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Guide complet : Lire vos films et séries depuis un NAS UGREEN via l’application Théâtre ou en DLNA

Le NAS UGREEN ne se limite pas au stockage de fichiers : c’est aussi un excellent serveur multimédia pour centraliser et lire vos films, séries ou vidéos personnelles. Grâce à son système Ugos, vous pouvez transformer votre NAS en véritable centre de divertissement accessible depuis votre PC, votre smartphone ou votre box Android.

Dans cet article, on va voir deux méthodes pour accéder à vos vidéos :

  1. Avec l’application Théâtre de UGREEN, qui propose une interface moderne et une gestion intelligente de votre vidéothèque.
  2. En DLNA, un protocole universel reconnu par la plupart des lecteurs multimédias comme VLC ou Nova Player.

Ces deux approches sont complémentaires : Théâtre pour une expérience riche et intuitive, DLNA pour un accès universel et rapide depuis n’importe quel appareil.

Pourquoi centraliser ses vidéos sur un NAS UGREEN ?

Un NAS UGREEN est bien plus qu’un simple disque réseau.
Il vous permet de :

  • Regrouper tous vos fichiers multimédias en un seul endroit.
  • Accéder à vos films et séries depuis tous vos appareils connectés.
  • Éviter les transferts de fichiers encombrants.
  • Profiter d’une lecture fluide et instantanée, sans configuration complexe.

C’est la solution idéale pour ceux qui veulent se constituer une médiathèque personnelle accessible à la maison, que ce soit depuis le salon, un ordinateur ou un smartphone.

UGREEN propose une gamme variée de modèles de NAS, adaptés à des usages — de la simple lecture de vidéos HD à la diffusion 4K ou ultra-performante. Voici quelques exemples marquants :

  • UGREEN NAS DXP2800 : modèle 2 baies, compact et accessible, souvent conseillé pour un usage domestique de base.
  • UGREEN DXP4800 Plus : modèle 4 baies plus performant, avec des connectiques haut débit et une capacité suffisante pour une médiathèque conséquente.
  • UGREEN DXP6800 Pro : version 6 baies, idéale pour un stockage important ou des usages mixtes (vidéo + backups).
  • UGREEN DXP8800 Plus : un modèle 8 baies pour les gros volumes, parfait pour les passionnés ou petits serveurs familiaux.
  • UGREEN DH4300 Plus : un modèle d’entrée de gamme 4 baies, plus économique, déjà suffisant pour une médiathèque simple.
  • UGREEN DH2300 Plus : un modèle d’entrée de gamme 2 baies, plus économique, déjà suffisant pour une médiathèque simple.

Cette gamme (2 à 8 baies) permet de choisir un NAS UGREEN adapté à vos besoins, avec la marge nécessaire pour faire évoluer votre stockage au fil du temps. Les modèles les plus puissants sont particulièrement pertinents si vous prévoyez de diffuser en 4K, d’utiliser plusieurs flux simultanément ou d’ajouter des fonctions serveur en parallèle.

Préparer vos dossiers multimédias sur le NAS

Quelque soit la méthode que vous allez privilégier, pour consommer vos médias, vous devez prendre un instant pour bien organiser vos fichiers.

Depuis le gestionnaire de fichiers Ugos, créez un dossier principal “Vidéos” contenant vos sous-dossiers “Films”, “Séries”, “Vidéos personnelles”, …

Type de contenuNom du dossierExemple de chemin
Films/Vidéos/Films/Vidéos/Films
Séries/Vidéos/Séries/Vidéos/Séries
Vidéos personnelles/Vidéos/Vidéos perso/Vidéos/Vidéos perso

Voici pas à pas comment créer ce dossier partagé, dans Fichiers puis Dossier partagé, cliquez sur Créer un dossier partagé

J’appelle mon dossier partagé principal « Vidéos« , mais adaptez le comme vous le voulez.

Laissez les paramètres par défaut si vous êtes le seul utilisateur du NAS, sinon pensez à ajouter d’autres membres de votre famille pour partager votre médiathèque.

Le partage étant créé, rentrez dedans en double-cliquant dessus.

Créez maintenant des dossiers pour ranger vos vidéos par types comme Films, Séries, Concerts, Reportages, Vidéos perso, …

Transférez ensuite vos fichiers vidéos depuis votre PC ou disque externe.

Vous pouvez téléverser des fichiers ou des dossiers complets.

Pour notre exemple je dépose un film au format MKV.

Méthode 1 : Lire vos vidéos avec l’application Théâtre de UGREEN

Présentation de l’application Théâtre

L’application Théâtre (ou Theater en anglais) est développée par UGREEN pour simplifier la gestion et la lecture de vos vidéos.
Elle analyse automatiquement vos fichiers, télécharge les affiches et les métadonnées, et organise tout dans une interface élégante et intuitive.

Disponible sur Ugos (le système du NAS UGREEN), mais aussi sur PC, smartphones et box Android, elle offre une expérience unifiée sur tous vos appareils.

Installer et configurer Théâtre sur le NAS UGREEN

  1. Connectez-vous à l’interface Ugos depuis votre navigateur ou l’application Ugos.
  2. Ouvrez le portail d’applications UGREEN (App Center).
  3. Recherchez “Théâtre” et cliquez sur Installer.
  1. Sélectionnez le volume d’installation puis Installer. De base vous avez certainement créer 1 seul volume.
  1. Une fois installée, ouvrez l’application.
  1. Une fois dans l’application devez créer des Médiathèques. Chaque médiathèque va pointer sur l’un des dossiers créé précédemment. Au démarrage de l’application vous êtes directement dans le menu création de la première Médiathèque. Commençons par créer la Médiathèque Films. Nommez la médiathèque et cliquez sue Ajouter un dossier.

Allez simplement pointer vers le dossier qui contient vos films.

Puis Nouvelle médiathèque

Une fois la première médiathèque créée, vous pouvez créer d’autres médiathèque pour vos séries, montages vidéos, …. Pour cela cliquez sur la petite roue crantée.

je la nomme ici Séries et je pointe vers mon dossier Vidéos / Séries.

Les 2 médiathèques Films et Séries sont maintenant créées.

Aussitôt les Médiathèques créées, Théâtre se charge d’analyser vos fichiers et de l’enrichir automatiquement avec les affiches et les informations divers (titre, année, acteurs et actrices , réalisateurs, synopsis…). Inutile de déployer des Plex et pleins d’outils tiers, l’application est fait pour cela.

L’interface est claire et bien pensée : vous naviguez dans vos films comme sur Netflix, mais avec vos propres fichiers. Je lance mon films en exemple directement depuis l’application UGREEN installée sur le PC, mais c’est le même principe avec l’application UGREEN installée sur la Box ou le smartphone.

Vous pouvez constater la richesse de l’interface UGOS !

Lire vos vidéos sur PC, Box ou smartphone

Comme je viens de l’aborder l’un des gros avantages de Théâtre est sa compatibilité multi-appareils.
Vous pouvez accéder à votre vidéothèque depuis :

  • Votre PC : via l’application Ugreen pour Windows.
  • Votre smartphone ou tablette : application Ugreen sur Android et iOS.
  • Votre Box Android (ex. Freebox Pop) : en installant l’application Ugreen depuis le Google Play Store.

Il suffit de cliquer sur un film ou une série pour lancer la lecture, avec reprise automatique là où vous vous êtes arrêté.
C’est propre, fluide, et surtout sans aucune configuration technique.

Votre médiathèque est disponible de n’importe où, que vous soyez chez vous ou en déplacement. Contrairement à Synology ou vous avez une application par usage, l’application UGOS vous permet d’avoir sous la main vos films, vos photos, vos musiques, vos fichiers.

Méthode 2 : Lire vos vidéos en DLNA pour un accès universel

Qu’est-ce que le DLNA ?

Le DLNA (Digital Living Network Alliance) est un protocole standard qui permet à n’importe quel appareil compatible de voir et lire les fichiers multimédias partagés sur votre réseau local.

L’avantage :

  • Aucune configuration de partage complexe.
  • Compatible avec une multitude d’applications et d’appareils (VLC, Nova Player, TV connectées, Freebox, etc.).
  • Accès rapide, “anonyme” et sûr, limité à votre réseau local.
  • Accessible depuis des appareils n’étant pas sous iOS ou Android et donc sans possibilité d’installer l’application UGREEN

En clair, le DLNA rend votre NAS UGREEN visible automatiquement sur le réseau, comme un “serveur multimédia” accessible depuis vos appareils domestiques.

Activer le service DLNA sur Ugos

  1. Ouvrez l’interface Ugos.
  2. Allez dans Panneau de configuration > Service de fichiers.
  1. Dans Paramètres avancés cochez Activer le service de découverte DLNA et cliquez sur Appliquer.
  1. Depuis le Centre d’applications, installez l’application DLNA. Cette application est indispensable, à l’étape précédente vous avez autorisez le service, l’application sert elle à paramétrer ce service. Rassurez-vous c’est très simple et rapide.
  1. Ouvrez l’application DLNA et cliquez sur Ouvrir
  1. Cliquez sur J’ai compris
  1. Activez le service DLNA puis Ajouter
  1. Sélectionnez les dossiers à « diffuser » sur votre réseau en DLNA / uPNP
  1. Et c’est terminé ! Facile non ?

Votre NAS devient maintenant visible comme “Serveur multimédia UGREEN” depuis vos lecteurs DLNA.

Lire vos vidéos DLNA sur vos appareils

Depuis une Freebox Pop ou autre box Android

  1. Ouvrez le Play Store et installez VLC, Nova Player
  2. Lancez l’application et allez dans Réseau local / UPnP / DLNA.
  1. Voici comment procéder depuis Nova Player.
  1. Voici comment procéder depuis VLC.

VLC et Nova Player détectent automatiquement les formats compatibles et gèrent même les sous-titres intégrés.

Depuis un PC ou un smartphone

  • Sur PC : ouvrez VLC, puis “Réseau local → Universal Plug’n’Play (UPnP)”.
  • Sur mobile : même procédure dans VLC Mobile ou Nova Player.

L’accès est instantané, sans identifiant ni configuration réseau.
C’est une solution ultra simple et universelle pour profiter de vos vidéos sans passer par l’application Ugreen.

Théâtre ou DLNA : que choisir ?

CritèreApplication ThéâtreDLNA
InterfaceModerne et intuitiveBasique (explorateur de dossiers)
Indexation automatiqueOui (jaquettes, infos, tri)Non
CompatibilitéApp Ugreen (PC, mobile, box)VLC, Nova Player, TV connectées
ConfigurationNécessite ajout des dossiersNécessite ajout des dossiers
SécuritéAccès authentifié local et distantAccès local sans mot de passe
Utilisation recommandéePour une expérience “Netflix maison”Pour un accès rapide et universel

En résumé :

  • Utilisez Théâtre pour une expérience visuelle complète et confortable.
  • Utilisez DLNA pour une lecture universelle depuis n’importe quel appareil compatible.

Conseils pratiques pour une lecture fluide

  • Connexion réseau : privilégiez une connexion Ethernet ou Wi-Fi 5 GHz.
  • Formats vidéo : Théâtre et DLNA gèrent la plupart des formats (MP4, MKV, AVI), mais vérifiez côté lecteur.
  • Mise à jour : gardez Ugos et les applis Ugreen à jour pour éviter les erreurs d’accès.
  • Organisation : noms de fichiers courts et dossiers clairs = meilleure détection DLNA.

FAQ : tout savoir sur la lecture multimédia avec un NAS UGREEN

1. Quelle est la différence entre Théâtre et DLNA ?
Théâtre offre une gestion avancée de votre vidéothèque avec jaquettes et tri automatique. DLNA, lui, est un protocole simple qui permet à tout appareil compatible d’accéder à vos vidéos sur le réseau local.

2. Faut-il choisir entre Théâtre et DLNA ?
Non. Vous pouvez utiliser les deux : Théâtre pour sa belle interface, DLNA pour sa compatibilité universelle.

3. Puis-je lire mes vidéos sur une Freebox Pop ?
Oui, via l’application Ugreen, VLC ou Nova Player disponibles sur le Play Store de la Freebox Pop.

4. Mes vidéos n’apparaissent pas en DLNA, que faire ?
Vérifiez que le service DLNA est activé sur Ugos et que vos dossiers vidéos sont inclus dans les partages.

5. Le DLNA est-il sécurisé ?
Oui, il reste limité à votre réseau local. Aucun fichier n’est accessible depuis Internet.

Cet article original intitulé Guide complet : Lire vos films et séries depuis un NAS UGREEN via l’application Théâtre ou en DLNA a été publié la première sur SysKB.

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RGB Mini-LED : La révolution de l’affichage qui veut détrôner l’OLED

On pensait que l’OLED était le graal des téléviseurs, mais une nouvelle technologie arrive pour rebattre les cartes : le RGB Mini LED. Dévoilée par Hisense lors des salons CES et IFA, cette innovation promet une luminosité record, une colorimétrie jamais vue et des téléviseurs plus fins et plus économes en énergie. De quoi changer durablement le marché des écrans dès 2025.

Qu’est-ce que le rétroéclairage LCD et pourquoi le Mini LED a marqué une évolution ?

Contrairement aux téléviseurs OLED qui produisent leur propre lumière pixel par pixel, les écrans LCD nécessitent un rétroéclairage. Sans lui, la dalle LCD resterait noire.

Le rétroéclairage LCD classique

Les téléviseurs LCD ne produisent pas de lumière par eux-mêmes, contrairement aux OLED. Ils ont donc besoin d’un rétroéclairage placé derrière ou sur les côtés de la dalle pour afficher une image. Ce rétroéclairage est composé de LEDs blanches qui diffusent une lumière uniforme à travers plusieurs filtres pour créer les couleurs visibles.

Deux grandes méthodes de rétroéclairage

  • Edge LED (LED sur les bords) : les LEDs sont placées uniquement sur les côtés de l’écran. La lumière est ensuite diffusée sur toute la dalle à l’aide de plaques optiques.
    • Avantage : fabrication moins coûteuse, écrans plus fins.
    • Inconvénient : luminosité moins homogène, fuites de lumière fréquentes.
  • Direct LED (ou Direct Dimming) : les LEDs sont installées directement derrière la dalle LCD.
    • Avantage : meilleure répartition de la lumière, gestion possible par zones.
    • Inconvénient : téléviseurs plus épais, noirs encore imparfaits.

Le principe du rétroéclairage par zones

Avec le Direct LED, les constructeurs ont introduit le local dimming, c’est-à-dire un rétroéclairage par zones indépendantes. Cela permet d’éteindre une partie des LEDs dans les zones sombres de l’image et de laisser les autres allumées dans les zones lumineuses.
Résultat : un contraste plus élevé qu’avec un rétroéclairage uniforme. Mais comme les zones restent relativement larges, on observe souvent un phénomène de halo lumineux (blooming) autour des objets clairs sur fond noir.

Limites de ce système

  • Les noirs ne sont jamais totalement profonds, car une LED allumée derrière la dalle laisse passer un peu de lumière.
  • Les angles de vision sont limités : les couleurs et la luminosité se dégradent lorsqu’on n’est pas en face de l’écran.
  • La colorimétrie dépend fortement de filtres et de films optiques qui transforment la lumière blanche en rouge, vert et bleu, ce qui entraîne une perte de précision et de luminosité.

En résumé, le rétroéclairage LCD classique a permis la démocratisation des grands téléviseurs abordables, mais il reste limité dès qu’il s’agit de rivaliser avec des technologies plus avancées comme l’OLED ou, plus récemment, le Mini LED.

L’arrivée du Mini LED (2018)

En 2018, le Mini LED a marqué une véritable rupture dans le domaine du rétroéclairage LCD. Il ne s’agit pas d’une nouvelle technologie d’écran à proprement parler, mais d’une évolution majeure du rétroéclairage, qui améliore considérablement les performances des téléviseurs LCD traditionnels.

Des LEDs beaucoup plus petites et plus nombreuses

La principale différence vient de la taille des diodes. Les Mini LEDs mesurent entre 100 et 200 micromètres, soit bien plus petites que les LEDs classiques. Cette miniaturisation permet d’en placer des milliers derrière une dalle, contre seulement quelques centaines auparavant.
Résultat : le téléviseur peut contrôler la lumière de manière beaucoup plus fine et précise.

Une gestion plus granulaire des zones de rétroéclairage

Avec les anciennes générations de LED, le rétroéclairage fonctionnait par grandes zones, parfois limitées à quelques dizaines. Cela entraînait souvent un problème de blooming (halo lumineux autour des objets clairs sur fond sombre).
Avec le Mini LED, on parle désormais de plusieurs centaines, voire milliers de zones de contrôle. Chaque zone peut être allumée ou éteinte indépendamment, ce qui améliore nettement la qualité d’image, notamment dans les scènes sombres ou à fort contraste.

Des noirs plus profonds et un contraste renforcé

Grâce à ce contrôle par zones plus précis, les téléviseurs Mini LED offrent des noirs plus profonds que les LCD classiques. Bien sûr, ils ne rivalisent pas encore totalement avec l’OLED (où chaque pixel peut s’éteindre individuellement), mais ils s’en rapprochent nettement tout en conservant une luminosité supérieure.
Le contraste global est donc beaucoup plus élevé, un point essentiel pour profiter des contenus HDR.

Une meilleure compatibilité avec le HDR

Le HDR (High Dynamic Range) repose sur deux éléments : un fort contraste et une luminosité maximale élevée. Les Mini LEDs, plus nombreuses et plus puissantes, permettent d’atteindre des pics lumineux impressionnants (jusqu’à 2000 nits sur certains modèles).
Associé à un meilleur contrôle des zones sombres, cela rend les images beaucoup plus réalistes, avec des détails visibles aussi bien dans les zones claires que dans les zones d’ombre.

Mais une limite persistante : la lumière bleue initiale

Malgré tous ces progrès, les Mini LED conservent une caractéristique fondamentale : elles émettent une lumière initialement bleue.
Pour obtenir une image en couleur, cette lumière doit passer par des filtres et des quantum dots (nanocristaux qui transforment la lumière bleue en rouge ou en vert).
Ce processus fonctionne bien, mais il absorbe une partie de la luminosité et limite la fidélité des couleurs, ce qui laisse encore une marge d’amélioration.

Comment le RGB Mini LED change la donne

Le RGB Mini LED pousse encore plus loin le principe en intégrant directement la gestion des couleurs dans le rétroéclairage.

1. Gestion directe des couleurs

  • Chaque diode émet déjà du Rouge, Vert ou Bleu, supprimant l’étape de conversion via quantum dots.
  • Résultat : un rétroéclairage qui « prépare » déjà l’image avant même d’arriver à la dalle.

2. Filtres allégés

  • Plus besoin de filtres lourds et coûteux.
  • Seul un filtre léger subsiste pour sublimer les couleurs, sans bloquer la lumière.

3. Colorimétrie inégalée

  • Atteint 100 % de l’espace colorimétrique BT2020.
  • Couleurs naturelles, vives et fidèles, jamais vues sur LCD.

Performances visuelles : des chiffres qui impressionnent

Le RGB Mini LED ne se contente pas d’améliorer la qualité d’image, il pulvérise certains records techniques.

CaractéristiqueMini LED classiqueRGB Mini LED
Gestion des couleursLumière bleue + quantum dotsDirectement RGB
Pic de luminosité≈ 4000 nitsJusqu’à 8000 nits
Espace colorimétriqueDCI-P3 étendu100 % BT2020
Consommation d’énergieStandard-40 %
Lumière bleueNormale-42 %
Épaisseur TVStandardPlus fin

Luminosité hors norme

  • Jusqu’à 8000 nits en pic de luminosité, soit près du double du Mini LED classique.
  • De quoi gérer sans effort le HDR et les environnements très lumineux.

Contraste renforcé

  • Noirs plus profonds grâce à un contrôle ultra-précis des zones de rétroéclairage.
  • Rapport de contraste encore plus élevé que sur le Mini LED.

Plus de confort visuel

  • 42 % de lumière bleue en moins, limitant la fatigue oculaire.
  • Consommation énergétique réduite de 40 %, un atout écologique et économique.

Avantages pratiques

La technologie RGB Mini LED n’est pas qu’une prouesse technique : elle apporte des bénéfices concrets pour les utilisateurs au quotidien. Voici les principaux atouts :

Une qualité d’image jamais vue sur LCD

Le RGB Mini LED redéfinit ce qu’un téléviseur LCD peut offrir.

  • Les couleurs sont plus riches, plus naturelles et mieux équilibrées, grâce à la gestion directe des diodes rouges, vertes et bleues.
  • L’espace colorimétrique atteint 100 % du BT2020, un standard que même l’OLED peine à couvrir complètement.
  • L’image gagne en profondeur et en réalisme, ce qui rapproche fortement le LCD des performances visuelles de l’OLED, tout en conservant les points forts propres aux technologies à rétroéclairage.

Une luminosité extrême pour le HDR et Dolby Vision 2

L’un des points forts du RGB Mini LED est sa luminosité record : jusqu’à 8000 nits en pic, soit quasiment le double de ce que propose le Mini LED classique.

  • Cette puissance lumineuse est idéale pour les contenus HDR (High Dynamic Range), où les zones claires et sombres doivent coexister sans perte de détails.
  • Dolby a même choisi cette technologie pour son Dolby Vision 2, qui promet d’aller au-delà des normes HDR actuelles.
    En pratique, cela veut dire que les scènes de films très contrastées (feu d’artifice, couchers de soleil, sports en plein jour) seront plus réalistes et éclatantes.

Moins énergivore et plus respectueux de la vue

Le RGB Mini LED n’est pas seulement plus puissant, il est aussi plus efficace :

  • La consommation d’énergie est réduite d’environ 40 % par rapport à un Mini LED classique.
  • L’émission de lumière bleue est réduite de 42 %, ce qui limite la fatigue oculaire, un point crucial pour ceux qui regardent la télévision plusieurs heures par jour.
    Cela en fait une technologie à la fois plus écologique et plus confortable pour l’utilisateur.

Des téléviseurs plus fins et élégants

En supprimant une partie des filtres lourds nécessaires sur les anciens systèmes, le RGB Mini LED permet de concevoir des téléviseurs plus fins et mieux « designés ».

  • Moins de couches optiques signifie une épaisseur réduite.
  • Les constructeurs peuvent ainsi proposer des modèles plus élégants, adaptés à des intérieurs modernes, sans compromis sur la qualité d’image.
  • Cela rapproche aussi ces TV du style minimaliste des OLED, tout en gardant les avantages du LCD.

Enjeux commerciaux et stratégie de Hisense

Le RGB Mini LED de chez HiSense

Avec le RGB Mini LED, Hisense s’impose comme le premier constructeur à miser sérieusement sur cette technologie. La marque a profité du CES de Las Vegas puis de l’IFA de Berlin 2025 pour présenter ses premiers modèles et démontrer concrètement le potentiel de ce nouveau type de rétroéclairage.

Le calendrier de lancement est désormais clair. Le très grand modèle Hisense 116 UX (116 pouces) est déjà disponible depuis août 2025, mais il s’agit d’un téléviseur vitrine, vendu autour de 30 000 €, destiné à marquer les esprits plus qu’à inonder le marché.

Les modèles plus accessibles, en 55, 65, 75, 85 et 100 pouces, arriveront eux en 2026, avec des tarifs annoncés comme étant comparables à ceux des téléviseurs OLED actuels. Cela positionnera le RGB Mini LED comme une alternative premium mais compétitive, capable de séduire un public large et pas seulement une élite technophile.

L’autre atout stratégique, c’est l’association avec Dolby Vision 2, qui profitera pleinement de la luminosité extrême et de la colorimétrie étendue du RGB Mini LED. Dolby voit dans cette technologie un support idéal pour dépasser les standards HDR actuels, ce qui confère aux modèles Hisense une crédibilité renforcée auprès des amateurs d’image haut de gamme.


FAQ sur la technologie RGB Mini LED

Le RGB Mini LED va-t-il remplacer l’OLED ?

Pas forcément. L’OLED garde l’avantage des noirs parfaits pixel par pixel, mais le RGB Mini LED offre une luminosité bien supérieure et un coût plus accessible.

Quelle est la différence avec le Mini LED classique ?

Le Mini LED classique utilise des diodes bleues et des quantum dots, tandis que le RGB Mini LED gère directement les couleurs au niveau du rétroéclairage.

À partir de quand pourra-t-on acheter des TV RGB Mini LED ?

Hisense prévoit une commercialisation dès 2025 en Europe.

Les téléviseurs seront-ils beaucoup plus chers ?

Non. Les grands modèles serviront de vitrine technologique, mais les tailles courantes devraient rester au prix des OLED actuels.

Le RGB Mini LED consomme-t-il plus d’énergie ?

Au contraire : la suppression des filtres lourds réduit la consommation d’environ 40 %.

Cet article original intitulé RGB Mini-LED : La révolution de l’affichage qui veut détrôner l’OLED a été publié la première sur SysKB.

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Technics EAH-AZ100 : Ces écouteurs Hi-Fi Sans Fil ANC m’ont bluffé

✇SysKB
Par :Lisa

Je ne m’attendais pas à grand-chose en sortant les Technics EAH-AZ100 de leur boîte. Encore une paire d’écouteurs sans fil premium, me suis-je dit. Mais dès les premières secondes d’écoute, j’ai compris que j’étais tombé sur quelque chose de vraiment spécial. La sensation est difficile à décrire : c’est comme si mes morceaux préférés, que j’ai écoutés des centaines de fois, avaient soudainement gagné en profondeur, en relief. Et je ne parle pas de fichiers lossless sur un DAC audiophile, mais bien de simples titres compressés sur Spotify.

Ces écouteurs, proposés à moins de 300 €, ne sont clairement pas destinés à tous les budgets. Mais croyez-moi, ils valent chaque centime pour qui aime la musique et veut la redécouvrir.

Une qualité sonore qui change la donne

Ce qui frappe en premier, c’est le niveau de détail sonore. Les EAH-AZ100 utilisent de nouveaux transducteurs de 10 mm avec fluide magnétique, une technologie héritée du monde de la hi-fi qui limite la distorsion et élargit la scène sonore. Résultat : les graves sont profonds mais jamais envahissants, les médiums sont clairs et les aigus précis sans agressivité.

En pratique, cela veut dire que vous pouvez entendre des nuances souvent écrasées par des écouteurs plus grand public : la respiration d’un chanteur, une réverbération discrète de guitare, ou encore la subtilité d’un mixage. C’est ce qui fait que l’on se surprend à redécouvrir des morceaux qu’on croyait connaître par cœur.

Un ANC efficace, mais surtout intelligent

Les EAH-AZ100 ne se contentent pas d’une réduction de bruit active classique. Ici, l’ANC est adaptatif : il s’ajuste en fonction de votre environnement et même de la forme de vos oreilles. Dans un bus ou dans un avion, les bruits de moteurs s’effacent, laissant place à la musique sans forcer sur le volume.

Alors oui, si l’on compare directement avec Bose, la référence historique en ANC, Technics n’a pas encore totalement détrôné le roi. Mais l’isolement est déjà excellent et, surtout, le son reste naturel, ce qui est parfois le défaut des ANC trop agressifs.

Un confort surprenant malgré un design robuste

Les écouteurs sont un peu plus imposants que certains concurrents, mais une fois en place, ils tiennent parfaitement et se font vite oublier. Technics a manifestement travaillé l’ergonomie : même après plusieurs heures d’écoute, aucune gêne particulière à signaler.

Le design inspire confiance, avec un boîtier solide et élégant, disponible en plusieurs coloris (noir, argent, champagne). Clairement, on est dans le premium assumé.

Une autonomie qui enterre la concurrence

C’est l’autre grosse surprise. Avec 10 heures d’écoute avec ANC activé et jusqu’à 28 heures avec le boîtier, ces écouteurs surpassent nombre de modèles concurrents dans cette gamme de prix. Ils se rechargent en USB-C et supportent la recharge sans fil Qi, ce qui est toujours appréciable.

Pour un usage quotidien (trajets, travail, sport, détente), c’est largement suffisant pour tenir plusieurs jours sans passer par la case recharge.

Des fonctionnalités vraiment pratiques

  • Bluetooth multipoint (3 appareils) : un vrai game changer. Plus besoin de déconnecter son PC pour prendre un appel sur le smartphone.
  • Compatibilité Dolby Atmos et suivi de tête : immersion renforcée dans les films et séries compatibles.
  • Codec LC3 avec LE Audio : future-proof et plus stable que le SBC/AAC classique.
  • Application Technics Audio Connect : pour ajuster l’égaliseur, gérer l’ANC, personnaliser les contrôles tactiles.

On sent que Technics a pensé aux détails, et ça fait la différence au quotidien.

Tableau récapitulatif des Technics EAH-AZ100

CaractéristiquesDétails
Prix299 € (env.)
Autonomie10 h (ANC activé) + 28 h avec boîtier
ChargeUSB-C + recharge sans fil Qi
Réduction de bruitANC adaptatif
Haut-parleursTransducteurs 10 mm à fluide magnétique
Codecs pris en chargeSBC, AAC, LDAC, LC3 (LE Audio)
Fonctions spécialesMultipoint (3 appareils), Dolby Atmos, suivi de tête
RésistanceIPX4 (résistant à la transpiration et aux éclaboussures)
CouleursNoir, argent, champagne

Ce que j’ai adoré (et un peu moins)

Points forts :

  • Une qualité sonore bluffante, digne de la hi-fi.
  • Une autonomie qui bat la concurrence.
  • Un confort bien pensé malgré la taille.
  • Des fonctionnalités modernes (multipoint, Atmos, LE Audio).

Points faibles :

  • L’ANC reste très bon, mais pas au niveau des Bose QC Ultra.
  • Un design un peu massif pour les petites oreilles.
  • Le prix, qui peut rebuter, même si la qualité le justifie.

Verdict : pour qui sont faits ces écouteurs ?

Si vous cherchez des écouteurs sans fil pour la vie de tous les jours et que vous n’êtes pas spécialement audiophile, les AZ-100 peuvent sembler chers. Mais si vous aimez vraiment la musique et que vous voulez en profiter avec un niveau de détail et une fidélité rarement atteints sur des true wireless, alors ils sont faits pour vous.

Les Technics EAH-AZ100 ne sont pas seulement de bons écouteurs. Ce sont des écouteurs qui vous rappellent pourquoi vous aimez la musique. Et ça, honnêtement, c’est rare.

Vous pouvez trouver les Technics EAH-AZ100 en Noir ou en Silver chez différents commerçants et notamment :

FAQ

Les Technics EAH-AZ100 sont-ils résistants à l’eau ?
Oui, ils disposent de la certification IPX4, ce qui les protège contre la transpiration et les éclaboussures.

Peut-on les connecter à plusieurs appareils en même temps ?
Oui, le multipoint permet de connecter jusqu’à 3 appareils simultanément.

Sont-ils compatibles avec les iPhone ?
Oui, ils fonctionnent parfaitement avec iOS (en AAC) mais tirent tout leur potentiel avec Android (LDAC, LC3).

Le Dolby Atmos marche-t-il partout ?
Il fonctionne sur les appareils et applications compatibles, comme certaines plateformes de streaming et smartphones récents.

Le prix est-il justifié ?
Oui, si vous cherchez une expérience sonore haut de gamme. Non, si vous voulez simplement des écouteurs corrects pour le quotidien.

Cet article original intitulé Technics EAH-AZ100 : Ces écouteurs Hi-Fi Sans Fil ANC m’ont bluffé a été publié la première sur SysKB.

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Comparatif : Sony WH-1000XM6 vs Sony WH-1000XM5

Le marché des casques audio haut de gamme ne cesse d’évoluer, et Sony continue de dominer le secteur avec ses modèles à réduction de bruit active. Après le succès retentissant du Sony WH-1000XM5, voici venu le Sony WH-1000XM6, très attendu par les audiophiles comme par les professionnels en quête de confort et d’efficacité.

Mais ces deux casques se ressemblent beaucoup sur le papier. Alors, faut-il craquer pour la dernière version ou rester sur le modèle précédent, désormais plus abordable ? Ce comparatif détaillé va vous aider à faire un choix éclairé, en décortiquant les différences techniques, les améliorations réelles, et le rapport qualité-prix de chacun.

👉 À noter : ce duel fait écho à notre guide des meilleurs casques bluetooth à réduction de bruit active, que je vous invite à consulter pour avoir une vue d’ensemble du marché.

Présentation rapide des deux modèles 🎧

Sony WH-1000XM5 : la valeur sûre

Sorti en 2022, le Sony WH-1000XM5 a marqué un tournant dans la gamme. Nouveau design plus épuré, confort accru grâce à un arceau redessiné et une qualité audio maîtrisée, il a su séduire un large public. Sa réduction de bruit active reste l’une des meilleures du marché, et l’expérience utilisateur est enrichie par une application mobile bien pensée, la prise en charge du codec LDAC, ainsi qu’une autonomie d’environ 30 heures.

Avec sa compatibilité multipoint et sa gestion intelligente des environnements sonores, il s’est imposé comme une référence, aussi bien pour les télétravailleurs que pour les voyageurs fréquents.

Sony WH-1000XM6 : la nouvelle référence

Avec le WH-1000XM6, Sony ne révolutionne pas la formule, mais l’affine intelligemment. Ce nouveau modèle conserve l’ADN de son prédécesseur tout en introduisant des améliorations ciblées : une scène sonore encore plus précise, une réduction de bruit légèrement plus efficace grâce à une nouvelle puce de traitement, et une ergonomie revue pour un port prolongé sans gêne.

Le XM6 capitalise sur les forces du XM5 tout en corrigeant certains petits défauts. Il vise clairement les utilisateurs les plus exigeants, tout en conservant une compatibilité totale avec l’application Sony Headphones Connect et les codecs audio haut de gamme.

Comparatif technique détaillé

CritèreSony WH-1000XM5Sony WH-1000XM6
Date de sortieMai 2022Juin 2025
Type de réduction de bruitANC adaptative à double processeurANC adaptative avec nouvelle puce (QNS2)
Qualité audioExcellente, équilibréeEncore plus immersive, meilleure spatialisation
Codecs pris en chargeSBC, AAC, LDACSBC, AAC, LDAC
Confort et designArceau souple, coussin douxArceau renforcé, coussin plus isolant
Autonomie30h (ANC activée)Jusqu’à 32h (ANC activée)
MultipointOuiOui
Application mobileSony Headphones ConnectSony Headphones Connect
Poids250 g240 g (légère réduction)
Prix de lancement419 €479 €

Qualité audio : le XM6 pousse encore plus loin le détail 🔊

Sony est réputé pour la maîtrise de la restitution sonore, et cela se confirme sur ces deux modèles. Le WH-1000XM5 offre déjà une scène sonore équilibrée, avec des basses profondes, des médiums clairs et des aigus bien définis. C’est un casque polyvalent qui s’adapte à tous les styles musicaux, des podcasts aux morceaux les plus complexes.

Mais le WH-1000XM6 apporte quelques ajustements qui font la différence, notamment en matière de spatialisation et de clarté des détails. Grâce à une nouvelle puce de traitement audio et une optimisation des haut-parleurs, le XM6 permet une écoute plus précise, avec une meilleure séparation des instruments et une immersion renforcée, notamment en Hi-Res via LDAC.

Pour les audiophiles ou les amateurs de musique exigeants, le XM6 offre une expérience légèrement supérieure, en particulier dans un environnement calme ou avec de la musique lossless. Pour les autres, la différence ne saute pas forcément aux oreilles… mais elle est bien là.

Réduction de bruit active : le XM6 affine encore plus l’isolation

La réduction de bruit active (ANC) est un domaine où Sony excelle, et le WH-1000XM5 avait déjà placé la barre très haut. Avec ses deux processeurs dédiés et ses huit micros, il parvenait à effacer efficacement les bruits ambiants, que ce soit dans un avion, un open space ou une rue animée.

Le WH-1000XM6 ne bouleverse pas l’approche, mais introduit une nouvelle puce (QNS2) qui améliore la précision de l’ANC en temps réel. Concrètement, cela se traduit par une meilleure gestion des bruits aigus et des variations soudaines (voix humaines, claviers, etc.). Le rendu est un peu plus naturel, avec moins de sensation de pression dans les oreilles, ce que certains utilisateurs du XM5 trouvaient légèrement inconfortable sur de longues sessions.

Dans un environnement très bruyant, les deux modèles sont excellents. Le XM6 prend l’avantage dans les contextes plus dynamiques ou irréguliers, mais l’écart reste subtil pour l’utilisateur moyen.

Fonctionnalités intelligentes et confort d’utilisation

Sony a toujours misé sur une expérience utilisateur riche, et les deux modèles en témoignent. Le WH-1000XM5 propose déjà une panoplie de fonctions pratiques : contrôle tactile, détection de port, mise en pause automatique quand on retire le casque, gestion multipoint fluide (connexion à deux appareils en simultané), et compatibilité avec les assistants vocaux comme Google Assistant ou Alexa.

Le WH-1000XM6 conserve ces atouts et les rend encore plus réactifs. Les capteurs sont plus précis, le passage d’une source audio à une autre est plus rapide, et la prise en charge des mises à jour logicielles semble mieux optimisée.

Côté confort, le XM5 avait déjà fait un gros bond par rapport au XM4 avec un arceau allégé et des coussinets plus enveloppants. Le XM6 continue dans cette voie avec un arceau renforcé, un équilibre du poids amélioré, et des matériaux légèrement plus isolants. C’est un vrai plus pour les longues sessions, que ce soit en télétravail ou en déplacement.

À noter : l’application Sony Headphones Connect, toujours au cœur de l’expérience, reste identique entre les deux modèles, avec égaliseur, modes de bruit ambiant, personnalisation des gestes et profils sonores adaptatifs.

Autonomie et recharge : une légère évolution

Sur ce point, pas de révolution, mais Sony continue de proposer une autonomie solide sur les deux modèles. Le WH-1000XM5 offre jusqu’à 30 heures d’écoute avec la réduction de bruit active activée, et environ 40 heures sans ANC. C’est déjà excellent, surtout pour un usage quotidien ou en voyage.

Le WH-1000XM6 pousse légèrement l’endurance avec jusqu’à 32 heures avec ANC, et une meilleure gestion énergétique, notamment en veille. La recharge rapide est également présente sur les deux casques : 3 minutes de charge pour 3 heures d’écoute, via USB-C.

La recharge complète prend environ 3h dans les deux cas, et aucun des deux modèles ne propose de recharge sans fil — un point qui pourrait évoluer sur de futures générations.

Dans les faits, ces deux casques se valent largement en termes d’autonomie. Le XM6 prend un léger avantage pour ceux qui veulent optimiser au maximum leur usage sans se soucier du câble.

Prix et positionnement : un écart justifié ? 💰

Lors de sa sortie, le Sony WH-1000XM5 était proposé à 419 €, ce qui en faisait déjà un casque haut de gamme. Aujourd’hui, on le trouve régulièrement en promotion autour de 350 €, voire moins pendant certaines périodes commerciales. Cela en fait un excellent rapport qualité/prix, surtout compte tenu de ses performances toujours très actuelles.

Le Sony WH-1000XM6, quant à lui, est lancé à 479 €, ce qui représente un investissement plus conséquent. Cette hausse est justifiée par des améliorations ciblées (meilleure spatialisation, ANC plus intelligente, confort peaufiné), mais elle ne bouleverse pas l’expérience utilisateur au point de rendre le XM5 obsolète.

👉 Pour un utilisateur exigeant, audiophile ou très sensible au confort longue durée, le XM6 représente le meilleur de Sony. Mais pour la majorité des utilisateurs, le WH-1000XM5 reste un choix redoutablement pertinent, surtout à son prix actuel.

Verdict : lequel choisir selon vos besoins ?

Entre le Sony WH-1000XM5 et le WH-1000XM6, le choix dépend essentiellement de vos attentes et de votre budget. Les deux modèles sont excellents, et partagent une base technologique commune très solide.

👉 Choisissez le WH-1000XM6 si :

  • Vous cherchez le meilleur de Sony sans compromis.
  • Vous êtes sensible aux détails sonores et à la spatialisation.
  • Vous utilisez votre casque plusieurs heures par jour et voulez un confort optimal.
  • Vous êtes prêt à investir dans une version encore plus aboutie.

👉 Optez pour le WH-1000XM5 si :

  • Vous voulez un casque haut de gamme à un prix plus accessible.
  • Vous utilisez déjà un XM4 et cherchez une évolution mesurée.
  • Vous ne percevez pas de différence majeure en qualité audio ou ANC.
  • Vous privilégiez le rapport qualité/prix sans sacrifier les fonctionnalités.

Dans tous les cas, ces deux modèles font partie de ce qui se fait de mieux aujourd’hui dans l’univers des casques à réduction de bruit active.

❓FAQ – Sony WH-1000XM6 vs WH-1000XM5

Quelle est la différence principale entre le Sony WH-1000XM6 et le WH-1000XM5 ?

Le XM6 améliore la spatialisation sonore, la réduction de bruit en temps réel et le confort. Le XM5 reste excellent mais légèrement en retrait sur ces points.

Le Sony WH-1000XM6 vaut-il la différence de prix ?

Oui, si vous êtes exigeant sur l’audio et le confort. Sinon, le XM5 reste un choix très performant à un tarif plus intéressant.

Les deux casques sont-ils compatibles avec les mêmes applications ?

Oui, les deux utilisent l’application Sony Headphones Connect, avec les mêmes fonctionnalités (égaliseur, ANC adaptatif, personnalisation…).

Peut-on connecter deux appareils en même temps ?

Oui, les deux modèles gèrent la connexion multipoint sans difficulté.

L’autonomie est-elle vraiment meilleure sur le XM6 ?

L’écart est minime : le XM6 offre environ 2 heures de plus avec ANC activée.

Le XM5 va-t-il devenir obsolète ?

Pas du tout. Il reste totalement d’actualité en 2025, avec des mises à jour logicielles et un niveau de performance élevé.

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Quel modèle choisir pour travailler dans un open space ?

Les deux conviennent très bien, mais le XM6 offre une isolation légèrement plus efficace et un confort prolongé un peu supérieur.

Cet article original intitulé Comparatif : Sony WH-1000XM6 vs Sony WH-1000XM5 a été publié la première sur SysKB.

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