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Atos décroche un gros contrat cyber auprès de la Commission européenne

Atos annonce avoir remporté un contrat d’une valeur maximale de 326 millions € auprès de la Commission européenne. Ce marché, attribué dans le cadre du Lot 1 (services d’exploitation technique) du système d’acquisition dynamique CLOUD II (DPS 2), Mini-Concours 17 (MC17), est l’un des plus importants contrats de cybersécurité en Europe.

Le programme, piloté par la Direction générale des services numériques (DG DIGIT), vise à renforcer la sécurité des systèmes d’information et du cloud à travers plusieurs volets : support opérationnel, conseil et développement de capacités en cybersécurité.

Un partenariat stratégique avec Leonardo

Atos est chargé de fournir en priorité des services de cybersécurité essentiels aux institutions, agences et organismes de l’Union européenne dans la cadre du contrat d’une durée pouvant aller jusqu’à 48 mois.

Il porte sur des prestations stratégiques, dont la réponse aux incidents et les enquêtes numériques, la surveillance des menaces, l’analyse des logiciels malveillants ainsi. que la sécurité offensive, incluant la gestion des vulnérabilités, les tests d’intrusion et les simulations d’attaques.

Atos agira comme maître d’œuvre, en partenariat avec Leonardo, le groupe industriel italien spécialisé dans l’aérospatial, la défense et la sécurité, qui est son allié au sein du consortium.

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Nvidia et OpenAI concluent un accord de 100 milliards $

Dans le secteur de l’IA, la chasse aux gigawatts bat son plein…Nouvelle illustration de cette course à la puissance de calcul, la signature d’une lettre d’intention pour un partenariat stratégique entre Nvidia et OpenAI. L’accord prévoit un investissement pouvant atteindre 100 milliards $ de la part de Nvidia dans OpenAI.
L’objectif est de déployer une capacité d’au moins 10 gigawatts de puissance informatique.

L’investissement sera réalisé en plusieurs étapes, avec un premier apport de 10 milliards $ en numéraire à la signature. En échange, Nvidia obtiendra des actions sans droit de vote d’OpenAI. Les montants suivants seront débloqués progressivement, à mesure du déploiement de chaque gigawatt de puissance de calcul.

Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une interview à CNBC, que les 10 gigawatts équivalents à entre 4 et 5 millions de GPU, soit ce que la société livrera en 2025. En août, il indiquait aux investisseurs que la construction d’un gigawatt de capacité coûte entre 50 et 60 milliards $, dont environ 35 milliards pour les puces et systèmes Nvidia.

Les premières livraisons matérielles devraient intervenir en 2026, avec une capacité initiale d’un gigawatt attendue au second semestre sur la future plateforme  » Vera Rubin ». Pour OpenAI, l’accès à cette puissance de calcul est crucial pour soutenir la croissance de ses modèles, dont ChatGPT, utilisé chaque semaine par environ 700 millions de personnes.

Au coeur de l’écosystème IA américain (et mondial), Nvidia multiplie les investissements industriels. Il vient d’investir 5 milliards $ contre 4 % du capital d’Intel et quelques projets de développement communs. Et a également annoncé un investissement de près de 700 millions $ dans la start-up britannique Nscale spécialisée dans les centres de données. De son côté, OpenAI travaille sur le développement de ses propres puces avec Broadcom et TSMC.

Cependant, l’accord pourrait faire l’objet d’un examen antitrust. Le ministère de la Justice et la Commission fédérale du commerce ont conclu un accord mi-2024 ouvrant la voie à d’éventuelles enquêtes sur les rôles de Microsoft, OpenAI et Nvidia dans l’industrie de l’IA.

« L’accord pourrait modifier les motivations économiques de Nvidia et d’OpenAI, car il pourrait potentiellement consolider le monopole de Nvidia sur les puces grâce à l’avance d’OpenAI sur les logiciels. Il pourrait rendre plus difficile la mise à l’échelle pour les concurrents de Nvidia, comme AMD sur le marché des puces, ou pour les concurrents d’OpenAI sur le marché des modèles », estime Andre Barlow, avocat spécialisé en droit de la concurrence chez Doyle, Barlow & Mazard, cité par Reuters.

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Cohere ouvre un bureau à Paris pour consolider sa présence européenne

Cohere, valorisée à 6,8 milliards $ lors de son dernier tour de financement, s’installe à Paris. Selon le PDG Aidan Gomez, : «Cohere est idéalement positionnée pour répondre à la demande croissante d’IA souveraine et sécurisée des entreprises et des gouvernements, et nous sommes ravis d’être présents sur le terrain pour mieux collaborer avec nos partenaires et clients, nouveaux et existants, dans la région. Nous sommes impatients de contribuer à l’écosystème français de l’IA et de puiser dans le vivier de talents locaux exceptionnels pour accompagner notre croissance ».

Cohere France a déposé ses statuts (une SAS) début mars avec pour objet de « développer des modèles d’IA de haut niveau pour entreprises, dotés de capacités multilingues conçues pour résoudre des défis commerciaux réels, ainsi que fournir et distribuer les produits et services d’IA de Cohere ».

« D’ici la fin du mois, nous prévoyons que l’équipe locale de Cohere comptera 20 employés, dont des responsables commerciaux et des politiques publiques dédiés qui collaboreront avec nos équipes hautement qualifiées en recherche, ingénierie, sécurité et produits. Au cours de l’année prochaine, nous prévoyons de doubler nos effectifs à Paris, en nous appuyant sur le remarquable vivier de talents français en IA. » indique la start-up.

Un dirigeant pour l’Europe, dont le nom n’est pas révélé, prendra ses fonctions le 1er octobre. Déjà « onboardée », Stéphanie Finck Piccin sera la responsable des politiques publiques EMEA. un poste qu’elle occupait chez Salesforce depuis 12 ans.

Cohere séduit les grands comptes

Fondée en 2019 à Toronto, Cohere développe des modèles de langage et fournit des solutions d’IA générative à destination des entreprises dont des groupes internationaux tels que LG, Fujitsu et Oracle.

Dans son offre, on trouve plusieurs modèles de langage, la plateforme North pour la création d’agents et Compass, un outil de recherche interne pour exploiter des données fragmentées, multilingues ou multimodales. Son positionnement repose sur la fourniture d’outils API, de solutions d’intégration et de services personnalisés.

Cette stratégie vise notamment les marchés soumis à des régulations strictes en matière de données, comme ceux de l’Union européenne, où la sécurité et la localisation du traitement sont des critères déterminants. La start-up a par ailleurs conclu des partenariats avec plusieurs groupes technologiques (Microsoft, Oracle, Dell) pour proposer ses solutions dans divers environnements de déploiement.

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Nvidia et OpenAI concluent un accord de 100 milliards $

Dans le secteur de l’IA, la chasse aux gigawatts bat son plein…Nouvelle illustration de cette course à la puissance de calcul, la signature d’une lettre d’intention pour un partenariat stratégique entre Nvidia et OpenAI. L’accord prévoit un investissement pouvant atteindre 100 milliards $ de la part de Nvidia dans OpenAI.
L’objectif est de déployer une capacité d’au moins 10 gigawatts de puissance informatique.

L’investissement sera réalisé en plusieurs étapes, avec un premier apport de 10 milliards $ en numéraire à la signature. En échange, Nvidia obtiendra des actions sans droit de vote d’OpenAI. Les montants suivants seront débloqués progressivement, à mesure du déploiement de chaque gigawatt de puissance de calcul.

Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une interview à CNBC, que les 10 gigawatts équivalents à entre 4 et 5 millions de GPU, soit ce que la société livrera en 2025. En août, il indiquait aux investisseurs que la construction d’un gigawatt de capacité coûte entre 50 et 60 milliards $, dont environ 35 milliards pour les puces et systèmes Nvidia.

Les premières livraisons matérielles devraient intervenir en 2026, avec une capacité initiale d’un gigawatt attendue au second semestre sur la future plateforme  » Vera Rubin ». Pour OpenAI, l’accès à cette puissance de calcul est crucial pour soutenir la croissance de ses modèles, dont ChatGPT, utilisé chaque semaine par environ 700 millions de personnes.

Au coeur de l’écosystème IA américain (et mondial), Nvidia multiplie les investissements industriels. Il vient d’investir 5 milliards $ contre 4 % du capital d’Intel et quelques projets de développement communs. Et a également annoncé un investissement de près de 700 millions $ dans la start-up britannique Nscale spécialisée dans les centres de données. De son côté, OpenAI travaille sur le développement de ses propres puces avec Broadcom et TSMC.

Cependant, l’accord pourrait faire l’objet d’un examen antitrust. Le ministère de la Justice et la Commission fédérale du commerce ont conclu un accord mi-2024 ouvrant la voie à d’éventuelles enquêtes sur les rôles de Microsoft, OpenAI et Nvidia dans l’industrie de l’IA.

« L’accord pourrait modifier les motivations économiques de Nvidia et d’OpenAI, car il pourrait potentiellement consolider le monopole de Nvidia sur les puces grâce à l’avance d’OpenAI sur les logiciels. Il pourrait rendre plus difficile la mise à l’échelle pour les concurrents de Nvidia, comme AMD sur le marché des puces, ou pour les concurrents d’OpenAI sur le marché des modèles », estime Andre Barlow, avocat spécialisé en droit de la concurrence chez Doyle, Barlow & Mazard, cité par Reuters.

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Cohere ouvre un bureau à Paris pour consolider sa présence européenne

Cohere, valorisée à 6,8 milliards $ lors de son dernier tour de financement, s’installe à Paris. Selon le PDG Aidan Gomez, : «Cohere est idéalement positionnée pour répondre à la demande croissante d’IA souveraine et sécurisée des entreprises et des gouvernements, et nous sommes ravis d’être présents sur le terrain pour mieux collaborer avec nos partenaires et clients, nouveaux et existants, dans la région. Nous sommes impatients de contribuer à l’écosystème français de l’IA et de puiser dans le vivier de talents locaux exceptionnels pour accompagner notre croissance ».

Cohere France a déposé ses statuts (une SAS) début mars avec pour objet de « développer des modèles d’IA de haut niveau pour entreprises, dotés de capacités multilingues conçues pour résoudre des défis commerciaux réels, ainsi que fournir et distribuer les produits et services d’IA de Cohere ».

« D’ici la fin du mois, nous prévoyons que l’équipe locale de Cohere comptera 20 employés, dont des responsables commerciaux et des politiques publiques dédiés qui collaboreront avec nos équipes hautement qualifiées en recherche, ingénierie, sécurité et produits. Au cours de l’année prochaine, nous prévoyons de doubler nos effectifs à Paris, en nous appuyant sur le remarquable vivier de talents français en IA. » indique la start-up.

Un dirigeant pour l’Europe, dont le nom n’est pas révélé, prendra ses fonctions le 1er octobre. Déjà « onboardée », Stéphanie Finck Piccin sera la responsable des politiques publiques EMEA. un poste qu’elle occupait chez Salesforce depuis 12 ans.

Cohere séduit les grands comptes

Fondée en 2019 à Toronto, Cohere développe des modèles de langage et fournit des solutions d’IA générative à destination des entreprises dont des groupes internationaux tels que LG, Fujitsu et Oracle.

Dans son offre, on trouve plusieurs modèles de langage, la plateforme North pour la création d’agents et Compass, un outil de recherche interne pour exploiter des données fragmentées, multilingues ou multimodales. Son positionnement repose sur la fourniture d’outils API, de solutions d’intégration et de services personnalisés.

Cette stratégie vise notamment les marchés soumis à des régulations strictes en matière de données, comme ceux de l’Union européenne, où la sécurité et la localisation du traitement sont des critères déterminants. La start-up a par ailleurs conclu des partenariats avec plusieurs groupes technologiques (Microsoft, Oracle, Dell) pour proposer ses solutions dans divers environnements de déploiement.

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