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ESN 2025 : liste du Top 50 en France

 

Classement 2025 des ESN— Chiffre d’affaires France (k€)
Rang Entreprise Chiffre d’affaires France (k€)
1 CAPGEMINI 4 380 000
2 SCC FRANCE 2 925 000
3 ACCENTURE 2 605 592
4 SOPRA STERIA 2 440 000
5 ORANGE BUSINESS 1 800 000
6 ATOS 1 760 000
7 IBM FRANCE 1 723 300
8 CGI FRANCE 1 547 970
9 ALTEN 1 360 300
10 ECONOCOM 1 230 000
11 COMPUTACENTER 1 159 974
12 INETUM 1 030 000
13 DOCAPOSTE 825 000
14 NEURONES 810 400
15 AKKODIS 782 800
16 EQUANS DIGITAL 699 307
17 THALES SERVICES NUMERIQUES 631 000
18 CEGEDIM 592 963
19 SPIE ICS 553 000
20 KYNDRYL 520 000
21 TALAN 510 000
22 AXIANS 505 000
23 TESSI 487 542
24 OVHCLOUD 485 983
25 INOP’S 462 000
26 SII GROUP 455 840
27 SOLUTIONS30 ETC 450 000
28 DXC FRANCE 440 793
29 OPEN 415 000
30 FASTOR GIE 400 180
31 GROUPE ASTEK 391 000
32 SCALIAN 380 000
33 MAGELLAN PARTNERS 365 000
34 ADISTA 350 000
35 HELIAQ 338 852
36 NXO 329 600
37 INHERENT 304 000
38 AUBAY 283 300
39 VISEO 270 000
40 HELPLINE 268 000
41 INFOTEL 266 776
42 EXTIA 241 000
43 EXPERIS 240 000
44 CONSTELLATION 211 733
45 ACENSI 203 382
46 CHEOPS TECHNOLOGY 190 421
47 MC2I 181 000
48 HARDIS GROUP 179 088
49 KEYRUS 176 000
50 NÉOSOFT 175 000

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Entre ralentissement économique et mutation structurelle, les ESN à la croisée des chemins

L’étude publiée par Numeum et KPMG France décrit une conjoncture défavorable, où les tensions économiques et la faiblesse de la demande pèsent sur l’activité.

  • 42 % des entreprises anticipent un véritable redémarrage au premier semestre 2026.

  • 85 % identifient les risques macroéconomiques et la demande insuffisante comme les principaux freins à la croissance.

Cette situation traduit une rupture avec les années de forte expansion du numérique. Elle met en lumière la nécessité pour le secteur de repenser ses fondements économiques et ses sources de valeur ajoutée.

Recomposition de la proposition de valeur

L’étude souligne une évolution profonde du modèle d’affaires des prestataires numériques.
Les directions informatiques, désormais en quête de partenaires durables, privilégient la qualité et la pertinence de la valeur délivrée plutôt que le volume de prestations.

La performance est de plus en plus évaluée à travers trois dimensions :

  • la capacité d’innovation,

  • la compétence technique et méthodologique,

  • la responsabilité sociale et environnementale des acteurs.

Cette redéfinition du rapport client-prestataire marque une transition vers une logique de partenariat stratégique plutôt qu’opérationnel.

L’intelligence artificielle générative comme moteur de transformation

L’IA générative s’impose comme le principal levier d’opportunité pour les entreprises du secteur.

  • 81 % la désignent comme la première source de croissance, devant la transformation digitale (58 %) et la cybersécurité (56 %).

  • 72 % l’intègrent déjà dans leurs processus de production (delivery) et 67 % dans leurs fonctions administratives.

  • Près de la moitié des entreprises disposent de compétences internes en IA, confirmant une intégration rapide et durable de cette technologie.

L’IA devient ainsi un facteur structurant du repositionnement stratégique du numérique français, combinant innovation technologique et rationalisation des coûts.

Ressources humaines : montée en compétences et nouvelles attentes

La transition vers des modèles fondés sur la valeur s’accompagne d’une reconfiguration des besoins en talents.
Les profils les plus recherchés concernent :

  • le conseil en transformation digitale (19 % des besoins exprimés),

  • les spécialistes du cloud (17 %),

  • les experts en cybersécurité (9 %).

Les leviers de fidélisation des collaborateurs reflètent une évolution des priorités :

  • la rémunération demeure déterminante (63 %),

  • la progression professionnelle et les opportunités de projets comptent pour 18 %,

  • la flexibilité et l’équilibre de vie pour 14 %.

Ces chiffres traduisent un équilibre recherché entre attractivité financière et qualité des conditions de travail.

Responsabilité environnementale : un critère désormais structurant

La responsabilité environnementale s’impose comme une dimension incontournable de la performance.

  • 79 % des entreprises se fixent des objectifs de réduction de leur empreinte carbone.

  • 67 % des grandes entreprises prennent déjà en compte l’impact environnemental dans le choix de leurs prestataires.

  • Près d’un tiers des répondants visent la neutralité carbone à l’horizon 2030.

La durabilité devient un axe de compétitivité autant qu’une contrainte réglementaire et réputationnelle.

Méthodologie :
L’étude est établie à partir des données collectées par Numeum et KPMG durant le deuxième trimestre 2025, auprès d’un échantillon représentatif de près de 200 ESN et ICT de toutes tailles, implantées en France. Les informations ont été recueillies via un questionnaire en ligne portant sur les thèmes suivants : stratégie de croissance, gestion des talents, initiatives Environnementales, Sociales et de Gouvernance (ESG) et innovation.
Les données déclarées, notamment celles concernant les unités, ont été corrigées en cas d’erreurs manifestes.

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Anne-Marie Calmeil nommée Présidente de T-Systems France

T-Systems, filiale du groupe Deutsche Telekom et acteur européen des services numériques,  annonce la nomination d’Anne-Marie Calmeil au poste de Présidente de T-Systems France.

Elle succède à Jean-Paul Alibert, qui quittera ses fonctions à la fin du mois.

Un parcours marqué par la transformation numérique

Anne-Marie Calmeil débute sa carrière en 1998 chez IBM, où elle contribue à la croissance des activités dans les secteurs des médias, des télécommunications et des utilities. En 2014, elle rejoint Atos pour diriger le marché des médias, avant de devenir Global Client Executive d’Orange.

En 2020, elle fonde et dirige la filiale française du cabinet de conseil espagnol Everis, devenu NTT DATA, qu’elle développe jusqu’à l’été 2025. Tout au long de son parcours, elle a occupé des fonctions de direction en France et à l’international, pilotant des équipes et des stratégies centrées sur le client dans des environnements de forte transformation.

Diplômée en économie et mathématiques de la Sorbonne, elle a également suivi des programmes d’Executive Education à la London Business School et à HEC Paris.

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ESN et ICT anticipent un rebond au premier semestre 2026

Les entreprises de services du numérique (ESN) et les sociétés d’ingénierie et conseil en technologies (ICT) traversent une période de transition marquée par la prudence.

Selon l’étude Grand Angle ESN & ICT 2025 réalisée par KPMG et Numeum, 42% des acteurs n’anticipent un véritable rebond de l’activité qu’au premier semestre 2026.

L’IA au cœur de la stratégie

L’intelligence artificielle s’impose comme la priorité technologique du secteur : 81% des entreprises interrogées l’identifient comme la principale opportunité de marché. Son adoption reste toutefois progressive, avec 64% des ESN et ICT réalisant entre 0 et 5% de leur chiffre d’affaires sur des projets IA.

L’utilisation de l’IA générative se développe dans plusieurs domaines : 72% l’emploient pour le delivery, 67% pour les tâches administratives, 51% pour le recrutement et 48% pour la recherche de propositions commerciales. Les investissements dans l’IA représentent actuellement 2,2% du chiffre d’affaires pour les grandes entreprises et ETI, et 1,3% pour les PME et TPE.

Stratégies de croissance diversifiées

Face au ralentissement économique, 29% des entreprises privilégient le positionnement sur des offres technologiques innovantes (cloud, IA, cybersécurité), tandis que 16% misent sur l’ajustement des ressources et 14% sur une politique commerciale agressive.

Les principaux risques identifiés sont la conjoncture globale (85%), la faiblesse de la demande client (67%) et le manque de ressources ou de compétences (33%). Pour y répondre, 60% développent des partenariats stratégiques et 55% investissent dans leur marque employeur.

Le recours à l’offshore et au nearshore reste stable, représentant 7% du chiffre d’affaires. Les expertises techniques constituent la principale raison de cette externalisation (28%), devant le coût (24%) et les besoins capacitaires (19%).

Gestion des talents : entre tension et adaptation

La pénurie de profils qualifiés demeure un frein majeur à la croissance. Les entreprises poursuivent leurs recrutements, avec un accent sur les métiers liés au cloud, à la cybersécurité et au conseil en transformation digitale.

L’IA générative commence à transformer les fonctions RH : 52 % des structures l’utilisent pour élaborer des plans de formation et 41 % pour cartographier les compétences internes. Malgré ces évolutions, 71 % estiment que l’impact de l’IA sur la réduction des recrutements reste marginal

Les plans de recrutement 2025 visent une augmentation de 8% des effectifs pour les grandes entreprises et ETI, et de 4% pour les PME et TPE. Toutefois, 77% des entreprises déclarent que l’environnement économique a impacté leurs objectifs initiaux.

Les profils expérimentés (plus de trois ans d’expérience) représentent 88% des recrutements recherchés, en hausse de 11 points par rapport à 2024. Les compétences les plus demandées sont le conseil en transformation digitale (19%), le cloud (17%) et l’intégration de système (13%).

Le recours aux freelances, indépendants et sous-traitants continue de progresser, atteignant 17,9% dans les grandes entreprises et 12,9% dans les PME et TPE, avec des objectifs à 17,5% et 12,1% respectivement pour 2025.

Sur le plan de la fidélisation, l’augmentation des salaires reste le premier levier (40%), devant la flexibilité du temps de travail (11%) et les plans de formation (10%). Par ailleurs, 35% des entreprises ont mis en place des actions pour limiter le télétravail et favoriser le retour en présentiel.

La RSE, un critère de compétitivité

La réduction de l’empreinte environnementale est devenue la priorité RSE pour 79% des ESN et ICT. 87% ont mis en place un suivi de leur empreinte carbone, et 60% se sont fixé un objectif de réduction à trois ans, avec une moyenne de -26% pour les grandes entreprises et -17% pour les PME.

Les critères ESG pèsent désormais entre 10 et 20% dans 48% des appels d’offres, contre 20 à 30% dans 24% des cas. Cette évolution reflète l’importance croissante de ces enjeux dans la compétitivité des entreprises.

83% des entreprises ont mis en place des programmes de diversité et inclusion, principalement par la sensibilisation (97%), des chartes (86%) et des formations (75%).

Le secteur du numérique, représenté par Numeum qui regroupe 2 500 entreprises, génère un chiffre d’affaires de 70 milliards € et emploie 670 000 personnes en France.

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