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Google a-t-il déjà gagné la guerre de l’IA, et devons-nous nous en inquiéter ?

Avec Gemini 3, Google mise sur la puissance de son écosystème mondial pour imposer son modèle au cœur de tous ses services. Une stratégie qui pourrait redéfinir la manière dont des milliards de personnes accèdent à l’information, au risque de laisser à une seule entreprise un contrôle quasi...

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Meta perd son scientifique en chef : Yann LeCun prépare une IA capable de dépasser tout ce que l’on connaît

Yann LeCun, figure majeure de l’intelligence artificielle et scientifique en chef de Meta, quitte l’entreprise pour fonder sa propre startup. Le pionnier du deep learning souhaite désormais développer une nouvelle génération d’IA, plus proche des capacités humaines, et rompt ainsi avec la...

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Google dévoile Nano Banana Pro, un modèle qui génère des images en 4K grâce à Gemini 3 Pro

Deux jours après l'annonce de Gemini 3 Pro, le nouveau meilleur modèle de langage du marché, intégré à tous ses services, Google dévoile Nano Banana Pro, une évolution haut de gamme de son modèle pour générer ou éditer des images. Les requêtes coûtent jusqu'à six fois plus cher, mais les résultats font un bond en avant.

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Battu par Google, OpenAI déploie deux modèles débridés pour sauver l’honneur de ChatGPT

Face à Gemini 3 Pro, qui bat des records dans les tests de performance et séduit ses premiers utilisateurs, OpenAI lance GPT-5.1-Pro et GPT-5.1-Codex-Max, deux modèles ultra-performants réservés aux utilisateurs les plus exigeants. L'objectif semble de rassurer : Google a le meilleur modèle grand public, mais OpenAI a la capacité de monter en puissance.

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Linus Torvalds - Le vibe coding c'est cool, mais pas pour du code critique

Linus Torvalds vient de donner son avis sur l’IA et le vibe coding et ça ne va pas plaire à tout le monde, ahahaha.

Hé oui car pendant que le monde tech se déchire entre les évangélistes de l’IA qui veulent tout automatiser et les énervés qui refusent l’IA par principe idéologique, Linus débarque dans le game avec un avis… de complet normie.

Lors de l’Open Source Summit à Séoul qui vient d’avoir lieu, Linus a partagé sa vision sur l’IA générative et le fameux “vibe coding”. Et son avis, c’est que l’IA c’est juste un outil de plus !

Ah putain, ça fait plaisir de lire ça ! ( Tout comme cet article d’ailleurs )

Le vibe coding, pour ceux qui débarquent, c’est ce terme inventé par Andrej Karpathy d’OpenAI qui consiste à décrire ce que vous voulez coder à un LLM. Ce dernière génère alors le code, et vous testez si ça marche ou si ça marche pas. Et ensuite vous demandez des ajustements et ainsi de suite !

Autant dire que c’est devenu un sujet chaud pour pleiiiins de raisons.

Bref, Linus se déclare “plutôt positif” sur le vibe coding mais uniquement comme point d’entrée en informatique. Pour des petits projets, des prototypes rapides…etc c’est top car ça permet à des gens qui ne savent pas coder de faire des trucs super ! Mais après pour du code critique en production, il est cash en expliquant que ça risque d’être “horrible, horrible d’un point de vue maintenance”. Et je ne peux pas lui donner tort.

Linus n’utilise pas personnellement d’IA pour coder mais il voit bien que des gens testent l’IA pour travailler sur du code critique dans le noyau Linux et ça il s’en méfie à raison car les mainteneurs du kernel se prennent régulièrement des bugs reports et des security notices complètement bidons générés par des gens qui utilisent mal les IA.

Les crawlers IA posent aussi des problèmes techniques sur kernel.org car ces bots qui aspirent tout le code pour nourrir leurs modèles font ramer les serveurs. Quoiqu’il en soit, Linus est plutôt modéré sur le sujet de l’IA générative pour coder et attend avec impatience le jour où l’IA sera un truc moins hype. En gros, qu’on arrête d’en parler H24 et qu’on l’utilise juste quand c’est pertinent…

C’est vrai que d’un côté, vous avez ces fifous pro-IA à toutes les sauces qui pensent qu’on va tous devenir des prompt engineers et que les devs vont disparaître (spoiler : non). Et de l’autre, les donneurs de leçons en pureté technologique qui refusent l’IA en bloc sans jamais se poser la moindre question.

Du coup, je vous avoue que je suis content de voir qu’au milieu de tout ce bordel, y’a ce bon vieux Linus qui nous explique que c’est juste un stupide outil et qu’il faut simplement apprendre à l’utiliser intelligemment.

Y’aura bien sûr des comiques qui vont dire que Linus s’est “radicalisé” car avoir un avis nuancé en 2025, c’est devenu extrémiste de ce que j’ai pu voir ces derniers jours, mais sachez que Linus a un peu de bagage historique. Il se souvient par exemple, comme je le disais en intro, du même genre de débats quand les compilateurs sont arrivés. A l’époque, y’avait les puristes du pissage de code qui hurlaient que ça allait tuer le métier de “programmeur” alors qu’au final, ça a juste augmenté la productivité, la sécurité et que ça a permis de faire des trucs plus complexes.

Voilà… l’IA, c’est TOUT PAREIL. Ça va changer la manière dont on code au quotidien, mais ça va pas remplacer les devs (pas tout de suite en tout cas). Ça va juste les rendre plus productifs comme n’importe quel nouvel outil dispo dans votre boite à outils.

Et pour les fans de vibe coding qui veulent quand même l’utiliser sérieusement, gardez en tête les limites du truc. N’oubliez pas que vous ne pouvez pas comprendre ce que le code fait si vous ne le passez pas en revue. Et vous ne pourrez pas le débugger proprement, le maintenir sur le long terme, ou encore le sécuriser si vous ne comprenez pas précisément ce qu’il fait. Donc forcez-vous un peu ;-) !

Merci Linus !

Source

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Ces jouets avec IA peuvent donner des informations dangereuses à vos enfants : les autorités ont lancé l’alerte

À l’approche des fêtes, les jouets intégrant l’intelligence artificielle font polémique. Aux États-Unis, un ours en peluche a été retiré du marché après que des chercheurs ont révélé qu’il abordait des sujets à caractère sexuel. Et ce n’est pas un cas isolé…

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Gemini 3 Pro est officiel : Google dévoile son « anti-ChatGPT » et atomise les records pour une IA

Huit mois après Gemini 2.5 Pro, Google remplace son meilleur modèle de langage par Gemini 3 Pro, qui atomise tous les records dans les tests dédiés aux LLM. Pour la première fois, un nouveau modèle est immédiatement disponible partout, y compris dans la recherche Google et dans les applications. L'entreprise veut frapper fort pour détourner les utilisateurs de ChatGPT, Claude et Perplexity.

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C’est inédit : une IA a planifié, exécuté et documenté une cyberattaque, les experts parlent d’un tournant

Alors que l’intelligence artificielle s’impose dans la cybersécurité, Anthropic révèle la première campagne de cyberespionnage menée presque entièrement par une IA. Des hackers auraient détourné Claude pour automatiser des attaques complexes à grande échelle, mettant en lumière autant les...

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Une étude révèle que les IA séparent mémoire et raisonnement, contredisant les attentes des chercheurs

Le « cerveau » d’une IA conserve une part de mystère pour les chercheurs. Pour comprendre son fonctionnement et la rendre plus sûre, une équipe de scientifiques l'a « disséqué ».

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Il a retrouvé les créateurs de la pub anti-piratage la plus célèbre

Cette pub, vous l’avez tous vue. “Voler une voiture ? Jamais ! Le piratage, c’est du vol.” Cette putain de pub qui passait en boucle sur TOUS les DVD entre 2004 et la fin des années 2000 et j’sais pas si vous vous souvenez mais elle était impossible à zapper. Obligé de se la taper avant de regarder un Matrix ou un Spider-Man fraichement acheté alors que pendant ce temps, votre pote qui avait téléchargé le film la veille sur eMule, lui, il n’avait pas à subir cette agression audiovisuelle (j’étais ce pote ^^).

Mais le truc dingue c’est qu’à l’époque, personne ne savait qui avait créé cette pub. Pas de crédits, pas de noms. Que dalle, un peu comme si c’était un objet tombé du ciel, généré spontanément par la colère divine d’Hollywood contre Napster et Kazaa.

C’est pour tenter de lever un peu ce voile du mystère que le youtubeur Nicolas Delage a passé 2 années à enquêter sur cette pub de 30 secondes. Et vous allez voir, le résultat est à la hauteur des espérance.

Car oui, Nicolas a retrouvé tout le monde. [spoiler alert !] Le créateur, Ricky Mintz, qui bossait chez Warner Bros dans un département appelé “Idea Place” (dont la mission était de créer des pubs en interne), le scénariste, John Helms, le graphiste, Scott Elman, qui a designé tous ces textes agressifs qui flashent à l’écran. Et même le monteur, Terry Paul, qui avait bossé avec Saul Bass sur Casino.

Et la production, c’était du lourd… Tournage aux studios Paramount à Los Angeles avec un financement par la Motion Picture Association, les 7 plus gros studios hollywoodiens (Paramount, MGM, Sony, Universal, Disney, Warner, Fox), et la National Association of Theater Owners. Tout ce beau monde qui a l’époque s’est mis d’accord sur un message simple : le piratage, c’est comme voler une voiture ou un sac à main.

Sauf que voilà… Ce qui devait faire peur aux téléchargeurs est devenu le mème le plus viral de l’histoire du cinéma. “You wouldn’t download a car” (alors que la pub dit “You wouldn’t steal a car”, mais on s’en fout, le mème a pris le dessus), avec des milliers de remix, des parodies et même des tatouages. Oui, des gens se sont fait tatouer le logo de cette pub…

Warner Bros a donc dépensé des millions pour créer un spot professionnel destiné à effrayer les pirates… et a créé finalement l’un des contenus les plus piraté, remixé, moqué et téléchargé de l’histoire d’internet. C’est vraiment un truc qui a marqué toute une génération. Des gens ont même dit à Nicolas, que la pub les terrifiait quand ils étaient gamins. C’était votre cas d’ailleurs ??

Aujourd’hui, on pourrait faire exactement la même pub aujourd’hui pour lutter contre l’IA générative. “Vous ne voleriez pas une œuvre d’art ? L’IA générative, c’est du vol.

Sauf que pour le moment, c’est 100% légal alors qu’au fond, c’est le même combat avec juste une technologie différente. Les deux sont (ou étaient) considérés comme “pas vraiment du vol” par ceux qui les pratiquent, et comme “du vol pur et simple” par ceux qui en souffrent.

En 2004, Hollywood a répondu par la peur et la répression alors qu’en 2025, l’industrie créative n’a même pas encore vraiment compris qu’elle s’était faite baiser…

Un grand merci à Letsar pour m’avoir partagé cette vidéo.

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OpenAI Sora - Obligés d'opt-out pour protéger vos droits

OpenAI vient de lancer Sora 2 , son générateur de vidéos par IA et le truc, c’est que si vous êtes créateur de contenu, vous devez opt-out manuellement pour éviter que vos œuvres servent à entraîner le modèle. Pas d’opt-in par défaut, pas de respect automatique du droit d’auteur. C’est à vous de faire la démarche pour dire non.

Selon Cartoon Brew , la politique d’OpenAI oblige donc les détenteurs de droits à signaler chaque violation spécifique. Pas de formulaire global genre “je refuse que vous utilisiez mes trucs”. Non, vous devez rapporter chaque contenu un par un si vous le trouvez dans les datasets d’entraînement…

Le problème, c’est que personne sait vraiment ce qu’OpenAI a utilisé pour entraîner Sora. Il y a des rumeurs sur l’utilisation massive de vidéos YouTube, de contenus de jeux vidéo, de films, mais OpenAI reste hyper flou sur les sources. Du coup, comment vous voulez opt-out de quelque chose dont vous ignorez l’existence dans leur base de données d’entrainement ?

Et malheureusement, cette approche opt-out est la norme chez les géants de l’IA… Meta, Google, OpenAI, tous adoptent le même principe qui est on prend d’abord, et vous vous opposez après si vous avez le courage. Le fardeau de la preuve et de la protection repose donc sur les créateurs, et pas sur les entreprises qui exploitent les contenus. De quoi faire encore grincer des dents !

Maintenant, pour les personnalités publiques, OpenAI a mis en place un système de cameo … Cela veut dire que si quelqu’un veut générer une vidéo avec votre visage ou votre voix, il faut votre permission explicite. C’est un début, mais ça ne couvre que les cas évidents… Il n’y a rien de tel par exemple pour les styles artistiques, les techniques de réalisation, les univers visuels créés par des artistes et j’en passe…

Bref, les experts juridiques commencent donc à s’inquiéter car ce modèle d’opt-out pose des problèmes de droit d’auteur majeurs, surtout dans des pays comme la France où le droit moral est inaliénable. Vous ne pouvez pas par exemple renoncer à vos droits d’auteur même si vous le voulez. Donc comment une politique opt-out peut-elle être légale alors qu’elle force la main aux créateurs pour abandonner leurs droits par défaut ?

Et la situation devient encore plus complexe avec les contenus sous licence restrictive car des chaînes YouTube ont des CGU qui interdisent l’utilisation commerciale de leurs vidéos et les jeux vidéos ont des EULA qui limitent l’exploitation de leurs assets. Cela veut donc dire que Sora s’assoit sur tout ça en considérant que l’absence d’opt-out équivaut à un consentement.

Pour sa défense, OpenAI nous explique que l’entraînement d’IA relève du fair use aux États-Unis mais le problème, c’est que cette jurisprudence n’existe pas partout. En Europe par exemple, le règlement sur l’IA impose des obligations de transparence et de traçabilité sur les données d’entraînement et OpenAI le sait très bien et joue avec ce flou entre les différentes juridictions.

Puis ce système de signalement proposé par OpenAI est aussi hyper critiquable car c’est, comme je vous l’expliquais, à vous de prouver que votre contenu a été utilisé pour l’entraînement. Mais alors comment faire quand les datasets ne sont pas publics ??? Comment vérifier que Sora a bien appris à partir de vos vidéos si vous n’avez pas accès aux données d’entraînement ???

Certains créateurs envisagent donc déjà des recours collectifs car si OpenAI a effectivement utilisé des millions de vidéos YouTube sans autorisation, ce serait une violation massives du droit d’auteur… Est-ce que développer une IA générative justifie de récupérer tout ce travail créatif humain sans apporter ni compensation ni consentement ?

OpenAI sembler penser que oui et mise sur l’inertie des créateurs et la complexité de ses démarches d’opt-out pour continuer son petit business…

Mais en attendant, si vous voulez protéger vos créations de Sora, vous devez aller sur le site d’OpenAI, trouver le formulaire de signalement , prouver que vous êtes le détenteur des droits, identifier chaque contenu concerné, et espérer qu’OpenAI respecte votre demande.

C’est donc la lose pour les créateurs, c’est sûr. Comme je le disais dans un de mes précédents articles sur le sujet, ce dont on a besoin maintenant c’est de cohérence et de clarté au niveau des lois, car là on discute des détails mais la question du “vol” par ces GAMMO (Google / Anthropic / Meta / Microsoft / OpenAI) n’est pas vraiment tranchée au niveau de la loi. J’ai l’impression que ça traine et que personne n’est pressé de trancher la question car ça arrange bien tout le monde (sauf les créateurs).

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API Abilities - Le langage universel de Wordpress pour unifier les composants IA

Vous avez un site WordPress et vous voulez ajouter de l’IA dedans ?

Alors pour faire ça, vous installez un super plugin qui utilise ChatGPT. Parfait ! Sauf que 2 mois après, vous découvrez l’existence d’un nouvelle version de Claude qui est bien meilleure. Ou Gemini sort une fonctionnalité que vous voulez absolument..

Mais bon, votre plugin est marié avec OpenAI, et impossible de divorcer. Du coup, vous êtes coincé. Bienvenue dans le grand bordel de l’IA, où chaque outil parle sa propre langue et refuse de discuter avec les autres.

Heureusement, WordPress vient de sortir un truc qui pourrait bien changer tout ça. En gros, ils ont créé trois outils qui fonctionnent ensemble pour transformer WordPress en “traducteur universel” pour les IA. Ça s’appelle l’Abilities API, le PHP AI Client SDK, et le support du MCP (Model Context Protocol).

D’après l’annonce officielle sur Make WordPress , l’idée c’est donc de créer un registre central où toutes les capacités de WordPress sont décrites de manière lisible par les machines. Jonathan Bossenger explique que l’Abilities API ne se limite pas à découvrir les capacités du site, mais gère aussi les permissions et l’exécution de manière sécurisée. Votre site peut dire à une IA “Voilà ce que je sais faire, voilà ce que tu peux toucher, et voilà comment tu exécutes ça”.

// N'importe quel plugin peut enregistrer ses capacités avec le hook `init`.
wp_register_ability( 'my-seo-plugin/analyze-content-seo', [
 'label' => __( 'Analyser le SEO du contenu', 'my-seo-plugin' ),
 'description' => __( 'Analyse le contenu de l\'article pour améliorer le SEO.', 'my-seo-plugin' ),
 'thinking_message' => __( 'Analyse de votre contenu en cours !', 'my-seo-plugin' ),
 'success_message' => __( 'Contenu analysé avec succès.', 'my-seo-plugin' ),
 'execute_callback' => [ 'MySEOPlugin', 'analyze_content' ],
 'input_schema' => [
 'type' => 'object',
 'properties' => [
 'post_id' => [
 'type' => 'integer',
 'description' => __( 'L\'identifiant de l\'article.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true
 ],
 ],
 'additional_properties' => false,
 ],
 'output_schema' => [
 'type' => 'number',
 'description' => __( 'Le score du contenu en pourcentage.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true,
 ],
 'permission_callback' => 'edit_posts',
] );

Le truc marrant, c’est que WordPress a la réputation d’être la technologie “has-been” du web. Les hipsters du dev vous disent que c’est un dinosaure, qu’il faut passer à Next.js ou je ne sais quoi, et pourtant, c’est ce dino qui devient le premier CMS à adopter le MCP, qui est quand même un standard ultra-récent. Si vous n’avez jamais entendu parlé de MCP, c’est développé par Anthropic et ça permet de standardiser la façon dont les IA communiquent avec les outils externes.

WordPress a intégré le MCP en quelques mois et je vous explique rapidmeent comment ça marche, parce que c’est pas si compliqué. Le PHP AI Client SDK v0.1.0 est en fait une interface unifiée pour parler à n’importe quelle IA. Vous écrivez votre code une fois, et ça fonctionne avec OpenAI, Claude, Gemini, ou même un modèle local que vous faites tourner chez vous. Ce SDK se charge donc de traduire vos requêtes dans le langage de chaque provider.

C’est donc surtout un truc pour les développeurs, les agences, les gens qui codent des plugins et des thèmes custom. Et si vous êtes un utilisateur lambda de Wordpress (qui ne code pas dans cet écosystème), sachez quand même que les plugins et thèmes que vous utiliserez demain seront construits là-dessus.

Donc indirectement, ça va influencer votre expérience car vous aurez des plugins qui vous laisseront choisir votre fournisseur de LLM IA dans les réglages. Par exemple, un plugin de rédaction pourra utiliser Claude pour le style, GPT-4 pour la structure, et Gemini pour la recherche d’images, tout en même temps si vous le souhaitez… Ce sera un peu comme le Bluetooth ou l’électricité : vous ne savez pas vraiment comment ça marche, mais vous l’utiliserez tous les jours sans y penser.

Ce SDK est déjà disponible via Composer pour les devs qui veulent tester et WordPress 6.9 intégrera l’Abilities API directement dans son core. Après ça, on devrait donc voir une explosion de plugins qui utiliseront plusieurs IA simultanément.

Après si vous n’utilisez pas Wordpress, rassurez-vous, c’est pas juste une feature de chez eux… C’est un standard qui pourra être adopté également par d’autres CMS. Un peu comme RSS à l’époque qui a commencé dans un coin, puis que tout le monde a adopté parce que c’était ouvert et pratique. Et bien là, c’est pareil, l’Abilities API et le MCP sont open source donc n’importe qui peut les implémenter dans ses outils.

A voir maintenant comment les projets concurrents vont réagir… Wix va-t-il continuer à pousser son intégration exclusive avec ChatGPT ? Shopify va-t-il ouvrir son API IA ? Ou est-ce qu’ils vont tous regarder WordPress prendre une longueur d’avance et se dire “Merde, on a peut-être loupé un truc” ?

Bref, moi je trouve ça cool car WordPress aurait pu faire comme les autres, c’est à dire un beau partenariat exclusif avec OpenAI, un joli chèque, et enfermer 43% du web dans un écosystème propriétaire… Mais au lieu de ça, ils ont créé un standard ouvert et gratuit comme ça, c’est la communauté qui décide.

Et ça c’est beau ! Donc si vous êtes dev et que vous voulez tester, le repo GitHub du PHP AI Client est dispo ici avec toute la doc. Et si vous êtes juste utilisateur curieux, gardez un œil sur les plugins qui sortiront après WordPress 6.9 car ça va devenir intéressant…

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