Vue lecture

En Chine, la classe moyenne a besoin d'être rassurée

À l'aube du XXe Congrès du Parti communiste chinois, une ombre plane au-dessus de la Chine : celle de la classe moyenne. Cette dernière fut au cœur du grand virage amorcé dans les années 1990 et elle reste au centre des défis actuels. / Chine, Économie, Éducation, Inégalités, Logement, Mutation, (...) / Chine, Économie, Éducation, Inégalités, Logement, Mutation, Société, Ville - 2022/10
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Le Frido 2025

Présentation

Le Frido est un livre de mathématique libre initialement destiné à l'agrégation, mais devenu généraliste. En supposant connue une théorie intuitive des ensembles, ça va jusqu'aux martingales, distributions, extensions de corps, etc. Avec toutes les démonstration intermédiaires (modulo les 981 entrées restantes dans ma liste de choses à faire).

Les résultats sont classés par ordre logique mathématique : chaque démonstration ne s'appuie que sur des résultats énoncés et démontrés plus haut. C'est loin d'être l'ordre pédagogique.

L'extension guilietta donne le reste de ce que je sais en math : groupes de Lie (l'objectif est de donner la liste des représentations de SL(2,C)).

Nouveautés 2025

Le bouquin vient de dépasser les 3000 pages cette année.

  • Théorème de Banach-Alaoglu.
  • Démonstration du fait que le système trigonométrique est une base hilbertienne.
  • Fonctions analytiques entre espaces de Banach. L'objectif sera d'énoncer et démontrer le théorème d'inversion locale. Le seul doc que j'aie trouvé est celui-ci. Sinon ChatGPT se débrouille assez bien.
  • Structure de groupe de Lie sur un sous-groupe fermé (ça c'est dans une extension)
  • Dans le même ordre d'idée : modification de la définition d'une variété pour accepter des cartes à partir d'ouverts de n'importe quel espace vectoriel normé (et non seulement de \mathbb{R}^n). Formellement, ça rend correcte pour un groupe de Lie l'idée de prendre des cartes depuis l'algèbre de Lie. En pratique, ça permet aussi de prendre des cartes depuis le produit tensoriel des fibres pour prendre le produit tensoriel de fibrés vectoriels. Si on n'accepte que des cartes depuis des ouverts de \mathbb{R}^n, il faut prendre un isomorphisme (pas canonique) entre \mathbb{R}^n et le produit tensoriel, et montrer qu'en réalité rien ne dépend de ce choix. L'inconvénient est qu'on ne peut plus parler de l'ensemble des cartes.

    Sommaire

    Mon flot de rédaction

    Quand j'écris une démonstration, soit je cherche un peu par moi-même, soit je cherche sur internet. Quand je trouve un texte qui me semble correct, je commence par rédiger sur du papier de brouillon; la plupart du temps j'ajoute beaucoup de détails par rapport à ce que je lis. En particulier, j'écris sur mon papier de brouillon les labels (dans le Frido) des résultats à citer.

    Quand ma démonstration est terminée, je copie des feuilles vers LaTeX. Chaque démonstration passe donc par (au moins) deux rédactions personnelles : une de l'écran vers le papier de brouillon et une du papier vers LaTeX.

    ChatGPT

    Ce flot est valable également quand je demande à ChatGPT. Ce dernier est maintenant crédité comme source dans neuf démonstrations. Parfois seul parfois en collaboration avec moi ou d'autres sources. Je ne copie-colle jamais un résultat.

    Avant de demander à ChatGPT, je regarde d'abord pas mal sur internet ; et je me demande parfois pourquoi d'ailleurs.

    Mon activité sur Stack

    Lorsque je ne trouve pas une démonstration en ligne, je demande souvent sur Stack. Et parfois je n'ai pas de réponses satisfaisantes.

    Zorn et existence d'un max pour tout ensemble fini

    Je demande si il est vrai que tout ensemble Dedekin-fini totalement ordonné a un maximum.

    À mon avis la preuve donnée par Asaf Karagila (et qui a 5 votes positifs) a au moins un trou ; j'explique dans les commentaires ce qui ne me va pas. Si vous avez une idée de comment compléter, n'hésitez pas.

    Connexité

    Voici une question qui lie connexité et espaces totalement normaux. Je ne suis pas certain que l'énoncé soit même vrai.

    Si vous êtes douées en topologie, lâchez-vous.

    Remarque pas très gentille

    À chaque fois que je dois poser une question sur Stack ou à ChatGPT, je ne peux pas m'empêcher de penser que soit je suis nul en recherche sur Internet (c'est le cas), soit l'ensemble de la communauté mathématique a échoué à mettre en ligne des résultats importants.

    Citations

    Le Frido cite toutes ses sources, théorème par théorème. À côté de chaque énoncé, il y a une liste des endroits où j'ai trouvé des informations utiles soit pour l'énoncé soit pour la démonstration.

    La référence [1] signifie qu'il y a de l'invention personnelle non triviale. C'est moi qui ai inventé (une partie de) soit de l'énoncé, soit de la preuve.

    Plagiat massif

    Dans le monde de l'enseignement académique, le plagiat massif est la norme. Par exemple, le dernier en date que j'ai utilisé cite cinq livres en avouant ouvertement que ce n'est pas complet. Et bien entendu, il ne dit pas quelle partie de son texte vient d'où.

    En ne remontant ma bibliographie pas plus loin que juillet 2025, je trouve celui-ci qui ne cite aucune source. Si un étudiant avait fait ça dans un mémoire de licence, il aurait été engueulé comme du poisson pourri.

    Les mathématiciens professionnels ne citent pratiquement jamais Wikipédia ou math.stackexchange.com. Le Frido oui.

    Pourquoi citer ses sources ?

    La bibliographie sert à remercier la personne qui a fait l'effort de me rendre l'information disponible.

    En ce qui me concerne, la bibliographie ne sert pas à :

    1. permettre de remonter à l'inventeur original d'un énoncé ou d'une technique
    2. permettre au lecteur d'aller plus loin
    3. donner de la crédibilité à un résultat.

    Développons

    1. Les résultats présentés dans le Frido ne sont pas de la recherche toute fraîche. Il est illusoire de remonter la chaîne de la source de la source de la source pour trouver l'idée originale.
    2. Si le lecteur veut aller plus loin, il possède le même internet que moi. Il est de très rare que j'utilise une source qui ne soit pas en ligne.
    3. Ce qui fait la crédibilité d'un résultat, c'est la démonstration. Si la lectrice veut se convaincre qu'un résultat est vrai, elle peut soit faire la même recherche que moi sur le même internet, soit lire la preuve donnée. Le Frido n'est pas un ouvrage de vulgarisation. La lectrice est supposée être là pour lire et comprendre les démonstrations.

    Le cas particulier chatGPT (1)

    chatGPT n'est pas un cas particulier.

    Si c'est l'entreprise OpenAI qui a fait l'effort de mettre une information disponible pour moi, c'est elle que je cite. C'est bien l'entreprise OpenAI qui a la citation, pas chatGPT lui-même en tant que "personne". Cela est à mettre en relief par rapport au cas de cette réponse où je cite bien la personne qui a écrit et non l'entreprise derrière stack.

    Que OpenAI elle-même soit incapable de citer les sources sur lesquelles elle base sa réponse est — dans mon contexte — un non-problème. En effet, je serais moi-même incapable de vous dire d'où je connais le paradoxe de Zénon, la définition de la continuité ou la démonstration de la formule n(n+1) / 2. Ce sont des informations qui sont codées dans mon cerveau. Je suis capable de vous les dire, mais pas de faire de citations de mes sources.

    Le cas particulier chatGPT (2)

    Ce n'est pas un cas particulier.

    En remontant ma biblio jusqu'à janvier 2025, je trouve cet intéressant exemple : ma question sur math.stackexchange à propos de variétés analytiques.

    Voici l'ordre dans lequel se sont passées les choses.

    1. Je me pose une question de math qui me semble assez naturelle.
    2. Je ne trouve rien sur internet.
    3. Je pose la question sur math.stackexchange
    4. Je n'ai pas de réponses.
    5. Je pose à chatGPT un copié-collé de ma question qui est sur Stack.
    6. chatGPT me donne une réponse correcte.
    7. Je rédige la réponse de chatGPT et la publie dans Giulietta.

    Question : à qui suis-je supposé donner le crédit de la démonstration ?

    Ma réponse : à OpenAI.

    Au final, la communauté mathématique a échoué à mettre en ligne un énoncé et une démonstration correcte de «tout groupe de Lie C^{\infty} est analytique».
    Ensuite la communauté mathématique a échoué à répondre à une question sur stackexchange.
    Au final c'est un échec retentissant pour l'ensemble de la communauté mathématique.

    En réalité la question de savoir si OpenAI mérite une entrée dans ma biblio est une question très accessoire. Il y a un problème de publication scientifique largement en amont.

    Le cas particulier chatGPT (3)

    Bon. ok. ChatGPT est un cas particulier. Le plus souvent quand je demande à chatGPT c'est que j'ai déjà fait des recherches sur Internet et souvent également demandé sur stack sans avoir de réponses utiles.

    Donc quand je cite chatGPT, c'est un signe que l'ensemble de la communauté mathématique a échoué dans sa mission de mettre la connaissance correctement en ligne.

    Mettons une mathématicienne (nommons-la Alice) ayant écrit un résultat dans un livre privateur. Supposons qu'elle retrouve ce résultat dans le Frido avec chatGPT comme source. Est-elle en droit de râler ?

    Étudions la question.

    1. Au niveau du Frido, tous les résultats sont établis depuis plus d'un siècle. Aucune de mes sources n'a probablement inventé aucun des résultats présentés.
    2. Si elle avait publié le PDF de son bouquin en ligne plutôt que de le vendre à un éditeur, elle aurait sans doute eu la citation. Elle a échangé de l'argent contre de la visibilité (j'assume : je dis bien qu'elle a reçu de l'agent pour être moins visible).
    3. OpenAI l'a-t-elle volé ? Peut-être. Son éditeur pourra pleurnicher devant un tribunal.
    4. Son salaire est payé par mes impôts. Donc la moralité de publier un livre privateur est en soi déjà une question pas du tout triviale.

    Bref.

    Qu'il y ait un problème dans la chaîne "livre privateur -> openAI -> moi" est possible.

    Mais le vrai problème de mon point de vue est largement en amont. Pourquoi il y avait un livre privateur à la base ?

    Images de couverture

    Les images de couverture proviennent de Pepper et Carrot.

    yanntricks

    On parlait de tikz dans un fil sur typst.

    Le Frido fait ses figures avec yanntricks, un module python basé sur sage. Le principe est qu'on décrit sa figure en python, puis le code Tikz est généré automatiquement. Pratiquement tout ce qui est calculable en python/sage est traçable.

    Il y a deux idées de base :

    • Tout est ramené à des points et segments de droites. Écrivez en python une fonction ma_fonction qui prend un réel et retourne un point, passez cette fonction au constructeur ma_courbe=CustomGraph(ma_fonction), et hop ma_courbe.code_tikz() est le code tikz d'une série de segments de droites qui donnera votre courbe.

    • Le code Tikz créé contient du code LaTeX écrivant dans un fichier la taille des boîtes (bounding box) des éléments LaTeX que vous insérez, de telle sorte qu'en deux passes, yanntricks soit au courant des tailles (ça marche avec tous les compteurs internes de LaTeX; vous pouvez donc tenir compte du numéro de la page courante dans votre image). Cela permet de faire :

    C = Cirle(Point(2,1),4)  #cercle de centre (2,1) et de rayon 4
    C.put_mark($\omega-x$, 30) # placer $\omega-x$ sur le cercle à un angle 30 degrés
    C.tikz_code()

    Le code tikz produit mettra automatiquement \omega-x à la bonne place pour que le centre de la boîte soit sur le rayon qui fait un angle de 30 degrés avec l'horizontale, et assez loin pour que la boîte ne coupe pas le cercle.

    Très peu de changements sont nécessaires pour générer le code pstricks ou tikz ou quoi que ce soit d'autre : seulement les droites, points et quelque trucs de base. Pas besoin des cercles, courbes, etc.

    L'inconvénient

    L'inconvénient de yanntricks est que le code est une usine à gaz que j'ai développé par à coups pendant une dizaine d'années — sans linter, sans annotations de types et sans rigueur. En réalité, le prix du billet d'entrée est absurdement élevé. Tellement que moi-même je ne m'y aventure plus.

    Vente

    Extrait du règlement (dans le rapport), page 42) de l'agrégation :

    Durant tout ce temps, elles ou ils ont libre accès […] à leurs
    propres ouvrages. Seuls sont autorisés les ouvrages avec un numéro ISBN et jouissant d'une véritable
    diffusion commerciale. […] une « diffusion commerciale avérée » est tout autant importante.
    […] Cette restriction est motivée par le principe d'égalité des candidats : les ressources documentaires autorisées doivent être facilement accessibles à tout candidat au concours.

    En résumé :

    1. Si une ressource est gratuite, ce n'est pas assez cher pour être facilement accessible à tous les candidats.
    2. Les livres qui ne sont plus vendus (et qui ne sont donc disponibles qu'en seconde main) ne sont pas autorisés.

    Truc marrant : le point 1 est bizarre, mais est appliqué, tandis que le point 2 est très raisonnable mais n'est pas appliqué. C'est ce qui arrive quand on écrit un règlement en ayant un cas très précis en tête et qu'on ne se rend pas compte que ce qu'on écrit a une portée beaucoup plus large que le seul cas auquel on pense.

    Et le pire est que ce règlement n'interdit même pas ce livre qui, si j'ai bien compris, est exactement ce qu'on avait envie de refuser au départ : une pure liste de définitions et d'énoncés de théorèmes classés par leçon.

    Avis si vous travaillez dans une prépa agreg : tapez un plan par leçon (avec la démonstration des deux développements), publiez-là sur thebookedition et ensuite bachotez seulement ces leçons avec vos étudiants.

    Bref, pour faire plaisir au règlement de l'agreg, le Frido est en vente :

    Total : 115,86 euros.

    Problème d'accès aux ressources documentaires

    Ironie mise à part, je trouve que l'objectif est évidemment très louable :
    « principe d'égalité des candidats : les ressources documentaires autorisées doivent être facilement accessibles à tout candidat au concours.»

    Par contre force est de constater que l'accès aux ressources est encore très inégalitaire.

    • certaines candidates arrivent avec des valises entièrement remplies de livres. Probablement un millier d'euros de livres. Toutes les candidates ne peuvent pas facilement se procurer ça.
    • l'acceptation des livres qui ne sont plus disponibles qu'en seconde main (voire plus du tout) crée une forte inégalité entre les candidates qui ont accès à une bibliothèque universitaire et les autres.

    Que faire ? Tout accepter ?

    Finalement, si tout était accepté sans aucune restriction, certes certaines auraient accès à quelque documents de plus que les autres. Mais il y a tellement de ressources disponibles que le petit plus qu'un candidat pourrait se procurer n'a aucune chance d'être décisif.

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    Les Journées du patrimoine 2025 sont lancées, voici la carte des visites gratuites à faire dès à présent

    Les Journées européennes du patrimoine se déroulent en France du vendredi 19 au dimanche 21 septembre 2025. La programmation a lieu partout dans l'Hexagone et est très riche, il est donc facile de s'y perdre. C'est pourquoi le ministère de la Culture a mis en place une carte interactive qui recense toutes les activités programmées.

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    Journées du patrimoine 2025 : voilà la carte des visites gratuites à faire en France

    Les Journées européennes du patrimoine se dérouleront en France du vendredi 19 au dimanche 21 septembre 2025. La programmation a lieu partout dans l'Hexagone et est très riche, il est donc facile de s'y perdre. C'est pourquoi le ministère de la Culture a mis en place une carte interactive qui recense toutes les activités programmées.

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    IA à l’école : un assistant numérique pour les professeurs dès 2026

    ✇SysKB
    Par :Max

    L’Éducation nationale franchit une étape importante dans l’intégration de l’intelligence artificielle. À partir de la rentrée 2026-2027, les enseignants français disposeront d’un assistant numérique souverain pour les accompagner dans la préparation des cours et l’évaluation des élèves. Un investissement de 20 millions d’euros, inscrit dans France 2030, doit permettre de libérer du temps pédagogique et de mieux cibler l’accompagnement des élèves.

    Un assistant numérique pour épauler les enseignants

    Présenté par la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne, ce projet vise à offrir aux professeurs un véritable “cerveau auxiliaire”. L’IA ne remplacera pas l’enseignant, mais viendra en soutien sur certaines tâches répétitives. Concrètement, l’outil aidera à structurer des cours, identifier ce qui a été compris ou non par les élèves, et proposer des pistes d’amélioration.

    L’ambition affichée est claire : réduire la charge administrative et libérer du temps pour le cœur du métier, à savoir la transmission des savoirs et l’accompagnement personnalisé.

    Un investissement stratégique de 20 millions d’euros

    Pour concrétiser cette innovation, un appel à projets de 20 M€ sera lancé à l’été 2025. L’objectif est de développer une IA souveraine, ouverte et évolutive. Elle devra être respectueuse des principes éthiques et de la protection des données.

    Ce financement s’inscrit dans le cadre de France 2030, un programme d’investissement qui vise à accélérer les transformations technologiques dans des secteurs stratégiques.

    Un cadre d’usage strict pour l’IA en éducation

    Le ministère a publié en juin 2025 un cadre d’usage de l’IA en milieu scolaire. Celui-ci définit des règles claires :

    • les élèves ne pourront utiliser l’IA qu’à partir de la 4ᵉ,
    • tout usage non autorisé dans le cadre d’un devoir sera considéré comme une fraude,
    • des micro-formations via la plateforme Pix seront mises en place dès la rentrée 2025 pour les collégiens de 4ᵉ et les lycéens de 2de.

    Les enseignants bénéficieront également de formations spécifiques pour intégrer ces outils dans leur pratique pédagogique.

    Des syndicats vigilants face à l’arrivée de l’IA

    Si le gouvernement met en avant les bénéfices attendus, certains syndicats de professeurs expriment des réserves. Le SNES-FSU craint une remise en cause de la liberté pédagogique, tandis que le SNALC interroge la pertinence d’un tel investissement au regard des difficultés budgétaires de l’école.

    Ces réactions montrent que l’IA à l’école, loin d’être une simple innovation technologique, soulève des enjeux politiques, éthiques et pédagogiques.

    Cet article original intitulé IA à l’école : un assistant numérique pour les professeurs dès 2026 a été publié la première sur SysKB.

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    Pourquoi la pénurie de médecins va durer

    Des médecins généralistes volontaires sont invités à travailler deux jours par mois dans 151 « déserts médicaux » avant l'adoption éventuelle d'une loi sur le sujet. Les réformes s'accumulent sans remonter aux sources des difficultés : le nombre de praticiens formés et la qualité de leurs études. Durant (...) / Santé, Éducation, Médecine, France - 2025/09
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    Futureduck’s Que:read: An AI Reading Learning Tool That Promotes Thinking

    Many AI-powered education tools today can generate answers in seconds, but do they help students think (Hint: no)? Futureduck, a rising EdTech startup from South Korea, believes AI should do more than just respond. Its latest product, Que:read, is a new kind of AI reading assistant built to spark curiosity and deepen student thinking through guided conversation, not shortcuts. Previously, the company had success with Quewrite a customized that teaches… […]

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    S'informer sur la licence pro CoLibre (Communication et Logiciels Libres) - visio et plus

    La licence professionnelle « CoLibre » (Métiers de la communication, conduite de projets et logiciels libres) ouvre sa seconde session de candidature jusqu’au 25 août 2025.

    Pour mieux connaître ce parcours de formation, pour y candidater, pour proposer des alternances ou des projets tuteurés, des visios sont organisées pendant l’été.

    Elles auront lieu le 24 juillet et le 18 août à 18h.

    La licence pro forme en un an au métier de chef·f de projets en communication à l’ICOM (Université Lyon2) pour des personnes ayant acquis un bac+2 quelque qu’il soit.

    Pendant une année, la formation organise un parcours varié pour acquérir et affirmer des compétences professionnelles dans les domaines de la communication, de la conduite de projet et les pratiques numériques.

    Au fil du parcours, les étudiants et étudiantes vont aussi approfondir au choix une spécialisation : création numérique (PAO, infographie, audio-visuel, multimédia…), organisation (ressources humaines, pratique du changement, didactique, comptabilité…), développement (programmation, développement web, administration système…), événementiel (mercatique, planification, réseaux sociaux, gestion événement…).

    Chaque fois que l’on utilise des logiciels ou des applications, elles sont systématiquement libres pour ajouter une connaissance approfondie et choisie du numérique en plus d’une approche éthique et inclusive.

    Ce parcours est ouvert à toute personne ayant un bac+2 et elle peut être suivi en alternance, en formation continue ou en parcours classique.

    À l’issue de la formation, les étudiantes et étudiants sont diplômés à Bac+3.

    Attention la formation est réalisée en présentiel à l’Université Lyon2.

    Annonce visios ouvertes

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    Test du Starter Kit “All-in-one” pour Micro:bit par Elecrow : un coffret complet pour bien débuter

    Vous cherchez un starter kit Micro:bit pour débuter l’électronique et la programmation en toute simplicité ? Découvrez dans ce test le Starter Kit “All-in-one” proposé par Elecrow : une valise pratique, de nombreux modules, des leçons détaillées et tout le nécessaire pour explorer les possibilités de la carte Micro:bit, même si vous partez de zéro. Dans cet […]

    Cet article Test du Starter Kit “All-in-one” pour Micro:bit par Elecrow : un coffret complet pour bien débuter a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

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    22 ans après son accouchement, elle découvre qu’elle a élevé le placenta

    Prostrée, les yeux dans le vague, Catherine Riesler, 54 ans, a bien du mal à encaisser la nouvelle. “J’étais en train de conduire mon fils chez le dentiste. Il avait les joues rouges et gonflées. Je me suis dit qu’il avait certainement une carie.” raconte-t-elle. “Mais au moment où j’ai posé Adrien sur le fauteuil, j’ai senti dans le regard du médecin que quelque chose n’allait pas. J’ai d’abord pensé à DEUX caries, et c’est là qu’il m’a annoncé qu’il n’allait pas pouvoir faire grand-chose puisque ce n’était pas un humain mais un placenta” poursuit-elle totalement déboussolée. “C’est vrai qu’il ne parlait pas beaucoup mais je pensais qu’il était timide” explique-t-elle. “Il était toujours le dernier à être choisi au foot, il n’a jamais réussi à tenir sur un vélo et il se faisait régulièrement courser par tous les chiens de la ville, mais jamais j’aurais pu penser m’être gourée à ce point”. 

    Une révélation qui n’empêche pas Catherine de ressasser les souvenirs. « Ça, c’était à Chamonix » raconte-t-elle émue en nous montrant la photo d’un placenta mou posé sur un tire-fesses. « Il n’arrêtait pas de tomber dans la neige. Qu’est-ce qu’on avait ri… » poursuit-elle avant de passer à la suivante. « Ça, c’était au foot en 2012 quand il avait arrêté un tir à 10 secondes de la mi-temps » poursuit-elle emplie de fierté en montrant la photo du même placenta avec un énorme chtar, posé entre 2 poteaux. « Et puis bien sûr, il y a eu cette fois où il est arrivé premier au Concours du meilleur sosie de placenta. Oui bon en fait c’est vrai qu’il y avait des indices.”

    Contactée suite à ce scandale, la maternité Cochin à Port Royal a souhaité apporter un début d’explication. “Il semblerait que le bébé initial était particulièrement laid.” explique Virginie Villet, sage-femme en chef. Puis d’ajouter : “L’interne de garde aurait ainsi malencontreusement jeté le bébé dans la poubelle avant de poser le placenta dans le berceau. Ce sont des choses qui arrivent.” Un incident fâcheux qui n’est pas sans rappeler l’histoire de Pierrick Luçon, jeune papa, convoqué par la maîtresse de maternelle de sa fille le jour de la rentrée après avoir déposé devant la grille de l’école un cordon ombilical avec un cartable.

    L’article 22 ans après son accouchement, elle découvre qu’elle a élevé le placenta est apparu en premier sur Le Gorafi.fr Gorafi News Network.

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    Google Launches Gemini For Education With AI Tools For Students And Teachers

    Google has launched Gemini for Education, a new initiative centered around its Gemini 2.5 Pro AI model, specifically tailored for educational use. Positioned as the first AI model designed for learning, Gemini for Education aims to support both students and educators with AI-powered tools while maintaining enterprise-level data protection and administrative control through Google Workspace.The program offers free standard access to premium AI models for all editions of Google Workspace […]

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    Application libre en ligne de suivi des aides aux écoliers avec SQLPage

    ThierryM : suite à un besoin exprimé par les enseignant⋅es d’une école et la découverte de SQLPage à travers l’application École Inclusive que j’ai découverte via ce site, je me suis lancé dans la réalisation d’une application en ligne permettant de suivre — sur toute leur scolarité dans le 1er degré — les différentes aides proposées aux élèves rencontrant des difficultés.
    Bien que cette application soit encore en cours de développement et de test, je relate ici mon retour d’expérience car SQLPage, qui évolue rapidement, mérite d’être plus largement connue.

    Jusqu’à présent je n’avais jamais osé me lancer dans ce genre de développements — principalement à cause de la sécurisation des accès et à la gestion de bases de données — mais SQLPage est arrivé…

      Sommaire

      Besoins et cahier des charges

      Le directeur d’une grosse école (13 classes + ULIS) avait besoin de pouvoir suivre pluriannuellement les différentes aides mises en place pour les élèves rencontrant des difficultés, ceci afin que les enseignant⋅es (dont les membres du RASED) disposent d’un historique pour voir ce qui avait déjà été proposé et ainsi décider ce que l’on pourrait mettre en place sans perdre de temps ni redite. Bref, l’idée était de gagner en temps et en efficacité.

      Au niveau d’une seule école, un tableur LibreOffice Calc pouvait très bien faire l’affaire et suffire (ce classeur existe d’ailleurs) mais il ne pouvait pas être complété à distance et de façon collaborative facilement :
      Classeur LibreOffice Calc de suivi
      On aurait pu mettre en place un classeur sur le Nuage-Nextcloud des Apps Éducation proposé par l’Éducation nationale et travailler de façon collaborative en ligne ou en drive (pour profiter des macros). Mais cette solution n’est pas aisée à mettre en place, avec des problèmes de synchronisation et des conflits de version de fichiers (je le sais par expérience, car nous gérons l’absentéisme de cette façon et ça demande un gros accompagnement, chaque classe ayant son propre classeur que l’on doit retravailler par la suite pour faire des synthèses d’école).

      L’idée était donc de disposer d’une application Web, en ligne pour que les enseignant⋅es puissent intervenir, compléter les données facilement et directement.
      L’avantage de cette solution était aussi de disposer d’une application unique pour étendre par la suite son utilisation aux 4 écoles de la ville (voire d’une circonscription) si le projet est concluant : en effet, les infos des élèves de maternelle suivraient lors du passage à l’école élémentaire.
      Seulement voilà, se posent pas mal de contraintes notamment par rapport à la sécurisation des données et au niveau du RGPD, l’outil envisagé contenant des informations sensibles. Il était impossible d’envisager un développement en Html/CSS/Javascript/PHP de zéro (manque de temps et de compétences). Et c’est là, que j’ai découvert l’existence de SQLPage qui paraissait répondre à nos inquiétudes avec des accès sécurisés, tout en étant à la portée de « débutant⋅es », à travers le récit de l’auteur de l’application « École Inclusive ».

      Début de l’aventure

      L’application « École Inclusive », bien que conçue pour le second degré, pouvait être adaptée à nos besoins plus modestes et a donc servi de base de départ : c’est beaucoup plus facile de partir de l’existant que d’une page blanche où il faut tout construire. Il s’est avéré que nous n’avions pas besoin de toutes les fonctionnalités et qu’il a fallu reprendre les logiques de fonctionnement mais la base étant là, c’était très rassurant d’autant que l'auteur de « École Inclusive » et le concepteur de SQLPage, très disponibles, étaient là pour m’éclairer, me conseiller ou rajouter des fonctionnalités au fil de mes demandes via les pages GitHub de leur projet respectif. Il faut rajouter que le site de SQLPage, conçu avec SQLPage ;-), regorge de ressources avec une documentation (en anglais) très claire et facilitante avec des exemples.
      Il est vrai que ce concept de programmation est assez déstabilisant au début : ne passer que par des fichiers .sql (ou presque) pour développer un site Web, ça paraît inadapté. Mais, une fois qu’on est rentré dedans, on se rend compte que pour le type d’application qu’on recherchait, c’est tout bonnement bluffant et terriblement efficace.
      Ce qui est aussi facilitant, c’est la possibilité d’utiliser des bases sqlite ne nécessitant pas la mise en place d’un serveur de type MySQL ou PostGreSQL rajoutant de la complexité. Mais SQLPage fonctionne aussi avec ces serveurs si on en a l’utilité : ce point est intéressant, car le temps consacré pour se former à SQLPage pourra être réinvesti avec d’autres types de bases de données.

      Matériel, données techniques et application ASDAEL

      Pour des tests les plus proches du fonctionnement prévu (on verra que ça changera), j’ai utilisé un NAS perso Synology 713+ sous DSM 7.1 avec un accès extérieur. Toutes les infos sont là pour ceux et celles que ça intéresse : https://lofurol.fr/joomla/logiciels-libres/104-bases-de-donnees/349-sqlpage-utilisation-sur-un-nas-synology-avec-docker-et-mysql-postgresql-sqlite.
      Toujours dans un souci de partage, les sources de l’application de suivi des aides sont disponibles sur la « Forge des communs numériques éducatifs » ou Forge Éduc, le GitLab mis à disposition par l’Éducation nationale pour favoriser le partage et le développement de ressources numériques pour l’enseignement.
      Source du projet: https://forge.apps.education.fr/thierrym/suivi-aides-eleves-ecoles

      Utilisation locale due au RGPD et à la sécurisation des données

      Cette application n’ayant pas reçu de soutien officiel et vu qu’elle contient des données sensibles sur les élèves (bien que ces données ne soient accessibles qu’aux seul⋅es enseignant⋅es concerné⋅es par le suivi des élèves), il a été décidé de ne pas exposer l’application sur Internet, comme prévu initialement. Elle sera donc installée sur un ordinateur localement sans accès de l’extérieur le temps de la tester. Après, il sera toujours possible d’évoluer vers une utilisation réellement en ligne si les essais sont concluants (et avec un audit sur la sécurité).
      Et là, encore une fois, l’application est très bien faite, car elle fait office de serveur web et il suffit de saisir son adresse ip sur le port 8080 pour y accéder à partir d’un autre ordinateur sur le même réseau. On ne peut pas faire plus simple (pas besoin de se monter un serveur Apache/Ngnix) !!!

      Pour lancer l’expérimentation, j’ai récupéré un “vieil” ordinateur HP 260 G2 Mini (Intel Pentium 4405U, 4 Go de Ram et HD de 100 Go) sur lequel j’ai installé Ubuntu 24.04 Server (avec accès SSH) avec le bureau Mate et Docker pour faire fonctionner les conteneurs Portainer et Adminer pour éventuellement agir sur la base de données SQLite.
      J’ai ensuite installé SQLPage avec mes fichiers dans un dossier « ASDAEL » à la racine de mon home puis configurer un démarrage automatique lançant SQLPage et Firefox pointant vers la page « localhost:8080 ».

      Captures d’écran

      Structure de la base de données
      Structure de la base de données

      Page d’accueil :
      Accueil

      Page de connexion :
      Page de connexion

      Localisation des écoles :
      Liste des écoles

      Liste des élèves suivi⋅es :
      Liste des élèves suivi⋅es

      Fiche individuelle de suivi :
      Fiche individuelle de suivi

      Vue synthétique du parcours de l’élève :
      Vue synthétique

      Page de paramétrage :
      Page de paramétrage

      Perspectives

      Avec l’arrivée du Livret de Parcours Inclusif (LPI) peut-être que ce genre d’applications ne sera plus utile… d’autant qu’elles n’ont aucun soutien institutionnel et qu’en l’état actuel elles ne peuvent être utilisées que localement, ce qui réduit pas mal leur intérêt.
      Mais l’idée de ASDAEL est d’obtenir rapidement une vision synthétique des différentes aides mises en place pour l’ensemble des élèves tout au long des années en facilitant leurs saisies, ce que ne permettra certainement pas le LPI.
      À suivre… ?

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