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Nouveau record : la BYD YANGWANG U9 Xtreme devient l’hypercar électrique la plus rapide du monde

YANGWANG U9

La marque de luxe de BYD, YANGWANG, vient d’inscrire son nom au panthéon de l’automobile électrique. Sa redoutable U9 Xtreme vient d’établir un nouveau record sur la mythique boucle Nordschleife du Nürburgring, devenant la première supercar électrique à boucler le tracé en moins de sept minutes.

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Apple, Google, Amazon… les députés approuvent une « taxe GAFAM »

Les députés de la commission des Finances ont approuvé aujourd’hui une mesure visant les géants américains de la tech avec une taxe GAFAM (Google, Apple, Meta, Amazon et Microsoft). Un amendement au projet de loi de finances propose de faire passer la taxe sur les services numériques de …

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Test TerraMow V1000 : pourquoi il nous a sincèrement surpris…

Test Terramow V1000

Le robot-tondeuse du jour se nomme Terramow V1000. Il propose une technologie qui sort légèrement des sentiers battus : cartographie autonome, abri inclus dans la boîte, un mode “spot”… Un challenger qui nous aura marqué en cette fin de saison !

Jeune marque née dans l’écosystème Shenzhen, TerraMow est l’enseigne grand public de Shenzhen Muxin Intelligent Technology (opérateur du site et titulaire de la marque), avec une ambition claire : démocratiser les robots “vision-first” — sans fil périmétrique ni RTK — pour un déploiement en minutes. Après une phase R&D initiée en 2019, la marque se révèle au grand public via un Kickstarter mi-2024, puis revendique une communauté active et des livraisons aux premiers backers en fin d’année.

Boîte Terramow V series 1000

Côté produits, TerraMow pousse sa plateforme TerraVision™ (triple caméras) / V-Series, avec aujourd’hui le V1000 en vitrine et, en toile de fond, des variantes comme V600 qui apparaissent dans les notes de firmware. Positionnement : tonte sans fil par vision, cartographie autonome, évitement d’obstacles, promesse “wire-free, hands-free, signal-free”. Caractéristiques, fonctionnalités, limites et rapport qualité/prix : voici notre compte rendu détaillé !

Caractéristique Techniques
Dimensions60,2 x 39,4 x 33,1 cm
Poids11,8 kg
Zone de tonte recommandée1 000 ㎡ (1200 ㎡ après la dernière mise à jour OTA ! )
Surface de tonte par charge complète160-300 m²
Hauteur de coupe25-75 mm
Largeur de coupe203 mm (8 po)
Disque de lames3 lames
Connectivité réseauWi-Fi / Cellulaire 4G
NavigationSystème de vision IA à triple caméra TerraVision™ 2.0
Franchissement de pente18° (32,5%)
BatterieLi-ion 4,5 Ah / 98,55 Wh
Temps de charge120 minutes
Durée par charge complète150 minutes
Volume sonore54 dB max
Indice d’étanchéitéIPX6
Température recommandée0-55°C
Garantie3 ans
Prix1199 €

La fiche technique du Terramow est plutôt convaincante : une couverture relativement confortable pour le prix, un large choix de hauteur de coupe, une largeur de coupe correcte, une température de fonctionnement permissive et une garantie de 3 ans

Unboxing Terramow V series 1000
Un carton plutôt facile à déballer et à ranger !

On note néanmoins une autonomie de 2h30 (contre 3h30 pour un Yuka mini), et un franchissement de pente timide (un des plus bas de nos tests, lesquels vont jusqu’à 38,6° avec le Luba Mini, avec une moyenne autour des 25° max, pour les autres). Enfin, le disque est équipé de trois lames pivotantes seulement : c’est le minimum syndical, on espère que la coupe sera nette.

Unboxing Terramow V1000 : un abri déjà inclus !

Composants Terramow V series 1000
Pas de fil périmétrique, pas d’antenne RTK, y a plus qu’à !
  • Robot V1000
  • Station de base avec garage
  • Adaptateur secteur
  • Kit de lames (9 pièces)
  • Kit de vis pour station de base
  • Manuel d’utilisation
  • Guide rapide

Le point fort de cet ensemble est, bien évidemment, le toit à visser directement à la station de charge. Pas besoin d’acheter un garage en supplément, l’abri est déjà fourni et il s’intègre de manière à prendre un minimum d’espace. À titre de comparaison, celui de Mammotion est assez imposant. 
On note évidemment l’absence d’antenne RTK (toujours agréable pour réduire le temps et les frictions d’installation).

On apprécie également le kit de remplacement des lames, lequel permet de voir venir avec 3×3 pièces. Notre seule doléance : une brosse d’entretien et un manuel d’utilisation traduit en français. En effet, nos deux livrets sont en anglais et en allemand

Design et ergonomie : 0% esthétique, 100% pratique

Résolument, le secteur des robots-tondeuses se sépare en deux écoles : les carrosseries façon voiture de sport, et les briques sur roues. Le Terramow V1000 fait partie de la seconde catégorie, à l’instar du A1 pro de Dreame ou du Mova 1000. Aucune objection à cela, à part peut-être un bémol sur le gris un peu maussade. On se rappelle le Stiga a750 qui arborait un orange vif des plus réjouissants sur une coque très simple.

Terramow V series 1000 vu de côté
Il n’a pas un physique facile mais on l’apprivoise vite ! 

Quoi qu’il en soit, la coque plastique est épaisse avec des caméras logées en façade dans un bloc protégé (vision tri-caméras). L’ensemble revendique la résistance météo IPX6 ce qui permettra un nettoyage au tuyau à basse pression. Sous le châssis, TerraMow met en avant des lames SK5 (acier carbone) annoncées plus tranchantes que l’inox et plus durables. Les grandes roues motrices arrière ont un profil marqué pour la motricité. Enfin, on notera la présence d’un bouton qui servira à la connectivité.

Terramow V series 1000 vu de derrière
La poignée à l’arrière le rend facile à transporter manuellement.
Terramow V series 1000 vu de dessous
Avec une seule roue folle et lisse, difficile de grimper des pentes raides.

Côté ergonomie, on est bien : la poignée arrière est large et rigide, pensée pour le porter à une main jusqu’à la base ou d’une zone à l’autre. Le panneau de commandes se passe d’écran. On retrouve le fameux grand bouton STOP pour la sécurité et quatre boutons fonctions autour : allumage/extinction, commencer une tâche, valider et retour à la station. Un affichage de batterie en anneau fait le tour du bouton d’alimentation. 

Terramow V series 1000 fixation de l'abri
Facile sur le papier, mais faut rester concentré pour aligner la vis…
Terramow V series 1000 station de charge
On se retrouve avec un ensemble assez compact !

Quant à la station de charge, elle profite d’un câble de 5 mètres assez confortable. Le toit s’installe avec des vis fournies, actionnables à la main, sans outils.

Application : c’est fonctionnel !

La connexion utilise le même système que sur la plupart des appareils de ce type- hormis le bouton sous le châssis qu’il faut actionner pour lancer l’appairage (Bluetooth, Wi-Fi, etc. vous connaissez les bails !). Le robot s’allume quand il est sur son socle de charge et une voix nous fournit les premières indications en anglais. Vous pouvez modifier la langue depuis l’application TerraMow, disponible sur iOS et Android. 

Terramow appli connexion et mise en place
La mise à jour a duré un bon quart d’heure…

Tout comme le robot-tondeuse lui-même, l’appli joue à fond la carte de la fonctionnalité sans fioritures. La prise en main est rapide en dépit des nombreux réglages à manipuler, à savoir :

  • la cartographie
  • le planning de tonte
  • 5 modes de tonte
  • la hauteur de coupe
  • la distance de coupe des bordures
  • l’espacement des lignes de tonte
  • la vitesse de déplacement (3 vitesses)
  • la vitesse de rotation des lames (3 vitesses)
  • la direction de la tonte
  • un historique de tonte
  • l’estimation d’usure (lames et station)
  • l’antivol (GPS, alarme et verrouillage)
  • un partage de contrôle des appareils
  • la mise à jour OTA

Sur beaucoup de robot, il est possible de régler la sensibilité des capteurs (Mammotion, Sunseeker, etc.) ; ce n’est pas le cas ici. Il n’y a pas de mode « ne pas déranger » et nous n’avons pas trouvé de mode « hivernation » non plus. Cela étant, il ne s’agit pas de lacunes vraiment contraignantes et rédhibitoires. Enfin, il n’est pas possible de tondre la nuit (tant mieux car c’est vivement déconseillé ! ). En effet, le robot ne peut fonctionner que dans un environnement suffisamment éclairé en raison de son système de navigation basé sur une caméra.

Terramow appli réglages
Beaucoup de réglages possibles mais on s’y fait vite !

Nota Bene : il est possible de faire sonner le robot afin de le localiser sur grand terrain. L’alarme ne dépasse pas les 75 dB et devient très peu audible passés les 50 mètres de distance.

Cartographie : il s’occupe de tout, on s’occupe de (presque) rien ! 

Pour la première fois dans le labo de meilleure-innovation.com, nous n’avons eu qu’à appuyer sur un bouton pour que le robot-tondeuse parte en reconnaissance sans notre aide, façon aspirateur-robot. La seule autre marque à proposer cette fonctionnalité, mais exclusivement pour les jardins faciles et quasiment sans obstacle, c’est Mammotion. Mais les terrains dans lesquels nous pratiquons nos tests sont complexes (arbres, trous, forme irrégulière), et nous avons très vite dû prendre le relai via le mode télécommandé.

Terramow appli cartographie
La version texturée de la carte (à gauche) ne sert pas à grand-chose…

Le Terramow V1000, lui, a commencé sa patrouille sans se laisser émouvoir par la moindre racine ou le premier branchage venu. Après 34 minutes, il avait cartographié les 154 m2 de surface à tondre. Les obstacles sont automatiquement retirés (formant des trous dans la carte) et il n’y a déjà quasiment plus rien à faire. Les cartes sont tout de même modifiables, mais uniquement depuis l’application, avec :

  • les zones interdites
  • les zones de tonte annexes
  • une correction de la carte (le robot refait un tour)
  • des passages entre deux zones de tonte
  • changer l’emplacement de la station de base
  • la création d’une version texturée de la carte
  • la rotation de l’affichage
  • le placement de points épinglés (pour appeler le robot à l’endroit indiqué sur la carte)

Il est à la fois satisfaisant de ne pas avoir à suivre le robot partout pour configurer la carte, et légèrement frustrant de savoir qu’on ne peut rien modifier via le mode télécommandé auquel nous étions habitué. Pour placer un corridor, par exemple, on positionne un tracé sur la carte et le robot devra l’intégrer de lui-même à sa navigation. Enfin, il n’y a pas d’option “motifs” pour réaliser des formes originales. Peut-être le fabricant a-t-il jugé cette fonctionnalité trop rarement utilisée pour s’en soucier, ce qui se conçoit tout à fait.

Système de navigation (TerraVision™ 2.0 — vision pure, sans RTK)

Le V1000 repose sur TerraVision™ 2.0, une navigation 100 % vision (pas d’antenne RTK, pas de fil périmétrique). Le cœur du dispositif est un ensemble triple-caméra (“triple-camera AI vision system”) qui combine perception 3D et vision sémantique: reconstruction de profondeur (nuage de points dense) + analyse d’images en 1920×1280 pour reconnaître objets et zones utiles (pelouse, bordures, massifs, voies de circulation). TerraMow parle d’hybrid vision fusion (fusion multi-indices issus des capteurs optiques) et d’une “biomimetic neural vision positioning”: le robot se repère par repères visuels (landmarks) — textures, contrastes, “points d’intérêt” fixes — à la manière d’un humain, ce qui lui permet de se localiser en temps réel sans GNSS/RTK et de résister aux pertes de signal qui touchent les solutions radio.

Concrètement, la navigation s’articule en trois couches :

  • Cartographie autonome : lors des premiers passages, le V1000 réalise une auto-cartographie et met à jour en continu une carte 3D “vivante” (pixel map + updates adaptatifs) quand la scène change (mobilier déplacé, jeux d’enfants, etc.).
  • Localisation/planification : grâce au positionnement visuel par repères, il suit des trajectoires structurées (allers-retours, gestion des zones et sous-zones) et sait reprendre sa route après évitement. L’approche “vision-first” est annoncée comme plus détaillée que LiDAR/ToF à densité de points équivalente, ce qui aide sur les petits obstacles (branches, jouets).
  • Évitement en temps réel : détection 3D + classification sémantique pour identifier obstacles statiques et mobiles (animaux, personnes) et les contourner sans interrompre la tonte.

Nota Bene : un capteur de pluie est logé derrière le module de commande

Sur le terrain : très peu de fausses notes !

Vraiment, la navigation est le point fort du Terramow V1000. Déjà, pendant la cartographie, il ne s’est heurté qu’une seule fois à un banc dont il a cru qu’il pourrait passer au-dessous. Bien sûr, il ne dépasse jamais la pelouse et évite les bas obstacles (dalles, trous, etc.). En conséquence, il ne s’est jamais coincé nulle part.  Il ne s’attarde pas sur les surfaces terreuses où l’herbe est trop rare. Il n’est pas trop frileux non plus, et peut s’aventurer dans des coins à peine plus larges que lui. Sans grande surprise, le retour à la station de charge se fait sans aucun détour.

Nota Bene : il est possible de déplacer la station et de la réinstaller au même endroit sans avoir à reconfigurer sa position.

Pendant la tonte automatique, il suit une trajectoire en « S » dans le sens prédéfini, mais il n’hésite pas à s’en écarter pour gérer les bordures et les obstacles au fil de l’eau, là où un Yuka Mini aurait gardé l’ensemble des bords pour la fin. C’est d’ailleurs à ce sujet qu’il nous a le plus impressionné : la précision avec laquelle il contourne les obstacles et suit les bordures linéaires, qu’il frôle sans jamais les percuter ou dépasser.

Un vrai poisson dans l’herbe !

Son unique péché mignon est de repasser par les mêmes endroits (en tonte comme en cartographie). L’inconvénient est évidemment la perte de temps et d’énergie ; l’avantage est d’éviter les oublis. 

Nota Bene : son indicateur vocal annonce tout ce qu’il fait en temps réel : “localisation en cours”, “démarrage du disque de lames”, etc. Cela évite de croire qu’il est bugué s’il reste quelques secondes immobile !

Sur la carte, il est possible de suivre la progression du robot à travers un pourcentage et un tracé vert permettant de voir par où il est déjà passé. En revanche, sur une carte texturée, on perd le marquage, et on ne peut que suivre l’emplacement de l’appareil en temps réel.

5 modes de tonte disponibles + 1 mode de déplacement

D’abord, il y a le mode auto, qui consiste à passer tout bonnement sur l’ensemble de la map au bon vouloir du robot. Ensuite, on a le mode bordures qui prend en charge aussi bien les limites de la maps que le tour des obstacles. Par défaut, le robot réalise deux passages, de l’intérieur vers l’extérieur. Si vous avez plusieurs zones à défricher reliées par un corridor, vous pourrez compter sur la tâche “multi-base”.

Terramow appli programmation

Nota Bene : le mode planification est à la fois intuitif et permissif. Vous choisissez les jours et les horaires qui vous arrangent à la minute près, et vous optez entre “tonte ponctuelle” ou “programmation hebdomadaire”.

Autre mode que nous trouvons sur beaucoup d’appareils : le téléguidage. On peut déplacer l’appareil via l’interface du smartphone, et déclencher le disque de lame quand nécessaire. Néanmoins, la connexion bluetooth se grippe très vite dès que la tonte est en cours, et il faut rester, non pas à moins de 5 mètres comme le préconise l’appli, mais pile au niveau du robot : “au pied”, sans quoi la coupe s’interrompra. Le déplacement sans tonte est bien plus permissif ; peut-être s’agit-il d’une sécurité supplémentaire ?

Terramow appli téléguidé
Il faudra effectuer cette opération chaque fois que l’appareil perd la connexion Bluetooth.

Le mode caméra existe aussi, mais il est moins intéressant que celui des appareils Yuka mini et Luba mini. L’image s’affiche bien, mais il n’est pas possible de tondre pendant que vous faites vadrouiller votre Terramow V1000 pour surveiller les alentours. 

Terramow appli caméra
On peut également suivre la tonte via la caméra, mais sans interagir.

Nota Bene : le mode vidéo est d’office protégé par un code PIN que vous définirez en amont dès la première utilisation.

Enfin, le robot embarque une nouveauté pour nous : le mode “spot”, qui consiste à poser le robot où l’on veut, de l’orienter dans la direction de tonte souhaitée, puis de lancer “Spot”. Le V1000 démarre immédiatement, sans base ni cartographie préalable, pour traiter une petite zone locale (typiquement une pelouse isolée, un coin difficile d’accès, ou un “prêté-rendu” chez un voisin). À la fin, il s’arrête sur place, tout bêtement. Un excellent point !

Efficacité de tonte : c’est propre (mais un peu bruyant) !

Malgré seulement trois lames pivotantes, le Terramow V1000 fait son job sérieusement, avec un résultat bien net, suivant les allers-retours en “S” prévus par la navigation. Certes, le disque de coupe n’est pas le plus large du monde, donc il pourra laisser une ligne de brins hirsutes le long des bordures physiques. Mais sur l’ensemble de l’aire intérieure, il ne nous a laissé qu’une touffe d’herbe à côté d’un composteur, et une ligne dans un passage étroit dont il n’a géré que les bords.

Une belle trajectoire en « S » comme on les aime.

Nota Bene : n’hésitez pas à modifier la direction de tonte pour lui faciliter la tâche dans certaines zones étroites ! 

Bien sûr, comme tous ses homologues, il obtiendra plus difficilement un résultat vraiment net sur de l’herbe humide. D’ailleurs, en cas de pluie détectée, il reviendra automatiquement à sa station. Si une tâche est interrompue pour quelque raison que ce soit, il la reprendra comme il l’avait abandonnée dès que possible. Pour annuler une tâche définitivement, vous devrez procéder manuellement via l’application en deux clics.

Nota Bene : quand les herbes sont hautes, Terramow recommande une tonte lente – dans le déplacement comme pour la rotation des lames. Le mode rapide est plus adapté pour un gazon déjà bien entretenu.

Il y a quand même un bon bourdon, non ?

En revanche, nous n’avons pas du tout compris les 54 dB maximum annoncés par le fabricant. En postant le sonomètre à 1 mètre de la machine, nous avons relevé 66 dB en moyenne. Pas besoin d’outil de mesure pour s’apercevoir que la tondeuse émet un bourdon proche de ceux que l’on connaît sur les appareils traditionnels. La pollution sonore reste néanmoins très contenue, mais aucun doute sur le fait que le Terramow est le robot-tondeuse le plus bruyant que nous ayons testé jusqu’ici.

Autonomie, temps de charge et couverture : bon point dans l’ensemble

L’autonomie annoncée est de 150 minutes, et cela nous paraît cohérent avec notre expérience. En effet, après 91 minutes de tonte rapide en mode auto, il lui reste 54% de batterie. Sur l’ensemble de nos essais, où nous avons varié l’espacement des lignes entre 8 et 14 cm, il a tondu 223 m2 au total en 4 heures de fonctionnement.

Nota Bene : notre parcours n’a pas vraiment de pentes mais contient beaucoup d’obstacles, ce qui ralentit la progression du robot et draine son énergie. Sur terrain dégagé, sa capacité sera donc meilleure.

Sur la gestion de l’autonomie, nous avons pu observer quelques points très appréciables. En effet, beaucoup de robots ont tendance à s’arrêter dès qu’ils passent sous les 15% de batterie. Il n’en est rien pour le Terramow, lequel peut s’aventurer sous les 10%. Même là, on peut encore le téléguider. Toutefois, une fois la valeur des 4% atteinte, l’appareil n’a plus rien voulu entendre, ni même faire le trajet jusqu’à sa station. Il nous a donc fallu le ramener en utilisant la poignée. 

Nota Bene : vous pouvez envisager de lancer un cycle de tonte à partir de 15%, mais nous recommandons d’attendre que sa batterie soit pleine. 

En ce qui concerne le temps de charge, il dépasse un peu les 120 minutes de la fiche technique, puisque nous avons chronométré 132 minutes. Ce n’est pas dramatique, mais on en tiendra compte.
Nota Bene : en s’en tenant aux fenêtres de jour, on peut espérer tondre jusqu’à 350 m2 en mars et 520 m2 en juin sur un jour complet de tonte. Les 1200 m2 max de couverture annoncée ne seront donc possibles qu’en 2 ou 3 jours selon la saison.

Entretien : attention aux roues !

Très peu de choses nouvelles sont à expliciter ici. L’étanchéité va permettre l’usage du tuyau d’arrosage à faible pression sous le châssis, et un simple tournevis cruciforme vous permettra de changer les lames. À cet égard, Terramow recommande de retourner le robot sur le dos (délicatement et sur l’herbe), puis d’appuyer sur le bouton d’extinction situé au-dessous de l’appareil le temps de l’opération.

Terramow V1000 changement de lames
Attention à ne pas utiliser le jet d’eau à forte pression ! 
Terramow V1000 bouton de désactivation
Bien éteindre avant de changer les lames.

En outre, le manuel de maintenance nous apprend que la batterie est remplaçable, que les capteurs et le dock doivent être nettoyés avec un chiffon doux. En ce qui concerne les conditions de stockage, il faudra charger la batterie à 85% minimum et le ranger dans un endroit frais et sec, loin des températures extrêmes et des rayons du soleil. Idem pour la station de charge. 

Nota Bene : pour les non anglophones, le manuel pourra quand même servir grâce aux illustrations relativement claires.

Terramow V1000 avec branche sur une roue
Visiblement, le Terramow V1000 nettoirait la forêt s’il le pouvait.

Enfin, nous avons remarqué que les roues arrière avaient tendance à embarquer des branches et des petits cailloux. Nous conseillons évidemment de les retirer dès que possible afin qu’elles ne s’usent pas trop vite, ni n’affectent la trajectoire du robot lors de ses cycles.

Accessoires : c’est concis, mais on s’y retrouve !

En fait, la boutique de Terramow ne propose que des consommables et des pièces détachées. Ce n’est pas plus mal, puisque cela augmente au moins la durabilité de ses produits : 

  • 3 jeux de lames : 39 €
  • Câble d’extension : 39 €
  • Forfait trafic cellulaire (1G/an) : 19 €
  • Disque à lame : 49 €
  • Adaptateur secteur : 49 €
  • Station de base : 249,00 €
  • Batterie : 99 €
Terramow appli entretien
Les tutos YouTube à droite compensent le manuel non traduit.

En imaginant que vous ayez un jardin deux fois plus grand que le nôtre (300 m2) et que vous optez pour l’abonnement 4G, voici les coûts à prévoir, selon les scénarios d’usage : 

Scénario d’usagePacks de lames/anCoût lames/anCellulaire/anTotal/anTotal/5 ans
Léger (pelouse propre, peu d’obstacles)139 €19 €19 €290 €
Typique (quelques obstacles, usage fréquents)278 €19 €97 €485 €
Intensif (nombreux obstacles, bordures difficiles)3117 €19 €136 €680 €

Nota Bene : l’application nous parle d’usure de la station de charge, mais il ne s’agit que d’un rappel pour un nettoyage régulier et non pour un remplacement, contrairement aux lames – l’info provient directement de nos échanges avec la marque.

Que penser du Terramow V1000 sur le marché des robots-tondeuses en 2025 ?

Le V1000 signe une proposition très claire : vision pure, installation minute, résultat propre. Dans nos essais, la navigation est au-dessus du lot pour ce prix (1 199 €) : cartographie autonome en 34 min sur 154 m², suivi de bordures précis, évitements propres et reprises intelligentes. Face aux “vision-first” du moment, il se place plus plug-and-play que Luba Mini (meilleur en pentes mais plus exigeant), et plus autonome que Dreame A1 Pro/Mova 1000 sur la reconnaissance d’obstacles. Il ne rivalise pas avec un Yuka Mini en endurance (3h30 vs 2h30 ici) ni en mode caméra “tonte + vidéo”, mais compense par un mode Spot ultra-pratique, un garage inclus, et une garantie 3 ans rassurante.

Terramow V1000 qui longe un potager

Ses angles morts existent : pente max modeste (18°), coupe 203 mm / 3 lames (le minimum pour les bordures difficiles), app BT tatillonne en télécommande, pas de réglage de sensibilité capteurs / DND / hivernation, et un niveau sonore mesuré plus élevé que l’annonce (≈ 66 dB à 1 m). On le recommande aux surfaces 300–800 m² avec exigences de sécurité (vision, anti-collision), d’ergonomie (Spot, multi-zones, garage inclus) et de simplicité d’utilisation.

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OpenAI lance son navigateur Atlas… et ce n’est pas une bonne nouvelle pour Google !

Après Comet de Perplexity, voici le navigateur Atlas d’OpenAI. Au lieu de Google ou de Bing, il intègre directement ChatGPT et transforme le navigateur en un assistant IA qui conserve la mémoire de vos recherches. Une nouveauté qui pourrait bien mettre à la retraite les navigateurs traditionnels.

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Entrez dans la nouvelle ère de Futura : le média scientifique de référence se réinvente, voici ce qui vous attend

Plus claire, plus rapide, plus immersive : Futura change d’apparence, mais pas d’âme. À l’aube de ses 25 ans, notre média fait bien plus qu’une refonte. Il affirme, haut et fort, son ambition éditoriale dans un monde où l’information fiable devient un bien rare et précieux.

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Netflix annonce miser à fond sur l’intelligence artificielle

Dans une lettre adressée à ses actionnaires, Netflix a clairement indiqué que l’intelligence artificielle est désormais un pilier de sa stratégie, qualifiant l’IA générative d’« opportunité significative ». Loin d’être un simple gadget, cette technologie est déjà employée pour transformer la production de ses films et séries, des premières ébauches …

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YouTube propose un outil IA pour protéger les créateurs des deepfakes

YouTube déploie une nouvelle fonctionnalité pour les membres de son programme partenaire afin de lutter contre l’usurpation d’identité et les deepfakes de manière générale. Grâce à un outil basé sur l’intelligence artificielle, les créateurs peuvent désormais identifier et demander le retrait des vidéos qui utilisent leur visage sans …

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Les scientifiques alertent : ce projet pour refroidir la Terre pourrait virer au cauchemar

Limiter nos émissions de gaz à effet de serre suppose des efforts que tout le monde n’est pas prêt à consentir. Mais quelques-uns pensent avoir une solution facile au réchauffement climatique. Ils veulent bloquer une part des rayons du soleil avant qu’ils n’arrivent jusqu'au sol. L’idée pourrait...

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Filtres de cigarettes : pourquoi des experts demandent leur interdiction immédiate

Longtemps perçus comme un moyen d’atténuer les effets néfastes du tabac, les filtres de cigarette pourraient bien être tout sauf protecteurs. Face à la persistance de croyances erronées parmi les fumeurs, des scientifiques appellent les autorités à les interdire purement et simplement, tant pour...

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{ Tribune Expert } – Deepfakes : la prochaine faille humaine des entreprises ?

Les technologies de génération audio et vidéo synthétiques, connues sous le nom de deepfakes, ont franchi un seuil critique. Longtemps limitées au divertissement sur les réseaux sociaux ou à la manipulation politique ponctuelle, elles s’imposent désormais comme des instruments à part entière dans les tactiques de cyberattaque.

Ce basculement dépasse le seul registre technologique et s’inscrit dans une transformation structurelle. La perception humaine, qu’il s’agisse d’une voix familière ou d’un visage reconnu, devient elle-même une nouvelle surface d’attaque.

Dans ce contexte, les entreprises font face à une menace qui s’appuie moins sur la technicité brute que sur la manipulation fine des comportements humains. Des campagnes de fraude exploitent aujourd’hui des voix clonées et des vidéos truquées pour simuler des communications authentiques et tromper même les collaborateurs les plus vigilants.

En février 2024, un employé d’une multinationale hongkongaise piégé par un deepfake transférait 24 millions d’euros. L’arnaque a fonctionné, car tout semblait authentique : accent, rythme, ton… La banalisation de ces outils, rendue possible par leur accessibilité économique et technique, accélère l’industrialisation de ces attaques.

Une menace technologique devenue humaine

Les activités de simulation d’attaques menées auprès d’organisations internationales montrent que le recours aux deepfakes n’est plus une hypothèse futuriste, mais une réalité bien établie. Un rapport d’Anozr Way datant de 2024 indiquait que le nombre de deepfakes pourrait passer de 500 000 en 2023 à 8 millions en 2025.

Les deepfakes exploitent une faille rarement anticipée dans les dispositifs de cybersécurité : notre confiance instinctive dans les interactions humaines. Des voix clonées servent à incarner des dirigeants ; des vidéos générées à partir de contenus publics sont intégrées dans des scénarios crédibles et scénarisés pour tromper des collaborateurs expérimentés. Plus que la sophistication technique, c’est l’industrialisation de ces pratiques qui doit alerter.

La facilité de clonage vocal, nécessitant seulement quelques dizaines de secondes d’enregistrement souvent accessibles via les médias publics tels que Youtube ou TikTok, permet de générer des voix artificielles en quelques minutes et à faible coût. Ces voix sont ensuite utilisées dans des campagnes automatisées, incluant des appels téléphoniques de masse menés par des agents conversationnels qui simulent une interaction humaine convaincante.

Ce changement de paradigme déplace le point d’entrée des attaques, du système informatique vers les comportements humains, exploitant la confiance, l’urgence et la reconnaissance vocale.

Sensibilisation, doute et vérification : les nouveaux piliers de la cybersécurité

La plupart des entreprises ont concentré leurs efforts de cybersécurité sur la protection des systèmes et des données. Or, face aux deepfakes, c’est l’humain qui devient le point d’entrée. Ces attaques exploitent une faiblesse majeure dans les dispositifs de cybersécurité actuels : l’absence de réflexes de vérification dans les communications vocales et vidéo.

Alors que la plupart des entreprises ont mis en place des campagnes de sensibilisation au phishing par email, la sensibilisation aux deepfakes reste quasi inexistante. D’autant que, contrairement au phishing, désormais bien connu, les appels ou visioconférences falsifiés restent largement sous-estimés. Le réalisme des deepfakes, notamment dans des contextes de stress ou d’urgence, brouille les signaux faibles qui pourraient alerter.

La détection repose sur des signaux subtils, comme un décalage dans les réponses ou une intonation robotique, mais ces indices sont souvent ignorés dans des contextes de stress. La mise en place de pratiques systématiques de vérification, à travers des questions contextuelles dont seules les parties légitimes connaissent la réponse, et dont la réponse peut changer régulièrement (par exemple, « Quand nous sommes-nous vus pour la dernière fois ? ») ou par des canaux secondaires de confirmation, devient essentielle. La méfiance se transforme ainsi en compétence stratégique incontournable.

Les « robocalls », aujourd’hui utilisés massivement auprès des particuliers qui reçoivent chaque jour plusieurs appels automatisés par l’intelligence artificielle, peuvent également être utilisés par des adversaires à des fins illégitimes. Ici aussi, le léger décalage dans les réponses et l’intonation demeurent des indices à identifier.

Ainsi, la sensibilisation des équipes ne peut plus se limiter à la messagerie électronique. Elle doit intégrer ces nouveaux scénarios, former à la reconnaissance des manipulations et instaurer une culture de la vérification systématique. La confiance ne doit plus être implicite, même lorsqu’elle semble naturelle.

La menace des deepfakes ne peut plus être considérée comme une curiosité technologique ou un risque de niche. Elle interroge en profondeur la manière dont les entreprises gèrent la confiance, la traçabilité des décisions et la sécurité des échanges. Il devient impératif d’intégrer ces enjeux dans la gouvernance des organisations : simulations de crise, protocoles de vérification, redondance des canaux d’information, formation continue.

Plus qu’une réponse technologique, c’est une réponse organisationnelle, cognitive et culturelle qu’il faut construire. Car face à une illusion numérique qui se fonde sur la familiarité, seule une vigilance active permet d’éviter que la prochaine attaque ne passe… par la voix du PDG.

* Benoît Jacob est Tech-lead EMEA au sein de Sophos Red Team

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