Marie-Claire Coquidé : « Une nécessité pour un logement décent et adapté »

Comme souvent, la partie sous-marine d’un projet est la plus longue, la plus difficile, et en l’occurrence le volet investissement a été complexe à boucler. A cet effet, le Directeur général de l’APEI du Valenciennois, David Leclercq, remercie vivement l’engagement financier du Conseil départemental du Nord. A savoir que le Département est (déjà) en charge du fonctionnement de tous ces établissements, mais la partie investissement n’était pas une obligation. « En avril 2023, je me souviens de votre visite sur le site actuel « Les Glycines ». Il vous a fallu quelques minutes pour constater la vétusté de l’équipement ! », explique David Leclercq à l’endroit de Sylvie Clerc, la vice-présidente en charge du handicap au sein de l’institution nordiste. 

Cette structure, inaugurée par Claude Pompidou le 19 janvier 1976, fait partie de l’offre de cette association de parents sur le Valenciennois. D’ici 18 mois sur 1 900 M2 bâtimentaire au sein d’un espace foncier arboré de 5 800 M2, cette réalisation va cocher toutes les cases d’une conception bioclimatique, un nouveau lieu du vie ! Ainsi, les bénéficiaires pourront apprécier un nouvel équipement de haute qualité. Christian Lecas, le président du CVS (Conseil de vie social) soulignait cette nouvelle proposition avec un plaisir non dissimulé, car le changement sera radical presque logiquement après 50 ans en service.

Sur une emprise foncière située proche des commerces, du centre-ville d’Anzin, « Les Glycines » vont proposer une nouvelle vie à ses résidents. « Il y avait une nécessité pour un logement décent et adapté. Je ne dis pas hébergement, mais logement, car c’est un habitat à faire vivre ! », commente pour sa part Marie-Claire Coquidé, la présidente de l’APEI du Valenciennois. 

Une subvention et une caution…

Le « Droit au Logement » s’adresse à tous les citoyennes et citoyens français comme pour chaque occupant de ces habitations. « Ce nouvel établissement répond au besoin d’un lieu digne pour ces citoyens à part entière. De plus, il sécurise aussi l’avenir des habitants et rassure les parents toujours inquiets pour l’avenir de leurs enfants », ajoute la Présidente de l’APEI.

Outre une subvention sine qua non pour la réalisation de ce projet, le Département a accepté la caution du Conseil départemental pour un emprunt complémentaire de l’APEI du Valenciennois. « Les Glycines, c’est notre plus gros projet sur ce mandat étalé (en terme d’investissement) sur 2023, 2024, 2025 au bénéfice de l’inclusion de ces citoyens », déclare Sylvie Clerc, la vice-présidente au Département. 

Même si l’Etat n’est pas acteur dans ce projet, le Sous-Préfet de Valenciennes a clôturé les discours protocolaires. Car ce dernier souligne une « prise en charge complète, le soin, l’éducation, le travail, le logement, voire la retraite de ces personnes en situation de handicap mental. » C’est tout l’honneur d’une République, quelle que soit l’institution, de permettre un accès à une « normalité » pour tous.

Daniel Carlier

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Roland Bouvart : « Nous préférons donner un fauteuil électrique à une association en charge d’un public d’usagers »

En activité à travers Martine Pollet depuis la fin des années 90 sur cette thématique de la récupération des bouchons, l’association proprement dite « Les Bouchons du Hainaut », basée sur Condé-sur-l’Escaut, démarre au début du 21ème siècle. L’objet demeure la collecte des bouchons de plastique, mais au fur et à mesure des années, la palette s’est étendue. « Nous récupérons aujourd’hui, les bouchons en liège, les capsules métalliques et bien sûr les bouchons en plastique », explique Roland Bouvart, le président de la l’association. Certes, près de 2 000 bénévoles oeuvrent à la réussite de cette chaîne solidaire, mais le plus dur commence (presque) avec la recherche des entreprises transformant le déchet en produit recyclable.

En effet, le sujet de l’après collecte demeure tendu, car les entreprises actives sur le sujet ne sont pas forcément au coin de la rue…« par exemple les bouchons liège sont récupérés en Europe uniquement au Portugal », commente le Président. 

 « Ce fauteuil électrique représente (en valeur) 150 tonnes de bouchons », Martine Pollet

Le sujet du jour était le don d’un fauteuil électrique dernier cri d’une valeur marchande de 15 000 euros environ. « Parfois, des particuliers nous donnent un fauteuil roulant, voire électrique, qui ne sert plus. Dans ce cadre, nous préférons donner un fauteuil électrique à une association en charge d’un public d’usagers. Ce n’est pas notre rôle de choisir qui pourrait en bénéficier. Ensuite, nous avons un partenariat de très longue date avec l’APEI du Valenciennois », ajoute Roland Bouvart. « Ce fauteuil électrique représente (en valeur) 150 tonnes de bouchons », ajoute Martine Pollet. Sachant qu’au maximum ladite association collecte uniquement 20 tonnes par an, seul le don direct peut aboutir à une telle cérémonie !

L’ergothérapeute de l’APEI confirme qu’un processus « d’évaluation du futur usager, des tests de conduite du fauteuil électrique, sont déjà engagés. Il faut que son utilisation soit un véritable soulagement dans le quotidien de la personne intéressée. » Justement, le futur bénéficiaire est un résident sur la MAS (Maison Accueil Spécialisé) de la Bleuse Borne sur Anzin. Cette dernière accueille 40 résidents permanents et 30 en accueil de jour sur Anzin grâce à une extension récente https://www.va-infos.fr/2024/09/11/offrir-des-solutions-au-handicap-mental-avec-lapei-du-valenciennois/ + 10 sur Saint-Amand-les-Eaux. 

Plus d’infos sur https://www.facebook.com/p/Les-bouchons-du-Hainaut-100082962231038/?locale=fr_FR

Daniel Carlier

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