Adopter un aspirateur-robot, c’est aussi accepter sa station de base dans le paysage domestique. Or, un dock mal placé se voit, gêne la circulation et brise l’aspect cosy de votre intérieur. Néanmoins, dissimuler ce bloc peut ; nuire aux déplacements du robot et gêner les manipulations. Alors comment adapter le mobilier pour que la station trouve naturellement sa place, tout en respectant les contraintes techniques du robot ?
Entre détournements astucieux des meubles existants, niches créées à moindre effort et solutions sur mesure, il existe un éventail d’options pour concilier efficacité, confort d’usage et cohérence esthétique. Voici cinq pistes, classées de la plus immédiate à la plus élaborée, pour aider chacun à se projeter et à choisir l’aménagement le mieux adapté à son intérieur !
1) Sous une console d’entrée : la mise en place la plus simple
Une console à piètement fin offre, sans travaux, un dégagement frontal propice à l’accostage et un passage de câble facile le long de la plinthe. Il suffit de vérifier la hauteur libre, de positionner la station bien d’équerre contre le mur et de guider le cordon vers une prise proche au moyen d’un passe-câble discret.
Attention à la hauteur de la station avant d’acheter !
L’effet visuel est immédiat : l’œil se porte vers le plateau — vide-poches, vase, lampe — pendant que la station reste au calme, prête à l’emploi et aisée à entretenir. Dans certains cas, vous pourrez même choisir l’aspirateur en fonction de votre mobilier, en optant pour la compacité comme le Qrevo Curv 2 Pro.
2) Placard de buanderie ou cellier : l’option pratique et propre
La niche basse d’un placard technique réunit tous les avantages : sol dur, proximité des prises, rangements pour consommables et possibilité d’ajouter, au besoin, un éclairage fonctionnel. On aménage l’intérieur avec quelques perçages soignés au dos du caisson pour la ventilation et le passage du câble, puis on fixe une petite multiprise afin d’éviter les fils apparents.
Pour les stations laveuses, un tapis vinyle mince protège le fond du meuble, tandis que deux patins antivibrations sous la base limitent les bruits lors des cycles de vidange ou de séchage. Les accessoires trouvent naturellement leur place sur l’étagère immédiatement supérieure : sacs, filtres, serpillières propres et produits d’entretien restent à portée de main, sans envahir le reste de la pièce.
3) Niche dans un meuble TV ou une bibliothèque : l’intégration “light” avec mini-modifs
Dans le salon, de nombreux bancs TV et étagères proposent une niche basse ouverte qui peut accueillir la station sans dénaturer la ligne du mobilier. L’important consiste à préserver une sortie parfaitement rectiligne : le robot doit quitter son dock sans virage immédiat ni contact avec une joue intérieure.
La plateforme coulissante : très bonne idée, mais on ne mettra rien de lourd ou de fragile dessus…
Un fond légèrement ajouré — deux ou trois ouvertures nettes, plutôt que de grands évidements — assure la ventilation et permet au cordon d’atteindre la prise la plus proche. Une finition sombre à l’intérieur de la niche, obtenue avec un panneau fin ou un adhésif vinyle, aide la base à se fondre dans l’ombre, tandis qu’un ruban LED chaud fixé en partie haute détourne le regard et offre une veilleuse agréable lors des passages nocturnes.
4) Découpe de plinthe (“toe-kick”) en cuisine ou dressing : l’intégration maligne et discrète
Cette solution, très appréciée en cuisine et dans les rangements intégrés, consiste à loger la station derrière la façade, tout en créant une ouverture au ras du sol dans la plinthe. La pièce gagne en continuité visuelle : les lignes restent intactes, seule l’“entrée” du robot apparaît, discrète et parfaitement alignée.
Pour réussir l’opération, on dimensionne la découpe à la largeur du robot majorée de quelques centimètres, on adoucit les arêtes et, si une micro-marche subsiste, on ajoute une rampe ultra-plate. Le caisson qui abrite la station doit respirer ; on prévoit donc un jour au dos ou une grille de ventilation, et l’on organise un accès service — par une façade relevable, le plateau supérieur ou l’arrière — afin de remplacer sacs et filtres sans extraire tout le dispositif. Le résultat est net, pratique et très pérenne.
Nota Bene : il existe même des solutions “plinthe motorisée” avec ouverture électronique, du prêt-à-poser issu de la quincaillerie pro jusqu’au DIY piloté par domotique.
5) Meuble dédié ou banquette-coffre : la finition premium, prête à vivre
Lorsque l’on souhaite une intégration exemplaire, le meuble dédié s’impose. Qu’il s’agisse d’un module prêt à poser ou d’un caisson conçu sur mesure, l’objectif reste identique : un passage frontal à 90°, un câblage invisible, une ventilation maîtrisée et des rangements supérieurs pour tous les consommables. Sur un modèle du commerce, on vérifie la hauteur utile pour ouvrir les couvercles (notamment sur les stations laveuses) et la présence d’un dos ajouré.
En sur mesure, on dimensionne le caisson au millimètre, on choisit une porte coulissante ou relevable qui s’efface à l’usage et l’on introduit une légère retraite de façade pour créer une ombre qui masque visuellement la base. Dans une banquette, une façade basse ajourée par lames horizontales dissimule le dock tout en garantissant un flux d’air. Des silent-blocs sous la station et un fin panneau acoustique au fond du caisson limitent les vibrations sans obstruer les grilles de ventilation.
Quel que soit l’emplacement retenu, quelques vérifications en amont feront toute la différence. Elles assurent une navigation fiable, un entretien sans friction et une intégration durable dans le temps.
Mesurez précisément la largeur, la hauteur et la profondeur de la station, puis ajoutez au minimum deux à trois centimètres de jeu de chaque côté et en partie haute, surtout si une porte doit s’ouvrir ;
Garantissez un dégagement frontal rectiligne d’au moins quarante à cinquante centimètres, sans tapis épais, sans seuil et sans virage immédiat devant le nez du robot ;
Préservez la ventilation : au moins une face doit rester ouverte, et le dos du caisson doit comporter des ajours ou des entretoises créant un léger flux d’air ;
Vérifiez que tous les éléments de service — couvercles de bacs poussière et eau, sacs, filtres — s’ouvrent et se retirent sans avoir à déplacer la station ;
Organisez le passage du câble vers une prise proche ;
Contrôlez la qualité du signal Wi-Fi à l’emplacement définitif ;
Nota Bonus : pour une station laveuse, protégez le fond du meuble par un tapis vinyle imperméable.
Et vous ? Quelle stratégie avez-vous adoptée ? Pourriez-vous acheter un meuble rien que pour votre aspirateur-robot, ou préférez-vous une option DIY ? Ou bien est-ce la flemme qui l’emporte, et la station traîne à côté d’un meuble aux couleurs dépareillées ?
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MOVA termine l’année en force avec de nouveaux aspirateurs-robots à la pointe de la technologie 2025. En première ligne : le Z60 Ultra Roller Complete que nous nous sommes empressé de tester.
Nouveau venu ambitieux dans la galaxie des marques de maison connectée, MOVA s’est fait connaître en 2024 avec une stratégie claire : reprendre des briques technologiques haut de gamme et les proposer à un prix agressif. La jeune marque revendique une présence internationale (Asie, Europe, Amérique du Nord) après s’être écarté de l’écosystème Dreame dont elle hérite une partie du savoir-faire.
Même la boîte elle est stylée…
Le Z60 Ultra Roller Complete illustre une approche « vitrine technologique » : un module de lavage à rouleau rincé en continu (HydroForce), une protection des tapis par relevage automatique (AutoShield), une tour LiDAR rétractable pour passer sous les meubles (FlexScope Navigation) et un système « MaxiReach » pensé pour mieux nettoyer le long des plinthes. Le tout s’accompagne d’une promesse d’aspiration tonique (28 000 Pa annoncés) et d’un franchissement d’obstacles inhabituellement élevé (jusqu’à 8 cm d’après la fiche produit). Autant d’innovations qui justifient qu’on s’y attarde : restent à vérifier leur impact concret sur la précision des trajectoires, la qualité du lavage et l’autonomie au quotidien.
Caractéristique Techniques
Mova Z60 Ultra Roller Complete
Dimensions
Robot-aspirateur : 350 × 350 × 96 mm (119,6 mm DToF relevé) Station d’accueil : 463 × 390 × 545 mm
Sur la fiche technique, on peut déjà s’apercevoir du gain d’aspiration par rapport au Z50 Ultra (19 000 Pa Max). L’autonomie est également améliorée, passant de 140 à 220 minutes, et le volume sonore maximum n’est plus que de 69 dB (contre 73 dB pour son aîné). Seul bémol à cette feuille de match : un sac à poussière réduit à 3,2 L, alors que les possesseurs de la version précédente profitent d’un volume de 4 L. Le prix est également plus élevé, mais nous comptons bien en démontrer la justification plus avant !
Il est assez rare d’ouvrir un carton aussi généreux que celui-ci.
Aspirateur robot
Station de base
Plaque de prolongement de rampe
Sacs à poussière (+ 3 de rechange)
Rouleaux (+ 3 de rechange)
Brosses latérales (+ 2 de rechange)
Brosses principales (+ 1 de rechange)
Filtres (+ 3 de rechange)
Solution de nettoyage (1L)
Solution anti-odeurs d’animaux (200ml)
Manuel d’utilisation
Avec un tel pack de départ, on a le temps de voir venir. Joli coup de la part de MOVA !
Design : une direction fortement inspirée du Z50 Ultra
MOVA ne se départit pas de son souci d’élégance : châssis en plastique mat bien ajusté, format très plat (9,6 cm) et tourelle LiDAR rétractable. La tête avant combine caméra RGB, double laser 3D “structured light”, laser latéral et LED d’appoint pour l’évitement fin des obstacles. Côté brossage, on trouve une DuoBrush anti-enchevêtrement (double rouleau central) assistée d’une brosse latérale extensible pour les bords.
De jolis reflets…Un rouleau coulissant…Un code QR pour se connecter…
Le lavage s’appuie sur un rouleau microfibre HydroForce. On peut déjà observer les mécanismes intelligents : AutoShield relève la serpillière de 14 mm et déploie un bouclier anti-humidité ; StepMaster 2.0 et LiftPro aident au franchissement. Les commandes physiques se limitent à deux boutons cerclés d’un anneau lumineux sur le capot.
Un vrai effet premium, non ?
La station aux angles arrondis brille à la lumière et par son équipement ultra-complet : auto-vidage, lavage/auto-nettoyage du rouleau, avec rinçage à l’eau chaude jusqu’à 80 °C pour désinfecter et décoller les salissures tenaces, sans oublier le dispositif de séchage à air chaud.
Deux ouvertures…
Elle embarque deux réservoirs d’eau séparés : 4 L (propre) et 3,5 L (sale), suffisants pour de grands logements, plus un plateau adapté à la géométrie du rouleau.
Installation : de légères améliorations
D’abord, il vous faudra fixer la rampe de la station. Nous avons trouvé la manipulation plus facile qu’avec son prédécesseur. Une fois cette dernière branchée avec un peu d’espace autour (environ 1 m devant et 50 cm de chaque côté), on y place le robot et on installe MOVAHome (iOS ou Android). La mise à jour du système prend bien 5 minutes (activez l’OTA) durant lesquelles vous devrez rester près de l’appareil.
Les tons nougat-caramel de l’appli sont plutôt attrayants.
On remarquera les bacs en forme de gros cubes, sans doute pour optimiser l’espace et garder un bloc assez compact. Les lecteurs les plus assidus se souviendront sûrement de notre désarroi concernant le distributeur de détergent que la station ne parvenait pas à identifier correctement. MOVA a tout de suite rétropédalé en proposant un double dispositif à remplir manuellement en versant le produit depuis des flacons séparés.
Le distributeur de détergent est amélioré !
Ainsi, le robot ne manquera plus d’ajouter du détergent, mais il choisira le plus approprié en fonction du mode de lavage sélectionné.
Application : toutes les fonctionnalités existantes réunies ?
On ne sait plus où donner de la tête en parcourant l’application MOVAHome :
cartographie ultra détaillée
5 modes de nettoyage
5 puissances d’aspiration
2 types d’itinéraires
mode CleanGenius
mode caméra
mode « Pièces »
mode « Zones »
mode téléguidé
commandes de la station d’accueil
paramètres de la station d’accueil
historique de nettoyage (temps, surface, etc.)
nettoyage programmé
mode ne pas déranger (DND)
paramètres de tapis (4 modes)
réglages avancés du nettoyage des sols
paramètres du franchissement d’obstacles
paramètres du mod MopExtend
réglages de l’évitement des obstacles
assistant vocal natif
gestion de la batterie
usure des composants et consommables
partage d’appareil
mises à jour OTA
verrouillage enfant
désactivation des notifications
localisation du robot
SAV (aide, forum, chatbot, e-mail, etc.)
Nous passons volontairement sur certains détails que les heureux détenteurs du modèle auront la joie d’expérimenter. Malgré le nombre important de paramètres à gérer, l’application a le bon goût de rester digeste et agréable à l’œil.
Une appli lisible pour gérer les nombreux paramètres du robot !
Les points de personnalisation les plus fins sont en arrière-plan de l’arborescence, et les réglages les plus fréquents sont les plus accessibles. Petit bémol pour la figure de petit robot qui ouvre des fenêtres d’indications un peu trop souvent à notre goût…
Cartographie : toujours plus pointue !
Comme d’habitude, la phase de cartographie est indispensable. Le robot est rapide et passe sous les meubles pour étendre au maximum la surface à nettoyer. En quelques minutes, l’on obtient une map colorée et farcie d’indications diverses : nom des pièces, emplacement de la station de charge, zones de tapis, présence de fils et d’obstacles à « enjamber ». Les amis des animaux verront même s’afficher une zone d’activité pour leur petit protégé. On peut suivre en temps réel la position et l’état du Z60 : en charge, bloqué, en phase d’auto-nettoyage ou de séchage, etc..
La carte, c’est un tableau d’art abstrait, genre !
Enfin, pour celles et ceux qui aiment bien les listes, voici quelques options de personnalisation :
renommer la carte et les pièces
fusionner/diviser des pièces
choisir l’ordre par défaut des pièces à nettoyer
ajouter un mur virtuel
ajouter des seuils et des rampes
ajouter des meubles
ajouter des tapis
ajouter des zones de passage bas
ajouter des rideaux
spécifier le type de sol/pièce
Navigation : comme sur un fleuve tranquille !
Le guidage principal repose sur un LiDAR DToF monté sur tourelle rétractable (“FlexScope”) : la tour s’élève en espaces ouverts pour une cartographie 360° précise, puis s’abaisse pour passer sous les meubles. En façade, un module d’évitement combine laser bi-ligne, caméra RGB et LED d’appoint pour détecter volumes, câbles et pieds de chaise en temps réel. L’algorithme d’IA fusionne ces flux (LiDAR + vision) pour la segmentation des pièces, la reconnaissance d’obstacles et l’optimisation des trajectoires : lignes parallèles en grands volumes, ralentis et arcs doux à l’approche d’objets, contournement serré des bords.
Tourelle levée…Tourelle baissée…
Pendant les cycles, le robot prévoit de lui-même les zones à risque (tapis) et adapte sa route : approche en diagonale, trajectoire en S, relevage automatique du module de lavage, éclairage d’appoint en cas de faible luminosité, déplacement latéral de la brossette dans les coins, coulissement du rouleau de serpillère, et le fameux franchissement d’obstacles dont on vous passe ici un petit extrait maison :
Nous avons sournoisement placé un manche à balai (solidement maintenu) sur son chemin (4,2 cm).
Encore une fois, quelques paramètres sont à explorer, dont les plus importants sont sans doutes les suivants : les tapis peuvent être évités, franchis avec ou sans aspiration, ou tout bonnement ignorés s’ils ne craignent pas l’eau. Les pattes de dégagement, pour les margelles, peuvent se désynchroniser pour les rais de portes coulissantes (tel un coureur de haies), ou franchir les obstacles simultanément pour les zones à seuil.
Nota Bene : Mova donne une valeur de 8 cm pour le franchissement de seuil, mais cela ne vaut que si le changement de niveau se fait en deux temps avant de se stabiliser de nouveau en position à plat (ex : 45 + 35 mm).
Quelques réglages avancés se trouvent plus loin dans la structure de l’application.
On peut également modifier la fréquence de nettoyage sous les meubles bas, choisir un nettoyage dans le sens du sol (idéal pour les lames de parquet), ou encore activer la reconnaissance des particules et des taches (fonctions de laboratoire), afin que l’appareil ajuste son comportement en conséquence. Enfin, la fonction de reconnaissance des animaux de compagnie l’incite à éviter les excréments, à augmenter l’aspiration pour les poils et les grosses particules et à répandre le détergent anti-odeur.
Il nous fait les gros yeux !
Seul bémol à noter sur nos tests : un blocage inexpliqué au niveau d’une chaise. Il nous a suffit de rappuyer sur play pour le relancer.
Mode caméra : la petite fantaisie de MOVA
On connaissait déjà cette fonctionnalité qui permet de se balader dans votre foyer avec l’utilisateur aux commandes du robot. On y accède via un code PIN, et l’on peut prendre des photos et vidéos depuis la caméra. On peut même lancer un appel pour communiquer à la voix avec notre animal.
Le robot prévient toutes les dix secondes : « Surveillance de la caméra en cours ». Un peu crispant, même si on ne l’entend pas depuis l’extérieur.
L’application a encore évolué pour proposer des cris d’animaux (un peu gadget) et envoyer le robot effectuer des rondes pour s’assurer que vos compagnons domestiques se portent bien. Les plus intéressés (ou les plus anxieux) pourront créer un chemin de vadrouille personnalisé.
Nota Bene : MOVAhome est éditée par Spacewalker Technology (MOVA). Côté traitement des données, MOVA précise exploiter des centres aux États-Unis, en Allemagne et à Singapour, avec stockage des utilisateurs de l’UE sur serveurs allemands, et appliquer des mesures techniques/organisationnelles de protection.
Efficacité : une meilleure aspiration et une serpillère correcte
Pour bichonner vos sols, le Z60 Ultra Roller Complete est plutôt bien armé. Avec sa double brosse, la brossette extensible, sa capacité d’aspiration surpuissante et la serpillère toujours propre, l’on espère obtenir de bons résultats. Niveau réglages, deux écoles : les plus pressés s’en remettrons à CleanGenius, un mode de nettoyage intelligent qui adapte tout à la situation rencontrée par le robot. On pourra seulement lui indiquer de faire l’aspirateur et la serpillère simultanément ou consécutivement. Le bouton « Nettoyage en profondeur » augmente l’intensité de son passage.
Oh la brossette toute mignonne !
Les utilisateurs plus contrôlants préfèreront tout choisir avec (oui, ici on aime les listes) :
le mode aspiration seul
le mode serpillère seule
le mode aspirateur & serpillère
le mode serpillère après aspirateur
un nettoyage précis pour chaque pièce
5 forces d’aspiration (de silencieux à Max+)
l’humidité du rouleau (de 1 à 32)
le nombre de cycles (1 à 3)
la fréquence de lavage de serpillère (par m2, minutes ou pièces nettoyées)
l’itinéraire (rapide, standard, intensif ou en profondeur)
Nous avons donc concocté nos deux cocktails favoris : un muesli à base de 50 g de grains de riz et 50 g de grains de café pour l’aspiration, et 10 cl de sirop de vin chaud mélangé à du marc de café bien poisseux. Voici ce qui ressort de nos observations.
Aspiration sur sols durs : mêmes qualités, mêmes travers
Pas besoin de trop en dire, les conclusions s’imposent d’elles-mêmes en regardant les images :
L’appareil peut tout dévorer sans sommation, c’est une évidence. Mais la brossette continue de projeter une partie des particules sur le côté. En 3 minutes, nous avons récolté 98 % de notre petit assortiment. Un second cycle et les 100% ont été atteints 3 minutes plus tard (le temps de refaire toute la zone sélectionnée). Sur un niveau d’exigence aussi peu réaliste, c’est du très bon travail.
Aspiration sur tapis : très bonne performance !
Nous avons donc récupéré les grains pour réitérer l’expérience sur notre tapis à poils courts Étonnamment, nous avons mesuré la même performance que sur sol dur : 98 % en un temps quasi similaire. Un deuxième cycle lui donne l’occasion de parachever son ouvrage. Il en a profité pour extraire une bonne dose de poussière logée dans les fibres.
Nota Bene : avec sa protection au niveau du rouleau, il ne risque pas d’humidifier les textiles quand il est en mode Aspiration & Serpillère.
Comme toujours, nous simulons un degré de saleté assez peu réaliste avec notre mare de marc et de sirop. Le Z60 parvient à en gérer une bonne partie, à hauteur de 70%, mais, comme son prédécesseur, à un certain degré d’humidité, il se met à baver aux extrémité. On peut le voir dans la vidéo ci-dessous.
Ouh, ça déborde !
Le problème persiste après un deuxième cycle, car le rouleau est détrempé, même après un auto-lavage. Pour gérer ce genre d’accident (bouteille qui se renverse, bébé qui fait des farces – attention à ne pas aspirer ou laver des débris de verre), nous recommandons d’en récupérer une partie à la serpillère traditionnelle, puis de laisser les finitions au robot.
Ce petit coulissement du rouleau a quelque chose de satisfaisant, mais il peut laisser une bande d’un cm en longeant certaines plinthes.
En ce qui concerne le lavage de routine, le MOVA Z60 laisse une fine pellicule d’eau qui sèche en moins d’une minute en humidité minimale, et environ trois minutes en humidité forte (test réalisé en automne). Enfin, nous avons pu observer le nettoyage des coins et des angles compliqués grâce au rouleau coulissant de quelques centimètres sur le côté. Enfin, la pression exercée par l’appareil permet de récupérer les taches séchées dans la cuisine, à condition qu’elles ne soient pas trop incrustées.
Volume sonore : pas un souffle plus haut que l’autre
À 1 m, le Z60 Ultra Roller Complete reste discret en Silencieux (60 dB) et contenu en Standard (63 dB). La montée en puissance porte le niveau à 66 dB en Turbo, 67 dB en Max et 69 dB en Max+. Côté station, le séchage du rouleau est très doux à 36 dB, tandis que les phases d’auto-nettoyage (vidange/lavage/rinçage) génèrent le pic sonore autour de 70 dB.
Autonomie : très variable selon les modes
La fiche technique ne ment pas : le MOVA Z60 Ultra Roller Complete parvient à travailler près de quatre heures s’il est en mode éco. En revanche, si on lui demande une aspiration forte par intermittences (sur tapis par exemple), il perdra 30% de batterie sur 46 minutes de cycle en CleanGenius. À ce rythme, il se serait essoufflé au bout de 153 minutes et 100 m2 de surface couverte (ce qui équivaut à notre appartement entièrement vide).
Quant au temps de charge, nous avons noté 3 heures et 12 minutes. À ce titre, l’application propose une option de charge en période creuse, et même de limiter la recharge à 80% ou 90% afin de préserver la batterie. Nous approuvons davantage ce genre d’optimisation que la performance brute. D’autant plus que les valeurs mesurées permettent largement de satisfaire un besoin de nettoyage d’intensité moyenne sur une surface relativement étendue.
Entretien : on oublie presque de s’en occuper
Eh oui ! Comme la station est de plus en plus autonome, on peut en venir à négliger notre part d’entretien, à commencer par vider le bac à eaux usées, lequel ne dégage absolument aucune odeur. Heureusement, l’application est là pour nous le rappeler en temps voulu. Pas besoin de vérifier soi-même : quand il faut remplir ou vidanger, on est tout de suite au courant. Néanmoins, il faudra tout de même adopter quelques réflexes, surtout après des cycles très « mimi cracra », à savoir :
rincer la plaque de lavage amovible qui peut accumuler des saletés ;
rincer le filtre du robot ;
rincer la boîte d’eau sale du robot ;
vérifier l’état des brosses et des conduits.
Outre ces gestes à réaliser en priorité, l’entretien de routine consistera à passer un coup de chiffon doux sur les capteurs et à remplacer les pièces usées en vous fiant aux estimations de l’application, mais également à votre appréciation personnelle.
Si vous avez du mal à déclipser une brosse ou un filtre, le manuel contient des illustrations claires sur comment procéder. Il contient également un tableau sur trois pages qui recense les situations nécessitant une intervention de votre part (partie « Dépannage »).
Pièces détachées, consommables et accessoires compatibles
Pour l’heure, la boutique n’est tout simplement pas à jour… Il est donc difficile pour nous de donner une estimation fiable du coût des consommables. Les seules informations disponibles à ce jour concernent les détergents, à savoir la solution de nettoyage (1L) à 14,99 € et la solution anti-odeurs d’animaux (200ml) : 29,90€. Beaucoup de consommables ressemblent trait pour trait aux composants du robot, mais, en l’absence de dénomination exacte, nous déconseillons d’effectuer des achats à l’aveugle. Voici néanmoins un tableau réalisé à partir des prix pratiqués sur les accessoires actuels de MOVA, afin de se faire une petite idée malgré tout :
Poste
Hypothèse annuelle
Prix unitaire indicatif
Coût/an
Sacs à poussière 3,2 L
4
17,99 €
72 €
Filtres bac à poussière
3 (≈2 packs de 2)
25,99 €/pack
52 €
Brosse latérale
1
14,99 €
15 €
Brosse principale
1
18,99–44,99 €
~30 € (moyenne)
Rouleau-serpillière
2/an
54,99 € (lot de 2)
55 €
Solution nettoyante
3 L/an
14,99 €/L
45 €
Total annuel estimé
≈ 269 € (plage ~190–330 €)
Extrapolé sur cinq ans, on peut envisager un coût d’environ 1120 €
C’est un budget à part entière, mais tout dépendra de la fréquence et de l’intensité d’utilisation.
Position sur le marché : bah c’est le meilleur (pour l’instant) !
Le MOVA Z60 Ultra Roller Complete s’impose comme notre nouveau mètre étalon. Son avance ne tient pas à un seul gimmick, mais à l’addition de détails bien exécutés : station vraiment tout-en-un (auto-vidage, rinçage à chaud, séchage), navigation sûre, excellente gestion des tapis et des obstacles, couverture des bords renforcée grâce à la brossette extensible et au rouleau coulissant. Face au Z50 Ultra, il offre une aspiration plus puissante, une autonomie plus longue, un bruit mieux contenu et surtout un franchissement nettement plus serein, malgré un sac un peu plus petit et un prix supérieur.
Très concrètement, face aux « ténors » déjà passés sur notre banc, chacun garde son atout signature : Roborock S8 Pro Ultra reste une référence pour la maîtrise d’ensemble (navigation LiDAR, double rouleau DuoRoller Riser et station ultra aboutie), mais il peut se coincer un peu plus dans les intérieurs très chargés. Le Dreame L20 Ultra demeure l’un des meilleurs pour longer les plinthes grâce au déploiement des patins (MopExtend), et le Narwal Freo Z10 Ultra reste un champion du décrassage soutenu et de la logique “patins rotatifs”. Cela dit, aucun n’offre la même sérénité de franchissement dans les zones à seuils/rails. En somme, le Z60 ne “bat” pas chacun sur son terrain favori, mais il coche le plus de cases à la fois, avec un large pannel de fonctionnalités !
Les chercheurs d’Andon Labs, réputés pour leurs expériences loufoques mêlant robots et intelligence artificielle, ont encore frappé. Après avoir confié la gestion d’un distributeur automatique à un modèle d’IA, ils ont cette fois équipé un simple robot aspirateur de plusieurs grands modèles de langage (LLM) — parmi lesquels …
Avec le MOBIUS 60 Auto-Empty, MOVA augmente le “smart cleaning” avec un nettoyage par zones piloté par l’IA. Au cœur du dispositif, le MopSwap™ Hub sélectionne la bonne serpillière selon le type de sol, quand l’app MOVAhome affine les routines selon les usages du foyer…
Une assistance domestique qui anticipe et s’adapte, pièce par pièce, c’est le nouveau défi relevé par MOVA. En effet, l’IA de son majordome numérique identifie la fonction des zones (cuisine, séjour, passage, etc.), ajuste le textile (Plush pour les parquets, ThermoHold™ chauffée pour les graisses, HyperClean™ pour l’entretien quotidien) et dose le mélange de solutions via DuoSolution™. Automatisation, personnalisation : vous adaptez l’intensité, la température, la pression et la quantité de produit aux circonstances.
Avec le MOBIUS 60, la promesse faite par MOVA de bâtir un écosystème de produits intelligents semble avancer au grand galop. En attendant l’heure des tests, voici un petit focus sur les parts les plus innovantes de ce produit !
L’innovation phare : MopSwap™ Hub (changement automatique de serpillière)
Le MopSwap™ Hub orchestre un nettoyage réellement contextuel. Le robot identifie la pièce (cuisine, séjour, couloir…) et le revêtement (bois, carrelage, stratifié, tapis à contourner) grâce à sa reconnaissance IA, puis sélectionne automatiquement la serpillière adéquate et le mélange de solution correspondant.
Trois serpillières dédiées matérialisent cette promesse “pièce par pièce” :
Plush (jaune) — pensée pour les bois et stratifiés. Dans l’app MOVAhome, deux modes sont proposés : Nettoyer & Nourrir ou Nourrir seul. Les fibres ultra-douces appliquent une solution de soin spécifique afin de préserver l’éclat et la texture du bois tout en limitant l’agression mécanique.
ThermoHold™ (rouge) — calibrée pour les cuisines et zones grasses. Activée à 40 °C, elle aide à dissoudre les résidus de graisse et de sauce que le nettoyage à froid laisse souvent en place, pour des carreaux nets au quotidien.
HyperClean™ (bleue) — la polyvalente pour les passages fréquents. Elle capte efficacement poussières, traces de pas et poils d’animaux, maintenant un niveau de propreté régulier sur les surfaces du quotidien.
En arrière-plan, le système DuoSolution™ ajuste le mélange de liquides selon la situation : neutre pour l’entretien courant, puissant dans les zones encrassées (graisses), doux pour le bois. Le tout s’exécute en continu au fil de la carte de la maison : le robot arrive en cuisine, bascule sur ThermoHold™ et solution “puissante” ; il repart vers le salon parquet, échange pour Plush et passe en “doux”.
Déjà aperçu sur le Z60 Ultra Roller Complete que nous testons actuellement en parallèle, le StepMaster™ 2.0 passe un cap sur le MOBIUS 60 : le robot franchit jusqu’à 8 cm et conserve sa trajectoire. Son secret tient à un jeu de pattes rétractables qui reproduit une séquence “grimper – franchir – se repositionner”. Concrètement, le châssis s’élève au moment opportun, les appuis se déplacent pour basculer le centre de gravité, puis le robot se repose à plat et reprend sa navigation.
Sur le terrain, cette cinématique change la donne sur les rails de baies vitrées, les seuils hauts et sols irréguliers, les pieds de chaises et certains jouets, ce qui limite fortement les interventions humaines.
Hygiène & station autonome : ThermoWash™ 100 °C, UV et Auto-Empty
MOVA mise très sérieusement sur un entretien hygiénique des textiles. Après chaque cycle, la base lance ThermoWash™ à 100 °C pour rincer les serpillières. La haute température dissout les graisses et biofilms bien mieux qu’un lavage tiède, limite les mauvaises odeurs et prépare le textile pour le prochain passage. La phase de stérilisation UV vient compléter le cycle pour atteindre la promesse de 99,99 % d’élimination de bactéries et virus.
Une fois les serpillières thermotraitées, la base gère le séchage, puis le réamorçage en DuoSolution™ (mélange neutre / puissant / doux selon les prochaines zones). Le robot repart ainsi avec la bonne chimie en mémoire, ce qui évite les erreurs d’affectation (bois nourri vs carrelage dégraissé) et limite les allers-retours superflus. Enfin, sans surprise la base intègre le vidage automatique (Auto-Empty) de la poussière aspirée.
Nota Bene : certains détails restent à confirmer côté fiche technique (type et capacité du sac, système de filtration, éventuellement HEPA, cadence de vidage), et en ce qui concerne le coût des consommables (solutions nettoyantes, patins, sac à poussière, etc.).
Le MOBIUS 60 déjà disponible en France !
Le MOBIUS 60 est disponible en France sur la boutique officielle MOVA (page produit dédiée) et référencé chez des revendeurs comme Boulanger. Au 31 octobre 2025, le tarif public constaté chez Boulanger est de 1 499 € TTC.
Si vous attendez un test de notre part avant de vous lancer, nous surveillerons l’efficacité et la fiabilité du changement de serpillière, la justesse de la classification des pièces, le vrai franchissement des 8 cm, ainsi que le coût d’usage (solutions, serpillières, sacs) et l’impact sur le bruit et la durée des cycles.
Pensez-vous que MOVA est en train de prendre le leadership du monde des aspirateurs-robots ? Les innovations présentées pourraient-elles résoudre les contraintes de votre propre domicile ? Dites-nous tout en commentaires !
Parmi les aspirateurs-laveurs 2-en-1, Rowenta tente de « tirer l’entrée de gamme vers le haut » avec le X-Clean 2, désormais disponible en France depuis la mi-septembre 2025 à moins de 300 €.
La fiche officielle le présente comme un modèle axé sur la simplicité et le gain de temps. Le X-Clean 2 est un véritable pari totalement axé sur le rapport qualité/prix : on vise l’essentiel pour démocratiser un produit d’ordinaire deux à trois fois plus cher. Pour en avoir testé quelques-uns, cet appareil au tarif agressif nous intrigue au plus haut point. D’autant plus que l’entrée-de-gamme peut parfois faire peur, à l’image de l’aspirateur-balai Ambiano d’Aldi.
Cette sortie s’inscrit dans une histoire de marque bien installée : née en 1909 en Allemagne, Rowenta appartient au Groupe SEB depuis 1988, et revendique une approche d’« innovation utile » et de durabilité (pièces disponibles et réparabilité long terme) sur ses catégories maison. Le X-Clean 2 devient la porte d’entrée de la gamme dont la mission est de garantir un agent nettoyeur populaire loin des paillettes offertes sur les modèles supérieurs.
D’emblée, le X-Clean 2 semble miser sur la simplicité d’usage. Rowenta revendique un appareil “léger en main” (≈ 1,2 kg ressentis), aidé par un rouleau auto-propulsé et une poignée arrière pour le transport : trois éléments qui, combinés, favorisent des allers-retours rapides sans fatigue dans une cuisine ou un couloir. L’idée est donc de pouvoir multiplier les petites sessions d’entretien plutôt que de planifier un “grand ménage”. On ne peut que saluer cette maniabilité est rare à ce niveau de prix pour un 2-en-1. Seul bémol : la flexibilité à 180° est absente, on ne glisse donc pas aussi loin sous les meubles qu’avec certains balais articulés.
Le dimensionnement des réservoirs est correct : 0,73 L pour l’eau propre et 0,44 L pour l’eau sale. Sur des surfaces modestes à moyennes, on enchaîne plusieurs pièces sans interruption ; au-delà, il faut prévoir des vidanges/remplissages plus réguliers, ce qui reste cohérent avec la cible “appartement” ou rez-de-chaussée de maison.
Côté interface, le choix d’un écran LED au guidon modernise l’expérience. Il affiche des indications en temps réel (modes, alertes) et remplace avantageusement de simples voyants, en particulier pour les utilisateurs qui alternent fréquemment Eco et Max selon la salissure.
Mise en route & entretien : moins de frictions, plus d’usage
Le X-Clean 2 est livré avec sa station de nettoyage/charge, un rouleau de rechange avec brosse latérale intégrée, un filtre mousse et un filtre sec supplémentaires, ainsi qu’une brosse de nettoyage dotée d’une fonction passoire et d’un petit cutter pour libérer les fibres emmêlées. Toutefois, la batterie non amovible laisse planer quelques interrogations quant à la durabilité du produit et aux coûts de remplacement.
Le démarrage est aussi simple qu’ailleurs : remplir le réservoir d’eau propre (avec ou sans détergent compatible), enclencher Eco ou Max, et se laisser “entraîner” par le rouleau auto-propulsé. Les indications sur l’écran LED très sommaire évitent les tâtonnements : on sait quel mode est actif et quand il faut vider ou rincer. Atout de poids : la station permet de lancer des cycles d’auto-nettoyage (≈ 60–90 s) pour rincer le rouleau et les conduits. Un vrai gain de temps au quotidien, qui limite les odeurs et la prolifération bactérienne liées à l’humidité stagnante. Cela ne dispense pas, toutefois, de vider le réservoir d’eau sale, de rincer la cuve et de laisser sécher le rouleau à l’air libre.
Par ailleurs, le décrassage du rouleau (cheveux, poils, fibres) se fait en quelques gestes grâce à la brosse fournie et au cutter intégré. Les filtres mousse/sec se remplacent facilement, la vidange des réservoirs est simple, mais leur volume modeste implique des vidanges plus fréquentes dans les grands espaces.
Performances attendues : valeur concrète… et compromis
On l’a vu, le X-Clean 2 vise l’entretien régulier sur sols durs : miettes, poussières fines et petites traces humides, typiquement l’entrée après l’école ou la cuisine post-repas. Le débit d’eau parcimonieux limite les bavures et accélère le séchage, bien qu’un tel avantage suppose une aération correcte et un rituel d’entretien minimal (réservoir d’eau sale vidé, rouleau propre) pour éviter traînées et odeurs.
En outre, les taches incrustées et les surfaces poreuses restent hors de sa zone de confort : on est sur de l’appoint, pas sur du décapage. Le travail des bords n’est pas non plus sa zone de brillance. D’après les premiers tests en ligne, il laissera facilement 2,5 cm d’écart avec vos plinthes. Les angles serrés et l’espace sous certains meubles bas feront également partie des coins délicats.
Nota Bene : une consœur a déjà pallié le manque de chiffres officiels sur le volume sonore en mesurant respectivement entre 64 et 66 dB pour les modes Eco et Max.
Notre avis à la volée : un petit luxe à petit prix
Avec le X-Clean 2, Rowenta semble signer un 2-en-1 “prêt à l’emploi” qui tire l’entrée de gamme vers le haut : maniabilité réelle (rouleau auto-propulsé, poids ressenti contenu), cycle d’auto-nettoyage, travail soigné des bordures et écran LED clair. En face, des limites assumées — puissance modeste, batterie non amovible, filtres non lavables — cadrent son usage : parfait pour des appartements et des routines d’entretien légères à modérées sur sols durs, moins indiqué pour de grandes surfaces ou des salissures tenaces.
Qu’en dites-vous ? Seriez-vous tentés par un aspirateur-laveur simple et à bas prix ? Devrions-nous le tester pour vous donner de plus amples recommandations ? Pensez-vous que c’est encore trop cher pour ce que c’est ? Dites-nous tout en commentaires !
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Entre sa puissance, sa prise en main facile et ses fonctions intelligentes, le robot MOVA E40 Ultra a tout pour plaire. Surtout après cette jolie remise.
A l’heure actuelle, nombreux sont ceux qui optent pour un aspirateur robot capable d’aspirer et de nettoyer le sol. Il faut dire que ces appareils sont devenus de plus en plus accessibles au fil des années, tout en offrant des performances remarquables.
Parmi les marques les plus intéressantes du moment, il y a notamment MOVA qui s’est spécialisée dans les modèles de pointe à des tarifs raisonnables comme le Z60 Ultra Roller Complete présenté à l’IFA 2025. C’est aussi le cas du E40 Ultra, un aspirateur robot très polyvalent qui profite actuellement d’une réduction de 50 € pour une durée limitée (du 27 octobre au 9 novembre 2025). Coup d’œil sur cet appareil bien pratique au quotidien.
Le MOVA E40 Ultra à 449 € : pourquoi c’est un bon plan ?
Commercialisé habituellement à 499 €, le MOVA E40 Ultra se retrouve de manière exceptionnelle à 449 € grâce à une remise de 10 %sur plusieurs sites (Amazon, MOVA, Boulanger). Autant dire que le timing est parfait pour s’offrir un aspirateur robot, d’autant plus que la promotion expire le 9 novembre prochain.
En outre, il faut savoir que ce modèle a reçu une très bonne moyenne de 4,4/5 chez les principaux revendeurs (moyenne fournie par Google). Preuve que la majorité des clients sont déjà conquis par ce petit bonhomme.
Votre animal de compagnie pourrait bien se faire un nouvel ami.
Quels sont les plus gros atouts du MOVA E40 Ultra ?
Face à une très forte concurrence dans le secteur des aspirateurs robots, la jeune marque asiatique MOVA (créée en 2024) se devait de frapper fort avec ses appareils. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’E40 Ultra est loin de faire pâle figure avec sa puissance de 19 000 Pa, l’une des plus élevées dans sa fourchette de prix. Grâce à cela, il est capable d’avaler toutes sortes de poussières et de particules sans la moindre difficulté.
Par ailleurs, ce modèle est équipé de serpillères extensibles qui lui permettent d’accéder aux endroits les plus exigus, ainsi qu’un réservoir d’eau intelligent qui s’adapte aux types de sols et de tâches à nettoyer. En bref, tout ce qu’il faut pour vous épargner des corvées ingrates.
Allez, à la niche.
Dans le même temps, il est capable de repérer les tapis et de relever sa serpillère avant d’y passer pour ne pas les abîmer grâce à son système de détection ultrasonique. Sans oublier sa station tout-en-un qui se charge à la fois de la vidange automatique, ainsi que du lavage et du séchage des serpillères.
En résumé, le MOVA E40 Ultra est un excellent modèle pour les budgets relativement modestes grâce à sa puissance élevée de 19 000 Pa et ses nombreuses fonctionnalités intelligentes qui facilitent son utilisation et son entretien. Cerise sur le gâteau : ce modèle est garanti 3 ans après achat, ce qui devrait rassurer les clients les plus hésitants.
Une nouvelle marque américaine, inconnue au bataillon, vient de rassembler 50 000 $ pour lancer un nouveau modèle de robot-aspirateur. La spécificité de cet appareil ? Le R2 sera capable de shampouiner les tapis !
Depuis quinze ans, l’aspirateur-robot a appris à se repérer, à cartographier nos pièces, puis à s’auto-vider pour nous laisser un peu plus tranquilles entre deux ménages. La décennie suivante a vu éclore les robots-laveurs : patins vibrants, serpillières rotatives, stations qui rincent et sèchent… avec, toujours, la même limite : au bord d’un tapis, on freine, on contourne, on lève les patins. La moquette et les velours restent le territoire des shampouineuses « à l’ancienne », traîneaux bruyants et tuyaux en bataille.
C’est précisément cette frontière que Robotin dit vouloir franchir avec le R2, un projet actuellement financé sur Kickstarter. L’ambition est la suivante : rendre un robot domestique en mesure de nettoyer en profondeur que l’on réservait jusqu’ici aux injecteurs-extracteurs, et l’orchestrer de bout en bout avec une station d’accueil chargée d’approvisionner, d’aspirer et de sécher. Sur le papier, l’équation mêle trois promesses rarement réunies : l’aspiration « forte » sur textile, l’injection-extraction à l’eau chaude, puis un séchage actif destiné à rendre le tapis praticable peu de temps après chaque cycle.
La jeune pousse se présente sous le nom Robotin Inc., avec un slogan qui résume son ambition : « Robot in, chores out » (littéralement : « Le robot entre, les corvées sortent »). La communication officielle est anglophone et situe l’annonce du R2 à Irvine (Californie).
Côté calendrier public, Robotin décrit un enchaînement classique pour un hardware ambitieux : prototypes d’ingénierie en 2023, design modulaire en 2024, protos robot + station en 2025, puis lancement de la campagne Kickstarter le 23 septembre 2025. Les expéditions sont annoncées pour mars 2026 (printemps 2026 selon les supports), ce qui laisse un cycle d’industrialisation d’environ 6 à 9 mois après la campagne.
Robotin revendique le « premier robot laveur de tapis autonome » : un système modulaire combinant un module d’injection-extraction/séchage pour les tapis et un module aspiration plus classique, le tout orchestré par une AI-Perception System (détection des revêtements, évitement d’obstacles, cartographie). Le site officiel, les réseaux et la fiche Kickstarter alignent ce discours de fond (autonomie, modularité, navigation assistée par IA).
Quelques chiffres sur le Robotin R2 (d’après les bruits de couloir)…
Caractéristique Techniques
Dimensions
40,6 × 39,9 × 15,2 cm
Puissance d’aspiration
115 AW
Batterie
10 000 mAh (Recharge 0→80 % en ~24 min)
Capacité du bac à poussière
1,8 L (annoncé “jusqu’à 60 jours”)
Capacité de la station (eaux)
propre ~9 L sale ~6 L
Chauffe-eau
RapidHeat 60 °C en ~10 min
Navigation / IA
“AI-Perception System”, 12 types de capteurs
Couverture de nettoyage
37 m²/h
Prix Kickstarter
799 $
Fenêtre de livraison annoncée
mars 2026
Une shampouineuse autonome : comment ça marche ?
L’idée de Robotin est de transposer, dans un format robotisé, le principe des injecteurs-extracteurs que l’on connaît chez Bissell et consorts. Concrètement, le R2 projette de l’eau sur les fibres, brosse pour décoller les saletés incrustées, puis aspire l’eau chargée afin de laisser un tapis le moins humide possible. La station d’accueil alimente et récupère l’eau automatiquement, ce qui permet d’enchaîner un cycle complet sans manipulation intermédiaire. Les éléments publiés évoquent en plus un chauffage rapide de l’eau et un séchage actif par flux d’air chaud, piloté par des capteurs d’humidité pour homogénéiser la fin de cycle.
Cette mécanique repose sur un châssis unique et deux modules que l’utilisateur interchange : un module « carpet wash/dry » pour l’injection-extraction et un module « vacuum » pour l’aspiration classique. L’app donne la main sur la cartographie, les zones interdites et les routines ; le robot ajuste sa trajectoire grâce à un système de perception annoncé comme « AI-Perception », combinant une douzaine de types de capteurs pour reconnaître les revêtements, éviter les obstacles et planifier les passes utiles.
Le dispositif ressemble trait pour trait à une shampouineuse classique !
Reste la question des surfaces non textiles. Avec son module « vacuum », le R2 peut aspirer les sols durs comme un robot traditionnel — débris, poussières et poils. En revanche, rien n’indique pour l’instant l’existence d’un module serpillière dédié aux sols durs : la communication officielle se concentre sur le lavage de tapis, l’extraction et le séchage, sans mention d’un patin humide ou de rouleaux destinés au carrelage ou au parquet. C’est un point important pour situer le produit : il se présente d’abord comme un robot de soin des tapis, qui sait aussi aspirer, et non comme un laveur universel qui ferait tout sur tous les revêtements.
Enfin, la station joue un rôle central : elle ravitaille le robot en eau propre, récupère l’eau sale et sert de base pour l’entretien courant, promettant de véritables sessions « mains libres », excepté pour changer de module.
Les questions que l’on se posera pour un éventuel test
En tablant sur une sortie en mars 2026 suivi d’une exportation relativement rapide en Europe, notre petit labo a déjà quelques questions dans sa manche concernant :
l‘efficacité de l’injection–extraction selon le type de tapis (poils courts/longs, densité) et le taux d’humidité résiduelle ;
la réalité du séchage “rapide” selon la température ambiante et l’homogénéité du résultat (bords vs zones centrales) ;
la polyvalence de l’appareil : aspiration correcte sur sols durs, possibilité d’une option lavante ? ;
le niveau sonore par phase (brossage, extraction, séchage) et acceptabilité en usage quotidien ;
la maintenance et l’hygiène : nettoyage des conduits, prévention des odeurs, accès aux pièces détachées, protocole d’auto-rinçage ;
les consommables et le coût d’usage (détergents éventuels, filtres, brosses)
l’autonomie et la surface couverte : on s’interroge sur l’impact du chauffage de l’eau et du séchage actif sur la durée d’un cycle et la fréquence des retours à la base.
Et vous ? Possédez-vous beaucoup de tapis ? Un tel produit pourrait-il vous faire passer le cap des robots-aspirateurs ? Sur le papier, trouvez-vous cela plus utile qu’un robot-laveur de sols durs ? Dites-nous votre avis en commentaires !
Choisir entre le Dyson v15, gen5 ou v16, c’est comme débattre du meilleur super-héros : chacun a ses super-pouvoirs, mais le budget et les besoins tranchent. Finies les heures de ménage à jouer les acrobates avec une gâchette ou à râler contre un filtre qui laisse filer les acariens. On décortique ici les forces, les défauts et les subtilités de ces trois mastodontes de l’aspiration, pour que vous arrêtiez de zapper entre les fiches produits.
Spoiler : le Gen5detect a de bons arguments s’il est en promo, le V15 reste un choix malin, et le V16… eh bien, il est très fort, mais pas encore à portée de tous.
Dyson V15, gen5, V16 : le choc des titans du ménage !
Vous souhaitez vous équiper d’un aspirateur-balai solide, puissant, sans prendre le risque d’être déçu ? Dyson propose trois modèles pour vous débarrasser de la saleté : V15 Detect, Gen5detect et V16 Piston Animal. Les trois appareils se ressemblent, avec notamment un éclairage puissant au niveau des brosses principales et un compteur de particules piézoélectrique avec écran LCD, servant à ajuster la puissance d’aspiration en temps réel. Pourtant, la différence de prix est bel et bien là, avec un écart de plus de 400 € parfois, selon le modèle et le revendeur. Comme on le disait dans notre comparatif V15 vs V12, la montée en gamme se paie cash. Alors dans quoi allez-vous mettre votre argent ?
Nota Bene : le capteur piézo compte les particules 15 000 fois/seconde. La détection de poussière en temps réel, décryptée par Wired, révèle les résidus invisibles.
Le V15 Detect Absolute, le moins cher, dispose déjà d’une excellente base, avec une bonne aspiration de 230 AW et un réservoir de 0,77 L. Le Gen5detect enchaîne les améliorations : 280 AW de puissance, filtre HEPA capturant les particules de 0,1 micron et autonomie étirée à 70 minutes. Mais pèse 3,5 kg – c’est le plus lourd des trois. Le V16, sorti en 2025, débarque avec compresseur de poussière (stockage 60 jours), aspiration 315 AW, autonomie confortable jusqu’à 75 minutes, support mural simplifié. Seul bémol : son suceur All Floors Cones Sense relativement bruyant et mal adapté aux plinthes.
Nota Bene : on observe une puissance d’aspiration croissante de 2021 à 2025. Mais attention avec ce genre de chiffres : comme on l’a vu dans nos tests V10 vs V8, la puissance sur papier ne fait pas tout.
Dyson V15 Detect Absolute : l’argument du meilleur rapport qualité-prix
Lancé en 2021, le V15 Detect est une valeur sûre. Ses 240 Air Watts suffisent largement à mettre la saleté quotidienne au placard – enfin à la poubelle, mais on se comprend… Un moteur Hyperdymium™ à 125 000 tr/min, 2 fois plus puissant que le V8, gère les moquettes épaisses sans surchauffer. Le laser Fluffy Optic™ révèle la poussière invisible sur parquet – très efficace même en faible lumière.
À 3,1 kg, il se manie sans mal de dos. La gâchette est un choix à assumer : appuyez pour nettoyer ciblé (miettes, poils, etc.), relâchez pour économiser la batterie. Mais attention aux tendinites sur les séances ménage prolongées, car la pression longue fatigue. On peut également pointer du doigt son filtre qui ne capte « QUE » les particules de 0,3 microns (vs 0,1 pour le Gen5 HEPA – un peu meilleur pour les allergiques).
Verdict : pour 90 % des ménages, le V15 suffit. Moins cher, plus léger, avec 80 % des performances du Gen5. L’outil Hair Screw gère les poils longs sans bourrage – parfait pour les foyers animés. Hors promo, il est à 799 €, mais il est désormais trouvable à moins de 600 € chez des Boulanger ou Darty.
Nota Bene : pour aller plus loin, la version Submarine existe, laquelle inclut une fonction de nettoyage des sols à l’eau claire.
Caractéristique du V15
Dimensions
126 x 26,6 x 25 cm
Poids
3,1 kg
Batterie
Lithium-ion 3600 mAh
Autonomie max
Jusqu’à 60 min
Temps de charge
4h30
Puissance d’aspiration
240 Air Watts
Contenance du collecteur
0,77 L
Système d’activation
Gâchettes
Filtration
HEPA > 3µ
Accessoire intégré au tube
Brosse High Torque, Brosse Laser Slim Fluffy, Mini brosse motorisée, Mini brosse douce, Brosse rigide, Accessoire combiné, Long suceur, Adaptateur pour meubles bas
Niveau sonore
75 dB max
Dyson gen5detect : le choix intermédiaire qui monte en puissance
Avec le Gen5detect, Dyson signe une évolution notable. Plus puissant, plus malin, plus endurant… mais aussi plus lourd et plus cher. Un saut générationnel qui vaut-il le coup ? Pour ceux qui vivent avec des animaux ou des allergies, c’est loin d’être absurde.
Le moteur Hyperdymium Gen5 tourne à 135 000 tr/min, délivrant une succion record de 280 AW, ce qui laisse encore moins de chances aux particules accrochées aux fibres des tamis d’y loger éternellement. Poils d’animaux, moutons sous le canapé… tout disparaît à vitesse grand V. Le système cyclone à 14 étages assure une capacité d’aspiration maintenue à son maximum.
On passe aussi un cap pour les plus sensibles aux allergènes : la filtration HEPA capture 99,99 % des particules de 0,1 micron. Une première chez Dyson. L’air rejeté est plus propre que dans une salle stérile. Et avec l’écran LCD, vous voyez en temps réel la quantité de poussière capturée, et la taille des particules emprisonnées dans le collecteur. Détail pratique : le bouton marche/arrêt remplace la gâchette, jugée trop fatigante par de nombreux retours utilisateurs. On apprécie également que l’autonomie grimpe à 70 minutes contre 60 minutes sur le V15.
En revanche, les 3,5 kg se font sentir, surtout en hauteur. Côté budget ? Comptez 899 € hors promo (contre 799 € pour le V15). Un écart justifié principalement par des spécifications techniques un cran plus élevées, dont une meilleure filtration, en somme. Ah et il y a le bouton à la place de la gâchette… Quoi qu’il en soit les plus malins sauront se le procurer à 650 € environ.
Nota Bene : pour avoir l’adaptateur pour meubles bas (inclus chez le V15), il faudra néanmoins choisir le pack à 929 € ou le prendre à part en e-boutique. Pas de version Submarine pour celui-ci.
Dyson V16 Piston Animal : le dernier né ultra puissant !
Le Dyson V16 Piston Animal, concentré de 34 brevets, incarne la nouvelle génération d’aspirateurs balai de la marque anglaise. Si le Gen5 était déjà impressionnant, le V16 le pulvérise avec 315 AW d’aspiration brute délivrés par un moteur Hyperdymium 900W – 50% de puissance en plus que son prédécesseur. La technologie cyclonique s’active en mode Boost avec cinq mini-cyclones supplémentaires pour une puissance inédite. Comme son prédécesseur, sa filtration HEPA 5 étages capture 99,99% des particules de 0,1 micron – parfait pour les allergiques.
En ce qui concerne les nouveautés, le bac CleanCompaktor compresse les débris pour contenir l’équivalent de 30 jours de poussière. Le vidage hygiénique repousse le moment de récupérer les saletées avec les mains. Les brosses Fluffy laissent place à une tête All Floor Cones Sense, qui démêle cheveux longs et poils d’animaux. Elle s’adapte aux sols durs, mais brille surtout sur tapis et moquettes. On trouve également des embouts en biseau au bout du corps principal et du tube, ce qui permet une aspiration de précision sans faire l’aller-retour pour récupérer un accessoire adapté.
Néanmoins, le poids reste élevé (3,4 kg) et la nouvelle brosse est relativement bruyante (jusqu’à 81 dB). Niveau accessoires, on perd une brosse dans l’histoire (la Fluffy). On note également l’accès à l’application Dyson, même si l’idée d’un aspirateur-balai connecté a du mal à trouver une justification majeure en pratique. Le coup de théâtre, finalement, c’est le prix : 849 € hors promo, soit 50 € de moins que le prix initial du Gen5 Detect, lequel s’en voit réduit au rôle de leurre marketing (un faire valoir, en somme).
Caractéristique du V16 (Piston Animal)
Dimensions
129,8 x 25,9 x 25 cm
Poids
3,4 kg
Batterie
Li-ion amovible
Autonomie
entre 15 et 75 min
Temps de charge
3h30
Puissance d’aspiration
315 AW
Contenance du collecteur
1,3 L
Système d’activation
bouton marche / arrêt
Filtration
Multicyclonique, Mousse, HEPA 99,9 % à 0,1 micron
Accessoire intégré au tube
Brosse conique, Brosse auto-démêlante 2.0, Accessoire deux en un, Long suceur
Niveau sonore
72 dB – 81 dB
La brosse lavante est indispensable pour vous : Dyson V15s Submarine ou Dyson V16 Piston Animal Submarine ?
Deux des candidats admettent une version Submarine, qui les change en aspirateur-laveur grâce au module adapté. Le Submarine nettoie les taches sur surfaces dures avec un réservoir 300ml couvrant jusqu’à 110 m², avec mode Boost pour les taches tenaces. Bien sûr, le poids du module rempli d’eau va alourdir les deux appareils. Les autres caractéristiques de chaque modèle ne varient pas.
Nota Bene : le Gen5 est exclu de cette possibilité, ce qui en fait résolument le choix le moins attrayant dans la stratégie de Dyson.
En revanche, on peut encore une fois commenter les tarifs. Si on se focalise sur le prix initial, le V15 Detect Submarine coûte 150 € de plus que son homologue standard (949 €). Le V16 Piston Animal passe en aspirateur-laveur pour seulement 140 € de plus (999 €). À comparer les deux, on peut se dire facilement que, quitte à réaliser une grosse dépense, autant mettre les 50 € de plus pour avoir le modèle le plus performant. Et l’effet de leurre fonctionne encore.
Notre avis : quel Dyson choisir selon nos tests ?
Vous l’aurez compris, la sortie des modèles d’aspirateurs-balais Dyson suivent une stratégie marketing bien rôdée, avec des améliorations au compte-goutte et des effets de leurre sur les solutions intermédiaires. C’est une stratégie commerciale très courante, mais en avoir conscience n’aide pas forcément à faire un choix.
Le Dyson V15 Detect (ou sa version V15s Submarine) présente le meilleur rapport qualité/prix. Pour avoir testé les trois modèles, celui-ci fait largement l’affaire dans une maison ou un appartement de 100 m2 environ. Nous n’envisagerions même pas les deux autres – et en promo, c’est encore mieux.
Le Dyson Gen5detect remplit parfaitement son rôle de vilain petit canard. C’est le plus cher en tarif initial, il a moins d’accessoires que le V15 et est moins performant que le Dyson V16. Il n’a même pas accès à la version Submarine. En plus il est lourd. Next.
Le Dyson V16 Piston Animal est le meilleur, mais aussi le plus cher, si l’on évacue son faire-valoir ci-dessus. Avec 315 AW d’aspiration, une autonomie à 75 min max et et un bac à compression de 1,3L, il va vous faire les yeux doux. Mais n’oublions pas sa brosse bruyante et son manque d’accessoires. Il est également relativement lourd et son application est gadget. Nous le mettons au rang de caprice rationnalisable pour les plus fortunés.
Alors, prêt à faire la guerre à la poussière ? Le V15, c’est le malin pour un budget raisonnable. Le Gen5detect, hors de question s’il n’est pas en promo. Enfin, le V16, pourquoi pas, si le budget le permet et si vous avez beaucoup de tapis.
Alors êtes-vous d’accord avec notre analyse ? A quelle team appartenez-vous ? V15, Gen5 ou V16 ? Ou team pas Dyson du tout ?
FAQ
V15 vs Gen5 : c’est quoi le casting ?
Le V15, c’est le vétéran costaud mais léger (3kg), avec sa gâchette à presser façon manette de jeu. Le Gen5detect, lui, aspire à 280AW et embarque un bouton unique pour zapper la crampe au doigt, et une filtration HEPA plus fine. Mais il pèse 3,5kg. Verdict : Le V15 pour le budget et la maniabilité, le Gen5 pour les allergiques et les maniaques du confort. PAS D OPTION lavage à l’eau pour le GEN5 !
Dyson Gen5 ou V16 Piston Animal ?
V16 Piston Animal. Il est moins cher au tarif initial, plus puissant, plus autonome et un peu moins lourd. Il est même doté d’un compacteur pour une meilleure capacité. En outre, il existe en version Submarine, pour ceux qui ont le budget bien accroché.
Quel est le meilleur Dyson haut de gamme du moment ?
Si le budget vous brûle pas les poches, le V16 Piston Animal Submarine c’est « la totale » : puissance, autonomie, capacité du collecteur et option lavage. Mais le V15 reste excellent pour 799 €, surtout avec les promos. Le Gen5 fait figure d’intermédiaire trop cher, ce qui portera l’attention sur le nouveau bijou de Dyson. A envisager uniquement s’il est en promo.
Quelle est la date de sortie du Gen5detect ?
Le Gen5detect a fait son show en 2022/2023. Résultat : Dispo depuis 2 ans, avec un retour client solide. À noter : Son prix a un peu baissé, mais il reste plus cher que le V15 (899 € vs 799 €).
Des alternatives au V15 ?
Le V15 c’est le roi du rapport puissance/prix, mais les autres marques frappent fort. Le Shark Rocket Pet Pro 2 (350€) reste léger (2,7kg) et démontable. Le Tineco A10 (450€) brille par sa batterie modulable. Et pour les fans de tech, le Xiaomi Cyclone V10 (200€) surprend avec son écran tactile. Attention : Aucun n’atteint la filtration HEPA du Gen5 ou du V16.
Quelle est la durée de vie d’un Dyson ?
Entre 5 et 10 ans d’après Le Point, si vous le chouchoutez. La batterie s’use au fil des cycles, et les brosses motorisées valent 200-300€ neuves. Conseil : optez pour la garantie étendue et la station murale Dyson (100€ en plus), afin d’éviter les ennuis.
On les achète pour se simplifier la vie, on les branche sans y penser… et pourtant, une batterie lithium-ion mal conçue ou mal protégée peut transformer un simple chargeur en point chaud. Un danger sous-estimé ?
Les aspirateurs-balais sans fil d’entrée de gamme ont explosé sur le marché, souvent à moins de 100 €. Bonne affaire sur le papier, mais derrière le prix plancher se cachent parfois des économies sur l’essentiel : qualité des cellules, électronique de protection (BMS), chargeur et contrôles en production. Or une défaillance sur l’un de ces maillons suffit à provoquer une surchauffe — et, dans de rares cas, un départ de feu.
L’actualité le rappelle avec force : plusieurs campagnes de rappel, en Europe comme en Amérique du Nord, pointent des risques d’incendie lors de la charge. Faut-il pour autant paniquer ?
Rappel urgent en Espagne : l’Ambiano “aspirador mopa sin cable”
ALDI Espagne a déclenché mi-octobre un rappel immédiat d’un aspirateur-balai 2-en-1 (balai + fonction “mop”) de marque Ambiano, vendu pour les sols durs. Motif : la batterie peut surchauffer pendant la charge, avec risque d’incendie. L’enseigne demande de cesser l’usage et propose un retour en magasin avec remboursement. L’information a été publiée par la presse locale espagnole et confirmée par des associations de consommateurs.
Attention à ce que vous allez récupérer sur leboncoin…
Nota Bene : les références identifiées par certains médias incluent modèle HFC24-302 et numéro d’article 6015247 (des codes EAN/barres sont également mentionnés), ce qui facilite la vérification sur l’étiquette sous l’appareil.
Un problème plus large que le “premier prix”
L’épisode Ambiano n’est pas isolé — et il ne concerne pas que l’entrée de gamme. En France, Groupe SEB mène une campagne de rappel sur des Rowenta X-Force Flex 14.60 et 15.60 (type TY99) pour un risque d’événement thermique lié au pack batterie. La procédure officielle (RappelConso) recommande l’arrêt d’usage et organise une prise en charge/réparation ; le site dédié permet d’identifier précisément son appareil. Preuve que même des marques établies peuvent rencontrer ce type d’aléa, le sujet touche à la qualité des cellules et à l’électronique de protection (BMS), pas seulement au positionnement tarifaire.
Aux États-Unis, BISSELL a rappelé 142 000 aspirateurs Multi Reach début 2024 pour surchauffe de batterie (fumées, départs de feu). Là aussi, l’instruction était d’arrêter immédiatement d’utiliser l’appareil et de solliciter un remplacement de batterie gratuit via le dispositif officiel.
Autre illustration, côté “marques peu connues vendues en marketplace” : la CPSC (autorité américaine de sécurité produit) a publié en 2025 une alerte demandant de cesser immédiatement d’utiliser des INSE S6P Pro/S6T, batteries susceptibles de s’enflammer en charge… ou en usage. Plusieurs médias locaux ont relayé des incidents de fonte, fumées, voire incendies.
Et le phénomène dépasse l’univers des aspirateurs. Dans la piscine, Aiper Seagull Pro (ZT6001) — un robot de nettoyage sans fil — a fait l’objet d’un rappel au printemps 2025 : le bloc d’alimentation “fort courant” pouvait surchauffer la batterie en charge, avec risque de brûlures et d’incendie. Des cas de chauffe excessive et de fonte ont été documentés au Canada et aux États-Unis.
Dois-je m’inquiéter pour mon propre aspirateur-balai ?
Rassurons d’abord : la grande majorité des aspirateurs-balais de bonne facture — cellules de qualité, BMS robuste, contrôles en production, chargeur homologué — fonctionnent sans incident pendant des années. Les rappels existent justement pour prévenir les rares défaillances. Néanmoins, quelques réflexes simples réduisent drastiquement le risque :
Chargez sur une surface dure et dégagée (plan de travail, table), jamais sur un lit, un canapé ou sous un coussin ;
N’utilisez que le chargeur d’origine ou un chargeur approuvé par le fabricant ; fuyez les blocs “compatibles” génériques ; un chargeur inadapté peut injecter trop de puissance… et provoquer une défaillance…
Évitez les batteries ou “packs” non officiels trouvés au hasard d’une marketplace. Plusieurs alertes récentes l’ont montré : la qualité des cellules et la calibration du BMS font toute la différence.
Stockez l’appareil à l’abri de fortes chaleurs, et si vous le laissez des semaines sans servir, maintenez la batterie autour de 40–60 % plutôt que pleine à 100 %.
Surveillez les signes d’alerte : chauffe anormale, odeur chimique, gonflement du pack, craquements/hiss — ces signaux sont explicités dans les guides des services d’incendie.
Au moindre doute, suspendez l’usage et ne rechargez plus tant que vous n’avez pas d’information claire. Contactez le service client de la marque ou le distributeur pour la procédure (réparation, remplacement, remboursement). Les rappels Ambiano et Rowenta montrent que les filières de prise en charge existent.
Nota Bene : “Chargez sur une surface dure, ventilée, et ne laissez pas vos appareils en charge sans surveillance la nuit.” rappelle la campagne “Charge into Fire Safety” 2025, soutenue par la NFPA. C’est sobre… et terriblement efficace.
Lancé sur Kickstarter ce 30 septembre 2025, l’aspirateur-balai Fraction de la marque française Deglace pourrait atteindre les 1 000% de l’objectif de financement initial, à hauteur de 12 791 €.
La campagne doit s’arrêter en novembre, et le projet de la start-up est déjà largement financé. En moins de 24 heures, les co-fondateurs de Deglace, Geoffroy Hulot, designer industriel, et Matthieu de Wolf, ingénieur, annonçaient sur LinkedIn avoir déjà récolté plus de 400 % de la somme requise.
Mais que leur vaut un tel engouement ? Un aspirateur-balai doublement futuriste. Par son aspect, d’abord, d’un noir satiné, tout en rondeur, épuré à l’extrême. Ensuite, par les enjeux desquels il se met au service : la durabilité afin de réduire notre production de déchets électroniques. En effet, l’appareil est dit “modulaire”, ce qui signifie qu’il est intégralement démontable et réparable par ses utilisateurs. Pari audacieux ou simple évidence transformée en business model ?
Fraction : un aspirateur-balai modulaire surnommé “pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ?”
Et pourtant, on connaissait déjà cette stratégie, notamment dans la sphère du numérique avec Fairphone et Framework, qui proposent des téléphones et des ordinateurs portables réparables et évolutifs. De leur côté, les associés de Deglace travaillent sur des produits durables depuis 2021.
“Chaque année de vie supplémentaire représente un an de déchets évités.” Deglace sur leur page KickStarter
Plus concrètement, une telle conception signifie que l’appareil est composé de divers modules amovibles :
la batterie ;
un écran couleur pour afficher le mode d’aspiration et l’autonomie restante ;
un moteur à 130 000 tours/minute
un filtre tissu lavable pour éliminer poussières, allergènes, champignons, etc. ;
le module cyclonique lavable à l’eau, dont la force centrifuge est pensée pour capturer efficacement la poussière et les allergènes.
Pour le reste, c’est la même routine que toute la clique que nous avons déjà pu tester dans nos labo : tube, brosse, accessoires, etc. Et il est vrai que, quand on y pense, la plupart des aspirateurs-balais sont déjà semi-modulaires : beaucoup de pièces sont amovibles et remplaçables. Sur ce plan, Deglace n’a fait que pousser le curseur un cran plus loin.
Design et ergonomie : la glam sustainability ?
Le Fraction joue la carte d’un corps en aluminium 6061 « grade aérospatial » formant une coque monobloc qui vise une grande durabilité. Deux finis anodisés sont annoncés, rejoints par une édition Polar White mate avec revêtement “soft-touch” UV (anti-rayures/anti-traces). En main, l’ensemble métallique se veut rigide et “froid” au premier contact, mais l’habillage et les arêtes adoucies devraient donner une prise agréable.
Fraction va-t-il intégrer la première division des aspirateurs-balais ?
L’interface s’affichera sur un écran circulaire IPS couleur de 1,28″ avec notamment la jauge de la batterie, la puissance d’aspiration ((Eco/Normal/Boost) et les alertes de maintenance prédictive. La tête reçoit un pare-chocs périphérique et un éclairage LED qui projette un faisceau > 50 cm pour révéler la poussière au ras du sol ; la brosse est annoncée multidirectionnelle pour les manœuvres dans les coins. Enfin, le collecteur pourra se vider d’un seul geste.
Nota Bene : Deglace fabriquera ses batteries en Chine et les écrans en Corée. Le moteur, quant à lui, pourrait provenir de l’Europe de l’Est ou de la Chine. Le revêtement métallique sera produit en France.
L’IA au rendez-vous pour des performances optimisées
C’est tout là que réside la force du projet Deglace : pas de compromis sur le niveau technologique du produit fini. En effet, un système d’intelligence artificielle développé en interne va accumuler des données (débit d’air, température du moteur, charge de la batterie, résistance du filtre) afin d’améliorer petit à petit les performances de l’appareil.
De cette manière, celui-ci deviendra de plus en plus autonome pour :
moduler la puissance en temps réel ;
économiser de l’énergie ;
réduire l’usure des composants ;
prévenir les erreurs et les pannes.
À ce titre, une application est prévue pour envoyer des alertes de maintenance prédictive sur le smartphone de l’utilisateur afin d’anticiper tout problème susceptible d’advenir.
Quarante jours pour faire partie de la classe VIP
La bonne nouvelle, c’est qu’un tarif VIP exclusif et limité à la période de la campagne attend les personnes qui ont décidé de soutenir ce projet. Ainsi, Fraction est provisoirement accessible à 399 $ (environ 341 €) au lieu des 849 $ annoncés pour la commercialisation.
Alors qui est tenté ? Que pensez-vous de ce design ? Pourriez-vous acheter Fraction pour soutenir l’économie française ? Dites-nous tout en commentaires !
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Le nouveau mini-aspirateur de table Silvercrest est disponible et fait l’unanimité chez les premiers utilisateurs (on hésite à l’acheter !).
Vous rappelez-vous du ramasse-miettes que votre grand-mère faisait rouler sur la table du salon après que vous aviez laissé plus de pain autour de votre assiette que le Petit Poucet dans les bois ? C’est désormais à vous de faire briller les yeux de votre enfant, neveu ou filleule avec le mini-aspirateur de table Silvercrest !
Pratique, mignon, vendu à moins de 6 euros chez Lidl, il donne envie de le passer partout, que ce soit dans le salon, dans la cuisine ou dans la voiture. Véritable petite innovation ou gadget bientôt laissé de côté ? On va jeter un œil tout de suite !
Meilleur qu’un Dyson (bon quand même pas…) ?
Caractéristique Techniques
Dimensions
8,2 x 8,2 x 6,4 cm
Poids
132 g
Volume du réservoir à poussière
0,025 L
Alimentation
2 piles AA
Autonomie
NC
Niveau sonore
NC
Compact, pas très lourd et à piles, il a une contenance de 25 ml, soit l’équivalent de cinq cuillères à café bien remplies. Il faudra donc le vider très souvent, mais entre ça et l’éponge humide (pas celle de la vaisselle ! On vous l’a déjà dit combien de fois ?) pour en récupérer la moitié dans le creux de la main (en plus ça colle), le choix est vite fait.
Pour les amateurs de devinettes, le mini-aspirateur de table Silvercrest est un petit bijou ! C’est le genre d’objet dont on se dit qu’on en a déjà vu quelque part, mais plus on y réfléchit, moins on lui trouve une fonction, sauf à le manipuler dans tous les sens. La couleur beige est du plus bel effet pour nous projeter dans les années 70 !
Dessous, on trouve le trou d’aspiration accompagné de huit bandes de fibres rigides qui serviront à brosser la poussière de votre bureau ou toutes les particules retenues par un tissu de banquette ou de nappe. Côté puissance, nous n’avons pas de valeur chiffrée à donner, mais les commentaires laissent entendre que son efficacité dépasse les attentes.
Nota Bene : il pourra même vous aider à nettoyer votre clavier d’ordinateur, ce qui est rarement une mince affaire !
On notera le choix intéressant de l’alimenter grâce à des piles : certes, il faudra en racheter, ce qui altère fatalement l’attractivité de son prix d’achat. D’un autre côté, on ne craint pas l’obsolescence potentielle d’une batterie rechargeable. Bien sûr, sa compacité séduit pour ce qu’il tient facilement dans un tiroir ou à disposition dans un coin comme un petit bibelot vintage.
Pas si nouveau que ça !
En fait, Silvercrest avait déjà commercialisé un appareil similaire… en 2020 ! Passé relativement inaperçu, le style était plus moderne, avec un corps rouge (ou noir) et des extrémités blanches. À l’époque, il fonctionnait déjà à piles, avec un interrupteur, des brosses et un petit réservoir. Son prix avoisinait les 8 €.
Vous préférez l’ancien design moderne ou le nouveau design rétro ?
Nota Bene : ce type d’appareil fonctionne également sur les manteaux et pantalons couverts de poils de chat !
Alors, curieux de tester ce gadget du quotidien ou préférez-vous le ramasse-miette mécanique au même prix ? Trouvez-vous le design mignon ou résolument hideux ? Pensez-vous que c’est plus hygiénique qu’une éponge pleine de bactéries ? Dites-nous tout en commentaires !
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Vous avez prêté votre nouveau Dyson à la personne qui fait le ménage chez vous et… Patatras ! Il tombe mal et le réservoir se brise. Comment réagir ?
Ça arrive à tout le monde de casser quelque chose en faisant le ménage, et encore plus quand on n’est pas chez soi. Parfois, il s’agit d’une babiole… Et parfois d’un appareil ayant coûté la moitié d’un SMIC ! Un Dyson V16 Piston Animal, un Tineco S9 Artist, voire un Mova Z50 Ultra. Excuses, gêne, frustration… Comment réparer ce genre d’erreur et, surtout, qui doit le faire ? Votre assurance ? Le ou la professionnelle ?
En France, tout dépend du statut de l’intervenant (employé en direct via CESU/mandataire ou salarié d’un prestataire) et des garanties réellement prévues par votre contrat d’habitation. Décryptage, exemples à l’appui.
Premier point pour y voir plus clair : qui est l’employeur ?
De deux choses l’une. Soit l’employé est prestataire : vous avez signé avec une entreprise (ou une asso) qui vous envoie ses salariés. Vous n’êtes donc pas l’employeur ; c’est l’organisme qui vous vend ses services et rémunère ses salariés. En principe, les dommages causés pendant la prestation relèvent de sa responsabilité civile professionnelle. C’est la base à rappeler si vous déclarez un sinistre au prestataire.
Soiton est sur le mode mandataire / CESU / emploi direct. Dans ce cas, vous avez le statut de particulier employeur. L’organisme mandataire (s’il existe) ne s’occupe que des modalités administratives. Donc les dégâts provoqués chez vous par votre salarié vous incombent juridiquement, avec des voies de recours très limitées.
« Tu casses, tu payes » ? Non : les sanctions pécuniaires sont interdites
Dans tous les cas, le Code du travail interdit les amendes et autres sanctions pécuniaires. Vous ne pouvez ni retenir le coût de l’objet sur le salaire, ni exiger un remboursement direct, même si l’objet est cher. En cas de faute intentionnelle avérée (rare), la réponse est disciplinaire (avertissement, mise à pied, voire licenciement), jamais financière.
« Mon assurance habitation va payer » ? Pas vraiment…
Côté assurances, la responsabilité civile « vie privée » de votre contrat d’habitation sert à indemniser les tiers pour les dommages que vous causez, pas à vous rembourser vos propres objets. Certains contrats prévoient des garanties complémentaires couvrant notamment la panne des appareils électroménagers mais :
ce n’est en aucun cas une clause par défaut, il faut donc l’ajouter ;
ce type d’extension couvre généralement les pannes liées à un défaut de l’appareil ou du système électrique qui l’alimente.
certains assureurs proposent des extensions de garantie liées à l’emploi d’un(e) salarié(e) à votre domicile .
Lisez votre MRH (multirisque habitation), en particulier les chapitres « responsabilité civile », « dommages aux biens » et les exclusions, afin de voir si des garanties supplémentaires doivent être souscrites.
Nota Bene : il peut arriver que l’appareil tombe en panne au moment où l’employée s’en sert. Il faudra donc déterminer si c’est un cas de mauvais usage ou si le problème vient d’ailleurs.
Autre piste possible, mais qui offre peu de garanties : la responsabilité civile professionnelledont peuvent bénéficier certains travailleurs, mais que très rarement obligatoire. N’hésitez pas à demander à la personne qui intervient chez vous si elle a souscrit à ce type d’assurance.
Quelques cas pratiques pour y voir plus clair
Petit exercice juridique…
Cas n°1 – Casse accidentelle en CESU, l’appareil est mal tombé
Mettons un cas d’emploi direct (CESU) au cours duquel votre aspirateur haut de gamme a été cassé par accident pendant l’usage. Par défaut, rien ne vous couvre, à part une extension de votre assurance habitation conclue au préalable.
Installez un support mural ou un Floor Dok pour éviter ce genre d’images dramatiques !
Si tel est le cas, il vous faudra déclarer le sinistre, fournir les preuves (photos, facture) en veillant à ce que le sinistre rentre bien dans le cadre de vos garanties. Si le scénario énoncé est non couvert, il reste la responsabilité civile pro, si votre employé en a une. Sinon, la perte est à votre charge.
Cas n°2 — Un prestataire utilise votre Dyson pour aspirer quelque chose qu’il ne fallait pas
Vous avez un contrat « prestataire » avec une société. Leur salarié heurte un meuble, un vase tombe et se brise. Vous déclarez l’incident à l’organisme prestataire, lequel activera sa RC professionnelle si les conditions sont réunies (accident, absence d’exclusion, montant/franchise). Documentez : photos, description, valeur du vase, facture à l’appui, si possible.
Attention ! Vous pouvez vous retrouver perdant à cause de plafonds ou d’exclusions pour objets de valeur non déclarés (art, collections) ou même faute non caractérisée. Lisez votre contrat commercial en amont : certaines clauses encadrent strictement ce qui est indemnisable.
Cas n°3 — Dommage intentionnel : un coup de pied rageur met KO votre Mova Z50 Ultra
Vous apprenez que votre aspirateur-robot a subi le courroux d’un employé en proie à une tempête émotionnelle. En mode prestataire, rien ne change : c’est d’abord l’entreprise qui répond des dommages causés par son salarié (le « préposé ») dans l’exercice de ses fonctions. C’est la responsabilité du fait d’autrui (art. 1242 C. civ.).
Si vous êtes l’employeur, alors il n’y a que la piste disciplinaire : un dossier sans retenue sur salaire avec pour objectif de prouver l’intentionnalité du geste (témoignages, aveu, vidéos légales). Vous pourrez ainsi rompre le contrat selon les règles. À part ça, aucune compensation financière n’est prévue. Et pour couronner le tout, les dommages intentionnels sont généralement exclus des garanties RC. En somme, si vous souhaitez contacter votre assureur, il faudra le convaincre que votre joli appareil Mova défenestré est le résultat d’un malheureux concours de circonstances.
Que faire pour ne pas se faire léser au moindre accident ?
Suivez ces 5 points essentiels :
identifiez le bon cadre contractuel : prestataire (l’entreprise est employeur) ou mandataire/CESU (vous êtes employeur) ;
lisez (vraiment) votre MRH et demandez une extension si vous recourez régulièrement à une aide à domicile ;
côté prestataire, demandez par écrit quelles garanties offre leur RC professionnelle (plafonds, franchises, etc.) ;
informez l’intervenant du bon usage de vos appareils les plus sophistiqués. Les premiers temps, restez à disposition pour répondre aux questions.
documentez immédiatement en cas de casse(photos/vidéos, description des circonstances, facture ou estimation de valeur, témoignages). Cette base probatoire facilitera l’examen par l’assureur ou le prestataire.
Et vous ? Avez-vous déjà connu un litige ? Comment avez-vous procédé ? Dites-nous tout en commentaires !
Profitez des vidéos et de la musique que vous aimez, mettez en ligne des contenus originaux, et partagez-les avec vos amis, vos proches et le monde entier.
Détecteur de particules, large réservoir, bonne autonomie : enfin un aspirateur-balai sans compromis chez Dyson ? Le V16 PistonAnimal nous donne la réponse !
“Tu testes une nouvelle œuvre d’art ?” C’est ce que notre colocataire nous a demandé en nous voyant déballer le V16 PistonAnimal, nouveau venu chez Dyson. Et c’est vrai que ce dernier modèle est typique de la DA de la marque : haut en couleurs et en dorures. Après le V15 detect absolute puis le Gen5 detect, puissants, pratiques, légers, intelligents, … qu’a-t-il à nous proposer ?
Il y a écrit DS 60 mais c’est bien un V16 (cherchez pas…)
Nous avons fait le tour de la question et de notre appartement, équipé de cet appareil qui représente l’ensemble du savoir-faire Dyson en 2025. À quelles performances s’attendre ? Nous avons bien notre petite idée. Quelles innovations à découvrir ? Là, on est un peu moins certain de la réponse… Ergonomie, polyvalence, autonomie, rapport qualité/prix : voici donc notre rapport complet sur le V16 PistonAnimal !
Dans l’ensemble, la fiche technique est à la hauteur d’un flagship Dyson. Le collecteur est vraiment grand, l’aspiration puissante (240 AW et 280 AW pour les V15 detect absolute et Gen5 detect) et le poids correct, lequel se situe entre le V15 (3,1 kg) et le Gen5 (3,5 kg). Le temps de charge se réduit aussi d’une heure par rapport à ses aînés, et son indice de réparabilité augmente légèrement. En somme, le fabricant a décidé de placer la barre un peu plus haut.
Contenu de la boîte : la petite frustration qui monte
Les générations se suivent et se répètent, non ?
Nous avons reçu le pack standard à 849 €, lequel se présente ainsi :
Aspirateur
Accessoire deux en un
Brosse conique intuitive tout sol
Long suceur
Tube principal
Station murale
Brosse auto-démêlante 2.0
Chargeur
Nous retrouvons la sempiternelle station murale à vis et les accessoires de base pour faire les coins, les voitures, escaliers étroits, etc. Et puis c’est tout. Pour 50 € de plus, vous aurez le “kit de nettoyage minutieux” lequel se résume à trois embouts supplémentaires (brosse anti-rayure, tuyau flexible et un suceur qui se plie à 22°). Where is the adaptateur (l’articulation qui permet de passer plus facilement sous les meubles bas) ? Nulle part, c’est 45 € à part… À côté d’un Shark PowerDetect Clean (avec station d’auto-vidange), on commence à froncer un peu les sourcils…
Nota Bene : sur les anciens Dyson (Gen5 Detect…), le support mural était en deux pièces à assembler. Sur le V16 Piston, il devient monobloc avec charnière : on fixe la base à angle droit, on rabat jusqu’au clic pour un montage plus simple que jamais.
Le corps et le tube sont tout deux munis d’un biseau qui permettra d’aspirer avec précision même sans accessoire sous la main.
La version Submarine existe aussi, à 999 €, qui intègre seulement la brosse lavante au pack de base, sans dock de charge ni même d’autonettoyage. Et là, c’est notre Tineco S9 Artist qui pouffe. Est-ce que la marque se repose sur son image premium pour contenir sa générosité ?
Design et ergonomie : la finesse qui convainc toujours
Le petit coup de gueule passé, on peut s’attarder un peu sur l’appareil en lui-même. Comme mentionné en intro, il est clinquant, avec de très belles finitions, bref : on a hâte de s’en servir, pour sûr !
Le tube et les différentes têtes peuvent résister un peu quand on cherche à les ôter.
On remarque que le bloc principal de l’aspirateur embarque son propre mini-tube d’aspiration : c’est un petit plus pour attraper au vol quelques miettes sur une table ou autres débris de petite taille. La nouvelle brosse conique attire l’attention : elle est épaisse et munie de fibres qui accrocheront les poils et les cheveux ; elles devraient également pouvoir racler la poussière des tapis. Elle est munie d’un éclairage LED vert très efficace – et désormais centré – pour faire ressortir les saletés sur sol dur.
La tête arbore un sommet légèrement triangulaire : on pourra longer les plinthes, de préférence en passant de profil.
Nota Bene : pour retirer la brosse sans vous baisser, le tube principal est muni d’une collerette de déverrouillage qui permet d’activer à distance le bouton du bas. Tirez vers vous en gardant le pied sur la All Floors Cones Sense et elle se désolidarisera de l’ensemble.
On apprécie toujours autant la batterie amovible, extrêmement pratique pour la charger en la séparant de l’appareil. On peut en acheter une autre pour alterner et bénéficier d’une autonomie quasi infinie.
Il faut tirer la batterie vers le bas en activant le petit levier rouge.Il vous en faudra une deuxième pour une autonomie infinie.
Le support mural intègre deux ports d’accessoires, très pratiques pour les ranger au même endroit et ne jamais les perdre au fond d’un placard.
Les chiffres en bas des bandes correspondent à la taille des particules (en micron).
Quant au panneau de commandes, il est composé d’un écran LCD et de deux boutons. Le rouge sert de marche/arrêt, le gris de changement de mode d’aspiration. Pas de gâchette, donc : il faudra utiliser les deux mains pour faire fonctionner l’appareil, car le pouce ne suffira pas à aller chercher les boutons de commande. Enfin, l’écran LCD reprend les fonctionnalités qu’on lui connaissait jusqu’à présent :
jauge de la batterie sous forme de compte à rebours ;
choix du mode d’aspiration ;
messages d’erreur (avec tutoriel vidéo) ;
détection du volume de particules aspirées selon la taille ;
choix de la langue ;
connexion à l’application.
Et c’est là qu’on lâche un second (léger) soupir…
Application Dyson : c’était pas obligé…
L’interface de l’écran vous encourage à télécharger l’application et à activer le Bluetooth de votre téléphone pour procéder à un appairage comme sur les aspirateurs-robots. Vous pouvez passer cette étape en appuyant simplement sur le bouton gris. Sélectionnez la langue (appuyer rapidement = modifier ; appuyer longtemps = valider) et vous pouvez utiliser l’appareil normalement.
L’application est bien faite, comme le site web.
Si vous avez envie de vous la jouer “connecté”, rendez-vous sur l’Appstore ou Google Play (ou bien utilisez le QR code qui s’affiche à l’écran) et téléchargez l’appli. Pas besoin de code Wi-Fi, la connexion Bluetooth suffit. Gardez le téléphone proche de l’aspirateur et attendez que l’appairage se fasse. Il y aura des mises à jour à effectuer : mettez votre smartphone sur le Wi-Fi domestique, branchez le Dyson V16 à une prise, vérifiez qu’il soit à 20% de batterie ou plus et lancez la mise à jour. Vous avez le temps de vous faire un potit café avant de vous lancer dans le ménage proprement dit.
L’application est un peu marketing… comme le site web.
L’application Dyson vous donne accès :
au niveau de batterie (en %) ;
à l’activation/désactivation des LEDs (auto, marche ou arrêt) ;
à l’estimation de l’état du filtre ;
un suivi de votre activité ;
le réglage de la vitesse de la brosse (auto, faible ou élevée) ;
des tutos à la pelle ;
la boutique pour commander directement depuis le téléphone de quoi customiser l’appareil.
Nota Bene : malgré nos mises à jour et l’activation du module “détection d’une tâche”, le suivi de nos sessions ne s’est jamais activé.
Non, ce n’est pas totalement inutile, mais ce n’est évidemment pas sur ce point que vous en aurez pour votre argent, vous en conviendrez. Alors passons.
Maniabilité : quelques lourdeurs mais on s’en accommode
3,4 kg, ce n’est pas le plus léger que l’on trouve sur le marché, certes. Mais à regarder la taille de la brosse, l’autonomie et la puissance du moteur, on peut estimer que l’on s’en sort plutôt bien. En outre, entre le corps et la brosse, le poids se répartit convenablement, donc on peut le manier sans peine. Bien sûr, le système de commandes rend plus difficile une aspiration fractionnée, là où une gâchette verrouillable aurait permis une plus grande flexibilité.
Les boutons sont un peu loin du pouce.La tête pivote bien (on n’en attendait pas moins).
La brosse pivote à près de 180° au gré de vos déplacements tout en restant facile à maîtriser. En revanche, l’accroche du rouleau conique imprime une légère résistance au moment d’accélérer le geste. La sensation est moins agréable sur sols durs que la Fluffy d’un V15 detect. On sent clairement que son terrain de prédilection se situe surtout au niveau des tapis et des moquettes.
Qui en a marre de se baisser ? Et c’est parti pour un squat !
En dépit de l’absence d’une articulation supplémentaire, il est assez aisé de passer sous les meubles avec une marge de 9,5 cm. Il faudra juste se baisser un peu et profiter des LEDs pour voir un peu mieux ce que l’on aspire. Comme ses prédécesseurs, il ne profite pas d’une position parking par défaut, ce qui nous oblige à le poser au sol lorsqu’on veut déplacer une chaise, afin de ne pas risquer qu’il ne glisse et percute le carrelage ou le plancher.
Attention aux tissus délicats !C’est le grand nettoyage.Ce coin où on ne passe jamais…
En mode aspi-main, il pèse environ 2,15 kg, ce qui le rend tout à fait manoeuvrable sur toutes les surfaces, qu’importe l’accessoire choisi. La mini-brosse motorisée est toujours la bienvenue pour passer sur les tissus de canapé ou de banquette automobile. Le tube long suceur et la brosse fixe sont réservés aux recoins où la poussière peut avoir tendance à s’accumuler, plutôt que de jouer du plumeau.
Automatiser au maximum : un pari plutôt réussi !
Le V16 Piston Animal suit une tendance plutôt bienvenue dans la technologie Dyson : automatiser certains réglages en fonction des besoins de l’utilisateur en temps réel. Cette perspective concerne :
l’éclairage LED, qui ne s’allume que sur sol dur ;
la vitesse de la brosse, qui augmente en fonction de la résistance rencontrée sur la surface à nettoyer ;
la puissance d’aspiration, selon la quantité de saletés détectée.
Très satisfaisant de voir ce que l’on aspire !
Il est possible de tout mettre en mode éco par défaut (vitesse faible, éclairage éteint), ou de pousser à fond tous les curseurs, ce qui aura évidemment un impact non négligeable sur l’autonomie.
Performances : il arrive encore à nous bluffer !
Sur le papier, le V16 Piston Animal est l’appareil le plus puissant commercialisé par Dyson à ce jour, avec ses 315 AW. Qu’à cela ne tienne, nous allons lui faire manger du carrelage et du tapis à gogo. Pour notre test, nous utiliserons, comme d’habitude, un mélange de 50 g de grains de riz et 50 g de café.
Sur sol dur, nous l’avons mis en mode éco : il s’est acquitté de sa tâche à 100 % en 1’26’’. Quelques grains se font éjecter s’ils ne sont pas pris correctement dans la brosse, mais on les récupère tout de suite après.
Sur tapis à poils court, nous avons enclenché le mode “auto”, tant pour l’aspiration que pour la vitesse de la brosse. Le 100 % a été atteint après 1’07’’. Le problème d’éjection reste le même, bien que très marginal, mais la sensation d’adhérence est vraiment meilleure que sur sols durs.
Nota Bene : un capteur piézo compte les particules et les classe par taille dans un histogramme des plus petites (à gauche) aux plus grosses (à droite). La couleur des bandes et de l’anneau évolue en fonction de la quantité aspirée, se rapprochant du rouge à mesure qu’elle augmente.
Enfin, le test ultime : nous avons parachuté les 100 g de grains dans la jungle de notre bon vieux tapis à poils longs et épais. Pour les débusquer, le V16 a eu plus de mal : il lui a fallu plus de cinq minutes pour en venir à bout. L’une des causes est que l’appareil considérait qu’il était obstrué, soit au niveau du filtre, soit au niveau de la brosse ou des tuyaux.
Dans ces cas-là, l’aspiration cesse automatiquement et il faut reprendre l’aspiration après quelques secondes de pause (ou intervenir si le problème subsiste). En conséquence, le plus efficace a été d’activer le mode éco pour récupérer un maximum de grosses particules sans saturer l’appareil, puis repasser en mode automatique pour aller chercher les derniers grains de riz emprisonnés dans la fibre et, accessoirement, toute la poussière fine accumulée depuis plusieurs semaines.
Nota Bene : le mode Boost revêt un intérêt très limité par rapport au mode Auto qui ajuste très bien la puissance de l’appareil en temps voulu. Le conserver est rassurant psychologiquement, mais à l’usage, on a plutôt tendance à pester lorsque l’on tombe dessus par accident.
Franchement, après l’avoir vu récurer nos tapis, difficile de demander mieux. Et même pour les sols durs : avant de passer la serpillère, c’est agréable d’avoir un carrelage bien net, sans particules volantes.
Volume sonore : ça pique un peu…
La brosse All Floor Cones Sense y est pour beaucoup, mais nous avons relevé un minimum de 72 dB en mode Éco (mesuré au sonomètre à un mètre de l’appareil) et un maximum de 81 dB en mode Boost. Ce n’est pas insupportable, mais on s’en lasse tout de même assez vite. En Auto, il oscille autour des 75 dB. Bien sûr, c’est sur tapis qu’il est le plus bruyant. En aspi-main, on descend à 69 dB, au grand soulagement de nos tympans délicats.
Autonomie : là on est bien !
Plusieurs facteurs vont contribuer à vider la batterie du Dyson V16 Piston Animal : le choix de la brosse, l’éclairage et la vitesse du All Floor Cones Sense lorsqu’il est installé, évidemment le mode d’aspiration. En mode aspi-main sans aucune brosse motorisée, on dépasse les 75 minutes d’utilisation.
Avec la brosse principale, le mode éco permet de toucher du doigt les 70 minutes. En mode auto, selon le degré de saleté au sol, comptez entre 30 et 50 minutes. Enfin, le Boost pur a beau afficher plus de 20 minutes au départ, tablez plutôt sur un bon quart d’heure de fonctionnement ininterrompu. Quant à la durée de charge, elle a été de 3h20 environ, ce qui est légèrement inférieur à la valeur annoncée, alors on prend.
Le V16 est doté d’un dispositif de compactage de poussière (CleanCompaktor™), lequel permet de contenir jusqu’à 30 jours de poussière selon l’usage. Pour s’en servir, il suffit de faire coulisser le loquet rouge afin que tout le contenu se tasse contre la trappe, activable dans un second temps au moyen du loquet gris. Il est préférable de l’ouvrir en le plaçant tout près de la poubelle, sans quoi vous risquez de voir la poussière la plus volatile s’éparpiller autour.
En soi, le compacteur sert aussi à l’évacuation des déchets.
Les moutons emmêlés aux cheveux s’accrochent parfois au bord de la fermeture : faites coulisser le levier plusieurs fois d’affilée pour les faire lâcher prise. Il peut arriver de devoir y mettre les doigts, mais c’est plus rare que pour le traditionnel Point&Shoot.
Nota Bene : si vous avez oublié de remonter le loquet rouge (ça va vous arriver !), l’aspirateur considérera que le collecteur est plein et bloquera automatiquement son activation. Vous n’aurez qu’à remonter le poussoir pour remédier au problème.
L’écran LCD va également jouer un rôle clé dans la maintenance du V16. En effet, non content de vous prévenir en cas d’anomalie, il affiche à répétition de mini-tutoriels muets pour vous mettre sur la voie de la marche à suivre. Avec un peu de chance, vous n’aurez pas à consulter le manuel pour vous en sortir.
On admet que ça, c’est plus agréable qu’un manuel austère en noir et blanc.
Comme mentionné plus haut, l’application est très fournie en guides vidéo pour prendre soin de votre agent de nettoyage express impliquant des gestes tels que :
vider le collecteur ;
retirer et laver le filtre ;
retirer des obstructions ;
nettoyer toutes les pièces lavables (CleanCompaktor, couvercle, rouleaux de la brosse) ;
En somme, une documentation assez complète et facile à trouver vous aide à vraiment choyer votre aspirateur-balai de luxe. Chaque tuto dure entre 30 secondes et 2 minutes, comprenant des images et des sous-titres en français. Chaque geste à effectuer est donc on-ne-peut-plus clair. Pour nous, c’est le réel point fort de l’appli.
Accessoires et pièces détachées : un écosystème bien rôdé
On termine avec une bonne note, puisque Dyson a pu développer une boutique bien fournie et accessible pour customiser ses flagships.
Brosse anti-rayure (40 €)
Adaptateur passe-partout (45 €)
Brosse rigide (30 €)
Rouleau de nettoyage – Submarine (49 €)
Brosse de toilettage (30 €)
Accessoire pour espaces exigus (39,90 €)
Brosse flexible (30 €)
Kit pour meuble (75 €)
Kit pour animaux (75 €)
Station d’accueil Floor Dok (125 €).
On ne va pas en rajouter une couche sur le prix de chaque kit ou accessoire, vous avez compris l’idée… Au moins, vous pourrez faire votre propre équipement en fonction de vos besoins réels plutôt que de vous retrouver avec trop de morceaux de plastique renforcé superflus sur les bras.
Nota Bene : Dyson est régulièrement en rupture de stock mais propose de vous prévenir lorsque le magasin est réapprovisionné.
Concernant les pièces détachées, vous en trouverez certains directement dans la boutique principale (chargeur, batterie, filtre, brosse All Floor Cones Sense, etc.). Pour trouver des composants plus confidentiels, vous devrez consulter la page consacrée aux pièces de rechange afin de commander précisément l’élément qui vous fait défaut. C’est cohérent avec l’indice de réparabilité, même si nous ignorons pendant combien de temps les pièces seront disponibles.
Nota Bene : chaque pièce dispose d’une garantie de 12 mois indépendamment de l’ensemble.
Verdict & position sur le marché : faut-il acheter le V16 ?
Au quotidien, le Dyson V16 Piston Animal coche les cases du flagship : puissance mesurée très haute (315 AW), autonomie solide, compaction du bac efficace et tête anti-emmêlement vraiment pertinente pour les foyers avec animaux. Sur tapis surtout, il envoie — et c’est clairement là qu’il brille chez nous.
Mais stratégiquement, Dyson donne l’impression de capitaliser un peu trop sur son aura. Outre sa bonne (très bonne) performance, les autres avantages du produit (appli, écran LCD, détecteur de particules, compresseur de déchets) ne sont pas assez décisifs pour justifier automatiquement le prix face à des rivaux très malins côté confort. On pense notamment au Shark Detect Pro / PowerDetect Clean & Empty, lequel mise sur l’auto-vidange (dock) à un prix plus agressif. Moins premium dans la finition, il reste très convaincant en perfs globales.
La version Submarine peut lui rapporter des points, bien sûr, mais face à l’avancée d’aspirateurs-laveurs plus aboutis comme les derniers modèles de Tineco (S7 Switch à 499 et S9 Artist à 649 €), il y a vraiment de quoi hésiter à prendre ce tout-en-1 qui va demander a minima 200 € d’achat d’accessoires supplémentaire pour un usage vraiment confortable.
Néanmoins, on lui reconnaîtra de supplanter le Gen5 detect (899 €) sans faire s’envoler davantage les prix, et même de tenir tête à un Samsung Bespoke Jet AI Ultra (1350 €), certes plus léger et plus discret, mais dont l’autonomie est bien faible et le système de vidange (station + sacs) finalement moins astucieux selon nous, bien qu’un peu plus hygiénique sur le papier.
Un robot autonome, une station sans sac, un assistant vocal maison : ECOVACS rebat les cartes du nettoyage intelligent avec son nouveau Deebot X11, dévoilé à l’IFA 2025à Berlin.
Avec le X11 OmniCyclone, ECOVACS ne se contente pas de suivre la tendance : il cherche à la redéfinir. Autonomie continue, recharge dynamique, aspiration puissante, serpillière roulante, station sans sac, IA embarquée… Le tout dans un design compact qui se débrouille sans votre aide. Un modèle clairement taillé pour rivaliser avec les cadors du secteur.
Recharge rapide et autonomie quasi illimitée
Première nouveauté marquante : la technologie PowerBoost. Elle permet au robot de se recharger en partie (6 % en 3 minutes) pendant les pauses entre deux cycles de lavage. L’objectif : maintenir une couverture continue, même sur de très grandes surfaces. Selon ECOVACS, le X11 est capable de nettoyer jusqu’à 1 000 m² en un seul passage, sans rupture ni retour prolongé à la base.
Lavage plus précis, sans traces, même dans les coins
Côté lavage, le X11 mise sur la nouvelle version de la technologie OZMO ROLLER 2.0, qui frotte à 200 tours/minute avec une pression de 3 800 Pa. Elle est associée à TruEdge 3.0, une extension adaptative qui dépasse de 1,5 cm pour atteindre les bords et les plinthes. De quoi réduire les zones non couvertes, un point souvent critiqué sur les pads rotatifs classiques.
La serpillière est automatiquement nettoyée à l’eau chaude pendant le cycle, et sèche à 63 °C dans la station. Une manière de préserver l’hygiène sur le long terme sans manipulation.
Une station sans sac, vraiment
Le X11 est équipé de la première station OMNI sans sac à poussière, baptisée OmniCyclone. Elle intègre un système d’aspiration cyclonique PureCyclone 2.0 qui sépare l’air et les déchets pour éviter les pertes de puissance. La promesse : jusqu’à 48 jours de fonctionnement sans vidage, et la fin des sacs jetables.
Ils ont misé gros sur le design.
D’après le constructeur, ce système pourrait éviter 2 millions de sacs à poussière par an. Un gain financier, mais aussi un argument écologique pour une station plus durable.
Assistant vocal intégré et IA embarquée
Autre changement : le X11 embarque l’assistant vocal YIKO, version 2.0, doté d’une IA conversationnelle. Il ne se contente plus d’obéir à des commandes basiques, il guide l’utilisateur à la voix (notamment à l’installation), analyse les habitudes de nettoyage, anticipe les zones critiques et adapte sa stratégie.
Le robot cartographie seul, reconnaît les types de sol, détecte les tâches via l’IA 2.0, et relance un passage profond si besoin. L’ensemble fonctionne en local, sans dépendance au cloud.
Vraie puissance d’aspiration : le système BLAST
Le système d’aspiration BLAST du X11 atteint 19 500 Pa, grâce à un moteur de 100 W et une batterie 6 400 mAh. C’est une des puissances les plus élevées constatées sur ce type d’appareil.
Les premiers tests de The Gadgeteer et Vacuum Wars saluent à la fois la puissance brute et la manière dont l’appareil adapte automatiquement son comportement selon les types de sol, les tapis ou les débris rencontrés.
Une autonomie complète et sans contrainte
On dirait vraiment le robot du futur !
Le X11 se positionne sur un segment très haut de gamme, mais entend justifier son tarif par une véritable autonomie de nettoyage. Son système TruePass à quatre roues motrices lui permet de franchir jusqu’à 4 cm. Son IA 3D AIVI 3.0 reconnaît les objets, les personnes, les animaux et ajuste sa trajectoire. Et surtout, tout peut être piloté sans application, uniquement à la voix.
Profitez des vidéos et de la musique que vous aimez, mettez en ligne des contenus originaux, et partagez-les avec vos amis, vos proches et le monde entier.
Rouleau sous pression, passage sous meubles, franchissement “8 cm”, station 80 °C… MOVA fait forte impression aux événements tels que l’IFA Berlin 2025 ! Promesse d’un vrai bond en avant ou simple effet d’annonce ?
Présenté à l’IFA Berlin 2025 (Hall 9, stand 103), le MOVA Z60 Ultra Roller Complete arrive avec l’ambition de bousculer un segment déjà en net progrès. Soyons honnêtes : les robots-aspirateurs ont bien progressé ces deux dernières années ; bords mieux traités, tapis moins mouillés, stations plus propres. MOVA tente d’aller un cran plus loin sans faire grimper le ticket : rouleau HydroForce™ sous pression (12 buses, racleur 360°), protection active des tapis AutoShield™, capteur DToF rétractable pour passer à 96 mm, station qui rince à 80 °C puis sèche et stérilise, et un franchissement annoncé jusqu’à 8 cm (4,8 cm sur obstacle unique).
À la clé, la promesse d’un robot plus autonome et plus agile, moins “à gérer” au quotidien. Reste à trancher : bond réel… ou bons fondamentaux assortis de quelques gadgets bien marketés ?
De quelles limites parle-t-on (et pourquoi on ne s’en fiche pas) ?
Les robots ont beaucoup progressé, mais certaines contraintes mécaniques persistent : un corps rond avec rouleau qui s’arrête avant la plinthe + brosse latérale qui projette plus qu’elle ne presse = bords/coins souvent moins nets. Côté tapis, nombre de modèles relèvent déjà la mop ou évitent les zones ; le vrai hic survient en traversée (long poil, franges, motifs sombres) où la détection hésite et où un rouleau sous pression peut humidifier s’il n’est pas parfaitement isolé.
Sous les meubles bas, ce n’est pas (que) la hauteur totale : dôme LiDAR/capteurs qui coincent, pare-chocs qui “butent” avant le contact utile, et largeur du rouleau qui perd l’appui au ras du mur. Les margelles/seuils (2–3 cm irréguliers, nez de marche) restent des pièges courants : un robot bloqué = un cycle interrompu. D’où l’intérêt d’un franchissement ambitieux…
Enfin, les stations : l’auto-nettoyage + séchage existent déjà et, avec un minimum d’entretien, l’odeur n’est pas un drame. L’enjeu réel, c’est réduire la manutention (grattage du rouleau, cycles répétés) et garder une hygiène stable sur 48–72 h entre deux lavages.
Beaucoup de modèles premium traitent déjà les bords en étendant la brosse latérale ou les mops : chez Roborock S8 MaxV Ultra, la brosse latérale s’allonge (FlexiArm) et une petite mop rotative vient lécher les plinthes ; chez Dreame L20 Ultra, le module MopExtend™ déploie les patins pour mieux longer les murs ; Ecovacs X2 Omni mise, elle, sur un châssis carré pour coller aux angles.
Là où MaxiReach™ se distingue, c’est que le rouleau principal lui-même coulisse latéralement pour dépasser le châssis et rester en appui au ras de la plinthe. En effet, sur la plupart des robots, le rouleau s’arrête quelques centimètres avant le mur ; la brosse latérale projette les miettes, mais le rouleau est incapable de les récupérer. Si le coulissement maintient un contact pressé et stable, on espère moins de “moustaches” et un bord réellement propre.
Sous les meubles : 96 mm + DToF rétractable (FlexScope™)
Beaucoup de robots gardent un dôme LiDAR fixe ou un capot haut : ça cartographie bien, mais ça coince sous les canapés. Dès 98–105 mm, le robot hésite, tape au pare-chocs, ou renonce à entrer — laissant une “piste de poussière” au milieu. Ce simple défaut a pu décourager un certain nombre d’acheteurs.
Le capteur DToF rétractable de MOVA se baisse carrément au moment d’aller sous le meuble, ce qui aide à tenir 96 mm de hauteur et à conserver une cartographie complète quand le capteur se redresse ! Reste à voir si le robot identifie bien les moments où c’est nécessaire et si la mécanique ne se grippe pas avec le temps…
Franchissement : “8 cm”, record utile ou chiffre de labo ?
MOVA met en avant un franchissement jusqu’à 8 cm, grâce au châssis LiftPro™ et à StepMaster™ 2.0… mais dans un scénario spécifique de double marche (4,5 cm + 3,5 cm séparées par un écart de 7 cm).
Pour un obstacle unique, la marque précise une hauteur maximale de 4,8 cm. Une promesse ambitieuse, mais conditionnée. Malgré tout, on trouve assez aisément des applications concrètes à cette amélioration :
Joints de dilatation ou nez de dalle aux transitions de pièce
passe-câbles/goulottes au sol (dans les bureaux et locaux pro)
Attention néanmoins aux contacts châssis et aux retombées brusques.
La station : 80 °C, air chaud, UV, DuoSolution™
L’odeur n’est plus “le” problème des robots laveurs récents — l’auto-nettoyage et le séchage existent déjà et, avec un minimum d’entretien, ça se gère. Le vrai sujet, c’est la stabilité de l’hygiène sur 48–72 h et la réduction de la manutention (rouleau qui macère, dépôt pâteux, rinçages répétés).
Ce que promet le Z60 ? Rinçage du rouleau à 80 °C, séchage à air chaud, stérilisation UV du bac après séchage, et DuoSolution™ (deux solutions distinctes : quotidienne / animaux) pour limiter les odeurs et garder le rouleau plus propre entre deux cycles. On s’attend donc à moins d’interventions manuelles et une remise à zéro plus “propre” après chaque passage.
Navigation & app : promesses d’un robot “no micromanagement”
Un robot “no micromanagement”, c’est moins de zones interdites, moins de réglages pièce par pièce, et des tapis gérés tout seuls. Avec son système de navigation FlexScope™, MOVA vise ce cap : on appuie, il s’adapte.
AutoShield™ (tapis secs sans zones interdites)
Ici, l’ambition n’est pas seulement de détecter le tapis (beaucoup le font déjà) ni de relever une mop classique : c’est de surélever et protéger activement le rouleau sous pression, pour traverser ou longer un tapis sans l’humidifier et sans programmer de no-go.
Si la détection (relief, texture, motifs sombres, franges) est fiable et la protection étanche, on réduit vraiment la micro-gestion au quotidien.
App MOVA Home
Réglages lavage/séchage/UV, planning, zones/pièces, et surtout dosage DuoSolution™ (quotidienne vs animaux) depuis l’app. On attend aussi les basiques d’un premium : multi-étages, préférences par pièce (aspiration/lavage, passes), rappels d’entretien, et OTA pour peaufiner navigation et détection.
Aspiration & cheveux : 28 000 Pa et TroboWave™ DuoBrush
Même si le Z60 joue la carte du lavage actif en premier, l’aspiration annoncée à 28 000 Pa le place dans le haut du panier. À rappeler dans l’article : ces Pa relèvent de la dépression d’aspiration, à ne pas confondre avec la pression d’appui du rouleau (les “~4100 Pa” évoqués côté HydroForce™).
La TroboWave™ DuoBrush est pensée pour limiter les nœuds et mieux remonter poils et cheveux vers l’entrée d’air. Bien sûr, on s’adresse ici aux foyers avec cheveux longs et animaux en éliminant quelques “perruques” autour de l’axe et en diminuant les pertes d’efficacité au fil des jours.
Verdict provisoire
On a déjà envie de le malmener : bords au cordeau, tapis traversés au sec, meubles bas… Si tout ça tient hors labo, on tient peut-être notre nouveau “daily driver”. Prochain rendez-vous, on vérifiera (peut-être, si vous êtes sages) :
la gestion des bords et des coins ;
la traversée répétée des tapis sans humidité résiduelle ;
le protocole anti-odeurs sur 72 h de la station, avec état du rouleau (propreté, peluchage) et l’efficacité de l’auto-nettoyage ;
le franchissement sur plusieurs types d’obstacles…
… outre, bien évidemment, le bruit du robot comme de la station, l’évolution de l’app, la puissance d’aspiration, l’autonomie, etc. !
Et vous ? Quel robot avez-vous à la maison, qu’est-ce qui vous agace encore (bords/coins, tapis, obstacles, station…) ? Partagez vos réglages et petites astuces d’entretien — ça aidera toute la communauté ! Et si vous voulez qu’on teste un scénario précis, proposez-le : on le mettra peut-être sur notre check-list du prochain test. Pensez aussi à vous abonner pour être prévenu à chaque publication !
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