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Ambi - Du bruit blanc sous iOS sans débourser un centime

J’aime bien les bruits blancs pour me concentrer ou taper une petite sieste dans un endroit pas adapté pour ça :). Mon préféré c’est tout ce qui est bruit de cabine d’avion de ligne et je sais que d’autres préfèrent les effets genre feu qui crépite, bruit de la pluie…etc. Y’a des playlists entières de ça sur Spotify et même des applications même si en général elles sont un peu nazes.

Ces apps, ça démarre toujours avec une version gratuite limitée à 5 minutes, puis un vieux paywall pour débloquer les sons, et une notification tous les soirs à 22h pour vous rappeler de méditer. Sans parler des pubs qui cassent l’ambiance toutes les 10 minutes. Bref, c’est tellement relou qu’on finit par chercher “bruit de pluie 10 heures” sur YouTube comme un sauvage.

Mais y’en a quand même une qui sort du lot. Elle s’appelle Ambi et elle fait… du bruit. De la pluie, des vagues, des oiseaux, du bruit brun…etc. Y’a pas de coach virtuel à la con, pas de communauté à rejoindre, pas d’abonnement à payer… Elle fait juste du bruit et ça c’est cool car c’est plutôt rare de nos jours.

L’app fonctionne 100% offline. Tous les sons sont embarqués, et vous pouvez mixer plusieurs sons ensemble avec des volumes individuels pour chaque piste. Genre pluie + vagues + oiseaux si vous voulez recréer une plage tropicale sous l’orage. Vous avez aussi un timer qui va de 5 minutes à 10 heures, ou infini si vous voulez juste laisser tourner toute la nuit.

Puis comme c’est gratuit et sans tracker pourquoi s’en priver ?

Vous pouvez la télécharger ici sur l’ App Store .

Source

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Vault - L'app open source qui collecte vos liens, notes et images

Fin de journée, c’est presque le week end et en plus les vacances scolaires sont là ! Mais je ne pouvais pas finir ma journée sans vous parler de Vault. Vault c’est une application Electron pour Mac, Windows et Linux qui vous permet de sauvegarder vos liens, vos notes et vos images à 100% en local sur votre machine.

Vous installez l’app, vous créez un ou plusieurs “coffres” (des dossiers qui organisent votre contenu), et vous commencez à sauvegarder tout ce qui vous intéresse. L’app extrait automatiquement les métadonnées des liens que vous lui donnez, le temps de lecture estimé, les infos produit si c’est une page e-commerce, et comme ça, tout reste bien organisé dans votre interface.

Vault propose aussi une extension navigateur pour Chrome, Firefox et dérivés. Comme ça, si vous tombez sur un article intéressant, hop, un clic et c’est sauvegardé directement dans votre coffre local. Et pas besoin d’ouvrir l’app, car l’extension communique directement avec elle en arrière-plan.

Ce qui me plaît dans cette approche, c’est qu’on revient aux bases. Rien n’est stocké en ligne, et si vous gérez bien vos sauvegardes, tout restera chez vous ad vitam eternam ! Après comme y’a pas de synchro native entre vos appareils, si vous bossez sur deux ou trois machines différentes, faudra gérer ça à la main avec un Dropbox ou iCloud Drive en plaçant vos coffres dans un dossier synchronisé. Mais bon, on peut pas tout avori dans la vie.

L’app supporte le Markdown pour vos notes, ce qui est sympa si vous aimez écrire en texte formaté et vous pouvez importer vos bookmarks depuis Chrome en deux clics, et exporter vos coffres pour les partager ou les archiver.

Le projet est open source sous licence MIT et est dispo ici .

Vault ne va pas changer votre vie mais c’est une app qui fait ce qu’on lui demande, sans chichi, sans tracking, sans casser les pieds et ça, moi j’adore !

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SmoothCSV3 - Pour traiter vos fichiers CSV avec respect

Les CSV, c’est comme les cafards et les politiciens. Tout le monde les déteste, mais ils survivront à l’apocalypse nucléaire. Ainsi, pendant que les formats propriétaires disparaissent avec leurs éditeurs au fil des ans, ce petit fichier texte avec des virgules continue tranquillement de faire tourner le monde.

Par exemple, 80% des datasets sur Kaggle sont en CSV et toutes les APIs qui valent quelque chose proposent un export CSV. Même votre comptable, ce gros nullos en informatique vous envoie des CSV.

Et vous, vous ouvrez ça avec quoi ? Excel ?

Aïe aïe aïe, Excel, votre meilleure ennemi en ce qui concerne les CSV ! Vous double-cliquez sur un fichier de 100 Mo, et le ventilo de votre machine s’emballe comme si vous miniez du Bitcoin ! La RAM explose et, PAF, 15 minutes plus tard, l’outil de Microsoft se crash. Ou pire, il ouvre le fichier, mais il a transformé les IDs en formules de maths, vos dates en n’importe quoi, et votre UTF-8 est massacré.

Bref, pas merci Microsoft.

Et c’est pas un problème théorique. Rien qu’en 2020, le Royaume-Uni a égaré 16 000 cas de COVID parce qu’Excel a une limite de 65 000 lignes par feuille, du coup des milliers de cas positifs n’ont jamais été contactés par les services de santé. Même JP Morgan a perdu 6 milliards de dollars à cause d’une erreur dans un fichier Excel. Et des centaines d’articles scientifiques ont dû être retirés parce qu’Excel avait corrompu des noms de gènes en les transformant automatiquement en dates.

Le problème, c’est qu’Excel n’a jamais été conçu pour éditer des CSV. Excel, c’est fait pour les tableaux croisés dynamiques et les graphiques en camembert que personne ne lit mais surtout pas pour bosser proprement avec des fichiers texte qui font 500 Mo.

Alors en bon geek, vous vous êtes surement déjà dit : OK, je vais utiliser autre chose. LibreOffice ? Même combat mais en moche. Un chouette éditeur de texte comme Notepad++ ou Sublime ? Super pour voir les virgules, mais nul pour visualiser la structure. Et les outils en ligne ? Lents, pas sécurisés, et vous envoyez vos données chez oncle Sam la plupart du temps. Bref, vous êtes coincé !

Et c’est après cette intro interminable (je m’en fous, c’est vendredi) qu’arrive SmoothCSV3, un éditeur CSV développé par kohii et dispo sur GitHub et dont l’ambition affichée par le dev est claire : devenir le VS Code des éditeurs tabulaires. Rien que ça !

Le logiciel tourne sur macOS et Windows, avec Linux en approche. Comme vous pouvez le voir sur ma capture écran, l’interface ressemble à un tableur classique, mais sous le capot, c’est du costaud. Le dev annonce une execution 12× plus rapide qu’Excel sur un fichier de 100 Mo et niveau fonctionnalités, vous avez la recherche et le remplacement, le tri, le filtrage, l’édition multi-cellules mais surtout, vous avez des requêtes SQL directement dans le CSV. Oui, du SQL dans un fichier texte avec des virgules. Ça vous permet de sélectionner vos colonnes avec un WHERE, de faire des JOINs entre plusieurs fichiers, et de les grouper avec un GROUP BY. C’est encore plus magique qu’Eric Antoine !

Il y a aussi une palette de commandes à la VS Code. Vous tapez Cmd+Shift+P et vous avez accès à toutes les fonctions du logiciel sans quitter le clavier. Si vous avez déjà utilisé VS Code, Sublime Text ou IntelliJ, vous êtes donc en terrain familier.

Alors oui, le CSV, c’est moche, c’est fragile, c’est chiant à parser, mais c’est universel, ça marche partout et surtout, ça traverse les époques. Ce qui lui manquait c’était surtout un outil qui le traite comme une princesse, avec le respect qu’il mérite.

Téléchargez SmoothCSV3 ici !

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Unfatten pour macOS - Récupérez de l'espace disque en supprimant le code mort de vos apps et plugins audio

Vous avez un Mac M1, M2, M3 ou M4 ? Bonne nouvelle, vous trimballez probablement entre 50 et 100 GB de code complètement inutile que votre processeur n’exécutera jamais et ce, depuis le jour où vous avez acheté votre superbe machine.

Les coupables ce sont les binaires universels de vos plugins audio (VST…etc) et vos apps traditionnelles qui contiennent maintenant deux versions complètes du code : une pour Intel, une pour Apple Silicon. Et comme votre Mac n’utilise qu’une seule de ces versions, mais vous payez le prix fort en espace disque pour les deux.

Car depuis 2020 et la transition vers Apple Silicon, Apple a choisi la simplicité : un seul fichier pour tout le monde ! Le développeur compile son code deux fois (Intel + ARM), colle les deux versions ensemble, et hop, vous vous retrouvez avec des fichiers littéralement deux fois plus gros qu’ils ne devraient l’être.

Et c’est là qu’ Unfatten entre en jeu. Ce petit outil gratuit fait exactement ce que son nom indique : il dégonfle vos plugins et vos applications en supprimant la partie du code que vous n’utilisez pas. Si vous êtes sur Apple Silicon, il vire le code Intel et si vous êtes encore sur Intel, il peut virer le code ARM (mais attention, si vous comptez upgrader votre Mac un jour, vous devrez tout réinstaller).

L’utilisation est ultra simple, vous sélectionnez les dossiers contenant vos apps et plugins, vous choisissez les formats à scanner (AAX, VST, VST3, AU), et vous lancez le scan. L’outil propose un mode simulation qui permet de voir exactement combien d’espace vous allez récupérer sans rien toucher et une fois que vous avez vu les chiffres (et croyez-moi, ils font mal), vous pouvez lancer le nettoyage réel !

Pensez quand même à faire un backup de vos plugins avant car on n’est jamais trop prudent avec ses plugins audio à 200 euros pièce qu’on ne peut pas toujours re-télécharger facilement. Après pour les apps, c’est moins critique, suffit de la réinstaller.

Pensez aussi à repasser un petit coup de Unfatten après d’éventuelles mises à jours des apps ou des plugins.

D’ailleurs, j’sais pas si vous savez mais macOS 26 Tahoe est la dernière version à supporter du x64 avec Rosetta 2, qui permet de faire tourner les apps Intel sur Apple Silicon.

Voilà, l’outil est disponible ici sur avelio.tech/unfatten et si au premier lancement, vous avez un avertissement de sécurité, passez par Sentinel pour le débloquer.

Merci à Lorenper pour l’info !

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Linkding - Le gestionnaire de bookmarks à auto-héberger

Si vous faites partie des anciens qui continuent à collectionner les liens sympa que vous trouvez sur le net, j’sais pas comment vous les gérez, mais j’ai peut-être un truc pour vous. Ça s’appelle Linkding (rien à voir avec le site rempli de teubés en costard qui parlent comme des IA nulles) et c’est un gestionnaire de bookmarks qu’on installe chez soi !

Hé oui, les champions de l’auto-hébergement, Linkding ne cherche pas à réinventer la roue… Il stocke juste vos liens, vos tags, vos notes en Markdown, et basta ! L’interface est sobre, lisible, et surtout elle ne vous balance pas des suggestions sponso à la con entre deux articles que vous vouliez lire plus tard.

Ce projet est open source sous licence MIT, et repose sur Django et SQLite. Donc c’est du solide ! SQLite pour la base de données, ça veut dire zéro configuration serveur et pas de grosse maintenance.

Vous installez le truc dans un container Docker, et ça tourne sur n’importe quoi. Ensuite, vous ajoutez un bookmark, et Linkding va automatiquement chercher le titre de la page, sa description, son icône, même une image de preview.

Autre truc cool prévu dans l’outil, c’est la possibilité de faire de l’archivage web car oui, Linkding peut créer des snapshots de chaque page que vous bookmarkez, soit en local sous forme de fichier HTML, soit via Internet Archive.

Parce que oui, il arrive parfois que les liens meurent dans d’atroces souffrances. Les sites ferment, les articles disparaissent, et dans 5 ans vous vous retrouvez avec une liste bourrée d’erreurs 404.

Alors que là, au moins, avec cet outil, vous avez une copie.

L’extension navigateur est aussi indispensable pour ajouter des bookmarks vite fait ! Elle est disponible pour Firefox et Chrome, et elle vous permet de les tagger à la volée, et même de chercher dans votre collection directement depuis la barre du navigateur. Ça ressemble un peu à ce qu’on avait avec Del.ici.ous à l’époque, en mieux.

Linkding gère aussi le multi-utilisateurs donc vous pouvez partager certains bookmarks avec d’autres personnes, ou les garder privés. C’est super pratique si vous l’installez pour toute la famille ou une petite équipe. Il y a même une API REST, donc si vous voulez automatiser des trucs ou créer vos propres outils autour, c’est possible !!

Y’a aussi une version PWA installable aussi donc vous pouvez l’ajouter à votre écran d’accueil sur mobile et l’utiliser comme une app native !

Une fois que vous y aurez goûté, difficile de revenir en arrière !

Pour tester, y’a une démo en ligne et l’installation prend moins de 10 minutes ! Ce serait dommage de s’en priver

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Microsoft ressuscite Edit, le premier amour des bidouilleurs

Vous vous souvenez de ce samedi après-midi de 1995 où vous avez modifié CONFIG.SYS pour la première fois ? Les mains moites, le coeur qui bat, parce que si vous vous plantiez, Windows ne démarrait plus. L’écran bleu (le bon vieux bleu DOS hein, pas le blue screen of death), le curseur blanc qui clignote, et cette interface minimaliste où chaque caractère comptait. MS-DOS Edit.

Votre premier vrai pouvoir sur la machine !

Hé bien bonne nouvelle, Microsoft vient de le ressusciter pour de vrai, 30 ans après.

C’est fou ! L’équipe Windows Terminal annonce en effet qu’Edit est maintenant pré-installé dans Windows 11. Plus besoin de le télécharger donc… vous ouvrez votre terminal, vous tapez “edit”, et hop, vous y êtes.

230 kilo-octets seulement, comme à l’époque c’est chouette ! Et le truc marrant, c’est que Edit n’est pas juste un coup de comm nostalgique.

Non, Microsoft comble en réalité un vide qui dure depuis plus de 20 ans, car les versions 32-bit de Windows avaient MS-DOS Edit mais les versions 64-bit n’avaient rien ! Aucun éditeur en ligne de commande par défaut. Snif !

Ainsi, si vous vouliez modifier un fichier config en SSH, fallait forcement installer vim, nano, ou se débrouiller avec notepad.exe en mode graphique comme un sauvage.

Sauf que voilà, les terminaux reviennent en force ! Les devs passent leur vie dans WSL2, PowerShell est devenu cross-platform, et même les utilisateurs lambda doivent parfois mettre les mains dans un fichier texte via la ligne de commande. Finalement, après toutes ces années à vous prendre le chou avec “ouvrez un terminal” par ci, “lancez une commande” par là…etc., ça fait de moi un visionnaire ! ^^

Bon, bref, avoir un éditeur accessible et simple, qui ne nécessite pas un doctorat en raccourcis clavier vim, en 2025 ça a du sens ! D’ailleurs, MS-DOS Edit, dans les années 90, c’était la drogue douce qui menait aux drogues dures. On commençait par modifier AUTOEXEC.BAT pour optimiser notre RAM, parce qu’un jeu ne se lançait pas et deux ans plus tard on se retrouvait sous Linux à compiler un kernel à 3 heures du matin. Edit n’était pas juste un outil, c’était le Bifröst de la bidouille… le moment où on passait d’utilisateur à “celui qui comprend comment ça marche”.

Ce nouvel Edit garde donc cette philosophie avec son interface minimaliste, mais rassurez-vous sous le capot c’est du moderne. C’est écrit en Rust, c’est open-source sous licence MIT, et avec des keybindings inspirés de VS Code. Par exemple Ctrl+P pour switcher entre fichiers, Ctrl+F pour chercher… etc. Il supporte même la souris et l’unicode fonctionne.

Si ça vous dit de tester, vous pouvez l’installer via winget si vous n’êtes pas sur la dernière preview de Windows 11. Un simple “winget install Microsoft.Edit” et c’est réglé. Ensuite vous tapez “edit” dans votre terminal, ou “edit fichier.txt” pour ouvrir directement un document et voilà…

Vos enfants, ceux qui grandissent avec des interfaces tactiles, des assistants vocaux, et ChatGPT partout vont peut-être faire leurs premiers pas de bidouilleurs avec le même outil que nous à l’époque… Qui sait ?

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Firefox Translator - Pour une traduction 100% offline

On a tellement l’habitude de tout traduire avec Google ou DeepL qu’on en oublie un truc basique. Ces outils envoient absolument tout ce que vous voulez traduire sur leurs serveurs. Message privé, photo d’un document confidentiel, ou menu de restaurant dans une langue bizarre. Tout part chez eux et tout le monde trouve ça normal.

Enfin, je pense que vous, ça vous saoule ! Heureusement, il existe Firefox Translator , une app Android qui fait de la traduction 100% offline. Texte, images, détection automatique de langue, dictionnaire intégré, tout se passe sur votre appareil. Y’a zéro requête serveur !

Techniquement, Firefox Translator utilise les modèles de traduction Bergamot développés par Mozilla. C’est la même technologie qui tourne dans Firefox sur desktop depuis quelques années. Pour l’OCR sur les images, c’est Tesseract4Android qui bosse quand à la détection de langue, elle passe par CLD2, et le dictionnaire intégré vient de Wiktionary. En plus tout est open source (sous licence GPL-3.0).

Pour vous en servir, c’est fastoche. Vous installez Firefox Translator, puis vous téléchargez les packs de langue dont vous avez besoin. Et après, vous pouvez traduire autant que vous voulez, tout ce que vous voulez, mode avion activé ou pas. Plus de dépendance au réseau, plus de tracking, et plus de serveurs tiers qui analysent vos traductions pour améliorer leurs algos publicitaires.

C’est utile par exemple pour les voyage à l’étranger sans forfait data, les documents confidentiels à traduire sans les envoyer dans le cloud, les zones blanches réseau, les pays avec censure ou surveillance réseau un poil lourde, ou juste le principe de conserver vos données chez vous…

Après y’a des compromis à faire car les packs prennent de la place sur votre téléphone, et la qualité de traduction est probablement inférieure à celle des gros services qui entraînent leurs modèles sur des milliards de textes et le nombre de langues disponibles est plus limité mais pour 90% des usages quotidiens, ça suffit largement !

Firefox Translator est uniquement dispo sur F-Droid.

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ImgInn - Pour consulter anonymement Instagram

Besoin d’aller voir le profil Instagram de quelqu’un en scrèd, sans que cette personne ne le sache ? Hé bien plus besoin de vous créer un faux compte grâce à ImgInn . En effet, ce site vous laisse surfer sur Instagram de manière totalement anonyme, sans même avoir besoin de vous connecter.

Vous allez sur ImgInn, vous tapez le nom d’utilisateur Instagram qui vous intéresse, et hop, vous accédez à tout son contenu public : posts, stories, Reels, highlights et même les photos de profil. Vous pouvez ainsi mater tout ça tranquillement sans laisser de traces.

En plus de la visualisation anonyme, ImgInn permet également de télécharger tout le contenu que vous voulez. Photos en résolution originale, vidéos en HD, stories qui vont disparaître dans 24 heures, vous pouvez tout récupérer en quelques clics. Par contre, ça ne fonctionne pas avec les comptes verrouillés (non publics).

Notez quand même qu’Instagram interdit formellement dans ses conditions d’utilisation le scraping de données et l’usage d’outils tiers qui imitent les fonctionnalités de la plateforme, donc sachez le, ImgInn viole clairement les règles d’Instagram.

Mais bon, quand on veut rester anonyme, notamment auprès de Meta, la question elle est vite répondue ^^. Notez aussi que même que si le site prétend garantir votre anonymat, il collecte forcément certaines données pour fonctionner comme votre adresse IP, les comptes que vous consultez, etc. Et bien sûr, rien ne garantit que ces informations restent vraiment confidentielles ou qu’elles ne soient pas partagées avec des tiers. Donc à utiliser avec parcimonie.

Et si ImgInn vous branche pas, y’a toute une ribambelle d’autres viewers du même genre. Dumpor propose par exemple une interface assez complète avec recherche par profil, localisation ou hashtag. SmiHub sépare carrément la partie visualisation et téléchargement en deux menus. Picuki va même jusqu’à intégrer des outils d’édition de photos. Pixnoy se concentre surtout sur les Reels, et Storistalker prétend même récupérer les posts supprimés.

A voir donc… Et pour me suivre sur Instagram c’est par ici !

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Neko - Le navigateur virtuel partagé qui tourne dans Docker

Vous voulez regarder une vidéo YouTube avec des potes qui habitent à l’autre bout du monde sans que ça rame ? Ou vous devez faire une démo produit à un client sans avoir à lui envoyer 50 captures d’écran ? Ou mieux vous avez besoin d’un navigateur jetable qui ne laisse aucune trace après utilisation ?

Et bien pour tout ça et plus encore, voici Neko , un navigateur virtuel auto-hébergé qui tourne dans Docker et utilise WebRTC pour streamer l’écran à plusieurs utilisateurs en même temps. C’est un outil développé par m1k1o et ça permet de créer très facilement des sessions de navigation partagées avec une latence inférieure à 300 millisecondes.

Vous lancez donc Neko sur votre serveur Docker, vous accédez à l’interface web, et vous avez un navigateur complet qui tourne dans le cloud. Plusieurs personnes peuvent se connecter à la même session et voir exactement le même écran en temps réel. L’hôte de la session peut également donner ou retirer le contrôle aux participants. Un peu comme quand on partage son écran sur Zoom, mais en mieux parce que tout le monde voit le même flux avec une qualité parfaite.

D’ailleurs, la technologie derrière est plutôt intéressante puisque ça utilise du WebRTC. Ainsi, le flux média ne transite pas par un serveur centralisé mais directement en peer-to-peer entre les navigateurs. Les médias circulent via SRTP et les données via SCTP, du coup, vous avez un streaming ultra-fluide avec synchronisation audio et vidéo impeccable.

Neko affiche sur son site plusieurs cas d’usage assez pratiques. Vous pouvez par exemple organiser des watch party pour regarder des films ou séries ensemble. Vous pouvez aussi pourquoi pas faire des présentations interactives où tout le monde voit la même chose en direct. Vous pouvez l’utiliser pour du support technique à distance en montrant exactement sur quoi cliquer. Ou tout pour du debugging collaboratif quand vous galérez sur un bug avec un collègue.

Le projet supporte aussi l’automatisation avec Playwright ou Puppeteer, donc vous pouvez scripter des actions dans le navigateur virtuel. Pratique si vous devez faire des tests automatisés ou des interactions complexes sur des sites web.

Niveau sécurité et vie privée, Neko propose deux modes. Le mode persistent browser garde les sessions entre les connexions, donc vous pouvez retrouver vos onglets et votre historique. Et le mode throwaway browser qui crée une session isolée qui est détruite après utilisation, sans historique, cookies ou cache. Zéro trace !

Vous pouvez aussi l’utiliser comme jump host (hôte relais quoi…) pour accéder à des ressources internes de votre réseau sans exposer directement ces ressources. Ou pour protéger la propriété intellectuelle en permettant à des gens de consulter des documents sensibles sans pouvoir les télécharger ou les copier.

L’installation se fait via Docker avec plusieurs images disponibles puisque vous avez le choix entre Firefox, Chrome, Brave et d’autres navigateurs. Le projet est d’ailleurs assez complet avec des projets satellites comme Neko Rooms pour gérer plusieurs salles, Neko Apps pour créer un environnement virtuel complet dans le navigateur, et Neko VPN pour des connexions sécurisées. Vous pouvez même broadcaster sur Twitch, YouTube ou n’importe quel service compatible RTMP directement depuis Neko.

Notez que Neko ne se limite pas qu’aux navigateurs puisque vous pouvez faire tourner n’importe quelle application Linux dedans, comme VLC par exemple. C’est en réalité plutôt une machine virtuelle streamée qu’un simple navigateur.

Le projet est sous licence Apache 2.0, donc c’est complètement open source et il y a aussi un serveur Discord actif pour échanger avec la communauté.

Bref, si vous cherchez une alternative aux solutions propriétaires pour le partage d’écran ou les watch party, Neko fera le job. Et comme c’est auto-hébergeable et hyper flexible, vous gardez le contrôle sur vos données tout en ayant une grande liberté sur l’usage que vous en ferez ! A tester donc !

Merci à Lorenper pour le partage.

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WebP / AVIF Image Converter - L'extension Firefox qui sauve vos images dans le bon format

Vous téléchargez une image sur le web et vous vous retrouvez avec un fichier WebP ou AVIF que votre logiciel de retouche refuse d’ouvrir ? Vous vouliez juste une image en JPG ou PNG normale quoi, mais ce foutu site vous force à récupérer un format trop récent pour votre logiciel graphique préféré, genre Photoshop. C’est la lose !

Heureusement, voici WebP / Avif image converter , une extension Firefox développée par Nullbrains qui règle ce souci en un clic droit. L’idée est simple, vous faites un clic droit sur n’importe quelle image WebP ou AVIF, vous choisissez “Convert and save image” dans le menu contextuel, et l’extension convertit automatiquement l’image en JPG ou PNG avant de l’enregistrer sur votre disque.

L’extension propose des réglages avancés pour la qualité de l’image et la conversion. Vous pouvez configurer l’emplacement de téléchargement et le nom du fichier. Elle supporte également d’autres types d’images au-delà de WebP et AVIF et les permissions demandées sont assez standards : stockage, téléchargements, menus contextuels, et accès à toutes les URLs pour pouvoir convertir les images de n’importe quel site.

Malgré ses avantages, WebP a une compatibilité limitée. Bien que les navigateurs modernes comme Chrome, Firefox et Edge le supportent, certains logiciels et anciens navigateurs ne le prennent pas en charge. Et pour AVIF, c’est encore pire puisque le format est encore plus récent.

D’ailleurs, ce format mérite qu’on s’y attarde deux secondes. C’est celui que j’utilise ici sur mon site car AVIF combine une qualité d’image exceptionnelle avec des fichiers ultra-légers. Publié en 2019 par l’Alliance for Open Media, il compresse 30% mieux que WebP et jusqu’à 50% mieux que JPEG. Et tous les navigateurs modernes le supportent ! Même WordPress a même ajouté le support AVIF nativement.

Mais bon, même si tous ces nouveaux formats sont très cools, si vous en avez marre de jongler avec des convertisseurs en ligne qui vous limitent à 5 images par jour, cette extension Firefox fera le boulot discrètement. Un clic droit, une conversion, et vous avez votre JPG ou PNG à l’ancienne, prêt à l’emploi

Merci à Lorenper pour le partage !

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API Abilities - Le langage universel de Wordpress pour unifier les composants IA

Vous avez un site WordPress et vous voulez ajouter de l’IA dedans ?

Alors pour faire ça, vous installez un super plugin qui utilise ChatGPT. Parfait ! Sauf que 2 mois après, vous découvrez l’existence d’un nouvelle version de Claude qui est bien meilleure. Ou Gemini sort une fonctionnalité que vous voulez absolument..

Mais bon, votre plugin est marié avec OpenAI, et impossible de divorcer. Du coup, vous êtes coincé. Bienvenue dans le grand bordel de l’IA, où chaque outil parle sa propre langue et refuse de discuter avec les autres.

Heureusement, WordPress vient de sortir un truc qui pourrait bien changer tout ça. En gros, ils ont créé trois outils qui fonctionnent ensemble pour transformer WordPress en “traducteur universel” pour les IA. Ça s’appelle l’Abilities API, le PHP AI Client SDK, et le support du MCP (Model Context Protocol).

D’après l’annonce officielle sur Make WordPress , l’idée c’est donc de créer un registre central où toutes les capacités de WordPress sont décrites de manière lisible par les machines. Jonathan Bossenger explique que l’Abilities API ne se limite pas à découvrir les capacités du site, mais gère aussi les permissions et l’exécution de manière sécurisée. Votre site peut dire à une IA “Voilà ce que je sais faire, voilà ce que tu peux toucher, et voilà comment tu exécutes ça”.

// N'importe quel plugin peut enregistrer ses capacités avec le hook `init`.
wp_register_ability( 'my-seo-plugin/analyze-content-seo', [
 'label' => __( 'Analyser le SEO du contenu', 'my-seo-plugin' ),
 'description' => __( 'Analyse le contenu de l\'article pour améliorer le SEO.', 'my-seo-plugin' ),
 'thinking_message' => __( 'Analyse de votre contenu en cours !', 'my-seo-plugin' ),
 'success_message' => __( 'Contenu analysé avec succès.', 'my-seo-plugin' ),
 'execute_callback' => [ 'MySEOPlugin', 'analyze_content' ],
 'input_schema' => [
 'type' => 'object',
 'properties' => [
 'post_id' => [
 'type' => 'integer',
 'description' => __( 'L\'identifiant de l\'article.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true
 ],
 ],
 'additional_properties' => false,
 ],
 'output_schema' => [
 'type' => 'number',
 'description' => __( 'Le score du contenu en pourcentage.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true,
 ],
 'permission_callback' => 'edit_posts',
] );

Le truc marrant, c’est que WordPress a la réputation d’être la technologie “has-been” du web. Les hipsters du dev vous disent que c’est un dinosaure, qu’il faut passer à Next.js ou je ne sais quoi, et pourtant, c’est ce dino qui devient le premier CMS à adopter le MCP, qui est quand même un standard ultra-récent. Si vous n’avez jamais entendu parlé de MCP, c’est développé par Anthropic et ça permet de standardiser la façon dont les IA communiquent avec les outils externes.

WordPress a intégré le MCP en quelques mois et je vous explique rapidmeent comment ça marche, parce que c’est pas si compliqué. Le PHP AI Client SDK v0.1.0 est en fait une interface unifiée pour parler à n’importe quelle IA. Vous écrivez votre code une fois, et ça fonctionne avec OpenAI, Claude, Gemini, ou même un modèle local que vous faites tourner chez vous. Ce SDK se charge donc de traduire vos requêtes dans le langage de chaque provider.

C’est donc surtout un truc pour les développeurs, les agences, les gens qui codent des plugins et des thèmes custom. Et si vous êtes un utilisateur lambda de Wordpress (qui ne code pas dans cet écosystème), sachez quand même que les plugins et thèmes que vous utiliserez demain seront construits là-dessus.

Donc indirectement, ça va influencer votre expérience car vous aurez des plugins qui vous laisseront choisir votre fournisseur de LLM IA dans les réglages. Par exemple, un plugin de rédaction pourra utiliser Claude pour le style, GPT-4 pour la structure, et Gemini pour la recherche d’images, tout en même temps si vous le souhaitez… Ce sera un peu comme le Bluetooth ou l’électricité : vous ne savez pas vraiment comment ça marche, mais vous l’utiliserez tous les jours sans y penser.

Ce SDK est déjà disponible via Composer pour les devs qui veulent tester et WordPress 6.9 intégrera l’Abilities API directement dans son core. Après ça, on devrait donc voir une explosion de plugins qui utiliseront plusieurs IA simultanément.

Après si vous n’utilisez pas Wordpress, rassurez-vous, c’est pas juste une feature de chez eux… C’est un standard qui pourra être adopté également par d’autres CMS. Un peu comme RSS à l’époque qui a commencé dans un coin, puis que tout le monde a adopté parce que c’était ouvert et pratique. Et bien là, c’est pareil, l’Abilities API et le MCP sont open source donc n’importe qui peut les implémenter dans ses outils.

A voir maintenant comment les projets concurrents vont réagir… Wix va-t-il continuer à pousser son intégration exclusive avec ChatGPT ? Shopify va-t-il ouvrir son API IA ? Ou est-ce qu’ils vont tous regarder WordPress prendre une longueur d’avance et se dire “Merde, on a peut-être loupé un truc” ?

Bref, moi je trouve ça cool car WordPress aurait pu faire comme les autres, c’est à dire un beau partenariat exclusif avec OpenAI, un joli chèque, et enfermer 43% du web dans un écosystème propriétaire… Mais au lieu de ça, ils ont créé un standard ouvert et gratuit comme ça, c’est la communauté qui décide.

Et ça c’est beau ! Donc si vous êtes dev et que vous voulez tester, le repo GitHub du PHP AI Client est dispo ici avec toute la doc. Et si vous êtes juste utilisateur curieux, gardez un œil sur les plugins qui sortiront après WordPress 6.9 car ça va devenir intéressant…

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PictureMe - Plus besoin de Photoshop pour vous refaire la gueule

Si vous aimez les IA génératives, je pense que vous n’êtes pas passé à côté de Nano Banana, le nouveau générateur d’images de Google. Ce truc est incroyable ! On peut vraiment faire des choses très réalistes et qui respectent le sujet initial… Plus besoin de Photoshop avec ce truc. Suffit d’avoir une idée et de lui donner.

Mais si on n’a pas d’idée, qu’est ce qu’on peut faire ? Hé bien un dev a codé une app Google Gemini qui permet de transformer votre photo en ce que vous voulez…

Soit en dessin, soit vous donner un look années 70 / 80 / 90, soit changer votre coupe de cheveux, soit même vous mettre dans situations cheloues voire faire de vous un gros tas de Mac&Cheese bien dégoutant.

Je vous laisse avec mes essais plus ou moins sympas :

Pour vous amuser, suffit donc d’aller ici , d’uploader votre photo ou d’activer votre webcam pour en prendre une bien fraiche et de choisir ce que vous voulez comme résultat.

Et le code est complètement ouvert, donc vous pouvez aussi le récupérer et le modifier pour ajouter par exemple de nouveaux prompts ou modifier les prompts existants.

Et si vous voulez encore d’idées ou tout simplement voir les possibilités de Nano Banana, rendez-vous ici, y’a des dizaines de prompts que vous n’avez plu qu’à copier coller !

Merci à Lorenper pour le partage !

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Caesium - Un outil multi-facettes pour compresser vos images

Entre screenshots de bugs, memes de geeks et photos de vacances, on échange des tonnes d’images chaque jour, et à cause de nous, les data centers chauffent comme des radiateurs. Alors à chaque fois que vous compressez une image avant de l’envoyer, on peut se dire qu’on participe “un petit peu” à sauver la planète, non ?

C’est pour ça qu’aujourd’hui, je vous présente Caesium, un petit logiciel open source développé par @Lymphatus qui transforme vos images obèses en versions ultra légères, sans que personne ne remarque la différence. L’outil nous promet dans certains cas, des compressions allant jusqu’à 90% avec une qualité visuelle quasiment identique. Et le plus beau dans tout ça, c’est qu’on n’a même pas besoin d’envoyer nos photos à un GAFAM qui fera le boulot.

Tout d’abord, le développeur Caesium est en train de réécrire toute la partie compression (libcaesium) en Rust au lieu du C++ traditionnel et c’est intéressant, parce que Rust fait partie du trio de tête avec C et C++ en termes de performance énergétique, tout en apportant une sécurité mémoire supérieure. Et quand on sait que Caesium traite potentiellement des millions d’images par jour, l’amélioration de la sécurité et de la maintenance est cruciale.

De plus, une image compressée à 90% ne réduit pas seulement sa taille de stockage. D’après les analyses de compression WebP , elle peut diviser jusqu’à 6 fois la consommation énergétique nécessaire à son transfert sur le réseau, avec une réduction moyenne par 2 ou 3 pour les compressions qui conservent le même niveau de qualité. Multipliez ça par les milliards d’images échangées chaque jour, et vous comprenez pourquoi chaque compression compte.

Le truc génial avec Caesium, c’est qu’il existe sous trois formes. La version desktop classique pour Windows/Mac/Linux qui vous permet de traiter vos images en masse, prévisualisation en temps réel comprise.

La version ligne de commande CaesiumCLT pour les barbus qui veulent automatiser leurs compressions dans leurs scripts.

Et la petite dernière, la version web caesium.app qui tourne directement dans votre navigateur. Attention quand même, cette dernière limite à 10 images avec une taille maximale par fichier de 20 MB, mais pour un usage ponctuel, c’est parfait.

En plus, comme je vous le disais, Caesium fait tout en local. Vos photos restent chez vous, y’a pas de compte à créer, pas de limite mensuelle, pas de tracking. C’est efficace et moins cher que gratuit ^^.

Pour l’installer, c’est simple comme bonjour. Sur Mac ou Linux, un petit brew install caesiumclt pour la version ligne de commande, ou téléchargez directement l’installeur sur le site officiel pour la version graphique toute moche. Windows a droit à une version portable, pratique pour l’avoir sur une clé USB. Et si vous voulez juste tester, direction caesium.app dans votre navigateur.

L’utilisation reste ultra intuitive. Vous glissez vos images, vous réglez la qualité (80% par défaut, largement suffisant pour 99% des cas), et hop, Caesium optimise !

Et pour l’outil en ligne de commande, vous pouvez faire de la compression sans perte comme ceci :

# Compresser avec préservation des métadonnées
caesiumclt --lossless -e --keep-dates -o output/ image.jpg

Avec perte comme ceci :

# Compresser plusieurs images avec une qualité spécifique
caesiumclt -q 75 -o output/ image1.jpg image2.png image3.webp

# Compresser avec un suffixe pour éviter d'écraser les originaux
caesiumclt -q 85 --suffix _compressed --same-folder-as-input image.jpg

# Compresser avec un réglage de qualité
caesiumclt -q 80 -o output/ image.jpg

En convertissant les formats comme ceci :

# Convertir les images au format WebP avec réglage de qualité
caesiumclt -q 85 --format webp -o output/ Pictures/*.jpg

Ou en redimensionnant les images :

# Redimensionner à une largeur spécifique (en conservant le ratio d'aspect)
caesiumclt --lossless --width 1920 -o output/ image.jpg

# Redimensionner à une hauteur spécifique (en conservant le ratio d'aspect)
caesiumclt -q 90 --height 1080 -o output/ image.jpg

Le logiciel supporte les formats JPG, PNG et WebP et d’ailleurs en passant, petit conseil… convertissez systématiquement vos PNG en WebP car le WebP offre 30 à 50% de compression supplémentaire par rapport au PNG tout en gardant la transparence. Et comme 95% des navigateurs le supportent maintenant, vous n’avez plus d’excuse !

Bref, Caesium c’est un super outil que vous devez absolument tester. Comme ça, la prochaine fois que vous voudrez envoyer une capture d’écran de 5 MB par mail, pensez à Caesium et votre connexion Internet vous remerciera, ainsi que la planète un petit peu.

Et merci à Ghost5477 qui m’a fait découvrir cette pépite !

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Comment j'ai sauvé un ami photographe

Si vous cherchez un moyen de récupérer vos fichiers perdus sans vendre un rein, je vous invite à regarder ma dernière vidéo où j’explique comment j’ai sauvé le cul d’un ami photographe avec PhotoRec. L’ami en question (salut Miquel !) avait perdu toutes ses photos RAW qui étaient sur un SSD de 480 Go et avait déjà claqué un peu de fric dans un logiciel Windows tout pourri qui n’avait rien récupéré du tout. Alors forcément, quand il m’en a parlé l’air de rien pendant mes vacances, j’ai sorti mon chapeau de magicien pour l’aider !

Dans la vidéo, je vous montre donc toute la procédure : comment faire une copie bit par bit de votre disque avec DD (parce que oui, on travaille TOUJOURS sur une copie, jamais sur l’original), comment lancer PhotoRec, naviguer dans ses menus ASCII old school et surtout comment ne pas paniquer quand vous voyez défiler les lignes de commande. Et voilà…

Maintenant si vous voulez vous entrainer avant le prochain drame, créez-vous un petit environnement de test avec une vieille clé USB. Mettez quelques fichiers dessus, formatez-la, et essayez de tout récupérer avec PhotoRec… C’est le meilleur moyen d’être prêt le jour où ça vous arrivera pour de vrai, parce que croyez-moi, ça vous arrivera.

Voilà, maintenant vous savez comment j’ai sauvé les photos de Miquel et comment vous pouvez sauver les vôtres.

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Jimmy - Pour exporter toutes vos notes en Markdown

Vous avez des milliers de notes éparpillées dans Evernote, Notion, Google Keep ou ailleurs, et à juste titre, vous commencez à flipper parce que votre app favorite devient payante ou menace de fermer ? Heureusement, il y a Jimmy qui va pouvoir vous aider dans ces épreuves de la vie ^^ !

Développé par marph91, Jimmy est donc un convertisseur universel de notes qui transforme tout en Markdown. Il gère plus de 40 applications différentes et tourne sur Linux, Windows et macOS sans aucune dépendance. Vous téléchargez l’exécutable, vous le lancez, et c’est parti.

Jimmy supporte une liste impressionnante d’applications : Anki, Anytype, Bear, Cacher, CherryTree, Day One, Drafts, Evernote, Facebook, Google Docs, Google Keep, Joplin, Notion, Obsidian, QOwnNotes, Roam Research, Simplenote, Telegram, Tiddlywiki, UpNote, Zettelkasten, Zim, Zoho Notebook, et j’en passe.

Il gère aussi les formats classiques comme DOCX, ODT, HTML, EPUB, CSV et même les Jupyter Notebooks. Par contre, pas d’Apple Notes dans le lot… Pour celui-là, vous devrez utiliser Exporter .

Jimmy propose deux modes d’utilisation. Soit en ligne de commande (CLI) pour les scripteurs, et une interface texte interactive (TUI) pour les autres.

Par exemple, pour convertir un seul fichier, faites :

jimmy-linux cli mon_document.docx

Pour convertir tout un dossier

jimmy-linux cli /chemin/vers/mes/notes

Ou pour convertir un export Google Keep

jimmy-linux cli takeout-20240401.zip --format google_keep

Pour un export Evernote

jimmy-linux cli Evernote_backup.enex

Et pour lancer l’interface TUI c’est comme ça :

jimmy-linux tui

Cette interface TUI vous guidera alors pas à pas. Vous sélectionnez votre fichier ou dossier source, le format d’entrée si Jimmy ne le détecte pas automatiquement, et le dossier de destination. Et c’est partiiii !

Jimmy va alors parser vos fichiers sources, en extraire tout le contenu y compris les ressources (images / pièces jointes…etc), conserver les éventuels liens internes et même générer un front matter qui contiendra les données en YAML au début de chaque fichier markdown. Par contre, tout ce qui est “proprio” comme les formules Notions ou les widgets Evernote il ne les conservera pas.

Jimmy utilise Pandoc en interne, le convertisseur universel de documents. Tout se passe en local, sur votre machine. Pas de cloud, pas de tracking, pas d’upload sur des serveurs douteux. Vos notes restent vos notes. Et l’avantage du format Markdown, c’est que c’est du texte brut avec une syntaxe simple qui sera encore lisible dans 50 ans…

Bref, Jimmy c’est l’assurance vie de vos notes car vous savez que vous pouvez continuer à utiliser votre app préférée, mais qu’en cas de pépin, vous avez cette porte de sortie. Et ça c’est cool !

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Stacher7 - Le meilleur téléchargeur YouTube dont personne ne vous parle

Bon, déjà, je sais pourquoi vous êtes là…

Vous cherchez un moyen de télécharger des vidéos YouTube sans vous faire emmerder par 50 pubs, sans installer un malware déguisé en “YouTube Downloader Pro Ultimate 2025”, et surtout sans payer un abonnement mensuel pour un truc qui devrait être gratuit.

Alors bonne nouvelle ! Stacher7 fait exactement ça !!

Mauvaise nouvelle, vos sites tech préférés ne vous en parleront jamais parce que YouTube appartient à Google, et Google c’est 80% de leurs revenus publicitaires. Sniiif…

Alors Stacher7, c’est quoi concrètement ? Hé bien c’est une interface graphique pour yt-dlp, le couteau suisse du téléchargement vidéo. En gros, yt-dlp c’est un fork de youtube-dl qui marche extrêmement bien, qui est mis à jour régulièrement, et qui sait télécharger des vidéos depuis plus de 1000 sites différents… Facebook, Instagram, Vimeo, Dailymotion, Twitter… Si ça se lit dans une page web, alors yt-dlp peut le télécharger.

Le problème avec yt-dlp, c’est que c’est de la ligne de commande. Et ça je sais que vous n’aimez pas tous. C’est là que Stacher7 entre en jeu puisque c’est une interface moderne et intuitive qui transforme cette ligne de commande barbare en quelques clics de souris.

Vous y collez votre URL ( par exemple ma dernière vidéo youtube ), vous choisissez votre format (MP4, MKV, AVI, ou juste l’audio en MP3), vous sélectionnez la qualité (jusqu’à la 4K si la vidéo le permet), et hop, c’est parti. Stacher7 peut même télécharger des playlists entières ou des chaînes Youtube complètes ce qui est très pratique quand vous voulez archiver toute une série de tutos avant qu’elle disparaisse ou pour les regarder plus tard en offline.

Ce qui est cool aussi avec Stacher7, c’est qu’il ne se contente pas de télécharger bêtement. Le logiciel est capable de faire du montage basique tel que recadrer des vidéos, incruster les sous-titres, créer des GIFs, convertir automatiquement vers différents formats pour que ça marche par exemple sur un smartphone, une tablette ou une console. C’est pas Adobe Premiere c’est sûr, mais pour les besoins de base, c’est largement suffisant.

D’ailleurs, petite parenthèse technique, Stacher7 installe automatiquement yt-dlp au premier lancement, mais vous pouvez le configurer pour utiliser n’importe quel fork de youtube-dl si vous préférez. C’est ça la beauté de l’open source ! Enfin, presque open source car Stacher7 lui-même est gratuit mais le code reste propriétaire, contrairement à des alternatives comme Cobalt Tools dont je vous ai déjà parlé qui lui est 100% open source.

Le truc marrant avec ces outils c’est que télécharger des vidéos pour un usage personnel, c’est légal dans plein de pays. En France, la copie privée est un droit, aux États-Unis, le fair use permet aussi certains usages, mais bon, ça n’empêche pas que Google déteste ça et n’hésite pas à désactiver Adsense aux média qui oseraient aborder des sujets allant à l’encontre de la “réglementation liée aux usages des outils Google”.

Bref, Stacher7, c’est rapide, c’est gratuit et c’est disponible sur Windows, Mac et Linux en cliquant ici !

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Scramjet - Le missiles anti-censure du lycéen

Si vous êtes comme moi, que vous êtes parent et que vous pensez que le contrôle parental de votre box internet protège Junior des méchants sites du web, hé bien j’ai une mauvaise nouvelle. Car pendant que vous réglez minutieusement vos filtres, des ados développent des proxys web tellement sophistiqués que même les admins réseau en sueur n’arrivent plus à suivre.

Prenez Scramjet par exemple… c’est le dernier né de cette course à l’armement, et c’est vraiment bien fichu. Développé par Toshit pendant le Hack Club Summer of Making , Scramjet n’est pas juste un énième proxy pour regarder YouTube en cours de maths. Non non, c’est un véritable système d’interception basé sur JavaScript et WebAssembly qui réécrit le code des sites web à la volée.

Cela signifie que le proxy intercepte littéralement le JavaScript des sites, le modifie en temps réel pour contourner les restrictions, puis vous le sert tout chaud sans blocage. Techniquement, c’est brillant, je trouve.

Scramjet est en réalité le successeur officiel d’ Ultraviolet , un autre proxy que vous avez peut-être croisé si vous traînez dans les forums étudiants, mais celui-ci est désormais considéré comme obsolète. Pour sa part, Scramjet est encore maintenu, beaucoup plus moderne et surtout, son architecture est plus robuste. Il fonctionne déjà avec Google, YouTube, Discord, Reddit et quelques autres site. je l’ai testé avec mon site, ça passe aussi, même si c’est pas encore parfait. En tout cas, ça progresse vite.

Au temps jadis, où j’étais encore étudiant, on utilisait des proxys tout moisis qui affichaient les sites sans style et plantaient à la moindre iframe. Et aujourd’hui, des gamins développent des outils en WebAssembly et utilisent des Service Workers. MercuryWorkshop , le collectif derrière Scramjet, a en tout cas créé un outil technique impressionnant qui rivalise même avec certaines solutions commerciales.

Alors comment ça marche ?

Et bien au lieu de simplement faire du proxy classique (je demande la page pour toi et je te la renvoie), Scramjet intercepte TOUT. Les requêtes JavaScript, les WebSockets, les workers, même les tentatives de détection de proxy. Le code source montre qu’ils utilisent Rust pour compiler en WebAssembly les parties critiques, ce qui donne une performance de furieux. Tout se passe via un mini-navigateur dans votre navigateur qui traduit tout en temps réel pour éviter la détection.

L’installation est ridiculement simple comparée à Ultraviolet. Un pnpm install, un pnpm build, et hop, vous avez votre proxy qui tourne en local. Les développeurs ont même pensé aux noobs avec une UI basique pour tester. Bon, elle est moche, mais c’est pas le but. Le but c’est de bypasser les restrictions, pas de gagner un prix de design. Vous pouvez tester la démo ici !

On a donc des écoles et des entreprises qui dépensent des fortunes en solutions de filtrage web telles que Fortinet, Sophos, tous ces gros machins qui coûtent un bras et promettent de “protéger” les utilisateurs. Et en face, on a des ados brillants qui développent des contre-mesures en quelques mois pendant leurs vacances d’été. C’est beau !

Surtout que ce genre d’outil peut également servir dans des pays où l’information est vraiment censurée.

Bref, Scramjet c’est un super outil, open source, documenté, et accessible à tous et si vous voulez tester (pour la science, évidemment), le code est sur GitHub . Mais attention, l’utiliser pour contourner les règles de votre école ou entreprise, c’est à vos risques et périls.

Moi je vous ai rien dit, je fais juste de la veille tech…

Merci à Lilian pour le partage !

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pCloud sort l'artillerie lourde pour le 14 juillet : -70% sur le stockage à vie + gestionnaire de mots de passe offert ! 🎆

– Article en partenariat avec pCloud

Salut la compagnie !

Alors que tout le monde se prépare à faire péter les saucisses merguez et à regarder les feux d’artifice, pCloud nous sort une promo qui va faire plus de bruit que tous les pétards du 14 juillet réunis. Le service de stockage cloud suisse (oui, celui qui respecte vraiment votre vie privée) débarque avec des offres complètement folles à savoir jusqu’à -70% sur leurs plans à vie, avec en prime le gestionnaire de mots de passe pCloud Pass Premium offert !

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