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(Saint-Saulve) Le Groupe scolaire du Bas Marais vers l’autonomie énergétique !

Hervé Brouillard : « Le Groupe scolaire du Bas Marais sera autosuffisant en matière énergétique ! »

En propos liminaire, l’édile de Saint-Saulve rappelle l’importance particulière de ce mois. En effet, « Octobre Rose » poursuit son chemin à travers une sensibilisation de tous sur le cancer du sein, la sensibilisation, la prévention, et les voies curatives.

En présence d’une opposition exigeante, Bruno Thiollet et Sheerazad Aoudi, et pour la première fois d’une assistance plus large de ses sympathisants, l’ordre du jour en mode « affaires courantes » a été déroulé durant cet exercice du 06 octobre 2025. Toutefois, une délibération sortait du lot par son caractère écologique et financier, un tout en un de bon aloi.

Sheerazad Aoudi et Bruno Thiollet

En effet, le chantier du Groupe scolaire du Bas Marais bat son plein avec une perspective intéressante sur le volet consommation énergétique. On se souvient tous de la crise énergétique avec l’impact sur les collectivités locales, non protégées par le bouclier tarifaire, et les velléités pour économiser l’énergie consommée dans les bâtiments publics. En l’espèce, le sujet ne serait pas sur la table pour ce futur établissement scolaire, car il serait autonome en terme énergétique.

Hervé Brouillard, adjoint à la ville de Saint-Saulve, explique ce projet structurant : « Le Groupe scolaire du Bas Marais sera autosuffisant en matière énergétique ! En effet, nous allons couvrir la moitié du parking attenant avec des ombrières solaires (315 panneaux photovoltaïques) afin de produire de l’énergie électrique. »

Concrètement un bureau d’étude a estimé que la production effective serait de 135 816 KWH. Une donnée largement supérieure à la consommation requise de 97 200 KWH par le Groupe scolaire du Bas Marais. « De plus, nous pourrons revendre le surplus de production. D’ailleurs, le Bureau d’étude estime le montant à 22 000 euros, chaque année, d’électricité revendue », poursuit-il. 

« Nous faisons appel au Fonds Energie-Carbone de la CAVM », Yves Dusart

Dans cette optique, la commune de Saint-Saulve fait appel à une enveloppe budgétaire dédiée aux initiatives liées à la transition écologique de Valenciennes Métropole. C’est le Fonds Energie-Carbone, à hauteur de 6 000 000 euros, permettant aux projets locaux de profiter d’une subvention de 50% du financement nécessaire. « Nous faisons appel au Fonds Energie-Carbone de la CAVM. Je ne vois pas pourquoi cette aide serait refusée à Saint Saulve », déclare Yves Dusart. En l’espèce, pour un coût de 441 236 euros TTC, la ville de Saint-saulve investit 184 427 euros, bénéficie de 184 427 euros du Fonds Energie-Carbone et du retour de TVA 72 380 euros.

Plus globalement, aussi évident que l’isolation obligatoire des logements a mis du temps à faire son chemin, la production d’énergie propre via les bâtiments communaux va devenir un constitutif d’un cahier des charges public sine qua non, comme une nouvelle loi à l’Assemblée nationale avec une dépense et une recette obligatoire pour l’équilibrer !

Daniel Carlier

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Mini bloc central, mini bail gouvernemental, les 14 heures d’une mini France… !

Recherche désespérément la confiance… des Françaises et des Français !

Décidément, la disparition du « Fait majoritaire » en juin 2022 n’a pas été digérée par les partis politique de la majorité présidentielle comme de l’opposition dans toute sa diversité. Cahin-Caha, de nombreuses lois ont été votées durant ces deux années, mais la réforme des retraites et l’utilisation pléthorique du 49-3, pour faire passer les budgets 2023 et 2024, ont exaspéré la classe politique, tout comme les Françaises et les Français. 

Presque sans surprise, le suffrage universel a traduit ce mécontentement dans les urnes au moment des élections européennes en juin 2024. A l’issue de ce scrutin, le parti présidentiel est sanctionné sévèrement ! Chacun connaît la suite avec une dissolution incomprise, et même avec une censure programmée potentiellement en octobre 2024, par la population française. 

Depuis ce retour aux urnes en juin 2024 et un résultat où personne n’a gagné véritablement, même si certains ont perdu réellement par ailleurs, mais au bout du bout le respect du plus petit dénominateur politique commun enregistré dans les urnes n’a pas été au rendez-vous. Depuis, les chefs du Gouvernement, Michel Barnier, François Bayrou, et Sébastien Lecornu, ont essayé de trouver un compromis avec quelques subterfuges politiques. Rien n’y fait, la température de la population française est élevée et il faut un remède démocratique rapidement !

Ce jeudi 09 octobre 2025, dans la grisaille républicaine, l’arrivée au Panthéon de Robert Badinter va constituer une éclaircie durant une semaine qui fera date dans notre 5ème République. Retour aux affaires courantes de la politique française dès le vendredi 10 octobre 2025…, très enthousiasmant !

Daniel Carlier

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Pierrick Colpin : « Valérie Létard découvre soudainement que le logement n’a jamais été une priorité du macronisme »

Suite à cette élection, les électrices et les électeurs pouvaient croire que ladite députée prendrait en compte son creuset électoral 2024. Que nenni, puisque l’ancienne sénatrice n’a pas hésité à s’engager dans un Gouvernement où Bruno Retailleau, un épouvantail de la gauche, était Ministre de l’Intérieur. D’ailleurs, elle a remis cela dans un deuxième ministère avec un ami de la famille de longue date, François Bayrou. 

Ce matin, Valérie Létard évoque dans un poste sur Linkedin qu’elle ne veut pas intégrer ce nouveau Gouvernement, sauf qu’elle n’avait pas anticipé cette implosion en interne… Pierrick Colpin fustige cette prise de conscience tardive : « L’hypocrisie du “réveil tardif” de certain(e)s. Je ne peux que réagir aux propos récents de Valérie Létard, qui découvre soudainement que le logement n’a jamais été une priorité du macronisme. Après avoir profité de toutes les prérogatives, de tous les avantages et de toute la visibilité offerte par ses fonctions ministérielles sous Emmanuel Macron, la voilà qui, maintenant que le navire prend l’eau, tente de se repositionner. Les habitants du Valenciennois, eux, n’ont pas cette mémoire courte. Ils savent qui a participé à ces politiques d’abandon du logement social, de casse des services publics et de mépris des territoires. »

Plus que jamais, l’ancienne Ministre porte sur ce territoire, avec Laurent Degallaix, maire de Valenciennes et Macroniste de la première heure, la parole et la politique du Président de la République Emmanuel Macron sur le Valenciennois.

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) Sandrine Gombert remet en jeu son mandat à Petite-Forêt

(Aménagement paysager rue Aragon)

Sandrine Gombert : « C’est une liste de gauche ouverte ! »

Distribuée toutes-boîtes aux Francs-forésiennes et Francs-forésiens le vendredi 03 octobre dernier, la déclaration de candidature de la maire sortante calibre celle-ci dans la droite ligne de la précédente au sein « d’une ville dynamique, respectueuse, accueillante », avec comme partout ailleurs un magma de difficultés administratives et financières à gérer. Tout semble similaire à 2020 à travers le passage de relais de l’ancien édile, Marc Bury, mais en fait rien ne l’est véritablement tant la succession des crises sanitaires, énergétiques, financières, et sociales ont atomisé les convictions politiques des Françaises et des Français. Vous y ajoutez une profonde crise politique pendant quelques mois avant, voire après, ces municipales et vous obtenez un cocktail détonnant pour cette élection les yeux dans les yeux, sans aucun précédent au XXIème siècle. D’ailleurs, « La com » sur les réseaux sociaux est raillée ou source d’une réplique violente commanditée, les manifestations de promo à grand renforts d’inaugurations éculées ; le message du politique, très décrié, vers ses administrés doit répondre à d’autres canons de communication. Paradoxalement, le bon vieux porte à porte demeure (encore) dans une petite collectivité locale un contact bien reçu comme un soupçon d’humain dans un monde connecté, déshumanisé, indifférent aux problèmes de terrain.

Après un bilan mi-mandat en juillet 2023 https://www.va-infos.fr/2023/07/09/sandrine-gombert-trois-annees-en-mouvement-a-petite-foret/, les deux dernières années n’ont pas été plus simples pour les maires de France. Néanmoins, la commune a mené à terme un chantier de réhabilitation des rues Aragon (logements SIGH) à travers un parvis, tout comme pour le complexe scolaire St Exupéry, avec un espace paysager, voire une nouvelle aire de stationnement.

Ensuite, le chantier rue de Valenciennes d’un collectif (toujours SIGH) de 52 appartements est sur le point de s’achever fin 2025 https://www.va-infos.fr/2024/09/09/petite-foret-muscle-son-parc-de-logements-sociaux/ où des T2,T3,T4 et T5 « bénéficient de belles surfaces. Nous devons créer une vie de quartier dans ce secteur », explique la Première magistrate. 

Enfin, un terrain de football synthétique est en cours de travaux, attenant à celui dont la surface est gazonnée, mais « fragile. Après un seul entraînement, il se dégrade. C’est une attente forte du club de football », précise Sandrine Gombert. Toutefois, ce chantier est particulièrement intéressant à plus d’un titre, voire un exemple parmi tant d’autres de l’impact d’une situation politique nationale sur la gestion d’une collectivité locale. 

« Nous le réalisons sans savoir si nous obtiendrons les subventions promises », Sandrine Gombert

Vue d’avion, on pourrait louer la fameuse continuité de l’Etat. Certes, elle est effective en matière de fonctionnement, il n’y a pas un « shutdown » comme aux Etats-Unis en cas de désaccord budgétaire. Néanmoins, sur le volet investissement, la validation d’un dossier de subvention ne ressemble même plus au parcours du combattant habituel, mais … à une longue incertitude interminable !

En l’espèce, malgré la validation de l’ANS (Agence Nationale du Sport) et de la FAFA (Fonds d’aide au football amateur), la subvention ne quitte toujours pas la salle d’attente administrative. Faute d’une certitude sur le sujet, la majorité municipale a donc longuement hésité avant d’engager les travaux (achevés en mai/juin 2026). « Nous le réalisons sans savoir si nous obtiendrons les subventions promises. Certes, nous sommes en capacité de l’absorber financièrement. Néanmoins, si cette subvention n’est pas accordée, cet investissement sera le seul en 2026 », déclare la maire. 

C’est le parfait exemple des conséquences de l’absence d’un budget national, quel que soit sa couleur politique. Dire que le local ne pâtit pas des agissements de nos élu(e)s d’en haut est d’une naïveté confondante !

Petite-Forêt, ville moins pauvre !

Bien sûr, les dotations accordées aux communes sont centrales dans la construction d’un budget. Ensuite, lorsque vous êtes une commune bénéficiant d’une zone industrielle très développée, votre DGF (Dotation générale de Fonctionnement) est nulle. « Pour 2025, nous touchons un fonds pour la ruralité de 55 000 euros, mais nous sommes taxés de 51 000 euros afin d’abonder à un fonds de péréquation pour les collectivités locales les plus pauvres. Evidemment, nous sommes prévenus après le vote du Budget Primitif, c’est du racket ! », assène la maire. 

« Je ne crains pas un duel au 1er tour, ni au second tour, contre le Rassemblement National », Sandrine Gombert

Concernant le paysage politique sur cette commune dépassant, aujourd’hui, 5 000 habitants, la situation est assez limpide. Toujours cartée au Parti socialiste, Sandrine Gombert explique très allante : « Nous avons signé un accord avec le PCF et nous avons toujours le soutien du collectif PFAC (Petite-Forêt à Coeur). C’est une liste de gauche ouverte ! Néanmoins, il y a une dimension locale importante. Notre bilan de mandat est positif à travers nos réalisations, mais également la réduction de notre dette publique (6 467 775.65 € au 31 décembre 2024). D’ailleurs, nous n’avons réalisé aucun emprunt durant ce mandat ». Le juge de paix est comme toujours la capacité de désendettement d’une commune. En l’occurrence, elle était de 7.55 années en 2021, de 5,88 années en 2022, de 5,18 années en 2023, et de 5,55 années en 2024. Ces données restent très raisonnables et sont la preuve factuelle d’une gestion de bon aloi, prudentielle, sans être atone. 

L’édile espère une union de la gauche en mars 2026, contrairement à 2020 où elle est partie divisée. L’adversaire est connu, l’extrême droite sera forte sur Petite-Forêt, mais « je ne crains pas un duel au 1er tour, ni au second tour, contre le Rassemblement National. A ce titre, un rassemblement de la gauche serait plus cohérent que la dernière fois. »

Daniel Carlier

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(Basket) En panne de tout face à St Maur, Beuvrages grille un second joker à la maison

(USMB 2025-2026)

L’EFFECTIF BEUVRAGEOIS POUR L’EXERCICE 2025-2026.

 Cette saison Beuvrages s’est grandi pour mieux rivaliser sous les cercles avec quatre recrues qui culminent à plus de 190 cm. Une grosse présence dans la peinture qui déclenche bon nombre de contre-attaques victorieuses. Dans les autres domaines, ce n’est pas mal non plus avec de la concurrence à tous les postes ; un recrutement judicieux assurément !

USMB 2025-2026

Poste 1 : Rémi Dupuis (21 ans, 1,70m) ; Alexis Petit (ex-Roncq, 22 ans, 1,91m)

Postes ½, 2 : Kevendy Dullieux (21 ans, 1,87m) ; Matthias Brouillard (23 ans, 1,75m)

Postes 3/4, 3 : Romain Audegon (22 ans, 2,00m) ; David Mpondo (ex-Cambrai, 25 ans, 

1,93m) ; Ayoub Ammar (23 ans, 1,94m).

Postes 4, 4/5, 5 : Cyril Scherrens (ex(Cambrai, 33 ans, 1,98m) ; Junior Elice (ex-Denain, 20 ans, 1,98m), Rémi Lescieux (33 ans, 1,96m). Mohamed Kamissoko (non muté, 25 ans, 2,02m)

Coach : Alexis Poteau ;  Adjoint : Salou Cissé.

LA POULE G DE NM3

Alfortville, Cormontreuil, Cambrai, Denain, Juvisy, Longwy, Lille, Malakoff, Nilvange, Paris 14e, Vitry le François, Ste Marie aux Chênes, Saint Maur, USM Beuvrages.

UN DEBUT DE SAISON ENCOURAGEANT

8 pts pour Mohamed Kamissoko

Après trois  journées de championnat l’USM Beuvrages pointe à la 3e place ex aequo du classement avec 5 pts derrière Lille et Nilvange 6 pts. Cela avec une défaite à la maison face à Juvisy, non sans avoir bataillé, car les Beuvrageois se sont inclinés (86-97) après deux prolongations et avec une occasion en or, hélas vendangée, au buzzer de la première.  Ils se sont ensuite bien repris en allant s’imposer deux fois hors de leurs bases : à Cambrai (74-93) et à Vitry le François (77-84). Quant à son adversaire Saint Maur il était à égalité (5 pts) avant cette partie.

LES BEUVRAGEOIS ONT EU DU MAL FACE A LA DEFENSE DU VAL DE MARNE

Il s’était écoulé quatre tours et demi de cadran quand les équipiers de Brouillard ont inscrit leurs deux premiers points au contraire de ceux de l’athlétique Nzoungou qui étaient déjà à sept : 2-7 (5e). La suite était une copie conforme de ce début de match St Maur leur passant un 0-8 assassin 2-15 (8e). La mission de l’USMB était déjà très compliquée : 8-18 (10e). Pas de changement après le mini repos, les Beuvrageois avaient toujours un mal fou à s’approcher du cercle adverse et leur retard prenait de l’embonpoint au fil des minutes : 15-29 (15e), 16-38 au repos. La cause ? Une rare inefficacité en attaque car il est impossible d’exister en inscrivant seulement 8 pions par période. Quant à la défense elle prenait souvent l’eau dominée au rebond, sans oublier que chacun y allait de sa petite bêtise.

Alexis Petit à la mène du jeu beuvrageois

A la reprise Beuvrages resserrait enfin sa défense mais devant il n’y avait aucune amélioration où seul Audegon émergeait : 30-50 (26e), 32-55 à l’aube du dernier quart temps. Les Beuvrageois avaient tout de même un regain d’amour propre en se jetant sur tous les ballons mais leur mission était devenue impossible depuis belle lurette : 51-70 (36e) pour finalement une défaite : 62-79.

Les réactions :

Mekri Maachou (coach de St Maur) : << Ce match, nous l’avions bien préparé, car nous étions très inquiets de venir jouer à Beuvrages où c’est très difficile et l’équipe s’est bien renforcée. L’avantage que nous avons eu est que nous n’avons pas laissé les joueurs et la salle s’emballer. Tout de suite, nous avons bien défendu, car c’est notre marque de fabrique ce qui nous a permis de vaincre. >>

Alexis Petit (meneur de l’USMB) : << Nous n’avons pas été agressifs, offensivement nous avons eu des difficultés et nous n’avons pas montré le même visage que lors de nos déplacements. Nous n’avons pas su s’adapter sur leur jeu en jouant plus sur les individualités en oubliant le collectif. Maintenant, il faut aller de l’avant de réparer nos erreurs et garder de bonnes attitudes quoiqu’il arrive, j’ai confiance en l’équipe. Ici je suis bien, j’ai été très bien accueilli. >>

Alexis Poteau (coach de l’USMB) : <<Un match dans lequel nous avons manqué de tout. On a manqué de partages, de cohésion, d’adresse. Un match sans, l’état d’esprit n’était pas bon. Pas de collectif chacun pensait à ses stats, on ne peut pas y arriver comme cela. En seconde mi-temps, on a fait semblant, en courant constamment après le score, mais nous n’avions pas l’envie qu’il y avait en face, pas un pour relever l’autre. Sans oublier les rebonds offensifs laissés et c’est vrai qu’ils ont été très adroits. >>

BEUVRAGES  – ST MAUR : 62-79  (8-18, 8-20, 16-17, 30-24)

Buevrages : Lescieux : 8, Brouillard : 2, Kamissoko : 8, Petit : 5, Audegon : 18, 

Scherrens : 3, Elice : 2, Mpondo : 5, Dullieux : 11. Coach Alexis Poteau.

St Maur : Destouches : 11, Cort : 2, Rivière : 3, Mathore : 9, Bannerot : 11, 

Makasi : 2, Roblin : 12, Diakhité : 14, Nzoungou 15. Coach Mekri Maachou.

Olivia et Robert Place

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« Des(visagés) », un 1er projet pour un collectif culturel à Valenciennes

Tous les habitantes et habitants du quartier Acacias vous le diront, doté d’un parc et d’une école, cet espace urbain est un village propice aux rencontres et à l’échange, un paysage familial chamaré entre des jeunes couples et des anciens marqués par l’histoire, mais faut-il encore concrétiser ce potentiel ! Presque une suite logique, car nous le savons toutes et tous, la pratique artistique est une source inépuisable pour partager l’humain. « Pour l’instant, nous sommes un collectif, mais je vais déposer prochainement les statuts pour que l’on devienne une association », commente Jane Huvelle, professeur d’arts plastiques sur Valenciennes et habitante du quartier des acacias depuis 6 ans.

« Des(visagés) », la déconstruction des portraits près de chez vous

Bien sûr, les manifestations culturelles sont le premier vecteur de partage et cette future association entend bien collaborer avec un tissu déjà existant. Toutefois, comme pour toute association, l’acte de naissance est important. Dans cette optique, un premier projet très original, décalé à souhait, baptisé « Des(visagés) » a pris corps à travers une exposition au coeur du Parc des Acacias.

Concrètement, l’idée était d’utiliser le véhicule école où se croisent chaque jour « des parents, des enfants, des anciens, des promeneurs de chiens, des adolescents qui jouent au basket… des gens qui échangent quelques mots ou juste un regard. Nous allons réaliser des portraits et les mélanger. Ce procédé permettra de dédramatiser l’exercice, parfois intimidant, du portrait frontal mais aussi d’y apporter une dimension ludique : essayer de reconnaître, de deviner, retrouver des visages familiers ou que l’on croise parfois. Le mix des photographies sera une question de hasard, comme celle des rencontres. Ici, de nouveaux visages apparaîtront : étranges, amusants, énigmatiques, inattendus…, mais toujours uniques. Ces portraits seront exposés dans le parc cet automne. Cet événement sera le point de départ d’autres projets encore à mener, par le collectif et ceux qui veulent l’enrichir », déclare Jane Huvelle. 

Ces portraits reconstitués sont exposés dans un format improbable incontestablement percutant : « Ce projet, on l’espère sera fédérateur et le point de départ d’autres projets, par les habitants, mais aussi avec l’intervention d’artistes si possible locaux. Nous avons eu une centaine d’ainés participants », poursuit la Professeure d’arts plastiques. 

Des ateliers de pratiques artistiques

Plus globalement, l’idée des deux porteurs de projet n’est pas de faire la leçon artistique près de chez soi, de rivaliser entre les différentes techniques, mais de participer « à un projet culturel intergénérationnel, impliquant les habitant(e)s tout en (re)découvrant leur espace urbain de proximité », explique-t-elle. 

On ne doute pas que les membres de ce collectif rivaliseront d’idées afin de mettre en lumière un savoir-faire artistique, parfois avec des invités qualifiés, mais toujours dans le partage de l’expérience artistique, car in fine l’idée est de rapprocher les âmes…, pas inutile en ce moment !

Daniel Carlier

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(Petite-Forêt) La vie courante d’une collectivité locale avant les Municipales 2026

Histoire de syndicats

Dans l’ordre du jour de cette respiration démocratique, deux délibérations abordaient les fameux syndicats intercommunaux. En effet, les écoliers de ladite collectivité locale, depuis cette année scolaire 2025/2026, bénéficie d’une mise à disposition de la piscine municipale de Raismes. « C’est moins cher, plus proche, la Direction est de plus très arrangeante lorsque vous avez des problèmes organisationnels », commente une élue de la majorité. « Moins de problème de déplacement, beaucoup moins coûteux à l’usage (logistique de transport + coût de mise à disposition), je confirme que ce changement est très bénéfique pour la commune et les écoliers », confirme l’édile. Même l’opposition par la voix de Grégory Spychala est satisfaite : « J’ai pu tester avec l’école maternelle cette nouvelle piscine. L’accueil est bien meilleur à Raismes qu’à Hornaing. » Et oui, chacun pourrait se demander pourquoi une commune du Valenciennois envoyait ses écoliers aussi loin pour la pratique (obligatoire dans le public) de la nage !

L’histoire remonte au XXème siècle où un syndicat intercommunal a réuni de nombreuses collectivités locales afin d’utiliser la piscine d’Hornaing ! « Et lorsque vous êtes marié à un syndicat intercommunal, c’est à vie », commente la maire. En effet, il a fallu attendre la dissolution de ce « Syndicat Intercommunal pour la Gestion de la piscine d’Hornaing » au 30 juin 2024 pour (enfin) être libre de se déplacer dans un équipement de qualité et à proximité. Presque une caricature de l’administration à la française, peu importe le coût supplémentaire, peu importe la complexité du déplacement, un déficit in fine pour les enfants ; il faut rester dans la prison administrative ad vitam æternam. Ceci nous rappelle un vieux dossier qui a fait couler beaucoup d’encre dans le Valenciennois, le fameux syndicat « Les Grangettes ».

En effet, durant ce conseil de proximité, l’adjoint aux finances a liquidé les dernières écritures du syndicat « Les Grangettes » dont la mission était d’accueillir les enfants des communes pour les vacances d’hiver. « Nous avons dû rembourser 1 300 euros en investissement, mais nous avons récupéré 4 000 euros en fonctionnement », explique-t-il. Quand on pense aux démarches incalculables pour se désengager de ce syndicat, d’une procédure en justice réalisée par la commune de Marly (et le Tribunal lui a donné raison), et (enfin) la dissolution de ce syndicat au printemps 2023. Que d’argent public consommé dans le vent, c’est le symbole de notre mille feuille administratif corseté, dépensier, raide, et à la sortie peu bénéfique aux usagers.

Sans doute que ces structures administratives ont eu leur utilité à leur création, mais l’avènement des agglo en 2001 aurait dû éradiquer l’existence de tous ces syndicats, sauf que les résistances structurelles sont nettement plus fortes que l’intérêt du bon usage de l’argent public, un drame très français !

Le Canal Seine Nord Europe

Au détour d’une délibération où chaque collectivité locale membre devait se prononcer sur l’adhésion du « syndicat mixe des ports intérieurs du Canal Seine Nord Europe » au centre de gestion de la fonction publique, nous pouvons faire un petit point sur le plus gros chantier français à ce stade.

Annoncé livré en 2028 par la CCI Grand Hainaut avec une opérationnalité en 2030, le calendrier a été revu et corrigé. En effet, la livraison de l’équipement serait prévu pour 2030 et son usage par tous les moyens de transports des biens et des personnes en 2032 (source VNF Hauts de France). Porté par une convention entre l’Etat et la région Hauts de France, où cette dernière a consacré le premier chantier national géré par une région, le Canal Seine Nord Europe devra encore traverser des orages politiques, voire judiciaires,  avant son émergence dans la prochaine décade. 

La police Pluri-communale

Lancée en janvier 2021, la police pluri-communale a cheminé avec 4 communes adhérentes pendant un temps, Anzin, Beuvrages, Raismes, et Petite-Forêt, sauf que le maire de Beuvrages a décidé de se retirer de cette structure. Ensuite, en 2023, le chef de police de cette entité pluri-communale était rattaché sur la commune d’Anzin à 50% et à 50% dédié à cette structure collective. 

Compte tenu que depuis 2 ans, le chef de police pluri-communale travaille uniquement pour cette organisation collective, une nouvelle convention a été votée par les communes adhérentes afin de sanctuariser à 100% le poste du Chef de police à la police pluri-communale.

L’apprentissage

Dans le cadre d’un recrutement en interne d’un apprenti formé au sein de la collectivité locale, une nouvelle opportunité d’embauche d’un jeune en apprentissage s’est révélée. A cet effet, un contrat d’apprentissage d’une année à été libéré pour un étudiant en « Histoire-Valorisation culturelle ». « Il sera en charge de sensibiliser les habitants à venir aux manifestations culturelles. Le reste à charge pour la commune est de 6 600 euros », déclare Sandrine Gombert.

Audit énergétique

Pour la 3ème fois, la commune de Petite-Forêt va profiter d’une prise en charge par Valenciennes Métropole des études énergétiques bâtimentaires. « A chaque fois, nous avons bénéficié d’un travail d’une grande qualité nous permettant d’anticiper les travaux utiles pour les bâtiments communaux », conclut la maire. 

Daniel Carlier

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« Terres de Goûts », une 7éme édition en pleine tourmente agricole !

Isabelle Pique : « Le manger local et de saison est une solution pour le pouvoir d’achat ! »

Il faut dire les choses, les agriculteurs ont (parfois) du mal à comprendre le comportement du consommateur. « Tout le monde veut du bien manger, et pas cher, mais ce n’est pas possible avec le coût social en France », entame Isabelle Pique. « La semaine dernière, nous avons manifesté chez Métro et PromoCash (les fournisseurs des restaurants) et nous avons constaté qu’ils sont autorisés à vendre sans mentionner l’origine des produits. De notre côté, c’est tout juste si nous ne devons pas indiquer le nom de la grand-mère d’un petit veau », assène-t-elle.

De la même manière, même si la robotisation arrive dans certains filières, les professionnels n’en peuvent plus des astreintes pour un si faible revenu. En ligne de mire, la commission européenne continue de normer encore et encore. En effet, si le vote de la loi Duplomb, contestée par ailleurs à travers une pétition massive, a permis de soulager les agriculteurs de certaines contraintes, la Commission européenne a dégainé dans la foulée : « Elle a relevé un seuil dans l’utilisation d’un produit (Acetamipride). Ainsi, on va continuer à fermer nos sucreries en France ! » 

Sur l’économie d’une exploitation agricole de proximité, le sujet au coeur de cette crise, elle s’insurge sur les avis des femmes et hommes politiques : « Sandrine Rousseau, professeure d’économie et qui ne connaît rien à l’économie agricole ! »

La manifestation « Terres de Goûts » à vivre !

Concrètement, le samedi 11 en soirée, un repas au bénéfice de plusieurs associations caritatives, une pensée pour Octobre Rose, sera proposé aux particuliers (voir affiche ci-dessus). 

Puis, le dimanche 12 octobre, au pied de la Tour abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux, une vingtaine de producteurs vont vous permettre de déguster, voire d’acheter, des produits du terroir à consommer sans modération. 

Dans cette optique, le chef du restaurant « Au gré des sens », basé sur Rosult, vous proposera une démonstration culinaire dès 11h, puis à 14h, le chef du restaurant « Royal Hainaut » ! Ensuite, une battle des chefs dès 16H30 avec des cuisiniers professionnels, des élus, et d’autres invités sera organisée durant cette journée.

De même, des animations avec des formations pratiques seront proposées, car des pistes conciliant le mieux manger et les économies au quotidien sont tangibles. « Durant ce week-end, nous réaliserons des démonstrations anti-gaspi sur de nombreux produits. Oui, le manger local et de saison est une solution pour le pouvoir d’achat ! D’ailleurs, nous voyons des couples de jeunes (re)venir afin d’apprendre à cuisiner tout en faisant des économies », conclut-elle.

N’hésitez pas à venir sur cette manifestation « Terres de Goûts », les samedi 11 et dimanche 12 octobre, car le bien manger des bons produits de proximité a des visages, des femmes et des hommes dont la mission noble est de nous nourrir. 

Daniel Carlier

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Toute l’opposition quitte le Conseil municipal d’Anzin !

(Visuel après le retrait des élus de l’opposition)

Retour sur la polémique d’une démission légalement enregistrée ou pas !

Au mois de décembre 2024, Mme Isabelle Bille a été annoncée par le Premier magistrat d’Anzin comme démissionnaire (vidéo conseil décembre 2024) https://anzin.fr/actualites/434-conseil-municipal-du-2-decembre-2024.html ; un moment d’une grand banalité face aux dizaines de milliers de démission en France durant ce mandat 2020/2026 compte tenu de son déroulement, la Covid, crise de l’énergie ! Concrètement, elle a été remplacée numériquement par MM Bekhta Chikh afin de « constituer un conseil municipal de 33 élu(e)s », précise le maire. Tout semblait normal sauf que… depuis rien ne se déroule dans la normalité, selon l’opposition, au sein de la ville d’Anzin.

En effet, cette démission «  a été contestée par l’intéressée le 07 juillet dernier 2025 auprès des services de la Sous-Préfecture de Valenciennes », explique un élu de l’opposition au moment de l’appel des élu(e)s présents à ce moment. Clairement, le Sous-Préfet et ses services sont en charge du contrôle de légalité de toutes les délibérations de tous les conseils municipaux et communautaires de son arrondissement. Dans ce cadre, Pierre Michel Bernard indique qu’il n’a, à ce stade, reçu aucune réponse des services de la Sous-Préfecture invalidant ladite démission. Elle est donc réputée valide, selon les critères indiqués par le maire, mais contestée par l’opposition !

Le membre de l’opposition poursuit : « Tout ce qui a été voté depuis le mois de décembre 2024 pourrait être entaché d’illégalité. C’est pourquoi, nous faisons le choix de quitter cette séance du Conseil municipal ! ». Dans la foulée, Elisabeth Gondy déclare « qu’elle a reçu une information de Mme La Procureure où cette dernière indique l’ouverture d’une enquête sur ce dossier. » Le Premier magistrat de la commune s’étonne que Mme Gondy « soit en possession d’une information que je n’ai pas. (Pour ce lundi 29 septembre), ce conseil se déroulera faute de retour de la Sous-Préfecture ou autre. Ce conseil municipal est constitué de 33 élu(e)s. » L’ancienne élue de la majorité fait également le choix de quitter ce conseil municipal d’Anzin.

Pierre-Michel Bernard : « Toujours pas de gouvernement, mais les restrictions budgétaires sont là »

En propos liminaires à ce conseil municipal du 29 septembre 2025, Pierre Michel Bernard souligne que l’absence d’un gouvernement (hors démissionnaire) pèse déjà sur la continuité de l’Etat local : « Toujours pas de gouvernement, mais les restrictions budgétaires sont là. Sur certains dossiers comme les petits déjeuners gratuits, on modifie les règles du jeu en cours d’année. On nous a coupé les subventions ! »

Afin de répondre aux question écrites de l’opposition (absente de fait), les réponses sont apportées comme «  11 aide au permis durant l’année 2024 ». Les Ressources Humaines sont quantifiées à 236 agents en 2023 à 235 agents au 31 décembre 2024, 7 départs et 6 arrivées.

Les délibérations 

Le soutien de la commune à l’organisme solidaire le CAPEP, dans sa mission de prévention spécialisée, a été validé ; une subvention sera donc versée à hauteur de 7 500 euros avec le revirement du Conseil départemental du Nord. « Après le choix d’un retrait de l’institution départementale, la mobilisation des élus locaux et des Conseillers départementaux a permis de récupérer le soutien du Département du Nord. Nous votons, aujourd’hui, une convention tripartite. Contrairement à ce que j’entends, j’agis également comme Conseiller départemental ! », lance le maire.

Dans la foulée, le Conseil municipal vote le soutien à la Ferme du Galibot, soutenue par la CAPEP, avec à ce stade 1920 M2 de serre, 80 bacs, un verger, un rucher, et une zone de compostage. La subvention votée est de 12 000 euros.

Demande de subvention pour le Château Dampierre

Dans les délibérations pour l’avenir, le futur du Château Dampierre doit intéresser les prochains élus issus des élections municipales 2026. En effet, ce patrimoine bâti pourrait devenir un écrin magique pour un projet ambitieux. Pour autant, le maire rappel que « compte tenu de l’importance de la structure, nous n’avons pas les moyens de financer sans subventions un tel projet. » 

C’est pourquoi, Jean Roger Bernier précise « que la ville a répondu à un appel à projets du FEDER (Europe)- Patrimoine et Tourisme- sur la transition écologique et numérique du patrimoine. Nous demandons une subvention à hauteur de 3 millions d’euros. »

Le quartier de la Bleuse Borne

Grand projet du mandat, la mutation urbaine du quartier de la Bleuse Borne, liée au dispositif NPNRU (Nouveau Plan National National de la Rénovation Urbaine), est en cours sur Anzin. L’édile annonce que le chantier SIGH relatif à des logements collectifs ou individuels  « prendra un peu de retard. Néanmoins, ce projet sera achevé d’ici 15 à 18 mois. » Ensuite, presque une logique face à la naissance d’un nouveau foncier construit. « Nous proposons de nommer cet espace foncier -Place de la Bleuse Borne », commente Jean Roger Bernier. Cet adressage marquera indirectement la résilience d’un nouvel espace urbain.

L’état de la dette municipale

Comme chaque édile à cette période, ce dernier veut rassurer les électrices et les électeurs sur la dette publique locale, un peu le sujet national du moment ! « Nous n’avons aucun emprunt toxique. 80% de nos emprunts sont basés sur des taux fixes avec une moyenne de 2,56%. La commune n’a aucun souci financier ! » Il rappelle quelques chiffres rassurants et notamment :« Notre capacité de désendettement est de 3,9 années. Le calcul est simple, c’est la division de la dette par l’épargne brute. Par ailleurs, nous avions programmé 20 millions d’investissement et au final 37 millions budgétés durant ce mandat. » Cette donnée (capacité de désendettement) est de manière intangible le juge de paix d’une commune dans le rouge financier, ou pas, au dessus de 10 ans, et en urgence absolue au dessus de 15 ans. Ça sent aussi le discours de campagne municipale à travers la défense d’un bilan de mandat.

Le prochain Conseil municipal est programmé le lundi 24 novembre prochain. Quel sera son déroulement à la lumière de cette séance du 29 septembre 2025 ?

Daniel Carlier

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(Anzin) Le « Chocolat Show » les 17.18.19 octobre à la Cité des Congrès !

Pour les plus anciens, un premier « Salon du Chocolat » au sein de l’hôtel de ville de Valenciennes fut une attraction mémorable assortie d’une cohue bienveillante assez savoureuse ! 

Autre temps fort, une autre édition au sein du Stade du Hainaut en novembre 2013, où la fréquentation dépassa les 10 000 visiteurs, démontra que l’Artisanat de proximité demeure une source d’attractivité sans pareil, colossal ! Entre deux, la salle Dumont à Marly fut également l’objet d’une belle édition d’un « Salon du Chocolat ».

Cette fois, la manifestation revient dans le Valenciennois avec une nouvelle mouture, les 17, 18, et 19 octobre, à la Cité des Congrès ! Pour (re)lancer la machine, les co-organisateurs (la CCI Grand Hainaut), gestionnaire de l’exploitation du site depuis le 01 janvier 2025, ont baptisé cet événement le « Chocolat Show »… à consommer sans modération.

Demandez le programme :

  • Défilés de mode chocolatés
  • Concours de sculptures en chocolat
  • Ateliers créatifs (mosaïque, tablette, tablier de cuisine)
  • Masterclass animées par des chocolatiers et artisans passionnés
  • Ateliers ludiques spécialement conçus pour les enfants

Horaires :

  • Vendredi 17 octobre : 14h – 21h
  • Samedi 18 octobre : 10h – 19h
  • Dimanche 19 octobre : 10h – 18h

Billetterie : https://www.citecongresvalenciennes.com/fr/evenement/chocolat-show/

Plus d’infos sur l’événement : chocolat-show-valenciennes.fr

Daniel Carlier

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La santé mentale, l’invité méconnu du bien-vivre ensemble

Aymeric Robin : « La santé mentale est une composante essentielle de la santé »

Le sujet est complexe, mais les données chiffrées sont implacables. « La santé mentale, c’est la première cause de suicide chez les jeunes de 15 à 25 ans », commente Olivier Rovere, Directeur adjoint de l’ARS(Agence Régionale de Santé) Hauts de France. C’est pourquoi, il est essentiel que  la santé mentale ne soit plus stigmatisée d’où la diversité des signataires de ce CLSM (Contrat Local de Santé Mentale), le Ministère public avec la présence de Mme la Procureure, la CAF, les outils publics de santé comme le CH de Valenciennes et Denain, et bien sûr les trois communautés médicales dans le Hainaut (CPTS-communautés professionnels territoriales de santé).

Ce contrat ne débouche pas sur la création d’une institution, voire d’un siège social, mais de manière plus pragmatique d’un poste de coordonatrice, Laurie Lefort, dont la mission sera de mettre en oeuvre un réseau de santé mentale, une coordination, une concertation, afin d’améliorer la détection et une prise en charge plus rapide de la santé mentale sur le Valenciennois. 

« 1ère cause de dépenses de l’assurance maladie », Direction CPAM

La chaîne sanitaire de santé à un coût et concrètement, l’arrivée dans le champ sanitaire de cette offre de soins a investi l’assurance maladie. « C’est la 1ère cause de dépenses de l’assurance maladie devant les cancers ou les problèmes cardiaques », souligne la Direction de la CPAM du Hainaut. 

A cet effet, une plateforme « Viapsy » https://viapsy.fr a été mis en ligne afin de « fluidifier les demandes et les recherches d’interlocuteurs », indique le responsable de l’ARS. Autre création, totalement méconnue, issue de la loi de février 20025 sur le handicap protéiforme, la création des GEM (Groupes d’Entraide Mutuelles). Ces derniers sont portés par et pour des usagers en santé mentale. Dans le département, elles sont au nombre de 19 et 2 sur le Valenciennois. 

La Maison des Adolescents…

Véronique Delcourt, Présidente de la CAF

Autre sujet abordé, la situation des 130 « Maisons des Adolescents » françaises a été exposée compte tenu de sa place centrale, en terme d’écoute, de lien avec les jeunes de 11 à 25 ans, voire d’orientation vers un acteur adapté à sa pathologie. 

Dans ce cadre, pour sortir des 4 murs de ce bâti sociétal, l’association AFEJI a été retenue afin de porter une mission de mobilité vers cette jeunesse en souffrance. « C’est le van des possibles. Nous passons dans les collèges, les lycées où nous constatons une explosion des demandes. Cette consultation est gratuite et confidentielle », explique une représentante de l’ AFEJI.

Ensuite, l’association Unicités, très identifiée sur le Valenciennois, a recruté « six jeunes en service civique afin de travailler dans les associations dédiées. » Ce passage en revue des initiatives afin de mieux détecter un trouble de la santé mentale n’est pas un aboutissement, mais le début du commencement d’une prise en charge collective et responsable.

« Cette signature n’est pas une conclusion », Aymeric Robin

Assurément, cet acte officiel prend date sur une thématique sociétale. « Aujourd’hui, la santé mentale est une composante essentielle de la santé. Toutefois, cette signature n’est pas une conclusion, mais la confirmation d’un accompagnement de tous ces partenaires », conclut le Président de la CAPH.

Voilà, cet éventail de certains dispositifs existants, voire nouveaux, peut permettre un nouvel éclairage sur cette pathologie sérieuse, sévère, et parfois trop invisible. En clair, la santé mentale est l’affaire de tous, la famille, les ami(e)s, les acteurs éducatifs voire de santé du quotidien. Pour cela, il faut oublier… aussi le comportement du « pas de vagues » des anciennes pratiques si destructeur, si obséquieux à certains égards, si lâche dans la réalité, qui a culpabilisé des générations de jeunes en mal de compréhension sur leur état psychologique.

Daniel Carlier

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Cédric Brun, conseiller régional, quitte « La France Insoumise »

Cédric Brun craint l’influence grandissante de l’entrisme sur le Denaisis !

Dans un communiqué livré à la presse ce jeudi 25 septembre (ci-dessous), Cédric Brun désapprouve le virage idéologique pris après les événements terroristes du 07 octobre 2023. A cet effet, il observe depuis cette date l’arrivée « de profils inquiétants. Je l’ai signalé aux autorités parisiennes de LFI. Au début, je pensais qu’ils ne réagissaient pas par naïveté, mais j’ai vu des responsabilités confiées à ces personnes et notamment pour les prochaines élections municipales. Au début, j’ai voulu continuer à travailler, mais sans arrêt nos combats étaient cour-circuités par ces idées ! », assène Crédit Brun.

Au niveau du Conseil régional, Cédric Brun quitte le Groupe de « La France Insoumise », sans rejoindre une autre formation, mais « Karima Delli (la présidente du Groupe) m’a assuré que je pourrais continuer à travailler pour la défense des travailleurs. D’ailleurs, nous avons de gros dossiers (industrieux) en cours à m’occuper comme Conseiller régional. On ne peut pas raisonnablement s’engager partout. Mon parti, ce sont le travailleurs. »

« Je ne soutiendrai aucun(e) candidat(e) sur Denain », Cédric Brun

Concernant les prochaines municipales en mars 2026, la rumeur persistante d’une implication de ce dernier dans cette échéance cruciale est battue en brèches. « Je n’habite pas Denain. Je ne figurerai sur aucune liste et ne soutiendrai aucun(e) candidat(e) sur Denain. Anne-Lise Dufour, ce n’est pas véritablement ma ligne politique. Bien sûr, en cas de second tour, je ne suis pas opposé à un Front républicain contre l’extrême droite ! »

Son message principal va peut-être au delà de sa situation politique personnelle. En effet, il avertit chaque électrice et chaque électeur à une clairvoyance nécessaire sur certaines collectivités locales. « Nous allons assister dans toutes les communes à une campagne troublée, notamment sur Denain et Douchy-les-Mines ! », poursuit-il.

En digression aux propos du conseiller régional, le choix de Cédric Brun relatif à cette prochaine campagne municipale en mars 2026 éclaire un peu plus la participation, plus de 50%, aux municipales 2020 (victoire au 1er tour) sur la commune de Denain, alors que la quasi totalité des autres communes du Hainaut enregistraient une participation bien inférieure ! Ça, c’est une bonne question à se poser sur le Denaisis !

« Complètement d’accord avec Pierrick Colpin », Cédric Brun

Son retrait de LFI intervient aussi 15 jours après l’annonce de Pierrick Colpin avec laquelle « je suis tout à fait d’accord. Il a toujours été méprisé par les élites lilloises, il méritait mieux chez LFI ! », Bref, la purge au sein du parti La France Insoumise continue sur le Hainaut. On peut se demander comment va se positionner « la Gauche », ici et ailleurs, face à ces faits politiques… !

Daniel Carlier

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(Douchy-les-Mines) Romain Merville : « Je suis candidat aux élections municipales de mars prochain »

Romain Merville : « Je ferai une campagne propre et tournée vers l’avenir ! »

Au sein de la salle des fêtes attenante à la Place des Nations, l’assistance était copieuse pour cette soirée du 25 septembre (environ 150 à 200 personnes). Grand panneau, vidéo sur le candidat dans les déplacements, témoignages, l’opération de com était bien préparée. « Je me suis décidé début septembre pour m’engager dans cette campagne municipale même si j’ai toujours voulu être le maire de Douchy-les-Mines », explique le candidat.

Bien sûr, outre sa jeunesse, bientôt 32 ans, son atout et son ancrage local seront ses capteurs de proximité : « J’ai grandi à Douchy, je suis allé à l’école ici, j’y travaille et j’y vit ! Je suis un enfant de Douchy. » Certes, ce n’est pas un programme, mais sur l’ensemble du Valenciennois, tous les candidat(e)s ne cocheront pas toutes ces cases. 

« C’est une équipe d’avenir », Romain Merville

Jeune militant au sein du parti socialiste, il a quitté cette formation politique après la Covid, mais il revendique haut et fort son appétence pour « l’humanisme et l’écologie. » Ensuite, avant d’esquisser un début de programme, il a tenu à mettre en lumière son équipe (environ 60% à ce stade). De l’ancienne majorité en 2020 (27 élu(e)s), une dizaine sont encore présents sur cette future liste. « C’est une équipe d’avenir, je ne regarde pas leur couleur politique. Il n’y aura pas de logo sur les affiches. Mon parti, c’est Douchy ! On regarde vers demain. A ce titre, nous voulons coconstruire à travers des réunions de quartier un programme (2026/2032) », poursuit-il.

Conseiller municipal en 2018, puis adjoint en 2020, Romain Merville ne veut pas regarder dans le rétroviseur, et encore moins faire le bilan à la place de l’édile en fonction : « J’ai fait mon travail dans ma délégation. Bien sûr, j’ai commis des erreurs que je ne referai plus. J’ai beaucoup appris comme jeune élu durant ce mandat. Evidemment, Michel Véniat est au courant de cette candidature.» 

Dans l’attente de la réaction du maire, Romain Merville livre une information importante : « Oui, le maire va mener à terme son mandat ! »

Un début de programme

Quelques annonces sur les choix programmatiques de l’équipe de campagne, comme « la création d’une Police Municipale (actuellement ASVP uniquement) et la pose de nouvelles caméras vidéos. » Ensuite, la redynamisation du centre-ville constitue une priorité pour le candidat, les commerces « et je souhaite embaucher un manager de ville, car une ville sans commerces… ». Enfin, la dernière thématique effleurée est la propreté de la ville, plus soignée : « Nous présenterons notre programme en temps voulu. »

Le climat politique 

Sur les événements de ces dernières semaines, mois et années, Romain Merville ne veut pas rentrer dans le petit jeu politique. « Je ferai une campagne propre, pas de caniveau, pas d’attaques personnelles contre d’autres candidat(e)s et tournée vers l’avenir. » 

Sur l’opposition éclatée, mais majoritaire sur le papier en Conseil municipal, il ne souhaite pas non plus aller plus loin, sauf sur sa lutte contre toute les formes d’extrémisme. « Je combats les idées du Rassemblement National, voire certains insoumis avec lesquels nous ne pourrions pas travailler, mais ce n’est pas le cas de tous les militants LFI ! »

Chacun sait que le Rassemblement National vise particulièrement cette commune de plus de 10 000 habitants. « J’espère les décevoir (les militants RN) ! »

Daniel Carlier

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(Outinord/mis à jour) La holding financière ne respecte pas le jugement du Tribunal de Valenciennes

Ludovic Bouvier : « Nous sommes en présence de voyous en col blanc »

Deux dossiers complexes cheminent dans les procédures de manière concomitantes, Ludovic Bouvier, secrétaire régional CGT pour la métallurgie, et David Liégeois, secrétaire du CSE (comité social et économique). 

La cession de titres en question…

Dans les épisodes précédents, le Tribunal de Valenciennes a condamné la holding de capital-investissement Equistone Partners, tout comme celle de LGT/AXA, à fournir un ensemble de documents, listé dans le jugement, afin de permettre au CSE et l’ensemble des salariés de connaitre les tenants et les aboutissants de cette cession de titres.

Néanmoins, les parties concernées « n’ont fourni que 43 documents sans intérêts pour les experts, mais pas les 21 les plus importants afin de connaître qui sont les décideurs de ces licenciements. Ils se réfugient derrière la confidentialité, mais ces documents ont été listé dans le jugement. Essayez vous de ne pas respecter une décision de justice ! », explique un Ludovic Bouvier furibond. A noter, que le Groupe SKENA a esté en justice, devant la Cour d’Appel de Douai, de cette décision du 26 août dernier. 

Pour leur part, en réponse aux propos tenus ce jeudi 25 septembre devant l’usine Outinord, la Direction a souhaité apporter des précisons concernant, selon la Direction, 46 documents : « Sur cette liste, 30 documents ont été fournis au CSE, 8 ne sont pas établis, 8 n’existent pas, et en outre le Groupe Skena/Outinord n’est pas propriétaire des documents détenus par la banque. »

Evidemment, l’intérêt de cette information centrale, où la Holding Equistone Partners a renfloué le Groupe SKENA via un emprunt auprès de la holding d’investissement LGT, pourrait permettre de cerner l’auteur de la prise de décision concernant l’abandon de la production de banches sur le site d’Outinord à Saint-Amand-les-Eaux. Le non remboursement de l’échéance d’emprunt a poussé la holding Equistone Partners a faire le choix de la cession des titres à la holding LGT/Axa, presque simple dans ces procédures extrêmement complexes.

Par suite, cela change tout pour les salariés, car « un licenciement par Outinord ou par les holdings change complètement le montant des indemnités supra-légales. Entre une entreprise en difficulté et des holdings financières décideurs, ce n’est pas la même chose…, l’accompagnement financier pourrait être très différent », assène-t-il.

Exécution de l’astreinte !

De plus, les holdings financières sont de fait condamnés à 100 euros par jour, et par document, en ne fournissant pas ces derniers. « Nous avons demandé aux avocats de liquider l’astreinte et par suite ils sont sanctionnés de 2 100 euros par jour. Ils sont prêts à payer plutôt que la transparence. Nous sommes en présence de voyous en col blanc ! », poursuit Ludovic Bouvier.

Ensuite, le 07 octobre prochain, le Tribunal de Valenciennes rendra son verdict sur la contestation de cessions de titres, par le CSE, pour manque de transparence sur cette transaction. 

Un PSE Outinord à la lumière d’un PSE invalidé pour Auchan

La DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) a 21 jours pour valider le PSE proposé par la Direction du Groupe SKENA. « Nous arrivons à l’échéance du 30 septembre où la DREETS doit donner son avis, homologation ou pas. En l’absence de réponse d’ici le 30 octobre 2025, le PSE serait automatiquement validé », explique Ludovic Bouvier.

Pour autant, un vent d’optimisme éclaire cette prochaine décision. En effet, le PSE de l’entreprise omniprésente dans le Nord, Auchan, a été invalidé par le Tribunal d’administratif de Lille pour des irrégularités et un manque de transparence. « Nous sommes exactement dans le même cadre que le PSE d’Auchan. Ce PSE du Groupe SKENA est opaque et truffé d’irrégularités. Nous espérons que la DREETS va prendre en compte ce jugement. Certes, la DREETS avait validé ce PSE d’Auchan, retoqué en justice, mais la DREETS à Valenciennes devrait réfléchir, car nous irons en justice pour contester toute homologation de ce PSE du Groupe SKENA », indique Ludovic Bouvier.

Evidemment, très corrélé à la procédure sur la cession de titres, la Direction du Groupe SKENA propose une indemnité supra-légale de 5 000 €. « Auparavant, la Direction nous proposait beaucoup plus, mais si nous abandonnions toutes les procédures. Il ne fallait pas faire de vagues. Qu’est ce que cela veut dire. On nous parle comme à des enfants ! On ne lâchera rien ! », explique David Liégeois, le secrétaire du CSE. Il conclut sans concessions : « Nous irons en justice pour la suite des événements sur ces dossiers. »

A noter que l’inspection du travail est passée ce mercredi 24 septembre avec une information à la Direction afin qu’elle cesse la pression sur les salariés. « La seule chose qui intéresse la Direction est le respect des commandes et la livraison des clients. De notre côté, nous sommes restés dignes sans rien casser de l’outil de travail  », conclut David Liégeois.

Sur ce point précis, le Directeur adjoint s’est exprimé à travers un Communiqué de Presse sur les mesures mises en oeuvre liées aux risques psycho sociaux (CP ci-joint).

Daniel Carlier

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L’émission « Echappées Belles » en tournage sur le site minier de Wallers Arenberg

Jérôme Pitorin : « Ce territoire est injustement méconnu ! »

Presque un impensé, mais l’émission « Echappées Belles » n’était jamais venue dans le département du Nord et notamment dans le Valenciennois. Le hasard d’une journée de travail en 2024 sur Valenciennes a changé la donne. « Certes, ce n’est pas l’endroit auquel on pense immédiatement, mais cette visite à Valenciennes m’a bluffé à plus d’un titre, comme sa modernité avec de nombreuses réalisations depuis quelques années. Cette ville a une âme. C’est pourquoi, j’ai soumis l’idée d’un épisode dans le Valenciennois et sites voisins, car ce territoire est injustement méconnu », commente Jérôme Pitorin, un des animateurs sur l’émission « Echappées Belles »

Bien sûr, Jérôme Pitorin connaissait l’ADN du Nord, sa réputation chaleureuse, mais fallait-il encore transformer l’essai dans un contenu à la fois insolite, sans oublier les incontournables ! Une équipe en amont à réaliser des repérages, des choix de tournage, puis l’émission s’est construite autour d’une semaine intense. Ce mardi 23 septembre, « Echappées Belles » a fait étape sur le site minier de Wallers Arenberg. 

« Ce qu’il reste d’un tournage, ce sont les rencontres », Jérôme Pitorin

A la question des souvenirs les plus marquants après chaque émission, Jérôme Pitorin répond tout de go que les décors, les plus merveilleux soient-ils, ne rivalisent pas avec le partage, l’humain. « Ce qu’il reste d’un tournage, ce sont les rencontres », précise-t-il. A cet effet, en compagnie de Sophie, la guide du jour sur cette étape, Jérôme Pitorin a rencontré Edmond, le dernier mineur descendu au fond encore vivant sur le Valenciennois. 

Ce dernier, habitué aux visites guidées tous les jeudis sur le site minier, a décrit la vie d’un mineur, un porion (un jeune de 15 à 18 ans), « car je suis descendu à 15 ans dans la mine. J’ai fait 25 ans au fond, notamment de 1981 à mars 1989 (la fermeture) sur Arenberg, et 10 ans à la centrale (administratif) », précise Edmond. Il est d’origine polonaise comme toute sa famille venue au début du XXème siècle, au moment de la révolution en Pologne (1905), d’où une communauté immense exilée dans le Nord Pas de Calais. « Mon grand-père, mon père étaient mineurs aussi ! », ajoute-t-il.

L’équipe de tournage, le caméraman, le pilote de drone, l’ingénieur son, tout ce petit monde était concentré sur les meilleurs plans, les sons les plus captivants, pendant qu’Edmond faisait visiter son espace minier, les chevalements, la salle des pendus, les berlines, ce site tout entier sauvé initialement grâce au tournage du film iconique « Germinal », puis par La Porte du Hainaut jusqu’au projet Mine/Image inauguré en 2015 par Costa-Gavras. 

Evidemment, la dynamique est fondamentale sur cette émission où les rencontres animateurs/locaux se conjuguent avec des reportages avec une voix off, plus documentaire, le tout pour un cocktail plébiscité par les téléspectateurs. Cette rencontre avec un visage, une histoire du monde de la mine, sera un partage fort au sein de cette émission. Vous y retrouverez également le goût et le parfum des terroirs avec une brasserie, un estaminet, un moment avec un chocolatier, Christophe Tahier, sans oublier un moment fromage incontournable, le Maroilles !

Cet épisode « Echappées Belles »  sur le Valenciennois est prévu pour le mois de mai 2026, mais « le titre n’est pas encore choisi. Nous avons des idées, mais rien n’est arrêté », conclut Jérôme Pitorin.

Daniel Carlier

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Quand le digital utile améliore le quotidien des résident(e)s de l’APEI du Valenciennois

Vincent Houba : « On s’adapte à leurs besoins et pas le contraire »

Afin de faciliter la gestion quotidienne des résidents en foyer logement sur Valenciennes, Vieux-Condé, et Saint-Amand-les-Eaux, le « Pôle Habitat » de l’APEI du Valenciennois a pris des initiatives numériques afin de remédier à des dysfonctionnements internes. En effet, informer les 50 résidents sur les activités, les réunions, les menus du jour en restauration, voire les rendez-vous santé ou autres, s’avérait complexe avec mécaniquement des carences problématiques à la bonne gestion de la vie quotidienne. 

Dans cette optique, la recherche d’un moyen numérique d’informations a germé dans les équipes. « Certain(e)s résident(e)s pouvaient réaliser un déplacement d’une heure pour simplement s’inscrire à une activité, le choix d’un menu ou prendre connaissance d’une réunion ! C’est pourquoi, nous voulions apporter des solutions. Nous avons d’abord essayé un système avec un QR Code, mais cette tentative a été un échec », commente Vincent Houba, Chef de service éducatif.

Puis, chemin faisant, l’accompagnant Nathan Lesvas a proposé cette opportunité sur la plateforme « GoodBarber ». Après un mois d’essai, puis six mois d’optimisation sous la houlette des techniciens de l’APEI du Valenciennois, le choix de l’usage de l’application à durée indéterminée s’est imposé. Autour de cette décision, un comité de pilotage s’est formé avec Michael, Lionel, Beatrice, Kevin, Sabine, et Emmanuel, plus deux accompagnants Didier Haquart et Nathan Lesvas. « La plateforme est uniquement accessible par les résident(e)s. Les membres du comité sont des (supers) testeurs dans l’usage, la navigation, le besoin ou pas d’une fonction. Ensuite, elle est totalement évolutive. Aujourd’hui, les usagers peuvent découvrir toutes les informations afin de faciliter leur quotidien. Toutefois, nous continuons son optimisation avec les demandes affichées des utilisateurs », explique Didier Haquart et confirmé par Vincent Houba : « On s’adapte à leurs besoins et pas le contraire. »

Le changement adapté d’un quotidien

Sur cette application fermée, avec un site web dédié, les bénéficiaires peuvent consulter le programme des activités sous la forme écrite, des visuels et des sonores avec tous les conseils appropriés à la sortie. Bien sûr, ils peuvent s’inscrire en toute autonomie. Ensuite, les menus quotidiens de la restauration sont consultables et là également une inscription possible, les infos sur les réunions, ateliers, voire des rendez-vous santé figurent sur cet espace digital très efficient ! En résumé, des informations pratiques et claires. Par exemple, en ce moment des membres de ces foyers logements (habitat individuel à la différence des foyers hébergement en collectif) sont en vacances en autonomie. Ces deniers peuvent envoyer des visuels pour raconter leurs sorties, mais « nous assurons la modération avant la diffusion », précise Didier Haquart.

« Je consulte chaque jour le programme de toutes les activités, les photos, j’écoute aussi », précise Kévin. Pour sa part, Béatrice est très curieuse dès qu’elle reçoit une notification « je regarde tout ! ». De son côté, Lionel est très sensible à la localisation des événements, le déplacement et le mode de transport constituent un véritable enjeu pour lui. Enfin, Mickael aime consulter l’espace cuisine, mais également des infos sur le montage d’un meuble ou de bricolage. 

Dans un second temps, la pratique amène des besoins complémentaires comme des Tutos à disposition sur de multiples sujets, l’opportunité pour un acteur de santé de confirmer des rendez-vous, et bien d’autres idées à venir ! Tout peut encore se (re)construire, car les comportements changent et les besoins avec.

En ligne depuis le mois de juin 2025, les statistiques démontrent que quasi 100% des bénéficiaires potentiels utilisent cette application. Le digital adapté au service d’une meilleure gestion du quotidien au sein de l’APEI du Valenciennois, c’est peu de le dire, mais cette application va changer en profondeur la vie des utilisateurs et améliorer leur autonomie, simplement génial !

Daniel Carlier

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Yaël Braun-Pivet dans le Valenciennois pour l’aide sociale à l’enfance

Yaël Braun-Pivet : « L’aide sociale à l’enfance est depuis 2022 au coeur de ma présidence »

Ce déplacement n’est pas par hasard dans le Nord, car 12 000 enfants, mineurs et jeunes majeurs, sont placés dans ce département par la justice afin de les éloigner d’une sphère familiale devenue dangereuse. Seule l’institution départementale intervient dans cette politique publique. « C’est une politique décentralisée », précise Bertrand Gaume, le Préfet du Nord, mais « la logique de travail en silo ne fonctionne pas. Il faut rétablir un lien horizontal et c’est le plus difficile à faire », ajoute-t-il.

Accompagnée de la députée Laure Miller, présidente de la commission d’enquête, et d’Isabelle Santiago, la rapporteure de ladite commission, la Présidente de l’Assemblée nationale a souligné une « politique publique dans la difficulté d’appliquer ses lois. Ce n’est pas un problème parlementaire, mais des décrets qui ne sortent pas, un manque de coordination. Ce n’est pas acceptable et aboutit à un défaut de prise en charge des enfants. » Concrètement, ce rapport déclare à l’évidence que : « Les premières victimes de cette situation, ce sont bien évidemment les enfants et les jeunes majeurs de l’aide sociale à l’enfance. » 

La Présidente de l’Assemblée nationale serre la main du Président du Conseil départemental , le seul acteur institutionnel sur cette thématique de l’ASE

La Présidente de l’Assemblée nationale rappelle qu’elle a gravé dans le marbre une délégation à l’aide à l’enfance. « Elle n’existait pas. L’ASE (Aide sociale à l’Enfance) est depuis 2022 au coeur de ma présidence. »

Une décision de justice complexe

Le rapport parlementaire, transpartisan et adopté à l’unanimité après plus de 60 auditions, indique « la violence institutionnelle au sein de l’ASE » d’où la présence de l’Autorité judiciaire de Valenciennes à cette visite de Yaël Braun-Pivet, car les choix sont lourds et complexes. Ainsi, la présence de Mme La Procureure, M. Le Président du TGI, et Mme la Magistrate en charge du Tribunal des Enfants, soulignent l’âpreté d’un tel moment de justice. « C’est toujours une décision difficile. C’est pourquoi, nous travaillons en amont à des solutions alternatives. Ensuite, la levée d’un placement est tout aussi complexe, car nous avons souvent peu de solutions », commente la magistrate en charge du sujet sur le ressort du Valenciennois.

Si vous ajoutez que chaque magistrat doit gérer un nombre pléthorique, pour ne pas dire indécent de situation individuelle ou collective, vous obtenez un climat d’urgence en sous-effectif judiciaire chronique et des décisions parfois très très complexes à accepter par les deux parties. 

Une moyenne de placement de 6 à 7 ans !

Bien sûr, la réalité du terrain peut apporter des atténuations, voire un autre regard, sur la gestion de ces enfants en souffrance. D’abord et avant tout, ces mineurs ou jeunes majeurs sont traumatisés par cette situation. Il faut se reconstruire à l’aide de professionnels aguerris.

Les équipes de l’ASE sur Marly

Dans cette optique, la délégation parlementaire est venue à la rencontre de la Fondation (hier association), depuis l’été 2025, « SOS Villages d’Enfants » sur la commune de Marly. En effet, ce dernier est le 2ème village installé depuis 70 ans, sur 23 en France, dont la mission est d’accueillir des enfants dans un environnement sécurisé et bienveillant. « Nous prenons 5 enfants par Maison. Lorsque ce sont des fratries, nous évitons de les séparer », commente une responsable de la Fondation. Ces enfants sont entourés par des professionnels, des éducateurs spécialisés, avec une volonté de retour à la vie réelle, dans le milieu scolaire, le bien grandir avec un projet individuel pour chaque enfant, voire un retour dans les familles. « On ne le souligne pas assez, mais nous avons aussi des retours positifs en milieu familial. Bien sûr, nous avons travaillé en amont avec la famille sur les causes », indique une référente sur Marly.

Cette dernière insiste sur la mission avec deux composantes : « Les enfants font le travail de leur côté. Par contre, c’est parfois beaucoup plus complexe avec les parents. » Sur ce site, le Directeur sur Marly évoque « une moyenne de placement de 6 à 7 ans ». C’ est énorme ! Le fameux rapport apporte quelques solutions, notamment des mesures de simplifications en adoption simple. 

Placement des bébés… !

Au sein de ces structures « SOS Villages d’Enfants », vous avez des enfants de « zéro à 11 ans au sein de nos maisons. Oui nous accueillons des bébés de quelques mois ». En digression, le chiffre zéro vous pique un peu comme si la vie n’avait pas commencé et pourtant, dès la 1ère seconde, nous sommes assez jeunes pour mourir… d’où peut-être le système coréen où dès la naissance vous avez un an ! 

Bien sûr, mis à part la Maison commune, voire siège administratif, les lieux de ces sites d’accueil sont très discrets. « Il ne faut surtout pas que ces jeunes soient stigmatisés. Ils doivent se fondre dans le voisinage », précise un référent. 

C’est pourquoi, les enfants SOS scolarisés « vont dans des établissements différents, il faut éviter les regroupements. Nous avons une habitude de travail avec les équipes SOS. Nous faisons régulièrement le point sur chaque cas particulier », commente le maire de Marly, Jean-Noël Verfaillie, présent à cette rencontre tout comme la Ministre démissionnaire investie sur ces thématiques sociales, Valérie Létard.

Atelier arthérapie

Ensuite, des lieux plus ludiques sont aussi présents sur la commune avec des ateliers très performants. Ainsi, des activités extras scolaires comme le sport, fitness, yoga, voire arthérapie sont possibles pour ces jeunes, mais aussi des salles ciné-débats.

Le logement, pas la solution à tout !

Ces structures SOS Villages d’Enfants sont une petite partie, très rodée, de la gestion des enfants placés par la justice. A cet effet, le président du Département, Christian Poiret, demande à l’Etat « donnez-nous des moyens financiers. Nous pourrions héberger chaque enfant individuellement. » En réponse, Yaël Braun-Pivet met en lumière une réalité de terrain : « Cela serait tellement simple si tout était résolu avec un hébergement. »

L’existence de cette organisation autour des enfants mineurs ou jeunes majeurs placés par la justice est par essence une conséquence d’autres problèmes sociaux. En effet, si vous réduisiez drastiquement la précarité, le fléau des addictions, etc., parfois la dangerosité d’un cercle familial ne serait plus ! 

Cette visite, en marge d’un rapport parlementaire qui fera date dans la 5ème république, reflète à la fois la difficulté de la mission d’accueil, du choix d’un placement par les magistrates et les magistrats, et du retour à la normalité ! Trois paramètres en aval de causes profondes en amont à travailler avec la même détermination. Et c’est peut-être là que le bât blesse le plus… !

Daniel Carlier

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Les Journées du Patrimoine économique dans le Hainaut-Cambrésis

(Visuel Groupe Elsan, Polyclinique Vauban)

Avec une volonté affichée de se maintenir dans la dynamique des Journées du Patrimoine, après la culture, le MEDEF Hainaut Cambrésis promeut ses entreprises de toutes les tailles dans la plus grande diversité. « L’objectif est de valoriser l’entreprise sur son territoire, plus de visibilité, mais également une autre façon de recruter. Ce sont un peu des JPO de l’entreprise ! », explique Ophélie Leroy, la responsable communication du MEDEF Hainaut Cambrésis. 

Cette démarche vise également à présenter sous un autre jour l’entreprise et ses métiers. « Nous organisons ces journées en lien étroit avec tous les prescripteurs habituels, La CCI Grand Hainaut, la Mission locale, Pôle Emploi,… », poursuit-elle. 

Pour cette 1ère mouture nationale, vous avez 550 entreprises inscrites dans ce dispositif et sur le Hainaut-Cambrésis 25, voici la liste (JOURNEES DU PATRIMOINE ECONOMIQUE 26 AU 28 SEPT 25 – LISTES ENTREPRISES). Attention, c’est gratuit, mais sur inscription sur https://www.patrimoineeco.fr/fr/

Daniel Carlier

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Le nouveau centre de tri public inauguré à Douchy-les-Mines

Charles Lemoine : « L’intérêt général de cet équipement n’a échappé à personne ! »

Outre l’incontournable coupé de ruban protocolaire, cette cérémonie a commencé par un témoignage vidéo des agents du SIAVED, ceux sans qui rien n’est possible. Comme le soulignait le Directeur Hauts de France de Citeo, les « équipes de triage sont les garants de la qualité du tri. C’est eux, la pierre angulaire du système. »

Le Président de ce syndicat mixte, composé de 7 EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale), rappelle que cette réalisation est « un outil au service de nos collectivités. Le SIAVED a évolué au fil du temps. Aujourd’hui, c’est une nouvelle étape, car ce dossier initié depuis 2017 a été marqué par des phases compliquées, des avancées et des reculs. Pourtant, l’intérêt général de cet équipement n’a échappé à personne. Heureusement, nous avions dès décembre 2016 acheté ce site au logisticien BilsDeroo, c’est en emplacement idéal, central et vaste. » Ensuite, il revient sur une période difficile où une association a esté en justice 20 fois : « Nous avons gagné tous les recours même devant le Conseil d’Etat, près de 95 000 euros d’argent public en frais de justice ! Comment une simple association pouvait-elle financer tout cela. Il y a comme un lézard ? Par suite, nous avons perdu deux ans avant la mise en exploitation de cet équipement. »

Le dévoilement de la plaque

Le coût total de cette réalisation s’élève à 47,7 millions d’euros, l’ADEME (l’Etat) a participé à hauteur de 4,5 millions d’euros et CITEO 1,15 millions d’euros.

« Attention, jeter une pile au lithium dans les déchets (classiques), c’est comme une allumette en forêt », Antoine Bousseau

Antoine Bousseau, le Directeur général des services aux collectivités de SUEZ Recyclage et Valorisation France, ne cachait pas une satisfaction indicible sur le chemin parcouru. « Ici, nous avons travaillé à l’envers. On nous a imposé un bâtiment dans lequel nous avons construit notre process ! Ensuite, nous avons construit ensemble cette usine et intégré tous les anciens agents des structures existantes du SIAVED. » 

Dans la foulée, Antoine Bousseau met en lumière le danger numéro dans tous les usines de tri des déchets. « Durant cet été, nous avons eu, tous les jours, un départ de feu dans les centres de tri que nous exploitons. C’est pourquoi, les équipements de prévention (dernière génération) sont absolument indispensables », explique-t-il. A cet effet, il profite de l’occasion pour un petit message pédagogique : « Attention, jeter une pile au lithium dans les déchets (classiques), c’est comme une allumette en forêt. »

Avec SUEZ, Thierry Theys, Président du Groupe Theys, et de Simon Roy, Président de Valdec, les deux partenaires d’exploitation d’un centre de tri public sur Douchy-les-Mines soulignent cette coopération d’un géant national et de deux entreprises régionales : « La preuve que c’est possible ! »

« boucle d’économie circulaire  porteuse de sens », Laurent Dalibon

Le Directeur régional de CITEO Hauts-de-France (https://www.citeo.com/), un peu surpris de l’affluence « jamais vu cela », situe l’exigence sur 3 niveaux de cet organisme privé spécialisé dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers graphiques. « Notre soutien financier doit répondre à 3 critères, la réduction des déchets, le réemploi (seconde vie d’un déchet), et le recyclage comme ici au SIAVED », explique Laurent Dalibon. Ensuite, il confirme une performance de plus en plus notable, car « d’ici fin 2025, 75% des plastiques auront une filière pérenne. Ici, ce centre de tri public participe à cette boucle d’économie circulaire porteuse de sens. »

Le Sous-Préfet de Valenciennes a salué « cet outil sur un vaste territoire, inter-arrondissement » tout en sachant que « le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit. Nous avons tous une capacité individuelle à trier ! »

Un parcours pédagogique

Une des salles avec un parcours pédagogique

Durant la visite, les élu(e)s et partenaires ont découvert, outre le process impressionnant de cette usine de tri XXL, https://www.va-infos.fr/2025/07/25/siaved-le-centre-de-tri-public-de-douchy-les-mines-ouvert-depuis-le-16-juillet-2025/ sa conjugaison avec l’élaboration d’un parcours pédagogique sur plusieurs spots. Ainsi, les écoliers des 7 EPCI pourront venir tout au long de l’année apprendre les bons gestes, les secrets de la fameuse poubelle jaune, les filières multiples du tri et la nécessité de bien trier ces déchets ménagers. 

Sur le site du SIAVED, la capacité de traitement des déchets, à l’heure, est de 11 tonnes. Les agents affectés à la dernière chaîne de tri, après toute une série de machines de triage, du calibre, de la taille, du contenu, etc., réalisent le tri ultime. C’est un poste essentiel, physique d’une durée de 7 heures par jour avec deux pauses de 20 minutes. Chaque intervenant fait donc partie de cette boucle utile au même titre que tous les autres agents.

En fonction depuis février 2025 avec une montée en puissance progressive, le SIAVED tourne à plein régime et se tourne déjà vers d’autres projets structurants pour une meilleure gestion des déchets, l’écologie in fine. Enfin, la compétence déchets exige un coût mal compris par les usagers, mais « rien n’est gratuit. Quelqu’un doit payer à la fin », concluait le Sous-Prefet de Valenciennes.

Les agents de STV Tri (Suez, Theys, et Valdec)

Daniel Carlier

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Gros succès pour la visite contée du lycée Watteau à Valenciennes

Le succès a même un peu surpris les organisateurs, professeurs et élèves, car après une première mouture en 2024, une version plus aboutie a été délivrée aux curieux du jour. Pour vous emmener dans ce voyage intérieur de ce lycée Watteau, des duos d’élèves-guides se succédaient avec un pan d’histoire à partager. D’ailleurs, le « Bonjour Mesdemoiselles » du premier élève guide rappelait avant tout que ce lycée était d’abord dédié aux jeunes filles ! Une succession de tandem ont donc piqué la curiosité de l’auditoire, impatient d’entendre une autre particularité, voire de sourire à l’écoute d’un imaginaire débordant… ! Ce n’est qu’en décembre 1924 que le Conseil municipal de Valenciennes baptise du nom de son plus célèbre peintre, Antoine Watteau, ledit lycée. Le « Naming » déjà l’époque, nous n’avons rien inventé sauf le volet mercantile du process… !

Là, il faillait se mettre dans l’ambiance et tendre l’oreille, car ces murs vous murmurent une tranche de vie triste ou joyeuse. Aucun doute, des secrets résonnent dans les couloirs et les caves du lycée Watteau, car ils ne vous parlent pas de l’historie avec un grand « H », mais de leurs histoires, celle d’un bâtiment avec plusieurs vies. Opérationnel depuis la fin du XIXème, ce bâti imposant a été successivement, établissement scolaire, hôpital auxiliaire de La Croix Rouge française, puis allemande pendant la 1ère guerre mondiale, retour à la vie scolaire, QG d’une Kommandantur durant la seconde guerre mondiale, puis lycée de jeunes filles pendant des décennies avant une mixité très tardive. 

Sur le trottoir d’en face…

Georges Delabre, né le 08 mai (ça ne s’invente pas) 1926, était un témoin privilégié du Lycée Watteau. D’ailleurs, il a raconté sur le livre d’or à la sortie de cette visite singulière quelques moments de cette période difficile. En effet, il travaillait face au lycée Watteau dans un magasin d’ameublement. A cet effet, il a été réquisitionné par les Allemands pour poser des rideaux des fenêtres afin d’occulter la lumière aux individus interrogés. Il a connu des résistants fusillés dans le quartier du Roler, des amis tués durant les bombardements… Pour autant, ces caves du Lycée Watteau étaient aussi un site de refuge durant les bombardements, car la ville de Valenciennes était truffée de souterrains (encore aujourd’hui). D’autres souvenirs sont sur ces pages, comme la faim, ce dénominateur commun à tous les habitants des territoires occupés. Georges Delabre fêtera son centenaire l’année prochaine avec encore tant de mémoire à partager. 

Quelques plaques rappellent cette période de 1940 et le fameux incendie de Valenciennes, durant 14 jours, ravageant tout le centre-ville à défaut de pompiers, car la population du Valenciennois avait déjà massivement évacué vers la Bretagne. Durant 4 ans, cette salle d’attente en sous-sol (Maison d’arrêt) de la Kommandantur sur Valenciennes, sous l’autorité de Bruxelles contrairement au reste de la France occupée, a enfermé et au delà… les personnes soupçonnées d’acte de résistance. 

Au détour de ce moment délivré par ces guides particuliers, les visiteurs d’un jour ont découvert les caves du lycée Watteau. Les couloirs s’enchaînent dans la galerie des Capucins, puis celle de Pater, le lieu était propice et discret pour l’enfermement, même provisoire, voire pour faire parler ! Bien sûr, ces heures sombres ne doivent pas masquer une autre vie, celle d’un lycée, hier d’un collège, dont les apprenants apprécient encore ce lieu emblématique de l’Athènes du Nord.

Daniel Carlier 

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