’un coup par coup, mais d’une réflexion globale, d’une ambition de production de gaz vert chiffrée, mais surtout de créer un écosystème autour des porteurs de projet pour lesquels l’installation n’est pas un long fleuve tranquille.

C’est pourquoi, Frédéric Motte avec Didier Cousin, successeur de Philippe Vasseur, souligne l’importance du CORBI : « C’est le bon outil pour une bonne pratique. »

Pour Didier Cousin, vice-président à la CCIR en charge des transitions rev3 et aussi Directeur Territorial régional de GRDF, des étapes sont indissociables d’une installation d’une unité de méthanisation : « Il y a un enjeu d’acceptabilité par la population. »

Pour sa part, le bras armé de l’Etat, l’ADEME, souligne les critères de développement de la méthanisation : « La solvabilité des projets, le renforcement des emplois dans la filière, la règlementation, l’offre de formation pour les porteurs de projets, et une information plus large vers la population sur ces installations. »

 A l’horizon 2030

Pour le mix énergétique https://www.va-infos.fr/2024/06/05/la-decarbonation-avec-le-gaz-vert-une-realite-complementaire/, la production de biogaz injecté constitue une réalité du mix énergétique indispensable à l’autonomie française en la matière. Avec plus de 100 unités, 2,3 Terawattheures, soit 385 000 logements chauffés au gaz) et par capillarité éviter l’émission de 450 000 tonnes de CO2, le CORBI vise les 7 TWT à l’horizon 2030. 

Daniel Carlier

 

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(CAPH) Des ordinateurs reconditionnés pour 40 familles du territoire

Jean-Michel Michalak : « Nous assurons également une formation de base à ces bénéficiaires »

Si la fracture numérique existait avant La Covid, son impact a massifié l’exclusion sociale d’une partie des foyers français. De l’autre, les collectivités publiques ont équipé plus encore leurs services en informatique et par suite les anciens équipements pouvaient entamer une seconde vie. « La crise sanitaire a accentué la fracture numérique. C’est pourquoi en 2024, nous avons signé une convention afin de lutter contre l’illectronisme avec ATIS, un reconditionneur de Trith-st-Léger, afin de remettre à neuf des équipements informatiques », commente Jean-Michel Michalak, le vice-président à la Stratégie Numérique et Communication Digitale de La Porte du Hainaut. Ensuite, cette coopération s’étend à Emmaüs Connect dont l’efficience en la matière est reconnue en France. Cette structure travaille de concert avec les habituels acteurs sociaux, les plus proches de ces publics fragilisés.

Ecran, clavier, souris

Le public retenu par Emmaüs Connect est donc fléché par les acteurs sociaux du territoire comme le Plie, Mission Locale, l’ACSRV et autres prescripteurs habituels. Ainsi, 40 familles les plus précaires ont été identifiées pour bénéficier de cet outil informatique, mais pas seulement. « Nous assurons également une formation de base (si nécessaire) à ces bénéficiaires sur les logiciels, il n’est pas question de les laisser seuls face à un outil qu’ils ne maîtrisent pas. L’idée est de rendre ces familles autonomes », poursuit Jean-Michel Michalak.

« Aboutir à un système organisé », Jean-Michel Michalak

Bien sûr, La Porte du Hainaut n’est pas la première collectivité publique à initier ce process vertueux. Pour autant, cette dernière veut entraîner une chaîne solidaire. « Il faut aboutir à un système organisé avec les collectivités locales. D’ailleurs, certaines communes sont déjà favorables à cette initiative pour les prochaines années », conclut-il.

Daniel Carlier

* Difficulté, voire l’incapacité, à utiliser les appareils numériques et les outils informatiques en raison d’un manque ou d’une absence totale de connaissances à propos de leur fonctionnement.

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61 nouveaux logements sociaux sur Trith (Le Poirier) pour l’été 2026

(Le Président Habitat du Nord, le constructeur HD Construction, le maire de Trith-st-Léger, et le Président de la CAPH)

La particularité de ce foncier est qu’il était maîtrisé par un promoteur, HC Promoteur. Par suite, HD Construction avec le même PDG, Daniel Chaaib, a lancé ce chantier avec une vente en VFA (Futur Etat d’Achèvement) avec le reconnu bailleur social « Habitat du Nord ». Evidemment, ce projet était une aubaine pour la collectivité locale, « car nous avons de nombreuses demandes de logements sur ce quartier », commente Dominique Savary. Le maire ajoute, comme sur Wallers, que « les habitants du quartier de Trith Centre veulent rester sur Trith Centre, et ceux sur Le Poirier souhaitent rester sur Le Poirier. » Comme dirait l’autre, il faut y vivre pour comprendre l’attachement à un quartier. Par suite, face à cette attente, les « T3 seront accessibles pour un loyer d’un montant de 300 à 350 euros suivant les conditions de ressources et les T2 pour 450 euros environ. Il y aura une mixité sociale sur ces logements (PLAI, PLAI + et PLS ), avec en plus un bâtiment dédié aux personnes âgées », précise Mme Dyson, en charge du peuplement chez Habitat du Nord. 

Bien sûr, ce chantier est surveillé au plus près par les services de la commune tout comme son futur acquéreur Habitat du Nord. « Il y a eu beaucoup d’efforts de concertation. A ce titre, nous avons écouté la population du quartier pour une attente apaisée avec les riverains », ajoute Dominique Savary.

5 bâtiments, une réponse réfléchie !

L’environnement urbain a un impact réel sur la signature architecturale d’un chantier. En l’espèce du côté de la rue des Ormes sur Trith Le Poirier avec en continuité la rue Honoré Carlier sur Valenciennes, le terrain nu « est entouré par un quartier des années 50, et de l’autre par un plus récent (2000) et des sites commerciaux (côté Valenciennes). C’est pourquoi, nous avons adapté les 5 bâtiments à cette proximité urbaine », indique un technicien chez habitat du Nord. Certes, la mission est difficile tant l’imbrication urbaine est forte, à l’instar d’une dent creuse, mais la réponse globale en terme de signature architecturale sera au rendez-vous. 

Effectivement, le choix n’a surtout pas été de construire ex nihilo un seul collectif, mais 5 sur R +1, R+2 complet ou partiel, avec in fine 38 T2 (55 M2 en moyenne) et 23 T3 (66 M2 en moyenne) avec surtout une terrasse imposante de 6 m2 aux appartement à l’étage. Ensuite, le tracé des voiries et de l’accessibilité PMR a influencé cette édification en cours à l’altimétrie différenciée, où « vous n’avez pas une façade devant vous, mais un visuel plus fuyant sans vis-à-vis », précise le technicien du bailleur social. Concrètement, cette ventilation aussi respecte les carences en logement sur le Valenciennois, notamment pour les familles. 

En effet, la traduction sur le terrain sur ce chantier est apprécié. «  Il n’y aurait eu aucun sens à construire un seul bâtiment, ce projet est intelligent. C’est pourquoi, afin d’assurer la continuité urbaine, nous allons confier à HD Construction la réalisation d’un chantier 18 logements individuels (lots libres). Enfin, cela traduit l’excellente entente entre les deux agglo du Valenciennois », indique Karim Gana, l’adjoint en charge du logement ville de Valenciennes. Le diable est dans les détails, mais on ne parle plus de frontière administrative, mais de « séparation territoriale », la sémantique a aussi son importance. 

Visuel le plan des 5 bâtiments du bailleur social « Habitat du Nord »

Daniel Chaaib, le constructeur entrepreneur reconnu sur le Hainaut était ravi de cette conduite de chantier concerté. « Je remercie la commune de Trith-St-Léger, l’agglo de La Porte du Hainaut, et celle de Valenciennes pour leur confiance. » Concernant le chantier sur Trith-Le Poirier, l’objectif raisonnable affiché se situe « pour l’été 2026 et nous déposerons un permis de construire d’ici la fin de l’année pour le dossier sur Valenciennes », poursuit Daniel Chaaib.

Pour le Président de la CAPH, Aymeric Robin accompagné de Pascal Jean, vice-présent en charge du logement, l’objectif est atteint : « On coche sur ce projet toutes les cases, la reconquête d’une friche industrielle, la réponse à une demande forte de logements, et l’emploi. Ensuite, ce chantier profite d’un emplacement bénéficiant de l’attractivité de la ville de Valenciennes. Cela confirme aussi nos excellentes relations entre les deux territoires (CAVM et CAPH). »

Vu la demande pléthorique de logements sur le Valenciennois, cette nouvelle offre ne passera pas inaperçu chez les postulants à un habitat de qualité. 

Daniel Carlier 

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(CAPH) Itinéraire d’un véloroute au bord de l’eau

Focus sur le Véloroute

Lorsqu’une collectivité territoriale évoque la politique cyclable, on pense tout de go à un maillage de pistes cyclables entre villes et campagnes. Pour autant, la mise en oeuvre de véloroutes prend une épaisseur année après année très complémentaire aux pistes cyclables, mais le sujet est différent. En effet,  le vélo route est un itinéraire cyclable de moyenne et long distance et le plus important, théoriquement sans interruption, un challenge au sein d’un territoire très urbain comme le Valenciennois. 

Véloroute entre Mortagne du Nord et Bruhehaut, le long de l’Escaut canalisé

L’opération de communication se voulait immersive, donc en vélo au départ du confluent entre la Scarpe et l’Escaut sur la collectivité locale de Mortagne du Nord, autrefois fief d’une batellerie française très puissante. Ainsi, un groupe d’une vingtaine de cyclistes a pédalé afin de découvrir ce tracé campagnard entre Mortagne du Nord et Brunehaut en Belgique, voire le long de l’Escaut où les deux roues se marient si bien avec la voie d’eau, une histoire de lumière et de couleurs comme un tableau du peintre Vermeer. 

Intervenant de l’ADAV

Pour autant, pour atteindre un objectif, un véloroute doit se conjuguer, par moment, avec une voie verte, une piste cyclable, sans oublier des voies partagées avec, parfois, des « points durs en milieu urbain comme ici sur le pont de Condé (Saint-Amand-les-Eaux). Nous travaillons avec la commune afin de trouver une solution. Plus globalement, nous travaillons sur l’ensemble des intersections ! », commente un représentant de l’ADAV (Association Droit au Vélo).

Ensuite, la bande cycliste organisée s’est dirigée vers le site Minier de Wallers Arenberg, de la cité thermale en passant par la forêt domaniale, puis empruntant les sentiers forestiers avant d’achever ce tracé captivant par une petite partie de la Trouée d’Arenberg, toujours impressionnant à vivre.

« L’ensemble des véloroutes seront achevés d’ici fin 2026 sur La Porte du Hainaut », Aymeric Robin

Dans le cadre de sa « politique cyclable », outre les pistes classiques, l’EPCI a listé un programme  copieux de réalisations de véloroutes ; un kilomètre le long de l’Escaut entre Mortagne du Nord et Brunehaut, mais également 2 km avec des voies partagées. Prochainement, ces installations se poursuivront le long du Canal de la Sensée, le vélo route du Bassin Minier et notamment le fameux cavalier d’Haveluy, et le long de la Scarpe vers Saint-Amand. « Je remercie VNF (Voie navigables de France) et l’ONF (Office Nationale des Forêts), car nous devons conventionner avec eux pour un droit de passage. Ces créations de véloroutes s’inscrivent dans notre politique cyclable globale. L’ensemble des véloroutes seront achevés d’ici fin 2026 sur La Porte du Hainaut  », commente le Président de la CAPH. Plus globalement, l’usage du vélo s’élargit au delà du classique loisir, mais « également dans une réflexion d’un déplacement domicile-travail », ajoute Aymeric Robin. 

Enfin, le véloroute se construit sur un principe de continuité, bien sûr dans le Valenciennois, mais également sur les territoires connexes comme le Douaisis et en Belgique.

Daniel Carlier

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La clôture du « Printemps du Handicap » chez  La Barjo à Onnaing

Pour cette 4ème édition, « Le Printemps du Handicap » a posé ses valises sur Aulnoy-Aymeries, Caudry, Cambrai, Solesmes, Maubeuge, Petite-Forêt, Anzin, et Valenciennes où des participants impliqués ont partagé des moments particuliers et ludiques https://www.capemploigrandhainaut.fr/printemps-handicap.html

Afin de boucler ce temps fort 2025, la clôture du « Printemps du Handicap » s’est projeté au sein d’un établissement singulier, La Barjo sur la commune d’Onnaing ; c’est une ancienne brasserie de 1935 dans son jus…, ex malterie transformée en tiers-lieu culturel et d’insertion, et avec un potentiel rare dans l’expérimentation ludique et iconoclaste. Ce lieu unique sur le Valenciennois était parfaitement adapté à un après-midi consacré à des ateliers où le challenge était de réaliser des actions simples, mais avec un handicap, visuel, auditif, moteur… tout sauf facile !

Alice Ferraï, DGA du Cap Emploi Grand Hainaut

Une centaine de participant(e)s ont répondu à ce rendez-vous final. Après un brief dans un espace magnifique à découvrir, l’écurie, cinq équipes composées de partenaires, entrepreneur(e)s, et salariés du Cap Emploi Grand Hainaut ont collaboré à des ateliers ludiques et éclairants sur un handicap de toute nature. Mimer avec une contrainte physique, mettre en peinture sans les mains, deviner des paroles d’une chanson traduite par un dyslexique, transformer une chanson connue en création originale dédiée au handicap, dessiner un mot les yeux bandés, et lire sur les lèvres un mot à transformer en poterie avec de l’argile ! La compétition a été sans concessions, les participant(e)s d’un niveau remarquable, et in fine une équipe gagnante, les Orange… (résultat très subjectif).

Cette fin de cycle au début de l’été souligne, si besoin était, que la méconnaissance des différents handicaps conduit les responsables d’entreprises à des erreurs de jugement. C’est pourquoi, il est essentiel de remettre chaque année l’ouvrage sur le métier afin de convaincre que les personnes en situation sont performantes. Et ça, les potentielles entreprises en phase de recrutement doivent le comprendre d’une manière ou d’une autre, alors pourquoi pas de façon ludique… !

La BARJO vous propose un week-end festif les 05 et 06 juillet, plus d’infos sur La Barjo https://labarjo.com

Dessin à l’aveugle

Daniel Carlier

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Canal Seine Nord, Méthanisation, Aéroport, Gens du Voyage, CFU 2024… des débats à la CAPH

(Unité de méthanisation)

En propos liminaire, le Président du syndicat Symsee, maire de Saint-Python depuis 30 ans, est venu présenter aux conseillers communautaires la mission de ce syndicat en charge de la gestion des berges et des cours d’eau : « Il n’y a pas pire qu’un cours d’eau non aménagé ! », plus d’infos sur https://www.va-infos.fr/2025/02/10/la-gestion-des-cours-deau-pour-les-nuls/

L’aéroport Valenciennes-Denain en grande souffrance

Depuis que le syndicat mixte est géré par le duo des EPCI du Valenciennois (Valenciennes Métropole et La Porte du Hainaut), l’aéroport n’a jamais connu une telle instabilité. A tel point que le Sous-Préfet de Valenciennes a repris la main comme autorité compétente jusqu’à la mise en place du prochain syndicat (post-élections communautaires) face « à des conseils syndicaux dans l’incapacité de tenir une assemblée faute de quorum », souligne Joshua Hochart, élu ville de Denain.

Annie Denis, élue ville de Denain et surtout membre du Conseil d’administration du syndicat mixte de l’Aéroport Valenciennes-Denain, confirme que « le Directeur actuel est en arrêt maladie (Florian Beaufils, présent dans le public de ce conseil communautaire). Les élus de la CAPH ont pris leurs responsabilités afin de signaler certaines dérives. La Chambre Régionale des Comptes va donc débarquer, tout comme le Contrôle de Légalité (pas commun), au sein de cette structure. »

Inutile de souligner que cet aéroport est un outil économique de premier plan au moment où de nouvelles grandes signatures arrivent sur le Valenciennois. En effet, ce dernier fait partie intégrante du potentiel de mobilité des produits et des personnes dans le monde de l’entreprise.

Le CNSE, le sujet clivant plus que tous les autres

Une délibération relative au changement de statuts du syndicat Docks Seine Nord Europe, déjà validée par le conseil communautaire de Valenciennes Métropole, sur la composition du Conseil d’administration du syndicat en charge de la gestion des ports publics sur l’arrondissement, est arrivée dans l’hémicycle… anodine au premier abord. Dans cette optique, la CCI Grand Hainaut ne souhaite plus gérer ces derniers et par suite, les élus communautaires de La Porte du Hainaut et de Valenciennes Métropole vont se répartir les sièges à égalité avec une présence minimale de la chambre consulaire.

L’occasion de lancer le débat en plein chantier du Canal Seine Nord Europe. Très investi sur cet item, Christophe Vanherseker, élu ville de Trith-st-Léger, expose son point de vue : « Sur un parcours de 107 km, le CNSE va coûter 40 milliards. Ce hub logistique serait une artère à containers jusque Paris, mais également un vortex financier. D’ailleurs, Vinci et Bouygues ont choisi de se retirer du projet. Concrètement, c’est le plus grand chantier en France et de son histoire. Enfin, le CNSE est calibré pour des péniches de très grande capacité et la batellerie française n’est pas du tout adaptée. »

Le conseiller régional, Jean-Michel Michalak, réplique au titre de sa forte implication dans le syndicat en charge de la réalisation des travaux  : « Tout est faux ou presque dans les propos de M. Vanherseker, le coût est d’environ 5 milliards. Je ne comprends pas l’opposition de votre groupe politique, vous êtes pour le transport fluvial et contre le CNSE ! Ensuite, il n’y a jamais eu une probabilité où ce chantier pomperait de l’eau dans les nappes phréatiques. Enfin, cette réalisation est une véritable opportunité de relier en terme fluvial Le Havre, Dunkerque, et Paris. »

Pascal Jean, vice-président, met en exergue le fait que l’abandon de Vinci et Bouygues n’est pas un exemple : « Ils ne sont présents que pour la rentabilité. »

Sur la bataille des chiffres, elle n’est pas achevée, car à la sortie de l’hémicycle, Christophe Vanhersecker alerte la presse « j’ai contacté des élus régionaux et ils m’indiquent que le Conseil régional vient de valider 8 millions d’euros de plus sur le CNSE ! » Un chiffrage indépendant et incontestable ne serait pas superflu sur ce dossier… !

La méthanisation arrive sur La Porte du Hainaut

La nécessité de diminuer, voire de supprimer, l’énergie fossile n’est plus à démontrer sans même parler d’une indépendance totale face au gaz russe… ! Dans cette optique, le mix énergétique constitue le chemin le plus logique sans dogmatisme pour l’une ou l’autre énergie, continue ou alternative. Toutefois, le besoin d’une production énergétique imposante est absolument vitale sauf à vouloir revenir à un autre mode de vie, difficile à croire !

Par suite, le gaz vert utilisant des déchets d’animaux et organiques (cultures, industrie agro) constitue une piste intéressante. Sur la région des Hauts de France, la 100ème unité de méthanisation sera inaugurée ce mercredi 02 juillet 2025 sur la commune de Laon (Aisne). « Nous ne pourrions rien faire et éviter les polémiques, mais pour autant nous ne savons pas quoi faire des déchets ! », commente Bruno Saligot, vice président en charge du climat. 

Ce propos vient après l’avertissement de Christophe Vanhersecker sur la méthanisation lorsqu’elle est sur-dimensionnée. Déjà, sur la CAPH, il n’existe qu’une exploitation avec du gaz vert injecté dans le réseau, sur Haveluy. « Il y a un risque élevé. Est-ce une véritable fausse bonne idée. Ensuite, le méthane est très dangereux et hautement explosif. Tout se joue dans la taille de l’unité de méthanisation, elle est opportune lorsque celle-ci est en phase avec l’environnement voisin. C’est pourquoi, nous devons rester vigilants sur ce dossier. » 

Néanmoins, le conseil communautaire a validé cette convention avec le réseau GRDF, dans le cadre d’un AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt), dont l’objet sera de travailler au développement de la méthanisation sur le territoire accompagné par la Chambre d’Agriculture. A ce titre, « nous devons informer la population de l’existence d’un chantier de méthanisation pour une meilleure acceptabilité par les administrés », ajoute Bruno Saligot. Sur ce point, Jean François Delattre, maire de Haspres, se rappelle avoir découvert l’existence d’un projet sur un panneau aux abords d’un chantier sur sa commune : « J’y suis totalement favorable, mais la commune et sa population doivent être informées en amont ! »

Comme toujours, le risque se situe dans la dimension d’un projet. En effet, lorsque vous avez une unité de méthanisation consommatrice des déchets animaliers et organiques des exploitants agricoles, porteurs du projet ou voisins, voire l’industrie agroalimentaire assez proche ou plus simplement les déchets alimentaires des collectivités locales à proximité, tout est bon pour la production d’un gaz vert, d’une énergie propre. Par contre, lorsque vous avez une méthanisation surdimensionnée avec des productions agricoles dédiées, avec du maïs très consommateur en eau, cela devient une hérésie écologique. Là, le rôle de la CAPH sera donc veiller à l’architecture d’un projet structuré, cohérent, financé et le sujet est central, acceptable par la population, et écologiquement durable !

Les gens du voyage

Assurément, cet item ne quitte jamais les hémicycles des 2 agglo. En l’espèce, le sujet de la sédentarisation des gens du voyage pose problème. En effet, quelle que soit sa conviction sur le dossier, très variable dans les opinions, il est évident que l’existence d’une aire de passage demeure destinée aux gens du voyage de passage…Par suite, la sédentarisation sur ces sites constitue de fait un trouble au bon fonctionnement et à la gestion des flux de ces populations, persécutée durant la seconde guerre mondiale, dont la France, tout à son honneur, prend soin depuis la fin de ce conflit planétaire. 

Le CFU 2024

Concernant les dotations 2024, elles restent stables depuis 2021 avec une progression de 2% et un montant à hauteur de 9,5 millions d’euros. 

Concernant la dette, La Porte du Hainaut « a fait le choix de ne pas emprunter en 2024 et donc de réduire sa dette publique ». Ensuite, Jean-François Delattre rappelle que 2024 était la dernière année de constitution de la provision (pour risque judiciaire relatif à la TEOM) et donc la récupération de la ligne budgétaire afférente de 16 millions d’euros dans le budget 2025.

La masse salariale évolue comme dans beaucoup d’EPCI compte tenu d’un besoin impérieux d’un recrutement de compétences en soutien des collectivités locales, étranglées financièrement… !

Sur la CFU 2024, les canons de solvabilité financière ont été préservés. En résumé, la capacité de désendettement demeure en dessous de 7 années, l’épargne de gestion est à 34 millions d’euros au CFU 2024, et le stock de dette prévue à hauteur de 74 millions d’euros fin 2025.

En bref :

Sur l’ERBM (Engagement sur le Renouveau du Bassin Minier), La Porte du Hainaut s’engage à hauteur de 750 000 euros sur la fin des travaux du contournement Nord. Ensuite, l’EPCI va contribuer aussi à l’aménagement des abords du site minier de Wallers Arenberg « afin d’améliorer son attractivité », précise Aymeric Robin. Ce soutien s’inscrit sur la période 2025/2027, date à laquelle le dispositif ERBM, initié par Bernard Cazeneuve en 2017, s’achèvera. 

Daniel Carlier

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Stéphane Trompat, le nouveau Directeur de la CPAM du Hainaut

Stéphane Trompat : « Chaque euro bien dépensé »

Pas une journée sans parler au niveau national de la Sécurité sociale. Dans l’actualité brûlante, la réforme de la prise en charge par les taxis. « Pour certains professionnels, c’est  90% de leurs revenus, je comprends leur inquiétude, mais L’Etat cherche a optimisé et surtout à éviter des transits à vide. Ensuite, il y a un souci de rationalisation. A ce titre, le prix de la course, que nous remboursons, est différent suivant les départements et l’Etat veut harmoniser cette prise en charge (entre les 101 départements) avec un seul tarif. » Bien sûr, Stéphane Trompat rappelle que son rôle n’est pas de faire la loi, mais de l’appliquer avec la plus grande efficience possible.

L’autre actualité brûlante, la réduction des arrêts maladie, la CPAM nationale vient de dégainer un nouveau dispositif sécurisé https://www.lefigaro.fr/social/fraude-aux-arrets-de-travail-l-assurance-maladie-deploie-un-nouveau-formulaire-mieux-securise-le-1er-juillet-20250624 ; nous y reviendrons avec le Directeur de la CPAM du Hainaut. 

Le développement de la prévention au sein d’une organisation colossale

Il arrive de la CPAM des Ardennes où les paramètres sociaux sont très similaires avec ce territoire, à la fois rural et urbain, une désertification médicale, une grande précarité… Par contre, comme à chaque fois dans le département du Nord, quel que soit la structure sociale, les chiffres sont XXL, 700 000 bénéficiaires contre 200 000 dans les Ardennes et 600 agents contre 200 dans sa fonction précédente. 

Village santé au CHV

L’essence même des 102 CPAM répartis sur le territoire français est en premier lieu la prévention et par suite d’accorder ses Droits à toutes les populations, même les plus éloignées : « J’ai trouvé une équipe dédiée très investie et très mobilisée sur cette thématique du Aller-Vers ! Par contre, je constate des données de santé où le dépistage, notamment du cancer colorectal, est très très insuffisant. Nous devons faire mieux et nous mobiliser collectivement. » Récemment, le village santé déployé au sein du CHV de Valenciennes répond à cette main tendue vers la patiente dont la résistance au mal est culturelle et sociologique. Pour coller aux besoins d’un territoire, la signature des CLS (Contrat local de Santé) avec les intercommunalités s’avère très efficace comme sur le Hainaut avec la CAVM et la CAPH.

Une nouvelle organisation méconnue est en cours au sein des CPAM. En effet, vous avez d’un côté les agents administratifs sous l’égide d’une CPAM spécifique et de l’autre « le service médical de l’assurance maladie » sous la tutelle régionale et nationale. C’est presque baroque, mais tel est l’état de l’art à ce stade. « Il existe un secret médical absolu et nous n’avons aucun droit d’interférer sur un dossier. Par contre, au 01 octobre 2025, les médecins d’une CPAM seront rattachés à leur caisse de proximité. L’idée est de collaborer plus encore ! », commente Stéphane Trompat. 

Toute cette organisation dans un contexte d’une réduction d’effectif, car le COG (Convention d’Objectifs et de Gestion) réduit les moyens humains. « Nous devrons faire des efforts dans toutes les CPAM de France. Par contre, il n’y a aucune velléités pour fermer les agences physiques (12 sur le périmètre de la CPAM du Hainaut). D’ailleurs, nous maintenons l’accueil sans rendez-vous si nécessaire », commente le Directeur de la CPAM du Hainaut.

« J’ai un pouvoir de sanction financière », Stéphane Trompat

Si les recettes de la Sécurité Sociale ne sont pas de la compétence d’une CPAM, la maîtrise des dépenses rentre pleinement dans le champ d’une structure de proximité. « Ma mission est de veiller à ce que chaque euro soit bien dépensé pour la santé publique », souligne-t-il. 

Très concrètement, le Directeur de la CPAM du Hainaut souligne une donnée éloquente. « En 2024, nous avons subi 4 millions d’euros de dépenses de santé et obtenu le remboursement, mais également évité 2 millions d’euros », précise-t-il.

Plusieurs comportements sont dans le viseur et notamment les fameux « arrêt-maladie » : « Vous avez certains bénéficiaires pratiquant le cumul d’une indemnisation d’un arrêt maladie tout en continuant leur travail. C’est une double rémunération. Nos outils nous permettent de détecter de plus en plus ces abus. Enfin, outre la récupération de ces sommes, j’ai un pouvoir discrétionnaire de sanction financière sans passer par une voie judiciaire (comme une amende). Si vous ne sanctionnez pas financièrement en plus de la récupération de l’intégralité des sommes perçues… ! »

Ensuite, les fameux arrêt de travail de complaisance sont tracés également même « si nous savons que parfois, le médecin a la pression du patient », indique-t-il. Ainsi, la CPAM du Hainaut peut surveiller le nombre d’actes médicaux produits par un médecin, la fréquence, la patientèle… « Nous sommes là pour alerter le professionnel de santé. Bien sûr, la procédure (nucléaire) du déconventionnement d’un professionnel de santé existe, mais elle est très très rare », rappelle-t-il.Effectivement, le manque de professionnels de santé est déjà tellement criant qu’il est évident que cette voie n’est pas celle recherchée. 

Ensuite, l’enregistrement sur « Mon Espace santé » où votre « DMP » (Dossier Médical Partagé) figure doit permettre de réduire les redondances des actes médicaux : « A ce stade, rien n’interdit à un patient de faire 5 radios en une semaine chez 5 professionnels différents. L’accès à mon espace santé permet de vérifier le nomadisme médical (et de le limiter) . »

Toujours sur cet item, la délivrance du médicament chez le pharmacien constitue également une piste d’économie majuscule. Sur certains médicaments, l’ordonnance sécurisée devrait déboucher sur une diminution du trafic sur certains médicaments sans oublier la promotion des génériques. 

Enfin, la prochaine carte vitale dématérialisée avec votre carte d’identité pourrait réduire drastiquement les fraudes d’usurpation d’identité et tout autre process bien huilé avec une carte vitale d’autrui. Même si la célèbre carte vitale verte ne sera pas supprimée à ce stade, tous les outils afin de préserver le meilleur remboursement aux bénéficiaires seront sur la table, sans concessions !

Daniel Carlier

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Condé-sur-l’Escaut, une commune avec une ambition légitime, mais corsetée financièrement

Grégory Lelong : « Nous avons les financements pour nos investissements ! »

L’ANRU, l’ERBM, le PNRQAD, la commune de Condé-sur-l’Escaut, et les autres localités du Pays de Condé, sont une revue de tous les dispositifs de rénovation urbaine initiés par l’Etat. L’ordonnance du Docteur est copieuse face à un vieillissement des bâtis publics, une paupérisation galopante, une désertification médicale, la liste est longue même si tout n’est pas sombre, notamment sur Condé-sur-l’Escaut dont le patrimoine naturel et bâti est de très haute qualité. Toutefois, pour la gouvernance locale en place, la conduite financière est complexe quel que soit le sujet compte tenu que cette localité est assez éloignée du soleil financier, la ville-centre et surtout par capillarité, Valenciennes Métropole. Si l’idée de l’intercommunalité est incontestablement brillante par l’ancien Ministre Chevènement en 1999, et sa mise en oeuvre en 2001, l’erreur majuscule dans son fonctionnement est d’avoir permis le cumul de maire de la commune principale de l’EPCI et la présidente ce l’intercommunalité !

Dès la première délibération sur le compte rendu du précédent conseil municipal, le ton était donné. « Nous ne donnerons pas notre voix à un tour de table d’autosatisfaction. Certes, vous êtes plus visible depuis peu, mais nous n’oublions pas 5 ans et demi d’invisibilité ! », tance Joël Bois.

Dans la suite logique, la délibération sur des décisions passées en Bureau, selon les pouvoirs du maire attribués en début de mandat, est contestée par l’opposition. Plus globalement, quel que soit l’hémicycle local, le pouvoir de décision des maires en Bureau, afin de ne pas solliciter un conseil municipal pour une décision mineure, constitue un enjeu sous-estimé en début de mandat par l’opposition locale et après ça coince… !

Le gaz mutualisé 

Evidemment directement dans leur budget, mais la crise énergétique a fait réfléchir toutes les collectivités publiques locales sur la mutualisation des achats. On voyait avant des initiatives sur des fonctions supports (juridique, comptable), voire certains achats mutualisés parfois entre quelques communes, mais l’énergie demeurait un pan d’indépendance locale. Chaque commune pensait faire mieux que sa voisine, un meilleur contrat, une consommation énergétique assez confidentielle hors les murs, puis la guerre en Ukraine est arrivée. Tout a volé en éclat et les édiles ont rapidement pris le train pour l’achat d’électricité mutualisé, voire le gaz.

En l’espèce, la commune de Condé-sur-l’Escaut avait déjà validé sa participation à l’achat mutualisé d’électricité initié par Valenciennes Métropole. Cette fois, ce mercredi 25 juin, la commune a validé l’achat groupé de l’énergie gaz avec l’EPCI. « Nous pouvons en sortir si le marché ne nous convient pas », prévient Grégory Lelong. 

Le réseau myriade 

La superbe Médiathèque de Condé-sur-l’Escaut va rejoindre le réseau culturel « Myriade ». Ainsi,  les usagers des communes adhérentes pourront bénéficier d’une carte unique pour toutes les structures. La commune rejoint ce réseau pour 5 ans. 

Cette décision fait consensus, mais l’opposition veut aller plus loin. En effet, Alexandre Raszka propose  « un transfert des infrastructures à Valenciennes Métropole (et donc des agents). »

Le retour de l’Office de Tourisme du Valenciennois

Pour rappel, l’antenne de l’Office de Tourisme du Valenciennes avait déployé des antennes, hors site sur Valenciennes, sur le village de Sebourg et sur la Place Pierre Delcourt de Condé-sur-l’Escaut avec une ouverture très médiatisée par la présence de Jean-Louis Borloo et de son ami de longue date Daniel Bois, ancien maire décédé. 

Le retrait de cette main délocalisée du tourisme de l’agglo a été très mal vécu par les autochtones, comme une convention d’enclavement entre la CAVM et le Pays de Condé. Bonne nouvelle, le superbe site naturel de Chabaud Latour trouve grâce aux yeux de la CAVM. « Une antenne de l’Office de Tourisme de Valenciennes Métropole s’installe sur le site de Chabaud Latour avec une mise à disposition de VAE (Vélo Assistance Electrique) », explique l’adjoint en charge.

« C’est un 1er pas vers le retour de Valenciennes Métropole sur Condé-sur-l’Escaut », indique Alexandre Raszka.

Le PDM

Agostino Populin a la lourde tache de présenter le Plan De Mobilité du SIMOUV, car ce dernier ne passe pas comme une lettre à la poste dans toutes les collectivités publiques. Inutile de dire que l’enclavement historique du Pays de Condé constitue un sujet local et au delà. « Souvenons-nous que dans les revendications des Gilets Jaunes, la mobilité était une demande de premier plan », explique Agostino Populin.  

Plus localement, toutes les destinations ne sont pas servies de la même façon. « De Condé, il est très compliqué de se rendre sur Saint-Amand-les-Eaux, il est très difficile de trouver une solution alternative », ajoute-t-il. « L’offre est insuffisante même avec le service TAD. Il faut trouver un point d’équilibre pour l’accès à notre territoire », poursuit le maire. 

« En 2001, il fallait construire une seule communauté urbaine et pas deux agglo. Nous voyons que la barrière administrative pose problème pour une commune située entre Valenciennes et Saint-Amand-les-Eaux », déclare Joël Bois. 

Les investissements…

L’échec du projet de l’école du Centre est gravé dans les mémoires. En l’espèce, plusieurs délibérations, où des investissements sont annoncés, sont suspectés d’un défaut de financement. Dans le collimateur, une rénovation lourde, en terme financier et de travaux, de la salle multisports Saint-Exupéry est sur la table. « Je m’inquiète, vous annoncez plusieurs investissements importants, mais sont-ils financés, car pour l’Ecole du Centre vous nous aviez soutenu aussi ce discours ! », s’interroge Brigitte Duc. Le maire ne laisse pas de place au doute : « Nous avons les financements pour nos investissements ! » 

Il ne faut pas être grand devin pour deviner que la prochaine campagne municipale va s’attarder sur les finances de la commune à ce stade et la capacité à lancer, ou pas, de nouveaux investissements majeurs. 

Daniel Carlier

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Luc Coppin : « L’écologie est forcément politique. C’est une manière de vivre ! »

Luc Coppin : « Il manque un véritable projet écologique ! »

Sur la place de l’écologie dans le débat politique, sa philosophie de base n’a pas pris une ride : « L’écologie est un écosystème. Elle est forcément politique. C’est une manière de vivre ! Consommer, se déplacer, créer du lien social, tout est un acte politique ». Son premier objectif n’a pas changé, une alimentation saine en opposition totale à l’industrie agroalimentaire demeure son mantra. Des mesures de bon sens ont accompagné toute sa vie de militant : « Pourquoi ne pas supprimer le calibrage des légumes ? Il faut réapprendre le consommateur à consommer ! » Sur la loi EGALIM 1 et 2, il résume la pensée des agriculteurs pour lesquels il faut assurer un revenu décent. « Oui, ces lois sont une bonne idée, mais elles ne sont pas appliquées et pas applicables. » Sa force a été d’agir autant que faire se peut sur sa cité, il a usé jusqu’à la corde de cette phrase « pensez global, agir local ». 

Pour autant, il est peu enthousiaste face à la place de l’écologie politique en 2025. « Mme Tondelier incarne une simple réserve de voix. On nous parle souvent de la gestion écologique, parfois du comment, mais rarement du pourquoi ! Aujourd’hui, la réflexion écologique est absente de tout. Malheureusement, elle n’est plus une valeur cardinale. Il manque un véritable projet écologique ! »

« Oui, la puissance publique peut beaucoup ! », Luc Coppin

Luc Coppin tance la politique sans vision globale : « On finance la lutte contre l’obésité et de la même manière, on permet l’implantation de la mal bouffe. On continue aussi de travailler avec l’industrie agroalimentaire au lieu de se fournir auprès des producteurs locaux. On recycle les déchets sans chercher à les réduire drastiquement. » L’écologie du moment demeure incompréhensible pour l’ancien édile.

Toutefois, il recadre certaines pensées écolo. Promoteur d’une certaine idée de la décroissance, il résume sa pensée profonde : « La décroissance est une terminologie impropre. C’est en fait, la diminution de toute la production qui ne sert à rien ; revenir sur le gaspillage généralisé sans rentrer dans un régime monastique ! L’écologie est aussi contrainte, son écosystème est limité socialement, naturellement et socialement » En résumé, la décroissance est un mode de vie, pas une remise en cause de tout selon Luc Coppin.

Ensuite, il passe en revue certaines actions politiques. « La loi AGEC (Loi sur l’anti gaspillage et l’économie circulaire) va dans le bon sens, mais reste tellement insuffisante faute d’une vision écologique plus globale. » L’action intercommunale est aussi vilipendée, les PAT (Plan alimentaire Territorial) des interco sont « des documents techniques et inefficaces. »

L’autonomie énergétique locale, comme nationale, est nécessaire et toutes les velléités en la matière sont accueilles avec bienveillance par l’ancien Premier magistrat sauf qu’une montagne de normes, des moratoires, sans parler des combats dogmatiques polluent une pensée écologique de proximité.

Pour autant, il tord le coup à certains combats avec son sens inné de la contradiction. Tombé dans la marmite de l’écologie politique, Luc Coppin rappelle certaines vérités piquantes. « Comme militant écolo, on m’a fait voter contre le métro de Lille, contre le Tunnel sous la Manche… ! Qui conteste ces réalisations aujourd’hui ? ». Combat écologique du moment, il conteste sans concessions la lutte contre le CNSE : «  Bien sûr, il faut le faire ce Canal Seine Nord. On me parlait comme jeune militant déjà du CNSE dans les années 70. Toutefois, je crains qu’il n’existe plus de batellerie française pour naviguer sur ce Canal Seine Nord, les grands groupes européens avalent les exploitants français. » 

«  Emmanuel Macron, c’est Non en même temps ! », Luc Coppin

Sur l’action du National, une loi trouve un crédit majeur à ses yeux, la fameuse loi ANRU de Jean Louis Borloo. « Elle a permis de réhabiliter complètement le quartier SOULT de Fresnes-sur-Escaut. »

L’ancien maire reste très attaché à ce clivage gauche/droite. « « L’écologie, c’est plutôt de gauche ! », mais il reste un fan du militant agissant comme Jean François Caron, le maire de Loos en Gohelle jusqu’en 2023. Comme beaucoup, il a voté en 2017 et 2022 pour Emmanuel Macron au second tour des deux présidentielles. Très déçu par l’action de ce jeune président, il cingle « Emmanuel Macron, c’est Non en même temps ! »

Ces trois inquiétudes…

Comme chaque individu politique, des priorités sortent du lot. Comme évoqué ci-dessus, la qualité de l’alimentation et de toute la filière demeure son credo. Ensuite, l’eau potable est aujourd’hui et plus encore demain un combat existentiel. Enfin, il répond aux débats locaux du moment sur le transport gratuit : « Evidemment, la gratuité du transport public a un coût, c’est une action politique. Elle s’impose d’évidence au niveau territorial voire local. Néanmoins, la gratuité du transport public impose aussi une certaine rapidité. On s’est trompé avec la ligne T2 (Valenciennes/Vieux-Condé) contrairement à la ligne T1 ». 

On l’adore ou on l’abhorre, mais Luc Coppin ne laisse pas indifférent. D’ailleurs, c’est peut-être le drame du moment, l’indifférence politique majoritaire à l’action écologique comme si la planète C était déjà prête à donner refuge à notre humanité !

Daniel Carlier

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(CAPH) Le Tourisme, un écosystème non délocalisable !

Gwenaëlle Delporte, Directrice : « Un touriste sur dix passe par un Office de Tourisme »

Le Président de La Porte du Hainaut a voulu mettre en lumière « un saut culturel franchi. Le tourisme est également du développement économique, des emplois directs et indirects au sein d’un écosystème non délocalisable. » Pour arriver à bonne fin et face à cette épicurien exigent, la tendance est à l’accompagnement du client, une relation « plus intimiste. On vise l’excellence », précise Aymeric Robin. En effet, la tendance se tourne plus vers une expérience à vivre. L’objet de votre curiosité est à découvrir autrement… !

Plus proche du client… !

Office de Tourisme de La Porte du Hainaut sur le site minier

Dans cette optique, les points d’accueil de La Porte du Hainaut- Tourisme ont été élargis. En effet, la Directrice de l’Office de Tourisme, Gwenaëlle Delporte, rappelle une étude récente : « Un touriste sur dix passe par un Office de Tourisme. »

En premier lieu, l’espace basé sur le site de Wallers Arenberg a été rénové, un relooking nécéssaire avec son entrée front de rue précieuse pour les chalands en visite sur ce monument minier emblématique. « Sur cet espace, nous avons les équipes de l’Office en back office », précise Aymeric Robin. 

Site de l’Office de Tourisme de La Porte du Hainaut sur les Thermes

Ensuite, l’Office de Tourisme a quitté son équipement XXL sur la Grand Place (repris par la municipalité) de Saint-Amand-les-Eaux pour deux sites, un rue Thiers (la grande rue commerçante) et une nouveauté de taille. Pour la 1ère fois, un lieu permanent de l’office du tourisme sera situé sur l’exploitation thermale. Enfin, les 10 000 curistes pourront trouver des réponses à leurs questions. « Nous devions nous tourner vers les partenaires privés », poursuit le président. Enfin, un PIM (Point d’Information Mobile) est lancé à travers un bus dont la mission est « d’aller vers les zones de flux, un spectacle comme le Grand Concert (fin août), un congrès sur le site minier, un événement sur le territoire », commente la Directrice de l’Office du Tourisme.

« L’Office est le bras armé de la CAPH », Jean-Marc Mondino

Pour le Président de la Commission dédiée au tourisme, l’heure est à la création ou la rénovation d’espaces de lieux de loisirs. « L’Office est le bras armé de la CAPH. A ce titre, elle a réalisé un travail important », souligne Jean-Marc Mondino.

Intérieur site de l’office sur les Thermes

D’autres sites touristiques comme le Bassin Rond sur Bouchain, le Parc de Loisirs et de Nature La Porte du Hainaut ont été (re)travaillés. En effet, sur ce dernier, l’espace étoile, au coeur de cet espace naturel et aménagé sur la commune de Raismes, a été revu et amélioré ; un espace bar repensé, un mini-golf revisité, des nouveaux jeux, des aires de pique-nique rénovées, etc. « Il y a également un projet en cours sur le Château de la Princesse sur Raismes, la formule d’aménagement est encore en discussion », indique-t-il. Enfin, le Port de plaisance de Saint-Amand-les-Eaux constitue également une offre touristique de qualité sur le Hainaut et par essence un point de relais d’informations.

Enfin, il rappelle un point d’étape important pour ce territoire avec la « signature d’un contrat de station thermal le 11 juillet prochain (un renouvellement). »

« Une stratégie ambitieuse », Jean-Paul Comyn

Le nouveau Président de l’Office de Tourisme, Jean-Paul Comyn, suite à l’accès à la fonction parlementaire de Salvatore Castiglione, ne tarit pas d’éloges ses équipes « très professionnelles et exemplaires. Nous avons une stratégie ambitieuse avec les moyens disponibles », précise-t-il. Il explique aussi ses rêves concernant cette offre touristique : « J’ai le secret espoir que nous puissions lancer des sites de rando-rail sur ce territoire. »

La programmation de la saison estivale 

🔹 Mapping immersif « La Naissance de la Mare à Goriaux » au site minier d’Arenberg – La Porte du Hainaut (Espace Berri), visible jusqu’au 24 août, du jeudi au dimanche :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5670570-mapping-immersif

🔹 Fête de la Musique au Parc Loisirs et Nature de La Porte du Hainaut à Raismes, samedi 21 juin à 17h :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5753424-fete-de-la-musique-au-parc-loisirs-et-nature-de-la-porte-du-hainaut

🔹 Marché médiéval aux Thermes de Saint-Amand-les-Eaux, vendredi 20 et samedi 21 juin :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5769932-marche-medieval-aux-thermes

🔹 Les Insolites du Patrimoine mondial au site minier d’Arenberg – La Porte du Hainaut, dimanche 29 juin :
https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/5464048-les-insolites-du-patrimoine-mondial

Daniel Carlier

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