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Cette jeune pousse française popularise le chauffage solaire de l’air et elle était à la COP 30 !

Toute jeune mais déjà très en vue, la start-up bordelaise Air Booster attire autant les projecteurs que le soleil ! Elle était présente à la COP30 à Bélem (Brésil) pour dévoiler son chauffage solaire révolutionnaire qui s’impose comme une des innovations françaises à suivre de près. Cap sur...

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Pourquoi cette lunette de WC devrait équiper tous les logements Airbnb ?

Lalunet' abattant relevé

Un Airbnb irréprochable passe d’abord par des WC propres — faute de quoi les avis négatifs s’enchaînent. Or c’est précisément l’endroit le plus fastidieux à remettre au propre.

Dans un hébergement, les sanitaires sont l’endroit les plus susceptibles de déclencher du dégoût. traces jaunâtres autour des charnières, odeurs incrustées, démontage pénible entre deux séjours — autant de minutes perdues et de commentaires négatifs. Lalunet’ propose une réponse simple : un abattant à charnières souples monobloc et joints étanches qui suppriment les recoins intranettoyables.

La marque, imaginée par Yannick Berruyer, ingénieur en plasturgie, est née d’une expérience de location peu ragoûtante. Fabriquée en France depuis 2019, la lunette repose sur un concept bi-matière breveté, et a décroché la médaille de bronze au Concours Lépine en 2021. Pas une révolution sanitaire, mais une innovation d’usage encore trop méconnue en 2025 !

Lalunet’ : pourquoi c’est mieux ?

Fini la mécanique métallique pleine de recoins. Lalunet’ adopte une charnière souple monobloc en bi-matière (partie rigide pour la tenue, élastomère pour la flexibilité). Cette continuité crée des surfaces lisses sans cavités où s’accumulent liquides, tartre et odeurs.

La lunette charnière et abattant
Des charnières repensées et deux joints d’étanchéité. Simple. Génial. © Lalunet’

On observe surtout deux joints d’étanchéité conçus pour isoler les zones sensibles :

  • entre la cuvette et la lunette, pour empêcher les infiltrations et stabiliser l’assise ;
  • entre la lunette et le couvercle, pour fermer proprement l’ensemble.

Sans ces interstices propices aux infiltrations sous les fixations, là où l’humidité et les résidus stagnent d’ordinaire, l’on s’épargne les traces jaunâtres et les odeurs de fond. Au nettoyage, plutôt que d’aller explorer de près le joyeux pays des bactéries grouillant sur la faïence, on peut se contenter d’un bon coup d’éponge.

La durabilité au rendez-vous 

Lalunet’ est moulée en bi-matière : une partie rigide assure la tenue et la géométrie, tandis qu’un élastomère forme la charnière souple et les zones d’appui. La production est réalisée en Savoie, avec une chaîne courte qui facilite le contrôle qualité et limite les transports inutiles.

Les polymères utilisés sont recyclables en fin de vie ; l’absence de pièces métalliques vissées dans la zone d’usage évite l’oxydation et simplifie le tri. Le rendu brillant résiste mieux au jaunissement qu’un plastique basique, et la charnière souple évite les jeux et grincements au fil du temps.

Les avantages Lalunet’ pour votre Airbnb… et même à la maison

Avec une surface déperlante au rendu lisse et brillant qui renforce la perception de propreté, accompagnée d’une charnière souple et discrète, Lalunet’ mise sur un design sobre mais moderne. Avec cette esthétique marquée sans être trop exotique, la lunette devient une petite curiosité agréable à tester. 

Lalunet' en divers coloris
On peut sans doute faire plus audacieux sur les coloris mais il y a du choix ! ©Lalunet’

Et en effet, le confort fait partie de l’expérience. Bien sûr, l’assise est stable, et les patins amortissent la fermeture afin d’éviter les claquements malencontreux. En outre, le matériau offre un toucher moins froid qu’un plastique basique.

Enfin, pour l’entretien, c’est tout bénéf’, on l’a vu : une microfibre légèrement savonneuse suffit, ce qui signifie aussi moins de produits agressifs, donc moins d’odeurs chimiques à l’ouverture. On gagne de précieuses minutes lors des séances de ménage, et la salle d’eau retrouve plus vite son aspect immaculé, même en passant derrière des occupants peu soigneux.

Qu’en est-il de l’hygiène en soi ?

Les lunettes de WC — surtout en lieux publics — peuvent héberger staphylocoques, streptocoques, E. coli, etc. Mais la contamination par la lunette représente un risque minime au quotidien ; l’hygiène des mains et la propreté globale comptent davantage. 

En revanche, la psychologie du dégoût peut avoir des effets pervers sur la santé, puisque la sensation de “sale” pousse certaines personnes à en éviter ou retarder l’usage. Avec des innovations simples mais ingénieuses comme Lalunet’, on évite les transits bridés.

Nota Bene : Lalunet’ améliore l’entretien et la perception de propreté, mais ne remplace pas un protocole de nettoyage correct (désinfection régulière, aération, lavage des mains).  

Points à vérifier avant d’équiper votre trône

Le matériel sanitaire quel qu’il soit doit faire l’objet de quelques vérifications avant achat, dont : 

  • la compatibilité avec la forme de votre cuvette (taille standard arrondie) ;
  • le besoin : Lalunet’ n’est pas un bidet comme Boku, ni un abattant “soft-close” (fermeture ralentie) ;
  • l’aspect : selon les revendeurs, certaines couleurs peuvent être en rupture ; 
  • le prix : ici, autour de 60 € (selon finitions).

En ce qui concerne le dernier point, pour un bien loué fréquemment, l’amortissement se fait sur le temps d’entretien gagné et un remplacement repoussé.

Ce qu’on en pense ?

On songe surtout aux hôtes ayant à gérer des turnovers serrés, d’autant plus si vous recevez souvent des familles, ou si vous avez déjà subi des plaintes sur la propreté des WC. Les personnes invitant régulièrement du monde chez elles seront également très accommodées par un tel équipement !

Bien sûr, Lalunet’ ne stérilise pas vos sanitaires ; le produit rationalise simplement l’entretien et ne dispense pas des bonnes pratiques. Pour un bien locatif, c’est exactement le genre d’innovation utile qui fait gagner du temps… et des étoiles ! 

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Smart Salt : un sel innovant qui pourrait bien sauver des vies !

SmartSalt Sviif une

En août 2025 à Bangkok, un sel à faible teneur en sodium a remporté une médaille d’or au Festival international des inventions de la Silicon Valley 2025 (SVIIF). Son créateur est doctorant à l’Université Chulalongkorn et se sert du nano-chitosane pour obtenir la saveur du sel sans ses inconvénients.

C’est au Santa Clara Convention Center, en Californie, qu’une réponse révolutionnaire à la consommation excessive de sel dans le monde a été présentée au grand public : Smart Salt. Sélectionné par le Conseil national de recherche de Thaïlande (NRCT), son jeune inventeur, Paul Patsapong Chomchey, s’est distingué parmi plus de 300 innovateurs venus de 75 pays différents (dont les États-Unis, l’Allemagne, la Chine, l’Arabie saoudite, Hong Kong, le Vietnam, la Grèce ou encore la Nouvelle-Zélande).

Paul Patsapong Chomchey au SVIIF
Après les épices de Marco Polo, voici le sel de Paul Patsapong Chomchey !

Le jury, composé de pointures en science, technologie et commerce, ont salué la part innovante du produit autant que ses applications concrètes potentielles sur la santé publique sans oublier sa viabilité économique.

Smart Salt : qu’est-ce que ça signifie, du “sel intelligent ?”

Non, il ne s’agit pas d’une salière connectée capable de se bloquer en fonction du taux de sodium que vous avez dans le sang (136 et 145 mmol/l étant la natrémie normale)… C’est beaucoup plus simple que cela, puisqu’il s’agit de sel… allégé en sodium – à hauteur de 50 à 60% !

Nota Bene : il existait déjà des alternatives comme le chlorure de potassium, mais le goût du salé est moins convaincant, et les risques pour la santé sont relativement élevés pour les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque ou d’hypertension artérielle.

Pour obtenir un résultat satisfaisant sans effets secondaires indésirables, la solution de Smart Salt est d’une simplicité abasourdissante… En fait, la recette se résume à associer du chlorure de sodium (du sel normal) à du nano-chitosane. Cette molécule dérivée de la chitine se trouve principalement dans les carapaces de crevettes et autres crustacés.

Nota Bene : dans le secteur médical, le chitosane est souvent employé pour créer des nanoparticules capables de délivrer des médicaments de manière ultra-ciblée. Les agents thérapeutiques accèdent directement aux cellules malades, ce qui améliore l’efficacité des traitements tout en limitant les effets secondaires. 

Ici, le nano-chitosane est intéressant surtout parce qu’il active les récepteurs du sel de nos papilles gustatives, envoyant des signaux au cerveau similaires à ceux du sel traditionnel. Il a suffit de trouver la bonne formule pour réduire la teneur en sodium de 50 à 60 % tout en préservant la saveur salée sans mettre en danger nos organismes de manière détournée. 

Un véritable enjeu sanitaire hacké ?

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande une consommation de sodium entre 2 et 5 g par jour. En France, nous dépassons allègrement cette limite, puisque nous en consommons régulièrement entre 7 et 9 g par jour ! Bien sûr, la surconsommation de sodium s’étend bien au-delà des frontières, puisque la population mondiale se situe en moyenne entre 5 et 6 g/jour. Le problème ? Un risque de développer une hypertension artérielle avec des risques cardiovasculaires importants. On compte aujourd’hui plus de 2,5 millions de décès par an dus à des maladies liées au sodium !

Pourtant, il est difficile de s’en passer : en effet, sa capacité à relever le goût umami (cinquième saveur élémentaire avec le sucré, l’amertume, l’acidité et… le salé !) est très prisée. Pour ne pas ressentir de manque, la technique traditionnelle est de réduire progressivement la dose pour déshabituer nos papilles. Mais cela demande un certain effort de volonté et de discipline que tout le monde n’est pas prêt à mettre en œuvre.

Pour trouver un substitut satisfaisant, il a fallu plus de six mois de recherche en laboratoire et de collaboration avec des restaurants. Les tests sur les bouillons, notamment la soupe shabu japonaise, se sont révélés concluants quant à la perception des consommateurs. 

Bientôt du Smart Salt dans nos assiettes ?

Actuellement, l’inventeur du Smart Salt travaille sur un bouillon de shabu instantané. D’ici un an, une version cristalline (solide) devrait voir le jour. Un brevet est déjà en cours de dépôt. Reste à savoir si l’heureux représentant du NRCT pourra commercialiser son produit par-delà les océans à un tarif abordable…

Produits SmartSalt prototype
Faudra juste revoir le packaging (mais sinon on est curieux de tester) !

Qu’en dites-vous ? Ce produit a-t-il des chances de vous convaincre, ou pensez-vous que cela puisse avoir des effets néfastes sur la santé ? Cette solution vous paraît-elle compatible avec le bien-être animal ? Dites-nous tout en commentaires ! 

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