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“Je ne m’interdis aucun sujet” par l’humoriste qui fait des blagues sur la raclette

C’est 30 minutes avant de monter sur scène pour jouer son spectacle “Anatole Gontrand n’en rate pas une” que celui qui se fait appeler dans le milieu “le petit prince de l’irrévérence” nous accueille dans les loges du théâtre Le République. Un spectacle “mordant” et “haut en couleur” dans lequel il aborde sans concession des thématiques cinglantes et nécessaires comme “la raclette”, “les groupes Whatsapp”, “les relations hommes-femmes” ou encore son sketch culte déjà aperçu au festival de Montreux “Quand t’aimes trop le café”. “L’humoriste c’est un peu le bouffon du roi, il est là pour dire des vérités qui dérangent et s’il ne le fait pas, qui va le faire ?” explique-t-il en terminant de rédiger sa chronique pour France Inter. 

Un combat courageux qui lui a déjà valu quelques déconvenues. “Je sortais de mon dernier spectacle sur les nouvelles technologies, “Anatole Gontrand en haute définition”, et alors que je prenais des photos avec des fans, un homme est arrivé dans mon dos et m’a foutu un taquet dans la nuque.” raconte-t-il d’un air grave. “Je comprends qu’on puisse ne pas aimer ce que je dis sur la marque à la pomme mais c’est mon devoir en tant qu’humoriste d’égratigner les puissants et jamais rien ni personne ne m’empêchera de la faire” ajoute-t-il, en réajustant sa coque Rhinoshield sur son iPhone 16 pro. 

Quand on lui demande où il puise son inspiration, Anatole sourit et regarde le plafond. “Tu sais, moi ce qui m’anime artistiquement, c’est la colère face aux injustices, tout ce qui fait que le monde ne marche pas droit. Et ce qui est bien quand c’est la colère qui te booste créativement, c’est que l’inspiration peut surgir n’importe où” explique-t-il, avant de se précipiter sur son carnet pour y noter “Idée de sketch : les différentes cuissons des pâtes”. 

Après nous avoir checké et appelé “frèrot”, Anatole quitte les loges pour se produire devant plus de 460 personnes. Un spectacle “au vitriol” dont les spectateurs ressortent absolument conquis à l’image de Walid, 23 ans. “C’était drôle, frais, léger. Et puis, il décrit tellement bien ce qu’on vit que ça nous permet de passer une heure sans penser une seule fois à ce qui ne va pas dans le monde.” 

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France Inter : Laurence Bloch et Charline Vanhoenacker racontent le crépuscule du rire politique – Libération

France Inter : fini de rire (ou en tout cas, plus avec la politique)

> Charline Vanhoenacker, qui, on s’en doute, ne peut pas s’épancher de la même manière sur son actuel employeur, se contente de dédicacer aux journalistes son Canari dans la mine avec une formule pleine de sous-entendus : «Avant le coup de grisou.» Sent-elle le terminus s’approcher ? Dans la présentation du livre, c’est plus explicite : «L’humour politique, c’est le canari dans la mine : quand il arrête de chanter, arrive le coup de grisou», écrit-elle.
(Permalink)
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France Inter : Laurence Bloch et Charline Vanhoenacker racontent le crépuscule du rire politique – Libération

France Inter : fini de rire (ou en tout cas, plus avec la politique)

> Charline Vanhoenacker, qui, on s’en doute, ne peut pas s’épancher de la même manière sur son actuel employeur, se contente de dédicacer aux journalistes son Canari dans la mine avec une formule pleine de sous-entendus : «Avant le coup de grisou.» Sent-elle le terminus s’approcher ? Dans la présentation du livre, c’est plus explicite : «L’humour politique, c’est le canari dans la mine : quand il arrête de chanter, arrive le coup de grisou», écrit-elle.
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Les cordes vocales de Nicolas Canteloup se désolidarisent de Nicolas Canteloup

Jean-Marc Dumontet, le producteur de l’imitateur, a bien voulu nous expliquer cette rupture artistique que personne n’attendait : « Les cordes vocales de Nicolas sont fatiguées, et surtout un peu vexées que peu de gens reconnaissent les voix qu’elles arrivent à faire ».

Habituellement discrètes dans les médias, les cordes vocales de Nicolas ont accepté de témoigner pour Le Gorafi. « Tout a commencé quand Nicolas s’est mis à faire des morphings du visage sur TF1. Nous n’avons pas du tout apprécié. Il ne croyait plus en nous, c’est ça ? Il fallait que les gens voient le visage pour comprendre qui nous étions en train d’imiter ? ».

La deuxième corde se veut plus pragmatique. « Peut-être ne sommes-nous pas si douées que ça. Quand nous imitons Jean-Luc Mélenchon, par exemple, même moi je n’y crois pas. Je le fais surtout parce que c’est très bien payé ».

C’est donc dans cette ambiance tendue que la collaboration artistique prend fin. À 61 ans, l’imitateur pourrait, selon nos informations, se mettre au mime sur TF1. Un art qu’il refuse de tester pour ses débuts sur RMC, l’imitateur avouant même que « le mime risque de moins bien marcher à la radio ».

Crédits : Youtube/RMC

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AnyCrap - Le site qui vend des produits qui n'existent pas

Ce weekend, j’ai découvert un truc complètement barré qui risque de vous faire repenser tout ce que vous savez sur le e-commerce. Ça s’appelle AnyCrap , et c’est littéralement une boutique en ligne qui vend… rien. Enfin si, elle vend des concepts de produits qui n’existent pas. Et c’est plus que brillant, vous allez voir !

L’idée est simple comme bonjour mais fallait y penser : Vous tapez n’importe quel nom de produit débile qui vous passe par la tête, genre des chaussettes téléportantes ou du café qui rend invisible, et le site vous génère instantanément une fiche produit complète avec description, caractéristiques et même des avis clients. Le tout propulsé par l’IA, évidemment.

Screenshot

Sur la page d’accueil, on vous promet de “trouver vos produits à travers les dimensions parallèles”. Marketing génial ou folie douce ? Les deux mon capitaine. Le slogan “Tomorrow’s products, available today (not actually available)” résume d’ailleurs parfaitement l’esprit de ce site… on est dans l’absurde assumé et ça fait du bien.

Ce qui me fascine, c’est que pendant que le marché de l’IA dans l’e-commerce atteint 6,63 milliards de dollars avec des assistants shopping ultra-sérieux, AnyCrap prend complètement le contre-pied. Au lieu d’optimiser les conversions et de tracker chaque pixel, ils ont créé un anti-marketplace où l’objectif n’est pas de vendre mais de faire rêver.

Cette anti-marketplace propose même des catégories comme “Weird Tech Stuff” et “Snacks From Outer Space” où chaque produit généré est unique, avec sa propre mythologie et ses caractéristiques loufoques. Techniquement, on est probablement sur un mix de ChatGPT pour les descriptions et peut-être DALL-E ou Midjourney pour les visuels et ce concept rejoint un peu d’ailleurs ce que propose Writecream avec son générateur de reviews fictives , sauf qu’ici c’est tout l’écosystème commercial qui est fictif.

La promesse de “livraison instantanée” de concepts m’a fait aussi marrer. En gros, vous commandez une idée et vous la recevez immédiatement dans votre cerveau. Zéro émission carbone, zéro déchet, 100% satisfaction garantie puisque vous n’avez rien acheté de tangible.

Dans un monde où on nous vend des NFT de singes à des millions et où le metaverse était censé révolutionner le shopping, AnyCrap a au moins le mérite d’être honnête sur sa proposition : on ne vous vend rien, mais on le fait avec classe.

Le site propose même une newsletter pour recevoir des produits fictifs chaque semaine. Maintenant, si on creuse un peu, AnyCrap pose surtout des questions intéressantes sur la nature même du commerce. Qu’est-ce qu’on achète vraiment quand on fait du shopping en ligne ? L’objet ou l’idée de l’objet ? Le produit ou la dopamine liée à l’acte d’achat ? En vendant littéralement du vent, AnyCrap révèle peut-être quelque chose de plus profond sur notre société de consommation…

Et pour les créatifs, c’est une mine d’or. Scénaristes en panne d’inspiration pour un objet magique ? Game designers cherchant des idées d’items ? Publicitaires voulant brainstormer sur des concepts produits ? AnyCrap devient un générateur d’idées déguisé en boutique.

Le plus beau dans tout ça c’est que le site accepte même les paiements (enfin, il y a un bouton pour soutenir le créateur). Donc techniquement, vous pouvez payer pour ne rien acheter…

Bref, c’est super fun ! Allez faire un tour sur AnyCrap.shop , inventez le produit le plus débile possible, et savourez l’absurdité. C’est gratuit, et ça va bien vous occuper en ce chouette lundi matin !

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Albums - Ant Editions

Je viens de commander les 4 premiers tome de "Vivre en Macronie" pour un copain, une fois le paiement effectué, il me propose de télécharger gratuitement les albums en PDF.

C'est une bonne surprise, je ne m'y attendais pas.


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