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SpaceX lance 3 nouvelles missions scientifiques pour étudier le Soleil

SpaceX a lancé trois nouvelles sondes scientifiques de la Nasa pour étudier le Soleil et ses effets jusqu’aux confins du Système solaire. Ces sondes jouent un rôle clé dans l’étude des conséquences du vent solaire sur la Terre et nous aideront à mieux nous en protéger.

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Notre ceinture d’astéroïdes est en voie de disparition : voici ce que révèle une première étude sur la vitesse et les causes du phénomène

Entre Mars et Jupiter, se trouve la ceinture principale d'astéroïdes. Souvent envisagée comme élément stable du système solaire, elle est en réalité en train de disparaitre -- lentement, mais sûrement. Une étude qui paraitra en février 2026 explique à quelle vitesse ce phénomène se produit, et pourquoi.

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Une incroyable fusion de deux planètes serait bien à l'origine de Mercure !

Mercure est sans doute la planète rocheuse la moins connue du Système solaire mais, dès les années 1970, on en savait assez sur elle pour commencer à comprendre comment elle s'était formée il y a plus de 4 milliards d'années. Le scénario invoqué rendait cependant perplexes les théoriciens......

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Le Mur Trombe, un ingénieux système de chauffage solaire qui fonctionne sans électricité

Un mur Trombe sur une habitation.

Ce professeur à la retraite utilise le mur Trombe comme chauffage d’appoint. Un système de chauffage solaire passif, utilisant l’effet de serre d’une paroi vitrée et l’inertie thermique d’un mur sombre. Découverte !

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L'Australie veut créer une mer artificielle en plein milieu du continent ?

Vous savez ce qui manque à l’Australie ?

Non, c’est pas de la sauce au poivre pour manger avec leurs steaks de kangourou… Non, ce qui leur manque vraiment c’est plus d’eau !

Hé oui, sur ce continent-île de 25 millions d’habitants, cerné par trois océans, les habitants trouvent qu’il n’a pas assez d’eau, ce qui est vrai surtout au centre du pays. Du coup, depuis plus d’un siècle, certains rêvent d’un projet complètement dingue : créer une mer artificielle en plein milieu du désert. Un fantasme qui resurgit régulièrement, même si aucun projet concret n’existe aujourd’hui.

Car il y a 110 à 140 millions d’années, l’outback australien était recouvert par la mer Eromanga, une mer intérieure bien tranquille qui s’étendait sur un tiers du continent. Puis la nature a fait son truc, la mer s’est barrée, et hop, désert aride à perte de vue. Sauf que certains visionnaires ont remarqué un détail intéressant… Lake Eyre, au centre du pays, est situé 13 mètres plus bas que le niveau de la mer. En gros, c’est comme une baignoire géante qui n’attend qu’à être remplie.

Aperçu de la taille de la mer Eromanga

Les Hollandais depuis des siècles, volent de la terre à la mer avec leurs polders, vivant courageusement sous le niveau de l’eau et certains Australiens, eux, rêvent de faire exactement l’inverse : voler de la mer à la terre. C’est le polder inversé, version XXL avec supplément koala.

Depuis 1883, diverses propositions ont émergé. La plus ancienne ? Creuser un canal de 320 à 400 kilomètres depuis Spencer Gulf jusqu’à Lake Eyre. Coût estimé par une étude de 2011 : environ 50 milliards de dollars américains. Plus récemment, des variantes modernes ont été imaginées avec des pipelines et de l’énergie solaire - certains parlent même de 200 milliards de dollars pour les versions les plus ambitieuses, mais ces chiffres restent purement théoriques.

Le hic c’est qu’après l’introduction de l’eau de mer, les terres seraient complètement salinisées. Adieu l’agriculture, bonjour un écosystème marin en plein désert. C’est donc mort pour y faire pousser des tomates, mais certains y voient une opportunité pour l’aquaculture ou le tourisme.

Ce délire n’est pas nouveau. Dans les années 1930-1940, un ingénieur du nom de John Bradfield (celui qui a conçu le Sydney Harbour Bridge) avait proposé le Bradfield Scheme, un projet pour détourner les rivières du nord Queensland vers l’intérieur. Le projet n’a jamais vu le jour, et les études récentes du CSIRO (2020-2021) montrent que même si c’était techniquement faisable, économiquement c’était du suicide. Les revenus agricoles ne couvriraient jamais les coûts d’infrastructure.

Mais avec le changement climatique qui transforme l’outback en four géant, l’idée refait surface périodiquement dans les médias et sur les réseaux sociaux. Car les températures grimpent très fort, la survie devient de plus en plus difficile, et soudain, l’idée de créer une mer artificielle séduit certains rêveurs. Enfin, c’est toujours complètement fou, mais c’est le genre de folie qui fait débat sur Facebook quand votre pays brûle six mois par an.

Un tel projet serait un genre de Tamagotchi géologique : créer un écosystème artificiel qu’il faudrait nourrir en permanence avec de l’eau de mer pompée à des centaines de kilomètres. Car avec l’évaporation intense du désert australien (10 fois supérieure aux précipitations), c’est une mer entière qui risquerait de s’évaporer si on arrêtait de la nourrir. On se retrouverait avec une nouvelle mer morte…

Contrairement à ce que certains articles sensationnalistes laissent entendre, il n’y a pas de projet officiel en cours. Quelques politiciens marginaux comme Bob Katter continuent de promouvoir l’idée, et des groupes Facebook en discutent régulièrement, mais aucun gouvernement australien n’envisage sérieusement de dépenser des dizaines (voire centaines) de milliards de dollarydoos pour un projet qui pourrait transformer leur désert en marais salé géant.

Après, si vous aviez vraiment des milliards à claquer, les experts suggèrent plutôt de commencer par quelque chose de plus simple et efficace, genre des usines de dessalement (comme celle en cours de développement dans le Spencer Gulf pour les mines de cuivre). Mais bon, c’est sûr, ça fait moins rêver qu’une mer artificielle avec des crocodiles marins en plein désert, on est d’accord.


Note : Cet article compile diverses propositions théoriques et historiques. Aucun projet de mer intérieure artificielle n’est actuellement en développement en Australie, malgré ce que certaines sources peuvent suggérer.

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solarprojectsp2.ch | accompagner les changements vers des comportements énergétiques conscients

Le bureau SP2 s’est ouvert en 2013 avec Stéphanie Perregaux ingénieure HES spécialisée dans les énergies renouvelables et l’analyse énergétique des bâtiments. Ce bureau du Val-de-Travers a à coeur d’écouter les besoins des propriétaires de bâtiments et des maîtres d’ouvrages dans leurs projets en vue des les accompagner.

Le soin donné au confort thermique et à une énergie propre avec une orientation vers une réduction des besoins tout en répondant au confort, voilà ce qui motive Stéphanie Perregaux dans son approche du conseil énergétique.


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