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Non censure du Gouvernement « Lecornu 2 », les personnalités politiques gagnantes ou perdantes de cet instant démocratique !

Les Grands perdants de cette non censure du 16 octobre 2025

Emmanuel Macron 

En abandonnant le totem de son second quinquennat, en l’occurrence la Réforme des Retraites, le Président de la République acte l’échec patent, de son second mandat, dans la conduite de la politique domestique dont une dissolution incompréhensible en juin 2024, sauf par un quarteron de sachants. En effet, depuis le passage du septennat au quinquennat, l’omniprésence du chef de l’Etat dans les affaires internes était une constante de la politique française. C’est pourquoi, ce moment politique marque un coup d’arrêt brutal dans l’histoire de la 5ème république. Toutefois, la géopolitique est tellement dense que ce dernier pourra se concentrer sur les problèmes du monde. C’est un retour aux fondamentaux pour un Président de la République française. D’ailleurs, en terme de politique étrangère, Emmanuel Macron a maintenu une stature robuste de la parole de la France malgré tous les soubresauts au sein de ses frontières.

Jean-Luc Mélenchon

A 75 ans en août 2026, chaque mois compte en politique, Jean-Luc Mélenchon sent que le moment est favorable pour une Présidentielle anticipée, c’est maintenant ou jamais ! En effet, malgré des sondages très positifs pour le Rassemblement National, il est capable de renverser la table au second tour grâce à son supplément d’âme qu’il dégage durant une campagne présidentielle. C’est le meilleur bretteur, et de loin, de la politique française. Par contre, nous sommes dans le « Nombrilisme » le plus absolu. C’est moi ET le chaos… en même temps, car il y a beaucoup de points communs entre le mouvement « En Marche » et « La France Insoumise » à leur naissance en 2016. Evidemment, pas sur le fond, mais sur la méthode de gouvernance énormément !

Marine Le Pen

C’est presque une habitude, le RN se prend toujours les pieds dans le tapis dès que la ligne d’arrivée est toute proche. En 2017, Marie Le Pen s’écrase sur le tarmac durant le débat du second tour de la Présidentielle. En 2022, après une campagne de 1er tour remarquée sur le pouvoir d’achat. Certes, elle limite les dégâts durant le duel télévisé, mais se noie durant sa conférence de presse sur les sujets internationaux. En plein début de la guerre en Europe, le conflit Ukraine/Russie lui coûte beaucoup, moins qu’Eric Zemmour, mais tout de même. 

Enfin en 2025, alors que la sérénité s’imposait pour le Rassemblement National face à l’agitation de tout le reste du paysage politique français, elle choisit le coup de poker démocratique. En effet, Marine Le Pen pouvait appuyer sur le bouton « censure » comme pour Michel Barnier… au dernier moment. Dont acte, elle a voulu hystériser en amont ce moment politique, une lourde erreur, car les Françaises et les Français ont (aussi) eu peur de retourner aux urnes et pas forcément par la crainte du résultat. Certes, la population française adore la politique, mais trop c’est trop ! Le peuple a tout simplement envie d’une PAUSE de vie, raz le bol des tribulations des hommes et des femmes politiques, des intérêts divergents ou convergents. Laissez la France soufflée 5 minutes avant un autre moment Présidentiel, tout juste après des Municipales déjà électriques en mars 2026… !

Enfin, Marine Le Pen a enregistré une autre mauvaise nouvelle, ce mercredi 15 octobre 2026, avec un rejet du Conseil d’Etat relative à sa demande de suspendre son inéligibilité ! Comme disait un ancien Président de la République, « les emmerdes, ça volent toujours en escadrille. »

Bruno Retailleau 

Alors qu’il avait planté une stature de l’homme « Présidentiable » incontournable en 2027 au sein du parti « Les Républicains » ; pour un égo ébréché, il déclenche une nouvelle crise politique ! En effet, Bruno Retailleau n’a pas supporté la présence de Bruno Lemaire ou trop écouté quelques retours de ses proches militants. Il a juste oublié que durant deux gouvernements, une majorité de Ministres ont du mettre leur convictions dans leur poche pour figurer dans le même Gouvernement… que lui ! Là, il se retrouve dans une opposition radicale au Gouvernement « Lecornu 2 ». Quel que soit le sujet voté pour la validation de ce budget 2026, même dans la ligne politique des LR, il ne prendra plus les gains de cette avancée pour les sympathisants de ce mouvement politique. Seule issue pour ses ambitions, il devra travailler pour l’union des droites et il a directement relancé son pire rival, Laurent Wauquiez. Une trajectoire à la Eric Cioti est limpide pour lui et par suite une disparition lente du champ visuel politique des Françaises et des Français. 

Edouard Philippe

Pour l’ancien Premier ministre de « Macron 1 », son affinité avec le leader de la LFI s’est traduite par la même demande (encore hier soir), la destitution du Président de la République. Certes, il pense pouvoir jouer sa carte au second tour d’une présidentielle anticipée, mais il voit déjà sa courbe des sondages en baisse et cela va continuer. C’est un poison très lent, pas très spectaculaire dans l’immédiat, mais il a perdu son socle électoral Macroniste de droite, car aucun d’entre eux ne pourra oublier ce moment politique dans le secret de l’isoloir. Pour jouer le « Brutus », il faut veiller à ce que votre coup soit fatal. Il va également rentrer dans le rang de cette pléthorique équipe de candidats putatifs à droite de l’échiquier politique. Bref, il n’est plus cette personnalité en marge, un peu au dessus de la mêlée qu’il avait très habilement construit depuis la naissance du parti « Horizons ». C’est une rupture… des croisés, la convalescence sera longue et rude… !

David Lisnard

François Baroin, Chiracien jusqu’au bout des ongles, a incarné la présidence de l’AMF  (Association des Maires de France) et a même fait progresser la lisibilité de cette association représentative des 35 000 communes françaises. Dans ses fonctions, il n’a jamais affiché ses convictions personnelles au dessus de l’intérêt suprême des collectivités locales françaises. 

En l’état, David Lisnard s’est prononcé sur sa position en faveur de la « censure », peu importe son avis d’homme politique d’ailleurs. Ce dernier est-il le résultat d’un sondage interne sur les 35 000 collectivités françaises, aucune annonce sur ce point ! En l’espèce, il a dégradé la fonction de Président de l’AMF et devrait présenter sa démission de cette association dans les meilleurs délais. Là également, sa fuite vers l’extrême droite sera sa seule bouée, mais la prochaine élection à la présidence de l’AMF pourrait être animée avec d’autres candidatures plus indépendantes d’un positionnement politique permanent !

Les Grands gagnants de cette non censure du 16 octobre 2025

Olivier Faure

Le Partis Socialiste, presque un survivant compte tenu de sa dilution dans le Nouveau Front Populaire, est le grand vainqueur de ce momentum politique. Bien sûr, tout serait remis à plat si au bout du bout le budget 2026 n’était pas voté. Toutefois, s’il est validé avant le 31 décembre 2025, le PS se relance dans la course à la candidature présidentielle avec un positionnement de gauche élargi sans La France Insoumise. C’est un coup politique gagnant !

Sébastien Lecornu 

Personne n’osait l’espérer dans les rangs du bloc présidentiel, mais Sébastien Lecornu a renversé la vapeur d’une censure promise. Concrètement, il lance une phase parlementaire inédite sous la 5ème République. S’il parvient à remplir sa mission, donner un budget à l’Etat et à la Sécurité Sociale, il sera « upgradé » comme grand commis de l’Etat. A 39 ans, il pourrait attendre son heure tranquillement en coulisses, notamment pour la Présidentielle 2032.

Gérald Darmanin

C’est le facteur X que peu d’experts ont vu venir ! Son maintien dans le Gouvernent « Lecornu 2 » est une surprise habilement mise en scène par ce dernier. Il s’offusque des propos de Gabriel Attal à l’endroit du Président de la République et se met en retrait du parti présidentiel. Par ricochet, il dynamite les propos d’Édouard Philippe bien au delà de la critique acerbe. Ensuite, il ne brigue pas non plus un nouveau mandat de maire dans sa ville de coeur, Tourcoing. Bien joué sur le temps long, car si les budgets (Etat et Sécu) passent, il pourra tranquillement travailler son positionnement politique pour la prochaine présidentielle 2027. 

Ainsi, il pourrait occuper le trou béant d’une droite sociale, un temps monopolisé par Xavier Bertrand un temps, mais ce dernier s’abime à travers une candidature (quasi) permanente pour devenir le « prochain 1er Ministre ». Toutefois, ce binôme se connaît bien et pourrait former un ticket redoutable pour la prochaine élection suprême. 

Laurent Wauquiez

On l’adore ou on l’abhorre, mais la volte-face de Laurent Wauquiez face à la « gaffe » monumentale de Bruno Retailleau, conduisant à la fin prématurée du Gouvernement « Lecornu 1 », restera dans les annales de la manoeuvre politique. On ne parle pas du fond, compte tenu du changement à 180 degrés du Président de la région Rhône Alpes, mais de la forme. En une soirée, il fédère les députés LR, craintifs d’une nouvelle élection suite à une dissolution, derrière son instant politique. D’un coup, il devient à la tribune de l’Assemblée nationale le dernier rempart du parti « Les Républicains » contre l’extrême droite. On se pince pour y croire, mais ce « bougé » est absolument bluffant !

Marine Tondelier, Fabien Roussel, Raphaël Glucksmann

Si le budget 2026 est voté au sein d’une France majoritairement à droite, les autres leaders de gauche peuvent réfléchir à 2027 autrement. En effet, la marginalisation totale de LFI sera profitable à terme pour les partis politiques « Les Ecologistes », le « PCF », et « Place publique ». Peut-être pas immédiatement sur les Municipales 2026 où le mouvement écologiste pourrait boire la tasse, mais une force de gauche écologiste différente peut envisager une prochaine Présidentielle 2027 (sauf changement de calendrier). Un bloc de gauche (Les Ecologistes, PCF, et P.S, Place Publique, et autres partis affiliés) pourrait donc jouer sa propre carte dans les 18 prochains mois. La vie sans LFI n’est donc plus un mirage politique… !

Daniel Carlier

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En cas de destitution, François Bayrou n’exclut pas de se lancer en politique

Alors qu’il était en plein live sur Youtube pour un épisode de son podcast, François Bayrou est apparu visiblement touché par la question de @Joue2LotteDu78. “Monsieur Bayrou, que feriez-vous si le président de la République décidait de vous lâcher ?” lit-il d’une voix monotone en buttant sur chaque syllabe. Une question à laquelle l’homme de 74 ans a souhaité apporter une réponse claire. “Vous savez, je ne pourrai pas rester premier ministre toute ma vie. Ce dont je suis sûr, c’est qu’une fois mon travail accompli, j’ai bien l’intention de faire quelque chose de totalement différent. De la politique par exemple. Ou du paddle. Je ne sais pas encore.” explique-t-il tout guilleret avant de taper “comment connaître son bord politique ?” dans Google. 

Interrogé en détail sur le programme qu’il compterait proposer s’il avait un jour accès à un poste à responsabilité, François Bayrou fait la moue. “Je crois que je commencerai certainement par alléger les charges des travailleurs et à redonner aux jours fériés leur lettres de noblesse” explique-t-il en s’avachissant dans son pouf les pieds sur son bureau, tout en lançant des petits pimousses dans les airs. “Je pense que je lancerais aussi de larges mesures afin de réformer l’école en profondeur et que je m’occuperai enfin du problème des retraites tout en essayant de satisfaire tout le monde et de ne pas être excluant. M’enfin tout ça c’est hypothétique, on n’y est pas encore hahaha !” ajoute-t-il en éclatant de rire d’un air malicieux.

Un projet fou et profondément humaniste que François Bayrou compte “sincèrement mener à bien” une fois qu’il aura enfin vu le bout des 40 000€ de travaux déployés pour faire construire un immense doigt d’honneur en bronze sur le toit de la mairie de Pau.

Crédits : Youtube / France Info

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Le 08 septembre 2025, le suicide assisté de François Bayrou avec une dissolution inévitable ?

C’est un nouveau tremblement de terre dans la politique de française, l’annonce de François Bayrou du 25 août 2025 marquera les esprits pour longtemps. En effet, le climat politique a passé un nouveau cap, car le résultat de ce vote de confiance laissera le Président de la République devant trois choix :

1° La mise en place d’un gouvernement 100% technique avec par exemple un Gouverneur de la Banque de France aux commandes. L’Italie l’a fait pendant 24 mois et a réussi une transition compliquée dans un pays à la politique volcanique. Toutefois, cette hypothèse a une infime chance d’exister !

2° La nomination d’un Premier ministre, comme Sébastien Lecornu, de la majorité présidentielle, mais pourrait-il survivre plus de quelques semaines ? Néanmoins, cette solution peut donner du temps au Président de la République avec la présentation d’un nouveau budget sans les aspérités bien connus, un budget mou, sans odeur, sans saveur, mais qui passerait entre les gouttes parlementaires. 

3° Le choix le plus facile à deviner est simple. Le Président de la République pourrait exercer son Droit constitutionnel à dissoudre l’Assemblée nationale. La loi électorale impose 40 jours minimum pour organiser de nouvelles élections législatives avec en perspective une nouvelle bataille féroce dans les urnes.

Bien sûr, on part du postulat où Emmanuel Macron resterait jusqu’à la dernière minute de son quinquennat, la Constitution de la 5ème République le protège !

Conséquences dans les 3 circonscriptions du Valenciennois en cas de dissolution

La 21ème 

Sur la circonscription historique de Jean-Louis Borloo, nous avons vécu un épisode lamentable de la mouvance Jean-Louis Borloo avec une éviction forcée de Béatrice Descamps, sous la houlette du clan Laurent Degallaix, et une invitée surprise Valérie Létard relevant le gant à la surprise générale. 

La conséquence concrète a été tangible dans les urnes avec un score impressionnant de Laurence Bara (7057 voix d’avance) du Rassemblement National dès le 1er tour ! Cette élue d’opposition de la commune d’Onnaing a donc explosé la circonscription du centre droit, de l’UDI de JLB, avec toutes les conséquences politiques à long terme. 

Ensuite, une mobilisation remarquable du NFP emmené par Pierrick Colpin a permis de rattraper, presque miraculeusement, ce retard abyssal. 

Puis, cette improbable élection comme députée, après une riche carrière comme sénatrice, a débouché sur deux fonctions de Ministre du Logement, sous Michel Barnier et aujourd’hui sous François Bayrou. Néanmoins, la présence de Bruno Retailleau dans cette équipe gouvernementale a été très peu appréciée par les électrices et les électeurs de gauche, acteur premier de cette élection de Valérie Létard au second tour. 

En clair, le Front Républicain est mort et enterré sur cette circonscription. 

La 20ème

Après l’exploit politique de Guillaume Florquin, élu du RN dans la collectivité locale de Saint-Amand-les-Eaux, avec une victoire contre le député sortant, Fabien Roussel, secrétaire général du PCF, figure politique nationale, une nouvelle lecture de cette circonscription est nécessaire. 

En effet, au sein du Conseil municipal de la cité thermale, le rapprochement des deux élus du RN et d’Eric Castelain n’a échappé à personne. Qui de Guillaume Florquin ou d’Eric Castelain ira se frotter contre l’ancien député et maire de Saint-Amand-les-Eaux dans une nouvelle bataille législative ? N’oublions pas que les Municipales sont en mars 2026 et qu’une répartition des leads est possible. Chacun son combat, chacun son soutien, tout est possible sur cette circonscription où Fabien Roussel a été surtout battu par une mobilisation à gauche trop faible et une présence de deux candidats au sein du Bloc Présidentiel au premier tour. L’éparpillement des votes a permis au score historique du RN de remporter la mise dès le 1er tour, mais Fabien Roussel n’a pas été emporté par la vague du RN comme l’a mentionné ce dernier dans un entretien au Figaro. A ce stade, si les électrices et les électeurs de La France Insoumise continuent de vouloir la tête du candidat de la Présidentielle 2022 faisant rater le second tour à Jean-Luc Mélanchon, sans oublier les supporters d’Eric Renaud dont le rêve est la chute du fils politique d’Alain Bocquet, la messe politique est dite. Coté Bloc présidentiel, la présence d’un candidat inconnu de la majorité présidentielle, mais surtout d’une candidate de l’UDI ont scellé le sort du Secrétaire général du PCF. 

En clair, avec le même décorum de candidats sur la ligne de départ, le candidat ou la candidate du RN sera l’immense favori du scrutin dans la 20ème circonscription. Par contre, si le panorama politique change, tout est possible à travers un Front républicain dès le 1er tour afin de renverser la table au second tour. 

La 19ème

En l’espèce, Sébastien Chenu repart en pays conquis face à une gauche complètement éclatée, LFI et la maire de Denain se livrent une bataille mortifère, ce qui en passant pourrait être le chamboule tout de cette prochaine municipales en mars prochain. Comme quoi, l’unité de la gauche dans la 21ème et la détestation des mêmes formations politiques dans la 19ème sont assez symboliques de l’état des partis politiques français. 

Quelle sera la stratégie face à un pronostic quasi inévitable ? Elle sera complexe avec peu de candidates et candidats prêts à prendre une fessée électorale. Bref, tout a été fait pour créer la confusion politique, notamment durant la législative 2022, le résultat s’est traduit dans les urnes logiquement. 

En clair, une nouvelle victoire de Sébastien Chenu est plus que probable !

Daniel Carlier

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