Test Tineco Pure One S70 : endurant et très efficace

Le marché des aspirateurs balais sans fil continue de se densifier avec l'arrivée du Tineco Pure One S70.
Un robot autonome, une station sans sac, un assistant vocal maison : ECOVACS rebat les cartes du nettoyage intelligent avec son nouveau Deebot X11, dévoilé à l’IFA 2025 à Berlin.
Avec le X11 OmniCyclone, ECOVACS ne se contente pas de suivre la tendance : il cherche à la redéfinir. Autonomie continue, recharge dynamique, aspiration puissante, serpillière roulante, station sans sac, IA embarquée… Le tout dans un design compact qui se débrouille sans votre aide. Un modèle clairement taillé pour rivaliser avec les cadors du secteur.
Première nouveauté marquante : la technologie PowerBoost. Elle permet au robot de se recharger en partie (6 % en 3 minutes) pendant les pauses entre deux cycles de lavage. L’objectif : maintenir une couverture continue, même sur de très grandes surfaces. Selon ECOVACS, le X11 est capable de nettoyer jusqu’à 1 000 m² en un seul passage, sans rupture ni retour prolongé à la base.
Côté lavage, le X11 mise sur la nouvelle version de la technologie OZMO ROLLER 2.0, qui frotte à 200 tours/minute avec une pression de 3 800 Pa. Elle est associée à TruEdge 3.0, une extension adaptative qui dépasse de 1,5 cm pour atteindre les bords et les plinthes. De quoi réduire les zones non couvertes, un point souvent critiqué sur les pads rotatifs classiques.
La serpillière est automatiquement nettoyée à l’eau chaude pendant le cycle, et sèche à 63 °C dans la station. Une manière de préserver l’hygiène sur le long terme sans manipulation.
Le X11 est équipé de la première station OMNI sans sac à poussière, baptisée OmniCyclone. Elle intègre un système d’aspiration cyclonique PureCyclone 2.0 qui sépare l’air et les déchets pour éviter les pertes de puissance. La promesse : jusqu’à 48 jours de fonctionnement sans vidage, et la fin des sacs jetables.
D’après le constructeur, ce système pourrait éviter 2 millions de sacs à poussière par an. Un gain financier, mais aussi un argument écologique pour une station plus durable.
Autre changement : le X11 embarque l’assistant vocal YIKO, version 2.0, doté d’une IA conversationnelle. Il ne se contente plus d’obéir à des commandes basiques, il guide l’utilisateur à la voix (notamment à l’installation), analyse les habitudes de nettoyage, anticipe les zones critiques et adapte sa stratégie.
Le robot cartographie seul, reconnaît les types de sol, détecte les tâches via l’IA 2.0, et relance un passage profond si besoin. L’ensemble fonctionne en local, sans dépendance au cloud.
Le système d’aspiration BLAST du X11 atteint 19 500 Pa, grâce à un moteur de 100 W et une batterie 6 400 mAh. C’est une des puissances les plus élevées constatées sur ce type d’appareil.
Les premiers tests de The Gadgeteer et Vacuum Wars saluent à la fois la puissance brute et la manière dont l’appareil adapte automatiquement son comportement selon les types de sol, les tapis ou les débris rencontrés.
Le X11 se positionne sur un segment très haut de gamme, mais entend justifier son tarif par une véritable autonomie de nettoyage. Son système TruePass à quatre roues motrices lui permet de franchir jusqu’à 4 cm. Son IA 3D AIVI 3.0 reconnaît les objets, les personnes, les animaux et ajuste sa trajectoire. Et surtout, tout peut être piloté sans application, uniquement à la voix.
Deux versions sont proposées en France :
Une remise de 100 € est proposée jusqu’au 18 septembre sur les deux modèles chez Amazon, Boulanger et JoyBuy.
Et vous, prêts à passer à un robot qui pense, aspire, lave et se vide tout seul ? Vos retours nous intéressent.
Rouleau sous pression, passage sous meubles, franchissement “8 cm”, station 80 °C… MOVA fait forte impression aux événements tels que l’IFA Berlin 2025 ! Promesse d’un vrai bond en avant ou simple effet d’annonce ?
Présenté à l’IFA Berlin 2025 (Hall 9, stand 103), le MOVA Z60 Ultra Roller Complete arrive avec l’ambition de bousculer un segment déjà en net progrès. Soyons honnêtes : les robots-aspirateurs ont bien progressé ces deux dernières années ; bords mieux traités, tapis moins mouillés, stations plus propres. MOVA tente d’aller un cran plus loin sans faire grimper le ticket : rouleau HydroForce™ sous pression (12 buses, racleur 360°), protection active des tapis AutoShield™, capteur DToF rétractable pour passer à 96 mm, station qui rince à 80 °C puis sèche et stérilise, et un franchissement annoncé jusqu’à 8 cm (4,8 cm sur obstacle unique).
À la clé, la promesse d’un robot plus autonome et plus agile, moins “à gérer” au quotidien. Reste à trancher : bond réel… ou bons fondamentaux assortis de quelques gadgets bien marketés ?
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Hauteur robot | 96 mm min |
Largeur du rouleau | 25,6 cm |
Pression de lavage (sur le rouleau) | 1,7 kg / 17 N (~4100 Pa) |
Aspiration | 28 000 Pa |
Capacité station (eau) | 3,5 L propre + 4 L sale. |
Niveau sonore | 70 dB |
Garantie | 3 ans |
Prix initial | 1 399 € |
Les robots ont beaucoup progressé, mais certaines contraintes mécaniques persistent : un corps rond avec rouleau qui s’arrête avant la plinthe + brosse latérale qui projette plus qu’elle ne presse = bords/coins souvent moins nets. Côté tapis, nombre de modèles relèvent déjà la mop ou évitent les zones ; le vrai hic survient en traversée (long poil, franges, motifs sombres) où la détection hésite et où un rouleau sous pression peut humidifier s’il n’est pas parfaitement isolé.
Sous les meubles bas, ce n’est pas (que) la hauteur totale : dôme LiDAR/capteurs qui coincent, pare-chocs qui “butent” avant le contact utile, et largeur du rouleau qui perd l’appui au ras du mur. Les margelles/seuils (2–3 cm irréguliers, nez de marche) restent des pièges courants : un robot bloqué = un cycle interrompu. D’où l’intérêt d’un franchissement ambitieux…
Enfin, les stations : l’auto-nettoyage + séchage existent déjà et, avec un minimum d’entretien, l’odeur n’est pas un drame. L’enjeu réel, c’est réduire la manutention (grattage du rouleau, cycles répétés) et garder une hygiène stable sur 48–72 h entre deux lavages.
Beaucoup de modèles premium traitent déjà les bords en étendant la brosse latérale ou les mops : chez Roborock S8 MaxV Ultra, la brosse latérale s’allonge (FlexiArm) et une petite mop rotative vient lécher les plinthes ; chez Dreame L20 Ultra, le module MopExtend™ déploie les patins pour mieux longer les murs ; Ecovacs X2 Omni mise, elle, sur un châssis carré pour coller aux angles.
Là où MaxiReach™ se distingue, c’est que le rouleau principal lui-même coulisse latéralement pour dépasser le châssis et rester en appui au ras de la plinthe. En effet, sur la plupart des robots, le rouleau s’arrête quelques centimètres avant le mur ; la brosse latérale projette les miettes, mais le rouleau est incapable de les récupérer. Si le coulissement maintient un contact pressé et stable, on espère moins de “moustaches” et un bord réellement propre.
Beaucoup de robots gardent un dôme LiDAR fixe ou un capot haut : ça cartographie bien, mais ça coince sous les canapés. Dès 98–105 mm, le robot hésite, tape au pare-chocs, ou renonce à entrer — laissant une “piste de poussière” au milieu. Ce simple défaut a pu décourager un certain nombre d’acheteurs.
Le capteur DToF rétractable de MOVA se baisse carrément au moment d’aller sous le meuble, ce qui aide à tenir 96 mm de hauteur et à conserver une cartographie complète quand le capteur se redresse ! Reste à voir si le robot identifie bien les moments où c’est nécessaire et si la mécanique ne se grippe pas avec le temps…
MOVA met en avant un franchissement jusqu’à 8 cm, grâce au châssis LiftPro™ et à StepMaster™ 2.0… mais dans un scénario spécifique de double marche (4,5 cm + 3,5 cm séparées par un écart de 7 cm).
Pour un obstacle unique, la marque précise une hauteur maximale de 4,8 cm. Une promesse ambitieuse, mais conditionnée. Malgré tout, on trouve assez aisément des applications concrètes à cette amélioration :
Attention néanmoins aux contacts châssis et aux retombées brusques.
L’odeur n’est plus “le” problème des robots laveurs récents — l’auto-nettoyage et le séchage existent déjà et, avec un minimum d’entretien, ça se gère. Le vrai sujet, c’est la stabilité de l’hygiène sur 48–72 h et la réduction de la manutention (rouleau qui macère, dépôt pâteux, rinçages répétés).
Ce que promet le Z60 ? Rinçage du rouleau à 80 °C, séchage à air chaud, stérilisation UV du bac après séchage, et DuoSolution™ (deux solutions distinctes : quotidienne / animaux) pour limiter les odeurs et garder le rouleau plus propre entre deux cycles. On s’attend donc à moins d’interventions manuelles et une remise à zéro plus “propre” après chaque passage.
Un robot “no micromanagement”, c’est moins de zones interdites, moins de réglages pièce par pièce, et des tapis gérés tout seuls. Avec son système de navigation FlexScope™, MOVA vise ce cap : on appuie, il s’adapte.
Ici, l’ambition n’est pas seulement de détecter le tapis (beaucoup le font déjà) ni de relever une mop classique : c’est de surélever et protéger activement le rouleau sous pression, pour traverser ou longer un tapis sans l’humidifier et sans programmer de no-go.
Si la détection (relief, texture, motifs sombres, franges) est fiable et la protection étanche, on réduit vraiment la micro-gestion au quotidien.
Réglages lavage/séchage/UV, planning, zones/pièces, et surtout dosage DuoSolution™ (quotidienne vs animaux) depuis l’app. On attend aussi les basiques d’un premium : multi-étages, préférences par pièce (aspiration/lavage, passes), rappels d’entretien, et OTA pour peaufiner navigation et détection.
Même si le Z60 joue la carte du lavage actif en premier, l’aspiration annoncée à 28 000 Pa le place dans le haut du panier. À rappeler dans l’article : ces Pa relèvent de la dépression d’aspiration, à ne pas confondre avec la pression d’appui du rouleau (les “~4100 Pa” évoqués côté HydroForce™).
La TroboWave™ DuoBrush est pensée pour limiter les nœuds et mieux remonter poils et cheveux vers l’entrée d’air. Bien sûr, on s’adresse ici aux foyers avec cheveux longs et animaux en éliminant quelques “perruques” autour de l’axe et en diminuant les pertes d’efficacité au fil des jours.
On a déjà envie de le malmener : bords au cordeau, tapis traversés au sec, meubles bas… Si tout ça tient hors labo, on tient peut-être notre nouveau “daily driver”. Prochain rendez-vous, on vérifiera (peut-être, si vous êtes sages) :
… outre, bien évidemment, le bruit du robot comme de la station, l’évolution de l’app, la puissance d’aspiration, l’autonomie, etc. !
Et vous ? Quel robot avez-vous à la maison, qu’est-ce qui vous agace encore (bords/coins, tapis, obstacles, station…) ? Partagez vos réglages et petites astuces d’entretien — ça aidera toute la communauté ! Et si vous voulez qu’on teste un scénario précis, proposez-le : on le mettra peut-être sur notre check-list du prochain test. Pensez aussi à vous abonner pour être prévenu à chaque publication !
Un format fin pour filer sous les meubles, des specs de haut niveau et une base qui s’occupe (vraiment) de tout. Roborock présente le Qrevo Curv 2 Pro : gros focus sur les tapis, navigation repensée et entretien allégé. De quoi remplacer l’aspi + la serpillière à la maison ?
L’IFA 2025 (qui a eu lieu à Berlin) confirme la stratégie de Roborock : pousser la série Qrevo Curv sur un créneau très grand public… mais avec des fonctions qu’on voyait hier sur le haut de gamme. Le Qrevo Curv 2 Pro garde ce look épuré (station galbée, lignes nettes) et mise sur trois axes : un châssis qui se lève pour mieux mordre les tapis, une vraie finesse pour passer sous les canapés, et une station d’accueil qui lave/traite les serpillières à haute température. Sur le papier, c’est carré ; voyons ce qui change vraiment.
Présenté à l’IFA 2025, le Qrevo Curv 2 Pro marque une montée en gamme bien sentie dans la stratégie de Roborock. Le design reste fidèle à la ligne Curv, avec sa station galbée et son robot minimaliste, mais les fonctions se raffinent. Par rapport au Curv 2024, plusieurs points clés changent :
Le robot passe à 25 000 Pa d’aspiration (contre 18 500 Pa auparavant), la structure AdaptiLift permet de rehausser l’appareil pour mieux s’adapter aux tapis, et les serpillières peuvent être relevées ou laissées au dock pour aspirer à sec. Autre nouveauté importante : le format reste ultra-plat à 7,98 cm, grâce à un LiDAR rétractable.
Roborock a combiné deux technologies pour permettre au Curv 2 Pro de se faufiler partout : le RetractSense pour réduire la hauteur sous meuble, et le VertiBeam, un capteur latéral qui aide à longer les murs sans collision. Les premiers tests en Allemagne pointent une meilleure stabilité de la trajectoire et une conduite plus fluide, notamment dans les zones encombrées.
Avec son châssis élévateur, le Curv 2 Pro vient se plaquer au sol pour maintenir la puissance d’aspiration sur moquette. La brosse DuoDivide, conçue pour réduire les enchevêtement de cheveux, s’accompagne d’une brosse latérale FlexiArm pour les angles.
Sur tapis, la différence par rapport au Curv 2024 est visible : Computer Bild salue une bien meilleure captation des poussières profondes et une gestion plus homogène des surfaces à poils longs.
La station du Qrevo Curv 2 Pro reste un atout fort de Roborock. Elle propose un lavage à 100 °C, un séchage à 55 °C, une vidange automatique du bac à poussière (avec sac de 2,5 L) et un nettoyage à l’eau chaude de ses propres circuits.
Autre fonction pratique : la possibilité de laisser les mops au dock pour aspirer sans serpillière. C’est un vrai plus pour les tapis ou pour éviter les traces en zone sèche.
Dans l’application Roborock, on retrouve la planification par zones via le SmartPlan 3.0, la compatibilité Matter pour intégration dans un écosystème domotique mixte, et la commande vocale locale Hello Rocky. Vous pouvez ainsi programmer des routines, ajuster la puissance selon les pièces et laisser le robot gérer l’entretien seul.
Le Qrevo Curv 2 Pro poursuit la logique amorcée par Roborock avec un produit à la fois « accessible » et bien équipé. Sa finesse réelle, son comportement sur tapis et la gestion autonome de la station en font un modèle très complet.
Il reste encore des questions ouvertes : niveau sonore, fiabilité à long terme du châssis adaptatif, constance des 25 000 Pa. Mais sur le papier, Roborock confirme sa maîtrise du sujet.
Et vous, que pensez-vous de ce nouveau Qrevo Curv 2 Pro ? Design malin ou gadget hors de prix ? Dites-le-nous en commentaire !
À Berlin, Narwal a ouvert le bal de l’IFA 2025 avec un message clair : le “vrai propre” ne s’arrête pas au visible.
La marque chinoise a dévoilé le Flow, un robot aspirateur–laveur qui pousse très loin l’idée de l’entretien sans effort : 22 000 Pa, un mopping sur rails arrosé en continu à 45 °C via 16 buses, une plaque de pression pour les tapis, et une station qui lave, sèche et vide toute seule. Le tout à 899 € en lancement en France jusqu’au 28 septembre. Derrière les effets d’annonce, que faut-il retenir ?
Là où la plupart des robots actuels misent sur des disques rotatifs, Narwal propose un tout nouveau système sur le Flow : un rouleau monté sur rail, continuellement rincé par de l’eau à 45 °C. Ce nettoyage « en continu » s’appuie sur 16 buses anti-obstruction, une pression constante de 12 N et une raclette qui évacue l’eau sale dans un circuit indépendant. La serpillière reste propre tout au long du passage.
Ce choix technique tranche avec les pratiques des Roborock, Dreame ou Ecovacs. Narwal fait le pari d’une hygiène plus réelle, notamment pour les surfaces grasses ou les sols de cuisine. Les extensions latérales EdgeReach permettent en plus de venir nettoyer au plus près des plinthes.
Narwal annonce une puissance de 22 000 Pa, un chiffre très au-dessus de la moyenne. Mais c’est surtout la manière dont cette puissance est exploitée qui change : le système CarpetFocus applique une pression ciblée sur les tapis pour forcer l’air à pénétrer dans les fibres.
La brosse principale, flottante et à structure ouverte, limite les enchevêtement de cheveux. Quant aux brosses latérales, elles sont inversées pour éviter de repousser les débris vers l’extérieur. En résultat, des performances jugées solides sur les sols durs comme sur tapis, d’après les premiers tests allemands.
Le Flow embarque le système NarMind Pro, qui combine double caméra RGB, cartographie 3D en temps réel et traitement local des données. Le robot identifie précisément les obstacles, ajuste ses trajectoires et se déplace dans des environnements complexes sans à-coups.
Son format de 95 mm de haut lui permet de passer sous de nombreux meubles, tout en franchissant des seuils allant jusqu’à 4 cm. Le travail en bordure est également soigné grâce aux brosses et aux extensions de mop adaptatives.
Narwal soigne l’après-nettoyage. Sa station se charge du vidage du bac à poussière (sac de 2,5 L), du lavage à chaud de la serpillière, de son séchage à l’air chaud, du nettoyage des réservoirs et du dosage du détergent. Une fois le robot rangé, tout se fait sans intervention.
Deux modèles sont proposés : la station classique (standard) et une version compacte, haute de seulement 28 cm, mieux adaptée aux petits espaces mais sans compromis sur les fonctions.
Le Flow est pilotable via l’application Narwal, avec des scènes automatisées, paramètres d’aspiration/mopping pièce par pièce, et une gestion IA du niveau de saleté. Il intègre Alexa, Google Home, Siri, et sera compatible Matter d’ici fin 2025.
Un assistant vocal “Hey Nawa” permet aussi de déclencher des tâches sans sortir son téléphone.
Deux configurations sont proposées en France :
Offre valable jusqu’au 28 septembre 2025 chez Amazon, Darty, Boulanger et sur le site officiel de Narwal.
Narwal conserve le Freo X10 Pro dans sa gamme, un robot à pads rotatifs plus abordable (environ 549–599 € en promo). Le Flow va plus loin : un lavage en continu sur rails vs pads rotatifs, une pression dirigée vs rotation passive et une station complète dès la version standard.
Face à Dreame, Ecovacs et Roborock, Narwal propose ici une vision très différente du nettoyage : moins de compromis, plus d’hygiène, plus d’automatisation. Les premiers tests saluent d’ailleurs la qualité de la finition, la performance du lavage et la pertinence de la navigation IA.
Reste à voir ce que donnera le système Track Mop sur la durée, tant en termes d’usure que d’entretien. Mais sur le papier, Narwal frappe fort.
Et vous, vous misez sur le lavage en continu ou vous restez fidèle aux pads rotatifs ? Partagez votre avis en commentaire.
Eufy, la marque domotique d’Anker, propose une technologie inédite pour les maisons à plusieurs étages avec le MarsWalker, un robot élévateur capable de grimper les marches d’un escalier en toute autonomie. Présenté comme le premier robot « escalator » pour aspirateur-robot, le MarsWalker embarque des bras extensibles et …
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L’article MarsWalker + Omni S2 : le robot aspirateur est (enfin) capable de grimper les escaliers est apparu en premier sur KultureGeek.
De nos jours les aspirateur ne servent plus uniquement à aspirer la poussière et sont multi-tâches. Le dernier exemple en date est la sortie le 18 août dernier de l’aspirateur Dreame H15 mix qui propose, selon la marque, une formule ‘7-en-1’.
Et si un seul appareil pouvait laver vos sols, aspirer les poils d’animaux, assainir un canapé et même nettoyer les sièges de voiture ? C’est la promesse du nouveau Dreame H15 Mix, un aspirateur-laveur polyvalent pensé comme un véritable « couteau suisse du ménage ». Mais, à la manière d’un thermomix, peut-il vraiment remplacer plusieurs machines spécialisées ?
Le Dreame H15 Mix réunit les fonctions d’aspirateur-balai et de laveur de sols, complétées par plusieurs accessoires pratiques. À nos yeux, il s’agit davantage d’un véritable 3-en-1 (aspirateur, laveur, détacheur) agrémenté d’accessoires de qualité, plutôt que du “7-en-1” revendiqué par la marque. Voici le détails :
Le Dreame H15 Mix annonce une puissance d’aspiration de 23 000 Pa, une valeur correcte pour un modèle haut de gamme. Attention toutefois, Dreame exprime sa puissance en Pascal (pression), tandis que le concurrent Dyson communique en Air Watts (norme IEC 60312 combinant pression + débit d’air). Les deux chiffres ne sont pas directement comparables, mais placent le H15 Mix dans la même catégorie de performance. Malgré cette subtilité, la puissance du Dreame H15 Mix est bien au rendez-vous et permet de traiter efficacement sols durs et tapis. Pour éviter tout enchevêtrement, Dreame mise sur son système TangleCut™ 2.0 : une grille plus dense qui empêche les cheveux et poils d’animaux de bloquer la brosse, garantissant ainsi des performances constantes. L’appareil a également l’avantage de s’aplatir jusqu’à 14 cm, ce qui lui permet de passer sous les meubles. À noter son poids le place parmi les plus lourd de la catégorie.
Côté endurance, le constructeur annonce une autonomie jusqu’à 75 minutes en mode aspiration et 65 minutes en mode lavage. Cependant ce résultat est théorique et demande à être vérifié en pratique. Le mode intelligent ajuste automatiquement l’aspiration, l’eau et le détergent pour économiser la batterie. Petit regret, bien que la batterie soit amovible, Dreame n’en fournit qu’une seule. La marque indique que le temps de nettoyage peut-être doublé en changeant la batterie et ainsi couvrir une surface pouvant aller jusqu’à 400 m2 sur une seule session avec des modes silencieux et intelligents.
Le H15 Mix se distingue par sa base ThermoTub™, qui chauffe l’eau jusqu’à 100 °C pour nettoyer et désinfecter la brosse après usage. Cette fonction concerne uniquement l’entretien interne de l’appareil, et non le lavage direct des sols. Vous pouvez vous même définir le lavage selon différents modes : Standard, Deep-Clean ou Auto Ajust. Le réglage se fait via l’application Dreamehome.
Après le lavage, l’utilisateur peut choisir le nettoyage de l’appareil entre un cycle court de 5 minutes à 90 °C (Super Speed) ou un cycle complet de 30 minutes à 85 °C (High-Speed). Cette fonction évite la formation de mauvaises odeurs, un problème fréquent sur les aspirateurs-laveurs classiques.
Malgré son gabarit, la prise en main est jugée correcte par des confrères grâce à une bonne répartition du poids et une poignée ergonomique. Un écran couleur en façade permet de suivre le mode sélectionné et le niveau de batterie. Le H15 Mix peut également être relié à une application mobile, qui sert à personnaliser les cycles ou consulter des statistiques d’usage. Cette fonction reste toutefois secondaire, puisque l’appareil est parfaitement utilisable sans. Pour aller plus loin, voici l’ensemble des caractéristiques techniques à connaître sur le Dreame H15 Mix :
Caractéristiques | |
Puissance d’aspiration | Jusqu’à 23 000 Pa |
Réservoir eau propre | 900 ml |
Réservoir eau sale | 770 ml |
Bac à poussière | 700 ml |
Batterie | 4 000 mAh (amovible) |
Autonomie | Jusqu’à 75 min (mode éco) |
Temps de recharge | 3 à 4 heures |
Poids | 5,7 kg |
Dimensions | 115 x 27 x 25 cm |
Niveau sonore | 72 à 78 dB (selon mode) |
Connectivité | WiFi |
À l’occasion de la sortie du Dreame H15 Mix, on a souhaité le comparer avec les autres modèles récents de la marque. Voici un tableau comparatif entre les différents modèles :
Caractéristiques | Dreame H15 Mix (2025) | Dreame H15 Pro Heat (2025) | Dreame H15 Pro (2025) |
Puissance d’aspiration | 23 000 Pa | 23 000 Pa | 21 000 Pa |
Lavage eau chaude | Oui | Oui | Non |
Autonomie max | 75 min (mode éco) / environ 20 à 25 min (mode turbo) selon des tests utilisateurs | 72 min (mode éco) / environ 20 min (mode turbo) | 60 min (mode éco) / environ 18 à 20 min (mode turbo) |
Réservoir eau propre | 900 ml | 900 ml | 900 ml |
Réservoir eau sale | 770 ml | 770 ml | 770 ml |
Bac à poussière | 700 ml | 700 ml | 700 ml |
Poids | 5,7 kg | 6,2 kg | 5,8 kg |
Particularités | 7-en-1 modulable : brosse LED, mini-brosse textile, nettoyeur taches, bras GapFree | Lavage sols à 85°C, séchage rapide, moins de modularité | Version classique : pas d’eau chaude ni modules textiles |
Connectivité | WiFi | WiFi | WiFi |
Niveau sonore | 72 à 78 dB selon les tests. | 72 à 78 dB selon les tests. | 70 à 75 dB selon les tests. |
Batterie | 4 000 mAh (amovible) | 4 000 mAh (amovible) | 4 000 mAh (amovible) |
Prix officiel | 899 € | 699 € | 599 € |
Le H15 Mix est commercialisé au prix catalogue de 899 €, avec un tarif de lancement fixé à 699 €. Cela le place en concurrence directe avec le Dyson V15 Detect (799 €) ou le Tineco Floor One S7 Switch Pet (549 €) par exemple. Pris isolément, le tarif peut sembler élevé. Mais si l’on additionne le coût d’un aspirateur-balai haut de gamme, d’une shampouineuse textile et d’un nettoyeur vapeur, l’investissement devient plus cohérent.
En résumé, le Dreame H15 Mix s’impose comme l’un des modèles les plus polyvalents du marché en 2025. Sa puissance d’aspiration, son autonomie solide, sa base auto-nettoyante et sa capacité à traiter sols et textiles en font une véritable centrale de nettoyage. Il conviendra particulièrement à une maison familiale avec enfants et animaux, mais sera sans doute surdimensionné pour un petit appartement.
Le géant américain iRobot vient de présenter son dernier modèle haut de gamme, le Roomba Max 705 Combo, accompagné d’une station révolutionnaire baptisée AutoWash Dock. Ce nouvel aspirateur-laveur ambitionne de redéfinir le confort du nettoyage domestique grâce à une automatisation quasi totale et une puissance sans précédent.
Le Roomba Max 705 Combo n’est pas un simple robot aspirateur. Il combine aspiration ultra-puissante et lavage intelligent, tout en protégeant automatiquement les tapis lorsqu’il passe en mode serpillière. Sa puissance d’aspiration est annoncée comme 175 fois supérieure aux modèles de première génération, permettant de capturer poussières fines, poils d’animaux et débris plus efficacement que jamais.
La technologie embarquée inclut un système de détection par IA visuelle, capable de reconnaître et d’éviter les obstacles tels que les câbles, chaussures ou gamelles d’animaux. De plus, l’algorithme de cartographie avancée permet au robot d’optimiser ses trajets pour un nettoyage complet, même dans les pièces complexes.
La véritable révolution réside dans la station AutoWash Dock. Contrairement aux stations d’accueil traditionnelles, elle ne se contente pas de vider le bac à poussière :
Cette approche rend le nettoyage quasiment 100 % mains libres, un argument de poids face aux autres concurrents du marché.
iRobot, désormais propriété du groupe Amazon, fait face à une forte concurrence venue de Chine, avec des marques comme Roborock, Dreame ou Ecovacs qui proposent des modèles performants et innovants. Avec le Roomba Max 705 Combo, iRobot entend reprendre l’avantage technologique, en capitalisant sur sa réputation et sur l’intégration poussée de son robot avec l’écosystème Alexa.
Cette stratégie vise clairement les foyers déjà équipés de solutions domotiques Amazon, mais aussi les utilisateurs exigeants prêts à investir dans un robot haut de gamme.
Pour l’instant, iRobot n’a pas encore annoncé officiellement le prix en Europe ni la date de commercialisation du Roomba Max 705 Combo et de sa station AutoWash Dock. Aux États-Unis, le lancement est attendu pour l’automne 2025, et il y a fort à parier que la France suivra rapidement. Je vous invite à vérifier sa disponibilité sur la page Amazon de iRobot pour bénéficier d’un prix de lancement optimal.
Les passionnés de domotique et de robots ménagers suivront de près cette sortie, qui pourrait bien redéfinir les standards du marché.
Cet article original intitulé iRobot lance le Roomba Max 705 Combo avec station AutoWash a été publié la première sur SysKB.
Tineco dévoile sa dernière gamme de balai-aspirateur laveur : la gamme S9 Artist est-elle aussi créative qu’elle le laisse entendre ? En tant qu’esthète des appareils ménagers high-tech et des sols lustrés, nous avons hâte de l’essayer !
Déjà de nouvelles perspectives pour un des grands acteurs des laveurs de sols sans fil ! Tineco ne lâche rien et tient à rester compétitif sur son secteur de prédilection. Le pari du jour est le suivant : concevoir un monstre de puissance dont l’ergonomie fera oublier une carrure plutôt imposante, le tout à un prix ne dépassant pas les flagships Dyson ou Dreame.
En tant que juge de ce défi, nous allons nous intéresser de près à la maniabilité de l’appareil, à ses fonctionnalités, à son efficacité et à la part d’innovation qu’il embarque. Nous interrogerons également les limites de ses ambitions et soulignerons tous les défauts relevés lors de notre test, aussi minimes soient-ils !
Caractéristique Techniques | |
---|---|
Dimensions | 33,02 x 29,21 x 72,39 cm |
Poids | 5,3 kg |
Autonomie | 50 min |
Temps de recharge | entre 4 et 5 heures |
Niveau sonore | 68 dB max (mesurés) |
Réservoir d’eau propre | 1 L |
Réservoir d’eau sale | 0,75 L |
Filtration | HEPA |
Écran | LED |
Nettoyage des bords | des deux côtés |
Fonction aspirateur à main | non |
Puissance du moteur | 230 W |
Puissance d’aspiration | 22 kPa |
Indice de réparabilité | 8,4/10 |
Garantie | 2 ans |
Prix indicatif | 899 €. |
Avec ses 22 kPa de puissance d’aspiration, un moteur de 230 W et un réservoir d’eau propre de 1 L, le Tineco S9 Artist affiche des caractéristiques très solides pour un aspirateur-laveur balai. L’autonomie de 50 minutes figure dans la fourchette haute du marché, et l’indice de réparabilité élevé (8,4/10) témoigne d’un effort réel en matière de durabilité.
Reste que certains éléments méritent un peu d’attention. L’appareil pèse 5,3 kg, ce qui va poser question sur sa maniabilité. Une tête flexible et des roues motorisées devraient combler cette problématique, ce que Tineco sait déjà très bien faire. Toutefois, le temps de recharge peut paraître long pour un appareil haut de gamme, surtout en usage fréquent. L’absence de fonction aspirateur à main limite aussi la polyvalence, notamment pour les escaliers ou les meubles, ce que proposent certains concurrents hybrides, dont le S7 Switch, de la même marque !
Enfin, à 899 €, on est clairement sur un tarif premium : nous allons donc nous empresser de voir à quel point il est justifié !
Sur un aspirateur-laveur balai haut-de-gamme, on considère normal que le flacon de détergent soit inclus, tout comme la brosse d’entretien. On apprécie la présence d’un rouleau et d’un filtre de rechange et une station dont le socle va servir autant à la recharge qu’à l’auto-nettoyage.
L’appareil est construit essentiellement en plastique noir et gris (ABS/plastique technique), ce qui lui confère un aspect lisse et moderne, tout en restant suffisamment robuste. Le design est fluide et bien assemblé, avec un châssis monobloc plutôt rigide. L’impression générale est celle d’un produit qui semble solide à l’usage quotidien, même si, comme pour tous les plastiques, des rayures superficielles pourraient apparaître avec le temps.
Selon le fabricant, le rouleau convient à tout type de sol, excepté les tapis et la moquette. Ainsi, les logements avec stratifié, linoléum, carrelage ou parquet sont concernés par sa puissance de nettoyage.
Nota Bene : Tineco assure que le rouleau-brosse n’endommagera aucun plancher. Cela dit, il est généralement recommandé de tester un échantillon de surface sensible avant de se lancer plein pot dans une séance de ménage intensive.
La manipulation des composants appelle à un brin d’observation, voire l’aide du manuel. Par exemple, pour insérer la poignée dans le bloc principal, il ne faut pas se tromper de sens. Mais c’est pour le retirer qu’il faut se référer au guide, lequel nous explique qu’il faudra s’aider d’un tournevis le cas échéant (donc ne pas tirer dessus bêtement !).
Un bouton levier permet de récupérer le bac à eau sale et le filtre HEPA par la même occasion. En ce qui concerne le réservoir d’eau claire, il se situe directement sur la tête de l’appareil. On a donc potentiellement un kilo concentré en bas rien qu’avec la solution lavante. Nous verrons plus avant si cela contrevient à la bonne répartition du poids. Quoi qu’il en soit, il faut le déverrouiller, le déclipser et le remplir par une ouverture située sur le côté.
Enfin, l’écran d’affichage va nous donner un certain nombre d’informations, à savoir :
C’est assez pour bien maîtriser la machine, sans nous perdre sous une trop grande quantité d’informations. On valide !
Bonne nouvelle, on commence petit à petit à s’éloigner du gadget. Force est d’admettre en premier lieu qu’elle présente un design élégant, dans les tons foncés ponctués de couleurs vives.
On commence à y trouver une certaine utilité, puisqu’y sont concentrés plusieurs informations et paramètres permettant d’utiliser l’appareil dans les meilleures conditions possibles, notamment :
On peut considérer que certaines configurations sont réellement plus pratiques à manipuler sur téléphone, plutôt que de se retrouver avec tout un panel de commandes sur le petit écran embarqué par l’appareil. On pourrait ajouter un module pour estimer la durée de vie du filtre et on commencerait à être vraiment bien (oui, toujours plus !).
Résumons la situation : nous avons un appareil plutôt imposant et relativement lourd à manoeuvrer. Première astuce stratégique, après l’avoir chargé à fond avant la première utilisation, on retire le S9 Artist de son socle avant de remplir son réservoir d’eau claire. C’est déjà ça de moins à soulever, même si ça tire un peu sur le biceps.
Niveau commandes, on dispose de trois boutons physiques :
Un seul et même bouton sert aux deux dernières commandes énoncées. Une pression simple change l’assistance vocale ; une pression prolongée active la connexion pour appairer l’aspirateur à votre smartphone.
Nota Bene : après une connexion rapide au moyen de votre code Wi-Fi, l’application recommande une mise à jour sur-le-champ, laquelle prendra deux minutes environ.
Comme pour la version précédente, on laisse un pied posé sur la tête afin d’incliner le bloc principal. Dès qu’on l’allume, le S9 Artist, à l’instar de ses aînés, active ses roues motorisées pour déplacer la tête sans que nous ayons à la pousser nous-même. Nous avons d’abord opté pour le degré “délicat” de force de traction et cela nous a paru amplement suffisant (cela économise sans doute un peu de batterie par-dessus le marché).
En mode “vitesse max”, la machine est un peu plus volontaire tout en restant très docile. La manipulation reste souple et l’on ne ressent jamais le besoin de le tirer sauvagement vers nous pour changer de direction.
Le bloc principal suit le mouvement imprimé par le poignet et permet à la tête de rester relativement droite sans pour autant nous gêner dans les virages.
Le petit plus notable reste l’assistance au retour à la verticale, qui facilite la position “parking”. On peut la désactiver, mais l’option est beaucoup trop agréable pour avoir envie de s’en passer. Évidemment, il faudra de nouveau jouer les powerlifters du dimanche pour replacer l’aspirateur sur son socle.
Paradoxalement, ce n’est pas vraiment sur l’efficacité de nettoyage que s’est portée notre curiosité personnelle. Après avoir testé le S7, sauf accident, on s’attend à un résultat tout bonnement impeccable. En somme, les prochaines lignes risquent de manquer un peu de piquant…
Le principal défaut des aspirateurs-laveurs de type balai est de manquer de polyvalence. Celui-ci n’est pas recommandé pour les tapis et les moquettes, mais convient à tous les sols durs. Bien sûr, contrairement au modèle “Switch”, on ne pourra pas non plus compter sur un mode aspi-main.
En revanche, le mode “suction” va servir à aspirer sans projection d’eau. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la capacité à collecter des particules solides est loin d’être superficielle. À cet égard, la marque affirme que la machine peut, par exemple, s’occuper des céréales du petit déjeuner si on les a renversées par terre. Nous avons donc répandu sur le sol des détritus de taille plus ou moins équivalente : 50 g de riz et 50 g de grains de café mélangés. En une vingtaine de seconde, tout avait disparu, excepté un malheureux grain de café qui s’est fait éjecter par la puissance de la brosse.
Le résultat est donc tout à fait excellent mais, vu la quantité plutôt importante de particules, nous avons dû vider le collecteur tout de suite après. Il n’était pas encore tout à fait saturé, mais la partie dédiée aux déchets solides avait aggloméré un joli paquet de grains. Nous recommandons aussi de vérifier le conduit en retirant la brosse, et de retirer tout ce qui aurait pu se coincer lors du nettoyage à sec.
En mode serpillère, nous avons opté pour le réglage “Max” afin de lui donner un vrai défi : 100 g de marc de café mélangés à de la sangria. Verdict : le S9 Artist a tout simplement englouti ce mélange peu ragoûtant sans sourciller.
Nota Bene : avec le sonomètre à un mètre de l’appareil, nous avons trouvé 65 dB, ce qui est très correct sans être d’une discrétion absolue.
Le sol est resté recouvert d’une pellicule d’eau très fine, ce qui accélère nettement le séchage. Même lorsque la quantité de liquide est conséquente, le rouleau ne “bave” presque pas, signe d’une bonne gestion de l’humidité. On note aussi que son rouleau brosse se montre très efficace pour capturer les cheveux.
Nota Bene : la solution nettoyante présente une belle aptitude à neutraliser les odeurs.
Malgré la présence d’une bonne dose de sucre collant dans notre préparation, aucune sensation poisseuse n’est restée au sol. En outre, la pression exercée par le rouleau rotatif lui permet de déloger quelques traces incrustées.
Bref, la routine(co), quoi ! Seul bémol : on pourrait commencer à revendiquer la possibilité de shampouiner les tapis avec une solution spécifique (laquelle existe déjà dans la boutique Tineco) et une brosse adaptée !
En conditions optimisées — vitesse minimale des roues et aspiration réglée au plus bas —, nous avons obtenu une autonomie réelle de 40 min 20 s, soit environ dix minutes de moins que les 50 minutes annoncées par Tineco. Après environ 25 minutes (batterie à 40 %), le bac à eau propre était déjà à remplir. Passé le cap des 25 % de batterie, la bande lumineuse qui ceinture le bloc principal vire brièvement au rouge, signalant que l’auto-nettoyage, ne sera plus disponible jusqu’à recharge.
Côté recharge, bonne surprise : un cycle complet de 0 à 100 % ne prend que 3 h 45, soit un quart d’heure de moins que l’estimation officielle. Une petite compensation qui ne rattrape pas totalement une autonomie légèrement inférieure à nos attentes, mais qui reste correcte pour un aspirateur-laveur balai aussi puissant.
L’entretien du S9 Artist reste globalement simple, à condition de respecter quelques règles (toutes les informations sont dans le manuel traduit et clairement illustré). On évitera notamment d’utiliser de l’eau chaude au-delà de 60 °C, et on privilégiera la solution de nettoyage Tineco, la marque précisant que des produits tiers peuvent générer trop de mousse, remplir le bac d’eaux usées en quelques minutes et nuire au fonctionnement.
La brosse fournie nous permet d’accéder aux conduits et au compartiment du rouleau-brosse, ce qui est pratique en cas d’accumulation de poils humides ou de matières visqueuses. Le filtre HEPA, lavable, doit quant à lui être parfaitement sec avant d’être remis en place. Enfin, si l’appareil reste inutilisé longtemps, Tineco recommande de le recharger tous les trois mois afin de préserver la batterie.
Le système d’auto‑nettoyage FlashDry active une séquence automatisée ultra‑rapide de nettoyage et de séchage du rouleau et des conduits internes. D’après le communiqué officiel, il utilise de l’eau fraîche chauffée à 85 °C pour dissoudre efficacement les résidus de saleté, puis souffle de l’air chaud pour un séchage complet.
Lorsqu’une petite icône en forme de goutte clignote, c’est que la brosse est suffisamment sale pour justifier un cycle d’auto-nettoyage FlashDry – lequel dure environ 5 minutes et utilise 15% de batterie facile. Ce dernier, qui ne dépasse pas 68 dB, nettoie et sèche automatiquement le rouleau, repoussant longtemps toute nécessité de lavage manuel.
En revanche, il s’interrompt si le bac à eau sale est plein — ce qui arrive assez vite : sur un ménage complet, il faut souvent prévoir une pause pour le vider et recharger en solution lavante.
Clairement, le site de Tineco ou distributeurs comme Amazon ne sont pas à jour au sujet de ce produit. On ne trouve qu’une page produit mentionnant le “S9”, mais elle est très confuse. On comprend qu’elle contient une brosse de rechange à 27,99 €, mais c’est tout. Pourtant, son intitulé est “Ensemble d’accessoires”… Les filtres (9,99 € l’unité) et les flacons de détergent (39,99 € pour 2 x 1 L) disponibles sur le site ne précisent pas qu’ils sont compatibles avec cet appareil spécifiquement, même si l’on peut supputer que la même solution lavante pour sols durs est conçue pour tous les produits de la marque.
D’autre part, nous n’avons trouvé aucune batterie de rechange. Un point que nous avions déjà souligné au sujet du Tineco S7 Switch.
Quoi qu’il en soit, pour changer la brosse, on peut s’en référer aux estimations de l’application, ce qui est pratique (vous pouvez en prévoir environ 2 par an, voire 3 si la surface lavable dépasse les 100 m2 avec bambins et animaux). Dommage de ne pas avoir la même chose au sujet du filtre ! Enfin, la solution nettoyante peut partir assez vite si vous l’employez à chaque fois. Réservez-la pour les taches visibles et odoriférantes, et lavez à l’eau claire lors du ménage de routine !
Face à la concurrence, le Tineco S9 Artist se place clairement dans le segment haut de gamme des aspirateurs-laveurs balais, au coude-à-coude avec des modèles comme le Dreame H15 Pro Heat ou le Shark HydroVac Pro. Par rapport au Dreame, il se distingue par une ergonomie mieux travaillée, une application plus complète et un système d’auto-nettoyage FlashDry particulièrement efficace, mais il se prive de l’argument du lavage à eau chaude que certains utilisateurs jugeront indispensable. Attention également à des concurrents comme Mova qui peuvent prendre les devants concernant l’expérience utilisateur (on l’a vu avec le socle de chargement doté d’une rampe).
Face à Shark, il offre une finition plus soignée et une expérience logicielle plus riche, mais Shark conserve un avantage sur la disponibilité et la clarté des pièces détachées. Sur le papier, le S9 Artist justifie son tarif par son confort d’utilisation, ses finitions et sa capacité à alterner facilement aspiration et lavage, mais il devra convaincre par sa fiabilité sur la durée pour s’imposer dans un marché où les alternatives efficaces, parfois moins chères, ne manquent pas.
Ce projet permet de contrôler un aspirateur Roomba (série 500/600/700...) via le WiFi avec un ESP32 et une interface web joystick (PC, tablette, smartphone).
Fonctionnalités principales :
La vidéo qui va avec:
https://www.youtube.com/watch?v=Le-E2RmE6M0
En ce moment, le Dyson Car+Boat est proposé à 229 € au lieu de 279 € sur Amazon, soit une réduction immédiate de 18 %. Pensé pour les conducteurs exigeants, les professionnels nomades ou les amateurs de bateaux, cet aspirateur à main sans fil séduit par sa puissance, son format maniable et ses nombreux accessoires.
Il est équipé du moteur numérique Dyson V8 qui offre une puissance d’aspiration constante allant jusqu’à 115 AW, idéale pour retirer efficacement poussières, miettes et poils d’animaux. Sa batterie au lithium-ion permet jusqu’à 50 minutes d’autonomie en mode standard, et environ 8 minutes en mode boost. Ce qui est très utile pour les saletés incrustées dans les tapis ou les moquettes. Notez qu’il faut environ 5h pour charger entièrement la batterie. L’absence de fil offre une grande liberté de mouvement, ce qui le rend particulièrement adapté aux espaces exigus comme l’habitacle d’un véhicule. Enfin, en termes d’accessoires, vous retrouvez un long suceur, un accessoire combiné et une mini brosse motorisée, qui font qu’il s’adapte parfaitement au nettoyage des voitures, des camping-cars ou des embarcations, même dans les recoins les plus inaccessibles.
Il est en plus assez léger, puisqu’il ne pèse que 1,9 kg, ce qui permet une manipulation facile, y compris dans les zones difficiles d’accès comme sous les sièges ou dans les coffres. Il est aussi relativement compact donc vous pouvez l’emmener avec vous en vacances ou ailleurs.
Le collecteur de 0,54 litre se vide en un seul geste grâce au système d’éjection hygiénique breveté par Dyson, sans contact avec la poussière. Un vrai plus si vous êtes allergique ou sensible.
Ce modèle est donc idéal pour garder leur véhicule propre sans effort, ou pour des usages ponctuels à la maison. Sa compacité permet de le ranger dans un placard ou directement dans le coffre d’une voiture. En revanche il faut garder en tête que c’est un aspirateur réservé à l’usage à main, sans tube d’aspiration long. Il est donc moins polyvalent qu’un Dyson classique mais reste à la hauteur des standards de la marque en termes de performances.
Proposé à 229 € chez Amazon, le Dyson Car+Boat reste une solution fiable, puissante et simple à utiliser pour le nettoyage ciblé. Son autonomie raisonnable, son format pratique et la richesse de ses accessoires en font un excellent choix pour les trajets quotidiens comme pour les déplacements plus longs.
Silencieux, efficaces, et souvent plus abordables que la concurrence, les aspirateurs robots Eufy ont su se faire une place dans les foyers français. Voici notre comparatif des meilleurs modèles, du pas cher au haut de gamme avec station de vidage.
Longtemps restée dans l’ombre des ténors du secteur, Eufy a doucement grimpé les échelons pour devenir l’une des marques les plus sérieuses du marché des aspirateurs robots. Son secret ? Des modèles fiables, au bon rapport qualité/prix, et une gamme variée qui couvre tous les besoins : animaux, lavage, petits budgets, ou station d’autovidage. Que vous cherchiez un modèle simple ou un robot ultra-connecté, voici les meilleurs aspirateurs robots Eufy à découvrir en 2025.
Avec son design ultra-fin de 7,2 cm et sa station d’auto-vidage, le C10 de Eufy coche les cases essentielles pour un robot aspirateur abordable et autonome. Positionné à moins de 350 € grâce aux promotions régulières sur la boutique officielle, il se distingue par son format passe-partout et son efficacité correcte au quotidien.
Sa puissance d’aspiration de 4 000 Pa reste suffisante pour des sols durs ou peu chargés, notamment dans les petits appartements. Grâce à son brossage en bordure et son capteur laser Lidar couplé à une navigation multi-infrarouge, il parvient à se repérer et éviter les obstacles sans carte complexe. On retrouve une brosse latérale unique, un bac à poussière qui se vide automatiquement dans une station équipée d’un sac de 3 litres (remplaçable environ tous les deux mois), et une connectivité Wi-Fi pour le contrôler via l’appli.
Pas de serpillère ici, ni de grande cartographie ni de détection très poussée, mais à ce tarif, le C10 offre un excellent compromis entre simplicité et automatisation.
Caractéristique Techniques | |
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Puissance d’aspiration | 4 000 Pa. |
Hauteur | 7,2 cm. |
Navigation | Navigation infrarouge + laser ponctuel Lidar. |
Autonomie | Jusqu’à 120 min. |
Niveau sonore | Mode aspiration : 51 dB. Station d’aspiration : 72 dB. |
Dimensions | 32,5 x 32,5 x 7,2 cm. |
Poids | 3,5 kg. |
Proposé au même tarif que le C10, le L60 SES est pourtant un cran au-dessus côté performances. Il reprend la station d’auto-vidage avec sac de 2,5 L, mais mise cette fois sur une aspiration plus puissante (5 000 Pa), une navigation plus poussée via LiDAR (iPath Laser Navigation), et surtout une compatibilité avec la cartographie personnalisable AI.Map 2.0.
Depuis l’application, on peut ainsi définir des pièces, des zones interdites et programmer un nettoyage précis, ce qui en fait un excellent robot pour les appartements de taille moyenne à grande. Il ne lave pas, mais compense avec une brosse principale équipée d’un système de démêlage automatique des cheveux, un vrai plus pour les propriétaires d’animaux.
Sa station compacte permet un vidage mains libres jusqu’à 60 jours, et l’appairage Wi-Fi reste simple et stable. Un choix stratégique pour les petits budgets qui veulent éviter les robots trop basiques.
Caractéristique Techniques | |
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Puissance d’aspiration | 5 000 Pa. |
Hauteur | 7,2 cm. |
Navigation | LiDAR (iPath Laser) + AI.Map 2.0. |
Autonomie | Jusqu’à 120 min. |
Niveau sonore | ≤ 62 dB. |
Dimensions | 32,5 x 32,5 x 7,2 cm. |
Poids | 3,5 kg. |
Le C20 se positionne comme une version plus abordable du X10 Pro Omni tout en conservant des fonctionnalités proches : double réservoir, patins rotatifs MopMaster, station à autoséchage, et surtout une aspiration de 7 000 Pa. Sa brosse avec système Pro-Detangle évite les cheveux coincés, et son design plus fin (8,5 cm) lui permet de passer sous de nombreux meubles. En revanche, la navigation se contente d’un lidar classique, sans caméra RGB.
Caractéristique Techniques | |
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Puissance d’aspiration | 7 000 Pa. |
Hauteur | 8,5 cm. |
Navigation | LiDAR (classique). |
Autonomie | Jusqu’à 180 min. |
Niveau sonore | Autour de 58–60 dB. |
Dimensions | 32,5 x 32,5 x 8,5 cm. |
Poids | 3,6 kg. |
Proposé à moins de 800 €, le Eufy X10 Pro Omni vise le segment des robots haut de gamme sans faire exploser le budget. Ce modèle 2-en-1 associe une puissance d’aspiration de 8 000 Pa à une station multifonction capable de vider le bac, laver les serpillières et les sécher à chaud. Il est conçu pour les utilisateurs qui veulent un nettoyage vraiment complet sans trop s’impliquer.
Il embarque deux serpillières rotatives à pression active, une navigation LiDAR iPath avec AI.Map 2.0, une détection automatique des tapis (avec évitement en mode lavage) et une autonomie confortable de 120 minutes. Pensé aussi pour les animaux, il dispose d’une brosse principale anti-emmêlement efficace contre les poils.
Sa station tout-en-un est imposante, mais c’est aussi ce qui en fait l’un des modèles les plus autonomes et pratiques du marché dans cette tranche de prix.
Caractéristique Techniques | |
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Puissance d’aspiration | 8 000 Pa. |
Hauteur | 9,7 cm. |
Navigation | LiDAR (iPath Laser) + AI.Map 2.0. |
Autonomie | Jusqu’à 120 min. |
Niveau sonore | Mode aspiration : < 60 dB. Auto-vidage : ~75 dB. |
Dimensions | 32,3 x 32,3 x 9,7 cm. |
Poids | 3,4 kg. |
Avec le E25, Eufy propose un robot haut de gamme doté d’une puissance d’aspiration impressionnante de 20 000 Pa. Il repose sur un système de lavage baptisé HydroJet, qui nettoie le patin rotatif en temps réel pour éviter de répandre la saleté pendant le cycle. Comme les modèles les plus complets du marché, le E25 est livré avec une station tout-en-un capable d’autovidage, de séchage à l’air chaud, d’autoremplissage et de distribution automatique du détergent. Il embarque en plus un système de contournement des obstacles RGB + LED, deux brosses latérales et une autonomie assez large grâce à ses réservoirs de 2,5 L (2,5 L d’eau propre et 1,8 L d’eau sale) et son sac à poussière de 3 L.
Caractéristique Techniques | |
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Puissance d’aspiration | 20 000 Pa. |
Hauteur | 10,35 cm (estimation proche du E28). |
Navigation | Caméra RGB + LED. |
Autonomie | Environ 180 minutes. |
Niveau sonore | Environ 55–65 dB. |
Dimensions | 34,5 x 34,5 x 10,35 cm (identiques au E28). |
Poids | ~4,5 kg (non précisé, basé sur le E28). |
=> Alternative sélectionnée par la rédaction : le Eufy Omni E28, un peu plus cher, reprend les mêmes caractéristiques tout en améliorant la gestion des poils d’animaux et l’efficacité sur les tapis grâce à ses brosses DuoSpiral™. Ils ont tous deux étaient présentés en avril 2025 par la marque.
Le S1 Pro d’Eufy se positionne comme un robot aspirateur haut de gamme, taillé pour concurrencer les géants du secteur. Son design carré, inédit pour la marque, permet un nettoyage plus précis des angles. Il embarque une station UniClean™ 10-en-1 capable de gérer le lavage des serpillières, le séchage à l’air chaud, la vidange, le remplissage automatique et même le dosage du détergent.
À l’intérieur, Eufy intègre une puissance d’aspiration de 8 000 Pa, une navigation RGB avec reconnaissance des objets et une autonomie de 3 heures. Si son tarif de 1 499 € le place clairement dans la catégorie premium, certains retours sur la fiabilité de la station tempèrent un peu l’enthousiasme.
Caractéristique Techniques | |
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Puissance d’aspiration | 8 000 Pa. |
Hauteur | 9,75 cm. |
Navigation | RGB Caméras + capteurs AI. |
Autonomie | Jusqu’à 3 heures. |
Niveau sonore | Environ 55–65 dB. |
Dimensions | 32,6 × 32,6 × 9,75 cm. |
Poids | 4,6 kg (robot seul). |
Modèle | Prix | Aspiration | Station | Lavage | Spécial animaux |
C10 | +/- 349 € | 4 000 Pa | Auto-vidage (sac 3L) | Non | Oui |
L60 SES | +/- 349 € | 5 000 Pa | Auto-vidage (sac 2,5L) | Non | Oui |
C20 | +/- 449 € | 7 000 Pa | Auto-vidage (sac 3,1L) | Oui | Oui |
X10 Pro Omni | +/- 799 € | 8 000 Pa | Station tout-en-un | Oui | Oui |
Omni E25 | +/- 899 € | 20 000 Pa | Station tout-en-un | Oui | Oui |
S1 Pro | 1 499 € | 8 000 Pa | Station 10-en-1 | Oui | Oui |
Filiale du groupe Anker, Eufy s’est imposée en quelques années comme l’un des principaux acteurs sur le marché des aspirateurs robots, avec une approche très centrée sur l’autonomie, la simplicité d’utilisation et le bon rapport qualité-prix. Longtemps positionnée sur des modèles accessibles sans station, la marque a clairement monté en gamme ces deux dernières années, en intégrant des fonctions de vidage automatique, de lavage, voire même de reconnaissance d’objets.
Elle reste aujourd’hui l’une des rares à proposer autant de modèles différents, en jouant sur la forme, la puissance ou encore les accessoires fournis, avec des designs souvent plus discrets que ceux de la concurrence. Si les robots Eufy ne sont pas toujours les plus perfectionnés du marché, ils séduisent par leur efficacité, leur application fluide et leur fiabilité au quotidien.
Le choix d’un robot Eufy va dépendre avant tout de vos besoins et de votre budget :
« On voulait juste un truc pour aspirer vite fait sous la table… et on se retrouve à comparer des capteurs laser, des moteurs numériques et des applis connectées. » Bienvenue dans le monde merveilleux — et un peu surréaliste — des aspirateurs balais…
Autrefois relégués au rang de gadgets, les aspirateurs balais sont en train de remplacer, doucement mais sûrement, les vieux traîneaux à fil dans bien des foyers. Rien qu’en France, les ventes explosent : +35 % en valeur depuis 2017. Et quand Dyson annonce officiellement l’abandon du traîneau pour ne faire que du balai, ce n’est pas une lubie ; c’est un tournant de marché.
Bref, ce n’est plus un outil d’appoint, c’est le nouveau standard. Léger, rechargeable, maniable, parfois même connecté… l’aspirateur balai combine puissance, autonomie, et ergonomie. Mais dans cette jungle de tubes chromés, entre les géants de la tech, les outsiders chinois dopés aux specs, et les marques historiques qui jouent la carte de la fiabilité, comment savoir qui mérite vraiment sa place dans votre placard ?
Spoiler : il n’y a pas UNE réponse. Mais il y a des repères.
Pourquoi l’aspirateur balai cartonne-t-il autant ? Parce qu’il coche les cases du ménage moderne : puissant, léger, sans fil, et pas moche à regarder. Les moteurs numériques sont de plus en plus costauds, les batteries lithium tiennent enfin plus de 40 minutes, et les petits “gadgets” d’hier sont devenus des indispensables : tube flexible, écran LCD, laser vert pour chasser la poussière invisible…
Mais la réponse est également à aller chercher du côté des modes de vie. Moins de surface à nettoyer, plus de passages rapides et réguliers, besoin de flexibilité… Le balai sans fil colle parfaitement au quotidien des Français. Conséquemment, le marché est devenu ultra concurrentiel entre les marques historiques d’électroménager, les géants asiatiques et les nouveaux venus américains qui s’affrontent dans nos salons… Voici donc un vrai top des marques (et ce qu’elles ont dans le ventre) !
Chez Dyson, on ne fait pas juste des aspirateurs : on résout des problèmes que les autres ignorent. C’est ce que martèlent les ingénieurs du centre de R&D basé à Malmesbury. En effet, Dyson continue de dominer par l’innovation pure, comme son moteur Hyperdymium™ surpuissant, son capteur piézoélectrique qui analyse la poussière en temps réel pour ajuster la puissance d’aspiration, un système de filtration HEPA complet, et bien sûr le fameux laser vert qui révèle la saleté invisible. Leur produit-phare de 2024, le Gen5detect Absolute, est un concentré de cette philosophie.
Le credo Dyson : “si vous devez avoir un seul aspirateur balai, autant qu’il ressemble à un objet Apple sous stéroïdes”.
Oui, les prix piquent (souvent 600 à 800 € selon les modèles). Oui, le SAV peut encore progresser. Mais pour beaucoup, Dyson reste la valeur étalon du balai sans fil, celle qui fixe le tempo technologique du secteur.
En 2025, Dyson veut accélérer sur l’hybride sec/humide, avec le Dyson Wash G1 et le V15s Detect Submarine™, tout en gardant une longueur d’avance sur la puissance, l’autonomie et l’expérience utilisateur. Ainsi, la marque s’attaque à un nouveau segment avec une ambition claire : redéfinir entièrement le ménage domestique d’ici 2030 grâce à ses technologies de rupture. Rien que ça.
Rowenta, c’est la madeleine de Proust du ménage français. La marque du groupe SEB s’est donnée pour mission de simplifier la vie des utilisateurs, en développant des aspirateurs balais puissants, polyvalents et bien équipés. Son terrain de jeu ? Le bon rapport qualité-prix, avec des fonctionnalités bien pensées : brosse LED, écran, tube flexible (le fameux Flex), autonomie musclée, modes auto, puissance jusqu’à 230 AW sur les modèles haut de gamme.
Mais là où Rowenta marque vraiment des points, c’est sur la production locale. En 2025, plusieurs modèles sont désormais fabriqués en France, dont les récents X-Force Flex 14.80 et 13.60. Un vrai plus pour les consommateurs qui veulent du solide, du réparable, et du fait “pas trop loin”.
Bonus chauvin : l’usine de Vernon tourne à plein régime pour fabriquer local.
Côté ventes, la marque a écoulé 585 000 aspirateurs balais en France en 2024, pour environ 125 millions d’euros. Un joli score, tiré par le trio gagnant :
Pour la suite ? Poursuivre l’expansion en France, étoffer la gamme, continuer de rapatrier la production, et garder cette ligne de conduite : un produit qui nettoie bien, s’utilise facilement… et ne tombe pas en panne au bout d’un an ou deux !
Chez Bosch, pas de laser flashy, pas d’écran LCD qui clignote. Ici, on préfère la robustesse à l’ostentatoire. Côté design, on reste sur du sobre, du fonctionnel. Pas de gadgets superflus, mais une vraie efficacité sur sol dur comme sur tapis, une maniabilité bien pensée et des produits conçus pour durer. L’aspirateur balai version Bosch, c’est le compagnon fiable qui vous suit pendant des années !
Leur truc à eux : l’aspirateur qui ne vous lâchera pas en 18 mois.
Avec sa gamme Unlimited, la marque allemande mise sur des moteurs solides, des filtres lavables, une autonomie correcte, et surtout une batterie amovible, compatible avec d’autres outils de la maison (grâce au système Power for All 18V).
Et bonus : la marque est aussi plutôt bonne élève sur le plan environnemental, avec un vrai travail sur les matériaux durables et l’empreinte carbone.
Pas de laser vert, pas de promesse “révolutionnaire” à chaque lancement. Mais ce que la marque néerlandaise propose, elle le fait bien : des aspirateurs balais simples, efficaces, maniables… et parfois étonnamment malins.
Avec ses gammes SpeedPro, SpeedPro Max ou encore XC8000 Aqua Plus, Philips mise avant tout sur l’ergonomie. Les appareils sont légers, faciles à manier, et souvent dotés de brosses LED pour éclairer les coins sombres. Autre bon point : plusieurs modèles combinent aspiration et nettoyage humide, une fonction encore rare sur le milieu de gamme.
Philips ne veut pas en mettre plein la vue. Il veut juste faire le job — et le faire bien.
Côté puissance pure, ce n’est pas le plus costaud du marché, mais la marque compense par une autonomie correcte, des filtres lavables et une expérience utilisateur bien pensée, du montage au vidage du bac. Bref, pas de gadget inutile, mais des détails qui font la différence au quotidien. Pas étonnant que Philips plaise autant aux familles avec des appareils faciles à vivre, comme ceux de la gamme SpeedPro, très demandée en grande distribution, notamment grâce à un prix malin et une image de marque rassurante.
La marque suédoise ne court pas après les records de puissance ni les écrans tape-à-l’œil. À la place, elle propose une expérience de nettoyage douce, élégante, et sans prise de tête. Aussi ses modèles phares, comme le Pure Q9 ou l’inusable Ergorapido, misent-ils sur des atouts concrets : design épuré, niveau sonore réduit, tenue debout sans socle, et un aspirateur à main intégré qu’on détache en un clic. Le tout dans un gabarit léger, agréable à utiliser, même d’une seule main.
Pas de laser, pas d’appli connectée, on peut passer l’aspirateur sans réveiller bébé et, franchement, ça fait du bien. Electrolux est aussi l’un des rares fabricants à insister sur la protection des sols délicats (parquet, carrelage fragilisé, etc.), avec des brosses douces et un flux d’air calibré. Si elle n’inonde pas les rayons comme les géants chinois, Electrolux conserve une base d’adeptes fidèles, avec son image un peu “nordique chic”, surtout dans les foyers où la discrétion compte autant que l’aspiration.
Chez Miele, on construit pour durer. Depuis plus de 120 ans, la marque allemande cultive un positionnement premium fondé sur trois piliers : qualité, fiabilité, longévité. Et si le segment des aspirateurs balais s’est modernisé à vitesse grand V, Miele y entre avec ses propres codes et un sacré aplomb. Privilégiant l’efficacité brute, la durabilité et la réparabilité, ses aspirateurs sont conçus comme des machines à laver ou des fours haut de gamme : taillés pour durer 20 ans.
Sur le marché du balai sans fil, la réponse de Miele s’appelle Triflex HX2, un ovni : configuration 3-en-1, qualité de fabrication premium, aspiration bestiale… mais prix stratosphérique. Ce n’est pas pour tout le monde, mais c’est un des plus costauds du marché.
Si vous cherchez l’équivalent électroménager d’une Mercedes Classe S…
En 2025, Miele reste une marque à part : moins présente dans les grandes surfaces, plus souvent plébiscitée dans les enseignes spécialisées ou premium. Et même si ses parts de marché restent modestes face à Dyson ou Rowenta, sa réputation de “valeur sûre allemande” reste intacte.
Shark, c’est le petit malin venu d’outre-Atlantique. Longtemps absent du radar européen, cette marque américaine commence à cartonner dans les comparatifs… et dans les caddies de ceux qui veulent du costaud, du pratique à un prix juste, bref… des modèles qui ne lâchent pas l’affaire au bout de six mois.
Leur innovation phare ? Le manche pliable “Flexology”, qui permet de passer sous les meubles sans se plier en quatre. Ajoutez à ça des brosses anti-emmêlement (bye bye les nids de cheveux), une filtration solide, et souvent deux batteries livrées de série, et vous avez un aspirateur taillé pour le quotidien, pas pour Instagram.
En 2025, la marque ambitionne de renforcer sa présence en Europe, et notamment en France, où la marque connaît une forte progression depuis 2021. Son objectif est clair : devenir un acteur de référence du milieu de gamme, en misant sur des fonctionnalités utiles et concrètes (comme la brosse anti-cheveux ou le manche pliable) et une stratégie tarifaire compétitive sans sacrifier la qualité perçue.
Ils arrivent vite, et ils visent juste, les fabricants chinois. À commencer par Dreame (2017) qui aime bousculer les codes du premium… sans le prix du premium. Avec des moteurs puissants (jusqu’à 180 AW), des batteries qui tiennent la route, des tubes flexibles et des écrans LED stylés, la marque coche toutes les cases à moins de 400 €.
Sa maîtrise technique héritée de l’univers Xiaomi, lui vaut une montée en gamme rapide. En 2025, Dreame tape dans le haut de gamme avec ses modèles “V” et “R” qui rivalisent avec Dyson à moitié prix. Reste simplement la fiabilité à surveiller sur le long terme…
Si vous aimez les deals, les specs et les applis, regardez vers l’Est.
Son cousin Tineco ne vend pas juste des aspirateurs balais : il conçoit des assistants de nettoyage intelligents, bourrés d’IA qui s’appuient sur des études utilisateurs, des capteurs embarqués et une logique de R&D “data-driven”. Son fameux capteur iLoop™ ajuste l’aspiration automatiquement selon la saleté détectée. En 2024 sort son modèle phare, le PURE ONE Station 5, lequel introduit même une station d’auto-nettoyage, comme sur les robots aspirateurs !
Avec plus de 5 millions d’aspirateurs vendus dans le monde en un an (laveurs et balais confondus), Tineco vise très haut, avec une ambition claire : devenir la référence premium du nettoyage intelligent, avant de s’attaquer à d’autres segments de la maison connectée d’ici 2030.
Enfin, on a Xiaomi, l’électron libre du groupe ; parfois surprenant, souvent inventif, et toujours offensif sur ses tarifs. Avec des modèles comme le Mi G10 ou G9 Plus, la marque livre des aspirateurs bien équipés pour moins de 250 €.
Moins puissants que Dreame ou Tineco, mais parfaits pour les petits budgets. Pas toujours le plus durable ou le plus suivi en SAV, mais un combo gagnant redoutable : design sobre, puissance correcte, interface simple, et un écosystème connecté qui séduit les technophiles. Pas (encore) de station autonettoyante ou de capteurs avancés, mais le nécessaire est là pour les surfaces modestes, à un tarif qui défie toute concurrence.
Comme toujours, tout dépend de vos priorités :
Votre profil | Ce qu’il vous faut | Les marques à regarder |
---|---|---|
Technophile exigeant | Puissance, capteurs, design, IA | Dyson, Dreame, Tineco |
Pratique au quotidien | Flexibilité, bons accessoires, rapport équipement/prix | Rowenta, Shark |
Ménage à long terme | Robustesse, autonomie, finition solide | Miele, Bosch |
Petit budget efficace | L’essentiel sans se ruiner | Xiaomi, Hoover |
Foyer sensible / allergique | Filtration HEPA, nettoyage en profondeur | Miele, Dyson, Philips |
Et surtout, ne vous fiez pas qu’aux pubs ou aux étoiles Amazon. Allez tester enmagasin, lisez des comparatifs sérieux, et pensez à vos vrais besoins. Ce n’est pas un trophée à exposer, c’est un outil que vous utiliserez trois fois par semaine.
Le marché est vaste, les marques redoublent d’ingéniosité… et vous avez désormais les clés pour choisir. Il n’y a pas de meilleur modèle universel, mais il y a sûrement un aspirateur balai fait pour votre maison, votre dos et votre emploi du temps. Et entre nous, ce sera toujours mieux qu’un vieux traîneau bruyant qui cogne dans les murs !
Dreame frappe un grand coup avec son nouvel aspirateur robot Aqua10 Ultra Roller Complete, un modèle pensé pour enterrer définitivement la vieille serpillère dégoulinante qui traîne la saleté plus qu’elle ne la nettoie. Avec ce robot, la marque veut prouver qu’on peut réellement laver le sol sans le salir à nouveau.
Au cœur de cette machine, on trouve l’AquaRoll, un rouleau serpillère capable de tourner à 100 tours/minute tout en se rinçant constamment grâce à 12 buses. L’eau sale est évacuée dans un réservoir indépendant, garantissant un nettoyage avec une eau toujours propre — un vrai bond en avant comparé aux lingettes classiques qui finissent par étaler la crasse.
Pour pousser encore plus loin, Dreame a intégré la technologie FluffRoll, un second module rotatif qui tourne à 1000 tours/minute en sens inverse. Il assouplit et aère les fibres, permettant de mieux déloger la saleté incrustée dans les joints ou sur les surfaces texturées. Un vrai massage pour vos sols.
Ce modèle n’est pas qu’un simple laveur : c’est un aspirateur robot ultra-puissant, avec une aspiration culminant à 30 000 Pa — une valeur impressionnante, rarement atteinte sur le marché. Grâce à son système à double rouleau HyperStream DuoBrush, il empêche les cheveux et poils d’animaux de s’emmêler, un cauchemar habituel des propriétaires de compagnons à quatre pattes.
Pour la navigation, Dreame mise sur un duo de caméras HD alimentées par NVIDIA Isaac Sim, capables d’éviter plus de 240 obstacles. Le capteur LDS rétractable permet quant à lui de cartographier les pièces avec précision tout en passant sous les meubles bas (avec seulement 97,5 mm d’épaisseur une fois rétracté).
Le châssis ProLeap peut s’élever pour franchir des seuils ou des tapis jusqu’à 6 cm, tandis que le châssis AgiLift à triple roues permet d’escalader des obstacles jusqu’à 30 mm. On est clairement sur un aspirateur robot tout-terrain, taillé pour les foyers animés.
Dreame n’a pas négligé la station : elle intègre un double réservoir à détergent, capable d’accueillir une solution classique ou un liquide spécifiquement conçu pour neutraliser les odeurs d’animaux. Le rouleau est lavé à 70 °C et séché à l’air chaud, évitant toute prolifération bactérienne. Les poussières, elles, sont aspirées et stockées automatiquement.
Impossible de ne pas évoquer le mode Pet Care 4.0, qui vise à séduire les foyers avec des animaux. Le robot identifie les zones à éviter (gamelles, litières), détecte les animaux en direct, adapte son parcours, puis revient nettoyer les zones manquées. Cerise sur le gâteau : vous pouvez surveiller le nettoyage en live et même parler à votre animal grâce à l’audio bidirectionnel.
Et pour s’intégrer parfaitement à votre maison connectée, l’Aqua10 Ultra Roller Complete est compatible avec Matter, Alexa, Google Home et Apple Maison.
Nous espérons tester prochainement ce nouveau produit pour vous. D’ici là, voici quelques exemples de points faibles potentiels :
Le Dreame Aqua10 Ultra Roller Complete annonce une disponibilité pour le quatrième trimestre 2025, sans prix dévoilé pour l’instant. Il faudra probablement attendre l’IFA 2025 à Berlin (dès le 4 septembre) pour en savoir plus. Cet article vous a été utile ? Partagez vos réflexions, expériences ou questions en laissant un commentaire ci-dessous. Si vous avez repéré une inexactitude ou souhaitez suggérer des améliorations, faites-le-nous savoir.
Vous pensez qu’un aspirateur robot, c’est juste un petit disque qui tourne tout seul ? Détrompez-vous. En 2025, c’est devenu une jungle technologique, un marché saturé de modèles plus ou moins futés, et surtout, une bataille féroce entre géants de la tech et marques historiques de l’électroménager.
Le robot aspirateur n’est plus un gadget. C’est devenu un assistant ménager, presque un colocataire. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : en France, près d’un foyer sur cinq en possède déjà un, selon les dernières données de GfK. Les ventes ont bondi de 35 % entre 2022 et 2024, avec une explosion du segment haut de gamme, dominé par des modèles à plus de 1000 €.
Prenons un exemple concret : Julie, 38 ans, vit à Toulouse, deux enfants, un chat et zéro minute à perdre. Elle pensait qu’un Roomba, c’était le top. Puis elle a découvert Roborock. Puis Dreame. Puis Ecovacs. Et là, c’est le drame : qui croire ? Qui achète-t-on quand on veut un robot qui aspire VRAIMENT, lave correctement, et surtout, ne se transforme pas en presse-purée à la première chaussette ?
En quelques années, Roborock est passé de « marque chinoise inconnue » à leader mondial incontesté. Lancée en 2014 en tant que spin-off de Xiaomi, Roborock s’est rapidement affranchie de l’image de sous-marque pour s’imposer comme la référence mondiale en proposant des machines capables de cartographier, aspirer, laver et s’auto-entretenir avec une précision quasi clinique.
Roborock, c’est un peu la Tesla des robots-aspirateurs : navigation LiDAR ultra-réactive, reconnaissance des objets, serpillière vibrante, levage automatique sur tapis, et stations de vidange/lavage/séchage parmi les plus avancées du marché. La marque ne cherche pas seulement à automatiser le ménage, mais à repousser les limites de l’autonomie domestique.
« C’est le seul truc qui bosse vraiment à la maison quand je suis pas là », lâche Antoine, 42 ans, père de trois enfants et délégué syndical du ménage quotidien.
C’est le S8 Pro Ultra qui a cristallisé cette ambition : une bête de course dotée de deux brosses en caoutchouc, d’un système de lavage VibraRise 2.0 et d’une base capable de se vider, remplir et nettoyer toute seule. En 2025, Roborock récidive avec la série Q Revo MaxV, encore plus accessible, mais toujours bardée d’IA. En France, Roborock est aujourd’hui leader en ligne sur les segments premium (700 € et plus), notamment via Amazon, Boulanger et les marketplaces high-tech.
L’ambition affichée pour 2025 ? Renforcer encore l’expérience logicielle, avec une appli maison toujours plus fluide, des mises à jour fréquentes, et des modèles plus compacts, sans sacrifier la performance. Roborock mise aussi sur l’amélioration de l’impact environnemental, avec des moteurs moins énergivores et des composants plus durables.
Fondée en 1990 par trois ingénieurs du MIT, iRobot a été la toute première entreprise à commercialiser un robot aspirateur grand public, dès 2002. En effet, iRobot, c’est l’inventeur du Roomba. Et ça se sent : fiabilité, robustesse, appli bien foutue, SAV impeccable. Le souci ? Un retard technologique qu’il a mis du temps à combler. En 2023, ils découvraient enfin qu’on pouvait laver ET aspirer avec le Combo j7+. En 2024, ils ajoutaient le LiDAR. Bref, ils s’y mettent, mais à leur rythme. Reste une base d’utilisateurs fidèle, surtout ceux qui veulent du « plug & play » sans prise de tête.
En France, iRobot est solidement implantée dans les réseaux de distribution classiques (Fnac, Darty, Boulanger) et conserve une image de marque forte, surtout auprès des utilisateurs les moins technophiles. Pour la suite, iRobot entend rattraper son retard technologique tout en misant sur son ADN : la durabilité, l’écoconception et la simplicité. Reste à voir si son rachat par Amazon (toujours en suspens) donnera un nouveau souffle à l’innovation.
Créée en 1998 en Chine, Ecovacs a mis du temps à s’imposer en Europe, mais aujourd’hui, c’est clairement un poids lourd du ménage automatisé. Son mantra ? Rendre le robot “le plus autonome possible”. Et il faut bien avouer que sur ce point, la marque pousse les curseurs très loin.
Leur série Deebot X ou T, c’est un festival d’innovations, comme les Deebot X2 Omni ou T20 Omni, lesquels combinent aspiration puissante, lavage oscillant, relevage automatique des serpillières, reconnaissance d’objets… et surtout, une base qui vide la poussière, lave la serpillière, la sèche… encore un peu et il vous prépare le café. Le design est aussi une force : Ecovacs a notamment cassé les codes avec le X2 Omni et son format carré affûté comme une console de jeu next-gen. C’est beau, c’est plat, et ça passe sous les meubles.
La promesse Ecovacs en une formule simple ? 80 % des fonctions d’un Roborock pour 20 % de moins. Pour certains, c’est le sweet spot parfait. Pour d’autres, ça reste un cran en-dessous en finition ou en logiciel avec une application maison qui manque parfois de fluidité. Sur le marché français, Ecovacs a percé par le web, via Amazon et Cdiscount, avant de s’installer chez Boulanger ou Darty. Elle cartonne auprès de ceux qui veulent un robot ultra-complet, mais pas prêt à claquer 1500 €. Pour la suite, la marque mise sur l’intégration de l’IA, l’optimisation des bases de nettoyage et une volonté de proposer des modèles plus discrets… mais toujours aussi malins.
Encore une marque chinoise issue de l’univers Xiaomi. Mais attention, Dreame n’a plus rien d’un outsider. Fondée en 2017, la marque a grimpé les échelons à vitesse grand V, en misant sur des robots stylés, bien fichus, et blindés de fonctions — à prix plancher. À moins de 500 €, certains modèles comme le Z10 Pro offrent station de vidange, LiDAR et appli intuitive. Idéal pour ceux qui veulent un robot futé sans exploser leur budget. Attention néanmoins à la fiabilité à long terme : c’est pas (encore) un tank comme un Roomba.
Le L20 Ultra, par exemple, rivalise sans trembler avec des modèles deux fois plus chers : station 4-en-1, IA embarquée, serpillière qui se colle aux plinthes, cartographie ultra-détaillée… tout y est. Ce qui bluffe avec Dreame, c’est le rapport qualité-prix. Même à 400 €, leurs modèles intègrent le LiDAR, des moteurs puissants et une application plutôt bien pensée. De quoi rendre fou les gros poissons du secteur. Le revers ? Une fiabilité parfois inégale, surtout sur les premiers modèles ou les gammes ultra-low cost.
En France, Dreame cartonne chez les acheteurs malins : ceux qui comparent, lisent les tests, traquent les promos. On les retrouve surtout sur Amazon, Cdiscount, AliExpress, ou via Xiaomi France. Pour la suite, Dreame vise clairement le haut du panier. Ses modèles s’étoffent, les finitions progressent, et la marque commence à soigner son image écolo avec des composants plus durables et des stations moins gourmandes en eau.
On aurait aimé y croire. Marque française (ou presque), réputée pour ses fers à repasser, aspirateurs balais et traîneaux, etc. Sauf que côté robots, Rowenta rame. Navigation approximative, applis à la traîne, peu d’évolutions d’une génération à l’autre. La marque est largement distancée par les mastodontes chinois. Ses modèles comme le Rowenta X-Plorer Series 95 font le job, mais sans éclat. Elle reste présente en grande surface, mais rarement en haut des comparatifs.
« Correct, mais un peu plan-plan », résume un testeur de Numerama.
Là où Rowenta sauve l’honneur, c’est sur la disponibilité en magasin (Fnac, Darty, Carrefour…) et le service après-vente plutôt rassurant. Pour un premier robot acheté en promo à Noël, ça passe. Mais pour ceux qui veulent un vrai assistant ménager, on repassera. Pas de révolution à l’horizon, même si la marque commence à parler d’écoconception et de modèles plus silencieux. À suivre… ou pas.
Dyson ? Ultra-puissant mais ultra-cher. Xiaomi, Eufy, Yeedi ? Très bons rapports qualité-prix en ligne, mais SAV parfois aléatoire. Neato ? R.I.P. Fermée en 2023. Samsung ? Là sans vraiment être là. Miele ? Trop cher pour ce que c’est.
Si vous cherchez l’efficacité brute et que vous avez le budget, Roborock reste la valeur sûre. Pour un bon compromis, Ecovacs et Dreame font très bien le job. iRobot, c’est la carte fiabilité made in USA. Rowenta ? Seulement si vous aimez jouer local… et que vous êtes indulgent.
Votre profil | Vos priorités | Marques à privilégier |
---|---|---|
Solo pressé en appart | Prix, compacité, simplicité | Dreame, Eufy, Xiaomi |
Famille débordée avec animaux | Autonomie max, poils partout, silence | Roborock, Ecovacs |
Allergique ou maniaque | Aspiration puissante, filtration, lavage sérieux | iRobot, Dyson, Roborock haut de gamme |
Fan de techno | IA, appli ultime, station qui fait tout sauf parler | Roborock, Ecovacs X2 Omni, Dreame L20 Ultra |
Acheteur prudent | SAV solide, marque connue | iRobot, Rowenta (si indulgent) |
Ce qu’il faut retenir : en 2025, un bon robot aspirateur, c’est plus qu’un gadget. C’est un assistant. Et comme tout assistant, mieux vaut bien le choisir. Parce que sinon, c’est encore vous qui finirez à quatre pattes avec l’aspirateur à la main…
Parfait hybride entre balai, serpillière et aspirateur, l’aspirateur laveur fait de plus en plus d’adeptes. Et pour cause : il aspire, lave et sèche en un seul passage, avec une efficacité redoutable sur les sols durs. Mais tous les modèles ne se valent pas. Balai, robot, traîneau ? Avec ou sans vapeur ? Autonomie, puissance, maniabilité… voici notre guide 2025 pour choisir sans se tromper.
Adieu la corvée en deux temps : d’abord passer l’aspirateur, puis sortir le seau et la serpillière. L’aspirateur laveur fait les deux en même temps. Il projette de l’eau, frotte avec un rouleau (ou plusieurs) et aspire les saletés liquides et solides d’un seul geste. Résultat : un sol propre et presque sec en un seul passage, sans effort physique, ni flaques résiduelles.
Dans une cuisine, après le repas, il avale miettes, éclaboussures et taches de sauce en un clin d’œil. Dans une salle de bains, il aspire cheveux mouillés et traces de dentifrice. C’est aussi un allié redoutable pour les foyers avec enfants ou animaux, où les salissures sont (très) fréquentes.
C’est le format préféré des citadins. Léger, maniable, rapide à dégainer, il se range dans un placard et se glisse sous les meubles. Parfait pour un nettoyage express dans un appartement ou une maison de taille moyenne. Limite : autonomie restreinte (30 à 60 min) et petit réservoir d’eau.
On pense notamment à des modèles tels que le Roborock F25 ACE, le Dreame H14 Pro, le Tineco Floor One S7 Pro ou encore les nombreux modèles de la marque Bissel.
Idéal pour : petits et moyens logements, foyers pressés.
Plus proche du nettoyeur pro, il offre une puissance généralement supérieure, une capacité XXL (plus de 1,5 L) et peut parfois embarquer la vapeur. En contrepartie : un gabarit imposant, souvent filaire, et un poids conséquent (jusqu’à 8 kg).
On pense notamment au Polti Vaporetto Lecoaspira FAV30 ou au Thomas Aqua+ Pet & Family.
Idéal pour : grandes surfaces, tapis, nettoyages profonds.
Il cartographie, évite les obstacles et lave pendant que vous regardez Netflix. Les modèles haut de gamme vont plus loin : station de vidange, lavage et séchage de serpillière. Moins puissants que les modèles manuels, mais terriblement pratiques.
Il en existe pléthore, comme le Mova Z50, le Roborock S7 MaxV Ultra, le Freo X Ultra de Narwal ou même le J15 Pro Ultra d’Eureka, pour citer quelques marques testées dans nos labos.
Idéal pour : entretien régulier automatisé, mobilité réduite.
Carrelage, parquet, béton ciré, vinyle : les aspirateurs laveurs excellent sur les sols durs. Mais sur la moquette ou les tapis, attention : tous ne sont pas efficaces. Vérifiez la présence d’un mode moquette, d’une brosse adaptée ou d’une fonction d’injection-extraction, comme le Thomas Aqua+ Pet & Family.
Pour les modèles sans fil, une autonomie de 30 à 45 minutes est un minimum. Méfiez-vous des chiffres gonflés : ils sont souvent donnés en mode « éco ». En mode intensif, certains modèles tiennent à peine 15 minutes.
Astuce : privilégiez les batteries amovibles ou achetez-en une deuxième.
Un bon aspirateur laveur embarque deux réservoirs : eau propre (souvent 500 à 800 ml) et eau sale. En-dessous de 400 ml, attendez-vous à devoir faire des pauses pour remplir ou vider. Vérifiez aussi qu’ils soient amovibles : c’est bien plus pratique.
Elle se mesure en airwatts ou en Pascal (Pa). Pour du carrelage, 500 W suffisent. Pour décrasser une moquette avec poils de chien, mieux vaut viser 800 à 1000 W, ou un robot à 10 000 Pa minimum. Regardez aussi la brosse : un rouleau motorisé, voire double, booste nettement l’efficacité.
Un bon aspirateur laveur, c’est aussi un appareil qui ne vous casse pas les oreilles. Les modèles balais et traîneaux peuvent atteindre 75 à 80 dB en mode Max (équivalent à une rue très passante), tandis que les plus discrets tournent autour de 65 dB.
Bon à savoir : certains modèles adaptent automatiquement le niveau sonore selon l’environnement ou proposent un mode « silencieux ».
Des roulettes bien pensées, une tête ultra-plate ou un bras articulé font une vraie différence. Si vous vivez en étage, le poids devient un critère décisif.
Faites la liste de ce qui compte pour vous, car certains accessoires sont vraiment utiles… d’autres relèvent plus du gadget.
Un aspirateur laveur peut remplacer un aspirateur classique sur les sols durs. Mais dans certains cas, il montre ses limites, notamment avec :
Selon Consumer Reports, beaucoup de foyers conservent un petit aspirateur à main ou balai complémentaire, pour les zones non accessibles à l’aspirateur laveur.
Les prix 2025 sont très variables :
Un tarif élevé ne garantit pas tout, mais il rime souvent avec autonomie, puissance, confort d’usage… et durée de vie.
Profil | Recommandation |
---|---|
👶 Famille avec enfants | Balai puissant, mode vapeur, grand réservoir |
🐕 Animaux domestiques | Brosse spéciale poils, filtre HEPA, forte aspiration |
🧓 Personnes âgées | Robot autonome ou balai léger ≤ 4 kg |
🏙 Petits logements | Balai compact, autonomie 20-30 min, entrée de gamme |
🏡 Grande maison | Combo traîneau + robot, gros réservoirs ou batterie longue durée |
Il n’y a pas de meilleur modèle universel. Le bon aspirateur laveur est celui qui colle à votre quotidien. Citadin pressé ou parent épuisé, maniaque du propre ou allergique à la corvée, il existe une solution adaptée.
Prenez le temps d’évaluer vos besoins, vos sols, vos habitudes, votre budget. Et si vous visez un modèle intelligent, silencieux et performant, la corvée de ménage pourrait bien devenir un geste aussi simple que… passer un coup de fil.
Les robots-aspirateurs sont de plus en plus sophistiqués, mais les innovations dont ils profitent les rendent également plus chers. Il devient difficile d’estimer le rapport qualité-prix en fonction de la marque et du modèle. Entre gadgets inutiles et véritables assistants domestiques, voici comment faire le tri.
L’aspirateur robot a changé de dimension. Il cartographie votre appartement, aspire les miettes sous la table, contourne les jouets du chien et peut même passer la serpillière pendant que vous dormez. En 2025, il n’est plus ce gadget un peu idiot qui se heurte aux murs, mais un petit génie domestique — parfois même équipé d’un bras articulé. Alors, comment choisir celui qui vous simplifiera vraiment la vie ? Voici les critères qui comptent vraiment !
On parle beaucoup de Pascals pour juger la puissance d’un aspirateur robot. Mais au quotidien, ce qui compte, c’est surtout sa capacité à déloger les miettes entre les lattes du parquet ou les poils de chat dans la moquette. À partir de 2 500 Pa, le nettoyage devient correct. À 5 000 Pa ou plus, on commence à parler d’un vrai bulldozer de la poussière.
Mais la vraie révolution, ce sont les robots qui adaptent automatiquement leur puissance selon le type de sol grâce aux capteurs adaptés : parquet, carrelage, tapis, etc.. Beaucoup intègrent aussi un module de lavage : une serpillière humidifiée que le robot passe juste après avoir aspiré. Attention : ce n’est pas du récurage, et certaines taches incrustées peuvent persister, mais pour les sols durs, ça fait le job au quotidien.
En bref :
En 2025, certains aspirateurs robots atteignent des puissances d’aspirations folles comme le Roborock Saros Z70 avec ses 22 000 Pa !
Oubliez les robots qui ricochent au hasard sur les éléments du décor. Les bons modèles de 2025 cartographient votre intérieur avec précision, grâce à des capteurs, un dispositif laser LiDAR, des caméras ou les trois à la fois (on pense notamment au Narwal Freo Z10 Ultra). Ils établissent des trajets optimisés, mémorisent vos pièces et évitent les meubles, les barreaux de chaises, les pieds de tables, etc.
Mieux : les modèles haut de gamme reconnaissent les objets au sol — câbles, jouets, gamelles — et les contournent. Certains savent même repérer une crotte d’animal pour éviter de tout étaler (oui, c’est du vécu pour beaucoup d’utilisateurs…).
Enfin, sur des modèles récents, vous pouvez même, via l’application mobile, dessiner des murs virtuels, interdire une pièce ou définir une zone de nettoyage express sous la table après le repas. Sur certains modèles, vous pouvez même configurer d’office un double passage, avec aspiration seule, serpillère ou les deux à la fois. On notera aussi que la programmation quotidienne/hebdomadaire est fréquemment présente pour instaurer une routine d’entretien entièrement automatisée.
Nota Bene : le mode téléguidé via l’application souvent disponible est séduisant mais gadget. La communication « lag » trop pour une commande fluide et efficace.
En bref :
Un bon aspirateur robot, c’est aussi celui qu’on oublie. Autonomie moyenne ? Comptez 1h30 à 2h pour les modèles sérieux, assez pour couvrir 70 à 100 m². Entre 150 et 220 minutes pour les meilleurs, lesquels, de surcroît, retournent se charger seuls et reprennent là où ils se sont arrêtés. Mais c’est surtout la station de vidage automatique qui change la donne : le robot aspire, puis vide son bac dans un sac plus grand (environ 2,5 L avec compression des poussières) sans intervention manuelle pendant plusieurs semaines.
En contrepartie, vous devrez racheter des sacs et les remplacer régulièrement (une quinzaine d’euros pour 5 sacs environ). Heureusement, certains modèles comme le Dreame X50 Ultra propose des sacs réutilisables. Surveillez tout de même la capacité du réservoir à poussière, surtout si la station n’admet pas le vidage automatique : 300 ml, c’est peu. 500 à 600 ml, c’est déjà plus tranquille.
Combinez cela à une base de lavage/séchage de la serpillière, et vous voilà avec un robot presque totalement autonome.
Tous les robots ne sont pas faits pour cohabiter avec un chien qui mue. Pour les foyers avec animaux ou cheveux longs, privilégiez une brosse centrale anti-enchevêtrement, voire un modèle à aspiration directe (sans brosse, donc sans nœuds… mais moins bon sur tapis).
Pro-tip : préférez les brosses en caoutchouc aux poils, elles s’encrassent moins, même si la plupart embarquent les deux matériaux à la fois.
Les filtres HEPA sont aussi à considérer si quelqu’un est allergique à la poussière ou aux acariens.
Nota Bene : de nombreux aspirateurs robots sont équipés de filtres à haute efficacité, souvent qualifiés de « type HEPA ». Ces filtres retiennent une grande partie des particules fines, mais ne répondent pas toujours aux normes strictes des filtres HEPA certifiés. Pour les personnes souffrant d’allergies, il est recommandé de vérifier la certification du filtre.
Quant à l’entretien, certains robots vous envoient des alertes via l’appli : « nettoyez la brosse », « videz le bac d’eaux usées », « ajoutez de l’eau », « brosse emmêlée », etc.. Mais un coup d’œil régulier reste indispensable.
C’est un détail… jusqu’à ce qu’il tourne en pleine visio. En dessous de 60 dB, le robot est considéré comme discret. À 65-70 dB, il reste acceptable. Au-delà, il devient envahissant si vous êtes à la maison.
Pensez aussi à sa forme et à sa hauteur : un robot plat (<8 cm) passe sous les meubles. Les modèles en forme de D accèdent mieux aux coins. Quant aux seuils de porte ou aux pieds de chaise, regardez les avis utilisateurs pour vérifier qu’il ne reste pas coincé.
Quasiment tous les modèles récents sont connectés : démarrage à distance, planification, carte de l’appartement, zones interdites, mises à jour… Les amateurs de domotique peuvent même l’intégrer à un scénario « départ de la maison » avec Alexa ou Google Assistant.
Mais attention : sur certains modèles, certaines fonctions essentielles (comme l’activation d’un seul coin de la pièce) ne sont accessibles que via l’application. Si vous êtes plusieurs à la maison ou pas à l’aise avec les applis, mieux vaut choisir un modèle avec télécommande ou boutons physiques.
Certains robots sont désormais compatibles avec les standards domotiques récents comme Matter ou IFTTT, ce qui permet de les intégrer plus finement à votre maison connectée. Par exemple, un robot compatible IFTTT peut démarrer automatiquement quand vous quittez le domicile, ou s’arrêter si une alarme se déclenche.
Matter, plus récent, vise une interopérabilité simplifiée entre appareils de marques différentes, mais seuls quelques modèles haut de gamme y sont déjà compatibles. Pensez à vérifier ce point si vous utilisez une solution domotique avancée (Home Assistant, SmartThings, etc.).
Les prix varient de 150 à plus de 1 200 euros. À ce tarif, vous pouvez avoir :
Mais un prix élevé n’est pas toujours gage de fiabilité. Privilégiez les marques qui offrent un bon suivi, des pièces détachées disponibles, voire une politique de recyclage ou de reprise de l’appareil. Un robot bien conçu, réparable et durable, vous coûtera moins cher à long terme qu’un modèle jetable.
Bonne nouvelle : un aspirateur robot consomme moins d’électricité qu’un aspirateur traîneau classique. Et comme il peut entretenir votre logement au quotidien, il peut remplacer un grand ménage énergivore.
Mais pour un impact positif réel, encore faut-il qu’il dure. Vérifiez la réparabilité, l’accès aux pièces d’usure, l’origine de fabrication, et favorisez les marques engagées sur la durabilité. C’est aussi ça, un choix malin.
D’ailleurs, plus vous gardez votre robot-aspirateur en bon état, plus vous avez des chances de le revendre un jour et ainsi de participer à l’économie vertueuse de la seconde main !
Un studio sans tapis n’a pas les mêmes besoins qu’une maison de 120 m² avec deux chiens et trois enfants. Posez-vous ces trois questions :
Un bon aspirateur robot ne fait pas que le ménage. Il vous libère du quotidien, sans vous créer de nouvelles contraintes. Et si vous êtes du genre à rêver d’un robot qui ramasserait vos chaussettes, sachez qu’en 2025, les premiers modèles avec bras articulé font leur apparition, comme le Roborock Saros Z70. Encore rares et chers, ils annoncent une nouvelle ère.