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(Haveluy) Jean-Paul Ryckelynck : « Le maire peut incarner un rôle de stabilité»

Jean-Paul Ryckelynck : « Nous avons investi 3,75 millions d’euros durant ce mandat. »

A ce stade, nous savons que l’édile sortant (carté PS) repart « avec une équipe renouvelée à 50%. Cela reste une liste locale même si nous sommes en contact avec les autres partis de gauche », indique-t-il. De l’autre côté, une liste d’une autre obédience n’est pas lisible à ce ce stade ; la difficulté entre l’intention et la réalisation d’une liste (23 colistiers + 2 remplaçants sur Haveluy) sera un bloquant dans de nombreuses communes compte tenu de l’image dégradée de la politique en général. Le maire remercie son équipe « indispensable durant un mandat qui a traversé 4 crises. Nous avons eu également deux élues décédées. » 

« le maire peut incarner un rôle de stabilité », Jean-Paul Ryckelynck

Jean-Paul Ryckelynck vise un 3ème mandat de rang, mais il reconnaît que « cette élection locale s’inscrit dans un contexte difficile, il y a une instabilité nationale. Par contre, le maire peut incarner un rôle de stabilité. Toutefois, l’exercice de la fonction de maire est de plus en plus dur, les réseaux sociaux, la violence verbale et/ou physique, c’est le lot quotidien. »

Bien sûr, vous ajoutez à cela le sentiment d’être sous perfusion financière « depuis la fin de la taxe d’habitation qui coûte, chaque année, 20 millards à l’Etat pour rembourser les collectivités locales et de l’autre, c’est une mise sous tutelle des communes. » C’est l’exemple type de la fausse bonne idée. Et puis quand l’Etat n’a pas plus un sou… « Le Sous-Préfet de Valenciennes est venu au mois d’août dernier. Il m’a dit tout simplement, je n’ai pas d’argent ! »

L’enfant, services à la population, patrimoine…

Si la cantine du Groupe scolaire était le gros chantier d’investissement du précédent exercice de gouvernance locale, l’hôtel de ville a été le projet majuscule de ce mandat afin de basculer la « Maison du Peuple » dans notre siècle. Cette rénovation lourde/extension a été inaugurée le 01 juin 2024, par l’ancien Président de la République en personne, François Hollande, malgré la pluie, mais surtout 8 jours avant la dissolution 2024. A si nous avions eu connaissance avant, nous aurions aimé entendre le commentaire à chaud de l’ancien Chef de l’Etat… ! https://www.va-infos.fr/2024/06/03/une-inauguration-a-haveluy-sous-une-pluie-heureuse/

Bien sûr, d’autres investissements ont également émaillé ce mandat 2020/2026, ou plutôt 2021/2026 concrètement en terme de chantier dans le meilleur des scénarios, comme la salle de tennis transformée en omnisports (660 000 euros), subventionnée à 80% par le Département et La Porte du Hainaut, sans oublier la rénovation des courts de tennis extérieur (environ 50 000 €), changement des menuiseries de la salle annexe (41 000 euros), menuiserie de la salle annexe (31 000 euros) et rénovation des filets du City-stade (18 000 euros). Sans tomber dans la liste à la Prévert, cette petite commune a tiré son épingle du jeu. « Nous avons investi 3,75 millions d’euros durant ce mandat, dont 1,8 millions d’euros de subventions », indique le maire. 

Autre sujet fléché durant ce mandat, l’entretien du patrimoine, bien sûr l’hôtel de ville évoqué précédemment, mais également l’ancien dispensaire des mines classé Patrimoine Mondial UNESCO. « Nous avons acquis ce bâtiment pour la somme de 90 000 en cassant la convention avec l’EPF. Les travaux à destination d’une nouvelle «Maison des Associations » débuteront sur le prochain mandat (en cas d’élection) », précise l’édile sortant. A ce titre, cette nouvelle phase se fera en collaboration avec l’association de la Mission Bassin Minier. 

L’enfant, voilà l’autre fil conducteur de la politique publique assurée par la majorité municipale. « Nous consacrons 1 600 euros par an pour chaque enfant sur Haveluy », déclare avec fierté Jean-Paul Ryckelynck. 

En effet, l’accessibilité aux services comme les centres de loisirs à tarif très bas, le tarif social des repas à 1 euros dont bénéficie 7 familles sur 10 d’Haveluy, le boost du Pass sport (en plus de celui de l’Etat), un accès appuyé au réseau de la RAM (Réseau d’Assistante Maternelle)… font partie d’une ligne budgétaire assumée vers la jeunesse. 

« Notre équivalence Maison France Services », Jean-Paul Ryckelynck

Comme vu dans l’introduction, cette collectivité locale n’a pas la dimension pour accueillir une « Maison France Services » dont l’efficacité n’est remise en cause par personne, ni la minorité présidentielle, ni les oppositions puisque personne n’en parle, cela doit donc être efficient sur le terrain. « Nous avons ouvert un bureau, avec un agent communal, afin d’assurer la même mission qu’une Maison France Services. D’ailleurs, nous constatons un manque de mobilité chez les jeunes dans notre population », poursuit le maire. 

La sécurité locale

Comment en 2025 éludé le sujet de la sécurité, toute couleur politique confondue ? Sur ce point, la majorité municipale muscle le nombre de caméras de vidéo/surveillance. « Nous investissons dans 17 nouvelles caméras. Cela fera 37 caméras au total avec 65 angles de vue », commente le maire. 

Certes, Haveluy n’est pas la plus exposée des collectivités locales à l’insécurité, mais « nous subissons comme beaucoup des rodéo/urbains. Ensuite, nous devons amplifier les contrôles sur les axes routiers comme la RD 40 et RD 440 où nous devons casser la vitesse. Plus globalement, nous sommes très vigilants sur la sécurité », conclut Jean-Paul Ryckelynck.

A ne pas oublier, l’état de l’art de la loi relative à la lutte contre la délinquance routière. En effet, cette dernière a (enfin) durcit le ton avec la création d’un « homicide routier ».

Daniel Carlier

 

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(Municipales 2026/Douchy-les-Mines) Michel Lefebvre en « mission » pas impossible ?

Michel Lefebvre : « Je me présente pour ma ville ! »

Depuis la prise de fonction de Michel Véniat le 1er décembre 2017, l’ancien maire observe « qu’il réalisait parfaitement son travail d’adjoint, mais qu’il n’avait pas visiblement la carrure pour assumer la fonction de maire. J’ai le droit de me tromper, c’est une déception ! », entame Michel Lefebvre. Bien sûr, il rappelle qu’il était « parti pour ne pas revenir », mais les retours de la population sur le terrain, le constat d’un dysfonctionnement dans la gestion interne comme externe de la commune, le pousse à repartir vers le champ électoral communal. « Ces déchirements, ces divisions font mal, ils abiment l’image de notre ville », commente le Conseiller départemental du Nord. Sur le terrain, selon Michel Lefebvre, le son le plus entendu est celui d’un retour aux affaires communales « vous devez revenir… Ai-je le droit de rester insensible face à ses appels de la population ? Je me présente pour ma ville ! »

« C’est le Directeur de Cabinet qui dirige la mairie ! », Michel Lefebvre

En amont de ce dysfonctionnement, se traduisant par une dissidence politique record dans une collectivité locale, Michel Lefebvre pointe du doigt la hiérarchie technique. « C’est le Directeur de Cabinet qui dirige la baraque, M.Oussama Mouftah (le neveu de l’imam Hassan Iquioussen, expulsé de France en juillet 2022). Ce n’est plus le maire le pilote dans l’avion ! Nous devons retrouver le sens du collectif (au sein du Conseil municipal) et remettre de l’ordre dans l’efficacité du service public local », assène l’ancien maire sur cette prise de pouvoir par des individus non élus au suffrage universel.

Pour le leader annoncé d’une liste, certes du PCF, mais surtout de gauche et ouverte à certaines valeurs partagées, il craint également que la candidature de Romain Merville ne soit que la « continuité de la gestion actuelle ». En résumé, la révolution intérieure et extérieure constitue le coeur du programme face « à un délitement de l’offre culturelle, comme du service au public sur Douchy-les-Mines », poursuit-il. 

Conscient du moment, Michel Lefebvre n’hésite pas sur les mots qualifiant son engagement. « Je suis en mission ! » On sent toujours le goût de la joute politique chez la tête de liste, l’esprit de combat indispensable en la matière, car lorsque le paysage électoral est évoqué, Michel Lefebvre répond tout de go : « Je n’ai jamais perdu une élection contre le Front National ou Rassemblement National. »

« Nous avons été exclu tout au long du mandat », André Crombez

Bien sûr, l’explication de cette division majuscule au sein du Conseil municipal de Douchy-les-Mines est compliquée, car le processus s’est fait sur le temps long. « Nous avons été exclu tout au long du mandat. Comme adjoint à la santé et aux finances, on m’a évincé d’une réunion avec l’ARS concernant la désertification médicale par exemple », explique André Crombez, élu du PCF aujourd’hui dans l’opposition. Il multiplie les faits relatifs à ce lent oublie de la démocratie locale et de « cette prise de pouvoir de M.Oussama Mouftah, le Directeur de Cabinet. C’est quelqu’un de très intelligent qui a une emprise sur le maire actuel. Le costume était trop grand pour l’édile ! », ajoute-t-il. 

La rupture, la fameuse « goutte d’eau est à l’issue de la non reconduction de 4 CDD », conclut-il. Lui aussi pense que la candidature de Romain Merville ne changera rien au fonctionnement en cours de l’Hôtel de Ville de Douchy-les-Mines.

Extrait/Déclaration de Cédric Noulin

« Élu municipal depuis 2008, d’abord comme conseiller municipal puis comme adjoint au maire, j’ai toujours eu à cœur de travailler pour notre ville, d’accompagner les projets innovants et structurants qui contribuent à son développement et à son rayonnement.»

« Lors de la dernière élection municipale, j’ai choisi de me présenter, mû par une conviction profonde : je refusais de voir notre ville continuer à être gérée comme elle l’était. Je ne pouvais plus accepter qu’un collaborateur du maire, omniprésent, influence à ce point les choix et les décisions du premier magistrat de la commune. Cette situation, que beaucoup constataient sans oser la dénoncer, allait à l’encontre de tout ce que je crois juste et sain dans la vie publique locale. »

« J’ai alors décidé de franchir le Rubicon. Ce choix, je l’ai assumé pleinement. Et, oui, on me l’a fait payer — plus durement que vous ne pouvez l’imaginer. Mais loin de m’abattre, cette épreuve m’a rendu plus fort, plus lucide et plus déterminé que jamais. »

« C’est pourquoi j’ai choisi de rallier la candidature de Michel LEFEBVRE pour les élections municipales de mars 2026. Michel incarne le renouveau, la compétence, l’expérience, l’humilité et l’éthique dont notre ville a besoin. Son projet est clair, ambitieux et réaliste ; il place les habitants au cœur de l’action municipale. »

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Face à Escaudain, la CO Trith, adroite, écrase la première manche du derby.

(Visuel le formation trithoise 2025/2026)

LES FORCES EN PRESENCE

LE BF ESCAUDAIN VERSION 2025-2026

Poste 1 : Oneyssa Sbahi (ex-Trith, 32 ans, 1,68m), Lilie Chiappa (ex-R1 BFE, 20 ans, 1,62m).

Postes 2/1, 2 : Lisa Herblot (ex-Roanne, 20 ans, 1,68m), Lucie Laroche (ex-Monaco, 30 ans, 1,83m) Postes 3, 3/4: Alexia Bothier (ex-Le Havre, 26 ans, 1,85m), Justine Wallez (26 ans, 1,80m), Margot Dubreucq (29 ans, 1,77m). Postes : 4/5, 5 : Ginette Mfutila (37 ans, 1,80m), Maélys Mpasi (22 ans, 1,80m), Maéva Marcq (ex-Tarbes, 20 ans, 1,97m).  Coach : Olivier Schellaert ; Adjointe : Vinciane Gheller.

TRITH 2025-2026

Poste 1 : Kanelle Mahobah (27 ans, 1,68m) ; Ewl Guenoc (ex-st Amand, 23 ans, 1,74m) ; Helena Delaruelle (ex-Rouen, 23 ans, 1,69m). Poste 2/3 : Leya Kapinga (22 ans, 1,76m) ; Kimberley Adonis (non mutée, ex-SIG NF1, 25 ans, 1,78m) Poste 3/4 : Maéva Mfonow (ex-Toulouse L2, 19 ans, 1,85m). Postes 4/5 et 5 : Camille Hirigoyen (24 ans, 1,86m) ; Meiya Tiréra (39 ans, 1,87m) ; Vashti Nwagbaraocha (USA, ex-Esgueira Portuga, 28 ans, 1,77m)

Coach : Vincent Verryser; Adjoint: Alexis Demazure.

UN DEBUT DE SAISON CORRECT DES DEUX ENTITES

la meneuse escaudinoise Onayssa Sbahi retrouvait ses anciennes couleurs

Avant cette rencontre la CO Trith pointait à la 7e place du classement avec 5 pts pour 3 matchs ayant été exempte le 20 septembre. Cela pour deux victoires : à Saumur (48-86) et contre V.d’Ascq B (106-54) pour une défaite à Sceaux (76-75).

Quant au BFE, il était 6e avec 6 pts pour deux victoires: contre Lamboisières (68-40) et le Stade Français (59-57) pour deux défaites en déplacement à Dieppe (76-70) et à Moulin (71-67). Le BFE sera exempt le 6 décembre. Cela dans une poule A de onze équipes (tout comme dans la poule B) que la FFBB a bien eu du mal à bâtir après << les affaires >> et la disparition du niveau national de plusieurs clubs comme Tarbes qui était en LFB, Alençon ( LF2), Roanne, La Glacerie, Villeurbanne (toutes de NF1) pour raisons financières.

Notons que les deux équipes sont toujours en course dans le Trophée Coupe de France après leurs succès à Calais (50-93) pour la COT et à Aulnoye les Valenciennes (66-97) pour le BFE. Restent en course: Arras, Estaire, Trith et Escaudain.

TRITH A DEROULE EN SECONDE MI-TEMPS

Lisa Herblot n’a pas été ménagée par les Trithoises

Pour ce match entre deux formations aux ambitions différentes, Trith était privé des services de Camille Hirigoyen et Maéva M’Fonow toutes deux blessées alors qu’en face on affichait complet. Pas de round d’observation , les protagonistes entraient de suite dans le vif du sujet: 7-2 (3e), 7-8 (4e). C’est là que les Trithoises prenaient un léger ascendant: 16-8 (8e), 18-12 (10e). Une domination que le BFE  avait bien du mal à contrarier, dominé au rebond et surtout avec un manque d’adresse flagrant depuis le début des hostilités: 26-19 (14e). Malgré tout au repos il avait repris quelques couleurs dans une partie rythmée et engagée: 34-30. Trith , reprenait les débats comme il les avait commencés face à des Escaudinoises qui avaient bien du mal à concrétiser leurs actions, adresse en berne: 50-32 (26e), 53-37 (30e). La victoire avait choisi son camp depuis la reprise: 63-41 (36e). Malgré son courage et son abnégation dans le sillage d’Onayssa Sbahi, qui retrouvait ses anciennes couleurs, Escaudain devait s’avouer vaincu. Score final: 72-52.

Au classement Trith pointe à la 4e place avec 7 pts (4m, 3V,1D), Escaudain à la 7e place avec 7 pts (5m, 2V,3D).

LES REACTIONS :

Vincent Verryser (coach de Trith): << Nous avons fait une bonne seconde mi-temps. Dans la première, nous avons joué avec le frein à main, nous sommes arrivés à décoller avant de retomber dans nos travers. Défensivement, on baisse d’intensité, on n’est plus concerné. Dans la troisième période Escaudain est longtemps resté à 2 pts, il n’en marque que 7 car l’identité de l’équipe a ressorti. On les a assommés et après nous avons géré la fin de rencontre. Face à une salle pleine qui a peut être généré du stress, c’est une belle victoire. >>

Ewl Guennoc (joueuse de Trith): << Pour nous ce match, comme nous les aimons, était super à jouer dans une ambiance de feu. Je suis très satisfaite du résultat final, nous avons été sérieuses, même si nous avons eu un peu de mal à trouver le rythme que l’on voulait. C’est intéressant ce que l’on a produit ce soir. >>

Olivier Schellaert (coach d’Escaudain): << Nous avons manqué d’adresse, mais pas seulement. Lorsque nous avons fait les choses correctement nous avons trouvé des solutions, des actions positives. Sauf que là nous avons été perturbés par l’agressivité défensive que Trith a pu mettre, on le savait mais les arbitres n’ont pas beaucoup sifflé des deux côtés. L’idée principale est que nous n’avons pas su réagir à cette pression défensive ce qui nous a mis en difficulté et contrarié notre d’adresse. La balle n’a pas assez bougé aussi pour trouver des solutions plus faciles. On encaisse 72 pts, mais on n’en marque que 52. >>

Justine Wallez (joueuse d’Escaudain) : << Un match compliqué sur la seconde mi-temps, surtout la troisième période. On revient un peu dans la quatrième, mais c’était trop tard. Nous nous sommes bien battues dans les vingt  premières minutes. On travaille, mais nous ne sommes que trois de l’année dernière, il faut construire. Cela va le faire, nous avons confiance, il faut bosser et se servir de ce match là pour nos deux prochains matchs à domicile contre Calais (le 1er novembre) et Franconville (le 8). >>

TRITH  – ESCAUDAIN: 72-52  (18-12, 16-18, 19-7, 19-15)

Trith: Kapinga: 6, Delaruelle:13, Tiréra: 16, Guennoc: 15, Hill: 5, puis Mahobah: 2, Adonis:  10, Plust: 5,

Escaudain: Wallez: 12, Sbahi: 8, Bothier: 4, Laroche: 3, Mfutila: 17, puis Mpassi, Chiappa, Herblot: 6, Marcq: 2.

 Olivia Place

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Cédric Brun, conseiller régional, quitte « La France Insoumise »

Cédric Brun craint l’influence grandissante de l’entrisme sur le Denaisis !

Dans un communiqué livré à la presse ce jeudi 25 septembre (ci-dessous), Cédric Brun désapprouve le virage idéologique pris après les événements terroristes du 07 octobre 2023. A cet effet, il observe depuis cette date l’arrivée « de profils inquiétants. Je l’ai signalé aux autorités parisiennes de LFI. Au début, je pensais qu’ils ne réagissaient pas par naïveté, mais j’ai vu des responsabilités confiées à ces personnes et notamment pour les prochaines élections municipales. Au début, j’ai voulu continuer à travailler, mais sans arrêt nos combats étaient cour-circuités par ces idées ! », assène Crédit Brun.

Au niveau du Conseil régional, Cédric Brun quitte le Groupe de « La France Insoumise », sans rejoindre une autre formation, mais « Karima Delli (la présidente du Groupe) m’a assuré que je pourrais continuer à travailler pour la défense des travailleurs. D’ailleurs, nous avons de gros dossiers (industrieux) en cours à m’occuper comme Conseiller régional. On ne peut pas raisonnablement s’engager partout. Mon parti, ce sont le travailleurs. »

« Je ne soutiendrai aucun(e) candidat(e) sur Denain », Cédric Brun

Concernant les prochaines municipales en mars 2026, la rumeur persistante d’une implication de ce dernier dans cette échéance cruciale est battue en brèches. « Je n’habite pas Denain. Je ne figurerai sur aucune liste et ne soutiendrai aucun(e) candidat(e) sur Denain. Anne-Lise Dufour, ce n’est pas véritablement ma ligne politique. Bien sûr, en cas de second tour, je ne suis pas opposé à un Front républicain contre l’extrême droite ! »

Son message principal va peut-être au delà de sa situation politique personnelle. En effet, il avertit chaque électrice et chaque électeur à une clairvoyance nécessaire sur certaines collectivités locales. « Nous allons assister dans toutes les communes à une campagne troublée, notamment sur Denain et Douchy-les-Mines ! », poursuit-il.

En digression aux propos du conseiller régional, le choix de Cédric Brun relatif à cette prochaine campagne municipale en mars 2026 éclaire un peu plus la participation, plus de 50%, aux municipales 2020 (victoire au 1er tour) sur la commune de Denain, alors que la quasi totalité des autres communes du Hainaut enregistraient une participation bien inférieure ! Ça, c’est une bonne question à se poser sur le Denaisis !

« Complètement d’accord avec Pierrick Colpin », Cédric Brun

Son retrait de LFI intervient aussi 15 jours après l’annonce de Pierrick Colpin avec laquelle « je suis tout à fait d’accord. Il a toujours été méprisé par les élites lilloises, il méritait mieux chez LFI ! », Bref, la purge au sein du parti La France Insoumise continue sur le Hainaut. On peut se demander comment va se positionner « la Gauche », ici et ailleurs, face à ces faits politiques… !

Daniel Carlier

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(Douchy-les-Mines) Romain Merville : « Je suis candidat aux élections municipales de mars prochain »

Romain Merville : « Je ferai une campagne propre et tournée vers l’avenir ! »

Au sein de la salle des fêtes attenante à la Place des Nations, l’assistance était copieuse pour cette soirée du 25 septembre (environ 150 à 200 personnes). Grand panneau, vidéo sur le candidat dans les déplacements, témoignages, l’opération de com était bien préparée. « Je me suis décidé début septembre pour m’engager dans cette campagne municipale même si j’ai toujours voulu être le maire de Douchy-les-Mines », explique le candidat.

Bien sûr, outre sa jeunesse, bientôt 32 ans, son atout et son ancrage local seront ses capteurs de proximité : « J’ai grandi à Douchy, je suis allé à l’école ici, j’y travaille et j’y vit ! Je suis un enfant de Douchy. » Certes, ce n’est pas un programme, mais sur l’ensemble du Valenciennois, tous les candidat(e)s ne cocheront pas toutes ces cases. 

« C’est une équipe d’avenir », Romain Merville

Jeune militant au sein du parti socialiste, il a quitté cette formation politique après la Covid, mais il revendique haut et fort son appétence pour « l’humanisme et l’écologie. » Ensuite, avant d’esquisser un début de programme, il a tenu à mettre en lumière son équipe (environ 60% à ce stade). De l’ancienne majorité en 2020 (27 élu(e)s), une dizaine sont encore présents sur cette future liste. « C’est une équipe d’avenir, je ne regarde pas leur couleur politique. Il n’y aura pas de logo sur les affiches. Mon parti, c’est Douchy ! On regarde vers demain. A ce titre, nous voulons coconstruire à travers des réunions de quartier un programme (2026/2032) », poursuit-il.

Conseiller municipal en 2018, puis adjoint en 2020, Romain Merville ne veut pas regarder dans le rétroviseur, et encore moins faire le bilan à la place de l’édile en fonction : « J’ai fait mon travail dans ma délégation. Bien sûr, j’ai commis des erreurs que je ne referai plus. J’ai beaucoup appris comme jeune élu durant ce mandat. Evidemment, Michel Véniat est au courant de cette candidature.» 

Dans l’attente de la réaction du maire, Romain Merville livre une information importante : « Oui, le maire va mener à terme son mandat ! »

Un début de programme

Quelques annonces sur les choix programmatiques de l’équipe de campagne, comme « la création d’une Police Municipale (actuellement ASVP uniquement) et la pose de nouvelles caméras vidéos. » Ensuite, la redynamisation du centre-ville constitue une priorité pour le candidat, les commerces « et je souhaite embaucher un manager de ville, car une ville sans commerces… ». Enfin, la dernière thématique effleurée est la propreté de la ville, plus soignée : « Nous présenterons notre programme en temps voulu. »

Le climat politique 

Sur les événements de ces dernières semaines, mois et années, Romain Merville ne veut pas rentrer dans le petit jeu politique. « Je ferai une campagne propre, pas de caniveau, pas d’attaques personnelles contre d’autres candidat(e)s et tournée vers l’avenir. » 

Sur l’opposition éclatée, mais majoritaire sur le papier en Conseil municipal, il ne souhaite pas non plus aller plus loin, sauf sur sa lutte contre toute les formes d’extrémisme. « Je combats les idées du Rassemblement National, voire certains insoumis avec lesquels nous ne pourrions pas travailler, mais ce n’est pas le cas de tous les militants LFI ! »

Chacun sait que le Rassemblement National vise particulièrement cette commune de plus de 10 000 habitants. « J’espère les décevoir (les militants RN) ! »

Daniel Carlier

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Le nouveau centre de tri public inauguré à Douchy-les-Mines

Charles Lemoine : « L’intérêt général de cet équipement n’a échappé à personne ! »

Outre l’incontournable coupé de ruban protocolaire, cette cérémonie a commencé par un témoignage vidéo des agents du SIAVED, ceux sans qui rien n’est possible. Comme le soulignait le Directeur Hauts de France de Citeo, les « équipes de triage sont les garants de la qualité du tri. C’est eux, la pierre angulaire du système. »

Le Président de ce syndicat mixte, composé de 7 EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale), rappelle que cette réalisation est « un outil au service de nos collectivités. Le SIAVED a évolué au fil du temps. Aujourd’hui, c’est une nouvelle étape, car ce dossier initié depuis 2017 a été marqué par des phases compliquées, des avancées et des reculs. Pourtant, l’intérêt général de cet équipement n’a échappé à personne. Heureusement, nous avions dès décembre 2016 acheté ce site au logisticien BilsDeroo, c’est en emplacement idéal, central et vaste. » Ensuite, il revient sur une période difficile où une association a esté en justice 20 fois : « Nous avons gagné tous les recours même devant le Conseil d’Etat, près de 95 000 euros d’argent public en frais de justice ! Comment une simple association pouvait-elle financer tout cela. Il y a comme un lézard ? Par suite, nous avons perdu deux ans avant la mise en exploitation de cet équipement. »

Le dévoilement de la plaque

Le coût total de cette réalisation s’élève à 47,7 millions d’euros, l’ADEME (l’Etat) a participé à hauteur de 4,5 millions d’euros et CITEO 1,15 millions d’euros.

« Attention, jeter une pile au lithium dans les déchets (classiques), c’est comme une allumette en forêt », Antoine Bousseau

Antoine Bousseau, le Directeur général des services aux collectivités de SUEZ Recyclage et Valorisation France, ne cachait pas une satisfaction indicible sur le chemin parcouru. « Ici, nous avons travaillé à l’envers. On nous a imposé un bâtiment dans lequel nous avons construit notre process ! Ensuite, nous avons construit ensemble cette usine et intégré tous les anciens agents des structures existantes du SIAVED. » 

Dans la foulée, Antoine Bousseau met en lumière le danger numéro dans tous les usines de tri des déchets. « Durant cet été, nous avons eu, tous les jours, un départ de feu dans les centres de tri que nous exploitons. C’est pourquoi, les équipements de prévention (dernière génération) sont absolument indispensables », explique-t-il. A cet effet, il profite de l’occasion pour un petit message pédagogique : « Attention, jeter une pile au lithium dans les déchets (classiques), c’est comme une allumette en forêt. »

Avec SUEZ, Thierry Theys, Président du Groupe Theys, et de Simon Roy, Président de Valdec, les deux partenaires d’exploitation d’un centre de tri public sur Douchy-les-Mines soulignent cette coopération d’un géant national et de deux entreprises régionales : « La preuve que c’est possible ! »

« boucle d’économie circulaire  porteuse de sens », Laurent Dalibon

Le Directeur régional de CITEO Hauts-de-France (https://www.citeo.com/), un peu surpris de l’affluence « jamais vu cela », situe l’exigence sur 3 niveaux de cet organisme privé spécialisé dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers graphiques. « Notre soutien financier doit répondre à 3 critères, la réduction des déchets, le réemploi (seconde vie d’un déchet), et le recyclage comme ici au SIAVED », explique Laurent Dalibon. Ensuite, il confirme une performance de plus en plus notable, car « d’ici fin 2025, 75% des plastiques auront une filière pérenne. Ici, ce centre de tri public participe à cette boucle d’économie circulaire porteuse de sens. »

Le Sous-Préfet de Valenciennes a salué « cet outil sur un vaste territoire, inter-arrondissement » tout en sachant que « le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit. Nous avons tous une capacité individuelle à trier ! »

Un parcours pédagogique

Une des salles avec un parcours pédagogique

Durant la visite, les élu(e)s et partenaires ont découvert, outre le process impressionnant de cette usine de tri XXL, https://www.va-infos.fr/2025/07/25/siaved-le-centre-de-tri-public-de-douchy-les-mines-ouvert-depuis-le-16-juillet-2025/ sa conjugaison avec l’élaboration d’un parcours pédagogique sur plusieurs spots. Ainsi, les écoliers des 7 EPCI pourront venir tout au long de l’année apprendre les bons gestes, les secrets de la fameuse poubelle jaune, les filières multiples du tri et la nécessité de bien trier ces déchets ménagers. 

Sur le site du SIAVED, la capacité de traitement des déchets, à l’heure, est de 11 tonnes. Les agents affectés à la dernière chaîne de tri, après toute une série de machines de triage, du calibre, de la taille, du contenu, etc., réalisent le tri ultime. C’est un poste essentiel, physique d’une durée de 7 heures par jour avec deux pauses de 20 minutes. Chaque intervenant fait donc partie de cette boucle utile au même titre que tous les autres agents.

En fonction depuis février 2025 avec une montée en puissance progressive, le SIAVED tourne à plein régime et se tourne déjà vers d’autres projets structurants pour une meilleure gestion des déchets, l’écologie in fine. Enfin, la compétence déchets exige un coût mal compris par les usagers, mais « rien n’est gratuit. Quelqu’un doit payer à la fin », concluait le Sous-Prefet de Valenciennes.

Les agents de STV Tri (Suez, Theys, et Valdec)

Daniel Carlier

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Michel Véniat a présidé le Conseil municipal de Douchy-les-Mines

La continuité de l’Etat… local !

Au menu, seulement huit délibérations avec particulièrement les 3 délibérations rejetées au mois de juillet 2025 et celle reportée (sur le CRP) faute des documents nécessaires. Trente et une voix, avec les procurations, ont constitué le périmètre de vote durant ce conseil municipal du 17 septembre 2025.

« Attribution du marché des abords de l’école Mousseron et de la rue Molière »

En juillet, cette délibération avait été rejetée avec 17 voix contre. Cette fois, le porteur de projet, le cabinet Urbafolia, est (re)venu présenter son projet sous toutes les coutures.

Au détour d’un aménagement paysager de haute tenue, des espaces minéraux, des places de stationnement, notamment pour les PMR, sans oublier deux emplacements pour les cars scolaires (un atout important) et enfin deux entrées sur un seul parvis, ce marché des abords de l’école Mousseron et de la rue Molière est structurant pour ce quartier même si toutes les personnes concernées par cet aménagement n’ont pas été consultées. Daniel Tison, adjoint en charge des travaux, explique qu’il « s’était inquiété d’un manque de concertation sur ce projet. Toutefois, une réunion des 3 commissions concernées, s’est déroulée la semaine dernière avec une présentation plus complète du cabinet Urbafolia. C’est pourquoi, je vais modifier mon avis et voter favorablement cette délibération. »

Néanmoins, cette proposition ne fait toujours pas l’unanimité. Régine Guislain lance la charge : « Ce projet a été mené sans la moindre implication des élus. Ce n’est pas une séance de rattrapage, organisée par 3 commissions réunies jeudi dernier, qui effacera des mois d’absence de concertation et qui suffira à rallier ceux que vous avez écarté dès le départ. »

En parallèle, Daniel Tison a exposé le choix de la commission d’appel d’offres pour ledit chantier. Ce dernier s’est porté sur l’entreprise « TCL Travaux Publics », basée sur Vieux-Condé, pour un marché principal de 1 139 000 euros et optionnel de 25 540 euros. 

Avec 9 voix contre, zéro abstention, et 22 voix pour, ce marché est validé.

« Convention de mise à disposition de l’ancienne perception au CRP »

La collectivité locale de Douchy-les-Mines bénéficie d’une pépite culturelle sur son sol, celle du Centre Régional de la Photographie, qualifiée d’intérêt national en 2019 et par suite soutenue par le Ministère de la Culture. 

Basé actuellement dans les locaux de l’ancienne gendarmerie, le CRP ne dispose plus d’un local adapté à la conservation optimale d’un stock de photos. Dans cette optique, le départ de la trésorerie publique en octobre 2023 a laissé un local de 250 M2 libre dont la municipalité est propriétaire. 

La 1ère adjointe, Alexandra Pulliat, expose le projet de mise à disposition de ce local ( à titre gracieux) dans le cadre d’une création d’une « Artothèque » afin de constitue un fonds de photos préservé et stocké dans les meilleures conditions. 

Cette proposition intervient dans une vaste réflexion de transformation du centre-ville comme une médiathèque rénovée par La Porte du Hainaut, bien sûr l’emblématique « Imaginaire », et donc une artothèque, un véritable concentré culturel… A tel point que Catherine Estaquet rêve tout haut « d’une démolition de l’hôtel de ville actuel, pour transformer ce centre-ville, et afin de transférer la mairie dans le beffroi avec un nombre incroyable de salles vides. »

Thomas Omietanski, élu de l’opposition, propose une reprise de ce local afin d’accueillir des médecins avec un logement au dessus. Certes, la carence d’une médecine libérale sur son sol est l’affaire de quasi toutes les collectivités locales, mais Alexandra Pulliat insiste sur la nécessité de soigner « ce bijou de famille. » Cette dernière précise aussi que les logements au dessus de cette ex perception pourront héberger des artistes de passage pour une représentation artistique. En clair, si on peut éviter de payer des chambres d’hôtels… « nous ferons des économies. »

Pour sa part, Daniel Tison rappelle qu’il n’y a que 8 CRP en France. De plus, cette création d’une Artothèque lui accorderait une nouvelle dimension au niveau national. D’ailleurs, cette initiative est soutenue par le Ministère de la Culture. 

Avec 13 voix pour et 18 abstentions, cette délibération est adoptée. 

« La mise à jour du tableau des effectifs des emplois permanents »

Cette délibération rejetée en juillet dernier a, de nouveau, fait l’objet de nombreuses critiques. « J’attends toujours le RSU (Rapport Social Unique et obligatoire) », déclare un élu de l’opposition. Ensuite, la prise de poste vacant d’un projectionniste a généré un débat très technique sur les modalités de recrutement dans la fonction publique. Pas évident pour le grand public de comprendre toutes les subtilités à cet effet, mais il apparaît évident que le management est contesté à ce stade. 

Avec 10 voix contre, 5 abstention et 16 voix pour, cette délibération est adoptée

« Convention de mise à disposition d’un terrain Parc Maingoval à l’association Educ Flair and Fun »

Très longuement débattu en juillet dernier, lire sur https://www.va-infos.fr/2025/07/10/19h06-00h06-5-heures-pour-un-conseil-municipal-tres-tendu-sur-douchy-les-mines/, avec un rejet par l’hémicycle local, cette nouvelle présentation a débouché sur un nouveau rejet avec 19 voix contre. 

En réponse aux 7 questions écrites, Michel Véniat précise « que l’audit sur le mal être des agents au sein de la municipalité est toujours en cours. » Ensuite, il indique à la demande d’une éventuelle protection fonctionnelle demandée par l’ex DGS et le Directeur de Cabinet « qu’il ne peut répondre en public à cette demande. » Toutefois, la proposition d’une protection fonctionnelle doit invariablement être validée, ou pas, en Conseil municipal !

Daniel Carlier

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« Le Manoir du Monde », une histoire locale et au-delà !

Sur Lieu-Saint-Amand, la ferme « Delloye » faisait partie des racines de cette collectivité rurale depuis le XVIIIème siècle, la reprise du bâti et des espaces fonciers associés par la municipalité a été un soulagement pour la population tant le spectre de sa destruction planait. Pour autant, comme souvent le sauvetage d’un lieu par la puissance publique n’est pas synonyme d’un projet sonnant et trébuchant. En 2018, le rachat par deux investisseurs versés dans les travaux a permis un travail majuscule sur le gros oeuvre, puis l’histoire a changé d’âme… !

En effet, la famille Nabais-Moreno est apparue dans cette équation. « Nous avions une appétence pour l’événementiel. En fait, nous avons baigné dedans à travers notre père. Pour autant, nous étions plus sur Valenciennes », souligne Mélissa Nabais-Moreno. Et pourtant, la famille est venue dans l’Ostrevant, elle a vu, et elle a acheté ce coup de coeur sous l’impulsion de « ma belle-mère Sabine Milliez. Ma soeur (Sabrina) et moi même l’avons accompagné dans cette reprise », ajoute-t-elle. La mairie a fort heureusement neutralisé les terres agricoles autour de cette ferme historique avec aujourd’hui, une salle de musique, un pôle médical, un voisinage calme même si vous êtes dans le village de Lieu-Saint-Amand.

Bien sûr, le temps des travaux a lu sa partition toujours complexe et angoissante, mais le résultat a été à la hauteur des attentes du trio, assurément bluffant entre modernité et calme rural. « Nous avons ouvert en octobre 2023 pour une 1ère année assez douce. Puis, nous avons réalisé l’Orangeraie pour notre espace réception l’été 2024. Nous sommes très satisfaits de notre véritable première année d’exercice. Aujourd’hui, sur 800 M2 sur 3 niveaux, nous avons un rez-de-chaussée en capacité d’accueil d’un événementiel de cent personnes, une chambre pour les PMR, six chambres au 1er étage de différentes tailles avec pour toute une vaste salle de bain, et deux appart’hôtel au 2ème étage pour quatre et six personnes », poursuit-elle.

Chambre au rez-de-Chaussée

Ensuite, au sein de cette immense maison de campagne, compte tenu d’un environnement proche industrieux, la volonté des dirigeants s’est d’abord tournée vers les grandes signatures du territoire, Sevelnord, Dixon, Toyota, Alstom, etc. C’est pourquoi, cet écrin atypique accueille beaucoup de personnes du monde de l’entreprise, en formation, contrat temporaire ou visite, avec une diversité internationale assumée. « Les clients viennent de tous les pays », commente-t-elle.

Pour autant, les événements familiaux baptêmes, communions, mariages (max 100 personnes) commencent à imprimer dans le calendrier. « Les Cousinades, ça fonctionne bien ici ! », souligne Mélissa avec un plaisir non dissimulé.  D’ailleurs, pour l’hébergement, les prix sont très accessibles aussi, et ce n’est pas un détail en ce moment.

« Construire un écosystème autour », Mélissa Nabais-Moreno

La permanente sur ce site « Le Manoir du Monde » est Sabine Milliez. « Ma soeur est infirmière libérale et moi je m’occupe de Réseau Entreprendre Hainaut (https://www.reseau-entreprendre.org/hainaut) en plus de s’occuper de cette activité. Nous avons chacun nos compétences », précise-t-elle. 

vaste salle de bain

Dans cette optique, la création d’un environnement de partenaires locaux est indispensable pour ne pas s’éparpiller sur d’autres thématiques. Pour les réceptions, « Le Manoir du Monde » travaille avec un professionnel (Olivier Traiteur) qui « connaît comme ses équipes le lieu. Pour la restauration, nous envoyons chez « La Choulette expérience », mais nous avons une Licence IV rattachée au bâtiment. Concrètement, nous voulons construire un écosystème local autour. A ce titre, nous avons déjà une bonne entente avec les professionnels en place. »

A ce stade, la zone de chalandise est à 30 minutes du site, mais l’appétit vient en mangeant. En effet, des aménagements extérieurs sont réfléchis sur la durée, car l’espace disponible est là. Ensuite, l’imposante cave voutée de cette bâtisse n’est pas encore exploitée avec un potentiel réel pour vivre plus encore une expérience unique pour le consommateur final. Se sentir ailleurs passe souvent par un lieu différent des autres, la construction d’un imaginaire pour un week-end ou plus, celle d’une soirée festive iconoclaste où vous surprenez le regard amoureux du lieu de vos invités, voilà le programme affiché par ce trio d’entrepreneures ambitieuses. 

Plus d’infos sur https://www.manoirdumonde.com ou informations au 06 50 73 15 30, 

contact@manoir-du-monde.com 

Daniel Carlier

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