La recherche de vie dans l'Univers se tourne aujourd'hui vers les manifestations d'une biologie extraterrestre et moins vers des signes d'activité technologique avancée. Et les plus grands espoirs se portent sur les lunes océans.
Développés à la fin du siècle dernier, les complexes organométalliques constituent une nouvelle famille de matériaux aux capacités d’absorption inouïes. Le comité Nobel récompense aujourd’hui le trio de chercheurs qui a participé très largement à leur mise en œuvre – le Japonais Susuma Kitagawa, le Britannique Richard Robson et l’Américano-jordanien Omar Yaghi. Ces solides poreux sont utilisés désormais dans de nombreuses applications industrielles.
En soufflant de l’oxygène sur la surface de la Lune, les vents magnétiques terrestre oxydent des minéraux riches en fer et produisent de la rouille. Proposé il y a cinq ans, ce fascinant mécanisme vient d’être confirmé par des expériences de laboratoire.
L'astrophysicien Franck Selsis explique que la prochaine génération de télescopes spatiaux pourra analyser, par imagerie directe, les constituants atmosphériques de planètes rocheuses tempérées afin d'identifier de possibles biosignatures.