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Arrival Radar - 128 pixels pour découvrir le contrôle aérien

Si vous avez déjà joué avec des simulateurs de contrôle aérien, vous savez à quel point ça peut vite devenir un super casse-tête… Des écrans remplis d’informations, des interfaces complexes, des dizaines de paramètres à gérer… Et puis, il y a Arrival Radar , un petit jeu de simulation qui tient dans un carré de 128x128 pixels et qui vous fait comprendre l’essence même du métier d’aiguilleur du ciel en quelques minutes.

Ce jeu, créé par xkqr, c’est tout le contraire de ce qu’on pourrait attendre d’un simulateur moderne. Y’a pas de graphismes photoréalistes, pas d’interface bourré de boutons, pas de tuto de 45 minutes. Non, y’a juste l’essentiel, la base de la base à savoir faire atterrir des avions en évitant qu’ils se rentrent dedans.

Arrival Radar tourne sur PICO-8 , cette fameuse “console fantasy” qui imite volontairement les limitations techniques des années 80. En gros si vous ne connaissaient pas, PICO-8 c’est un petit univers clos où les développeurs s’imposent des contraintes drastiques telles qu’une palette de 16 couleurs, une résolution de 128x128 pixels, une mémoire limitée…etc

Mais alors comment on joue à Arrival Radar ? Hé bien comme je vous le disais, votre boulot, c’est de guider les avions qui arrivent vers leur approche finale. Et comme vous ne pouvez pas donner de cap ou d’altitude aux pilotes, à la place, vous assignez chaque avion à une route d’arrivée standard.

Les commandes tiennent en quelques touches : les flèches gauche/droite pour sélectionner un avion, haut/bas pour choisir sa route d’arrivée, X pour confirmer l’instruction et Z pour ajuster le point d’entrée sur cette route. Vous pouvez même accélérer le temps en maintenant X enfoncé. C’est tout. Pas de menus cachés, pas de raccourcis clavier chelou à mémoriser. Le développeur a passé seulement quelques heures à créer ce simulateur, mais pourtant il capture parfaitement l’essence du métier.

Et l’interface vous montre des lignes grises qui projettent la trajectoire de chaque avion pour la minute suivante,c e qui en fait un peu votre boule de cristal pour anticiper les croisements dangereux. Le jeu recommande de maintenir au moins 30 secondes d’écart entre les appareils, et croyez-moi, ça paraît simple dit comme ça, mais quand vous avez 6 avions qui convergent vers le même aéroport… C’est chaud, de fou.

Bref, Arrival Radar c’est de la créativité contrariée, qui permet de se concentrer sur l’essentiel : le gameplay pur. Pas de surcharges graphiques pour masquer un game design bancal, pas d’effets spéciaux pour compenser un manque d’inspiration… Juste une idée brute, mise en forme avec les moyens du bord.

Et vous verrez comme les bonnes bornes d’arcade des années 80, Arrival Radar s’apprend en 30 secondes mais demande des heures pour être maîtrisé…

A vous de jouer maintenant !

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L'histoire de celui qui a prédit la mort de DOOM

Et si je vous disais qu’un mec a réussi à prédire l’avenir avec la précision d’un oracle ? Et pas une vague prédiction à la Nostradamus où on peut interpréter n’importe quoi… Non, non, une vraie prédiction scientifique du style : “Ce truc devrait crasher vers septembre 2025”. Et devinez quoi ? Ça a effectivement crashé.

L’histoire commence en 2023, quand un certain Minki décide de tester une théorie complètement barrée. Le mec lit un article technique sur le moteur de DOOM et remarque un truc bizarre : une variable qui compte les démos du jeu qui s’incrémente en permanence, y compris quand une nouvelle démo commence. Cette variable se compare constamment avec sa valeur précédente, mais elle continue de grimper, encore et encore, jusqu’à… jusqu’à quoi exactement ?

Bah justement, c’est là que ça devient intéressant car Minki sort sa calculatrice et commence à faire ses petits calculs. Il sait que selon la documentation technique de DOOM , le moteur utilise des integers 16 bits pour optimiser les performances. Traduction pour les non-geeks : les nombres ont une limite, et quand on la dépasse, c’est le drame ! Un peu comme quand vous essayez de rentrer votre gros cul dans un ascenseur bondé. Sauf qu’ici, au lieu d’un ascenseur bloqué, on a un jeu qui explose.

Donc notre ami fait ses calculs et arrive à cette conclusion : DOOM devrait crasher après environ 2 ans et demi de fonctionnement continu. Et franchement, qui penserait à vérifier un truc pareil ? La plupart d’entre nous, on lance DOOM pour se défouler 30 minutes et on passe à autre chose. Mais minki, lui, il voit plus loin.

Alors il fait quoi ? Il prend un vieux PDA (si si, ces trucs qu’on utilisait avant les smartphones), il bricole une alimentation avec des batteries 18650 et un chargeur USB branché sur son routeur, et il lance DOOM. Puis il attend. Deux ans et demi. Pour de vrai.

Pendant ce temps, vous et moi, on a changé trois fois de téléphone, bingé 47 séries Netflix, survécu à François Bayrou, vu l’IA devenir mainstream… Et Minki ? Bah lui, il avait DOOM qui tournait dans un coin de son appart…

Et le plus dingue, c’est que ça a marché exactement comme prévu. Selon le post original sur LenOwO , le jeu a crashé “seulement quelques heures après avoir passé les deux ans et demi”. Boom. Prédiction confirmée. Le mec a calculé la mort de DOOM avec une précision chirurgicale.

Ici, pas besoin d’exploits sophistiqués ou d’outils de pentest dernier cri. Juste de la curiosité, des maths, et une patience de moine tibétain. Et c’est comme ça que Minki a transformé un bug théorique en prédiction concrète, puis en réalité observable.

En fait, les bugs d’overflow de DOOM sont légion . Si vous avez plus de 64 lignes défilantes, ça crash. Si une balle traverse plus de 128 objets, ça bug. Si vous construisez une zone de plus de 2500 unités de hauteur, le moteur panique. C’est un peu comme si le jeu était construit sur un château de cartes, où chaque limite non vérifiée est une catastrophe qui attend son heure.

Bref, vous l’aurez compris, cette expérience c’est bien plus qu’un simple “j’ai fait tourner DOOM pendant longtemps lol”. C’est une démonstration de la prédictibilité des systèmes informatiques. Ça montre que quand on comprend vraiment comment un programme fonctionne, on peut littéralement voir dans l’avenir…

Bien joué Minki !

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Nintendo dévoile le premier teaser du film Super Mario Galaxy prévu pour 2026

C’est officiel les amis !! Nintendo vient de lâcher une bombe lors du Nintendo Direct de vendredi dernier. La suite du carton planétaire “Super Mario Bros. le film” s’appellera “The Super Mario Galaxy Movie” et débarquera dans les salles le 3 avril 2026. Et franchement, rien qu’avec le petit teaser qu’ils nous ont balancé, on sent que ça va envoyer du lourd.

Cette annonce tombe pile poil pour célébrer les 40 ans de Super Mario Bros, sorti le 13 septembre 1985. Shigeru Miyamoto lui-même a déclaré que ce film sera “l’événement principal” de cette célébration anniversaire. Et quand on sait que le premier film a rapporté plus de 1,3 milliard de dollars au box-office mondial, je comprends pourquoi Nintendo et Illumination remettent le couvert.

Le teaser nous montre donc Mario qui fait une petite sieste sous un arbre dans le Royaume Champignon. La caméra s’éloigne doucement, nous fait traverser tout le royaume avec ses créatures emblématiques, puis s’envole vers le château de Peach avant de filer dans l’espace étoilé où le titre apparaît. Simple mais efficace, ça me donne déjà envie de replonger dans cet univers coloré et déjanté.

Côté casting, on retrouve toute la bande qui a fait le succès du premier opus. Chris Pratt reprend son rôle de Mario (oui, je sais, certains auraient préféré Charles Martinet ), Anya Taylor-Joy revient en Princesse Peach, Charlie Day en Luigi et bien sûr l’excellent Jack Black en Bowser. Keegan-Michael Key sera également de retour en Toad et Kevin Michael Richardson reprendra le rôle de Kamek.

Le film s’inspire directement du jeu culte Super Mario Galaxy sorti en 2007 sur Wii. Pour ceux qui n’y ont pas joué (mais qu’est-ce que vous foutez ???), c’était une aventure spatiale où Mario sautait de planète en planète avec une gravité complètement folle. Un gameplay révolutionnaire à l’époque qui a marqué toute une génération de joueurs. Le producteur Chris Meledandri a même teasé que “ce prochain film réserve des surprises pour les fans de toutes les époques de Mario”. On peut donc s’attendre à des références qui parleront autant aux nostalgiques qu’aux nouveaux venus.

Aaron Horvath et Michael Jelenic reprennent également les commandes de la réalisation après avoir brillamment mené le premier film. Matthew Fogel reste au scénario et Brian Tyler revient pour la bande-son. Autant dire que l’équipe gagnante est au complet pour nous offrir une suite à la hauteur de nos espérances.

Universal Pictures distribuera le film dans le monde entier, avec une sortie prévue pour le 1er avril 2026 en France. Les fans japonais quand à eux devront patienter un peu plus longtemps puisque le film sortira là-bas le 24 avril 2026. Snif…

Bref, cette suite spatiale s’annonce comme l’un des événements ciné de 2026 et puis entre nous, qui n’a pas envie de voir Mario naviguer de planètes omme dans le jeu Mario Galaxy ?

En attendant, je vous conseille de vous refaire le jeu original sur Switch (disponible dans Super Mario 3D All-Stars) ou de revoir le premier film pour vous mettre dans l’ambiance. Et si Jack Black nous fait un autre tube comme le “Peaches” du premier film, je signe direct !

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