Annoncé au CES 2025 et déjà distingué à l’IFA, le WYBOT S3, l’évolution du S2 est sur les starting-blocks : cartographie de piscine en 3D, vidange et recharge automatiques, pour tenir un mois sans intervention humaine ! Comment tout cela est-il envisageable pour 2026 ?
Parmi les spécialistes du bassin, WYBOT s’est taillé une réputation d’ingénieur obstiné : près de vingt ans à peaufiner des robots qui simplifient la corvée piscine. Après la vague des modèles sans fil — dont le S2 / S2 Solar, apprécié pour son rapport efficacité/prix et sa recharge assistée par le soleil — la marque vise plus haut. Place au WYBOT S3, pensé non pas comme “un robot de plus”, mais comme un système complet : cartographie 3D du bassin, vision IA pour cibler les zones sales, retour au quai, vidange automatique vers un bac à terre et recharge (avec assistance solaire).
Clairement, la marque n’y va pas de main morte pour débouler avec les gros sabots de l’ambition, puisqu’elle veut tendre vers un mois sans intervention entre deux vidanges de station, avec suivi en temps réel depuis le smartphone. En somme, WYBOT veut passer de l’autonomie de nettoyage à l’autonomie d’entretien. Voici les détails connus à ce jour.
jusqu’à 30 jours / 8 cycles avant de vider le bac de la station (selon salissures/usage)
Recharge solaire (gain)
jusqu’à ~1 h 30 d’autonomie par jour sous ensoleillement optimal
Débit
non communiqué
Prix annoncé (Europe)
< 2 500 €
Distinctions
Berlin Design Award 2025 (Silver Winner) et IFA Innovation Award Honoree 2025
Wybot S3 : déjà une nouvelle dimension ?
Jusqu’ici, les robots de piscine ont surtout gagné en liberté de mouvement : sans fil, plus endurants, parfois aidés par le solaire. Mais l’intendance restait la même : panier à vider, cycles à relancer, charge à surveiller. Le WYBOT S3 se positionne comme la rupture attendue par rapport à un S2/S2 Solar très convaincant mais encore “manuel” sur ces étapes.
L’idée n’est plus seulement de mieux nettoyer, mais de prendre en charge la routine : retour à quai, gestion des déchets à terre, suivi de ce qui a été fait et de ce qu’il reste à faire. Une logique de service au bord du bassin qui explique son positionnement plus premium et ses récompenses de salon.
Navigation : du hasard à l’intention
Sur une génération précédente, y compris très réussie (S2/S2 Solar), la trajectoire restait souvent une affaire d’heuristiques : on couvre, on recouvre, et l’on finit par tout faire. Le S3 change de logique. Il construit une carte 3D du bassin (capteurs inertiels + sonar) et planifie ses passages en fonction de cette carte, avec des ajustements à la volée quand l’environnement s’encombre. L’idée n’est plus d’additionner les allers-retours, mais de réduire le superflu pour concentrer le temps utile là où ça compte.
Autre bascule : la vision assistée par IA. Plutôt que de traiter chaque mètre carré comme s’il était identique, le S3 priorise les “hotspots” — zones plus chargées en débris — puis revient compléter la couverture. Ce parti pris “intelligent d’abord, systématique ensuite” est particulièrement intéressant sur des formes irrégulières ou des bassins avec recoins. À cela s’ajoute le suivi en temps réel : une visibilité qui manquait aux robots plus “muets” entre deux cycles. Sur le papier, la navigation passe ainsi du probable au pertinent — ce sera l’un des points à vérifier en test terrain.
Nota bene — Aiper s’y met aussi. Avec le Scuba V3, la marque promet un ciblage des zones les plus sales (vision + dToF, Dirt Hunting/AI Patrol). Le WYBOT S3 poursuit la même idée via cartographie 3D + IA. Reste à voir lequel maîtrise le mieux cet arbitrage en conditions réelles.
La station, cœur du système
Jusqu’ici, même les bons robots “sans fil” laissaient l’utilisateur gérer l’après-coup : sortir l’appareil, ouvrir le panier, rincer, remettre. Le WYBOT S3 déplace cette corvée à quai. En fin de cycle, il s’amarre tout seul, transfère les débris de son panier (≈ 3 L) vers un bac externe (≈ 10 L), puis enchaîne sur la recharge automatique — la station pouvant assister la charge au solaire quand l’ensoleillement s’y prête. Pour en avoir testé tout l’été, le projet nous semble quasiment irréaliste !
En effet, ce choix devrait changer complètement le rythme d’usage : on ne manipule plus le robot entre deux nettoyages, on gère un point fixe au bord du bassin, à une cadence (très !) espacée : jusqu’à un mois selon la charge de saletés et la programmation.
En outre, par rapport à la génération S2/S2 Solar, l’intégration se veut plus aboutie : le solaire ne sert plus seulement à prolonger l’autonomie, il s’inscrit dans un workflow d’entretien où la station devient un véritable hub.
Resteront à vérifier sur le terrain la régularité du transfert (feuilles lourdes, débris détrempés) et comment les mailles fines du panier seront entretenues sans passer un coup de jet d’eau à moyenne pression après chaque cycle.
Le S3 ne travaille plus en coulisses : il remonte sa progression en temps réel via le cloud, avec carte live, états et historique des cycles. Utile pour savoir ce qui a été fait… et ce qu’il reste à faire, sans attendre la fin du programme.
Autre atout : un contrôle ciblé depuis le smartphone. On désigne une zone, on ajuste une routine, et le robot s’adapte — une logique plus “service” que simple télécommande. En toile de fond, le WYBOT Intelligent Cleaning Management System orchestre les plannings automatiques et des mises à jour OTA apportent correctifs et nouveautés au fil du temps.
Énergie & autonomie : la promesse audacieuse du solaire !
Ici, l’endurance passe par le duo charge DC + assistance solaire intégrée à la station. En clair : la base assure la recharge classique quand c’est nécessaire et, les jours ensoleillés, grappille de l’énergie au fil de la journée pour prolonger les sessions suivantes — sans câbles à manipuler entre deux cycles. En conditions optimales, WYBOT annonce jusqu’à ~1 h 30 d’autonomie gagnée par jour grâce au panneau, la charge secteur prenant le relais quand la météo se gâte.
La promesse “jusqu’à un mois sans intervention” relève davantage de l’autonomie d’usage que de la seule batterie : elle dépendra de la taille du bassin, de la charge en débris, de la fréquence programmée et de l’ensoleillement réel. L’intérêt est clair néanmoins : lisser l’énergie au quotidien pour maintenir un rythme d’entretien régulier sans imposer de gestes supplémentaires.
Verdict Provisoire : attendez les tests !
Le WYBOT S3 ne cherche pas à battre des records de “force brute” : il déplace la barre ailleurs, sur la suppression des frictions. Associé à sa station, le robot bénéficie d’un workflow d’entretien qui enchaîne collecte, transfert à quai et recharge (assistée par le solaire), puis planification, avec en prime un suivi en temps réel et un ciblage précis. Sur le papier, c’est le premier package vraiment “mains libres” du marché.
Nous attendons la suite avec intérêt (et un brin de circonspection), notamment concernant l’ingénierie du transfert face aux débris lourds et gorgés d’eau (glands, feuilles détrempées) et l’efficacité du panneau solaire très dépendant de la latitude, de l’ombre et des saisons. Enfin, sans chiffres étalonnés — débit, finesse de filtration, vitesse — il reste délicat d’évaluer la veine d’aspiration pure au-delà de l’intention.
Et vous, que pensez-vous de cette évolution vers des piscines totalement autonomes ? Un rêve de confort ou une dépendance de plus à la technologie ? Partagez vos réflexions, vos expériences ou vos doutes en commentaire. Et si vous avez repéré une précision manquante ou une correction à apporter, dites-le-nous.
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Aiper vient de dévoiler le Scuba V3, son premier robot-piscine doté d’IA Vision : il « voit », analyse et cible les zones sales. Dock sans fil, modes intelligents et filtration jusqu’à 3 µm : il devrait rapidement surclasser le best-seller Scuba S1 !
L’IFA Berlin 2025 a confirmé une tendance nette : les robots piscine s’imposent désormais comme un segment phare du smart home outdoor. Plusieurs marques ont dévoilé leurs nouveautés, mais Aiper a marqué les esprits avec son Scuba V3, présenté comme le premier modèle de la marque équipé d’IA Vision. L’objectif est clair : aller au-delà du simple nettoyage mécanique et proposer un robot capable devoir, analyser et optimiser son travail, du fond jusqu’à la ligne d’eau.
Voici quelques promesses laissées planer par Aiper pour son nouvel appareil, dont le lancement prochain est prévu pour début 2026 à 1 099 € !
Un design compact et pratique
Avec seulement 7,5 kg (l’équivalent d’un gros chat), le Scuba V3 est pensé pour être manipulé sans effort. En plus d’être léger, il profite d’une poignée centrale qui place le centre de gravité au bon endroit : on soulève droit, sans vriller le poignet, et on traverse la terrasse sans dégouliner grâce à la vidange rapide qui évacue le gros du volume avant la sortie du bassin.
La base de recharge sans fil est toujours la bienvenue : finis les connecteurs à enficher avec les mains mouillées ! La station servira aussi de support d’égouttage entre deux cycles. Les voyants restent lisibles en plein soleil et l’activation se fait en un clic — pratique quand on enchaîne les sessions courtes. Bref, une ergonomie orientée “drop-and-go” qui simplifie vraiment la vie.
Nota Bene : un bémol est à noter pour le panier qui ne s’ouvre pas par le dessous, ce qui ne facilitera sans doute pas le rinçage du panier.
Le Scuba V3 délivre 4800 GPH (18 170 L/h) de puissance d’aspiration, ce qui est très inférieur au mastodonte Scuba X1 Pro Max (6600 GPH). Mais la stratégie est différente : Aiper mise sur l’IA Vision pour optimiser le nettoyage. Grâce à une caméra frontale et un capteur dToF, il reconnaît plus de 20 types de débris et adapte ses trajectoires pour prioriser les zones les plus sales.
Deux modes phares se distinguent :
Dirt Hunting Mode : un balayage initial rapide pour identifier les poches de saletés, avec des passages ciblés et des retours intelligents jusqu’à disparition visible des dépôts. L’idée n’est pas de tout couvrir tout de suite, mais d’attaquer les zones critiques en premier pour clarifier l’eau plus vite.
AI Patrol Cleaning, qui suit une logique d’entretien périodique. Le robot évalue l’état du bassin avant de se lancer et ne tourne que si nécessaire, limitant les cycles inutiles et pouvant réduire la consommation d’énergie jusqu’à 40 %. À la clé : moins de temps passé dans l’eau, moins d’usure batterie, et un bassin qui reste propre sans sur-nettoyage.
Une filtration chirurgicale
Le Scuba V3 mise sur un système MicroMesh double couche :
un panier de 3,5 L avec filtre à 180 µm pour les particules classiques,
un second filtre qui capture des contaminants jusqu’à 3 microns, équivalents à certaines bactéries.
Une finesse rarement vue sur un modèle sans fil hors de l’écosystème Aiper, qui garantit une eau vraiment limpide.
Nettoyage de la ligne d’eau : son atout différenciant
L’un des points forts du V3 est son nettoyage horizontal de la ligne d’eau, assuré par la technologie WaveLine™ et le moteur JetAssist™. Là où beaucoup de robots s’arrêtent au fond, le Scuba V3 s’attaque aux dépôts d’huile solaire, graisses et résidus qui s’accrochent à la surface, et ce à une vitesse de 1,5 m/s, réduisant le temps de cycle.
Concrètement, il suit la périphérie du bassin à hauteur d’auge, maintient sa position avec de petites impulsions JetAssist™ et “racle” la couronne là où naissent les auréoles. Résultat : moins de séances de brossage manuel (éponge magique, pierre d’argent), surtout en été quand les crèmes solaires et pollens saturent la ligne.
Bonus pratique : en décollant les dépôts, il facilite leur capture par la filtration (panier 180 µm + cartouche fine), limitant la re-formation rapide de la “marque” autour du bassin.
Une expérience connectée et sans contraintes
Côté application, on lance les modes (Dirt Hunting, AI Patrol), on déclenche un calibrage automatique et on profite de mises à jour OTA qui apportent correctifs et nouveautés sans passage en SAV. Comme la génération précédente, on peut compter sur un produit qui s’améliore avec le temps, sans complexité supplémentaire pour l’utilisateur.
Enfin, Aiper indique prêter une attention particulière à la confidentialité : les images captées par la caméra servent à la navigation et à l’analyse… mais ne sont ni stockées ni transmises. De quoi profiter de l’IA Vision sans renoncer à la tranquillité d’esprit.
Scuba V3 vs Scuba S1 : deux mondes différents
Le Scuba S1 est le best-seller d’Aiper autour de 599 €. C’est un modèle “classique” très abouti : sans fil, navigation précise, nettoyage du fond, des parois et de la ligne d’eau, jusqu’à 1 600 ft² / ~150 m², avec un débit annoncé à 4 200 GPH et une autonomie jusqu’à 180 min. Il mise sur l’efficacité simple et le bon rapport qualité/prix, avec un panier filtrant généreux et la possibilité d’ajouter un filtre ultra-fin MicroMesh selon les revendeurs.
Le Scuba V3, lui, change d’ère : IA Vision (caméra + reconnaissance d’objets), modes Dirt Hunting (priorisation des zones sales) et AI Patrol (entretien seulement quand c’est nécessaire), dock de recharge sans fil, et un positionnement premium à 1 099 € avec commercialisation début 2026. Le débit annoncé est de 4 800 GPH — l’idée n’étant pas d’écraser tout par la puissance brute, mais d’optimiser le passage et de réduire la conso d’énergie, avec un appareil très léger et facile à déplacer.
En clair : le S1 couvre très bien les besoins des piscines familiales en mode “plug-and-play” et prix contenu ; le V3 s’adresse à ceux qui veulent une expérience haut de gamme et connectée, avec de la vision embarquée pour nettoyer plus intelligemment et un dock sans fil pour une utilisation encore plus fluide.
Verdict provisoire
Sans test terrain, difficile de confirmer toutes les promesses. Mais le Scuba V3 marque une étape importante : l’entrée de l’IA dans le monde des robots piscine. Aiper n’abandonne pas la puissance, mais privilégie désormais l’intelligence, l’efficacité énergétique et la simplicité d’usage. Reste à voir si les propriétaires de piscines jugeront que la différence de prix vaut l’investissement.
« Les consommateurs d’aujourd’hui attendent de leur maison connectée qu’elle s’étende aussi à leurs espaces extérieurs. Avec le Scuba V3, nous intégrons l’intelligence artificielle au cœur du jardin, en combinant précision, simplicité et connectivité pour offrir une expérience piscine parfaitement fluide.”
Richard Wang, PDG d’Aiper
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Les robots-piscines sans fil ont déferlé sur l’été 2025. Le filaire est-il déjà obsolète, ou va-t-il se révéler résolument indémodable au fil des ans ?
C’est un classique des beaux jours : un samedi matin, soleil éclatant, la piscine scintille. Vous rêvez d’un plongeon… jusqu’à ce que vous aperceviez le fond jonché de sable, de pollen et de feuilles mortes. Il y a de quoi soupirer… En plus, votre robot-piscine actuel commence à fatiguer Mais lequel choisir en 2025 : le filaire, champion historique, ou le sans fil, étoile montante ?
Voici les avantages et les limites des deux types de robot, et les critères de choix à adopter pour réaliser le bon achat !
Robot-piscine filaire ou sans fil : de quoi on parle ?
Il existe plein de manières de rendre une piscine propre. On trouve aujourd’hui pléthore d’appareils automatiques : skimmers, nettoyeurs hydrauliques, buses de nettoyage, etc. Ici, on parle de robots aspirateurs montés sur des chenilles, avec deux brosses pour frotter le revêtement, une pompe pour aspirer de l’eau et un panier filtrant pour capturer les particules.
Petit exemple de robot-piscine sans fil : le Aiper Scuba X1 tout juste sorti de sa boîte !
La principale différence étant que les uns dépendent d’un fil d’alimentation pour fonctionner, tandis que les autres embarquent une batterie.
Comment ça se passe ?
On programme un cycle de nettoyage via l’application ou le panneau de commandes et on plonge le robot dans l’eau. Celui-ci navigue à l’aveugle ou en cartographiant le bassin. La plupart seront en mesure de râcler le fond, de brosser les parois et d’astiquer la ligne d’eau. Les plus sophistiqués intègrent un flotteur pour se mettre en mode “écumoir” et certains peuvent même répandre du clarifiant dans la piscine.
En mode écumoir, les robots-piscines flottent pour ramasser les feuilles à la surface.
En fin de cycle, on retire l’appareil de l’eau, on ouvre le capot de l’appareil et on nettoie le panier filtrant au jet d’eau. Enfin, on range le robot jusqu’à nouvel ordre à l’abri du soleil et des intempéries. En termes d’ergonomie, les deux systèmes sont très proches. Maintenant, il convient de comparer les deux approches de conceptions afin de voir laquelle doit faire le moins de compromis.
Filaire : robuste, il permet d’enchaîner les cycles
Le filaire joue la carte de la constance. Branché au secteur, il ne faiblit jamais. Les modèles modernes intègrent des programmateurs hebdomadaires : vous planifiez, et il nettoie tout seul, même en votre absence.
La marque Zodiac est l’un des fleurons des robots-piscines filaires.
Mais ce confort d’automatisation a un prix :
un câble de 15-20 m qui s’emmêle parfois (malgré les systèmes pivot) ;
un besoin d’installation électrique proche de la piscine (prise sécurisée type GFCI) ;
un encombrement non négligeable : robot + alimentation + câble, qu’il vaut mieux stocker sur un chariot.
Comme le dit un utilisateur de Reddit : « Le cordon, ce n’est pas glamour. Mais je préfère ça plutôt que de devoir recharger mon robot tous les jours. »
Sans fil : liberté et connectivité
L’argument qui fait mouche ? Pas de câble. Pas de risque d’emmêlement, pas besoin de traîner un caddy. Vous sortez le robot, vous le laissez tomber dans l’eau, il se débrouille. Pour les piscines aux formes complexes, c’est une délivrance.
Moins de câble, plus d’agilité !
Et depuis 2024, les sans fil n’ont plus seulement la carte de la simplicité :
applications mobiles : elles permettent de programmer un cycle, paramétrer le robot, de recevoir des notifications d’erreur, parfois même de le manoeuvrer à distance ;
navigation intelligente : certains modèles cartographient la piscine et optimisent leur trajet, comme un aspirateur robot domestique ;
énergie solaire : certains prototypes et modèles plus ou moins aboutis (Wybot Solar S2) montrent la voie d’un futur sans recharges fastidieuses.
Bref, le sans fil mise sur le confort et l’innovation.
Les limites actuelles du sans fil
En revanche, à cause des moteurs embarqués pour assurer le déplacement, la rotation de la brosse et l’aspiration de la pompe, les batteries sont gourmandes en énergie et leur autonomie figure parmi leurs principaux points faibles, avec un temps de charge qui peut vite limiter le nombre de cycles possibles à faire dans une journée.
Les robots-piscines ont besoin de beaucoup de temps de charge. Autant avoir une installation pratique à l’abri du soleil qui tape pour ne pas abîmer la batterie.
autonomie : entre 1h30 et 4h selon les modèles. Dans une grande piscine de 60 m³, il faut parfois deux cycles.
recharge : de 3 à 6h, ce qui interdit d’utiliser le robot deux fois dans la même journée.
durée de vie des batteries : on manque de recul. Les premiers modèles haut de gamme sans fil (2023-2024) n’ont pas assez d’années derrière eux pour dire si les batteries dureront 3, 5 ou 7 ans.
coût des batteries : leur remplacement peut grimper à 200-400 €.
Passons maintenant en revue tous les critères sur lesquels il convient de comparer les tendances !
La puissance : filaire en tête… mais le sans fil rattrape
l’opposition « filaire vs sans-fil » se résume moins à une bataille de chiffres qu’à une question de débit utile soutenu, d’adhérence sur les parois et de filtration. Côté filaire, l’alimentation par transformateur garantit une puissance constante : sur la tranche 700–1 500 €, on trouve classiquement des débits entre 15 et 19 m³/h (soit environ 4 000 à 5 000 GPH), ce qui aide à grimper, tenir la ligne d’eau et ramasser les débris lourds. Des modèles représentatifs jalonnent l’échelle :
Dolphin E35 à 15 m³/h ;
Zodiac Alpha iQ RA 6500 iQ vers 16 m³/h ;
Hayward TigerShark QC à 17 m³/h ;
BWT D300 qui culmine à 19 m³/h.
En sans-fil, les fiches techniques affichent souvent des chiffres plus spectaculaires en GPH (gallons/heure), mais ils traduisent plutôt un pic de débit qu’une valeur normalisée sur tout le cycle — la batterie imposant des arbitrages de puissance et d’autonomie. Dans la même fourchette de prix, on voit typiquement 4 000 à 6 000 GPH :
– le Dolphin Liberty 400 se situe à 4 000 GPH (≈ 15,1 m³/h).
– l’Aiper Scuba S1 Pro peut monter à 6 600 GPH (≈ 25 m³/h) ;
Plus concrètement, dans une piscine 10 × 5 m avec des arbres autour, un filaire qui débite 17–19 m³/h tiendra mieux la route pour s’occuper de grandes quantités de déchets. Un sans-fil autour de ≈ 5 000 GPH peut faire le boulot, mais il mettra souvent plus de temps et peut perdre un peu de “pêche” en fin de batterie ou quand son panier se charge. En revanche, dans une 8 × 4 m en ville avec peu de feuilles, le sans-fil est idéal : zéro câble, résultat propre, pas de vraie différence visible au quotidien par rapport à un filaire.
Filtration : le bastion des filaires
La puissance ne suffit pas, il faut aussi capturer les impuretés. Les filaires dominent avec des systèmes multi-niveaux : paniers à grosses mailles pour feuilles, cartouches fines ou NanoFilters pour pollen et particules microscopiques. Résultat : une eau limpide.
Le Wybot S2 embarque un double système de filtration.Le panier capture les feuilles et les particules fines
Les sans fil, eux, se contentent souvent de paniers à maille large pour ménager la batterie. Mais la nouvelle génération évolue : certains Beatbot ou Wybot proposent désormais un double compartiment (grosses saletés d’un côté, poussières fines de l’autre). On est encore un cran en dessous des filaires, mais la tendance est claire : les filtres des sans fil deviennent plus sérieux.
Navigation : un point d’inégalité important
Côté navigation, la vraie différence se joue sur la régularité de la couverture et la gestion des parois. Les filaires, alimentés en continu, maintiennent leurs capteurs (IMU, capteurs d’inclinaison/choc) et leur pompe à plein régime, ce qui favorise des trajets en couloirs stables, des demi-tours nets et des montées de parois plus fréquentes — on obtient souvent une carte mentale “propre” du bassin, avec moins de zones oubliées, surtout dans un 10×5 rectangulaire.
Filaire ou non, un robot-piscine doit savoir grimper aux parois !
Les sans fil ont beaucoup progressé : gyroscope, algorithmes de cartographie et modes dédiés à la ligne d’eau permettent des trajets plus méthodiques qu’avant, et sur des formes tarabiscotées (haricot, escaliers larges) ils se débrouillent très bien. Mais l’arbitrage batterie reste visible : pour préserver l’autonomie, certains limitent la durée de waterline, réduisent le nombre de montées ou allongent les segments droits, ce qui peut laisser quelques recoins à reprendre lors d’un second cycle.
Fonctionnalités : le sans fil en plein boom
Sur le haut de gamme filaire, on retrouve un pilotage très complet (programmation hebdo, conduite manuelle, remontée assistée type “Pick-Up”/“Lift”), des alertes d’encrassement du filtre, parfois un capteur de température, et des applis qui servent à planifier, suivre les cycles et ajuster finement les modes.
Le Dolphin M700 coche quasiment toutes ces cases ,tandis que chez Zodiac, l’Alpha iQ RA 6500 iQ illustre le duo aspiration cyclonique + Lift System avec une cartographie adaptative Sensor Nav System gérée dans iAquaLink. Enfin, l’Hayward AquaVac 650 se pilote avec l’app AquaVac Connect pour la prog hebdo, un mode Spot Clean et un minimum de télémétrie utile.
En sans fil, les “flagships” ont comblé une bonne partie de l’écart : cartographie (inertiel + parfois caméra), visualisation de la couverture dans l’app, modes dédiés (fond, parois/ligne d’eau, surface), profil éco/auto et réglages pensés pour arbitrer entre puissance et autonomie. En vitrine, le Beatbot AquaSense 2 Ultra pousse loin la logique vision + IA avec la carte et le trajet visibles dans l’app, plus une option ClearWater et des modes ciblés.
Les applications proposent de plus en plus de fonctionnalités !
L’Aiper Scuba S1 Pro illustre bien la personnalisation côté utilisateur (modes fond/murs/waterline/auto/éco, planning, guidage WavePath/WaveLine). Et le Dolphin Liberty 400 montre qu’un cordless peut rester “premium” avec charge inductive, options de filtration fine/ultra-fine et MyDolphin Plus pour les réglages essentiels — en gardant à l’esprit que la connectivité exacte dépend parfois du bundle et de la région.
Combien ça coûte ?
Côté filaire, les premiers modèles démarrent autour de 600–700 € (Dolphin Cayman, Polaris), le cœur de gamme se situe vers 1 200 €, et les références “pro” montent entre 1 500 et 2 000 €.
En sans fil, l’entrée de gamme débute à ≈ 500 € (Aiper Seagull), le milieu de gamme tourne autour de 900–1 200 €, et les flagships flirtent avec 1 500–2 000 € (Beatbot AquaSense 2 Ultra, Dreame Z1). En clair, les prix se sont rapprochés : le sans-fil n’est plus un gadget d’appoint, mais une alternative crédible jusque dans le haut de gamme.
Que disent les pros et les utilisateurs ?
Les piscinistes restent prudents. Un professionnel en Floride résume : « Tous mes clients qui ont pris un Dolphin filaire sont contents. Ceux qui testent du sans fil, je les vois rarement le garder plus d’une saison. »
Mais les utilisateurs, eux, sont divisés. Reddit regorge de témoignages :
« Cordé, je ne veux pas m’embêter à recharger. »
« Mon cordon s’est abîmé en 3 ans, le prochain sera sans fil. »
« J’attends juste un sans fil aussi puissant qu’un filaire… et je saute le pas. »
En clair : la bataille est ouverte, et chacun choisit selon son profil.
Conclusion : aujourd’hui filaire, demain sans fil ?
En 2025, le choix tient en une image simple : le filaire, c’est la force tranquille ; le sans-fil, c’est la liberté bien pensée. Pour une grande piscine utilisée souvent, avec des débris coriaces et l’exigence d’un cycle qui ne faiblit pas, le filaire reste la valeur sûre : puissance constante, tenue aux parois, cadence soutenue. Pour un petit bassin urbain où l’on veut surtout de la simplicité, du zéro câble et des réglages modernes, le sans fil s’impose sans complexe — d’autant que les prix se sont rapprochés et que les apps, la cartographie et la filtration progressent vite.
Plus la piscine est complexe, plus c’est difficile, même pour les meilleurs modèles !
La suite ? Prometteuse. Entre batteries plus endurantes, optimisation logicielle et premiers pas du solaire, tout indique qu’à horizon 2–3 ans le sans-fil pourrait devenir la nouvelle norme. Mais ici et maintenant, faites un choix pragmatique : gros volume et gros besoins = filaire ; confort quotidien et bassin modéré = sans fil. En bref, le filaire pour l’assurance, le sans fil pour la liberté — à vous de décider ce qui compte le plus au bord du bassin.
Cet article vous a-t-il éclairé ? Partagez vos impressions : êtes-vous plutôt team filaire ou team sans fil ? Et si vous avez repéré une imprécision, n’hésitez pas à nous la signaler pour améliorer l’analyse.
Imaginez un été sans corvée d’épuisette, sans ligne d’eau verdâtre, sans fond granuleux sous les pieds. Depuis deux ans, Beatbot s’est imposé avec une promesse claire : réduire fortement le recours aux prestataires de nettoyage, qui peuvent coûter plusieurs centaines, voire milliers d’euros par saison selon la taille du bassin. Mais que vaut la marque Beatbot par rapport à ses concurrents et entre AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et AquaSense 2 Ultra, lequel de ces trois modèles vaut vraiment le plongeon ?
Beatbot AquaSense : le robot de piscine intelligent qui veut détrôner Zodiac et Dolphin
Beatbot n’est pas encore aussi connu que Zodiac, Aiper ou Dolphin, mais la jeune marque progresse à grande vitesse. Fondée en 2022 en Chine par d’anciens ingénieurs de DJI et Roborock, deux références mondiales dans les drones et les aspirateurs robots, elle a choisi une stratégie ambitieuse : conquérir directement le haut de gamme avec des robots de piscine plus complets, connectés et intelligents que ceux des acteurs historiques. À ce titre, Beatbot peut déjà, en 2025, revendiquer le dépôt de 221 brevets, dont le développement d’une IA dédiée, une cartographie dynamique, et des algorithmes propriétaires.
Trois modèles sortis sur le marché en 2025
Alors que les géants du secteur prennent souvent plusieurs années pour lancer un nouveau modèle, Beatbot a déjà présenté trois déclinaisons de son AquaSense 2 (Standard, Pro et Ultra). Ces robots sans fil, faisant partie des meilleurs du marché, intègrent des technologies inspirées de la maison connectée: IA embarquée pour optimiser les trajets, application mobile intuitive, capteurs multiples pour couvrir sol, parois, ligne d’eau et surface, ainsi que des cycles personnalisables selon les besoins. Cette approche innovante a rapidement séduit lesutilisateurs en quête de solutions premium.
Nota Bene : leur design est dit “biomimétique” car il s’inspire de la carapace de tortue pour une meilleure fluidité sous l’eau. Les grilles latérales optimisent le flux hydraulique, et les roues de guidage adaptées aux formes arrondies assurent une bonne adhérence sur tout type de revêtement, du sol aux parois.
L’adn de Beatbot s’articule autour de la Calm Technology : les concepteurs cherchent une technologie intuitive, fiable et discrète, afin qu’elle s’intègre parfaitement dans le quotidien de l’utilisateur. Le système de navigation des divers modèles est notamment jugée plus fluide et efficace que la moyenne, et la couverture de nettoyage est complète (3-en-1 pour le modèle standard, et 5-en-1 pour AquaSense 2 Pro et Ultra). Bien sûr, la gageure implique également un design 100 % sans fil, reposant sur une batterie lithium-ion et une station de parking automatique. Un atout considérable face aux modèles Zodiac et Dolphin encore largement dépendants de câbles.
D’autre part, les utilisateurs pourront compter sur les fonctionnalités relativement avancées disponibles via l’application. Parmi elles, les plus remarquables sont probablement :
le journal de nettoyage
le choix du mode de nettoyage (fond, parois, ligne d’eau, et surface pour les deux modèles premium)
le nombre de nettoyages par zone pour un cycle
un mode multizone (pour les bassins avec des plateformes)
un mode ECO
une fonction « rappel » quand le robot est en mode skimmer (AquaSense 2 Pro et Ultra)
un pilotage à distance en mode skimmer (AquaSense 2 Pro et Ultra)
l’ajoute de clarifiant (AquaSense 2 Pro et Ultra).
Nota Bene : aucun de ces appareils n’admettent de connectivité sous-marine, que ce soit par station, hub ou télécommande. Un axe d’amélioration déjà partiellement solutionné par des marques comme Wybot, Aiper ou même Dreame.
Enfin, leur conception intègre un retour automatique au bord de la piscine et un système de vidange intelligent (SmartDrain™), chargé de retirer l’eau de l’appareil et de l’alléger le plus possible pour le sortir de l’eau à la main sans difficulté de manipulation majeure.
Les limites d’une jeune marque
Malgré son innovation, Beatbot reste une entreprise récente. Contrairement à Maytronics (40 ans d’expérience) ou Zodiac (filiale de Fluidra), elle doit encore démontrer la durabilité de ses batteries sur plusieurs saisons, ainsi que la solidité de son réseau de service après-vente en Europe. De plus, ses robots affichent un positionnement clairement premium ; ils sont puissants mais lourds (jusqu’à 13 kg pour l’Ultra) et coûteux (entre 1 699 € et 3 000 €, hors promotion selon le modèle).
En résumé, Beatbot s’impose déjà comme un challenger sérieux et innovant. Mais pour espérer détrôner les leaders historiques, la marque devra convaincre sur un point crucial : la fiabilité sur 5 à 10 ans, indispensable pour justifier un investissement de ce niveau.
Evolution de la recherche Google Trends de Beatbot et ses concurrents.
Sur ce graphique, on remarque que la courbe d’intérêt de Beatbot peine à progresser et à rattraper celles de ses concurrents, malgré une légère hausse en février 2025, qui coïncide avec la sortie par la marque des trois modèles AquaSense 2, AquaSense Pro et AquaSense Ultra.
AquaSense 2 : le choix logique pour la majorité
Le « petit » de la gamme Beatbot n’a rien d’un robot au rabais. Avec son débit d’environ 20 000 L/h et ses 4 moteurs, il couvre sans difficulté le sol, les parois, la ligne d’eau et la surface. Son panier de 2 L est suffisant pour un bassin familial standard, et son autonomie de 3 à 4 heures permet un nettoyage complet sans recharge sur une aire confortable de 300 m².
La station de charge à induction est très pratique : plus besoin de boucher le port de charge sous peine de noyer l’électronique !
Son vrai atout ? Le double passage sur la ligne d’eau, une fonctionnalité rare dans cette gamme de prix (autour de 1 500 à 1 800 € selon les revendeurs). En revanche, sa filtration de 200 µm reste assez large : elle retient correctement les feuilles et gros débris, mais sera moins efficace sur les poussières très fines. À titre de comparaison, les modèles premium concurrents descendent souvent à 60–100 µm, soit une filtration 2 à 3 fois plus fine.
Caractéristique Techniques
Autonomie
Jusqu’à 4 heures
Batterie
Lithium-ion 10 000 mAh
Surface maximale
Jusqu’à 300m².
Poids
10,5 kg
Connectivité
WiFi et Bluetooth
AquaSense 2 Pro : le robot piscine premium qui clarifie l’eau
Le modèle Pro s’impose comme le compromis idéal de la gamme AquaSense 2 pour ceux qui veulent plus de puissance et d’autonomie sans grimper dans les tarifs extrêmes de l’Ultra. Avec son panier XXL, son système de clarification ClearWater et son pilotage connecté, il cible aussi bien les grands bassins familiaux que les piscines de location (Airbnb, hôtels, résidences).
Avec ses 9 moteurs et ses 22 capteurs, l’AquaSense 2 Pro se positionne comme l’un des robots les plus complets de sa catégorie. Son panier de 3,7 L permet de collecter une grande quantité de feuilles, pollens et débris, sans arrêt fréquent. Côté filtration, la finesse annoncée est d’environ 150 µm, suffisante pour la majorité des impuretés visibles, mais certains concurrents haut de gamme (Dolphin, Beatbot) descendent à 50 µm, voire 20 µm, pour capter les poussières ultrafines.
Le flacon de clarifiant s’insère juste ici !
Le Pro intègre le système ClearWater, qui libère un agent clarifiant naturel dans l’eau, lequel s’appuie notamment sur le chitosane, un agent floculant 100 % naturel issu de coquilles de crustacés recyclées. Résultat, un bassin plus limpide, particulièrement utile dans les piscines très fréquentées ou exposées au pollen. Attention cependant, les cartouches ClearWater sont des consommables à remplacer régulièrement, ce qui alourdit le coût d’usage sur la durée (un seul kit permet de traiter jusqu’à 99 000 litres d’eau pendant environ un mois). Pilotable via une application mobile, le Pro propose un mode surface dirigé (contrôle manuel de type joystick), et une fonction rappel pour le ramener au bord du bassin.
Caractéristique Techniques
Autonomie
Jusqu’à 10 heures
Batterie
13 400 mAh – recharge complète en 4,5 h
Surface maximale
Jusqu’à 360m².
Poids
11,4 kg
Connectivité
WiFi et Bluetooth
AquaSense 2 Ultra : le robot piscine XXL qui joue la démesure
L’Ultra est le modèle « no-limit » de la gamme AquaSense. Conçu pour les très grands bassins, les piscines complexes ou celles fortement exposées aux feuilles, il embarque ce qui se fait de plus ambitieux, une puissance extrême, une autonomie très importante et une cartographie boostée à l’IA.
SmartReturn & SmartDrain après un cycle « floor » : la Calm Technology dans toute sa splendeur !
Avec 11 moteurs et 27 capteurs, dont une caméra intégrée et l’IA HybridSense, l’Ultra dépasse clairement les standards du marché. Ses brosses latérales dirigent les débris flottants vers l’aspiration, un plus notable face aux concurrents classiques comme Dolphin ou Zodiac. Il dispose en plus de deux paniers XXL (4,0 L + 3,7 L), ce qui le rend redoutable dans les piscines très exposées aux feuilles et pollens. Bien sûr, toutes les fonctionnalités évoquées jusqu’ici (SmartDrain, SmartReturn, ClearWater, etc.) sont valables sur cet appareil.
Avec une finesse de 150 à 250 µm, la filtration reste en retrait par rapport aux meilleurs concurrents (certains modèles Dolphin et Beatbot descendent à 50 µm, voire 20 µm). Résultat, l’Ultra excelle sur les gros débris (feuilles, insectes, pollen) mais sera moins efficace sur les poussières ultrafines. Son système de navigation le plus avancé de gamme comporte :
une reconnaissance des zones sales via caméra,
ses trajectoires optimisées pour éviter les doublons,
un historique et des statistiques disponibles dans l’application mobile.
Concrètement, l’Ultra est capable d’adapter ses cycles en temps réel, un atout face à la concurrence. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre test complet du Beatbot Ultra.
Caractéristique Techniques
Autonomie
Jusqu’à 10 heures
Batterie
13 400 mAh
Surface maximale
Jusqu’à 360m².
Poids
13 kg
Connectivité
WiFi
AquaSense 2, AquaSense 2 Pro et Aquasense 2 Ultra : quelles différence ?
Voici un tableau comparatif qui met en lumière les différences entre les trois modèles de la gamme : l’AquaSense 2 en entrée de gamme, l’AquaSense 2 Pro en version intermédiaire, et l’AquaSense 2 Ultra qui incarne le haut de gamme.
Modèle
AquaSense 2
AquaSense 2 Pro
AquaSense 2 Ultra
Moteurs
4
9
11
Capteurs
16
22
27
Panier
2 L
3,7 L
4,0 L + 3,7 L
Autonomie immersion
4 h
5 h
5 h
Autonomie surface
Jusqu’à 4h
Jusqu’à 10 h
Jusqu’à 10 h
Poids
10,5 kg
11,4 kg
13,2 kg
Surface maximale
Jusqu’à 300 m²
Jusqu’à 360 m²
Jusqu’à 360 m²
Particularités
Nettoyage fond, parois, ligne d’eau ; double passage ligne d’eau ; stationnement surface auto
Clarification ClearWater ; pilotage via appli ; mode surface dirigé
Le choix du bon robot piscine Beatbot dépend de trois critères : la taille de votre bassin, la quantité de débris à traiter et votre budget. Voici des scénarios concrets pour orienter votre décision.
Pour une piscine familiale (20 à 40 m²) : Beatbot AquaSense 2
Idéal pour un usage domestique, il combine 4 moteurs et 16 capteurs pour nettoyer le sol, les parois, la ligne d’eau et même la surface. Atout rare dans sa catégorie, le double passage sur la ligne d’eau, souvent absent sur les robots concurrents d’entrée de gamme. Son autonomie d’environ 4 heures assure un cycle complet sans recharge. Actuellement ce produit est proposé par la marque au prix de 1099 €.
Pour un bassin arboré ou une piscine louée : Beatbot AquaSense 2 Pro
Conçu pour les bassins exigeants, il embarque un panier XXL de 3,7 L qui limite les vidanges fréquentes. Il intègre aussi la technologie ClearWater, qui diffuse un agent clarifiant naturel et maintient une eau limpide en permanence, un avantage apprécié dans le cadre d’une location. Seul bémol, il faudra racheter régulièrement les cartouches. À noter que le produit est actuellement vendu par la marque au prix de 1999€.
Pour une grande piscine complexe : Beatbot AquaSense 2 Ultra
Grâce à son intelligence artificielle HybridSense et à ses brosses latérales, il cartographie précisément votre bassin et récupère les feuilles flottantes là où d’autres échouent. Son autonomie peut atteindre 10 heures en surface, ce qui en fait presque un robot « non-stop ». Mais son poids de 13 kg et son prix actuel de 2925 € en font un investissement réservé aux très grands bassins.
N’hésitez pas à voir notre test pour en savoir plus sur l’AquaSense 2 Ultra !
En résumé, l’AquaSense 2 présente le meilleur rapport qualité/prix et conviendra à la majorité des propriétaires de piscine et en particulier de ceux ayant un budget limité. L’AquaSense 2 Pro est idéal pour les utilisateurs qui souhaitent une couverture 5-en-1 et une belle autonomie au meilleur prix possible. Enfin, l’AquaSense 2 Ultra s’adresse avant tout aux utilisateurs possédant un grand bassin complexe et aux budgets confortables. Avez-vous déjà utilisez un robot piscine de Beatbot ? Si oui partagez nous votre retour d’expérience dans les commentaires.
Il avait été annoncé en grandes pompes sur un grand nombre de médias : l’Aquasense 2 Ultra est-il en train d’ouvrir la voie pour l’avenir des robots-piscines sans fil ? Nous avons vu l’oracle !
Enfin il est arrivé chez nous ! Nous l’avons déballé son carton comme un cadeau de Noël pour bien terminer la saison : il est neuf, il est clinquant, il coûte près de 3 000 € et lui aussi il va se faire bizuter dans notre bassin de tous les dangers (y a pas de raison…). Au programme : des feuilles, des orages, l’eau troublée par le sable occitan, et – encore et toujours – un bassin au revêtement bourré de reliefs et d’angles arrondis, la némésis de ce genre d’appareils !
Le guide de démarrage rapide vous aidera à mieux l’apprivoiser.
Que va faire la Roll’s Royce des sous-marins nettoyeurs ? L’AquaSense 2 Ultra va-t-il représenter dignement la marque spécialisée qui l’a mis au monde ? Ou bien va-t-il déchanter face à la difficulté du défi que nous lui lançons ? Caractéristiques, fonctionnalités, performances, ergonomie et limites : voici ce qui se tapit derrière le marketing bien rôdé de Beatbot !
Caractéristique Techniques
Dimensions
45,4 (L) cm x 43,9 (l) cm x 27,8 (H) cm
Poids
13,2kg à sec
Panier / Filtration
Double panier (4 L et 3,7 L) de 150 μm et 250 μm
Puissance / Débit d’aspiration
environ 5 500 GPH
Batterie
lithium-ion 13 400 mAh
Durée d’utilisation
Fond, paroi et ligne d’eau : jusqu’à 5 heures Surface : jusqu’à 10 heures
Durée de charge
4,5 h
Navigation
Cartographie de piscine par IA, Système de navigation intelligent HybridSense AI + CleverNav™
Vitesse de déplacement
9 m/min max
Température de fonctionnement
6°C – 35°C
Surface/profondeur recommandée
360 m²/0,5–3 m
Etanchéitédu robot/chargeur
IP68 (robot), IPX4 (station de recharge)
Compatibilité avec traitement de l’eau
Tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.) chlore < 4 ppm, salinité < 5 000 ppm, pH 7,0–7,8
La première chose qui nous saute aux yeux, c’est que les chiffres de ce tableau sont parfois au-dessous de ceux qu’affiche l’Aiper Scuba X1 Pro Max, lequel coûte environ 1 000 € de moins. Certes, il est plus compact, plus léger (13, 2 kg contre 15 kg), la surface recommandée est supérieure (360 m2 contre 300 m2), et la batterie semble avoir une meilleure capacité (13 400 mAh contre 10 400 mAh).
Funfact : Beatbot a étudié les carapaces de tortues de mer pour aboutir à ce design.
Mais d’un autre côté, on observe un débit d’aspiration d’eau inférieur (5 500 GPH contre 8 500 GPH), une filtration moins fine (pas de fibres MicroMesh à 3 μm) et une température de fonctionnement qui monte un peu moins haut (35°C contre 40 C°). Enfin, l’autonomie annoncée est similaire. Pour l’instant, difficile de se figurer une différence de gamme entre les deux meilleurs appareils que nous avons testés, mais ce n’est que le début !
Unboxing AquaSense 2 Ultra : quelques nouveautés intéressantes !
Dans le carton d’un AquaSense 2 Ultra, on trouve les éléments habituels, assortis de quelques accessoires inédits dans nos tests, à savoir :
un robot Beatbot AquaSense 2 Ultra
un dock de charge
une housse étanche
un crochet
un tournevis
deux brosses latérales
4 vis pour les brosses latérales
un kit de produit clarifiant
De nouveaux composants pour un robot-piscine futuriste ?
Ok, ça commence à causer. Le dock de charge est très similaire à celui du Scuba X1 Pro Max. Son étanchéité est tout de même plus fragile (IPX4 contre IP67), ce qui impose de l’installer à l’abri des intempéries et des éclaboussures (pas de pluie battante, pas de jet d’eau, et surtout jamais d’immersion), idéalement sous auvent et à distance du bord.
Si le petit capot ne se referme pas bien, c’est que vous l’avez mis dans le mauvais sens.
Néanmoins, on découvre quelques petites choses : les ailettes en silicone qui vont permettre au robot d’avancer en surface, une housse qui servira notamment à l’hivernation du robot et un kit de produit clarifiant naturel, lequel permet au robot de revendiquer un nettoyage 5-en-1 !
Compact mais réfléchi, l’AquaSense 2 Ultra coche les bonnes cases côté design et usage. Les poignées intégrées de chaque côté facilitent la prise en main et l’équilibre au bord du bassin, tandis que la carrosserie “automotive-grade” profite d’un revêtement IMR (procédé In-Mold) résistant aux UV, à la chaleur et aux rayures — concrètement, moins de jaunissement et de micro-éraflures au fil des saisons, même en plein soleil.
Il ne faudra pas oublier d’installer les deux brosses latérales au niveau des autocollants…Sa forme donne vraiment une impression d’hydrodynamisme…
Sous la ligne de flottaison, la mobilité repose sur 2 chenilles et 6 roulettes de guidage qui épousent les angles, longent les margelles et stabilisent l’assiette en montée de paroi ; on ajoute 4 brosses-rouleaux XL pour le contact mécanique (sol, parois, ligne d’eau) et deux brosses latérales dédiées au ramassage en surface — un choix rare qui explique ses performances de “skimmer” autonome. La motorisation 11 moteurs brushless à 200 W délivre le couple nécessaire pour décrocher les dépôts, tenir l’assiette sur pente et maintenir le flux quand le filtre se charge.
Nota Bene : l’AquaSense 2 est polyvalent et prévu pour tout type de revêtement (carrelage, liner, céramique, béton…) mais n’embarque pas de mode adapté pour chacun.
Il faudra ôter un cache en polystyrène situé au-dessous avant de le mettre à l’eau (déjà retiré ici).
Côté entretien, la filtration à deux paniers se cache sous une trappe push-to-open : un panier “large” 4 L (150 µm + 250 µm) et un panier “fin” 3,7 L (250 µm) pour trier gros déchets (feuilles, aiguilles) et particules fines (sable, poussières) et rincer sans transformer la terrasse en station de lavage ; un panier haute densité est proposé en option pour les particules ultra-fines. Bref, un design utilitariste bien exécuté — exactement ce qu’on attend d’un robot premium.
2 filtres en 1, mais pas de MicroMesh…
Un dernier mot concernant le panneau de commandes manuel : c’est le plus clair que nous ayons vu jusqu’ici. On dispose de cinq boutons distincts : 4 modes et l’alimentation. Pas besoin de faire défiler, cela réduit peut-être un peu les chances de commettre une mauvaise manipulation. Le manuel révèle cependant deux fonctions cachées : la mise en route du hotspot (mode fond + bouton d’alimentation) et la réinitialisation d’usine (mode standard + alimentation + mode pro).
Tellement clinquant que l’on se reflète dedans !
Enfin, la barre lumineuse va servir d’indicateur grâce au code couleur suivant :
vert permanent : batterie suffisamment chargée
vert clignotant : recharge en cours
jaune permanent : batterie entamée
orange permanent : batterie faible
violet : distribution de clarifiant
orange clignotant : dysfonctionnement
bleu clignotant : configuration du réseau ou mise à jour OTA.
Installation, application et fonctionnalités
Comme d’habitude, tandis que le robot charge sur son socle (les pieds se clipsent facilement), on télécharge l’application Beatbot, on se crée un compte et on utilise la connexion Bluetooth et Wi-Fi (2,4 GHz & 5 GHz) pour appairer le robot au smartphone. La connectivité est fluide, et l’AquaSense 2 nous donne des indications vocales en anglais par défaut (la langue est paramétrable en français depuis l’application). Une mise à jour vous sera directement demandée avant de débuter le travail.
On ne va pas se mentir : l’appli ressemble à toutes les applis de robots-piscine.
Comme ses concurrents, Beatbot présente une application soignée sans pour autant déployer une cosmétique particulièrement audacieuse. Certains onglets sont très sommaires, mais l’arborescence est intuitive dans l’ensemble, pour un résultat des plus fonctionnels. Par cet intermédiaire, on accède à l’ensemble de paramètres et de fonctionnalités suivant :
Journal de nettoyage
Carte de la piscine
Indicateur de météo
Retour au bord du bassin (mode skimmer)
Pilotage à distance (surface uniquement)
Mode de nettoyage (fond uniquement, 3-en-1, 4-en-1, personnalisé)
Nombre de nettoyages par zone (personnalisé)
Mode multizone (personnalisé)
Mode rapide par IA (personnalisé)
Mode ECO (personnalisé)
Informations sur l’entretien des consommables
(Dés)activer les indications vocales
Reconnaissance visuelle par IA
(Dés)activer l’éclairage du robot
Changer de langue
Contact SAV
Notifications d’alerte
Contrairement à Aiper ou Wybot, les modes ne varient pas en intensité, et il n’est pas possible de configurer les motifs de la trajectoire du robot, ni le temps passé en minutes sur chaque zone. La section sur l’entretien des consommables ne donne pas d’estimation directe de leur usure en temps réel, mais uniquement des indications de maintenance.
L’interface est propre et intuitive, sans proposer de design original.
Aiper avait même rajouté un onglet dédié aux anomalies des détecteurs, que nous ne retrouvons pas ici. En revanche, on trouve une section météo qui donne assez d’informations pour anticiper les cycles de nettoyage que l’on voudra effectuer dans la journée.
Navigation : vraiment intelligent ?
L’AquaSense 2 Ultra s’appuie sur 27 capteurs pour comprendre la géométrie du bassin et ajuster sa trajectoire en temps réel : caméra IA épaulée par deux capteurs ToF (mesure de distance/relief), 4 capteurs ultrasoniques pour la détection des ruptures de niveau (marches, plages, drains) dont 2 orientés vers le bas, et capteurs infrarouges pour le repérage des bords/obstacles à courte portée. La fusion de ces données (vision + ToF + ultrasons + IR), couplée aux informations d’assiette (IMU) et de pression (profondeur/température), permet une navigation stable et prédictive.
Nota Bene : deux LED d’appoint (vision basse luminosité) aident à la lecture des bords de nuit.
Le robot génère une carte simplifiée de la piscine et alterne entre exploration et passes parallèles sur le fond, montée contrôlée sur les parois, puis patrouille de la ligne d’eau. Cette logique lui permet de réduire les recouvrements, de mieux gérer les formes complexes (angles, courbes, plages californiennes) et de revenir là où il reste des débris.
Nota Bene : sur le fond, l’algorithme tient compte de la charge du filtre : s’il détecte une baisse de débit, il ralentit ou réoriente sa passe pour maintenir l’efficacité d’aspiration.
En pratique : la perfection n’existe pas
Sans parler de déception, force est d’admettre que l’Aquasense 2 Ultra ne nous a pas ébahi non plus. Certes, il est tout à fait en mesure de râtisser consciencieusement tout le fond, mais nous l’avons vu plusieurs fois accumuler les allers-retours sur une même zone (diagonale ou parallèle). S’il parvient à longer les margelles, il lui arrive assez souvent de se soulever sur l’une d’elle, ratant ainsi quelques salissures.
Dans le meilleur des cas, il longe les margelles…Les coins arrondis sont la plaie des robots-piscines.
Pour sa défense, la concurrence ne fait pas mieux sur ce point et nous a condamné à la brosse de la même manière. Sa compacité lui permet d’aller assez loin au niveau des oreilles à proximité de l’escalier sans atteindre la partie la plus étroite.
Il fait partie de ceux qui vont le plus loin à cet endroit !
Concernant les parois et les lignes d’eau, il touche toutes les zones assez rapidement, et se hisse aisément jusqu’à dépasser les rambardes.
Il ne gravira pas cette marche…La ligne d’eau : une formalité !
Malgré nos espoirs, il n’a pas pu se charger des marches d’escaliers (aucun robot ne l’a fait), mais il lui est arrivé de grimper au niveau d’une assise sous-marine, qu’il n’a hélas pas achevé de nettoyer.
Les margelles ne l’empêchent pas d’atteindre la surface.Agile dans certains coins difficiles !
N’hésitez pas à activer le mode multizone pour essayer de couvrir différents “étages” du bassin. Nous avons également détecté un bug : il a embrassé la rambarde pendant plusieurs minutes, à tel point que nous pensions qu’il était en mode “rappel”. Mais non, car quand nous l’avons sorti de l’eau, il a considéré sa tâche comme interrompue.
AquaSense 2 Ultra sur le bancPOV, tu testes un robot-piscine : “Mais enfin, lâche cette rambarde !”
Nota Bene : le robot ne reprend pas sa tâche après qu’on l’a sorti de l’eau. Si vous le laissez sur le même mode, il recommencera simplement tout depuis le début.
Enfin, le mode écumoir va bien plus loin que celui du Scuba X1 Pro Max, car, non content de se propulser en faisant le tour du bassin, il permet à l’utilisateur de le télécommander et de le rappeler au bord de la piscine. Le champion d’Aiper, lui, se laissait dériver jusqu’à une paroi et se propulsait occasionnellement dès qu’il détectait une immobilité prolongée.
Il trace des motifs arrondis le long des bords.
En fin de cycle ou sur batterie faible, le robot déclenche un Smart Return : il remonte, se gare en surface, puis se vide de son eau grâce au dispositif SmartDrain, pour enfin s’immobiliser près d’un bord, pour une récupération facile. C’est à ce moment-là que vous recevez la notification de fin de cycle. L’avantage ici est de pouvoir soulever le capot sans même le sortir de l’eau pour récupérer le filtre à nettoyer, puis le relancer via l’application, puisqu’il sera assez émergé pour recevoir vos instructions via Wi-Fi.
Après un mode fond, il est remonté puis s’est débarrassé de son eau pour flotter sans effort.
Nota Bene : il n’y a pas de communication sous-marine (les liaisons radio ne traversent pas l’eau), ce qui implique l’absence de feedback instantané (zones nettoyées, erreurs, progression). L’app se reconnecte automatiquement dès qu’il refait surface.
Efficacité de nettoyage : il défie les orages
Le défi du jour : nettoyer toute la piscine en une journée + une nuit. L’enjeu : une visite dans le cadre d’une vente immobilière. La difficulté ? Il a plu toute la nuit et la piscine est désormais pleine de sable et de feuilles. Pour couronner le tout, à l’activation du système de filtration, un nuage de particules s’est répandu dans l’eau, devenu instantanément trouble. Pour rappel, les modes de nettoyage embarqués sont les suivants :
Fond : priorité à la couverture du fond avec passes régulières et chevauchement limité
Standard : enchaînement fond → parois → ligne d’eau pour un cycle complet.
Pro : même séquence que Standard, puis collecte en surface (exploite les brosses latérales et l’aspiration en skimmer).
Personnalisé, paramétrable via l’app : ciblage de zones, nombre de passages et modes spéciaux (IA, multizone et ECO).
Nota Bene : la clarification de l’eau est accessible sur tous les modes et dépend d’un bouton tactile à part sur la page principale de l’application.
Nous avons focalisé notre attention sur l’efficacité des modes traditionnels, que nous savions être en mesure de maîtriser. L’erreur à ne pas commettre était de lancer le mode “pro”. En effet, il aurait fallu sortir le robot pour vider le panier en plein milieu de son cycle. Nous avons plutôt opté pour une opération en trois temps : fond, puis parois + ligne d’eau, et enfin skimmer, tout en activant la diffusion de clarifiant à chaque fois.
Un petit sablé pour la route ?
En mode fond, l’appareil nous a débarrassé du sable fin et des graviers un peu plus gros, mais également des feuilles qui avaient coulé. Un ramassage en règle qui, comme prévu, nous a obligé à vider le filtre plusieurs fois. Quelle que soit la taille des saletés, il a pu les aspirer sans broncher. On remarque néanmoins un rejet des particules légères, ce qui justifie l’usage du clarifiant mais augmente l’envie de réclamer un filtre encore plus fin !
Quizz : par où est-il passé ? Réponse A : Sur la gauche. B : Au milieu. C : À droite. D : Il n’est pas encore passé par ici.
En mode paroi, le frottement de la brosse a bien entendu décimé les saletés collées au revêtement. Il a même été gratter les oreilles du bord de l’escalier, à la manière du Z1 Pro de Dreame. En revanche, pour les arrondis, c’est toujours le même problème : les brosses cylindriques ne touchent pas toutes les zones. Pour les racler, il faudrait pouvoir les remplacer par des brosses ogivales tout en adaptant la position des chenilles pour garder de la stabilité dans les déplacements. Bien sûr, on comprend que les marques ne se soient pas encore encombrées de ce genre de considérations…
Les ailettes à l’arrière aident à la propulsion.
Quant au skimmer, il nous a plutôt impressionné, puisque le robot est allé chercher les feuilles à la surface en une vingtaine de minutes. Il n’a rien laissé derrière lui. Nous avons ensuite remis quelques feuilles dans le bassin pour essayer le mode téléguidé. Mais les remous provoqués par le robot les écartent trop souvent de sa trajectoire, et il faut vraiment batailler dur pour les attraper. Nous avons donc abandonné la séance de try hard, jugeant le filet plus efficace pour procéder manuellement.
La veille : 18 h.Le lendemain : 9 h.
Enfin, les effets du clarifiant nous ont paru timides au début, mais, dès le lendemain matin, nous avons pu constater la différence : une eau plus limpide sans recourir au chlore choc. Cependant, presque toute la bouteille y est passée. Il est donc préférable de s’en servir en entretien de routine plutôt que pour rattraper une eau qui a subi les outrages météorologiques.
Nota Bene : le clarifiant Beatbot (ClearWater) est un floculant naturel à base de chitosan, biodégradable, pH-neutre et compatible eau chlorée/salée. Il agglomère les particules fines (pollen, huiles, poussières) pour faciliter la filtration et clarifier l’eau. Attention : il ne remplace pas l’équilibre chimique et peut poser problème aux personnes souffrant d’allergies aux crustacés.
En revanche, le mode AI rapide ne nous a pas franchement convaincu. Le robot s’est contenté de faire un grand tour du bassin et de le traverser à quelques endroits, laissant même quelques taches pourtant faciles d’accès. En somme, cela nous a fait l’effet d’un mode fond en moins bien.
Autonomie et temps de charge : enfin des valeurs intéressantes !
Contrairement au Scuba X1 Pro Max, le journal des tâches ne précise pas combien de batterie a été utilisée pour chaque cycle. En revanche, il indique le temps passé sur chaque zone du bassin (fond, surface et paroi). Et pour venir à bout de sa batterie, nous avons cumulé 138 minutes de nettoyage de fond, 91 min sur les parois et 132 minutes en surface, soit un total de 6 heures et 1 minute de travail. À première vue, nous sommes dans les valeurs annoncées par Beatbot, et ce sans même avoir activé le mode ECO.
C’est dans cette posture qu’il va nous faire une dinguerie… (cf : partie suivante !)
Pour être plus précis, on voit qu’il domine sans forcer le Scuba X1 Pro Max sur les parties sol, paroi et ligne d’eau puisqu’il met environ 2h45 à dépenser 50 % de batterie, contre seulement 1h40 pour le protégé d’Aiper. Ce dernier ne lui tient tête que sur le mode écumoir, puisqu’il dépense très peu d’énergie en se laissant dériver sur la surface et pourra ainsi aller chercher les 12 heures de fonctionnement, là où l’AquaSense 2 Ultra, plus actif en surface, pourrait peiner à atteindre les 10 heures.
Enfin la charge complète (0 ->100%) a duré 4h35, ce qui est tout à fait convenable par rapport à ce que nous promettait la fiche technique.
Entretien : quand il est content, il vomit…
Grâce à son poids contenu et bien réparti, il est assez facile de le sortir de l’eau. Il se vide de son eau pendant quelques secondes, et nous pouvons ouvrir le capot afin d’en retirer le panier filtrant, lequel est en deux parties. Aucune des deux ne s’ouvre par le dessous, mais leur forme permet de se débarrasser assez facilement des déchets au jet d’eau. Comme pour tous nos tests, les mailles ont besoin d’une certaine pression pour être rincées correctement. En somme, rien de bien spécial à signaler à ce sujet.
Pas d’ouverture par en bas……mais une forme échancrée pour retirer les gros déchets !
En revanche, nous avons eu une petite surprise au moment de le poser sur son dock de charge. Sans doute très enthousiaste de se repaître d’énergie électrique, il s’est mis à vidanger le reste d’eau qu’il contenait directement sur le carrelage du salon. C’est la fonction SmartDrain qui s’est déclenchée un peu à contre-temps… Fort heureusement, une grande serviette de bain aura suffit à éponger l’inondation, mais cela signifie qu’il vaut mieux le brancher à l’extérieur de la maison.
À gauche : c’est assez rudimentaire, mais l’AquaSense 2 parvient à tracer une équivalence de son trajet sur la carte.
Comme énoncé plus haut, l’application détient une section “consommables et entretien” qui vous permet de savoir comment procéder pour manipuler, nettoyer ou remplacer le kit de produit clarifiant, le panier de filtration, la brosse latérale, la brosse à rouleau et les capteurs visibles. Des gif accompagnent les explications textuelles afin de visualiser précisément les éléments concernés. Rien de très compliqué, cependant.
Enfin, concernant l’hivernation, vous allez pouvoir vous servir de la housse fournie pour protéger votre appareil sans avoir besoin de le remettre dans le carton. Du reste, les consignes de stockage sont similaires à ce que nous avons pu rencontrer dans le passé, à savoir choisir un endroit intérieur frais et sec après l’avoir totalement vidé de son eau et mis hors tension. Quant à la batterie, elle a seulement besoin d’être rechargée à 50% tous les six mois, en cas d’inutilisation prolongée.
Accessoires : tout sur la boutique Beatbot
Housse anti-poussière et étanche : 49,99 €,
Panier simple : 59,99 €,
Double panier : 99,99 €,
Brosse de rechange : 59,99 €,
Station de recharge Beatbot : 159,99 €,
Clarifiant 1 kit (2 pièces) : 59,99 €.
On remarque qu’aucun accessoire n’est prévu pour customiser le robot : ni hub de communication sous-marine, ni chariot pour déplacer le robot plus facilement, par exemple. Le clarifiant est assez cher : une soixantaine d’euros pour un kit de deux flacons (soit près de 30 € le flacon et 99 000 gallons par kit). La marque veut évidemment vous inciter à choisir le pack de 6 kits (soit 12 flacons pour environ 19 €/flacon).
Ainsi, selon votre usage, prévoyez jusqu’à 300 € de budget supplémentaire/an (en ajoutant une brosse par-ci, un panier par-là) maximum. Pour un bassin comme le nôtre, comptez plutôt une moyenne de 50 €.
Face à la concurrence, rapport qualité-prix, & utilisateur type
À près de 2 925 €, l’AquaSense 2 Ultra vise clairement le segment premium. Son pari n’est pas le “plus de chiffres bruts”, mais une expérience d’usage : conception soignée (coque IMR, 11 moteurs, double panier facile à rincer), navigation dense (27 capteurs, carto lisible, Smart Return), et un mode écumoir actif doté de rappel au bord/télécommande.
Face au Scuba X1 Pro Max (environ 1 000 € de moins), il concède du marketing-friendly (débit annoncé plus faible, pas de filtre 3 µm) mais reprend l’avantage sur la tenue énergétique en fond/parois (≈ 2 h 53 pour atteindre 50 % de batterie chez vous, vs 1 h 40), la cohérence des modes, et l’ergonomie générale (panneau clair, récup en surface, appli sobre). En surface, le Scuba reste plus frugal, mais l’AquaSense offre plus de contrôle et un vrai rôle de skimmer.
On est donc sur un modèle premium utile, pensé pour les bassins exigeants (formes complexes, reliefs, débris variés) et pour un propriétaire qui valorise le confort quotidien (moins de babysitting, fonctions claires, entretien simple) plus que la fiche technique spectaculaire. Si votre priorité absolue est la performance maxi au prix le plus bas, un rival coûtera moins cher ; si vous cherchez un robot “max efficacité” au quotidien, capable d’enchaîner les cycles difficiles et de vous faire gagner du temps, l’Ultra justifie son tarif.
Fun fact : d’autres utilisateurs l’ont testé et ont mis fin à leur abonnement à un service saisonnier d’entretien de piscine d’une valeur de 4 000 $ (aux USA) du printemps à l’automne. On aurait fait pareil !
Un robot piscine sans fil haut-de-gamme, ça fait quoi ? C’est certainement la marque Aiper qui va nous donner la réponse, avec la version améliorée de sa dernière gamme : le Scuba X1 Pro Max !
Il y a peu, nous avions entre les mains le Scuba X1 d’Aiper, un appareil solide, avec une bonne capacité de filtration et de grandes facilités pour grimper aux parois. Néanmoins, il y avait encore un certain nombre de points à travailler : navigation hésitante, aspiration du fond parfois poussive, autonomie correcte sans non plus casser des briques…
Attention au moment de le sortir de sa boîte : il est lourd !
Il semble qu’Aiper nous ait entendu et veuille nous montrer l’étendue de son savoir-faire en nous envoyant ce bolide pour l’essayer sur notre piscine qui, après quelques travaux majeurs, en a bien besoin ! Nous attendions donc beaucoup de ce modèle baptisé Scuba X1 Pro Max pour nous aider à retrouver un bassin propre et une eau limpide ! Voici donc ce qu’il s’est passé…
Caractéristique Techniques
Dimensions
50 × 42,8 × 29,8 cm
Poids
15 kg à sec
Panier / Filtration
5 L / 180 µm + MicroMesh ultra‑fin 3 µm
Puissance / Débit d’aspiration
environ 8500 GPH (≈ 32 000 L/h)
Batterie
lithium-ion 25,2 V – 10 400 mAh (≈ 262 Wh)
Durée d’utilisation
sol : jusqu’à 5 heures écumoire : jusqu’à 12 heures
Durée de charge
4h
Navigation
FlexiPath™ 2.0 (40 capteurs)
Vitesse de déplacement
10 m/min max
Température de fonctionnement
10°C – 40°C
Surface/profondeur recommandée
300 m²/0,3–3 m
Etanchéitédu robot/chargeur
IPX8/IP67
Compatibilité avec traitement de l’eau
Tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.) chlore < 4 ppm, salinité < 5 000 ppm, pH 7,0–7,8
Sur le papier, on coche beaucoup de cases “haut de gamme” : un panier XXL de 5 L, une double filtration 180 µm + Extra MicroMesh™ à 3 microns (prometteur pour le pollen et les poussières fines), et un débit annoncé très costaud de 8 500 GPH max. La batterie 10 400 mAh couplée à des durées de 5 h (fond) et jusqu’à 10 h en mode “écumoire” laisse espérer un vrai robot d’endurance, capable de maintenir un plan d’eau nickel toute la journée. FlexiPath™ 2.0 et ses 40 capteurs suggèrent une navigation plus “intelligente” que la moyenne, et la garantie 36 mois rassure pour un produit à 1 899 €.
À surveiller tout de même : les 15 kg sur la fiche — c’est très lourd pour la manutention au quotidien (sortie du bassin, rinçage, stockage). L’autonomie annoncée est ambitieuse ; on vérifiera l’impact des paramètres. Côté usage, on regardera de près l’ergonomie (poignées, équilibrage), la stabilité sur les parois et margelles, et la fiabilité de FlexiPath™ 2.0 dans un bassin tarabiscoté comme le nôtre !
Unboxing : (presque) tout est dans le robot !
On retrouve les mêmes éléments que pour le Scuba X1 standard (excepté le filtre en plusieurs parties).
On reste dans une logique plug-and-play, et ce n’est pas plus mal ! Le carton contient donc :
le robot-piscine
la station de charge (à assembler)
le filtre ultra fin remplaçable MicroMesh (en pièces détachées)
le câble d’alimentation
un crochet bleu
le manuel d’utilisation
Pas de consommable de rechange ni de chariot pour aider à transporter la bûche jusqu’au bassin. Il faudra se référer à la partie “Accessoires” pour connaître toutes les options disponibles et savoir comment se procurer le matériel dont vous aurez besoin !
Ce gros cube aux belles finitions a beau peser ses 15 kg, on a bien envie de le jeter à l’eau sans attendre. Il est doté de deux poignées : une à l’avant et une à l’arrière. La résine utilisée pour la coque semble similaire à celle du Scuba X1, conçue pour une tenue chimique à 4 ppm de chlore et 5 000 ppm de sel pour des conditions d’usage courantes.
Prêt à bombarder euh… à nettoyer votre piscine ?La coque noire et gris métallisé est flanquée de quelques dorures.
Les chenilles élastomères sont prévues pour éviter de laisser des traces sur le revêtement des parois, et les deux brosses sont vraisemblablement en PVC, afin de favoriser une rigidité et une adhérence optimales sous l’eau.
Tout ce qu’il faut pour râcler le bassin !
Nota Bene : l’X1 Pro Max combine une bouche d’aspiration extra-large de 3 cm et un “ultra-short flow path” pour limiter les pertes de charge et maintenir le débit élevé. En pratique, cette conception favorise la capture de gros débris sans bourrage et stabilise le flux quand le panier se remplit.
Côté filtration, on trouve un panier “gros débris” à 180 µm et un insert MicroMesh™ ultra-fin à 3 µm. Il faut manipuler la poignée bleue pour l’ôter et le replacer dans l’appareil. On remarque qu’il est muni d’une sorte de rotor qui va sans doute aider à ramasser plus de déchets.
Le capot est simple à ouvrir.Il faut jouer avec la poignée pour sortir/rentrer le filtre.
Pour changer les pans, c’est un coup à prendre : il faut pincer un mécanisme pour retirer le filtre en place et clipser le remplaçant dans un ordre précis. Nous avons essayé de suivre l’ordre des numéros affichés dessus (de 1 à 4), mais ça n’a pas très bien fonctionné.
Il faut pincer assez fort le mécanisme pour changer le filtre…Le MicroMesh est constitué de mailles blanches et très resserrées.
Pour favoriser un bon enclenchement, nous avons dû installer en premier les deux pans les plus larges avant de placer les deux plus petits.
Nota Bene : plus la maille est fine, plus la perte de flux peut augmenter quand l’écran se colmate ; c’est le point à mesurer avec le 3 µm.
Toute cette machinerie est propulsée par 9 moteurs brushless (contre seulement 4 moteurs sur la version normale). Cela devrait compenser le poids de l’animal et peut-être lui conférer une meilleure vitesse que le modèle standard.
Panneau de commandes manuelles : clair et intuitif
À gauche : changer le mode. À droite : changer l’intensité.
Tout est concentré sur une même zone : on trouve au total 3 boutons (marche/arrêt, défiler le mode de nettoyage et défiler l’intensité de nettoyage)et 9 voyants :
nettoyage complet du bassin
fond uniquement
fond + paroi + ligne d’eau
surface uniquement
intensité “éco”
intensité “auto”
intensité “max”
connexion Wi-Fi
niveau de batterie
Il faudra juste appuyer assez fort sur les boutons pour qu’ils répondent. Une fois que vous avez la configuration souhaitée, le robot s’activera automatiquement lorsqu’il détectera son immersion.
Connexion, application et fonctionnalités : un vrai coup de boost !
La connexion se fait, comme d’habitude, via Bluetooth et Wi-Fi 2,4 GHz. Avant toute chose, l’application nous demande le format du bassin à traiter (taille, forme, reliefs, etc.). Passé la page d’accueil, on peut installer directement la mise à jour, sans oublier d’activer l’OTA pour garder le firmware opérationnel dans la durée sans avoir à y penser.
L’application présente un design assez sommaire mais propre et très lisible.
Nous faisons un premier tour des options et fonctionnalités proposées sur l’application, et le bond en avant est assez impressionnant, avec :
7 modes de nettoyage
le nombre de passages (1 ou 2)
un journal de nettoyage
la durée de nettoyage (surface, ligne d’eau et parois par tranches de 10 ou 30 minutes)
l’ajustement de la distance avec la paroi (mode fond uniquement)
l’auto-vérification de l’appareil (communication, nettoyage, alimentation, etc.) afin de détecter les anomalies selon l’état de l’eau
un planning
3 débits (éco, auto et max)
la configuration du parcours en mode “fond” (fonction labo)
préférence de position de rappel (labo)
nettoyage multi-plateforme (labo)
mode super Eco (labo)
nettoyage aléatoire (labo)
gestion des composants (filtre, brosse et chenille)
FAQ et SAV.
Beaucoup de paramètres, mais la prise en main est fluide.
Les modes de nettoyages disponibles sur l’appli sont au nombre de sept, contrairement au panneau de commande. Voici le récapitulatif complet :
Catégorie
Mode / Réglage
Ce que ça fait
Mode
Hero (All-in-One / 3-en-1)
Enchaîne fond → parois (ligne d’eau) → écumage
Mode
Floor (Fond)
Allers-retours sur le fond uniquement
Mode
Floor + Wall
Fond + parois avec nettoyage de la ligne d’eau
Mode
Wall(app)
Parois + ligne d’eau (sans fond)
Mode
Skimming (Surface)
Écumage de surface
Mode
Ligne d’eau uniquement(app)
Nettoie uniquement la ligne d’eau (tour complet du bassin)
Mode
Multizones(app)
Sélection à la carte des zones (fond/parois/ligne d’eau/surface) avec ordre/durée personnalisables
Intensité
Éco
Autonomie prolongée / débit réduit
Intensité
Auto (“Auto/Other”)
Équilibre autonomie / puissance
Intensité
Max
Puissance max / autonomie réduite
Parmi ces fonctionnalités, nous avons étiqueté “labo” celles qui appartiennent à la section “laboratoire”. Cela signifie, en somme, qu’elles sont expérimentales et sont vouées à être améliorées avec les mises à jour à venir.
Nota Bene : le robot propose un temps de nettoyage jusqu’à 60 minutes en ligne d’eau, 120 minutes en paroi et 540 minutes en surface !
Navigation : des imperfections malgré un système de pointe
Le Scuba X1 Pro Max combine trois éléments ajeurs : des capteurs ultrasons OmniSense+ 2.0 (jusqu’à 40 capteurs), un algorithme de cartographie & planification adaptative FlexiPath 2.0, et une propulsion par moteur TVC (thrust vectoring) qui oriente la poussée à 180°. Les capteurs ultrason mesurent les distances et “lisent” bassins, pentes, plateformes et obstacles pour créer une carte 360° ; sur cette base, FlexiPath 2.0 choisit en temps réel le motif de déplacement le plus pertinent (S, grille, Y, bords, etc.) afin d’assurer la couverture complète annoncée.
Nota Bene : la cartographie est adaptative mais il ne s’agit pas d’une “carte live” ultra‑précise comme chez Beatbot, par exemple.
Pour rappel : notre bassin est bourré de reliefs glissants qui donnent du fil à retordre à tous les robots-piscines.
Le TVC Engine, inspiré de l’aéronautique, apporte des changements de cap très fins (sans pivot brutal), ce qui aide autant sur le fond que sur parois/ligne d’eau et limite les blocages sur échelles/marches.
Nota Bene : Une liaison “live” pour télémétrie/contrôle en immersion est possible avec l’accessoire HydroComm Pro. N’ayant toujours pas été équipés de ce hub de connectivité sous-marine (cf : test Aiper Scuba X1) la connexion s’interrompt dès l’immersion.
Fond de l’eau
C’est le mode le plus simple : l’appareil fait des allers-retours dans la longueur comme dans la largeur de façon assez régulière. Parfois, il monte une margelle et se retrouve un peu malgré lui à grimper sur la paroi. Dans l’ensemble, on comprend ce qu’il fait et il parvient à passer partout, sauf dans les deux coins en forme d’oreilles. À la fin de son cycle, il s’est arrêté au fond de l’eau, quelle que soit la batterie restante. On espérait mieux, par exemple qu’il stationne près du bord, comme le Z1 Pro.
Parois et lignes d’eau
Là aussi, on comprend ce qu’il fait dans l’ensemble, mais son problème est qu’il glisse sur les margelles et cela le désoriente complètement. Compliqué de lui faire faire tout le bassin avec précision.
Malgré son poids, il se hisse jusqu’à la surface sans problème grâce à ses 9 moteurs.Il passe à plusieurs endroits difficiles mais sa brosse peut manquer des creux.
En ce qui concerne les lignes d’eau, l’appareil grimpe bien jusqu’à la surface, et reste bien assez longtemps pour brosser copieusement les zones encrassées – du moins s’il n’est pas dérangé par une rambarde.
Surface (écumoir)
Il commence toujours par se placer au fond pour se repérer dans sa cartographie, avant de remonter par la première paroi qu’il trouve, se vider de son eau et se mettre en mode flottaison. Son couvercle se soulève à l’arrière et laisse apparaître le rotor du filtre, lequel va aider à aspirer feuilles, insectes et cheveux.
Scuba X1 Pro Max parodiant Dustin Hoffman dans “Le Lauréat”
Néanmoins, dans notre cas, son opération est gênée par les rambardes. Il nous a donc fallu l’aider en le poussant vers une paroi sans rambardes pour lui permettre de changer de mode. Une fois ceci fait, il a pu débuter sans problèmes son travail d’écumeur. Il se propulse sporadiquement dès qu’il détecte une absence totale de mouvement ; le reste du temps, il se laisse dériver en profitant des micro-courants de la piscine.
Il coince les détritus au niveau des bords……et repart pour un tour en se propulsant quelques secondes.
Comme annoncé, il peut rester très longtemps à barboter. On remarque néanmoins que sa chasse aux détritus est aléatoire, d’autant plus que les objets flottants se déplacent également au gré des vaguelettes. Heureusement, le rotor crée un sillage qui les aspire peu à peu quand ils passent à proximité de la bouche du robot.
Le processus n’en est pas moins particulièrement lent, et les utilisateurs pressés auront tôt fait de se munir de leur perche à filet pour pouvoir se baigner dans la minute. Les plus prévoyants se serviront de la fonction écumoir pendant la nuit, afin de maximiser leurs chances d’avoir une surface immaculée au réveil.
Efficacité : là où il passe, les salissures trépassent
Sur ce point, nous attendions le Scuba X1 Pro Max au tournant, avec sa belle capacité d’aspiration, son panier de 5 L et son double système de filtre. Comme espéré, il a bel et bien été à la hauteur de sa réputation.
La brosse est tellement efficace qu’elle soulève de la saleté qui peut échapper à l’aspiration.
En ce qui concerne le fond, il est allé attraper un maximum de sable et de feuilles mortes. On a même retrouvé des cailloux. Comme il y en avait beaucoup, le panier a vite été saturé, et des déchets ont commencé à fuiter.
Il passe lentement sur le sol encrassé et peut accélérer s’il ne détecte rien.
Nous avons donc dû le nettoyer une première fois au bout d’une petite demi-heure. À la fin de son cycle, nous avons obtenu un second panier aussi plein que le premier, et le revêtement était presque immaculé.
Nota Bene : dans un bassin très sale, nous avons commencé par utiliser le filtre normal, afin de ne pas trop encrasser le MicroMesh. Il rejette donc dans l’eau les particulestrès fines, ce qui la rend momentanément plus trouble.
En ce qui concerne les parois et la ligne d’eau, la brosse fait un travail remarquable : elle exerce une pression suffisante pour retirer les petites algues, laissant derrière lui une trace bien nette, façon “effet visuel exagéré” de publicités à la monsieur Propre. Néanmoins, comme ses homologues de milieu de gamme, il ne peut pas faire grand chose sur les marches trop étroites, ni s’attaquer aux angles arrondis du bassin, puisque la brosse, droite et rigide, ne peut pas entrer au contact avec les creux.
Comme son petit frère Scuba X1 standard, il est plutôt à l’aise sur les parois.
Enfin, nous avons été assez étonnés de constater que sa croisière au-dessus de l’eau a été relativement fructueuse, en dépit de ses hasardeuses tribulations. Nous avons retrouvé de nombreuses feuilles et un gros pansement que nous avions laissé flotter pour voir s’il réussirait à s’en emparer dans les vingt premières minutes.
On pense qu’il nous a jugé quant à l’état de notre piscine…
Ce fut le cas, après l’avoir coincé près d’un rebord. Une bonne surprise !
Autonomie : c’est cohérent
Nous avons effectué quelques mesures lors d’une journée de test, en essayant différents modes :
Mode
Intensité
Mesure (temps)
Énergie utilisée
Autonomie estimée (fourchette totale)
3-en-1
Auto
110 min
55 %
185–200 min
Sol
Max
95 min
53 %
165–180 min
Parois
Éco
34 min
21 %
150–162 min
Écumoir
Éco
66 min
9 %
540–733 min
En pratique, ces chiffres confirment la logique d’usage : Max et les montées en paroi/ligne d’eau grignotent plus vite la batterie que du roulage fond pur, tandis que l’écumage est de loin le moins énergivore. Nous tenons compte du fait que n’avons pas activé le mode Super Eco : il réduit un peu l’efficacité mais c’est probablement lui qui permettrait d’approcher les ≈5 h au sol/parois annoncées.
Nota Bene : pour optimiser l’autonomie, pensez à choisir le panier 180 µm quand la piscine est très sale, vider/rincer souvent pour éviter le colmatage, et limiter les phases intensives en Max aux zones vraiment encrassées.
En revanche, la recharge est un peu plus lente que prévu. En effet, le robot s’arrête pour batterie faible à partir de 10%, certainement pour permettre aux possesseurs d’un hub de communication sous-marine de le rappeler grâce à l’application.
Grâce au socle à induction, on n’a pas peur de le mettre à l’eau en ayant oublié de reboucher un port de charge vulnérable.
Or, avec seulement 90% à charger, le robot a mis 4h14, ce qui dépasse les 4 h annoncés. On aurait probablement dépassé les 4h30 pour une charge de 0 à 100%. Pas dramatique mais on préfère le souligner.
Entretien et maintenance : de quoi le garder très longtemps !
La récupération du robot est moins difficile que ne le laisse supposer son poids. Il se vide rapidement de son eau et s’arrête de lui-même lorsqu’il est hissé sur le bord de la piscine. Malgré tout, on ne recommande pas l’opération à celles et ceux qui ont des lombaires fragiles.
Afin de faciliter la vidange des gros déchets, le panier s’ouvre des deux côtés. Le fait de pouvoir retirer les pans du filtre aide à le nettoyer au jet d’eau à moyenne pression, y compris le MicroMesh. Comme pour le Scuba X1 standard, attention à ne pas laisser la membrane ultra-fine traîner dans l’herbe, au risque que tout ce qu’elle touche y reste accroché.
L’ouverture des deux côtés est indispensable pour un panier aussi volumineux.
Le manuel comprend une section “Maintenance” qui intègre le démontage du rotor (dépose par 4 vis, alignements à respecter au remontage) et montre comment remplacer une chenille (“caterpillar tread”) en réalignant les engrenages sur les roues — utile pour garder l’adhérence au top au fil des saisons. On y trouve également comment remplacer la brosse en silicone, schémas à l’appui pour manipuler adéquatement les boucles de fixation.
Importantes pour la durabilité du robot, les fonctions liées à l’entretien se multiplient chez Aiper.
Côté charge, on peut compter sur le dock de charge sans fil qui simplifie la routine et limite les manipulations câbles/contacts. Le doc conseille d’éviter le plein soleil et de placer le dock à ≥ 3,5 m du plan d’eau. Concernant l’hivernage ou longs arrêts, Aiper recommande de charger complètement l’appareil avant stockage. Il est recommandé de le placer dans son emballage d’origine, lavé, sec et éteint, puis de le stocker dans un endroit frais, sec et bien ventilé.
Accessoires et pièces détachées
Le petit suivi d’usure des composants (filtre, brosses, chenilles) de l’application aide à planifier les remplacements avant que les performances ne chutent. En boutique, vous trouverez divers accessoires et pièces détachées de l’écosystème Aiper :
un crochet de récupération (11,90 €)
une brosse de rechange (48 €)
le Caddy Aiper (150 €) qui change la vie pour déplacer un engin de 15 kg entre local et bassin ;
le module HydroComm Pro (≈ €379–€499 selon le revendeur) pour la communication sous-marine et le pilotage/diagnostic en temps réel ;
le filtre ultra-fin (86,89 € chez Brico & Pool)
le panier de filtre complet (68,69 € chez Brico & Pool), de quoi assurer la rotation/rinçage sans immobiliser la machine.
Seul bémol à ce stade : pas de chenilles de rechange clairement référencées pour le Pro Max ; elles existent pour les S1 / S1 Pro, mais compatibilité non confirmée avec le Scuba X1 Pro Max — à vérifier auprès du SAV avant achat pour éviter la mauvaise surprise.
Face au Scuba X1 “standard”, le Pro Max on gagne en puissance d’aspiration, en capacité à encaisser de gros volumes de débris et en pilotage logiciel, mais tout n’est pas magique : à la maison, on a encore vu des glissades sur margelles qui le désorientent, un arrêt au fond en fin de cycle (on aurait préféré un stationnement près du bord), et une recharge qui a dépassé nos 4 h malgré 90 % seulement à remplir. Côté endurance, nos projections confirment de longs cycles (notamment en écumage), mais le sol/parois reste en-deçà des 5 h sans activer le super Eco.
Contrairement au Scuba X1 standard, aucun soulèvement inopiné des roues avant n’a été observé.
Face aux autres haut-de-gamme (Beatbot & co.), l’X1 Pro Max se positionne comme un aspirateur très endurant et “filtrant”, taillé pour les bassins qui s’encrassent vite : énorme panier, maille ultra-fine pour la poussière, et autonomie de surface qui colle avec les 10 h annoncées. En contrepartie, son poids (15 kg) et quelques imperfections de trajectoire sur des bassins tarabiscotés (margelles, rambardes) le rendent moins “facile” que certains concurrents plus légers/rapides qui misent davantage sur l’agilité.
On n’oublie pas le sempiternel test du ramassage de sable : validé haut-la-main !
Dit autrement, les grandes piscines à géométrie simple lui laisseront un boulevard pour avaler d’importants volumes de saletés. À l’inverse, si votre bassin est de taille modeste (ici 30 m3) et s’il multiplie les angles piégeux en plus de comporter des obstacles en bordure, son potentiel ne sera pas exploité à fond. Dans l’ensemble, il fera toutefois aussi bien voire mieux que tous les autres robots testés jusqu’ici dans ce même bassin.
En somme, son rapport qualité-prix va grandement dépendre des conditions d’usage. En effet, rien ne sert de dépenser 1 800 euros pour nettoyer une piscine comme la nôtre : à cet égard, le Z1 pro de Dreame à 1 300 € sera amplement suffisant. En revanche, dès que votre piscine monte un peu en gamme, le Scuba X1 Pro Max peut aisément devenir un choix plus que pertinent. Cela étant, on ne niera pas que le moindre accessoire demandera un effort financier supplémentaire qui, sans être totalement ubuesque, ne lui permet pas de revendiquer une réelle compétitivité tarifaire.
La scène est connue des utilisateurs de robots-piscine sans fil : l’eau est turquoise, le soleil tape, et votre robot autonome se prélasse au fond du bassin… sans bouger. Batterie vide ? Filtre saturé ? Température trop basse ?
Les robots piscine sans fil sont les nouveaux venus dans le monde de l’entretien des bassins. Plus autonomes, plus pratiques, ils se détachent à bien des égards de leurs cousins filaires ou hydrauliques. En effet, leur mode de fonctionnement spécifique et leurs composants sensibles — batterie, joints, capteurs — nécessitent un entretien adapté.
Lui, il est content car son robot est bien entretenu !
Connaître ces besoins avant d’acheter et d’utiliser un modèle sans fil, c’est s’assurer d’en profiter pleinement… et longtemps. Voici les éléments à surveiller et les bonnes pratiques pour une maintenance optimale !
Pourquoi l’entretien est encore plus crucial sur un robot sans fil ?
Passer au sans-fil, c’est s’offrir une vraie liberté : pas de câble à dérouler, pas de risque d’emmêlement, une mise à l’eau rapide. Mais cette autonomie a un revers : elle repose sur des composants plus sensibles et un fonctionnement qui diffère fondamentalement des robots filaires. Les modèles récents comme l’Aiper Scuba X1, le Wybot S2 ou l’Aquasense 2 doivent jongler avec plusieurs exigences :
étanchéité absolue : aucun câble d’alimentation pour relier le robot au secteur, donc tous les éléments internes (batterie, moteur, électronique) doivent être protégés en permanence contre l’eau.
autonomie optimisée : la batterie doit fournir assez d’énergie pour couvrir tout le bassin en un cycle, même en cas d’eau chargée en débris.
gestion intelligente des cycles : un algorithme adapte la durée et le trajet de nettoyage pour économiser l’énergie, ce qui rend le robot plus dépendant de capteurs précis et propres.
À titre de comparaison, un robot filaire branché au secteur n’a pas à se soucier de sa consommation électrique ou de l’état d’une batterie ; il peut compenser un filtre partiellement obstrué en puisant davantage de puissance. Un robot sans fil, lui, voit immédiatement son autonomie et ses performances chuter si un composant est encrassé.
Ce qui peut arriver en cas de négligence
Voici quelques exemples concrets de défaillances observées sur des modèles sans fil :
batterie gonflée après seulement deux saisons, faute de recharge périodique pendant l’hivernage.
joints craquelés laissant pénétrer l’eau, provoquant la destruction du moteur et de la carte électronique.
capteurs optiques ou gyroscopiques perturbés par des dépôts calcaires ou algues fines, entraînant une navigation erratique.
En somme, un entretien régulier ne sert pas qu’à “nettoyer le robot”, mais à préserver ses performances (puissance d’aspiration, autonomie), à prolonger la durée de vie des pièces coûteuses comme la batterie ou la turbine et à détecter rapidement les signes d’usure, afin d’éviter les grosses pannes et les réparations lourdes.
État de l’eau : le premier facteur à surveiller
La qualité et les conditions de l’eau influencent directement la performance et la longévité d’un robot piscine sans fil. Même les modèles haut de gamme ne sont pas immunisés : une eau trop froide, trop chargée en produits chimiques ou déséquilibrée peut abîmer rapidement batterie, joints et composants électroniques.
Température de l’eau : attention au froid !
Les batteries lithium-ion, cœur des robots sans fil, détestent le froid. En effet, en dessous de 15 °C, l’autonomie chute rapidement, les capteurs perdent en réactivité et les joints deviennent rigides, augmentant le risque de fuite. Pour un redémarrage saisonnier, attendez que l’eau atteigne au moins 17 °C pour préserver les composants.
“N’utilisez jamais votre robot si la température de l’eau est inférieure à 15 °C” (Guide Zodiac CNX™).
Astuce : si l’eau est fraîche en début de saison, commencez par un cycle court pour limiter l’effort sur la batterie.
Paramètres chimiques idéaux
Certes, les robots-piscines ont des carrosseries conçues pour présenter une belle robustesse face aux variations chimiques, mais autant éviter de tirer sur la corde pour les conserver le plus longtemps possible ! Ainsi, l’on gardera un oeil sur :
le pH : maintenir l’eau entre 7,0 et 7,4 pour éviter la corrosion des contacts et de la coque ;
le chlore libre : rester en dessous de 3 ppm hors traitement choc afin de minimiser les risques de détérioration rapide des plastiques et joints ;
la salinité de l’eau : n’oubliez pas de vérifier la salinité maximale recommandée par le constructeur (souvent 4 à 5 g/L). Un dépassement accélère l’oxydation des pièces métalliques et l’usure des joints.
Turbidité et propreté de l’eau
Une eau très chargée en particules (après un orage, une chute massive de feuilles ou un épisode d’algues) augmente la charge de travail du moteur et de la turbine. Sur des cycles très longs, cela peut augmenter drastiquement les risques de surchauffe, et a minima réduire l’autonomie, sans compter le filtre saturé en quelques minutes.
On se méfie de ce genre de couleur de l’eau…
Le bon réflexe, dans ce cas, est de préparer le nettoyage en lançant le système de filtration de la piscine en ajoutant du chlore choc, puis de rester près du bassin lors du nettoyage. L’idée est de rincer régulièrement le filtre du robot et de le récupérer dès la fin du cycle pour un entretien rapide avant recharge.
Checklist post-utilisation : les bons réflexes après chaque cycle
Un robot piscine sans fil peut durer plusieurs saisons sans perte de performance… à condition de respecter une petite routine après chaque utilisation. En moins de 5 minutes, cette checklist de gestes simples protège votre robot contre la corrosion, l’usure prématurée des joints et la perte d’efficacité. Ces gestes simples font la différence entre un appareil qui tient deux saisons avant sa première panne et un autre qui en dure cinq ou plus.
Certains robots (ici le Z1 Pro de Dreame) remontent au bord du bassin pour vous aider à l’attraper par leur poignée.
Avant toute chose, on se rappellera de toujours saisir le robot par sa poignée dédiée et de ne jamais tirer sur le flotteur, l’antenne de charge ou toute autre partie non prévue pour la manipulation — ces éléments sont fragiles et coûteux à remplacer. Ensuite, il est recommandé de passer brièvement par un rinçage complet de l’appareil au jet d’eau douce (attention à la haute pression qui peut endommager les joints et provoquer des infiltrations). Cela permettra d’éliminer immédiatement chlore, sel et dépôts calcaires avant qu’ils ne s’incrustent.
Nota Bene : un rinçage rapide juste après la sortie du bassin est plus efficace qu’un nettoyage différé, car les dépôts sont encore humides.
Entretien du filtre (sinon, bah ça ne nettoie plus…)
Ouvrez le capot et retirez le filtre, généralement clipsé pour un accès rapide. Videz ensuite tout son contenu, puis rincez-le soigneusement à l’eau claire, sans utiliser ni savon ni produits chimiques qui pourraient altérer la maille ou laisser des résidus nocifs pour le bassin. Gardez à l’esprit qu’un filtre obstrué, même partiellement, réduit la puissance d’aspiration et fatigue inutilement le moteur. C’est un détail qui, à la longue, peut sérieusement limiter l’efficacité de votre robot.
L’entretien du filtre a quelque chose d’assez satisfaisant…
Pour un nettoyage en profondeur, une vieille brosse à dents est parfaite : elle permet de déloger les particules fines coincées dans la maille sans l’endommager. On peut également trempage mensuel dans une solution eau tiède + vinaigre (10 %) pour dissoudre les graisses et dépôts calcaires.
Nota Bene : pensez à acheter un second filtre. Cela vous permet de tourner pendant que le premier sèche.
Inspection rapide des pièces mobiles
Après chaque utilisation, prenez quelques secondes pour vérifier l’hélice. Retirez les feuilles, cheveux ou brindilles qui pourraient s’y coincer et gêner la rotation de la turbine.
Cette inspection visuelle régulière permet aussi de détecter une usure anormale ou un début de blocage. Intervenir tôt évite qu’un petit incident ne se transforme en panne coûteuse.
Chargement et stockage du robot
Après chaque cycle, prenez soin des contacts de charge : essuyez délicatement les bornes magnétiques avec un chiffon doux pour éviter l’oxydation.
Un petit coup de chiffon doux avant chaque charge et c’est bon !
Des contacts propres garantissent une recharge rapide et complète, tandis qu’un mauvais contact peut ralentir la charge, l’interrompre… ou, à terme, endommager la batterie.
“Une batterie mal stockée ou déchargée trop longtemps = robot à la casse en 2 saisons.” — Retour client vérifié sur Wybot S2 Pro
À ce titre, les batteries lithium-ion n’aiment ni les charges incomplètes, ni les longues périodes d’inactivité. Nous préconisons donc une recharge à 100% après un cycle en utilisant uniquement le chargeur d’origine.
En temps de canicule, ne pas hésiter à le brancher à l’intérieur de la maison !
Pour le stockage temporaire, privilégiez un endroit à l’ombre, sec et bien ventilé. Posez le robot sur un support aéré afin que l’humidité résiduelle puisse s’évaporer naturellement.
Nota Bene : ne jamais laisser l’appareil au bord de la piscine ou en plein soleil. Comme le rappelle le support technique d’Aiper : « Le pire ennemi du robot sans fil, c’est l’humidité stagnante et le soleil. »
Entretien préventif : les gestes clés pour prolonger la durée de vie
L’entretien d’un robot piscine sans fil ne se limite pas aux gestes post-utilisation : il faut aussi prévoir une vérification régulière pour prévenir l’usure et détecter les signes avant-coureurs de panne.
Chaque semaine, effectuez une inspection approfondie :
joints : repérez toute fissure, craquelure ou dessèchement. Un joint fatigué peut laisser l’eau s’infiltrer jusqu’aux zones électroniques, entraînant une panne irréversible.
brosses et rouleaux : vérifiez leur souplesse. Un rouleau durci ou craquelé perd en efficacité et adhère moins aux parois.
coque : inspectez la surface pour repérer d’éventuelles micro-fissures, souvent signe d’un choc ou d’un vieillissement prématuré.
Soyez également attentif aux signaux d’alerte pendant l’utilisation :
voyants LED ou codes d’erreur inhabituels sur application : ils indiquent souvent un problème précis (un tableau récapitulatif dans le manuel constructeur est indispensable) ;
bruits anormaux : un sifflement peut révéler une hélice obstruée, un grondement peut indiquer un engrenage usé.
navigation incohérente : si le robot zigzague sans logique ou revient toujours au même endroit, il se peut qu’un capteur gyroscopique soit encrassé ou perturbé.
Tous les mois : l’entretien préventif
En plus des gestes hebdomadaires, un contrôle mensuel permet de garder votre robot sans fil au meilleur de ses capacités et d’éviter l’usure prématurée des composants. Commencez par vérifier l’état de la batterie. Rechargez-la après usage, mais évitez de la laisser branchée en permanence : les batteries lithium-ion n’aiment ni les décharges profondes, ni les charges prolongées à 100 %. Cette simple précaution prolonge considérablement leur durée de vie.
D’autre part, selon le modèle, un graissage léger peut être nécessaire sur certains axes ou engrenages. Utilisez uniquement un lubrifiant compatible, et reportez-vous toujours au manuel constructeur pour connaître les points exacts à entretenir. Profitez-en aussi pour effectuer un test de performance : si le robot ne couvre plus l’ensemble du bassin comme avant, cela peut venir d’un filtre encrassé ou d’une turbine partiellement obstruée.
Turbine, chenilles… tout doit être nickel !
Enfin, procédez à un nettoyage interne de la turbine. Un démontage rapide suffit pour retirer le calcaire, les dépôts minéraux ou le sable fin qui peuvent ralentir le moteur et réduire la puissance d’aspiration.
Fin de saison : préparer le robot pour l’hivernage
Lorsque la saison de baignade se termine, votre robot piscine sans fil mérite un repos bien organisé pour repartir au printemps en pleine forme. Commencez par un nettoyage intégral : filtre, coque, roues et turbine doivent être impeccables. Retirez toute trace de débris, calcaire ou sel. Ensuite, laissez sécher complètement l’appareil avant de le ranger, afin d’éviter la formation de moisissures ou la corrosion interne.
Le stockage est tout aussi important. Choisissez un endroit sec, bien ventilé et à température ambiante (minimum 5°C) — évitez les locaux techniques humides ou mal isolés. Pour préserver la batterie lithium-ion, une recharge intermédiaire tous les 2 à 3 mois est préconisée avec un niveau de charge idéalement autour de 60 à 70 % (certains modèles proposent un mode “storage” dédié).
Nota Bene : on évitera les sacs plastiques hermétiques, qui empêchent la circulation d’air et le contact direct des brosses avec une surface dure — surélevez légèrement le robot pour préserver leur forme.
Que faire en cas d’anomalie sur votre robot-piscine sans fil ?
Avant de contacter le SAV, voici votre mini-checklist :
Symptôme
Vérifications à faire
Il ne bouge plus
Batterie chargée ? Température de l’eau ≥ 15 °C ? Contact sec ?
Brosses usées ? Filtre trop sale ? Eau trop froide ? Capteur de profondeur bloqué par algues ?
Il ne termine pas son cycle
Autonomie réduite ? Batterie vieillissante ? Bac trop plein ? Surchauffe moteur (cycle trop long en eau chaude) ?
Dans le doute, nettoyez entièrement le robot, faites un redémarrage complet (selon modèle), et vérifiez les voyants LED. Vérifier également les mises à jour de firmware, souvent disponibles dans l’appli.
Ce que vous ne devez jamais faire !
On termine par un résumé du pire que vous puissiez faire pour provoquer la panne d’un robot-piscine sans fil, à savoir :
le laisser au soleil toute la journée.
le plonger dans une eau inférieure à 15 °C.
le laisser branché 48h en continu.
le ranger humide ou filtre sale.
le plonger pendant un traitement choc (chlore > 3 ppm).
On évite de laisser le robot stagner toute l’après-midi dans l’eau…
Un robot piscine sans fil, c’est la promesse d’un bassin propre… à condition de lui offrir un entretien sur-mesure. Filtre propre, batterie bien gérée, hélice dégagée, et bonne température de l’eau : voilà les piliers d’un robot autonome performant et durable. Cet article vous a été utile ? Votre retour nous aide à améliorer constamment nos contenus. Partagez vos remarques, questions ou expériences en commentaire. Et si vous avez détecté une imprécision, signalez-la-nous !
Alors que 2024 accueillait l’apparition encore discrète des premiers robots piscine sans fil, 2025 devrait marquer un nouveau double tournant, celui de la sophistication et de la démocratisation. De nombreuses marques proposent leur propre vision de cette technologie émergente. Nous vous partageons ici les meilleurs robots actuellement disponibles sur le marché !
Qu’il est loin le temps où vous deviez vous munir d’une épuisette, ou d’un robot hydraulique pour aller récupérer les saletés au fond du bassin. Aujourd’hui, ces produits connaissent une évolution fulgurante : plus puissants, plus autonomes, et dotés de capteurs intelligents, ils promettent un nettoyage complet du fond, des parois et de la ligne d’eau. De l’entrée de gamme abordable pour les petits bassins au modèle premium capable de cartographier et de “skimmer” la surface, l’offre 2025 couvre tous les besoins.
Le Scuba X1 Pro Max en sommeil. Un des plus premiums que nous ayons testés jusqu’ici !
Dans ce guide d’achat consacré aux robots piscine sans fil, nous passons en revue (par ordre de prix croissant) les 6 meilleurs modèles, de l’Aiper Scuba SE, idéal pour les mini piscines, jusqu’au Scuba X1 Pro Max, véritable concentré de technologie haut de gamme.
Le Scuba SE est un robot de piscine sans fil signé Aiper, conçu pour simplifier l’entretien quotidien des bassins. Léger et compact, il s’installe en quelques secondes dans l’eau et se récupère aisément grâce à sa corde flottante. Sa batterie rechargeable offre jusqu’à 90 minutes d’autonomie, idéales pour nettoyer des piscines jusqu’à 80 m². Équipé d’un système d’aspiration avec brosses intégrées (20 GPM), il capture feuilles, insectes et petits débris, et peut même aspirer le sable fin au fond du bassin.
Son design étanche certifié IPX8 et l’absence de câbles assurent une utilisation sécurisée et sans enchevêtrement, particulièrement adaptée aux piscines familiales à fond plat, qu’elles soient hors‑sol ou enterrées. Ce produit bénéficie d’une garantie de 2 ans. En résumé, le Scuba SE est une solution d’entretien autonome, pratique et accessible, idéale pour profiter d’une eau propre au quotidien sans effort.
Caractéristique Techniques
Autonomie
1h30
Type de nettoyage
Fond uniquement
Filtration
180 microns
Application mobile
Non
Piscine compatible en m²
80 m²
Fonctionnalités
Stationnement automatique.
Aiper Scuba S1 (version 2025) : le plus populaire
Le Scuba S1 2025 est un robot piscine sans fil conçu pour les piscines enterrées jusqu’à 150 m², avec une autonomie allant jusqu’à 150 minutes (version pro : 180 min) pour un cycle complet. Il délivre un débit de filtration de 4 200 gal/h (100 GPM) grâce à un moteur sans brosse couplé à une brosse en silicone . Il est équipé d’un filtre Mesh standard à 180 µmet d’un filtre ultra‑fin MicroMesh à 3 µm (uniquement la version pro), faciles à nettoyer grâce à un jet d’eau moyenne pression.
Sa technologie WavePath™ Navigation 2.0 assure une couverture intelligente du fond, des parois et de la ligne d’eau . La boîte inclut un crochet de récupération à fixer à votre perche et un chargeur normal, sans dock magnétique. Ce modèle possède une garantie de 2 ans.
Caractéristique Techniques
Autonomie
3 heures
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
180 microns ou 3 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
150 m²
Fonctionnalités
Navigation intelligente WavePath.
Wybot S2 : le plus adapté aux grands bassins
Le WybotS2 est un robot de piscine sans fil performant, capable de nettoyer jusqu’à 300 m² grâce à sa batterie 7 800 mAh, offrant environ 210 minutes d’autonomie sur une seule charge de 3 heures. Léger, il combine trois moteurs puissants sans balais à 90 W et un système de filtration double couche, un panier principal à 180 µm et un filtre ultra-fin de 40 ppi pour particules fines, pour aspirer efficacement sable, feuilles et algues. Son débit d’aspiration est de 3700 GPH.
Le Wybot S2 est l’un des robots les plus rapides que nous ayons testés ! En fond, il atteint les 10 m/minute !
Il grimpe sans difficulté les murs et décroche efficacement la ligne d’eau, offrant une couverture complète : fond, parois et waterline. Il vous sera utile dans n’importe quel type de bassin, quels que soient son revêtement et le traitement de l’eau employé.
Le robot propose sept modes de nettoyage, accessibles depuis l’application mobile ou via trois modes directement sur l’unité (sol+murs, sol seulement, murs seulement). Ce produit est garantie 2 ans. Attention le Wybot S2 ne doit être confondu avec le Wybot S2 Solar, que nous vous avions présenté il y a quelques jours.
Caractéristique Techniques
Autonomie
3h30
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
180 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
300 m²
Fonctionnalités
Navigation intelligente (capteurs et gyroscopes infrarouges).
Dreame Z1 Pro : le bon rapport qualité/prix
Le Dreame Z1 Pro s’impose comme l’un des robots de piscine sans fil les plus performants de sa catégorie. Conçu pour des bassins jusqu’à 200 m², il combine une forte puissance d’aspiration, une navigation PoolSense en S ou en N, et une autonomie prolongée pour nettoyer le fond, les parois et la ligne d’eau. Sa batterie de 9 600 mAh offre jusqu’à 180 minutes en mode fond seul, et 120 à 150 minutes pour un cycle complet. De quoi entretenir la plupart des piscines familiales en une seule session.
Côté performances, ses deux moteurs brushless délivrent un débit d’aspiration de 8 000 GPH, capable de capturer feuilles, sable, algues et autres débris fins. Son panier filtrant à 180 µm accessible par le dessus, et équipé d’un fond articulé, permet de retirer les impuretés sans risque de renversement.
Le Z1 pro se parque de lui-même au bord du bassin. une fonctionnalité très intéressante pour un appareil au prix assez contenu !
Pour le contrôle, le Z1 Pro est compatible avec l’application Dreamehome pour programmer les cycles, consulter l’historique et visualiser la couverture de nettoyage.
La cartographie est rudimentaire mais le journal des tâches est très complet !
Il peut également être dirigé sous l’eau grâce à une télécommande infrarouge. En fin de cycle ou en cas de batterie faible, il remonte automatiquement au bord pour une récupération simplifiée. Comptez environ 3 à 4 heures pour une recharge complète, et une garantie constructeur de 2 ans.
Caractéristique Techniques
Autonomie
3 heures
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
180 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
200 m²
Fonctionnalités
Remonte à la surface en fin de cycle.
Beatbot AquaSense 2 : le plus intelligent
Le Beatbot AquaSense 2 (découvrez notre test de la version Ultra) est un robot de piscine 3-en-1 sans fil, équipé d’une batterie 10 000 mAh offrant jusqu’à 4h d’autonomie (environ 3 h 30 pour un cycle complet avec murs et fond), capable de couvrir jusqu’à 300 m² par cycle. Son moteur brushless associé à une aspiration de 5 500 GPH permet de nettoyer efficacement le fond, les parois et la ligne d’eau. La navigation intelligente SonicSense / CleverNav™, reposant sur 16 capteurs dont des capteurs ultrasoniques, cartographie la piscine et adapte les trajectoires pour un nettoyage optimisé. Il suit des mouvements en S sur le fond et en N sur les parois pour un résultat homogène.
Le dock de recharge : le moyen le plus pratique pour ne pas de prendre la tête avec la batterie !
La recharge s’effectue sans fil, et le robot remonte automatiquement à la surface en fin de cycle ou en cas de batterie faible. Compatible avec tous types de piscines (rectangulaires ou formes libres, béton, liner, carrelage, fibre de verre), il s’adapte facilement aux différents revêtements. Son filtre double retient feuilles et débris courants (>150 µm), même si la version standard est moins efficace pour le sable fin et le pollen. Le contrôle se fait via application mobile Bluetooth/Wi‑Fi, permettant de choisir les cycles et d’activer le mode parking à la surface. En revanche, il n’est pas possible d’interrompre ou de modifier un cycle en cours via l’appli. Idéal pour l’entretien régulier de piscines jusqu’à 300 m², il combine autonomie, puissance et simplicité d’usage. Ce produit bénéficie d’une garantiede 3 ans.
Caractéristique Techniques
Autonomie
3h30
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
150 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
300 m²
Fonctionnalités
Remontée à la surface.
Scuba X1 Pro Max : le plus premium et high-tech
Le Scuba X1 Pro Max est le robot de piscine haut de gamme 4-en-1 d’Aiper, capable de nettoyer le fond, les parois et la ligne d’eau, avec un mode skimming dédié à la collecte des débris flottants. Il utilise la technologie FlexiPath 2.0 pour optimiser ses trajectoires et OmniSense+ 2.0, qui s’appuie sur plus de 40 capteurs, pour cartographier la piscine et assurer une couverture homogène.
Son débit d’aspiration élevé de 8 500 GPH, assuré par 9 moteurs brushless, permet de capturer feuilles, sable et particules fines. Sa batterie de 10 400mAh offre jusqu’à 5 h d’autonomie en nettoyage complet ou environ 10 h en mode surface seul, convenant à des piscines jusqu’à 300 m². En fin de cycle ou sur batterie faible, le robot remonte automatiquement à la surface pour être récupéré et se recharge sur son dock sans fil hors de l’eau.
Un vrai tank, ce Scuba X1 Pro !
Tout comme son petit frère Scuba X1 standard, on peut l’équiper d’un filtre MicroMesh à 3 µm afin de capturer les particules les plus fines qui rendent l’eau plus trouble. Le contrôle s’effectue via l’application mobile, avec programmation, suivi des cycles et mises à jour OTA.
Un module HydroComm Pro optionnel permet un contrôle sous‑marin dédié, et un chariot est vendu à part pour le déplacer sur la terre ferme. Alliant autonomie, intelligence et simplicité d’usage, le Scuba X1 Pro Max bénéficie d’une garantie de 3 ans.
Caractéristique Techniques
Autonomie
10 heures
Type de nettoyage
Fond, parois, ligne d’eau
Filtration
180 microns ou 3 microns
Application mobile
Oui
Piscine compatible en m²
300 m²
Fonctionnalités
Remonte à la surface + fonction skimmer
Pourquoi acheter un robot piscine sans fil ?
Le robot piscine sans fil c’est un gain de temps majeur de votre quotidien. Il vous suffit de le programmer et il explore seul les moindres recoins de votre piscine, pour déceler les saletés qui traînent sur les parois et les fond du bassin. Pour les entretiens de routine, inutile de rester à côté : il est parfaitement autonome. Pour récupérer une piscine vraiment sale, il vous sera d’une grande aide, à condition de vidanger son filtre régulièrement et de le recharger dès qu’il est à plat pour relancer un cycle au plus vite.
Comment bien choisir son robot piscine sans fil ?
Pour bien choisir votre robot piscine, vous devez être attentif à certains critères car tous les robots piscines ne se valent pas : la taille et la forme de votre piscine, l’autonomie, la filtration souhaité, les fonctionnalités, le système de navigation et enfin le budget !
Il n’existe pas de réponse factuelle à cette question. Le meilleur robot est celui qui saura vous satisfaire en répondant à vos besoins. À travers notre sélections regroupant différents profils de robots, le produit que vous recherchez se trouve certainement ici.
Vous l’aurez compris, l’achat robot piscine dépend de plusieurs critères. Préférerez vous un robot abordable, un modèle passe partout ou bien vous laisserez vous tenter par ce qu’il se fait de mieux sur le marché ? Dites le nous dans les commentaires !
Vous avez déjà entendu cette phrase :« mon rêve, là maintenant, c’est une piscine creusée dans mon jardin ». Un an plus tard, la même personne : « si j’avais su l’entretien qu’il faut se coltiner… »Ce dramatique scénario n’est plus une fatalité en 2025 ! Il suffit de bien s’équiper.
Entre les feuilles, les algues, le pollen, et les insectes suicidaires, la piscine se mue continuellement et petit à petit en marais. Pour inverser le processus de verdification, le plus simple est de sortir le robot-piscine pour accompagner le chlore choc qui va bien. Aujourd’hui des modèles, il en existe des dizaines, avec ou sans fil, filtre ultra-fin, panneau solaire même ! Comme pour la plupart de ces appareils innovants, il peut être difficile de distinguer la promesse marketing des véritables améliorations qui font la différence.
Voici notre guide d’achat 2025 des robots autonomes, conçus pour aspirer un maximum d’eau de piscine et un minimum de monnaie !
Robots hydrauliques : la vieille école qui a encore sa place
Ces modèles-là, c’est un peu les grands-pères du robot-piscine moderne. Pas d’électronique, pas de batterie, pas même un interrupteur : ils fonctionnent par aspiration, en se branchant directement sur le skimmer ou la prise balai. La pompe de filtration crée un flux d’eau, qui entraîne à son tour une turbine interne ou un système à membrane : et hop, le robot se met à avancer tout seul, au rythme de vos cycles de filtration.
Version édulcorée des robots les plus récents…
Côté budget, ils sont imbattables (200 à 500 €), ne consomment aucune électricité et ne nécessitent quasiment aucun entretien électronique. Un tuyau, un clapet, et ça tourne.
Ceux qui ne veulent pas s’embêter avec une appli ou une base de charge.
Les propriétaires de filtration à sable assez puissante (au moins 0,75 CV/550 W).
Comment ça marche concrètement ?
Le flux d’eau aspire les débris, qui finissent dans le filtre principal de votre piscine. Le robot se déplace au hasard, souvent avec un petit “cliquetis” à chaque changement de direction.
Le revers ?
Les robots hydrauliques ont quelques limites à bien garder en tête. Leur trajectoire est totalement aléatoire, ce qui peut laisser certaines zones du bassin inexplorées, surtout dans les angles ou les piscines de forme complexe. Contrairement aux modèles électriques, ils ne grimpent pas aux parois : ils se contentent de nettoyer le fond, et uniquement le fond. Leur efficacité dépend par ailleurs entièrement de la puissance de la pompe de filtration (au moins 0,75 CV recommandée – soit 10 m3/h environ), ce qui peut poser problème sur les installations modestes. Enfin, en envoyant tous les débris vers le filtre principal, ils accélèrent son encrassement.
Quel entretien ?
L’entretien d’un robot piscine hydraulique est simple et peu contraignant. Un rinçage à l’eau claire après chaque usage suffit généralement, accompagné d’un contrôle visuel régulier des clapets, membranes ou turbines. Pas de bac à vider : les saletés sont envoyées directement vers le filtre principal de la piscine, qu’il faudra donc nettoyer plus souvent.
Sous vos yeux ébahis : le Hayward PoolVac Ultra
Il est aussi recommandé de vérifier les tuyaux et de les stocker à l’ombre pour prolonger leur durée de vie. Bon point : les pièces détachées (membrane Zodiac, roues, clapets…) sont faciles à trouver et peu chères. En bref, c’est un système rustique, mais durable.
Quelques modèles de référence
le Zodiac T3 / T5 Duo, avec un système à membrane souple, ultra-simple à entretenir ;
le Hayward PoolVac Ultra : au design plus large pour une bonne couverture du sol.
l’Intex ZX300, parfait pour les piscines de la même marque, selon un rapport qualité-prix redoutable.
Robots à pression : le poids lourd du nettoyage
Moins connus du grand public que les robots électriques ou hydrauliques, les robots à pression (ou « robots à surpresseur ») sont pourtant de vrais costauds. Ils fonctionnent grâce à un jet d’eau sous pression, généré par un surpresseur (une pompe secondaire dédiée), qui propulse le robot dans le bassin tout en alimentant ses buses de nettoyage.
Petit mais puissant, le 3900 Sport
Résultat : ils avancent avec vigueur, brassent l’eau et récupèrent les gros débris dans un sac filtrant intégré, sans saturer le filtre principal de la piscine. Prix de départ : 800 à 1 500 €, sans compter l’installation du surpresseur.
Pour qui ?
Propriétaires de piscines enterrées de grande taille, exposées à beaucoup de végétation.
Ceux qui cherchent à soulager le filtre principal.
Baignades fréquentes, entretien régulier avec gros volumes de feuilles ou brindilles.
Comment ça marche concrètement ?
Le surpresseur envoie de l’eau sous haute pression dans le robot via un tuyau dédié. Ce jet propulse des buses mobiles à l’arrière, qui assurent la mobilité et le brassage. Un sac filtrant amovible récupère les déchets solides (feuilles, glands, gros insectes, etc.).
Le revers ?
Les robots à pression nécessitent l’installation d’un surpresseur, ce qui implique une intervention professionnelle et un coût énergétique supplémentaire non négligeable. Comme les modèles hydrauliques, ils se concentrent uniquement sur le fond du bassin, sans pouvoir grimper aux parois. Leur utilité est donc assez réduite dans les petites piscines ou celles qui restent propres la majeure partie du temps. Enfin, leur efficacité sur les particules fines est souvent inférieure à celle des robots électriques, car leur système de filtration repose sur un simple sac dédié aux gros débris.
Quel entretien ?
L’entretien d’un robot à pression doit être régulier. Il faut vider et rincer fréquemment le sac filtrant, où s’accumulent feuilles, insectes et autres débris. Un contrôle des buses et des roues, souvent à jet rotatif, est recommandé pour éviter tout encrassement ou blocage.
Le bluefury et son câble d’alimentation
Il est également important de vérifier le bon fonctionnement du surpresseur, indispensable à la propulsion du robot. En contrepartie, ces modèles comportent peu de composants électroniques, ce qui leur confère une excellente longévité lorsqu’ils sont bien entretenus.
Quelques modèles de référence
Polaris 280 ou 3900 Sport : véritables classiques du genre, robustes et puissants.
BlueFury de Pentair
Robots électriques filaires : le roi polyvalent
Autonomes, intelligents, hyper-performants, les robots électriques filaires sont capables de nettoyer tout le bassin : fond, parois et ligne d’eau. Ils embarquent leurs propres moteurs, leur système de filtration (souvent jusqu’à 50 microns, voire 3 microns pour les plus qualitatifs), parfois même une forme de cartographie intelligente. Branchés sur secteur via un transfo basse tension (pour la sécurité), ils enchaînent les cycles programmables – express, complets ou ciblés – sans dépendre du système de filtration.
Zodiac, une marque fiable pour des robots robustes.
Les prix ? Entre 900 et 2 500 €, avec des références haut de gamme capables de scanner la piscine en 3D et d’optimiser chaque passage.
Pour qui ?
Propriétaires de piscines enterrées ou grandes piscines aux formes complexes.
Utilisateurs exigeants recherchant un nettoyage complet (fond, parois, ligne d’eau).
Ceux qui souhaitent programmer des cycles précis (rapide, complet, zone ciblée…).
Comment ça marche concrètement ?
Une fois branché sur une prise secteur, le robot est plongé dans la piscine, où il se déplace de manière autonome grâce à ses moteurs électriques. Il scanne le bassin à l’aide de capteurs pour optimiser son trajet (selon les modèles, gyroscope, IA, ou algorithmes de navigation). Une pompe interne aspire l’eau, tandis qu’un ou plusieurs filtres retiennent les saletés, des feuilles aux microparticules.
Le revers ?
Vous le voyez venir : le principal inconvénient des robots électriques reste leur câble. Même avec un système anti-torsion, il peut s’emmêler ou gêner les déplacements dans certains bassins. Ils nécessitent un entretien régulier, notamment du filtre interne, qui doit être vidé et rincé après chaque cycle. Enfin, vous aurez besoin d’une prise électrique extérieure à proximité de la piscine, ou bien d’une rallonge pour alimenter le robot.
Quel entretien ?
Il faut vider, rincer et nettoyer les filtres internes après chaque cycle, surtout si l’eau contient beaucoup de particules fines ou d’algues. Le câble doit être déroulé correctement pour éviter les torsions, et stocké à l’abri du soleil.
Avec le Dolphin, le le nettoyage c’est carré !
Enfin, un contrôle ponctuel des brosses et des chenilles est recommandé, notamment en début de saison. Bien entretenus, ces robots affichent une durée de vie solide, souvent supérieure à 5 ans.
Quelques modèles de référence
Dolphin E30 ou IO (Maytronics) : excellent rapport qualité-prix, filtration fine, cycles efficaces sur fond, parois et ligne d’eau. L’IO scanne la piscine en 3D et adapte sa trajectoire.
Zodiac Alpha iQ™ : modèle haut de gamme connecté, cartographie intelligente, aspiration puissante, nettoyage complet et réglages via appli.
Hayward TigerShark QC : réputé pour son efficacité, notamment sur les grandes piscines. Cycle rapide (Quick Clean) en 90 minutes.
Robots sans fil : la liberté (presque) totale
Les robots de piscine sans fil séduisent par leur simplicité : pas de câble à démêler, pas de prise secteur à sécuriser, juste une batterie interne, un bouton, et c’est parti. Autonomes, souvent programmables via une appli, ils offrent une vraie liberté d’usage, notamment dans les piscines loin de toute prise ou avec une forme complexe.
On l’a testé celui-ci ! Avec filtre ultra fin et station de charge, le Scuba X1 performe.
En plus de grimper aux parois, les meilleurs savent nettoyer la ligne d’eau, ou stationner au bord une fois leur cycle terminé. Côté prix, comptez de 300 € à 2 500 € selon les fonctionnalités, avec une montée en gamme rapide si vous voulez une navigation intelligente et une aspiration musclée.
Pour qui ?
Ceux qui veulent un robot simple à manipuler et éviter les câbles qui traînent et les prises à proximité du bassin.
Propriétaires de piscines de taille moyenne à grande, souvent utilisées en été.
Piscines récentes sans prise balai ou installation électrique adaptée.
Comment ça marche concrètement ?
Les robots sans fil embarquent une batterie rechargeable (généralement lithium-ion). Une fois plongés dans la piscine, ils s’activent automatiquement ou via une application mobile. Le moteur de déplacement les propulse dans les bassin, tandis qu’une pompe aspire l’eau et les débris, stockés dans un bac ou un panier filtrant interne. Leur navigation repose sur divers capteurs (gyroscopiques, pression, infrarouge, etc.) voire sur une cartographie intelligente.
Le revers ?
En plus d’être onéreuses à remplacer (environ 250 à 500 € au bout de 3-5 ans), les batteries peuvent présenter une autonomie relativement limitée : certains modèles tiennent 60 à 90 minutes, d’autres jusqu’à 4 heures, mais rarement plus (le Beatbot AquaSense 2 Ultra chatouille les 5h en nettoyage du fond). En cas de piscine très sale ou de grande taille, plusieurs cycles peuvent être nécessaires, sauf qu’une recharge prend généralement plusieurs heures. Autre limite : une fois immergés, ils ne communiquent plus avec l’application (hormis l’exception Wybot S2). Enfin, leur puissance d’aspiration ou leur précision de navigation peut être inférieure à celle des modèles filaires, surtout sur les entrées de gamme.
Quel entretien ?
Les robots sans fil requièrent un peu plus d’attention que leurs homologues filaires. Bien sûr, après chaque cycle, on vide et rince soigneusement le panier de filtration, mais il faut également surveiller le bon fonctionnement de la batterie : ne pas laisser l’appareil déchargé trop longtemps, et éviter les charges incomplètes répétées qui pourraient l’endommager sur le long terme.
Le Wybot S2 Solar, plutôt ergonomique !
Enfin, il est conseillé de vérifier l’état des chenilles, des brosses, et de garder les capteurs propres pour maintenir la qualité de navigation.
Quelques modèles de référence
Aiper Scuba X1 : modèle vedette de 2025, sans fil, avec navigation intelligente, très bon débit d’aspiration (25 000 L/h), ligne d’eau incluse.
Dreame Z1 Pro : robot innovant avec capteurs multiples, autonomie jusqu’à 4h, télécommande LiFi, parfait pour les piscines de 8 à 10 m.
Wybot M1 Ultra : bonne alternative au Scuba X1, avec cartographie, cycles personnalisables, et performances convaincantes sur bassins moyens à grands.
Robots solaires : le petit plus malin
Encore rares, mais franchement malins : les robots de piscine solaires misent sur l’énergie du soleil pour recharger leur batterie… directement dans l’eau. Le principe ? Une station flottante équipée d’un panneau solaire, parfois intégrée au robot lui-même, qui capte l’énergie pendant la journée. Résultat : moins de recharges manuelles, zéro câble, et une autonomie qui se régénère toute seule entre deux cycles de nettoyage. Idéal dans les régions très ensoleillées ou pour les utilisateurs qui veulent minimiser les contraintes.
Comptez entre 500 et 1000 € pour un modèle sérieux.
Là on est plus sur « boîte à pizza tombée dans la piscine »… Mais efficace quand même.
Pour qui ?
Propriétaires de petites à moyennes piscines, bien exposées au soleil.
Utilisateurs recherchant un complément d’entretien régulier entre deux nettoyages complets.
Personnes sensibles à l’écologie ou au design innovant qui veulent limiter leur consommation d’électricité ou éviter les recharges manuelles.
Comment ça marche concrètement ?
Les robots solaires flottent à la surface de l’eau et captent l’énergie du soleil grâce à un panneau photovoltaïque intégré. Cette énergie alimente un moteur d’aspiration et de petites hélices qui les déplacent à la surface. Leur mission principale : collecter les débris flottants (feuilles, insectes, pollen…) avant qu’ils ne coulent. Les saletés sont stockées dans un petit bac ou panier amovible, qu’il suffit de vider manuellement.
Le revers ?
Les robots solaires sont avant tout des collecteurs de surface. Ils ne nettoient ni le fond, ni les parois, et ne remplacent donc pas un véritable robot-piscine autonome. Leur efficacité dépend de l’ensoleillement : sans lumière directe, ils cessent de fonctionner ou deviennent très lents. De plus, leur petit panier se remplit vite, obligeant à des vidanges fréquentes. Enfin, ils peuvent rester bloqués dans les coins du bassin ou par des objets flottants, faute de navigation intelligente.
Quel entretien ?
Leur bac de récupération doit être vidé et rincé régulièrement pour éviter l’accumulation de débris organiques (feuilles, insectes, pollen). Les panneaux solaires doivent rester propres pour garantir une bonne charge : un coup de chiffon doux humide suffit en général.
Il est aussi conseillé de vérifier que les roues ou pales de propulsion ne sont pas obstruées par des saletés ou du calcaire.
Quelques modèles de référence
Aiper Seagull SE : récupère efficacement les feuilles et débris flottants. Simple, autonome et abordable.
Instapark Betta SE : design fermé contre les insectes et les feuilles, propulsion par hélice, panneau solaire de bonne qualité, très peu d’entretien.
Solar-Breeze Ariel : autonomie solaire fiable, filtration de surface continue, idéal pour maintenir une eau claire entre deux nettoyages en profondeur.
À quoi faire attention avant d’acheter ?
Taille et forme de la piscine : au-delà de 12 m ou avec un fond en pointe de diamant, préférez un robot haut de gamme doté d’algorithmes intelligents et d’une puissance accrue.
Type de revêtement : carrelage glissant, liner, PVC, coque polyester, etc.
Débris dominants : feuilles, terre, sable, pollen, algues pour choisir un panier à la bonne taille et la finesse de filtration adaptée.
Système de filtration existant : pour un hydraulique ou à pression, vérifiez la puissance et la compatibilité (prises, surpresseur).
Budget et coûts cachés : usure des pièces, batteries à remplacer, accessoires à rajouter, etc.
Les innovations 2025 : entre gadgets et vraies révolutions
IA et cartographie 3D : certains modèles détectent les zones les plus sales et adaptent leur temps d’action. Coup de cœur : des robots capables de distinguer types de débris (feuille de palmier vs chêne) et d’adapter la puissance d’aspiration.
Connectivité avancée : application mobile, démarrage à distance, notifications en cas de bac plein. La piscine se gère presque comme une Tesla. Le vrai plus ? Pouvoir lancer le cycle avant de rentrer d’un week-end.
Fonctions « Pick Up » et station d’accueil : un appui sur l’appli et le robot remonte se « garer » sur le bord pour se faire attraper. Un petit luxe facilement addictif.
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Un robot sans fil qui se recharge automatiquement à son propre panneau solaire posé juste à côté du bassin. C’est la promesse du nouveau modèle de Wybot, le S2 Solar ! Gadget ou stratégie gagnante ?
Entre les possesseurs de piscine, un débat reste ouvert : prendre un robot-piscine avec ou sans fil ? Les premiers sont encombrants et leur mode d’installation n’est pas des plus pratiques. Les autres peuvent se retrouver limités par la capacité de leur batterie. Bien sûr, les concepteurs poussent actuellement vers l’innovation et un usage toujours plus fluide de ce genre d’appareils chargés d’effectuer des tâches en soi très rébarbatives.
La station solaire est livrée à part et très bien protégée.
C’est notamment le cas d’un des modèles phares de la marque Wybot, à savoir le robot S2 Solar. Une des idées majeures matérialisées par cet appareil est sans doute le système de recharge automatique via un panneau solaire, censé rendre le robot-piscine plus autonome, pour davantage de tranquillité. Alors… Le Wybot S2 Solar est-il une solution pour vous ? Efficacité, performances, ergonomie, autonomie : ce test complet vous apportera une visibilité maximale sur les atouts et les limites de cet appareil à la lisière du haut-de-gamme !
Caractéristique Techniques
Dimensions
40(L) x 39 (l) x 25(H) cm
Poids
8,5 kilos
Filtration
180 μm + mousse de coton 25 μm
Puissance
90 W
Débit d’aspiration
14 m³/h (3 700 GPH)
Batterie
5200 mAh
Durée d’utilisation
2h30 max
Durée de charge
Sur secteur : environ 3 heures Panneau solaire : > 4 heures minimum
Charge
77 Wh
Navigation
Multi-capteurs
Vitesse de déplacement
10 m/min
Température de fonctionnement
10°C – 35°C
Etanchéitédu robot et du solarkit
IP68
Compatibilité avec traitement de l’eau
Tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.)
Le Wybot S2 Solar marque des points d’entrée de jeu avec son double système de filtration (180 μm + mousse de 25 μm), capable de capturer à la fois les gros débris et les particules fines. Son poids très raisonnable (8,5 kg) facilite la manipulation, et son débit d’aspiration de 14 m³/h assure un nettoyage rapide et en profondeur. Toutefois, cela reste deux fois moins que le Z1 Pro de Dreame, qui revendique plus de 30m³/h.
Ne pas confondre avec le Wybot S2 Solar Vision, un peu plus abouti en matière de navigation.
La navigation multi-capteur (gyroscope, sonar, infrarouge…) devrait permettre au robot de s’adapter à des piscines complexes sans trop d’erreurs de trajectoire. Enfin, la garantie de 3 ans est un vrai gage de fiabilité. Côté bémol, la batterie de 5200 mAh offre une autonomie correcte (jusqu’à 2h30 sur le papier), mais la recharge prend environ 3 heures, ce qui peut paraître long si vous enchaînez plusieurs cycles ou que le soleil se fait rare.
Unboxing du Wybot S2 Solar : gardez bien tout sous la main !
Le panneau solaire est dans un carton à part
Nous, on aime quand on ouvre une boîte et que ce n’est pas prise de tête. Ce n’était pas forcément gagné, vu l’accessoire embarqué du panneau solaire.
Ne surtout pas marcher dessus !La dernière version inclut un port de charge sur les panneaux solaires !
Finalement, on s’en sort bien, avec :
le robot Wybot S2 Solar avec son panier de filtration (3,8 L) ;
le câble d’alimentation
une mousse de rechange pour le filtre ;
un crochet en plastique noir ;
un manuel d’utilisation (livret + guide rapide + précautions d’usage) ;
la station de charge ;
le panneau solaire (40 × 39 cm) ;
un kit de blocs flottants ;
un bouchon de rechange pour l’embout de chargement ;
des accroches adhésives pour la station ;
En moins de deux minutes, le carton part à la cave ou à la benne, et vous voilà enfin en tête-à-tête avec votre nouveau joujou…
Design : compacité et robustesse !
Le Wybot S2 Solar ne prend pas beaucoup de place et ne pèse pas plus de 8,5 kg. Sa carrosserie est en plastique ABS renforcé, ce qui le prémunit contre les chocs et les produits chimiques présents dans le bassin. On trouve également une poignée facile à repérer sous l’eau, car sa couleur vert turquoise tranche avec le noir de l’appareil.
La poignée turquoise est pratique pour s’en saisir à la perche !
Pour protéger la prise de chargement Wybot a prévu un bouchon vissable. Deux capteurs à induction serviront pour la recharge solaire, directement sous l’eau !
Le genre de manipulation qui nous file des tocs !
Dessous, on trouve pas moins de trois moteurs sans balais. Pour le nettoyage proprement dit, la machine peut compter sur sa brosse rotative également en plastique ABS renforcé avec des lamelles souples en caoutchouc thermoplastique (TPR). Les chenilles, elles aussi conçues en TPR, sont texturées avec des bandes pour améliorer la montée sur parois glissantes.
Nota Bene : un moteur électrique sans balais (ou « brushless ») fonctionne sans les brosses mécaniques traditionnelles des moteurs à balais. À la place, il utilise des aimants permanents et des capteurs électroniques pour faire tourner le rotor sans contact mécanique interne. Cela augmente son efficacité énergétique et prolonge sa durée de vie.
À l’intérieur, on trouve un panier filtrant de 180 μm d’une capacité d’environ 3,8 L (si l’on se fie au modèle S2) et une mousse ultra-fine de 25 μm. Au niveau des capteurs, le Wybot S2 Solar embarque :
un gyroscope ;
un capteur infrarouge ;
un capteur de profondeur ;
un sonar ;
un capteur de batterie.
Enfin, niveau commandes, un gros bouton vert servira à allumer l’appareil et un autre bouton tactile “Mode” vous permettra de faire défiler les modes de nettoyage rapide sans avoir à lancer l’application.
Il faut regarder d’assez près pour sélectionner l’icône correspondant
Les cellules photovoltaïques sont en silicium monocristallin. Elles sont dotées d’une puissance d’environ 65 W et de deux autres commandes : un bouton pour amorcer un retour à la station et un autre pour activer l’appareil de loin. Très pratique !
Nota Bene : tous les composants principaux sont conformes aux exigences ROHS. Le produit complet a réussi les tests SGS et respecte les normes en vigueur : aucun excès de métaux lourds ou de substances nocives.
Installation du panneau solaire et des flotteurs
Tandis que vous laissez charger votre robot sur une prise traditionnelle, vous pouvez commencer par trouver le coin où vous allez installer la station de charge solaire. Pour cela, quelques conseils pratiques :
choisissez, si possible, une zone sans margelle ni escalier ;
vérifiez les ombres des arbres et des haies tout au long de la journée, afin de trouver un endroit ensoleillé le plus longtemps possible ;
pas trop éloignée de la couverture Wi-Fi ;
attendez un peu avant de placer les accroches de la station, afin de vous assurer que rien ne va poser problème (on ne pense jamais à tout !).
Le panneau solaire est assez facile à fixer à la station proprement dite. Suivez scrupuleusement le manuel et l’affaire sera bouclée en une dizaine de minutes (pas besoin d’outils). Une fois le panneau bien à plat (grâce aux supports vissables) et la station immergée, il sera facile de la décaler à votre convenance sans tout de suite la fixer à la paroi.
Ensuite, n’oubliez pas de placer les flotteurs dans le robot comme dans la vidéo ci-dessous, sur le modèle S2.
Nota Bene : nous avons commis l’erreur d’oublier les flotteurs, et l’appareil a eu beaucoup de mal à se hisser le long des parois lors de nos premiers essais. Une fois les flotteurs en place, le problème s’est tout de suite dissipé.
Fonctionnalités & Application Mobile
L’appairage au robot s’effectue de la même manière que tous les appareils connectés :
installation de l’application sur smartphone (iOS et Android) ;
connexion au robot : Activez le Bluetooth et le Wi-Fi 2,4 GHz sur votre smartphone.
appairage : Suivez les instructions à l’écran pour connecter le robot à votre réseau Wi-Fi et à l’application.
code d’appairage : Munissez-vous du code fourni avec le robot pour finaliser la connexion.
Une fois connecté, vous devez indiquer la forme de votre piscine et son matériau de revêtement. Vous avez le choix entre vinyl, béton, fibre de verre, carrelage et galets, avant d’enregistrer les paramètres.
Facile à prendre en main, l’application nous connecte à la station, et non au robot directement.
Ensuite, vous pouvez contrôler le robot à distance, programmer des nettoyages et choisir parmi les différents modes disponibles, à savoir :
fond uniquement (pour les entretiens rapides ou après une grosse pluie)
parois uniquement
ligne d’eau uniquement – contre les dépôts gras ou organiques
parois + fond
nettoyage complet – fond + parois + ligne d’eau
fond intensif
fond éco (qui utilise moins d’énergie)
Nota Bene : le bouton “Mode” situé sur l’appareil ne donne accès qu’aux trois premiers cycles.
À cela s’ajoutent une programmation hebdomadaire et un mode manuel télécommandé via le joystick digital de l’app. Si le second est résolument gadget, le premier vous permet de configurer un cycle pour chaque jour de la semaine, à l’heure que vous souhaitez.
Un degré de paramétrage plutôt avancé !
En outre, le mode expert vous donne le loisir de déterminer les trajectoires du robot (motifs étoile, croix ou S pour le fond, et motifs H ou N pour les parois). Enfin, vous pouvez activer la mise à jour OTA pour que le firmware profite des ajustements en temps réel.
Nota Bene : point de cartographie, ni d’historique de nettoyage.
Quoi qu’il en soit, à la fin de chaque cycle ou dès que sa batterie est faible, le Wybot S2 Solar est programmé pour retourner automatiquement à sa station — on y reviendra.
Un système de connectique un peu étrange (mais intéressant)
Nous avons tout de même une réserve à apporter sur la connectique de l’appareil. En effet, l’appairage et la communication ne sont accessibles que lorsque l’appareil est déjà sous l’eau, posé sur sa station immergée. Ensuite, dès que le robot émerge, la communication se coupe. Autrement dit, la connexion est uniquement sous-marine, ce qui est assez contre-intuitif, bien que pratique pour le commander sous l’eau ou vérifier son niveau de batterie restante au pourcent près.
En somme, l’appareil est conçu pour ne sortir du bassin qu’en de rares occasions. Par exemple, si l’utilisateur configure un nettoyage par jour, grâce à son système de retour autonome, il passe le reste du temps à charger sur sa station solaire. Et si le soleil manque à l’appel, il ne vous reste plus qu’à le brancher à bloc et au sec de temps en temps. Sur le papier, c’est parfait. On verra qu’il y a tout de même des hics dans la pratique…
Performances dans un bassin piégeux
Avant toute chose, il faut savoir que le bassin de test (environ 38 m3, eau traitée au sel) est particulièrement exigeant, et ce à plusieurs égards. Déjà, le revêtement est en vinyl ; un matériau lisse et glissant.
Ensuite la forme de la coque comporte trois marches d’escaliers, plusieurs margelles arrondies qui font le tour du bassin et une rambarde.
On va nettoyer la piscine de Shrek…
En somme, on n’y trouve aucun angle droit entre le sol et les parois, ce qui a tendance àlimiter le champ d’action du robot habituel, un Zodiac Alpha Ra 6500 iQ. Enfin, nous sommes au milieu du printemps, la météo fait des siennes, la piscine est cafie de feuilles, de terre et de débris en tout genre. Nous avons donc commencé par un test en conditions extrêmes, en ajoutant quelques cailloux pour faire bonne mesure.
Quel système de navigation pour y faire face ?
Le Wybot S2 Solar n’utilise pas de caméra, mais s’appuie sur un ensemble de capteurs pour se repérer dans la piscine. Il combine un gyroscope (pour détecter ses mouvements et changements d’orientation), un capteur infrarouge (pour éviter les obstacles), un sonar (pour mesurer la profondeur), et un capteur de niveau de batterie. Grâce à ces données, le robot ajuste sa trajectoire et adapte sa vitesse sans carte prédéfinie. Ce système de navigation est plus simple qu’une IA avec caméra, mais il reste efficace pour couvrir les zones principales, surtout dans les piscines de forme classique ou moyennement complexe.
Le modèle Wybot S2 SolarVision, plus haut de gamme, va plus loin en intégrant une caméra embarquée couplée à une intelligence artificielle de détection des saletés (AI Debris Detection). L’objectif : identifier les zones les plus sales et adapter la trajectoire en temps réel.
Quels résultats au bout d’un premier passage ?
Petit mais gourmand !
Après exactement 1h57 de nettoyage en mode complet, voici ce qu’il en ressort concrètement :
un panier plein à rabord de feuilles, de terre, de cailloux et de petites algues ;
le filtre en mousse complètement saturé de végétaux aquatiques :
un fond plutôt bien nettoyé, excepté dans deux coins très difficiles d’accès ;
un déplacement relativement rapide (environ 10 m/min) ;
un passage sur les parois jusqu’à environ 1m40 sans toutefois aller jusqu’à la ligne d’eau ;
À deux doigts de la surface…
Pour le dernier point, il semble que cela soit lié à la margelle située juste avant la surface. Quoi qu’il en soit, avec un tel degré d’encrassement, deux heures sont loin de suffire pour tout faire. Ce qui saute aux yeux néanmoins, c’est que la piscine a pris un vrai petit coup de bleu.
Il y a du mieux…
L’efficacité est donc bien là dans l’ensemble.
Petit test sur 500 g de sable
Le Wybot S2 Solar est doté d’une aspiration tout à fait satisfaisante. En quelques passages, il a récupéré 100 % du sable éparpillé au fond du bassin. Pour cet essai, nous avons placé un marqueur de 50 cm pour mesurer son allure. Il met entre 3 et 4 secondes pour aller d’un bout à l’autre en réalisant une petite diagonale, ce qui augmente légèrement la distance.
Cela correspond approximativement au 10 m/minute annoncés par le fabricant.
Néanmoins, vu la quantité de sable, il nous a néanmoins fallu vidanger une fois le filtre pour lui permettre d’aller au bout de sa tâche.
Quand tu actives le mode secret : « Pelleteuse »
Nous commenterons cela plus avant dans la section “Entretien”.
Autonomie : une bonne idée qui tombe un peu à l’eau
Dans un premier temps, il faut laisser une charge complète avant d’utiliser le robot. La nôtre a duré exactement 3h01 sur la prise électrique de la maison. Question autonomie, le robot n’a jamais dépassé les deux heures de nettoyage, excepté avec le mode éco.
À ce titre la jauge de l’application ne donne pas d’indication précise en pourcentage (ce que l’application fait), mais se contente d’une barre verte qui se vide et devient rouge quand elle s’approche de la fin. Sur le robot lui-même, ce sont 5 led vertes fixes ou clignotante qui vont former une jauge en train de se remplir ou de se désemplir.
En mode nettoyage, aucune paroi ne lui fait peur.Il reste stable au fond là où le Scuba X1 fait des roues arrière.
Ce qui nous a frappé, en revanche, c’est qu’après une semaine d’inactivité, la batterie à bloc s’est déchargée de moitié (le robot était rangé hors de son socle solaire).
Le panneau solaire : une recharge écologique étonnante bien que perfectible
On l’a vu, l’installation de la station est relativement facile. Celle-ci permet de rappeler le robot à la station ou de lancer un cycle grâce aux boutons physiques placés dessus. Quand le Wybot est bientôt à court de batterie, il se dirige vers son socle, conformément à sa programmation. Sauf que, sur sa route, il rencontre toujours une petite margelle à franchir. Lorsqu’il est en plein nettoyage, ce petit relief dans le revêtement ne lui fait ni chaud ni froid.
Mais à l’approche de la station, l’appareil se fait plus hésitant, perd en vitesse et se met à glisser sur le côté (même sur paroi propre). Nous avons essayé chaque recoin du bassin : sans succès. Seule une paroi bien droite et perpendiculaire au sol permet au robot de se hisser jusqu’à sa base.
En conséquence, nous avons dû récupérer le robot à la perche, puis le fixer nous-même à chaque fois. Et comme l’appareil cherche désespérément à rejoindre sa base, il finit par tomber en rade sans nous envoyer de notification. Une surveillance est donc de mise à cet égard, du moins dans notre cas particulier.
Fun fact : la seule fois où le Wybot a rejoint sa station, c’était en mode nettoyage de la paroi…
Mais admettons que le retour automatique fonctionne comme prévu. Avec un soleil aux zénith et le solarkit plein à craquer, le Wybot ne récupère qu’une partie de sa batterie en 1 h 42 minutes (environ 40 %). Le panneau est alors quasiment déchargé. Si vous relancez le cycle à ce moment-là, le Wybot tiendra une trentaine de minutes supplémentaires. Or, le solarkit n’a pas le temps de récupérer entièrement sur cette durée. Le renouvellement perpétuel est donc assez limité, et encore plus quand le soleil n’est pas au rendez-vous.
Nota Bene : il est désormais possible de recharger manuellement la station solaire en cas de soleil paresseux.
Néanmoins, l’idée est plus que prometteuse pour faire des économies d’électricité sur le long terme.
Une telle lapidation lui aura été fatale…
Hélas, coup de théâtre ! Notre solarkit a dû encaisser un orage de grêle particulièrement virulent pendant notre semaine de test. Les lampes de jardin ont éclaté, certains objets électriques ont cessé de fonctionner… Le solarkit, lui, avait l’air parfaitement intact. Il a continué de fonctionner pendant quelques jours… Et a malheureusement rendu l’âme la semaine d’après. Peut-être un système de cache pourrait-il éviter ce genre de déconvenues difficilement prévisibles ?
Nota Bene : avec le panneau en panne, impossible de connecter le Wybot S2 Solar à l’application… Ce qui nous restreint donc aux trois modes disponibles manuellement.
Entretien : simple et satisfaisant
Le Wybot S2 Solar est équipé d’un système de filtration double : un panier à débris de 180 μm pour retenir les impuretés les plus visibles (feuilles, insectes, sable) et une mousse interne de 25 μm pour affiner la capture des particules plus fines, comme les pollens ou poussières.
Fun fact : on bugue chaque fois qu’il faut remettre la panier blanc à sa place dans le bon sens. Vous aussi ça vous le fait ?
Par comparaison, de nombreux robots Dolphin et Zodiac utilisent des cartouches de 100 à 200 μm en filtration standard, et descendent parfois à 50 ou 60 μm en version fine, mais souvent en option ou avec remplacement manuel. La solution du Wybot offre donc un bon compromis entre capacité de rétention et entretien facilité, sans nécessiter de changement de filtre selon les saisons.
En trente minutes sur piscine très sale, le panier peut avoir besoin d’un rafraîchissement…
Quoi qu’il en soit, après plusieurs essais, il apparaît que, dans une piscine vraiment sale, le bac est saturé au bout d’une demi-heure. Or, pas de notification envoyée via l’application pour nous demander un entretien du panier, ce qui augmenterait largement ses performances. Autrement dit, c’est à nous de surveiller et d’interrompre le cycle en cours de route.
Quoi qu’il en soit, avec l’eau qu’il contient, le Wybot pèse environ 10,5 kg en sortant de l’eau. Une fois sur le bord, vous pouvez facilement récupérer le panier et le filtre en mousse, juste en soulevant le capot. Munissez-vous d’un jet d’eau à haute pression et le tout sera de nouveau fonctionnel en deux minutes chrono.
Accessoires supplémentaires et consommables
Le Wybot S2 Solar ne semble compatible avec aucun accessoire qui ne soit pas déjà fourni dans la boîte. Nous n’avons pas non plus trouvé la possibilité d’acheter le solarkit séparément, ni aucune pièce détachée, pas même chez des fournisseurs tels que Quimipool. En cas de problème, c’est donc à votre revendeur qu’il faudra s’adresser, et à son service de SAV. À ce titre, le site de Wybot intègre une carte interactive avec géolocalisation pour vous aider à le retrouver, le cas échéant.
Nota Bene : Wybot a refait son site cette année. La marque promet l’ajout d’une rubrique « accessoires et pièces détachées » dans les prochaines semaines afin de pouvoir augmenter la durée de vie de son produit (filtre de rechange, chargeur supplémentaire, panier, etc.).
Ce point est d’autant plus important pour un produit comme le Wybot Solar S2. En effet, ce test s’est étalé sur plusieurs jours, mais la question de la durabilité sur plusieurs mois reste ouverte. Le fait que le robot soit constamment exposé à l’eau et au soleil, posé sur sa station immergée, soulève un vrai enjeu de longévité, notamment en termes d’usure des matériaux, d’étanchéité à long terme et de maintien des performances. Un point à surveiller si vous comptez laisser le S2 Solar en fonctionnement quasi permanent pendant toute la saison, bien qu’il soit conçu pour tolérer tous les types de traitement de piscine, du moins sur le papier.
Qu’en penser face à la concurrence ?
Le Wybot S2 Solar affiche un prix de 1499 €, pour une innovation qui s’inspire sans doute des robots solaires en revendiquant une plus grande efficacité de nettoyage. Un pari audacieux mais qui, dans certains cas, peut décevoir. Avec une piscine aux formes trop compliquées pour que le robot puisse retourner à sa base automatiquement, il n’est pas absurde de descendre en gamme avec le S2 Pro, par exemple, afin de réaliser 300 € d’économies, plutôt que d’attendre une rentabilité sur le long terme. On peut aussi mettre le prix dans la version S2 Solar Vision (1799 €) pour un système de navigation plus sophistiqué qui permettra au robot de gérer tout type de bassin à son plein potentiel !
Caractéristique clé
S2 Solar Vision
S2 Solar
S2 Pro
S2
Surface max. couverte
Jusqu’à 300 m²
Jusqu’à 300 m²
Jusqu’à 300 m²
Jusqu’à 300 m²
Zones nettoyées
Sol, parois, ligne d’eau
Sol, parois, ligne d’eau
Sol, parois, ligne d’eau
Sol, parois, ligne d’eau
Capacité batterie
5 200 mAh
5 200 mAh
7 800 mAh
7 800 mAh
Autonomie
Jusqu’à 2h30
Jusqu’à 2h30
Jusqu’à 3h30
Jusqu’à 3h30
Recharge
Solaire + filaire (station incluse)
Solaire + filaire (station incluse)
Recharge autonome par induction
Recharge filaire
Filtration
180 μm + mousse 25 μm
180 μm + mousse 25 μm
180 μm + mousse 25 μm
180 μm + mousse 25 μm
Taille du panier
3,8 L
3,8 L
3,8 L
3,8 L
Capteurs
Gyro, profondeur, infrarouge, sonar, technologie vision
En matière d’efficacité, le Wybot a le mérite de surprendre. Sa compacité lui permet de se frotter à certains coins difficilement accessibles pour un plus gros modèle, comme leScuba X1 d’Aiper, et sa puissance d’aspiration ne manque aucun type de débris. Sa qualité de filtration est telle que la moindre particule s’y accroche, éclaircissant peu à peu l’eau de la piscine.
Il n’est toutefois pas impossible que le Beatbot AquaSense 2 lui fasse de l’ombre, rien qu’avec son autonomie atteignant les 4 heures de nettoyage du fond et 3,5 heures pour le récurage des parois et de la ligne de flottaison. Le tout pour une recharge complète en 4 heures, le ratio est en faveur de Beatbot, bien que celui-ci n’embarque pas ce panneau solaire si prometteur !
Profitez des vidéos et de la musique que vous aimez, mettez en ligne des contenus originaux, et partagez-les avec vos amis, vos proches et le monde entier.
Les grandes marques spécialisées dans les piscines, comme Aiper, Wybot, ou encore Beatbot commercialisent des robots-nettoyeurs de piscine sans fil de plus en plus convaincants. La gageure est sérieuse : gestion de l’autonomie, navigation intelligente, puissance optimale… Et puis Dreame s’invite sur la scène, comme une fleur, pour faire son intéressant et montrer que lui aussi, il sait faire…
Il devrait plaire aux supporters de l’OM…
Nous voilà donc avec un Z1 Pro sur les bras. Sachant que le Z1 standard, lancé en tant que « premier robot piscine » de Dreame a reçu un accueil mitigé, notamment à cause d’une navigation erratique, nous ne savons pas trop à quoi nous attendre de la part de la version supérieure. Les corrections logicielles auront-elles fait mouche ?
Autonomie, ergonomie, efficacité, fonctionnalités, accessoires : nous avons fait le tour de la question afin de voir si Dreame maîtrise déjà son sujet après des débuts en demi-teinte.
Caractéristique Techniques
Dimensions
42 x 47 x 28 cm
Poids
12,1 kg
Surfaces de nettoyage
fond, paroi, ligne d’eau
Panier / Filtration
180 µm
Puissance / Débit d’aspiration
8 000 GPH en mode boost (≈ 30 300 L/h ou 30 m³/h)
Batterie
Lithium-ion 9 600 mAh
Durée d’utilisation
4h max
Durée de charge
4h-6h
Navigation
PoolSense™, Ultrasons, Lumière structurée 3D, Détection infrarouge, ToF (« Time of Flight »)
Cartographie & mémoire des formes
jusqu’à 3 cartes de piscine enregistrées
Température de fonctionnement
5°C – 35°C
Etanchéitédu robot
IPX8
Compatibilité avec traitement de l’eau
tout type de traitement (sel, chlore, ozone, etc.)
Le robot piscine Dreame Z1 Pro affiche de belles ambitions, avec un débit d’aspiration max de 8 000 GPH, soit plus de 30 000 litres par heure, chiffre rarement atteint dans l’univers encore tout récent des robots-piscines sans fil. La filtration 180 μm est correcte, mais il existe plus fin pour capturer les plus petites particules (100 µm ou moins). L’autonomie annoncée (jusqu’à 4 heures pour le nettoyage du fond) est intéressante sur le papier, même si la contrepartie est assez lourde : jusqu’à 6h de charge !
Quant à la technologie embarquée, Dreame n’y va pas de main morte : capteurs ToF, infrarouges, ultrasons, lumière structurée 3D, cartographie intelligente jusqu’à 3 bassins différents… Une feuille de match séduisante, mais rappelons que Dreame est encore jeune sur le segment piscine : trop d’intelligence embarquée peut aussi induire des bugs, surtout dans les bassins atypiques comme le nôtre. Il n’est donc pas impossible qu’il nous fasse un peu rigoler !
Unboxing Dreame Z1 Pro
L’ensemble est plug and play, et c’est agréable. Mais en creusant un peu, on peut aussi ressentir une certaine frustration côté accessoires. Pas de filtre ultra-fin en complément, ni de station de charge – sans pour autant parler d’équipements avancés…
Le strict minimum + la télécommande LiFi
Robot-piscine
Télécommande LiFi
Chargeur magnétique avec mini-éponge
Mini câble USB-C
Crochet de récupération,
Manuel d’utilisation.
La télécommande, en revanche, pique la curiosité : c’est rare dans ce secteur, et elle permet notamment de piloter manuellement le robot ou de le faire remonter sur demande. On apprécie le geste qui rompt avec le minimalisme du pack ; on a plutôt hâte de l’essayer.
Design & conception : du Dreame dans l’ADN
À première vue, le Dreame Z1 Pro fait dans la sobriété élégante. Son revêtement gris métallisé présente un rendu soigné. Le plastique ABS utilisé semble robuste, bien fini, et apte à résister à une immersion régulière, aux chocs comme aux traitements chimiques du bassin. Plus volumineux que le Wybot S2 Solar et que l’Aiper Scuba X1, il donne pourtant une impression de compacité.
Il aurait pas des faux airs de robocop ? Avec sa bande lumineuse…
On retrouve les éternelles chenilles texturées et le système de doubles brosses rotatives en TPR dotés de lamelles souples pour frotter le revêtement sans l’agresser.
Un assemblage assez classique : Dreame sait quand il n’y a plus à réinventer l’eau chaude !
Le système de charge magnétique est placé à l’arrière et se fixe simplement, même si le câble (environ 2,5 m) peut se décrocher un peu trop facilement. D’autre part, une grosse poignée centrale facilite la sortie du robot. Sur le capot, on trouve les commandes manuelles (on/off, pause, changement de mode) ainsi qu’un bouton d’ouverture pour accéder au panier filtrant de 4,5 L en nylon durable, résistant aux produits chimiques et à la chaleur.
Enfin, le Z1 Pro intègre une bande LED colorée autour de sa coque qui change de couleur selon l’état de l’appareil :
Vert pour indiquer le niveau de charge (jauge clignotante) ;
Bleu : connectivité active (Wi‑Fi) et choix du mode de nettoyage
Violet : télécommande en mode pilotage manuel
Multicolore : signal d’une mise à jour OTA en cours — un petit spectacle visuel utile
Rouge (clignotant ou fixe) : batterie faible ou alerte d’anomalie.
Quand on l’éteint, la bande passe en bleu et la jauge se réduit progressivement de chaque côté, comme si l’appareil fermait ses petits yeux endormis… oui, on se laisse amadouer par des idées de design à la “Bonne nuit les petits”, et on assume !
Mise en route & appairage : simple et sans accroc
L’appairage du Dreame Z1 Pro ne pose aucune difficulté. Grâce au QR Code de l’adhésif transparent placé sur le devant de l’appareil, l’application DreameHome reconnaît rapidement le robot une fois le Bluetooth activé. Elle mémorise même le mot de passe Wi-Fi si vous avez déjà connecté un autre appareil de la marque (comme un certain robot-tondeuse nommé “A1 Pro”).
L’interface guide l’utilisateur étape par étape, sans manipulation obscure. Un point appréciable : la connexion est visuellement confirmée par le passage de la bande lumineuse au bleu, ce qui permet de savoir en un coup d’œil si tout est bien configuré.
Application Dreame : on sent les ambitions de la marque
Pas très jolie mais assez complète (à droite : la forme de notre piscine n’est pas très réaliste…)
Pour l’heure, la DA de l’interface est très limitée. Ce n’est ni beau, ni laid : juste fonctionnel. En revanche, on peut déjà observer l’envie de dépasser les attentes, en donnant un grand nombre de paramétrages possibles :
Paramètres du robot : configuration du nom, horloge, fuseau horaire
Sélection du mode de nettoyage : fond, parois, ligne d’eau, bassin complet, éco, standard, boost, cycle unique ou infini
Programmation des cycles : calendrier hebdo, plages horaires
Réglages avancés (“Lab”) : calibration fine des capteurs, options bêta expérimentales
Parking automatique en bord de piscine à la fin d’un cycle
Surveillance à distance de l’état de la batterie (hors de l’eau)
Notifications : cycle terminé, batterie faible, anomalie etc.
Réglages généraux : langue, unités métriques/impériales, volume sonore des alertes
Mises à jour OTA du firmware
Les fonctionnalités Lab sont expérimentales : elles permettent de tester des fonctions avancées ou en cours de développement. On y trouve notamment, à date :
nettoyage de zone peu profonde
nettoyage dans des conditions extrêmes pour les fonds vraiment très sales
changement de chemin de nettoyage (pour effectuer son motif en S côté court puis côté long)
franchissement des obstacles amélioré
affichage et gestion de cartes
réglage de la hauteur de nettoyage des parois (pour laisser une marge avec le bord)
Le robot peut, avec votre consentement explicite, transmettre certaines données d’usage pour aider Dreame à affiner ses algorithmes. Ce choix vous est proposé lors du premier lancement de l’application, juste après l’appairage. Vous pouvez refuser sans perdre l’accès aux autres fonctions du robot.
Les possibilités de programmation des cycles nous paraissent étrangement étoffées pour un robot qui ne retourner pas à l’eau de lui-même… Zèle d’UX ou anticipation sur des idées d’équipements annexes ?
Nota Bene : la programmation nous intrigue… si le robot avait une station ou un socle à installer à l’intérieur de la piscine, cela le rendrait très autonome. Pour l’heure, cela nous épargne simplement quelques secondes de paramétrage avant de placer le robot dans la piscine. Gadget ou anticipation sur des projets innovants à la Wybot S2 Solar ?
Navigation & comportement en bassin
Le Dreame Z1 Pro mise sur une jolie panoplie de capteurs pour orienter ses déplacements dans le bassin. Au cœur de son système : la technologie PoolSense™, combinée à plusieurs modules de détection avancés. Il utilise notamment :
capteurs ultrasoniques : mesurent les distances par réflexion d’ondes sonores. Ils aident à détecter les parois à distance et à préparer les manœuvres de montée ou de demi-tour, avec une marge de sécurité. C’est un complément à la lumière structurée pour les zones où la visibilité est altérée ;
de la lumière structurée 3D, utilisée pour modéliser visuellement l’espace en détectant les variations de reliefs ou d’obstacles sur le fond et les parois. Elle permet au robot de « voir » son environnement, même sous l’eau, avec un bon niveau de précision. ;
un capteur ToF (Time of Flight), un laser qui mesure le temps que met un signal lumineux à rebondir sur une surface. Elle intervient principalement pour évaluer la profondeur ou la distance à des objets proches, notamment dans des situations délicates comme les rebords ou les obstacles subaquatiques. ;
un capteur infrarouge pour les détections à très courte portée, notamment pour sécuriser certains mouvements du robot au contact des surfaces ou pour affiner la gestion de l’évitement d’obstacle.
Le système PoolSense™ agit comme un chef d’orchestre, en fusionnant les données issues de ces différents capteurs pour produire une cartographie, optimiser les trajectoires et ajuster les comportements du robot selon les zones à nettoyer, en plus d’une capacité à mémoriser jusqu’à trois piscines différentes. Bon, nous, on n’en a qu’une (plus une baignoire, mais elle est déjà propre)…
Cartographie : au stade de prototype
La fonctionnalité Lab d’une carte générée dans l’application offre une vue d’ensemble du parcours, mais reste assez approximative. La forme de la piscine n’est pas fidèlement reproduite, même si on n’est pas non plus sur des représentations surréalistes. Il demeure difficile d’analyser zone par zone où le robot est réellement passé, malgré un marquage en pointillés censé refléter l’ensemble de son trajet.
Cycle de nettoyage : on voit clair dans son jeu
Avant n’importe quel cycle, le robot effectue un tour du fond de la piscine, comme pour faire un rapide état des lieux avant de commencer. Puis il suit une trajectoire en S régulière (fond) ou en N (parois et ligne d’eau). Cette régularité se retrouve dans l’ensemble de ses déplacements, avec un comportement plutôt cohérent et lisible, loin des hésitations que l’on observe chez certains concurrents.
On note cependant une certaine lenteur, même en mode normal. En mode éco, il peut lui falloir jusqu’à 10 secondes pour franchir un mètre, soit 6 m/min. Le Wybot Solar S2 faisait 10 m/min, et le Aiper Scuba X1 4 m/min. Il n’arrive donc pas dernier à Poolbot Kart mais le podium est encore loin… Cela dit, sa progression dans le bassin reste assez rapide car il se perd rarement dans des aller-retours inutiles.
Même si le Z1 franchit les obstacles, il y a des zones où sa brosse ne peut pas frotter.
Dans l’ensemble, il franchit la plupart des obstacles (les marches peuvent quelque fois poser problème), mais ne peut rien faire dans les angles arrondis de notre bassin ; les chenilles l’y tractent sans que les brosses n’entrent en contact avec le revêtement. Là où il nous a surpris, en revanche, c’est sur les petites oreilles de chaque côté de l’escalier.
Et pourtant ce n’est pas le gabarit le plus compact qu’on ait pu tester !
Pour l’heure, il est celui qui est allé le plus loin dans ces criques difficiles d’accès.
Fin de cycle : deux scénarios
Le stationnement intelligent du Z1 Pro fonctionne globalement très bien : en fin de cycle, il rejoint automatiquement un bord du bassin, facilitant sa récupération. Le système est même bluffant d’efficacité en mode normal, à condition qu’il ne soit pas coincé dans un angle. Dans ce cas, la fonction parking peut échouer, et le robot reste bloqué sur place.
On ne niera pas un fort sentiment de satisfaction à ce moment du test… On n’a même pas eu besoin d’utiliser le crochet !
Nota Bene : comme il se maintient grâce à ses deux sorties d’eau, il continue de se décharger. Si on tarde trop à le récupérer, on le retrouvera au fond du bassin…
Enfin, si la batterie se vide complètement avant la fin du cycle, et qu’aucune récupération manuelle n’a lieu, il s’arrête simplement au fond de l’eau. Rien de dramatique, mais il faudra aller le chercher.
Télécommande : bah c’est gadget…
La télécommande LiFi livrée avec le Dreame Z1 Pro intrigue, mais se révèle vite assez gadget dans son usage quotidien. Certes, elle fonctionne : en mode manuel, on peut faire sortir le robot de l’eau avant la fin d’un cycle sans se mouiller les bras, ce qui est toujours bon à prendre. Une bande lumineuse violette indique que le robot est sous contrôle direct, et un manuel numérique dans l’appli vous guide pas à pas.
Les boutons demandent une pression relativement élevée, pas très agréable..
Nota Bene : intégrer à la télécommande un indicateur de batterie du robot ou permettre de changer de mode de nettoyage comme avec l’application nous aurait davantage intéressé !
Toutefois, l’expérience reste perfectible. L’activation du mode demande une combinaison de boutons peu intuitive (1 seconde sur “Marche”, puis 2 secondes sur “Pause”), et les touches sont dures à presser, ce qui complique la prise en main. Par ailleurs, une fois arrêté, le robot désactive ses brosses, ce qui rend le nettoyage imprécis. Enfin, les sessions télécommandées ne sont pas enregistrées dans le journal d’activité, ce qui laisse un petit manque de continuité dans le suivi. Bref… c’est encore trop rudimentaire à notre goût pour en faire un atout majeur.
Performances de nettoyage (fond / parois / ligne d’eau)
Le Z1 Pro se montre appliqué sur le fond du bassin, parvenant à atteindre certains coins, mais ses passages sur les angles et les bords sont trop brefs, laissant les zones les plus encrassées partiellement maculées. En mode paroi, il peut mal maîtriser ses écarts latéraux et rater une bande de saleté. La ligne d’eau est en revanche très bien gérée : il ne se laisse pas piéger par les rambardes et va jusqu’au bout du cycle.
Là on se dit qu’il a oublié le galet…
Côté aspiration, il s’en sort avec brio : sable (environ 50 g) bien ramassé, et même un gros galet capturé sans activer le mode boost ou “conditions extrêmes”.
Eh bah non, il le gobe tout cru !
Petit bémol tout de même : la filtration ne permet pas d’éclaircir l’eau, contrairement à ce que peut offrir un robot comme le Scuba X1.
Nota Bene : le journal des tâches intégré affiche des infos rarement proposées par les modèles concurrents, comme la durée du cycle, la distance parcourue, la batterie utilisée ou encore le volume d’eau aspirée. Cela permet de suivre l’évolution des performances dans le temps – utile en cas de baisse de rendement.
Des rapports très détaillés : un point fort du Z1 Pro !
Dans notre piscine d’une capacité de 30 m3, chaque cycle du robot brasse entre 12 000 et 30 000 L d’eau selon le mode de nettoyage, ce qui correspond à une fourchette allant de 12 m3 (parois, ligne d’eau, sol uniquement) à 29 m3 (complet).
Gestion de l’autonomie : plutôt un atout malgré le temps de charge
Sur le papier, le Dreame Z1 Pro promet jusqu’à 4 heures d’autonomie, ce qui est impressionnant pour un robot-piscine sans fil. Dans les faits, cette durée n’est atteinte que dans des conditions bien spécifiques : il faudra lancer un nettoyage des sols uniquement, en mode éco, sur un bassin suffisamment grand pour optimiser ses trajets sans trop d’allers-retours. Lors de nos tests, nous avons pu réaliser l’enchaînement de cycle suivant :
Cela représente un premier passage suivi d’un nettoyage plus spécifique sur chaque zone, ce qui nous paraît proche des conditions réelles. Au total, cela nous donne 154 minutes de nettoyage pour 90 % de batterie utilisée. En extrapolant à 100 %, cela revient à environ 171 minutes, soit 2 h 51 min, ce qui est très correct sans pour autant dépasser la barre des trois heures. Il faudra lancer un nettoyage des sols uniquement, en mode éco, sur un bassin suffisamment grand pour approcher les 4 heures de nettoyage “utile”.
Côté recharge, nous avons mesuré un total de5 h et 14 minutes. On observe une montée progressive avec un net ralentissement passé les 85 %, probablement pour préserver la batterie lithium-ion. Dans ces conditions, si l’on est pressé, il est donc possible de relancer un cycle dès 90 %, ce qui ramène le temps de charge aux alentours de 4h. Vous pouvez également multiplier les cycles dans une journée en misant sur de petites sessions de charge allant de 30 à 60 minutes afin de récupérer 25 à 35 % par-ci par-là. Cependant, pour la préservation de la batterie, on évitera de recourir trop souvent à ce genre de stratagèmes, mais uniquement quand le bassin est vraiment sale.
Nota Bene : le chargeur magnétique, pratique sur le principe, peut se déconnecter facilement si quelqu’un bouge le fil. À cet égard, on apprécie grandement les notifications d’erreur en cas de charge interrompue.
Enfin, la LED verte indique approximativement le niveau de batterie, mais cette information disparaît dès que le robot est sous l’eau. L’application ne fournit d’ailleurs aucun suivi en temps réel puisque la connexion est interrompue sous l’eau.
Entretien : excellent !
À la sortie de l’eau, le robot semble lourd lorsqu’on commence à le soulever, mais il se vide très rapidement de son eau, ce qui l’allège presque instantanément. Des confrères l’auront trouvé plutôt lourd, nous avons trouvé que c’était correct, sans doute grâce à un poids bien réparti.
Sable et feuilles bloqués au fond…
Pour vider et nettoyer totalement le panier (moins de 2 min), il faudra l’ouvrir des deux côtés, afin d’atteindre les recoins du fond où se logent les gros débris. Au début, nous avions complètement occulté la seconde ouverture, ce qui nous obligeait à le secouer pour ôter les feuilles et le sable humide !
… mais ça va mieux en ouvrant aussi de ce côté !
Mais elle existe bel et bien, et ce détail de design est à souligner en termes de praticité !
Accessoires disponibles : le strict (strict !) minimum
Dreame propose actuellement deux accessoires officiels pour accompagner le Z1 Pro : un panier à déchets de rechange (46 €), identique à celui fourni avec le robot, et un crochet de récupération en ABS (18 €), compatible avec les perches télescopiques standard.
En revanche, aucune station de charge, pas de chariot de transport, pas de filtration ultra-fine à ajouter, ni module de communication sous-marine ne sont commercialisés à ce jour. L’offre reste donc assez restreinte comparée à certains concurrents plus spécialisés dans la piscine.
En somme, l’intention de contenir le prix est respectée à la lettre, car il reste satisfaisant sans ajouter d’équipement, mais le paradoxe est qu’il a trop de potentiel pour ne pas être customisable.
Que vaut le Z1 Pro par rapport à la concurrence ?
Avec un prix conseillé de 999 €, le Dreame Z1 Pro se positionne au cœur du segment premium accessible des robots-piscines sans fil. Face à des concurrents comme l’Aiper Scuba X1 (1 099 €), il mise sur une aspiration très puissante (30 300 L/h), une navigation intelligente multi-capteurs (PoolSense™, ultrasons, ToF), et quelques bonus appréciables comme la télécommande LiFi et le stationnement automatique. En revanche, il fait l’impasse sur certains accessoires présents chez ses rivaux (chariot, filtre fin supplémentaire, station de charge). Comparé à son petit frère, le Z1 standard, il corrige certains défauts initiaux (logiciel instable, options limitées), mais à un tarif proche.
Petit shooting sous-marin pour finir en beauté ?
Son rapport qualité-prix est compétitif : il propose une expérience complète, moderne et connectée au seuil de la barre symbolique des mille euros. Il conviendra particulièrement à ceux qui cherchent un robot autonome, fiable et puissant, sans pour autant exiger une filtration ultra-fine ou un écosystème d’accessoires élaboré. En somme, on a un bon équilibre entre technologie, efficacité et simplicité, dans cette gamme de prix.
L’été est de retour et vous rêvez de plonger dans votre piscine. Seulement, vous devez d’abord passer par l’épineuse corvée du nettoyage. Rassurez-vous il est possible de nettoyer sa piscine sans le moindre effort grâce à un robot piscine.
Le robot piscine est devenu un compagnons important pour les propriétaires de piscine ces dernières années. Cet appareil nettoie votre piscine en profondeur et avec précision. Encore faut-il savoir quel modèle choisir. Aujourd’hui nous avons choisi de vous présenter le robot piscine Aquasense 2 de la marque Beatbot. Ce produit est en promotion sur Amazon du 8 au 11 juilletà l’occasion de l’opération « Prime Day » organisée par la marque. Ce robot s’adresse aux utilisateurs recherchant un produit haut de gamme sans avoir à dépenser une somme astronomique.
Image « Prime Day », Amazon.
Pourquoi acheter le robot piscine Aquasense 2 ?
L’Aquasense 2 de Beatbot est un robot piscine autonome qui nettoie le fond de la piscine, les parois mais aussi les déchets flottant à la surface. Très performant, il passe par exemple deux fois sur la ligne de flottaison, contrairement à un robot piscine standard qui ne passe qu’une seule fois. Avec ses quatre roues de guidage, il s’adapte parfaitement à la forme de votre piscine avec un parcours en S pour le fond, en N pour les parois et la ligne de flottaison. Il peut effectuer jusqu’à 4h de nettoyage sans interruption et nettoyer jusqu’à 300 m² de surface grâce à sa batterie de 10 000 mAh. À noter, qu’il est utilisable sans risque sur toutes les formes de surface comme le béton, le carrelage ou le vinyle. Il s’arrête automatiquement une fois la piscine nettoyée et vous le fait savoir en remontant à la surface de l’eau. Vous avez aussi la possibilité de le rappeler à tout moment.
Caractéristique Techniques
Alimentation
Piles.
Temps de recharge
4 heures.
Dimensions & poids
50,8 L x 48,26l x 38,1 h cm – 13,61 kg.
Puissance
10 000 mAh.
Surface recommandée
Jusqu’à 300 m².
Durée d’utilisation
Jusqu’à 4 heures sans interruption.
Connectivité
Wifi ou Bluetooth.
Pourquoi l’Aquasense 2 a tout du bon plan ?
Du 8 au 11 juillet à l’occasion de l’opération « Prime Day », Amazon propose le robot Aquasense 2 à 1099 €. Ce produit initialement affiché par la marque et les sites marchands au prix de 1699 €, est à un prix historiquement bas. Cette offre est disponible uniquement pour les abonnés Amazon Prime. Même si vous possédez un compte Amazon, vous devez souscrire à un abonnement (6.99€/mois ou 69,90€/an) pour pouvoir en profiter.
Sur le marché des robots piscine, l’Aquasense 2 se positionne comme un concurrent du Aiper Scuba X1. Les deux modèles semblent boxer dans la même catégorie, avec des prix de ventes semblables. Nous nous sommes donc interrogés pour savoir si ces deux produits se valent vraiment. Voici le résultat de notre comparatif :
Critère
Beatbot Aquasense 2
Aiper Scuba X1
Prix
1099 € (en promotion)
1099 €
Type de nettoyage
Fond, parois et ligne d’eau
Fond parois et ligne d’eau
Mode de nettoyage
5 modes (Rapide, Standard, Pro, Eco et Custom)
5 modes (Sol, Mur, Ligne d’eau, standard, périodique)
Les deux produits sont donc assez similaires. Seules l’autonomie, le débit d’aspiration, et la remontée automatique à la surface les différencient. Si le prix de base joue plutôt en la faveur du Aiper Scuba X1, la remise proposée par Amazon faisant passer le Beatbot Aquasense 2 de 1699 € à 1099 €, le fait passer en choix numéro 1 dans cette gamme de prix.
Le Beatbot Aquasense 2 s’impose comme un robot piscine haut de gamme, taillé pour les utilisateurs exigeants. Grâce à ses modes de nettoyage intelligents, sa couverture complète (fond, parois, ligne d’eau) et sa connectivité, il offre une expérience autonome et personnalisable. À l’occasion de l’opération promotionnelle à venir il peut être une bonne opportunité à saisir. Ce bon plan vous a plu ? N’hésitez pas à nous le dire dans les commentaires.
L’entretien des piscines, c’est un peu casse-tête, surtout quand la météo vient régulièrement jeter dans votre bassin autant de sable que de végétaux. Rebrancher et programmer le robot à chaque fois peut devenir pénible. Aujourd’hui, nous testons la formule simplicité que propose Aiper à travers son robot-piscine baptisé Scuba X1 !
Dans la famille des robots-piscines sans fil, nous appelons le cousin Scuba X1. Son fabricant, Aiper, l’a conçu comme une solution 3-en-1 (fond, parois et ligne d’eau) avec une filtration extrêmement fine et une autonomie confortable. Aspiration puissante, navigation intelligente et simplicité d’utilisation sont à l’affiche de notre test du jour.
Nous allons donc le confronter à des conditions particulièrement exigeantes : une piscine qui se salit rapidement et dont la structure est assez retorse (marches, margelles et rambardes absolument partout !). Caractéristiques, ergonomie, autonomie, navigation et performance, enfin comment s’en servir au mieux : tout est dans notre test du Scuba X1 !
Caractéristique Techniques
Dimensions
48,7 × 42 × 24,5 cm (L × l × H)
Poids
11 kg à sec
Panier / Filtration
5 L / 180 µm + MicroMesh ultra‑fin 3 µm
Puissance / Débit d’aspiration
environ 6600 GPH (≈ 25 200 L/h)
Batterie
7800 mAh
Durée d’utilisation
180 min max (valeur annoncée) / 171 min (valeur mesurée)
La fiche produit du Scuba X1 d’Aiper inspire globalement confiance. Avec sa grande capacité de filtration (jusqu’à 3 µm), son autonomie annoncée de 3 heures et sa navigation assistée par de multiples capteurs, il revendique sa place au rang du haut de gamme. On remarquera cependant que sa vitesse de déplacement n’est mentionnée nulle part, et que ses 11 kg à sec risquent de peser un peu lourd à la manipulation, surtout au moment de sortir de l’eau… Nous y reviendrons en temps voulu.
Nota Bene : un débit d’aspiration de 6600 Gallons Per Hour (soit 25 200 Litres/heure) représente plus de 400 litres aspirés par minute, contre 250 à 300 L/min pour la plupart de ses concurrents. Sur le papier, il est donc au moins 30 % à 65% plus puissant que la moyenne située entre 4000 et 5000 GpH.
Unboxing du Scuba X1 d’Aiper
Dès l’ouverture du carton, le message d’Aiper est clair : efficacité doit rimer avec simplicité !
Robot Aiper Scuba X1
Station de charge par induction (charging dock)
Câble d’alimentation DC (chargeur) de 2m50
Filtre ultra‑fin MicroMesh 3 µm (en supplément)
Crochet de récupération
Manuel d’utilisation / guide rapide
La philosophie Plug and Play sous vos yeux littéralement éblouis !
Il n’y aura guère que la station de charge à monter de nos mains afin de bénéficier de la charge par induction. On apprécie l’ajout d’un filtre ultra-fin de rechange – on verra plus tard à quel point cette initiative de la marque est appréciable.
Design & conception
On l’a déjà un peu évoqué : le Scuba X1 mise davantage sur la robustesse que sur la compacité. Sa coque en plastique ABS renforcé lui assure une excellente résistance face aux produits chimiques et au sel contenu dans l’eau de notre bassin. Deux grandes poignées moulées facilitent sa manipulation, ce qui vaut mieux, vu le poids affiché. Côté style, on retrouve les codes visuels d’Aiper : un gris métallisé automobile rehaussé de discrètes touches bleues et dorées, en plus d’un très léger effet pailleté à la lumière du soleil. On note la présence d’une bande lumineuse qui passera du vert au bleu et du bleu au rouge en fonction de l’état de la batterie. Une petite icône “connexion” vous aidera à vérifier s’il est bien appairé à votre smartphone, en passant du rouge au blanc.
Un design mi-tank, mi-voiture de course. Voyez comme cette carrosserie est clinquante !
Le robot repose sur deux larges chenilles texturées, conçues pour adhérer même sur des parois lisses. En dessous, il embarque des brosses actives et un double système de propulsion par jets, permettant d’aspirer l’eau tout en assurant sa traction sur les parois et la ligne d’eau. Son système de fermeture supérieur donne accès à un panier filtrant XL (5 litres), équipé de deux couches : un filtre standard de 180 μm et un micro-filtre de type « MicroMesh » capable de capturer des impuretés jusqu’à 3 μm.
Nota Bene : le MicroMesh est installé par défaut sur l’appareil, mais il est conçu pour éclaircir l’eau en capturant les particules les plus fines. Il convient donc de le retirer au début, lorsque l’on remet en état une piscine très sale.
La poignée est un peu large, surtout pour le crochet, mais la maniabilité reste correcte.
Côté capteurs, le Scuba X1 fait appel à une technologie maison baptisée OmniSense™, intégrant un ensemble de 14 capteurs répartis tout autour du robot. Ces derniers doivent permettre au robot de s’adapter à la forme du bassin, de détecter les obstacles et de réajuster sa trajectoire en temps réel.
Enfin côté commandes, on trouve un bouton marche/arrêt qui permet également de passer d’un mode de nettoyage à l’autre. Une pression longue : le robot s’arrête. Une pression courte : il passe au mode suivant.
Application mobile Aiper : sommaire mais efficace
Comme pour un robot-aspirateur, vous téléchargez l’application, disponible sur iOS et sur Android. Vous activez le Bluetooth sur votre téléphone, et vous vous connectez à la Wi-Fi de la maison dont vous allez récupérer les codes. L’application vous guidera pour le reste.
L’application est relativement sommaire, mais la prise en main en est d’autant plus rapide.
Une fois le Scuba X1 relié à la Wi-Fi, vous pourrez interagir avec lui via l’application dès qu’il est allumé, mais seulement lorsqu’il est en dehors de l’eau. À cet égard, l’application servira à :
lancer/arrêter un cycle
choisir le mode (fond, parois, ligne d’eau, bassin entier ou cycle programmé)
choisir entre navigation en “S” ou intelligente
consulter l’historique des nettoyages (quel cycle, combien de temps, etc.)
surveiller à distance l’état de la batterie (uniquement lorsqu’il est en charge sans le Aiper HydroComm Pure)
recevoir les notifications d’alerte nécessitant une intervention (panier à déchets non installé par exemple)
un rappel au niveau de la ligne d’eau (avec l’HydroComm Pure) ;
recevoir les mises à jour OTA (Over-The-Air) pour corriger le firmware via le Wi-Fi et optimiser les algorithmes de navigation
Nota Bene : pour vous configurer un petit écosystème domotique, Aiper propose un dispositif de communication sous-marine (Aiper HydroComm Pure) à 249 €.
Dans l’ensemble, l’application est simple et facile à utiliser, même si certaines fonctionnalités se cachent derrière des manipulations pas très intuitives, comme défilement sur le côté pour les modes de nettoyage.
À gauche, swipez pour trouver les autres modes de nettoyage !
Quoi qu’il en soit, il est toujours préférable que l’appareil puisse fonctionner sans l’aide de la connectique. C’est le cas ici, et la gestion manuelle donne accès aux quatre types de cycles non personnalisés.
Performances de nettoyage dans un bassin compliqué
Elle a l’air assez inoffensive comme ça…
Pour rappel : notre bassin de test mesure 30 m2 et est doté d’un revêtement en polyester ; une surface particulièrement lisse et glissante. En outre, la forme de la coque comporte trois marches d’escaliers, plusieurs margelles arrondies qui font le tour du bassin et une rambarde de chaque côté. En somme, on n’y trouve aucun angle droit entre le sol et les parois, ce qui a déjà tendance à limiter le champ d’action du robot habituel, un Zodiac Alpha Ra 6500 iQ.
… l’enfer subaquatique de tous les robots-piscine !
Enfin, la météo étant assez tumultueuse actuellement en Occitanie, la piscine s’encrasse vite et nécessite un entretien très soutenu pour être vraiment propre. On y trouve régulièrement du sable, des feuilles, parfois un petit morceau de branche, et du dépôt dans des endroits particulièrement difficiles d’accès. Dans ces conditions, nous ne manquerons pas de tempérer notre verdict avec une pointe d’indulgence.
Un système de navigation qui promet beaucoup…
Normalement, un utilisateur du Scuba X1 doit pouvoir compter sur plusieurs mécaniques de navigation bien rôdés, tels que :
le WavePath™ 3.0 : un algorithme de parcours adaptatif conçu pour couvrir efficacement les formes complexes de piscine comme la nôtre
le système OmniSense™ (ultrasonique) : 14 capteurs qui détectent les obstacles et préviennent les collisions, ajustent la vitesse etc.
WaveLine™ 2.0 : qui permet au robot de stagner au niveau de la ligne d’eau afin de bien frotter les bords de la piscine où, généralement, du dépôt s’accumule
En outre, l’appareil profite d’un ajustement adaptatif qui doit lui permettre de combiner des chemins prédéfinis avec la capacité de modifier sa trajectoire en temps réel selon les conditions rencontrées. Là vous vous dites : outillé comme cela, il n’en fera qu’une bouchée de leur bassin difficile à nettoyer. Ne vendez pas la peau du cachalot trop vite…
Cycle complet : on le garde pour l’entretien de routine
Vous avez un bassin bien sale ? Premier réflexe : vous lancez un cycle complet qui doit faire passer le robot partout. Eh bien avec un Scuba X1, ce n’est pas la meilleure idée. Le bolide doit tenir un maximum de 180 minutes sous l’eau. Mais avec un revêtement vraiment sale, c’est très compliqué d’économiser la batterie. Donc déjà, on se retrouve avec un appareil qui tient entre 156 (2h36) et 171 minutes (2h51) maximum.
Nota Bene : la première valeur a été mesurée sur un seul cycle et la seconde est la somme de plusieurs cycles interrompus (3) sans phase de charge intermédiaire.
A-t-il le temps de passer partout quand même ? Pas vraiment, et ce pour au moins trois raisons :
il est lent : environ 5 mètres/minute (4 mètres/minute avec le MicroMesh) selon nos observations et calculs, soit 2 (ou 2,5) fois moins rapide que le Wybot Solar S2 et ses 10 m/minute ;
il s’attarde sur les lignes d’eau plusieurs dizaines de secondes (il est programmé pour ça, ce n’est donc pas un défaut en soi) ;
sa trajectoire est loin d’être optimale.
Et c’est le dernier point le plus embêtant. En effet, quel que soit le mode de navigation choisi (un petit peu moins en motif de “S”, mais quand même !), on se retrouve avec un robot qui change de direction arbitrairement, qui hésite, se positionne mal devant certaines margelles et se retrouve de biais, ne pouvant, dès lors, plus aspirer grand chose, ou repasse aux mêmes endroits avant d’avoir parcouru tout le bassin. Ce comportement erratique ne l’empêche certes pas de clarifier l’eau grâce à son filtre ultra fin, mais il perd du temps et de l’énergie de façon assez frustrante.
Des feuilles, du sable fin, du dépôt à gogo !
Pourtant, il en attrape des débris ! Preuve d’un potentiel à peut-être mieux diriger… Nous avons donc opté pour un nettoyage plus localisé, afin qu’il se montre un peu moins confus dans ses prises de décision digne d’un trouble de l’attention.
Cycle du fond : pour le gros du nettoyage
Vous voulez optimiser au maximum la puissance du Scuba X1 ? Lancez un nettoyage du fond de la piscine et utilisez une brosse pour déplacer le dépôt des parties inaccessibles (nous, on en a beaucoup, entre les coins à côté des escaliers ou les angles arrondis de l’autre côté de la piscine).
Quand il n’est pas perdu, le Scuba X1 est tout à fait efficace !
Côté navigation, ça va un petit peu mieux, même si nous l’avons vu quelques fois repasser aux mêmes endroits trois fois d’affilée. D’autre part, dès qu’il s’approche de la paroi de biais, sa chenille le soulève et il rate les saletés du bord. La pente progressive des margelles l’a déjà fait se retrouver au milieu d’une paroi alors qu’il est censé nettoyer le fond.
Nota Bene : le mode sélectionné est visible depuis la surface, ce permet de vérifier le cycle actif si l’on n’est pas équipé du dispositif de communication sous-marine Aiper HydroComm Pure.
Lorsqu’il est équipé du filtre MicroMesh ou que le bac est rempli, il arrive au robot de se dresser sur ses roues arrière sans raison apparente. Il n’aspire donc plus le revêtement, même s’ilil continue de filtrer les impuretés de l’eau. Si ce comportement devient trop fréquent, c’est souvent signe qu’il faut vider et rincer le panier !
Il se fait souvent piéger par les angles improbables du bassin…
Quoi qu’il en soit, le robot a fini par tout ramasser, excepté dans les endroits où son gabarit ne lui permet pas d’aller.
Nota Bene : le mode “cycle programmé” n’est pas une personnalisation de nettoyage. Il consiste simplement à nettoyer le fond pendant 50 minutes puis à se mettre en veille pendant 48 heures avant de répéter ce même cycle. Vu l’autonomie observée, cela revient à réaliser 3 cycles et de s’arrêter complètement au bout de 97,6 heures maximum.
Enfin, on notera une petite incompréhension… Nous avons répandu un peu de sable dans le bassin (environ 500 g) et les performances du Scuba X1 ont été assez inégales. Nous l’avons vu, certaines fois, passer sur un petit amas sans en récupérer alors que le bac venait d’être vidé.
Alleeez Scuba, alleeez Scuba !
Un peu plus tard, il en a ramassé plusieurs pelletées sans broncher dans des conditions similaires. Si nous nous en référons à la seconde performance, le test est validé.
Ça y est, il a enfin activé le mode “pelleteuse” !
Quoi qu’il en soit, les frottements de la brosse retirent efficacement les dépôts naturels.
Paroi et ligne d’eau : la spécialité du Scuba X1
Le Scuba X1, sa vocation ratée, c’est clairement Spider-robot. Il adore la paroi, il y passe plus de temps qu’Adam Ondra lorsqu’on le met en mode “nettoyage complet”. Pour le coup, ni les marches, ni les margelles, ni même les rambardes ne l’arrêtent. Au point qu’il finit par nettoyer la ligne d’eau même quand ce n’est pas sa mission principale. Il est capable de rester frotter au même endroit plusieurs dizaines de secondes.
Il finira même par s’entraîner à la course de haie par-dessus la rambarde !
Nota Bene : comme tous les robots-piscines du marché, son corps est trop gros pour nettoyer les marches.
En revanche, la navigation est encore erratique. Au début, il fait la moitié de la longueur du bassin en se décalant de 20 cm avant chaque remontée, puis décide arbitrairement de partir sur la largeur, avant de continuer sur un troisième côté sans avoir fini le précédent. Bien sûr, ce comportement l’amène à revenir à des endroits déjà propres et à dépenser la batterie de manière non-optimale.
Nota Bene : il semblerait que la géométrie de notre bassin lui donne du fil à retordre ; il ne semble pas aussi perdu dans les tests de nos confrères.
Rien ne l’arrête à la verticale !
Heureusement, il ne reste jamais coincé dans une boucle infinie, mais il est probable qu’il manque des endroits avant d’arriver au bout de la batterie. Sur une piscine déjà assez propre, cela ne se verra pas. Nous, on aura recours à la brosse ou bien à un cycle ultérieur.
Autonomie & gestion de la batterie : un bon point
Si l’on passe sa lenteur et ses trajectoires en mode TDA, l’autonomie reste un point de satisfaction pour le Scuba X1. Il tient facilement 150 minutes d’une traite à travailler d’arrache-pied. Nous ignorons comment prolonger son autonomie d’une demi-heure pour atteindre les 180 annoncés, car il n’embarque pas de mode éco. Seule une succession de cycles courts mis bout à bout nous a permis de dépasser les 170 min sans recharge. Certes, il n’est pas impossible que la difficulté rencontrée avec notre bassin lui fasse dépenser davantage d’énergie, entre les margelles, les pentes et les coins arrondis…
Si vous n’êtes pas équipé du Aiper HydroComm Pure, vous pouvez suivre le niveau de batterie via la ligne de leds. Ce n’est pas une jauge à proprement parler, puisqu’elle ne se désemplit pas, mais elle permet de se figurer au premier coup d’œil si le cycle est prêt de se terminer. En effet, la ligne lumineuse passe de verte à bleue une fois les 50% dépassé, et à rouge quand le niveau est faible. À ce moment-là, il lui reste une petite douzaine de minutes avant de s’immobiliser.
Aiper communique sur la fonction “stationnement intelligent” du Scuba X1, qui consiste à le positionner au niveau de la ligne d’eau pour que vous puissiez l’attraper sans l’aide d’une perche, mais nous n’avons pas pu en faire la démonstration, car il nous manque le Aiper HydroComm Pure. En conséquence, le robot s’arrête au fond de l’eau en fin de cycle.
À cet égard, la marque fournit un crochet bleu pour le récupérer facilement à la perche : nous avons été assez déçus de voir que l’accessoire se désolidarisait très facilement du manche, là où celui du Wybot S2 Solar tenait très bien.
Recharge du Scuba X1 : simple et efficace
Le robot Scuba X1 profite d’un double système de recharge. Le premier est filaire, mais vous oblige à dévisser/revisser l’embout de protection pour éviter que l’eau s’infiltre le système électrique. Le socle de recharge à induction, à brancher par derrière, permet d’éviter cette manipulation. Il est facile à monter et permet d’y déposer le robot assez facilement, dans le sens de la poignée.
Vert clair, bleu foncé, rouge vif : des couleurs faciles à voir à travers l’eau.
Sur le temps de charge, nous avons été très agréablement surpris, car au lieu des 4 heures annoncées, le robot était prêt en 165 minutes (2h45), et ce à plusieurs reprises ! Pour ce genre d’appareil, c’est une donnée qui peut faire la différence, car s’il est possible d’enchaîner trois cycles au lieu de deux seulement dans la même journée, on ne va clairement pas s’en priver (par exemple : 8h-10h30, 13h15-15h45, 18h30-21h).
Entretien & maintenance
Le système de filtration ultra-fin du Scuba X1 fait (très) bien son travail. Au point que sur piscine vraiment sale (avec beaucoup de gros débris), il convient de le vider et le rincer toutes les 20 à 30 minutes. Au début, nous avons commis l’erreur de laisser le filtre MicroMesh dans le robot pour le nettoyage des gros débris. Bien mal nous en a pris : le filtre souple ultra-fin s’en est trouvé tellement encrassé que nous avons eu un peu de mal à le récupérer au jet d’eau haute pression. Faites donc bien attention à ça !
Ne le posez pas sur la pelouse ou vous risquez de l’encrasser encore plus…
Si vous ne commettez pas la même erreur, l’opération devient beaucoup plus simple : vous soulevez le capot, vous videz, puis rincez le filtre rigide et, après deux minutes chrono, l’appareil pourra retourner dans l’eau ou à sa charge.
Nota Bene : pendant l’opération, ne faites pas tomber le filtre MicroMesh dans l’herbe, sous peine que la terre et les feuilles mortes ne s’y cramponnent !
Dernier point à noter : une fois gorgé d’eau, le robot pèse 14,6 kg, ce qui peut surprendre au moment de le sortir du bassin. Heureusement, les poignées sont bien conçues et le mouvement reste faisable sans être haltérophile, à condition d’avoir un peu de poigne.
Accessoires, pièces détachées & SAV
Le Scuba X1 est livré avec l’essentiel pour fonctionner immédiatement : station de charge à induction, câble d’alimentation, filtre de rechange et crochet de récupération. En revanche, du côté des accessoires optionnels ou des pièces détachées, l’offre reste encore limitée. À ce jour, le filtre ultra-fin, le panier ou la station de charge sont disponibles à l’unité sur l’e-boutique Aiper.com. Il existe bien le module de communication sous-marine vendu séparément (l’Aiper HydroComm Pure, à 249 € au lieu de 279 €, en ce moment), mais cela reste un ajout assez spécifique. Il existe également un chariot compatible avec ce modèle, mais il vaut 299 €… C’est vraiment si la piscine est loin du point de recharge !
Des prix plutôt corrects dans l’ensemble pour prolonger la durée de vie de votre robot.
Côté service après-vente, Aiper dispose d’un support en ligne réactif, avec une section FAQ, un chat et un formulaire de contact. Le SAV est géré depuis la France pour les produits vendus sur le site officiel ou Amazon, ce qui est un vrai bon point. À noter : la garantie est de2 ans, dans la moyenne du secteur, mais sans extension possible à ce jour.
Comparaison avec la concurrence
Dans sa gamme de prix (environ 1 099 €), le Scuba X1 d’Aiper se positionne en concurrent direct de modèles comme le Wybot S2 Pro, le Dolphin Liberty 200 ou encore certains robots Zodiac d’entrée de gamme sans fil. Il les dépasse largement en capacité de filtration (5 L contre souvent 2 à 3 L), mais reste en retrait sur la vitesse de déplacement.
En revanche, la qualité de finition, l’autonomie réelle et la montée sur parois le placent dans le haut du panier. Là où d’autres robots hésitent à grimper ou redescendent trop vite, le Scuba X1 s’attarde, notamment sur la ligne d’eau, et sait vraiment brosser en profondeur.
Face au Beatbot AquaSense 2, un (ou deux) cran(s) au-dessus en termes d’intelligence embarquée et de rapidité, le Scuba X1 marque des points sur la simplicité d’usage et la fiabilité de son système de recharge à induction. Moins agile, certes, mais plus robuste, et bien plus accessible côté entretien.
Pour qui est fait ce robot ?
Le Scuba X1 s’adresse clairement aux propriétaires de piscines privées qui recherchent un robot fiable, autonome et facile à utiliser, sans devoir passer par des paramétrages complexes ou un câblage encombrant. Il conviendra particulièrement aux bassins de taille moyenne à grande, de forme simple ou légèrement irrégulière, avec des parois franchissables et peu d’obstacles internes.
Son système de filtration très fin et sa capacité de 5 L en font un bon allié pour les piscines exposées aux débris végétaux, au sable ou à une forte fréquentation estivale. En revanche, son gabarit imposant et ses quelques limites en navigation le rendent moins à l’aise dans les piscines très sinueuses avec des recoins étroits.
C’est un robot qui plaira à celles et ceux qui veulent un nettoyage complet du fond, des parois et de la ligne d’eau sans trop se soucier de la technologie embarquée, mais qui accepteront aussi de garder un œil sur lui quand la piscine est vraiment sale.
Il est adulé par de nombreux utilisateurs, le robot Aiper Scuba S1 nettoie vos parois et sols de piscine efficacement. Léger, intelligent et sans fil, il s’adapte à tous les types de sol. S’il est déjà très accessible pour son savoir-faire, il s’octroie une très belle réduction de 32% sur Amazon.
Le robot de piscine Aiper Scuba S1 est un produit intelligent et performant pour entretenir votre bassin sans effort. Conçu pour les piscines jusqu’à 150 m², il se distingue par sa légèreté et son efficacité. En ce moment, profitez d’une promotion exclusive avec une réduction de 32% sur son prix d’origine, grâce à une remise supplémentaire de -10% avec un code de réduction.
Une offre irrésistible : 32 % de réduction sur l’Aiper Scuba S1
Le robot Aiper Scuba S1, habituellement proposé à 699 €, est actuellement disponible à seulement 529 € sur Amazon. Mais pour rendre l’offre encore plus attrayante, un code promotionnel exclusif « 66VBDINQ » vous permet de bénéficier d’une réduction supplémentaire de 10%. Le prix final descend alors à 476,1€ ! C’est l’occasion rêvée de vous équiper d’un robot de piscine performant à un tarif imbattable.
Ce modèle se positionne comme l’un des meilleurs choix pour les propriétaires de piscines. Avec ses nombreuses fonctionnalités et sa simplicité d’utilisation, le Scuba S1 est un excellent investissement pour maintenir une piscine propre tout au long de la saison estivale (ou de l’année).
Que vaut le Aiper Scuba S1 sur le marché des robots de piscine ?
L’Aiper Scuba S1 se distingue sur le marché grâce à ses caractéristiques techniques et son rapport qualité-prix. Voici pourquoi il fait partie des meilleures options disponibles actuellement selon nous :
Facilité d’utilisation : un des points forts du Scuba S1 est sa simplicité. Il suffit de le poser sur l’eau et d’appuyer sur un bouton pour qu’il commence son travail. Son intelligence lui permet de déterminer automatiquement le meilleur parcours à suivre, assurant un nettoyage complet du bassin sans votre intervention.
Léger et facile à manipuler : avec un poids de seulement 7,5 kg, le Scuba S1 est l’un des robots de piscine les plus légers de sa catégorie. Son design compact et sa capacité à évacuer rapidement l’eau en font un appareil facile à sortir de la piscine après utilisation (bien qu’il soit plus lourd avec l’eau qu’il contient).
Autonomie impressionnante : doté d’une batterie de 7800 mAh, le Scuba S1 peut fonctionner jusqu’à 3 heures sur une seule charge, ce qui est largement suffisant pour nettoyer une piscine de taille moyenne. Ce temps d’autonomie est supérieur à de nombreux modèles concurrents, permettant un nettoyage complet sans interruption.
Puissance d’aspiration : avec un débit de 265 LPM (litres par minute) et une puissance d’aspiration de 70 GPM (gallons par minute), ce robot ne laisse aucune saleté derrière lui. Ses deux brosses en silicone et ses chenilles en caoutchouc garantissent un nettoyage efficace. Bien que les brosses situées à l’avant ne dépassent pas les chenilles et peuvent de ce fait peut-être mal nettoyer les recoins de la piscine.
Mode de nettoyage personnalisé : contrairement à certains concurrents, le Scuba S1 permet de choisir entre un nettoyage ciblé du sol ou des parois de la piscine. Un must have pour adapter le nettoyage à vos besoins spécifiques. 4 modes de nettoyage : nettoyage du sol, nettoyage des parois, nettoyage combiné sol + parois, ou nettoyage périodique (mode éco).
Mode éco : le Scuba S1 dispose également d’un mode éco, un gros plus sur ce modèle. En l’utilisant, le robot peut nettoyer la piscine tout en optimisant l’utilisation de sa batterie, ce qui prolonge son autonomie (45 minutes toutes les 48h).
Pourquoi choisir l’Aiper Scuba S1 ?
Le robot de piscine Aiper Scuba S1 est sans aucun doute l’un des meilleurs choix disponibles sur le marché à un prix inférieur à 600€*. Il combine légèreté, puissance et autonomie, le tout à un prix très compétitif, surtout avec la promotion actuelle. Si vous cherchez un appareil fiable pour maintenir votre piscine propre sans vous ruiner, c’est le moment idéal pour passer à son achat sur Amazon.fr.
*La rédaction a testé le produit et confirme son excellent rapport qualité/prix. Concernant l’aspect technique, nous recommandons de se référer à l’excellent récap’ ci-dessous.
Avec son tout nouveau robot piscine Dreame J1, le spécialiste du nettoyage entend bien concurrencer le modèle Aiper Surfer S1. Fonctionnement solaire, nettoyage intelligent et diffusion de chlore intégrée : de quoi redistribuer les cartes du haut de la piscine.
Lorsqu’on pense à Dreame, on imagine immédiatement ses aspirateurs (balais, laveurs ou robots). Mais depuis peu, la marque chinoise explore un nouveau terrain : celui de l’entretien des piscines. Après avoir lancé la série Z1 dédiée au nettoyage du fond et des parois, Dreame dévoile aujourd’hui un robot skimmer autonome, dédié à la ligne d’eau : le J1. Un modèle solaire, intelligent et ambitieux, qui n’a pas peur de se frotter au Surfer S1 d’Aiper.
Un robot 100 % solaire pensé pour la ligne d’eau
Le Dreame J1 ne nettoie ni le fond ni les parois de la piscine. Il se concentre uniquement sur la surface et la ligne d’eau, là où les débris flottants (feuilles, cheveux, insectes) s’accumulent en priorité. L’idée : proposer un appareil complémentaire aux robots classiques, capable de fonctionner en continu sans intervention humaine.
Son principal atout ? L’énergie solaire. Le Dreame J1 est équipé d’un panneau solaire intégré. Dreame évoque une technologie SolarSmart™, censée optimiser la recharge solaire en fonction de l’exposition, mais sans fournir de détails techniques sur son fonctionnement précis. Il reste à confirmer s’il s’agit d’un simple panneau ou d’un suivi actif du soleil. Il peut également être branché sur secteur via un adaptateur.
Une navigation intelligente et un nettoyage en continu
Doté de capteurs de haute précision, le Dreame J1 se déplace selon une trajectoire en S pour maximiser sa couverture. La technologie PoolSense™ permet au robot de ralentir à l’approche des parois, pour éviter les chocs. En parallèle, un système de détection des bords empêche le robot de rester coincé.
La brosse double rouleau du J1 assure un nettoyage efficace, même sur les saletés incrustées. Et contrairement au Surfer S1, il propose un compartiment pour insérer des pastilles de chlore, qui sont dissoutes progressivement lors du nettoyage. Ce système simplifie le traitement de l’eau, sans aller jusqu’à une diffusion totalement automatisée. Ce traitement simplifié permet de ralentir la prolifération des algues, tout en clarifiant l’eau.
Une appli pour tout contrôler… ou presque
Comme ses concurrents directs, le Dreame J1 est compatible avec une application mobile (Dreamehome). Elle permet de personnaliser les cycles, de surveiller le niveau de batterie et de déclencher un retour automatique à la station. En revanche, le Dreame J1 ne propose pas encore de connectivité Wi-Fi.
Prix, disponibilité… et comparaison avec Aiper
Le Dreame J1 est disponible dès maintenant à 599 €, avec un prix de lancement de 549 € pendant deux semaines. Un tarif équivalent à celui de l’Aiper Surfer S1, actuellement vendu à 549 €.
Caractéristiques
Dreame J1
Aiper Surfer S1
Prix
599 € (549 € lancement)
549 €
Alimentation
Solaire + secteur
Solaire + secteur
Type de nettoyage
Ligne d’eau + surface
Surface
Diffusion de chlore
Oui
Non
Navigation intelligente
Oui
Oui
Application mobile
Oui
Oui
Connectivité Wi-Fi
Non
Non
Le Dreame J1 se distingue clairement sur l’autonomie solaire et le traitement de l’eau. Un combo intéressant pour celles et ceux qui veulent en finir avec l’épuisette.
Le Dreame J1 peut-il vraiment rivaliser avec Aiper ?
Le pari est risqué, mais pas dénué de sens. Si l’expérience et la notoriété d’Aiper jouent en sa faveur, Dreame affiche ici une proposition originale et bien pensée. Reste à voir ce que donnera l’appareil dans les tests à long terme. En attendant, à tarif égal, difficile de trancher. À chacun de voir ses priorités.
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Lorsque l’on pense à Mammotion on pense d’abord à ses robots tondeuses autonomes qui ont fait le succès de la marque. Pourtant aujourd’hui c’est dans un autre secteur que l’entreprise cherche à s’implanter, celui des piscines. La marque vient de lancer son tout premier robot nettoyeur de piscine SPINO E1.
Un prix de vente abordable et une promesse de nettoyage haut de gamme pour devancer la concurrence
Avec l’arrivée sur le marché deSPINO E1sur le marché des robot nettoyeur de piscine, Mammotion affiche l’ambition d’offrir une qualité de nettoyage “professionnelle” à un tarif grand public. L’enseigne propose son premier robot pour un prix de vente remisé de 599€. Avec ce produit et ce prix, Mammotion vient concurrencer le modèle de référence dans ce segment de prix : le Scuba S1 de Aiper commercialisé actuellement au prix de 569€.
Pour séduire sa nouvelle clientèle, Mammotion souhaite mettre en avant sa puissance avec un débit d’aspiration de 5 800 gallons par heure. Ce nouveaux robot aspire aussi bien les feuilles que le sable ou les micro-particules, avec un filtre de 180 microns qu’on peut facilement nettoyer à la main. Mammotion revendique une batterie lithium de 6000 mAh censée tenir 3h30en autonomie. Cependant, la marque ne précise pas le mode utilisé.
Le SPINO E1 est notamment doté d’un mode parking aquatique. Cette fonctionnalité unique dans cette gamme de prix permet de récupérer votre robot flottant à la surface de l’eau sans avoir à user de perche pour le récupérer au fond de l’eau.
Ce robot contient aussi la fonction One Touch Start qui permet de lancer le produit en appuyant sur un seul bouton. Ce n’est cependant pas une caractéristique nouvelle puisque d’autres robots en sont déjà équipés.
Il grimpe aux murs… et il sait où il va
Mammotion souhaite également se démarquer de la concurrence en proposant un produit qui nettoie non seulement le fond du bassin mais aussi les murs. Pour y parvenir, l’enseigne mise sur une technologie de grimpe adaptative, couplée à un algorithme de navigation baptisé SmartArc. Concrètement, il ajuste sa trajectoire de 45° à chaque cycle, pour maximiser la couverture, sans jamais tourner en rond. Bref, rien de bien nouveau sur ce point dans cette gamme de prix.
Spino E1 Mammotion, image générée par IA
Cinq modes de nettoyage et une appli (presque) utile
Ce nouveau produit comporte 5 modes utilisables selon vos besoins :
Total : sol + parois + ligne d’eau
Sol uniquement
Murs uniquement
Eco : entretien léger
Max : pour les lendemains de tempête
La sélection se fait en appuyant sur un bouton. Mammotion propose également une application pour lancer le programme de nettoyage mais cela n’est possible uniquement si le robot est hors de l’eau. Autre paramètre à prendre en compte, le robot n’est pas relié en Wi-Fi comme le sont d’autres produits concurrents.
Que vaut le Spino E1 de Mammotion face à son principal concurrent ?
Alors que le prix de ventes proposés du premier robot piscine Mammotion semble s’adresser à un marché « milieu de gamme » voici un tableau comparatif entre la marque et l’un de ses principaux concurrents, le Scuba S1.
Caractéristiques
Mammotion SPINO E1
Aiper Scuba S1
Prix
599 €
569 €
Type de nettoyage
Sol, murs, ligne d’eau
Sol/Murs/Ligne d’eau
Navigation intelligente
SmartArc (trajectoires optimisées)
WavePath 2.0
Modes de nettoyage
5 modes (Total, Sol, Murs, Éco, Max)
4 modes (Auto, Éco Mur, Sol) + fonction périodique.
Débit d’aspiration
5 800 GPH (gallons par heure)
4 200 GPH
Type de batterie
6000 mAh Lithium
7 800 mAh Lithium
Connectivité
Bluetooth
Bluetooth
Application mobile
Oui
Oui
Stationnement automatique
Oui
Oui
À noter que le Aiper Scuba S1 offre également un nettoyage périodique. Lorsque le mode Eco est activé, votre appareil Aiper nettoiera pendant 45 minutes toutes les 48 heures avant de passer en mode basse consommation. Et ce cycle se répète pendant une semaine.
En ce qui concerne la recharge le Scuba S1 se fait via une prise murale. Le temps nécessaire à la recherche du robot est de 3 à 4 heures. Un temps à peu près équivalent du Spino E1.
En conclusion de la comparaison entre Scuba S1 et Spino E1, il est important de préciser que Aiper possède une expérience plus importante que son concurrent Mammotion qui n’en est pour l’instant qu’à ses débuts. Si sur le papier le Spino E1 semble rivaliser avec son concurrent, cette première impression demandera confirmation à travers une série de tests.A tarif équivalent, nous privilégions le Scuba S1 pour le moment.
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