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L'Europe veut rattraper les États-Unis et l'Asie. Chips Act 2.0 et milliards d'euros en jeu.

L'Union européenne se prépare à une refonte majeure de sa loi sur les puces électroniques de 2022. Tous les États membres ont rejoint une coalition menée par les Pays-Bas, qui vise à attirer des investissements supplémentaires dans le secteur des semi-conducteurs. Selon Reuters, la version 2.0 du projet de loi mettrait de côté l'ambition initiale de reprendre la production mondiale et se concentrerait sur les lacunes révélées par la stratégie actuelle. Le projet de loi initial prévoyait 43 milliards d'euros pour le développement de la production, la conception et le suivi de la chaîne d'approvisionnement. Son objectif était de créer une base pour l'intervention des États membres et de compenser les subventions accordées aux États-Unis. Le plan supposait que l'Europe s'accaparerait un cinquième du marché mondial d'ici 2030. Cependant, la réalité a révélé que le continent ne représente encore que 11,7 % de la production mondiale, soit une augmentation symbolique par rapport au plan initial. La nouvelle coalition, lancée en mars par les Pays-Bas avec le soutien de huit pays, a reçu le soutien sans réserve de tous les pays de l'UE. Des organisations industrielles représentant plusieurs milliers d'entreprises technologiques l'ont également rejointe, parmi lesquelles Nvidia, Intel, ASML, Infineon et STMicroelectronics. La coalition milite actuellement pour un quadruplement du financement et un processus d'approbation plus rapide des projets d'infrastructure. Le Chips Act 2.0 vise à ouvrir la voie à un soutien plus sélectif et à la création d'un budget distinct dédié exclusivement au développement des semi-conducteurs. L'objectif est de renforcer l'accès à l'expertise technique et à un financement stable tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Préserver l'Europe du risque de perte d'accès aux technologies de conception de circuits intégrés et aux procédés de fabrication avancés est également une priorité. Bien que la loi de 2022 ait déclenché une vague de projets, tous n'ont pas produit les résultats escomptés. Le retrait d'Intel de la construction d'une usine en Allemagne reste un exemple symbolique. Cet événement a alimenté le débat sur la nécessité de mieux aligner les investissements sur les capacités réelles de l'Europe. La nouvelle version de la loi vise à combler ces lacunes et à consolider le secteur européen des semi-conducteurs. (Lire la suite)
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Microsoft supprime le blocage de la mise à niveau vers Windows 11 pour les ordinateurs équipés de certains processeurs Intel

Microsoft a supprimé un blocage de la mise à niveau de Windows 10 vers Windows 11 affectant les utilisateurs d'ordinateurs Intel. Le problème était lié à une incompatibilité avec les pilotes Intel SST (Smart Sound Technology), ce qui entraînait des écrans bleus de la mort (BSOD) sur ces appareils. Intel SST est un processeur de signal audio (DSP) intégré, responsable de la gestion et du traitement des signaux audio dans de nombreux appareils modernes. Ce problème affectait également Windows 11 24H2, où Microsoft imposait un verrou de compatibilité aux ordinateurs équipés de processeurs Intel Core de 11e génération. Certains ordinateurs ne pouvaient donc pas passer à cette version. Après un an, Microsoft a complètement levé cette interdiction, le problème de compatibilité ayant été résolu. Il s'agit de la troisième interdiction levée ce mois-ci, après des problèmes avec l'audio Dirac et des bugs dans l'application Appareil photo. Pour résoudre le problème Intel SST, mettez à jour le pilote du contrôleur audio vers la version 10.29.00.5714 ou ultérieure. La plupart des appareils devraient recevoir cette mise à jour via Windows Update ; il est donc conseillé aux utilisateurs de vérifier manuellement les mises à jour pour s'assurer qu'ils disposent des pilotes les plus récents. Une fois un pilote compatible installé, le verrou sera automatiquement supprimé, mais la mise à jour Windows 11 24H2 peut prendre jusqu'à 48 heures pour être disponible. Si le blocage persiste après 48 heures, cela peut signifier qu'aucun pilote compatible n'a encore été publié pour votre appareil. Dans ce cas, Microsoft recommande de contacter le fabricant d'origine (OEM) pour obtenir de l'aide. La société continue de travailler avec Intel et les fabricants de matériel pour rendre les pilotes disponibles via Windows Update, afin que les utilisateurs puissent également attendre leur sortie. (Lire la suite)
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La France a exigé la censure des conservateurs en échange d'un procès plus clément à l'encontre du fondateur de Telegram.

Pavel Dourov, fondateur de l'application de messagerie Telegram, a révélé que, lors de son procès en France, on lui avait proposé de censurer les voix conservatrices sur la plateforme en échange d'un traitement plus clément de la part de la justice. Selon Dourov, les services de renseignement français ont promis des recommandations positives au juge s'il acceptait de bloquer certains contenus pendant la période électorale. Depuis des années, Telegram est l'une des plateformes de communication les plus importantes dans les pays où règnent la censure et les restrictions de circulation de l'information. L'application est devenue un outil de campagne politique et un lieu d'échange d'opinions souvent inaccessibles aux médias traditionnels. La popularité de la messagerie croît particulièrement en période de crise politique, lorsque les citoyens recherchent des sources d'information indépendantes et des canaux de communication sécurisés. Le ministère français des Affaires étrangères a réagi à ces allégations, soulignant que Durov avait déjà formulé des affirmations similaires. Plus tôt cette année, il aurait accusé les services de renseignement français d'avoir tenté d'exercer des pressions dans le contexte des élections roumaines, lesquelles ont conduit à l'invalidation de la victoire du populiste Călin Georgescu, dont la campagne a été jugée liée à l'ingérence russe. Bien que Durov ait toujours nié toute interférence avec les contenus publiés sur Telegram, sa prise de position n'a pas mis fin à ses différends avec les autorités. Les forces de l'ordre françaises l'ont accusé de faciliter des activités criminelles sur la plateforme, des accusations qu'il a lui-même qualifiées d'absurdes. Paradoxalement, son arrestation en France n'a fait que consolider la popularité de Telegram. L'application a connu une forte hausse de téléchargements et ses utilisateurs ont commencé à associer davantage la marque à la lutte pour la liberté d'expression. (Lire la suite)
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Windows change désormais d'apparence en fonction du temps grâce à la nouvelle fonctionnalité PowerToys.

Microsoft a mis à jour ses PowerToys avec une fonctionnalité attendue depuis des années par de nombreux utilisateurs : la possibilité de basculer automatiquement entre les thèmes clair et sombre de Windows . Jusqu'à présent, le système d'exploitation proposait uniquement le filtre de lumière nocturne, utile pour réduire la lumière bleue le soir, mais sans aucun contrôle sur l'interface graphique. Avec l'arrivée du nouveau module « Light Switch » , nous pouvons enfin programmer précisément les changements d'apparence du système. Cette fonctionnalité simple mais extrêmement pratique permet à Windows de rivaliser avec d'autres systèmes d'exploitation où ce type d'automatisation est déjà la norme. Le nouveau module Interrupteur d'éclairage , disponible dans PowerToys, introduit un système de gestion automatique des thèmes Windows . Vous pouvez personnaliser les horaires de passage du mode clair au mode sombre, ou le lier au cycle de lever/coucher du soleil en fonction de votre situation géographique. Vous pouvez également définir une marge de temps , par exemple en activant le thème sombre une heure avant le coucher du soleil. Light Switch n'est pas un simple commutateur global. Grâce aux nouvelles options, nous pouvons choisir les éléments de l'interface qui doivent changer d'apparence et ceux qui ne doivent pas l'être. Par exemple, nous pouvons maintenir la barre des tâches sombre en permanence, mais faire en sorte que les fenêtres des programmes passent de claires à sombres selon l'heure de la journée. Pour compléter l'ensemble, un raccourci clavier permet de modifier manuellement le thème à tout moment. Le module Interrupteur sera disponible avec la version 0.95 de PowerToys , prévue le mois prochain. Pour ceux qui utilisent déjà des outils externes comme le mode sombre automatique, cette nouvelle fonctionnalité constitue une alternative officielle et intégrée, réduisant ainsi le besoin d'installer des logiciels tiers. Pour le moment, la fonctionnalité reste confinée à PowerToys et non aux paramètres natifs de Windows 11, mais elle représente une étape importante. Si les retours sont positifs, il est possible que Microsoft choisisse d'intégrer le changement automatique de thème directement dans le système d'exploitation à l'avenir, ce qui en fera une fonctionnalité standard comme c'est déjà le cas sur d'autres plateformes. (Lire la suite)
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L'ordinateur portable avec la plus grande batterie jamais conçue : 7 jours d'autonomie sur une seule charge

Il ne s'agit pas seulement de batteries et de smartphones dotés d'une batterie énorme. Energizer tente d'appliquer la même philosophie au monde des ordinateurs portables avec la nouvelle gamme EnergyBook Pro , créée par Avenir Telecom. L'objectif est simple : garantir une autonomie incroyable qui surpasse tous ses concurrents. Le modèle phare est l' EnergyBook Pro Ultra , un ordinateur portable de 18 pouces équipé d'une batterie record de 192 Wh . C'est un chiffre impressionnant, promettant jusqu'à 28 heures d'autonomie en utilisation intensive et jusqu'à 7 jours en veille, mais il suscite également des doutes quant à sa portabilité, notamment pour ceux qui voyagent fréquemment en avion. Au cœur de l'EnergyBook Pro Ultra se trouve sa batterie de 192 Wh, la plus puissante jamais conçue pour un ordinateur portable . Energizer promet jusqu'à 28 heures d'autonomie en utilisation intensive (navigation, appels vidéo, bureautique) et jusqu'à 11 heures en jeu ou en graphisme 3D, ainsi qu'une semaine complète d'autonomie en veille. Cette capacité extraordinaire est rendue possible par un pack 4S 13 000 mAh à 14,8 V. Avenir Telecom assure également une grande résistance dans le temps, avec des pertes de capacité minimales après des centaines de cycles de charge. Il existe cependant une limitation concrète : selon la réglementation internationale, les batteries de plus de 160 Wh ne sont pas autorisées en cabine à bord des avions. En pratique, les acheteurs de cet ordinateur portable ne pourront pas l'emporter en cabine sans exceptions spécifiques, ce qui réduit sa mobilité réelle. Pour de nombreux utilisateurs, il pourrait s'avérer idéal pour les longs trajets en voiture ou les environnements sans prise électrique, mais moins adapté aux voyageurs fréquents. L'EnergyBook Pro Ultra ne se résume pas à son autonomie. Il est équipé d'un processeur AMD Ryzen 5 , de 16 Go de RAM DDR4 et d'un SSD NVMe de 512 Go. Son écran 18 pouces Full HD+ (1 920 x 1 200 pixels) au format 16:10 offre un espace vertical plus important que les écrans 16:9 traditionnels. La sélection de ports est complète : on retrouve de l'USB-C, de l'USB 3.0, du HDMI, un lecteur de carte SD et une prise audio jack 3,5 mm. Une configuration qui couvre la plupart des besoins des professionnels et des créatifs. La nouvelle gamme comprend également deux autres modèles d'entrée de gamme : - EnergyBook Pro 15 , compact et léger, conçu pour ceux qui travaillent souvent en déplacement ; - EnergyBook Pro XL 18 , avec une approche plus équilibrée entre productivité et divertissement. Les nouveaux ordinateurs portables Energizer EnergyBook Pro seront disponibles en Europe à partir de 449 € (hors TVA). Ce prix correspond au modèle d'entrée de gamme, tandis que la version Ultra avec batterie de 192 Wh devrait coûter plus cher. Avenir Telecom n'a pas encore annoncé de date de lancement précise ni de configurations détaillées pour chaque modèle. Cependant, si ce type de produit vous intéresse, tous les détails devraient être disponibles dans quelques semaines . (Lire la suite)
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MSI ajoute un BIOS de 64 Mo. Remplacement de la carte mère requis.

MSI a annoncé les cartes mères X870 et X870E en versions EVO et MAX avec une mémoire BIOS étendue, apportant de nouvelles fonctionnalités, des outils d'optimisation et des capacités d'overclocking améliorées. Leur principale caractéristique distinctive est leur capacité de mémoire BIOS accrue, atteignant 64 Mo. Vous vous demandez probablement : « Pourquoi ai-je besoin de plus de mémoire BIOS ? » La réponse est simple : plus de fonctionnalités. Ces mégaoctets supplémentaires permettront à MSI d'ajouter de nouveaux outils d'optimisation et même des pilotes intégrés. Les cartes mères de la série MAX intègreront également un générateur d'horloge dédié, offrant encore plus d'options d'overclocking. Des réglages BCLK en temps réel seront également disponibles. MSI devrait lancer plusieurs variantes de cartes mères EVO et MAX. On devrait y trouver des modèles ATX et des mini-ITX compacts. L'ajout de ces modèles s'inscrit dans le cadre du renouvellement de la plateforme AM5. (Lire la suite)
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Test Lost Soul Aside (PS5) - Un ancien projet étudiant qui a connu une longue gestation.

Lost Soul Aside est un projet né du rêve d'un étudiant nommé Yang Bing, qui en 2016 a choqué le monde avec une bande-annonce maison mettant en vedette des graphismes époustouflants et un gameplay hack-and-slash. Le projet a ensuite évolué vers une production industrielle sous la bannière d'Ultizero Games, un studio indépendant basé à Shanghai, avec le soutien de Sony Interactive Entertainment. Après près d'une décennie de développement mouvementée, le jeu est finalement sorti le 29 août 2025 sur PlayStation 5 et PC. Lost Souls Aside suit le parcours de Kaser, un orphelin élevé par sa jeune sœur, Louisa. Leur monde est sous l'emprise d'un empire autoritaire, et tous deux rejoignent un groupe de résistance appelé Glimmer. Cependant, cette paix fragile est rapidement brisée lorsque des créatures interdimensionnelles appelées Voidrax envahissent leur monde, menées par le mystérieux et ambitieux Aramon. Au fil de l'histoire, des conflits personnels émergent. Louisa est kidnappée et son âme est emportée par le Voidrax, forçant Kaser à voyager à travers les dimensions pour la sauver. C'est là qu'il rencontre Lord Arena, un être semblable à un dragon qui faisait autrefois partie du Voidrax, mais qui regrette désormais son passé et choisit d'aider Kaser. En chemin, Kaser et Lord Arena collaborent pour affronter les Gardiens, dont l'esprit est manipulé par Aramon. Kaser parviendra-t-il à sauver Louisa et à lui rendre son âme ? Quels mystères Lord Arena cache-t-il ? Honnêtement, la première chose que nous avons remarquée en jouant à ce jeu, c'est à quel point les combats proposés ont piqué notre curiosité. Malheureusement, l'histoire et les dialogues paraissent très ordinaires. Si la relation entre Kaser et Arena est un point émotionnel intéressant, le récit principal s'enlise souvent dans des clichés et un rythme incohérent. De plus, les personnages secondaires ont peu de place pour se développer. Les dialogues paraissent souvent plats, avec des rebondissements prévisibles. Si l'on trouve quelques moments cinématographiques forts, ils ne suffisent pas à compenser les faiblesses structurelles de la narration. (Lire la suite)
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Plus besoin de payer pour YouTube Premium ? Edge vous l'offre gratuitement.

YouTube Premium offre plusieurs fonctionnalités utiles, mais l'une d'entre elles vient d'être disponible gratuitement dans le navigateur Edge. Cela pourrait sérieusement perturber les plans de YouTube. YouTube Premium séduit les utilisateurs de la version gratuite principalement grâce à plusieurs fonctionnalités. La première est, bien sûr, l'absence de publicité. Une autre fonctionnalité qui pourrait les convaincre de payer mensuellement est la possibilité de lire du contenu avec l'écran verrouillé. Et c'est là que YouTube rencontre un problème : un navigateur propose désormais cette fonctionnalité gratuitement. Microsoft Edge pour iOS permet désormais de lire des vidéos YouTube même lorsque l'écran est verrouillé. Vous pouvez également basculer vers d'autres applications pendant que la lecture audio de YouTube continue en arrière-plan. C'est idéal pour les amateurs de podcasts. Pour l'instant, cette fonctionnalité n'est disponible que sur iPhone et en version bêta. On sait cependant que des travaux sont en cours pour l'intégrer également à Android. Reste à savoir quelle sera la réaction de YouTube. Après tout, Microsoft commence tout juste à offrir gratuitement l'une des fonctionnalités clés de son abonnement Premium. (Lire la suite)
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Apple a commandé plus de 50 % de la capacité de fabrication de TSMC.

Les premiers processeurs 2 nm d'Apple ne seront pas les seuls à arriver sur le marché d'ici fin 2026. Qualcomm et MediaTek préparent également leurs propres développements, désireux de rivaliser avec leur principal concurrent. MediaTek a déjà terminé les tests de sa première puce 2 nm, avec l'objectif de prendre un avantage certain. Cependant, selon des rapports récents, la concurrence sera difficile : Apple a sécurisé plus de la moitié de la capacité de production initiale de TSMC pour ce procédé. De plus, l'entreprise a entièrement loué l'une des usines de Taïwan afin de prendre encore plus d'avance. Il s'agit d'une stratégie classique d'Apple : sécuriser autant que possible son approvisionnement initial et laisser ses concurrents sans capacité suffisante. Il avait été annoncé précédemment qu'Apple recevrait près de 50 % des livraisons initiales, mais une nouvelle étude d'Economic News Daily affirme que la société de Cupertino en a obtenu plus de la moitié. À titre de comparaison, il y a quelques années, il fallait une année entière aux concurrents d'Apple pour rattraper leur retard sur les solutions silicium basées sur le procédé N3B 3 nm de première génération de TSMC. À l'époque, le coût des seuls tests préliminaires des puces M3 était estimé à un milliard de dollars, une somme que Qualcomm et MediaTek refusaient de supporter. Avec l'arrivée de variantes 3 nm plus matures, la situation s'est simplifiée et les concurrents d'Apple ont commencé à migrer activement vers cette nouvelle technologie. Ils ne voudront donc clairement pas perdre à nouveau leur avantage dans la course au 2 nm, mais Apple reste traditionnellement le principal client de TSMC. (Lire la suite)
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Apple se prépare à sortir un tout nouvel ordinateur portable.

Plusieurs nouveaux appareils Apple entreront bientôt en production de masse, le premier sur la liste étant le MacBook Pro équipé du processeur M5. Il est logique que la série MacBook Air, équipée de la même puce mais à un prix plus abordable, suive. Apple fait généralement de telles annonces en octobre ou novembre, mais l'entreprise semble avoir modifié son calendrier habituel. Dans le dernier numéro de la newsletter Power On, Mark Gurman a indiqué qu'Apple disposait d'un certain nombre de produits non encore annoncés. Il s'agit principalement des MacBook Pro, noms de code J714 et J716, des MacBook Air (J813 et J815), et de deux nouveaux moniteurs (J427 et J527). Selon lui, tous ces appareils sont déjà proches de la production de masse et devraient être lancés d'ici la fin de l'année ou au premier trimestre de l'année prochaine. Gurman n'a pas encore annoncé de date de lancement précise pour le MacBook Pro équipé de la puce M5. Son absence de précision pourrait signifier que la sortie n'aura pas lieu en octobre ou novembre. Une annonce en janvier semble plus probable, la gamme MacBook Air M5 étant officiellement dévoilée au premier trimestre 2026, en versions 13 et 15 pouces. Concernant le Mac mini, aucune mise à jour n'est attendue pour le moment, bien que le modèle équipé de la puce M4 de l'année dernière soit considéré à juste titre comme l'une des solutions offrant le meilleur rapport qualité-prix. En revanche, un écran Studio Display mis à jour est prévu. Apple prépare également une nouvelle génération d'iPad Pro, dont la sortie est prévue au premier semestre de l'année prochaine, ce qui témoigne d'un changement dans sa stratégie de lancement habituelle. (Lire la suite)
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Spotify entre en guerre contre l'IA : des millions de chansons détruites

Spotify a annoncé la suppression de 75 millions de titres générés par l'intelligence artificielle. La plateforme attribue cette décision à la croissance exponentielle de la musique créée par des systèmes génératifs, qui permettent la production simple d'enregistrements et leur publication en ligne. En peu de temps, des millions de chansons imitant des artistes célèbres ont été ajoutées à son catalogue. Selon la direction, l'afflux incontrôlé de musique générée par l'IA a perturbé l'écosystème et créé des difficultés considérables pour les musiciens créant leurs propres compositions. De faux créateurs perçoivent des redevances par écoute, compromettant ainsi la concurrence loyale sur la plateforme. Spotify a mis en place un filtre anti-spam pour détecter les téléchargements massifs, les doublons et les enregistrements publiés uniquement pour les résultats de recherche. Parallèlement, le service a interdit la création de copies des voix des artistes par intelligence artificielle. Cette nouvelle politique prévoit notamment une collaboration avec des partenaires technologiques sur un algorithme qui obligera les musiciens à indiquer volontairement dans quelle mesure ils ont utilisé des outils d'IA dans la production d'une chanson. Les actions de Spotify pourraient marquer le début d'une tendance plus large. D'autres services de streaming sont également confrontés à la croissance exponentielle du contenu automatisé, ce qui soulève des questions sur les limites de la créativité, du droit d'auteur et de l'avenir des modèles économiques du secteur. (Lire la suite)
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L'identité numérique au Royaume-Uni suscite la controverse

Les cartes d'identité numériques que le gouvernement britannique prévoit d'introduire visent à lutter contre l'immigration clandestine et à moderniser les services publics. Il est important de noter que cet outil sera obligatoire pour un groupe de résidents britanniques et suscite déjà la controverse. La BritCard sera obligatoire pour ceux qui souhaitent travailler légalement au Royaume-Uni. Les employeurs seront tenus de vérifier les employés à l'aide d'une application mobile ou d'une autre plateforme sécurisée. Bien que le ministère affirme que cette technologie renforcera les contrôles aux frontières et réduira la fraude, ses opposants soulignent les coûts, la mise en œuvre et les menaces potentielles pour les libertés civiles. Le système BritCard fonctionnera principalement comme une application stockant des données d'identification telles que le nom, la photo, la nationalité, le statut de résidence et la date de naissance. Selon les autorités, la carte d'identité virtuelle sera plus difficile à falsifier que les documents papier tels que les passeports ou les factures, actuellement utilisés pour vérifier le droit de travailler. Le ministère affirme que lier une photo aux données d'une personne permettra d'éviter les fraudes liées aux numéros de sécurité sociale. Bien que l'utilisation d'une pièce d'identité numérique ne soit pas obligatoire, elle sera nécessaire pour la vérification de l'emploi. À terme, cet outil pourrait également faciliter l'accès à d'autres services, tels que les prestations de soins, l'aide sociale ou la vérification du permis de conduire. Pour ceux qui ne possèdent pas de smartphone ou d'appareil numérique, des alternatives comme la vérification physique ou en personne sont envisagées. Malgré les éloges du gouvernement britannique pour les avantages du projet, une opposition s'est manifestée. Une pétition contre les identifiants numériques a rapidement recueilli plus d'un million de signatures, soulignant les inquiétudes des citoyens quant à la confidentialité des données. Des groupes comme l’Open Rights Group avertissent que le système pourrait obliger les gens à constamment prouver leur identité dans la vie de tous les jours. La cheffe du Parti conservateur, Kemi Badenoch, a noté que les outils d'identité numérique sont déjà largement utilisés dans les banques et les plateformes en ligne, mais a soutenu que les citoyens ne devraient pas être obligés de les utiliser. Nigel Farage, de Reform UK, a exprimé une position similaire : il estime que les cartes d’identité numériques n’apporteront aucun bénéfice dans la lutte contre l’immigration illégale, mais serviront plutôt à contrôler les citoyens. Le gouvernement britannique s'est inspiré des modèles d'autres pays. L'Estonie utilise l'identification numérique depuis 2002, couvrant les élections, les soins de santé et les services bancaires. Le Danemark et l'Australie utilisent des systèmes basés sur des applications pour les services publics, et l'Inde a lancé le programme Aadhaar, qui attribue des identifiants uniques liés à des données biométriques. Cependant, les critiques pointent l’exemple de la Chine, où les identifiants numériques sont devenus un outil de surveillance sociale, suscitant des inquiétudes quant à une possible escalade du contrôle des citoyens. (Lire la suite)
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Apple ne baisse pas les bras. L'entreprise teste actuellement son propre chatbot, Veritas.

Apple ne se repose pas sur ses lauriers avec le développement de ChataGPT, Gemini et d'autres assistants IA, et prépare une version améliorée de Siri. Cependant, les ingénieurs de la société de Cupertino expérimentent actuellement un assistant plus intelligent, capable de mener des conversations fluides et complexes. L'objectif d'Apple est de transformer Siri, d'un simple assistant vocal effectuant des tâches basiques, en un compagnon conversationnel plus avancé capable de gérer des problèmes complexes. Pendant des années, Siri a été à la traîne par rapport à la concurrence, peinant à gérer des questions consécutives et n'offrant des solutions que pour des tâches simples. Apple teste Veritas, un outil visant à déterminer si l'IA propriétaire du géant peut offrir la profondeur, le raisonnement et la connaissance contextuelle que les utilisateurs attendent des assistants modernes. Bien que Veritas ne soit pas disponible en tant qu'application autonome, l'entreprise espère que ses résultats influenceront une future version de Siri. Le nouveau Siri devrait être lancé l'année prochaine, probablement sous iOS 26.4, avec de nouvelles fonctionnalités conversationnelles et l'intégration d'applications. Cependant, Apple n'entend pas concurrencer directement ChatGPT et Gemini ; Veritas ne sera donc pas présenté publiquement en tant que chatbot. Certains pensent qu'Apple devrait rendre Veritas accessible au public pour défier OpenAI et Google. Bien que Siri puisse éventuellement évoluer vers un compagnon conversationnel plus avancé, la question est de savoir si Apple décidera de rendre Veritas disponible pour les utilisateurs en tant qu'application autonome ou de le conserver dans le cadre de Siri ? (Lire la suite)
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Le prix des produits électroniques pourrait à nouveau augmenter à cause des tarifs douaniers de Trump.

Il semble que le prix des produits électroniques pourrait à nouveau augmenter suite aux droits de douane imposés par Donald Trump. Selon la politique de l'administration américaine, les appareils électroniques pourraient être soumis à des frais supplémentaires selon que les puces proviennent ou non d'usines étrangères. Cela signifie que si des entreprises comme NVIDIA ou Apple utilisent des usines à l'étranger pour produire leurs puces, leurs produits pourraient être soumis à des droits de douane plus élevés. Ces droits s'appliqueront à de nombreux produits populaires comme les ordinateurs portables, les cartes graphiques et les processeurs. En théorie, Trump souhaite « encourager » les entreprises technologiques comme TSMC à délocaliser toute leur production aux États-Unis. Les puces AMD Ryzen et les cartes graphiques NVIDIA GeForce RTX, principalement fabriquées dans les usines taïwanaises de TSMC, pourraient être soumises à des droits de douane élevés si leur production n'est pas délocalisée aux États-Unis. Les premières projections suggèrent qu'en cas de droits de douane de 100 %, les prix de certains produits pourraient doubler, voire plus. Par exemple, le processeur AMD Ryzen 7 9800X3D, vendu 479 $, pourrait coûter environ 958 $, tandis que la carte graphique NVIDIA GeForce RTX 5080, vendue 999 $, pourrait atteindre 1 998 $. NVIDIA et AMD prennent des mesures pour fabriquer leurs produits aux États-Unis, il n’est donc pas encore certain que de nouveaux tarifs soient imposés à ces entités. Cependant, un tel risque existe et s’il se matérialise, les consommateurs finiront probablement par payer plus cher. (Lire la suite)
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Google a appris aux robots à rechercher des informations sur le Web.

Google DeepMind a annoncé que ses nouveaux modèles d'IA permettent aux robots d'effectuer des tâches plus complexes et même de recourir à Internet pour obtenir de l'aide. Lors d'une conférence de presse, Carolina Parada, directrice de la robotique de l'entreprise, a expliqué que ces nouveaux modèles fonctionnent de manière collaborative et permettent aux robots d'anticiper leurs actions concrètes. Le système s'appuie sur les modèles Gemini Robotics 1.5 et Gemini Robotics-ER 1.5, récemment dévoilés, des versions actualisées des modèles présentés en mars. Alors que ces robots pouvaient auparavant effectuer des tâches simples comme plier du papier ou ouvrir un sac, ils peuvent désormais trier le linge par couleurs claires et foncées, préparer une valise en fonction de la météo londonienne ou, par exemple, trier les déchets, le compost et les matières recyclables grâce à des recherches en ligne adaptées aux spécificités régionales. Selon Parada, les modèles, auparavant performants pour l'exécution d'une instruction à la fois, vont désormais au-delà des commandes individuelles pour véritablement comprendre et résoudre les problèmes du monde physique. Pour ce faire, les robots utilisent le modèle amélioré Gemini Robotics-ER 1.5 pour représenter l'environnement et exploitent des outils numériques comme Google Search pour obtenir des informations complémentaires. Gemini Robotics-ER 1.5 convertit ensuite les données obtenues en instructions en langage naturel, compréhensibles par le robot. (Lire la suite)
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Intel prépare une carte graphique économe en énergie pour l'IA.

Les projets d'Intel en matière d'IA semblent inclure un nouveau produit : selon un rapport récent, l'entreprise développe un accélérateur graphique basse consommation. La position d'Intel sur le segment de l'IA est actuellement faible, son portefeuille informatique étant nettement en retard par rapport à ses concurrents. Les accélérateurs Gaudi ont été au cœur de sa stratégie ces dernières années, mais leur adoption sur le marché a été trop lente. Des sources internes rapportent désormais qu'Intel prévoit de lancer une puce d'IA économe en énergie en parallèle avec Jaguar Shores, une puce axée sur les tâches d'entraînement et les solutions de serveurs à grande échelle. Ce nouveau produit sera spécifiquement destiné au marché de l'inférence, c'est-à-dire l'inférence des résultats d'IA. Il est fort probable que la nouvelle puce soit spécifiquement destinée à l'inférence, tandis que Jaguar Shores se positionnera sur le segment haut de gamme de l'entraînement. L'option la plus probable est un produit basé sur Battlemage et dédié aux charges de travail d'IA. Intel travaille actuellement sur le silicium « BMG-G31 » et prévoit de lancer un modèle doté d'une mémoire vidéo allant jusqu'à 24 Go, ce qui pourrait convenir à cet usage. Cependant, Battlemage pourrait déjà être obsolète à sa sortie ; la solution pourrait donc être commercialisée sous une autre marque. Il est toutefois probable qu'Intel se concentre l'année prochaine sur des dispositifs d'IA économes en énergie, qui occuperont un créneau similaire à celui des solutions Cloud AI 100 de Qualcomm. Cette approche est intéressante compte tenu des investissements de NVIDIA. (Lire la suite)
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La nouvelle fonctionnalité IA de Microsoft Photos met de l'ordre dans vos photos.

Une nouvelle fonctionnalité d'IA arrive sur Microsoft Photos, l'application par défaut de gestion des images et des vidéos sur Windows 11. Cette nouvelle fonctionnalité promet de simplifier la gestion de notre bibliothèque, grâce à la prise en charge de l'Auto -Categorization , une fonction évidemment basée sur l'intelligence artificielle, capable de reconnaître et de trier les images automatiquement. Grâce à cette évolution, nos collections ne seront plus un fouillis chaotique de captures d’écran, de reçus ou de documents : l’application pourra distinguer les contenus et les regrouper dans des dossiers dédiés, facilitant ainsi la recherche et l’archivage. La nouvelle fonctionnalité de catégorisation automatique utilise l'intelligence artificielle pour analyser le contenu des images et les classer automatiquement dans l'une des quatre catégories suivantes : captures d'écran, reçus, pièces d'identité et notes. Ainsi, plus besoin de perdre du temps à déplacer manuellement les photos ou à les renommer pour mémoriser leur emplacement. Le système reconnaît également les textes dans d’autres langues que l’anglais : un passeport hongrois, par exemple, est classé comme passeport quelle que soit la langue imprimée sur le document. Une fois la bibliothèque organisée, nous pouvons accéder rapidement aux images via le menu de navigation de gauche ou en utilisant la barre de recherche interne. Vous pouvez toujours corriger manuellement la catégorisation ou envoyer des commentaires à Microsoft pour améliorer la précision du modèle. Cela permet à l'application de gagner en précision au fil du temps et de mieux s'adapter aux besoins de ses utilisateurs. La catégorisation automatique est disponible exclusivement sur les PC Copilot+ , des modèles dotés d'un matériel optimisé pour les fonctionnalités d'IA intégrées à Windows 11. Pour l'utiliser, vous devrez mettre à jour Microsoft Photos vers la version 2025.11090.25001.0 ou supérieure via le Microsoft Store. Ce déploiement étant progressif, certains utilisateurs pourraient ne pas bénéficier de cette nouvelle fonctionnalité immédiatement. De plus, la catégorisation automatique s'accompagne de la fonctionnalité Super Résolution étendue , désormais compatible avec les PC Copilot+ équipés de processeurs Snapdragon, AMD et Intel. Ce système améliore la qualité des images agrandies, avec la possibilité de télécharger un package supplémentaire pour activer le modèle d'IA requis. (Lire la suite)
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Microsoft a cédé. Windows 10 bénéficie d'un support étendu pour tous en Europe

La pression des utilisateurs a porté ses fruits. Microsoft a décidé d'étendre gratuitement le support de Windows 10, mais cela ne concerne qu'un groupe restreint d'utilisateurs dans une région donnée. Cette concession ne peut donc pas être appréciée par tous. Rappelons que le 14 octobre, après dix ans de commercialisation, le support officiel de Windows 10 prendra fin. Cependant, les correctifs de sécurité continueront d'être disponibles dans le cadre du support étendu, sous certaines conditions. Cette situation a changé. Il fallait d'abord posséder un compte Microsoft et utiliser le service OneDrive, ce qui impliquait théoriquement de payer une redevance après avoir dépassé les 5 Go de stockage cloud gratuit. Cette pratique a été désapprouvée par les propriétaires de systèmes et l'association de consommateurs Euroconsumers. C'est sous la pression des consommateurs européens et du public que Microsoft a cédé et changé d'avis concernant la poursuite du support. Selon une déclaration transmise à Windows Central par un porte-parole de l'entreprise de Redmond, les mises à jour de sécurité seront disponibles gratuitement et sans engagement pour tous les utilisateurs de Windows 10 pendant 12 mois. Il y a cependant un hic : il s’agit de personnes originaires de l’Espace économique européen uniquement (l'Europe au sens large). Euroconsumers Group a également confirmé que Microsoft n'exige aucune action supplémentaire de la part des utilisateurs de l'EEE, comme la sauvegarde de leur système, de leurs applications ou de leurs informations de connexion, ou l'utilisation de Microsoft Rewards. Il convient toutefois de noter que la durée du programme reste inchangée. Malgré la pression des associations de consommateurs, Microsoft n'envisage pas de modifier la période de support étendue de 12 mois pour Windows 10. Cela signifie que les ordinateurs personnels cesseront de recevoir des mises à jour de sécurité à partir du 13 octobre 2026. Les entreprises pourront toutefois prolonger le cycle de vie de Windows 10 de trois ans supplémentaires en payant Microsoft pour chaque appareil inscrit. (Lire la suite)
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Xbox annonce les prix et les précommandes des consoles portables ROG Xbox Ally

Xbox annonce aujourd’hui l’ouverture des précommandes pour les consoles ROG Xbox Ally X (899€) et ROG Xbox Ally (599€) sur Xbox.com, la boutique ASUS ainsi que chez certains revendeurs partenaires, en amont du lancement mondial prévu le 16 octobre prochain. Les détails concernant la disponibilité par région et les prix locaux sont disponibles sur le Xbox Wire et sur la page dédiée aux précommandes Xbox. Avec ces nouvelles consoles portables, Xbox inaugure une nouvelle ère du jeu vidéo portable, permettant aux joueuses et joueurs d’accéder à leurs titres préférés depuis Xbox, Battle.net ou d’autres grandes plateformes PC, où qu’ils soient. Fruit de la collaboration entre ASUS, Xbox et Windows, les ROG Xbox Ally X et ROG Xbox Ally offrent une expérience inédite et innovante, avec notamment une interface Xbox en plein écran, une bibliothèque de jeux agrégée intégrant les titres installés depuis les principales plateformes PC, et bien plus encore. Grâce à la compatibilité avec Xbox Play Anywhere, Xbox Game Pass, Xbox Cloud Gaming et Xbox Remote Play, la gamme Xbox Ally simplifie plus que jamais l’accès à sa ludothèque, à la maison comme en déplacement. (Lire la suite)
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Intel augmente le prix des processeurs vieux de trois ans parce que les nouveaux ne se vendent pas.

Selon Digitimes, Intel s'apprête à augmenter les prix jusqu'à 10 % sur certains processeurs Raptor Lake, ses processeurs de jeu les plus puissants. Il s'agit des unités de 13e et 14e générations, lancées en octobre 2022. Concrètement, cela se traduirait par une hausse de prix de 150-160 $ ​​à 170-180 $, qui pourrait inclure les modèles populaires Core i3 et Core i5, selon la région et la disponibilité. La décision d'augmenter le prix pourrait surprendre, d'autant plus qu'Intel a déjà annoncé que les pilotes graphiques intégrés de ces chipsets passeraient à un support hérité. Concrètement, cela signifie que les processeurs encore relativement récents (certains lancés en 2023) ne bénéficieront plus d'un support logiciel actif. Malgré cela, la demande pour Raptor Lake reste forte, principalement en raison du fait que les consommateurs délaissent largement la nouvelle gamme de processeurs Lunar Lake avec fonctionnalités d'IA, tandis que les joueurs les préfèrent à Arrow Lake. Intel ne cache pas que ses derniers processeurs se vendent en deçà des attentes. Le PDG de l'entreprise, Lip-Bu Tan, a ouvertement admis que ces puces ne sont pas assez compétitives. Les clients à la recherche d'un meilleur rapport prix/performances sont plus susceptibles de choisir les modèles éprouvés de la génération précédente ou les puces Ryzen d'AMD. Ces hausses de prix coïncident avec la hausse du prix des modules DDR4. De nombreux fabricants d'ordinateurs préfèrent encore utiliser cette mémoire plutôt que de migrer vers la DDR5, plus onéreuse. Par conséquent, les configurations PC d'entrée de gamme pourraient devenir plus onéreuses, compliquant encore davantage la situation des consommateurs à la recherche de solutions plus abordables. Certaines marques sont déjà confrontées à des pénuries d'approvisionnement, et la volatilité des prix des puces rend les fabricants réticents à signer des contrats à long terme. Il faut donc s'attendre à de nouvelles hausses de prix pour les ordinateurs et les composants au second semestre 2025. Octobre 2025 marquera la fin du support de Windows 10, ce qui pourrait inciter certaines entreprises à remplacer leur matériel, notamment celles qui ne souhaitent pas payer pour un support étendu. Cependant, pour le grand public, ce sera moins significatif. Une véritable augmentation des ventes ne pourrait se produire que pendant les fêtes de fin d'année, si les fabricants décident de proposer des promotions attractives. Il semble donc que, comme les anciennes puces Raptor Lake sont toujours très populaires, Intel a décidé de profiter de la situation et d'augmenter les prix, même si le support de ces puces prend progressivement fin. (Lire la suite)
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