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Agent 365 : vers un nouveau modèle économique chez Microsoft

Dans l’écosystème Microsoft évolueront peut-être bientôt des « utilisateurs agentiques » ayant leur identité, leur place dans l’organigramme… et leur licence.

Des informations à ce sujet seront possiblement communiquées la semaine prochaine à la conférence Ignite. En attendant, il y a des faisceaux d’indices. Notamment un message publié début novembre dans le centre d’administration Microsoft 365. Il a disparu depuis, comme l’élement de roadmap associé. On a pu y apercevoir une nouvelle marque : Agent 365.

Les agents en question seraient créés à partir de modèles préconfigurés.
Il appartiendrait aux admins de choisir lesquels de ces modèles publier. Par défaut, l’ensemble des utilisateurs du locataire y auraient accès, à deux endroits : Teams (section Apps) et le magasin d’agents Microsoft 365. Leurs demandes de création d’agents sur la base de ces templates remonteraient aux admins. Qui, en cas d’approbation, auraient à assigner une licence A365 à chaque agent.

Le message publié dans le centre d’administration évoquait un déploiement progressif à partir de mi-novembre, sur desktop (dans Teams et Microsoft 365 Copilot).

Agent 365, une démarche avant tout commerciale

Au vu de ces quelques éléments, l’évolution qui se prépare ne semble pas tant technologique que commerciale. Il se dit d’ailleurs que la marque Agent 365 pourrait prendre le relais de Microsoft 365 Copilot. Potentiellement une manière d’atténuer la confusion que le branding actuel suscite jusqu’en interne.

Après deux ans de commercialisation, l’adoption de Microsoft 365 Copilot apparaît décevante. En tout cas d’après les affirmations d’Ed Zitron. L’intéressé, qui s’est fait une solide réputation de pourfendeur de l’IA générative, affirmait cet été que le taux de transformation au sein de la base Microsoft 365 était inférieur à 2 %. Un chiffre que Microsoft n’a pas démenti.

L’usage – mais pas forcément la conversion – a pu augmenter depuis, entre autres avec la mise à disposition gratuite de quelques fonctionnaltiés Copilot Chat dans Word, Excel, PowerPoint, OneNote et Outlook (essentiellement, des conversations basées sur le web et sur le fichier ouvert).
Divers abonnements initialement autonomes (Copilot pour les ventes, pour le service et pour la finance, par exemple) ont par ailleurs été fusionnés dans Microsoft 365 Copilot.

À consulter en complément sur le sujet Microsoft 365 Copilot :

Les conditions d’accès aux modèles d’Anthropic
Les leçons d’un test à grande échelle

Illustration générée par IA

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Google relance un Cameyo plus intégré à l’écosystème Chrome

Ne dites plus Cameyo, mais Cameyo by Google.

En parallèle de ce changement de marque, la communication autour du produit évolue. Elle se porte plus sensiblement sur les intégrations avec l’écosystème Chrome.

En la matière, on ne partait pas de zéro. Mi-2024, lorsque Google avait annoncé acquérir Cameyo, des jonctions étaient déjà en place. Essentiellement vis-à-vis de ChromeOS (intégration avec le système de fichiers local, gestion du presse-papiers, livraison d’apps en tant que PWA…).

Est désormais mise en avant l’idée d’expérience unifiée au sein de Chrome Enterprise. Les applications client lourd virtualisées avec Cameyo bénéficieraient, d’un côté, du même contexte de sécurité que le SaaS (filtrage d’URL, DLP, protection contre les menaces…). Et de l’autre, de la même couche IA, à travers l’assistant Gemini for Chrome.

platforms devices
Google érige désormais Cameyo au rang de plate-forme.

La virtualisation Linux, moins mise en avant sous l’ère Google

À l’exception de quelques renvois vers chez Google, le site Internet de Cameyo est demeuré tel qu’il était avant l’acquisition.

Parmi les promesses d’alors, il y avait celle de pouvoir virtualiser des applications Linux et des web apps internes sans avoir besoin d’une licence Windows Server.

Dans le giron de Google, cette possibilité n’est pas exclue, mais elle est nettement moins mise en avant, jusque dans l’assistance en ligne.

Le modèle de licence n’a pas non plus changé (abonnement par utilisateur), mais le nombre minimal d’utilisateurs a augmenté : 50 dorénavant, contre 25 auparavant (voire 15 sur la version autohébergée de Cameyo).

La version managée n’est plus déployable sur Azure : Google Cloud est maintenant l’hébergeur exclusif. Il est, dans ce cadre, responsable du déploiement des VM et de leur mise à l’échelle. Mais pas des logiciels – y compris l’OS – qui fonctionnent sur ces VM.

Des jonctions avec Drive et l’annuaire Google Workspace

Sur GCP, un serveur Cameyo peut exploiter 6 niveaux de capacité, variant en vCPU (1 à 16), en RAM (3,75 à 60 Go) et en réseau (pas d’accès Internet sur les deux premiers niveaux). Des clusters peuvent être mise en place pour l’autoscaling.
Pour l’autohébergement, il faut compter au moins 2 CPU et 8 Go de RAM, avec au minimum Windows Server 2019 (Windows Server 2025 n’est pas encore pris en charge).

D’autres jonctions avec l’écosystème Google ont été établies pour l’authentification des utilisateurs (SSO avec compte Google) et la configuration des permissions (annuaire Google Workspace). Drive a par ailleurs été intégré directement dans les sessions (explorateur et fenêtres de dialogue spécifiques).

Cameyo ne gère pas les applications qui ont besoin d’un accès direct à des périphériques locaux (webcams, imprimantes…). Ni celles qui dépendent de fonctions système (enregistrement d’écran, compression de fichiers…).

Illustrations © Google

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Gestion du travail collaboratif : un segment dont l’IA brouille les frontières

Parler d’un marché des solutions de gestion du travail collaboratif a-t-il encore un sens ?

Gartner le fait encore dans le cadre de son Magic Quadrant. L’an dernier, il avait toutefois reconnu que les frontières s’estompaient avec des offres issues de segments adjacents (gestion de projets, intranets, outils de développement, suites bureautiques cloud…) tendant à développer de telles capacités.

La même dynamique est évoquée cette année, mais dans le sens inverse : à mesure que l’IA les gagne, les solutions de gestion du travail collaboratif entrent en concurrence avec des applications métier qui relèvent d’autres segments dans la nomenclature du cabinet américain.

Ce phénomène est aussi porté par la multiplication de ce que Gartner appelle des « accélérateurs de cas d’usage ». En quelque sorte, des kits de démarrage associant modèles de données, workflows et configurations prêts à l’emploi. Une proposition de valeur qui réduisent, tout du moins sur le papier, le besoin en applications spécialisées.

9 fournisseurs… tous « leaders » ou presque

D’une année à l’autre, les critères d’inclusion au Magic Quadrant ont peu évolué. Sur le volet fonctionnel, il fallait toujours, dans les grandes lignes, couvrir au minimum les aspects planification, collaboration (y compris création de contenu), workflows et automatisation, reporting et analytics, en fournissant également lesdits « accélérateurs de cas d’usage ». Un élément s’est ajouté : « assistance intelligente ». Y sont regroupées des capacités fondées sur l’IA générative, dont la création et l’édition de contenu, l’aide à l’utilisation des produits et l’optimisation de workflows.

Les offreurs sont évalués sur deux axes. L’un prospectif (« vision »), centré sur les stratégies (sectorielle, géographique, commerciale, marketing, produit…). L’autre censé refléter la capacité à répondre effectivement à la demande (« exécution » : expérience client, performance avant-vente, qualité des produits/services…).

Les 9 fournisseurs classés sont les mêmes que l’an dernier. En 2024, ils étaient 5 dans le carré des « leaders »… et les 4 autres n’en étaient pas si loin. Un an plus tard, ils sont 7 « leaders » et les 2 autres en sont encore plus proches.

La situation sur l’axe « exécution » :

Rang Fournisseur Évolution annuelle
1 monday.com +1
2 Smartsheet – 1
3 Asana =
4 Adobe =
5 Airtable + 1
6 Wrike – 1
7 Atlassian =
8 ClickUp =
9 Quickbase =

L’expérience client et la qualité des produits ont eu un poids élevé dans la notation. La viabilité (santé financière et probabilité d’investissement continu dans la solution), un poids moyen. L’exécution commerciale et marketing, un poids bas.

Sur l’axe « vision » :

Rang Fournisseur Évolution annuelle
1 monday.com =
2 Asana =
3 Smartsheet =
4 Airtable =
5 Wrike =
6 ClickUp + 1
7 Quickbase + 2
8 Atlassian =
9 Adobe – 3

La stratégie produit a eu un poids élevé dans la notation. L’innovation, un poids moyen. La compréhension du marché, un poids bas, comme les stratégies commerciale, marketing et géographique. La stratégie sectorielle n’a pas été notée.

Du channel aux solutions sectorielles, des éléments « en développement » chez Airtable

Airtable se distingue autant sur la composante low-code que sur la scalabilité de son socle HyperDB. Gartner salue aussi l’innovation en matière d’IA, avec une approche associant chatbot global et agents embarqués au sein des applications.

À grande échelle, il peut s’avérer difficile de maintenir une gouvernance cohérente des applications personnalisés. Attention aussi à la courbe d’apprentissage pour qui est néophyte des concepts de base de données. Gartner souligne aussi qu’Airtable développe actuellement sa présence hors de son cœur de marché (présence physique, channel, datacenters) et sur les solutions sectorielles.

Avec Asana, attention à la courbe d’apprentissage

Bon point pour Asana sur la notoriété de marque, la communauté et le taux d’adoption pour certains usages (planification du travail, en particulier). Gartner apprécie aussi l’architecture Work Graph, entre le modèle de données qui la porte et les agents IA qui y sont greffés. Il note également l’exhaustivité de l’offre sur la gestion de tâches et des projets ainsi que sur le suivi d’objectifs et résultats.

De par son exhaustivité, Asana est susceptible de présenter une certaine courbe d’apprentissage. Gartner relève aussi une marge de progression sur l’approche sectorielle : certains cas d’usage peuvent ne pas être efficacement couverts. Le cabinet américain remarque également que la croissance des revenus d’Asana a ralenti, tandis que l’effectif n’a pas augmenté. Potentiellement le signe, estime-t-il, d’une dépendance au modèle product-led (le produit comme moyen privilégié d’acquisition, par opposition au sales-led ou au marketing-led).

Atlassian : des faiblesses sur la gestion des actifs et du temps

Atlassian se distingue par son niveau de présence sur le marché ; et par sa notoriété, notamment chez les développeurs et l’IT. Il a aussi pour lui son écosystème (partenaires, marketplace fournie, certification de produits tiers…). Et sa tarification, jugée transparente et compétitive.

Certains produits ayant tendance à se chevaucher (Gartner cite Trello et Jira), l’offre d’Atlassian peut s’avérer difficile à appréhender. S’y ajoute une approche commerciale et marketing moins développée que chez les concurrents sur l’aspect sectoriel. Au niveau fonctionnel, il existe des faiblesses sur la gestion d’actifs, l’allocation de ressources et le suivi du temps.

ClickUp, pas déployé à la même échelle que les concurrents directs

Gartner note la croissance notable de la clientèle de ClickUp et du nombre d’utilisateurs actifs. Il souligne aussi la facilité d’utilisation, tant au niveau de l’interface que de par la flexibilité offerte sur la gestion de tâches, avec une configuration initiale minimale. Bon point également sur la convergence « travail-connaissances-communication », qui minimise le changement de contexte.

Hors de l’Union européenne, la présence géographique de ClickUp est limité. Ses plus gros déploiements sont plus petits que ceux des concurrents directs (moindres volumes de données et d’utilisateurs simultanés). Quant au réseau de partenaires, il est « en évolution », tout comme le ciblage de secteurs et de métiers (pas de programme commercial dédié).

Tarification, cœur fonctionnel… Les contreparties des « accélérateurs » de monday.com

monday.com jouit d’une notoriété portée par son niveau d’offre gratuit, son UX jugée intuitive et son ciblage efficace de relais d’influence dans plusieurs secteurs. Autre élément de distinction : ses « accélérateurs » (CRM, développement logiciel, service management…), qui comment à concurrencer des apps métier. Gartner apprécie aussi les investissements dans la gestion du cycle de vie des données et la personnalisation par API.

Point fort, les « accélérateurs » sont en même temps susceptibles de limiter les investissements dans le cœur fonctionnel. Ils entraînent aussi, avec leur tarification spécifique, une complexité pour qui recherche une solution multiusage. Gartner recommande par ailleurs de vérifier la disponibilité d’expertise sur les plaques géographiques où monday.com est essentiellement en indirect.

Smartsheet : les complexités du nouveau modèle de licence

Bon point sur le plan fonctionnel pour Smartsheet, qui s’avère adapté aux workflows complexes nécessitant de l’élasticité. Les briques de gestion de projet, de gestion de ressources et de reporting tendent à être appréciées des grandes entreprises. Autres points forts : la notoriété (Smartsheet est le fournisseur le plus souvent benchmarké dans les requêtes faites à Gartner) et la partie collaboration de contenu (versioning, pistes d’audit, fonctionnalité de révision avec fils de discussion).

L’an dernier, Gartner rappelait que Smartsheet allait redevenir une entreprise privée et appelait à porter attention aux impacts sur la visibilité de la stratégie, de la roadmap et des résultats. Il n’en dit pas moins cette année, même si la transition a été bouclée depuis (janvier 2025). Dans cet intervalle, la croissance des revenus et de l’effectif a été plus faible que chez les principaux concurrents. Quant à la transition vers le modèle à l’abonnement par utilisateur, elle a engendré des complexités de réconciliation et de gestion des licences ; complexités renforcées par la suppression de l’option free collaborator.

La marketplace de Wrike, en défaut de capacités-clés

L’acquisition de Klaxoon a renforcé les capacités de Wrike sur la collaboration visuelle et ouvert la voie au développement d’agents IA autour de cette brique. Gartner apprécie aussi les possibilités en matière de gestion des données (synchronisation des systèmes tiers, moteur no code avec connecteurs préconstruits…). Et la tarification, jugée transparente, compétitive et particulièrement accessible aux petites équipes comme aux déploiements multiusages.

Comme chez Smartsheet, la dynamique business n’est pas positive, tant sur la croissance des revenus et de la clientèle que sur la visibilité globale. La présence physique reste limitée dans certaines régions géographiques et le réseau de partenaires n’est pas le plus étendu sur ce marché. Des services-clés manquent par ailleurs sur la marketplace (publication en self-service, évaluations et discussions d’utilisateurs).

Illustration © nsit0108 – Adobe Stock

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Avec ChatGPT Atlas, OpenAI avance à tâtons sur le B2B

OpenAI adopte une approche prudente quant à l’usage d’Atlas en environnement d’entreprise.

Le groupe américain vient de lancer ce « navigateur IA » basé sur Chromium. Initialement pour les Mac Arm (Apple Silicon).

Atlas est accessible à tous les utilisateurs des abonnements ChatGPT « individuels » (Free, Plus, Pro, Go). Il l’est aussi avec les offres ChatGPT Business, Enterprise et Edu… mais en bêta. Et avec des limites qu’OpenAI énumère ouvertement.

Atlas manque encore d’une config entreprise

Parmi ces limites, il y a l’absence de garanties de résidence des données. Il n’y a pas non plus, dans l’optique de déploiements gérés, de canal de distribution spécifique, ni d’épinglage de versions.

Atlas n’entre pour le moment pas dans le périmètre des certifications SOC 2 et ISO d’OpenAI. Il n’émet par ailleurs pas de logs vers la Compliance API et n’est pas doté d’intégrations SIEM ou eDiscovery.

Certains types de données peuvent ne pas être couverts par les engagements d’isolation et de conservation associés à l’abonnement Enterprise, nous précise-t-on. Les données de navigation en fait partie. Comme celles relatives à l’activité agentique.

Sur la partie réseau, Atlas ne permet pas de définir des listes blanches d’adresses IP, ni de paramétrer le private ingress. Il n’a plus globalement pas d’allowlists et de blocklists spécifiques, ni d’ailleurs ses propres RBAC, SSO et provisionnement SCIM.

Six clés MDM sont officiellement prises en charge pour commencer :

  • CookiesAllowedForUrls (liste des sites autorisés à définir des cookies)
  • ExtensionInstallAllowList (liste d’extensions autorisées)
  • ExtensionInstallBlockList (liste d’extensions bloquées)
  • ExtensionInstallForceList (liste d’extensions obligatoirement installées)
  • ExtensionSettings (paramétrage des extensions)
  • RemoteDebuggingAllowed (autorisation du débogage distant)

Beaucoup d’autres clés type Chromium devraient fonctionner. Le support officiel sera étendu quand Atlas passera en disponibilité générale sur ChatGPT Business, Enterprise et Edu.

Windows a Recall, Atlas a les « souvenirs »

Sur les abonnements Business, le navigateur est disponible par défaut dans tous les espaces de travail. Sur les abonnements Enterprise, un admin doit l’activer au préalable.

Dans l’un et l’autre cas, conformément à la politique appliquée à ChatGPT, les données de navigation ne sont pas exploitées pour entraîner les modèles d’OpenAI* (elles peuvent l’être sur les abonnements individuels ; c’est toutefois en opt-in).

Autre élément en opt-in : la mémoire. Cette fonctionnalité, diffusée sur ChatGPT à partir de septembre 2024, consiste à retenir des éléments-clés des conversations pour ensuite améliorer les résultats. OpenAI l’avait déclinée au printemps 2025 pour aider à personnaliser les résultats de recherches web.

La voilà désormais intégrée dans Atlas. Elle implique la transmission du contenu web consulté vers les serveurs d’OpenAI, où ce contenu est synthétisé, puis retransmis à Atlas pour mettre à jour ses « souvenirs ».

Les contenus web sont supprimés du serveur dès qu’ils ont été synthétisés. Les résumés le sont sous 7 jours. Les utilisateurs de macOS 26 ont la possibilité d’opter pour un traitement intégralement en local. Les « souvenirs » en eux-mêmes ne se suppriment pas, mais ils évoluent en fonction de l’historique effacé. Il est également possible de les archiver pour ne plus que ChatGPT y accède.

Atlas permet aussi de rendre des pages web « invisibles » pour ChatGPT. Cela se règle dans les paramètres ou via l’icône cadenas dans la barre d’adresse.

Atlas page invisible

* Pour ce qui est de l’exploitation des conversations, notamment dans la barre latérale d’Atlas (fonction Ask ChatGPT), ce sont les paramètres de ChatGPT qui ont la priorité.

Illustration générée par IA

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Le mode Internet Explorer d’Edge restreint après une faille de sécurité

Pour cause de faille de sécurité, Microsoft a resserré l’étau sur le mode IE d’Edge.

Ce mode est maintenu pour assurer la compatibilité avec les sites qui utilisent encore des technologies obsolètes comme Flash et ActiveX. Il exploite le moteur de rendu d’Internet Explorer 11 (Trident/MSHTML).

Une RCE dans le moteur JavaScript

Au mois d’août, Microsoft a été averti d’une campagne de social engineering combinée à une vulnérabilité 0-day dans Chakra, le moteur JavaScript d’IE.

La victime était dirigé vers un site malveillant qui était rechargé en mode IE, ouvrant la voie à l’exécution de code à distance puis à une élévation de privilèges hors du navigateur.

Le mode IE devient moins facilement activable

Dans ce contexte, Microsoft a décidé de retirer plusieurs points d’entrée vers le mode IE. En l’occurrence, le menu contextuel (affiché au clic droit sur un onglet ou sur un lien), le menu hamburger et le bouton dans la barre d’outils.

Il faut désormais aller dans les paramètres d’Edge, activer le mode IE, puis ajouter au cas par cas les sites autorisés.

Ce changement ne concerne pas Edge Enterprise, où l’activation du mode IE se fait toujours par l’intermédiaire de stratégies.

mode IE

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Digital workplace : le frontline, défi persistant pour les fournisseurs d’intranets

Pour ce qui est des « travailleurs de première ligne » (frontline workers), les fournisseurs d’intranets restent largement en phase d’apprentissage.

D’année en année, Gartner réitère le constat dans le Magic Quadrant qu’il dédie à ce marché. La dernière édition n’y déroge pas.

Autre élément récurrent : l’absence de Microsoft, en dépit de l’influence qu’il a sur ce segment. Et pour cause : Gartner limite toujours son périmètre aux « solutions packagées » (IPS, Intranet Packaged Services), définies comme « prêts à l’emploi ». Par opposition à SharePoint, qui nécessite des composantes externes (de Microsoft ou de tierces parties), en tout cas pour satisfaire aux critères fonctionnels évalués.

Reste que Microsoft est l’éditeur avec lequel tous les fournisseurs d’IPS doivent composer. Certains se greffent sur des locataires Office 365 quand d’autres utilisent SharePoint pour gérer le contenu et/ou mettent en place des intégrations avec des éléments comme Entra ID, Teams et le Microsoft Graph.

Peu de fournisseurs ont des solutions verticales voire déploient un effort marketing et commercial dans ce sens, ajoute Gartner. Ce critère a toutefois eu un poids faible dans l’évaluation.

16 fournisseurs, 7 « leaders »

L’axe « exécution » du Magic Quadrant reflète la capacité à répondre effectivement à la demande. La situation est la suivante :

Rang Fournisseur Évolution annuelle
1 Unily + 1
2 Simpplr – 1
3 LumApps + 3
4 Workvivo by Zoom + 1
5 Omnia nouvel entrant
6 ServiceNow + 5
7 Blink nouvel entrant
8 Staffbase + 1
9 Firstup – 1
10 Interact =
11 Appspace + 2
12 MangoApps – 8
13 Haiilo – 1
14 Akumina – 11
15 Powell – 8
16 Axero – 1

Sur l’axe « vision », censé refléter les stratégies (géographique, sectorielle, commerciale, marketing, produit…) :

Rang Fournisseur Évolution annuelle
1 LumApps + 3
2 Simpplr – 1
3 Unily – 1
4 Workvivo by Zoom + 1
5 Interact + 2
6 MangoApps + 5
7 Akumina + 2
8 Firstup – 2
9 Staffbase – 6
10 Powell + 3
11 Omnia nouvel entrant
12 Haiilo + 2
13 Appspace – 3
14 ServiceNow – 6
15 Axero – 3
16 Blink nouvel entrant

Les fournisseurs classés « leaders » sont les mêmes que dans le précédent Magic Quadrant des IPS :  Firstup, Interact, LumApps, Simpplr, Staffbase, Unily et Workvivo.

Firstup, pas le mieux placé pour la gestion du travail et du contenu

Gartner salue la stratégie marketing de Firstup, capable de cibler un large éventail de profils d’acheteurs. Il apprécie aussi la gestion du premier contact et de l’onboarding. Bons points également pour l’expérience client (gestion de compte, collecte de feedback, promotion des communautés) et la viabilité de l’entreprise (santé financière, base de clientèle, engagement R&D).

Firstup n’est pas le mieux placé pour répondre aux exigences qui vont au-delà de la communication multicanale et du frontline, pour toucher par exemple à la recherche d’entreprise, à l’IA et à la gestion de contenu. Il ne propose, par ailleurs, pas de capacités « traditionnelles » de gestion du travail (assignation de tâches, automatisation de workflows…). Gartner note aussi l’absence de solutions verticales et le défi de passage à l’échelle – ventes, marketing, support, développements personnalisés – pour Firstup, qui n’est pas un pure player.

Idéation, newsletters, affichage dynamique… Des briques moins matures chez Interact

Interact a aussi droit à un bon point sur son marketing, tant pour la stratégie que pour l’exécution. Il se distingue également par sa compréhension des profils d’acheteurs ; et, en conséquence, par sa capacité à contextualiser ses offres. Gartner apprécie de surcroît son niveau de présence au sein des organisations de moins de 25 000 employés et l’extensibilité de sa solution. Ainsi que la prise en charge du frontline, entre autres par des intégrations avec des systèmes de gestion du travail.

Certaines briques d’Interact sont moins matures que son cœur fonctionnel. Par exemple, l’idéation, les newsletters et l’affichage dynamique. Attention également au modèle largement direct, qui limite les ressources dans certaines régions géographiques (Asie-Pacifique et Amérique latine, notamment). On prendra par ailleurs garde d’avoir les ressources nécessaires si on apporte ses propres modèles sur le back-end IA.

Mise en place et gestion complexes pour LumApps

Gartner salue l’exhaustivité de l’offre de LumApps et son adaptabilité à beaucoup de cas d’usage. Il apprécie aussi son extensibilité (orchestration et automatisation de workflows, développement de mini-apps) et les fonctionnalités IA qui lui ont été greffées, tant pour les admins que les gestionnaires de contenus et les utilisateurs finaux.

La mise en place et la gestion peuvent s’avérer complexes, même avec l’assistance par GenAI. LumApps manque par ailleurs de notoriété dans certaines régions et en dehors de son cœur de marché. La clientèle étant essentiellement composée d’organisations de moins de 10 000 employés, les plus grandes auront sont d’étudier si le support leur conviendra.

Chez Simpplr, un manque de cohésion entre communication et gestion de contenu

Simpplr se distingue par ses efforts sur l’orchestration. Ainsi que sur l’IA, gouvernance comprise (utilisation de NVIDIA NeMo Guardrails et de Langfuse). Gartner apprécie aussi la qualité des interactions client (marketing, vente, partenaires) et l’efficacité de la solution en matière de gestion du travail.

Présent surtout en Amérique du Nord, Simpplr a une distribution géographique moins équilibrée que ses concurrents. Gartner ajoute que la partie communication multicanale manque de cohésion vis-à-vis de la gestion de contenu, qui n’est plus globalement par le fort de Simpplr. Le cabinet américain note aussi un focus R&D parfois au détriment des ventes et du marketing.

IA, orchestration et extensibilité, des faiblesses de Staffbase

Staffbase a pour lui son niveau de compréhension du marché, porté par son expérience sur la partie communication entre employés. Son intégration de longue date avec Microsoft lui permet de bien couvrir à la fois employés de bureau et frontline. L’empreinte géographique (distribution du revenu, réseau de partenaires, versions localisées) est un autre point fort. Comme la santé financière de l’entreprise et ses investissements en R&D.

Staffbase peut être perçu comme globalement immature sur l’IA pour qui cherche des capacités avancées de gestion du travail, de service aux employés et d’optimisation data-driven. Gartner relève aussi des faiblesses dans l’orchestration et l’extensibilité. Ainsi que les défis qu’est susceptible de poser le focus de Staffbase sur l’aspect communication.

Tarification peu transparente chez Unily

Bon point marketing également pour Unily, onboarding compris. Gartner apprécie aussi le réseau de partenaires et d’intégrations, la capacité de collecte de feedback et la disponibilité de solutions sectorielles.

Unily a une présence limitée dans les entreprises de moins de 10 000 salariés – certaines ressentent qu’elles ne sont pas une priorité. Gartner relève aussi le manque de transparence de sa tarification, les limites sur les fonctionnalités IA (analyse de recherche, simulation d’audience, UI adaptatives) et le support (temps de réponse et d’escalade).

Workvivo pousse le social/communautaire au détriment d’autres use cases

En plus de pouvoir s’appuyer sur les ressources et la notoriété de Zoom, Workvivo opère un positionnement markting efficace. Gartner apprécie ses programmes d’accompagnement client et l’accent mis sur le développement de communautés internes.

En matière de gestion du travail et d’extensibilité, il y a mieux, explique le cabinet américain. Workvivo est globalement jugé trop agressif sur le sujet social/communautaire au détriment d’autres cas d’usage. Vigilance aussi pour qui veut standardiser sur Teams : l’expérience front-end est brandée Workvivo, mais le back-end est branché sur Zoom.

Illustration générée par IA

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UCaaS : l’IA, plus prégnante dans l’offre que dans la demande

Pour 8×8, pas de 13e année consécutive parmi les « leaders » de l’UCaaS. En tout cas dans le cadre du Magic Quadrant.

On avait pu sentir le vent tourner l’an dernier. Gartner avait pointé l’incapacité croissante de l’entreprise américaine à différencier ses produits dans le paysage concurrentiel.
Il souligne cette fois-ci sa perte de visibilité, entre autres du fait que son offre est guidée par l’aspect téléphonie plutôt que collaboration.

Conséquence : voilà 8×8 rétrogradé chez les « visionnaires ».
Les quatre autres « leaders » de 2024 le restent (ils le sont d’ailleurs depuis 2020). Dans l’ordre alphabétique, Cisco, Microsoft, RingCentral et Zoom.

11 fournisseurs, 4 « leaders »

D’une année sur l’autre, le même périmètre a été pris en compte. En l’occurrence, la collaboration interne, le télétravail et les présentations externes. Les webinaires ainsi que le support et la formation à distance n’étaient pas obligatoires (Gartner les classe dans un autre segment : les « solutions de réunion »).

Les offreurs ont été jugés sur deux axes. L’un prospectif (« vision »), portant sur les stratégies (sectorielle, géographique, commerciale, marketing, produit…). L’autre centré sur la capacité à répondre effectivement à la demande (« exécution » : expérience client, performance avant-vente, qualité des produits/services…).

Sur l’axe « exécution », la situation est la suivante :

Rang Fournisseur Évolution annuelle
1 Microsoft =
2 Cisco =
3 Zoom + 1
4 RingCentral – 1
5 8×8 =
6 Google =
7 GoTo =
8 Vonage =
9 Dialpad =
10 Wildix + 1
11 Sangoma – 1

Sur l’axe « vision » :

Rang Fournisseur Évolution annuelle
1 Microsoft =
2 Cisco =
3 Zoom =
4 RingCentral =
5 8×8 =
6 Dialpad =
7 GoTo + 1
8 Vonage – 1
9 Google =
10 Wildix =
11 Sangoma =

Sur ce marché de commodités, la tendance est au développement de la brique centre de contact, en particulier pour les besoins internes.

Un autre levier de différenciation est l’IA. Y compris agentique, en premier lieu pour l’administration et la maintenance. L’offre apparaît toutefois en avance sur la demande : le critère IA n’est pas encore fondamental dans les décisions d’achat, sauf pour des scénarios spécifiques impliquant des métiers en contact avec la clientèle.

De la mise en place à l’exploitation, Cisco Webex demande des efforts

L’an dernier, Cisco avait eu droit à un bon point pour ses investissements transversaux en IA. Gartner avait aussi souligné la profondeur de son catalogue (incluant réseau, sécurité et terminaux). Ainsi que la dernière génération de ses appareils.

Cette année encore, les investissements dans l’IA sont salués. Il en va de même pour le catalogue, au sens où Cisco est un des rares fournisseurs classés au Magic Quadrant à associer UCaaS, CCaaS (centre de contact) et CPaaS (intégration des communications dans les applications métier), en plus du matériel. Gartner apprécie aussi sa stratégie sectorielle, mise en œuvre à l’appui de certifications et de standards spécifiques.

En 2024, Gartner avait noté l’inconsistance du support, largement indirect. Il avait aussi signalé la complexité de Webex aux yeux du mid-market (organisations de 100 à 999 employés) et la tendance de beaucoup d’acheteurs à ne sourcer que la partie téléphonie chez Cisco.

Cette dernière remarque vaut toujours. Idem pour la complexité de Webex : le paramétrage initial et la gestion ultérieure exigent davantage de temps et d’efforts que chez les concurrents. Quant à la tarification, elle peut s’avérer plus compliquée à comprendre et à négocier pour le mid-market.

Microsoft peut s’améliorer sur l’administration graphique

L’an dernier, Microsoft avait eu des bons points pour ses SLA, la flexibilité des options PSTN et les innovations en matière d’IA sous la bannière Copilot in Teams.

Cette année encore, Gartner salue un socle IA robuste quoique actuellement focalisé sur la partie réunions. Microsoft se différencie aussi par sa capacité de couverture géographique des besoins téléphonique, grâce à l’étendue de ses ressources de support et de ses partenariats telcos. Il a également l’avantage d’un TCO « relativement faible », d’une facilité d’usage et d’une intégration étroite avec les principales solutions UCaaS.

En 2024, Gartner avait pointé l’accumulation d’options de connectivité RTC, rendant le choix difficile. Il avait aussi relevé des manques en matière de téléphonie avancée (SMS, intégration CRM, enregistrement avancé d’appels) et une incapacité à couvrir complètement la plupart des besoins sur la partie call center.

Cette fois, le cabinet américain insiste sur la nécessité d’améliorer les capacités d’administration et de gestion des terminaux via le GUI. Il regrette aussi que la brique Dynamics 365 Contact Center, lancée l’an dernier, ne soit pas fournie en natif avec Teams. Et fait remarquer que les fonctionnalités de collaboration ont tendance à concurrencer la téléphonie.

Chez RingCentral, des hausses de prix au renouvellement

L’an dernier, RingCentral avait été salué pour son centre de contact natif RingCX, complété de surcroît pas l’offre NiCE pour les besoins plus avancés. Autre bon point : le niveau d’intégration de l’IA (traduction, suggestion d’actions post-réunion, détection de contenu sensible, création de clips vidéo thématiques…) et des applications tierces.

L’IA fait encore mouche auprès de Gartner cette année, notamment avec la fonction de « réceptionniste virtuel ». Même remarque pour le niveau d’intégration des applications tierces. S’y ajoute la richesse et l’intuitivité de la fonction téléphonie (transfert d’appels sur mobile, notamment).

La téléphonie reste le point d’entrée sur la plupart des contrats, alors que cette brique guide de moins en moins de décisions d’achat, avait averti Gartner l’an dernier. Il avait aussi évoqué l’expérience mitigée sur la vente et le support. Tout en notant que les partenariats avec des fournisseurs « legacy » n’avaient pas produit les résultats attendus.

Cette fois encore, vigilance sur le support, tant pour les délais de réponse que de résolution. Attention également à la hausse des prix lors des renouvellements. RingEX reste par ailleurs voice-centric et les capacités natives d’analytics de RingCX doivent encore progresser pour fonctionner à l’échelle.

Tendance au bundling chez Zoom

L’an dernier, Zoom s’était distingué sur son historique de service et de support, l’adéquation de son offre centre de contact pour les PME et ses capacités en matière de réunions (intuitivité de l’UI, notamment).

Cette année, l’un des bons points va à la simplicité de mise en œuvre et de maintenance de la brique centre de contact embarquée. Gartner apprévie également la qualité des services et du support. Et l’exhaustivité du Trust Center, assorti d’investissements notables sur la sécurité, la privacy et la conformité.

En 2024, Gartner avait noté un ralentissement de la croissance de la base client. Et la tendance des acheteurs à sélectionner des concurrents pour la partie collaboration ou centre de contact. En parallèle, il avait regretté l’octroi de moins de remises et autres incitations que par le passé.

Ces dernières années, le licensing de Zoom a changé plus vite que la moyenne du marché, constate cette fois-ci Gartner. Au final, on peut se voir présenter, au renouvellement, des bundles susceptibles d’inclure des fonctionnalités non nécessaires. On restera également vigilant quant à l’éventuel manque de compétitivité des briques calendrier, mail et traitement de texte récemment ajoutées. Attention également à l’UX, qui peut se révéler complexe à prendre en main à mesure qu’on dépasse l’usage de Zoom pour les réunions.

Illustration générée par IA

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Windows 11 : l’étau se resserre sur les comptes locaux

Sur les éditions Pro et Famille de Windows 11, il va devenir plus difficile de créer des comptes locaux.

La dernière bêta (build 26120) en donne un aperçu. Plusieurs mécanismes jusque-là exploitables lors du paramétrage initial ne fonctionnent plus. Une décision que Microsoft justifie par les risques, en termes de support et sécurité, découlant de configurations incomplètes*.

Principal mécanisme ciblé : la commande start ms-chx:localonly. Elle permet de lancer Cloud Experience Host, qui intervient au court du paramétrage initial pour afficher certaines pop-up. Lui ajouter l’option localonly permet d’ouvrir le dialogue legacy de création de compte local.
Il existe une variante start ms-cxh://localonly utilisable dans la console développeur, qu’on peut ouvrir lors du setup grâce au raccourci Ctrl-Shift-J. On la trouve également sous la forme start ms-cxh://setaddlocalonly.

Microsoft avait déjà fermé la porte au script ByPassNRO

La « méthode Cloud Experience Host » avait pallié l’élimination, début 2025, d’un autre mécanisme également basé sur l’invite de commandes (à ouvrir avec Shift-F10). Il reposait sur l’activation d’un script ByPassNRO intentionnellement mis à disposition.

La « méthode ByPassNRO » était restée exploitable en modifiant le registre Windows (lancement de regedit lors du setup). Notamment par l’ajout, dans HKEY_LOCAL_MACHINE\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\OOBE, de valeurs DWORD HideOnlineAccountScreens et – éventuellement – HideWirelessSetupInOOBE. La dernière build semble les ignorer.

D’autres techniques ont existé par le passé et ont elles aussi fini désactivées. L’une d’entre elles consistait tout simplement à entrer n’importe quoi dans le champ e-mail (puis, plus tard, à renseigner une adresse fantaisiste), ce qui enclenchait la création de compte local.

It looks like Microsoft has blocked the bypass that allowed you to create a local account during Windows 11 setup by typing in a blocked email address. Now it just loops you back to typing in a different account 🙁 pic.twitter.com/mKnHToLLQV

— Zac Bowden (@zacbowden) June 3, 2024

Domaines, mode audit et fichiers de réponse

Sur Windows 11 Pro, l’option « rejoindre un domaine » fonctionne toujours, même s’il n’existe pas de tel domaine.

Autre méthode qui semble toujours fonctionnelle : le mode audit, qui fait partie de Sysprep (System Preparation Tool). En l’activant (Ctrl-Shift-F3), on est connecté en tant qu’administrateur local. D’où la possibilité, entre autres, de créer un compte local.

D’autres méthodes ont émergé au fil des ans. Parmi elles, interrompre le flux de connexion au réseau avec taskkill.exe ou en ouvrant le gestionnaire de tâches. Autre solution : créer un compte local directement depuis la ligne de commande (net.ext /add, puis net.exe localgroup /add) et ensuite contourner le setup (mssoobe.exe && shutdown.exe -r).

Des outils de création de médias d’installation ont implémenté certains mécanismes. ByPassNRO en est un. Les fichiers de réponse (auto)unattend.xml, à placer à la racine du disque, en sont un autre. Avec eux, on entre dans une approche gestion de flotte, qui peut aussi mener à l’exploitation d’outils comme MDT (Microsoft Deployment Tool) ou WCD (Windows Configuration Designer).

En contrepartie à ce resserrement, Microsoft inclut, dans l’expérience de paramétrage initial, un outil en ligne de commande qui permet de personnaliser le nom du dossier utilisateur.

* Par exemple, l’absence de sauvegarde automatique de la clé de chiffrement du disque système sur OneDrive… et donc la non-activation automatique de ce chiffrement. Microsoft mentionne aussi la procédrue de récupération Windows Hello.

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