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Ban-Rays - Les lunettes qui détectent les smart glasses

De nos jours, quand un mec chelou avec des lunettes cheloues nous fixe, on ne sait plus si c’est parce qu’il nous trouve irrésistible ou s’il est en train de balancer notre tronche à une IA pour savoir qui on est. Bon, pour vous, la question se pose peut-être moins, mais vous voyez l’idée ^^.

Heureusement, pour lutter contre ça, y’a maintenant un projet open source pour détecter ces petits curieux équipés de Ray-Ban Meta ou d’autres lunettes-caméras. Ce projet s’appelle Ban-Rays (jeu de mots avec “banned”, roh roh roh) et le but c’est de créer des lunettes capables de repérer les smart glasses équipées de caméras.

Et pour arriver à cela, le dev derrière ce projet utilise deux approches complémentaires.

La première, c’est l’approche optique basée sur un principe physique assez marrant. En effet, mes capteurs CMOS des caméras ont la particularité de renvoyer la lumière infrarouge directement vers sa source. C’est ce qu’on appelle l’effet “cat-eye” ou rétro-réflectivité, du coup, en balançant des impulsions IR vers une paire de lunettes suspecte et en analysant le signal réfléchi, on peut théoriquement détecter la présence d’une caméra. Et les capteurs produisent des pics de signal bien nets et rapides, contrairement aux surfaces réfléchissantes classiques qui génèrent des ondes plus longues.

Pour le moment, les tests avec les Ray-Ban Meta montrent des résultats un peu inconsistants à courte distance (genre 10 cm), mais le principe est là et ça s’améliore. Ah oui et le matos utilisé c’est un Arduino Uno, des LEDs infrarouges (940nm et 850nm), une photodiode et un transistor. Rien de bien méchant donc niveau budget.

Et la deuxième approche, c’est côté réseau avec la détection Bluetooth Low Energy. Les Ray-Ban Meta utilisent un identifiant fabricant spécifique (0x01AB pour Meta) et un Service UUID bien particulier (0xFD5F). Le souci c’est que pour le moment, ça ne détecte les lunettes que pendant l’allumage ou le mode appairage. Pour une détection continue pendant l’utilisation normale, faudrait du matos plus costaud genre modules nRF pour sniffer les paquets CONNECT_REQ. Mais bon, ça viendra puisque c’est dans la roadmap du projet.

Alors oui, vous allez me dire que les Ray-Ban Meta ont une petite LED qui s’allume quand elles filment, donc c’est pas discret. En théorie oui auf que cette LED est tellement minuscule que la Data Privacy Commission irlandaise a carrément remis en question son efficacité comme protection de la vie privée. Et surtout, un bidouilleur propose maintenant de désactiver cette LED pour une soixantaine de dollars. Meta a bien prévu une protection qui empêche les lunettes de fonctionner si on couvre la LED avec du scotch, mais le gars a trouvé comment contourner ça et sa liste de clients s’allonge…

Et l’autre truc que j’ai remarqué avec ces lunettes connectées, c’est qu’elles se déclenchent tout le temps pour tout et n’importe quoi. Comme ça écoute en permanence pour répondre aux commandes vocales, impossible d’avoir une conversation normale sans que le machin réagisse à un mot qui ressemble vaguement à “Hey Meta”. C’est encore pire que Siri ou Alexa qui font déjà des déclenchements intempestifs. Perso, c’est pour ça que je ne veux pas de ce genre de lunettes, même si je reconnais que c’est pratique pour photographier ou filmer des choses (dans le cadre de mon boulot hein…)

Et les inquiétudes sont d’autant plus justifiées qu’une étude de 2024 a montré qu’en combinant des Ray-Ban Meta hackées avec de la reconnaissance faciale en temps réel, on pouvait identifier des inconnus dans la rue. Encore plus récemment, l’Université de San Francisco a dû alerter ses étudiants après qu’une personne mystérieuse ait utilisé ces lunettes pour filmer des femmes sur le campus et partager les vidéos en ligne. Sympa l’ambiance de parano.

Bref, si vous êtes inquiet par ça (ou juste soucieux de votre vie privée), le projet Ban-Rays est sur GitHub avec tout le code en C++, Python et un peu de C. C’est encore expérimental mais les deux approches sont prometteuses et si vous voulez contribuer, y’a plein de trucs à améliorer comme les patterns de balayage IR, la fusion des données multi-longueurs d’onde, l’interrogation active BLE…

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AIR SNES - Une Super Nintendo fonctionnelle intégrée dans une paire de Nike Air Max

Salut les boomers ! Je sais que vous jouez comme des pieds aux jeux vidéo, mais est-ce que vous avez déjà rêvé de jouer aux jeux vidéo avec vos pieds ?

Perso, moi, non. Mais Gustavo Bonzanini , un designer basé à Singapour, l’a quand même fait. Pour célébrer les 35 ans du lancement de la Super Nintendo au Japon, il a créé l’AIR SNES. C’est une paire de Nike Air Max 90 customisées avec une console SNES entièrement fonctionnelle intégrée dedans.

Le mec s’est dit “les collabs entre marques de sneakers et jeux vidéo c’est cool, mais ce serait pas encore plus cool si les chaussures qui ressemblent à des consoles étaient vraiment des consoles ?”.

Ah les artistes 🤪 !

Résultat, un Raspberry Pi Zero W qui tourne sous RetroPie, planqué dans la languette de la basket, et hop, ça va faire le tour du monde !

Niveau specs, on a donc une autonomie d’environ 30 minutes de jeu (oui c’est court, mais c’est une chaussure les gars), un port HDMI intégré pour brancher sur une télé, plus un petit convertisseur RCA pour les écrans vintage. Et côté manettes, ça supporte les pads SNES originaux mais aussi les kits 8BitDo pour du sans fil via le Bluetooth.

Parce que jouer avec des fils qui sortent de sa basket, c’est moyen pratique quand même. Et si vous vous demandiez, oui, c’est vraiment jouable. Le designer a montré des vidéos où il fait tourner Donkey Kong Country sur son pied. C’est clairement un projet artistique complètement barré, et pas un produit commercial viable et c’est exactement pour ça que c’est génial !

Malheureusement c’est une pièce unique, donc c’est pas à vendre sauf si vous êtes prêts à poser quelques millions sur la table car tout homme a un prix (surtout les artistes ^^, rooh ça va je plaisante !!). Donc si vous voulez impressionner vos potes au prochain tournoi rétrogaming en sortant une console de votre pompe, va falloir apprendre à bricoler vous-même parce que n’est pas Bernard Arnault qui veut…

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CompactGUI - La compression qui accélère vos jeux

C’est l’histoire d’un mec qui a compressé 60 jeux Steam pour économiser 380 GB, et ainsi faire en sorte qu’ils se lancent plus vite qu’avant.

Ce mec a compris que sur un disque dur classique, décompresser en temps réel avec un CPU moderne est parfois plus rapide que de lire des gigaoctets bruts de données à 7200 tours/min. Et pour cela, il a utilisé CompactGUI !

On pourrait se dire qu’un fichier compressé, c’est forcément plus lent à ouvrir mais en fait non, car un CPU récent peut décompresser en RAM plus vite qu’un disque dur ne peut lire.

C’est en partant de ce constant que IridiumIO a imaginé CompactGUI qui exploite cette anomalie physique. C’est une interface graphique pour compact.exe, une commande Windows que Microsoft a discrètement re-boostée en 2015 avec des algorithmes de compression modernes (XPRESS4K, XPRESS8K, XPRESS16K, LZX), puis totalement oubliée dans un coin de Windows…

En gros, vous faites pointer CompactGUI vers un dossier qui contient vox jeux, vous choisissez un algorithme de compression, vous appuyez sur un bouton, et Windows compresse tous les fichiers de façon transparente. Quand je dis transparente, je veux dire que le jeu continue de tourner normalement quand vous le lancez. Les fichiers restent accessibles comme avant, ils apparaissent dans l’Explorateur Windows sans différence visible, mais ils prennent tout simplement moins de place sur le disque.

Et quand vous lancez un jeu, Windows décompresse les fichiers en RAM à la volée, et vous jouez comme d’habitude. Cette sorcellerie, on la doit aux algorithmes de compression modernes de Windows 10+ et il y en a quatre :

  • XPRESS4K : Le plus rapide, le plus faible en compression. Ratio moyen 50%. C’est celui par défaut, recommandé pour la plupart des usages.
  • XPRESS8K : Un cran au-dessus. Meilleur ratio, CPU encore léger. Selon les forums, c’est le meilleur compromis sur un PC récent.
  • XPRESS16K : Encore plus fort, mais commence à solliciter le CPU. Ratio autour de 57%.
  • LZX : Le plus puissant. Peut atteindre 66% de compression, mais CPU intensif. À réserver aux machines avec de la puissance à revendre.

Tenez par exemple, sur un fichier de test de 46.6 MB, LZX compresse à 15.7 MB, XPRESS16K à 20.1 MB, XPRESS8K à 21.1 MB, et XPRESS4K à 23.0 MB. En comparaison, la vieille compression NTFS classique (LZNT1) ne descend qu’à 26.2 MB. Les nouveaux algorithmes sont donc objectivement meilleurs, mais personne ne les utilise parce qu’il faut taper des commandes dans PowerShell.

Et c’est là que CompactGUI intervient puisqu’il transforme compact.exe en version compatible avec votre syndrome du clickopathe. C’est tout.

Voici quelques exemples réels de compression tels que remontés par la communauté CompactGUI :

  • ARK: Survival Evolved : 169 GB → 91.2 GB (77.8 GB économisés)
  • Doom 2016 : 67 GB → 51 GB (16 GB) ou même 62 GB → 38 GB (24 GB) selon la version
  • Tekken 7 : 60 GB → 30 GB (50% de gain)
  • Team Fortress 2 : 19.4 GB → 11 GB (8.4 GB)
  • Guild Wars 2 : 26.2 GB → 4.1 GB (22.1 GB !)
  • Hollow Knight : 9 GB → 1.65 GB avec LZX

Et ce qui est fou, c’est que dans la plupart des cas, l’impact sur les performances est dans la marge d’erreur des benchmarks. Les utilisateurs sur les forums racontent jouer tout à fait normalement, sans ralentissement perceptible. Certains équipés de disques durs plus anciens rapportent même des temps de chargement réduits.

Alors pourquoi ça marche aussi bien de compresser ?

Hé bien parce que les textures et les sons des jeux sont déjà compressés dans des formats spécialisés (DDS, OGG, MP3…etc), mais les assets bruts, eux, (scripts, configs, shaders, données de niveau…etc) sont souvent non compressés. XPRESS et LZX s’attaquent donc à ces fichiers non compressés et permettent ainsi de gagner beaucoup de place.

Et votre CPU dans tout ça ? Hé bien sur un processeur moderne dual ou quad-core, la décompression LZW (l’algo derrière LZX) est tellement légère qu’on ne la sent pas. XPRESS est encore plus rapide et le gain de temps sur la lecture disque compense largement le coût CPU de la décompression.

Mais attention, il y a un piège !!! Et ce piège c’est DirectStorage. Ce truc est une techno de Microsoft pour Windows 11 qui permet aux jeux de charger les assets directement du SSD vers la carte graphique, en contournant le CPU. C’est conçu pour les SSD ultra-rapides (NVMe) et ça réduit beaucoup les temps de chargement sur certains jeux.

Sauf que DirectStorage n’aime pas du tout la compression NTFS et les jeux qui l’utilisent peuvent planter ou avoir des performances dégradées si vous compressez leurs fichiers. Donc si vous êtes sur Windows 11 avec un NVMe récent et que vous jouez à des jeux AAA avec DirectStorage, n’utilisez pas CompactGUI. Mais si vous avez un bon vieux HDD, ou un SSD SATA classique, ou des jeux anciens qui n’utilisent pas la techno de DirectStorage, CompactGUI est une bénédiction.

Comme d’hab, ça dépend de vos jeux, de votre PC…etc. Donc y’a plus qu’à tester pour savoir si ça peut être bénéfique ou pas pour vous.

Pour l’installer, vous téléchargez CompactGUI depuis les releases GitHub , ou via Winget avec

winget install CompactGUI

Puis vous lancez l’app, vous sélectionnez un dossier de jeu (par exemple C:\Program Files (x86)\Steam\steamapps\common\Doom), vous choisissez un algorithme (XPRESS8K pour commencer), et vous cliquez sur Compress !

L’app vous affichera alors une barre de progression, le temps estimé, et le ratio de compression en temps réel. Et une fois terminé, votre jeu pèsera de 30 à 60% de moins, et vous pourrez le lancer normalement.

Et si jamais vous voulez décompresser, vous retournez dans CompactGUI et vous cliquez sur Uncompress. Ça restaurera tout à l’état d’origine !

CompactGUI intègre même une fonctionnalité de monitoring en arrière-plan. Vous configurez un dossier à surveiller (genre votre bibliothèque Steam), et CompactGUI compressera automatiquement les nouveaux jeux installés. Comme ça vous êtes tranquille !

Vous pouvez aussi ajouter CompactGUI au menu contextuel de l’Explorateur Windows ce qui vous permettra de faire un clic droit sur un dossier → Compress with CompactGUI.

Bref, un grand merci à Microsoft qui a développé des algos de compression dignes de WinRAR, les a intégrés nativement dans Windows 10, et les a laissé moisir dans un outil en ligne de commande que personne n’utilise.

Et merci à Lorenper pour le partage.

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Windows 11 - Comment activer la réparation automatique par le cloud

Bon, j’utilise plus vraiment Windows tous les jours, à part quand je veux faire des tests comme aujourd’hui mais je suis quand même encore traumatisé de ces moments horribles où mon PC refusait de démarrer, avec à l’époque, un écran bleu, qui s’enchaine sur une boucle de réparation automatique qui tourne en rond, et moi qui fait ma prière au Dieu de la Tech pour que ça reparte tout seul et que je ne flingue pas encore une journée de boulot.

Et bien Microsoft vient d’ajouter une fonctionnalité dans Windows 11 qui pourrait vous sauver la mise si vous avez la même phobie que moi. Ça s’appelle Quick Machine Recovery , et c’est un système de réparation automatique qui télécharge des correctifs directement depuis les serveurs de Microsoft.

Ainsi, quand votre Windows 11 refuse de booter, après plusieurs tentatives le système va automatiquement se connecter à Internet, envoyer des diagnostics à Microsoft, et télécharger un correctif spécifique pour votre problème. Tout ça sans que vous ayez à sortir une clé USB de récupération ou à appeler le support technique.

Quick Machine Recovery (qu’on va appeler QMR pour aller plus vite) fonctionne différemment selon votre édition de Windows. Sur Windows 11 Home, c’est activé par défaut alors que sur Windows 11 Pro et Enterprise, c’est désactivé par défaut et il faut donc le configurer manuellement.

Et il y a deux modes distincts dans l’outil. Le premier, c’est la réparation par le cloud (Cloud Remediation), c’est-à-dire que Windows va chercher des correctifs sur les serveurs Windows Update. Et le second, c’est la réparation automatique (Auto Remediation), c’est-à-dire que le système va tenter de se réparer tout seul plusieurs fois de suite sans vous demander votre avis.

Vous de votre côté, vous avez juste besoin de :

  • Windows 11 version 24H2 ou supérieure
  • Une connexion Internet (évidemment, sinon pas de cloud ^^)
  • Un compte administrateur pour modifier les paramètres

Ça prend 2 minutes pour s’activer, et entre 5 à 10 minutes en cas de réparation réelle.

Bref, quand votre PC plante au démarrage, voici ce qui se passe en coulisses. Après plusieurs échecs de boot, Windows entre automatiquement dans l’environnement de récupération WinRE (Windows Recovery Environment), c’est-à-dire ce mode minimal de dépannage qui se lance avant le système Windows complet. Le système établit alors une connexion réseau, envoie les données de diagnostic à Microsoft (type d’erreur, fichiers concernés, configuration matérielle), et recherche une solution spécifique sur les serveurs.

Si Microsoft connaît déjà ce problème et dispose d’un correctif, le fix est téléchargé et appliqué automatiquement et le PC redémarre pépouze. Mais si ça ne marche pas du premier coup, le processus se répète jusqu’à la résolution ou jusqu’à ce que le système abandonne et vous propose les options de récupération manuelles classiques.

Le cas d’usage parfait, si je devais en trouver un c’est l’incident CrowdStrike de juillet 2024. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais une mise à jour défectueuse avait planté plus de 8 millions de PC Windows dans le monde. Les machines refusaient de booter et à l’époque si QMR avait existé, tous ces systèmes bloqués pendant 5 jours ou plus auraient été réparés en quelques minutes au lieu de nécessiter une intervention manuelle sur chaque machine.

Maintenant comment est ce qu’on active ça ?

Hé bien, ouvrez les Paramètres Windows avec la combinaison de touches Windows + I puis allez dans Système puis Récupération. Vous allez voir une section “Récupération machine rapide”.

Cliquez alors sur le bouton à côté de “Récupération machine rapide” pour l’activer. Le petit bouton passe au bleu, c’est bon, vous êtes un champion des nouvelles technologies \o.

Et voilà, c’est tout.

Sur ce coup-là, Microsoft a fait simple.

Maintenant si vous ne voyez pas cette option, c’est pas la peine de m’envoyer un email énervé. Vérifiez plutôt que vous êtes bien sur Windows 11 24H2 à minima. Tapez winver dans le menu Démarrer (ou appuyez sur Windows + R, tapez winver et validez) pour voir votre version exacte. Vous devriez voir “Version 24H2” ou supérieure.

Après par défaut, même avec la réparation par le cloud activée, Windows va vous demander une confirmation avant de tenter une réparation donc si vous voulez que le système se débrouille tout seul, vous pouvez aussi activer la réparation automatique.

Toujours dans Système > Récupération > Quick Machine Recovery, activez alors le bouton “Continuez la recherche si aucune solution n’est trouvée”.

Mais attention, une fois que cette option est activée, votre PC va tenter de se réparer seul sans vous consulter. C’est pratique si vous gérez plusieurs machines à distance notamment, mais ça peut être relou si vous ne vous y attendez pas. Le PC va redémarrer plusieurs fois de suite pendant qu’il cherche une solution.

Donc si vous hésitez, laissez cette option désactivée. La réparation seulement via le cloud suffit dans la plupart des cas.

Après QMR ne répare pas TOUS les problèmes du monde non plus… Si votre disque dur est HS, aucun correctif cloud ne va le ressusciter. Si votre RAM est défectueuse, c’est pareil. Et si votre femme et votre chien vous ont quitté, c’est pas non plus de son ressort. En fait, QMR cible uniquement les pannes logicielles : pilotes corrompus, fichiers système endommagés, conflits de mise à jour, registre cassé…etc

Gardez aussi en tête que QMR envoie des données de diagnostic à Microsoft donc si vous êtes dans un environnement où la confidentialité est critique (entreprise avec données sensibles, environnement réglementé…etc), vérifiez que votre politique de sécurité autorise ce genre de télémétrie avant d’activer la fonctionnalité.

Après si vous avez activé QMR et que votre PC continue de planter au boot malgré plusieurs tentatives de réparation, laissez le système essayer 3/4 fois et si après ça le problème persiste, Windows va normalement vous proposer les options avancées (Mode sans échec, Restauration système, Invite de commandes, c’est-à-dire la ligne de commande Windows).

Essayez alors le Mode sans échec, c’est-à-dire un mode de démarrage minimal qui charge uniquement les pilotes essentiels et si le système boote en mode sans échec, le problème vient probablement d’un pilote ou d’un logiciel installé récemment. Désinstallez alors toutes les dernières mises à jour ou pilotes ajoutés récemment.

Et si même le mode sans échec ne fonctionne pas, utilisez une clé USB de récupération Windows 11. Bootez dessus, allez dans Réparer l’ordinateur > Dépannage > Options avancées, et utilisez les outils en ligne de commande comme :

sfc /scannow (System File Checker, c’est-à-dire l’outil de vérification des fichiers système) pour réparer les fichiers système,

DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth (Deployment Image Servicing and Management, c’est-à-dire l’outil de maintenance de l’image Windows) pour réparer l’image Windows,

et chkdsk C: /f /r pour vérifier et réparer le disque.

Pour les admin sys qui gèrent un parc de machines, QMR peut également se configurer via Intune, c’est-à-dire l’outil de gestion Microsoft 365, ou les stratégies de groupe (Group Policy). La documentation Microsoft donne tous les détails pour un déploiement centralisé :

  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\CloudRemediationEnabled (valeur DWORD, c’est-à-dire un nombre entier 32 bits) = 1 pour activer la réparation cloud
  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\AutoRemediationEnabled (valeur DWORD) = 1 pour activer la réparation automatique

Attention, ces clés doivent être créées manuellement dans le registre si elles n’existent pas. Ensuite, vous devrez effectuer le petit redémarrage réglementaire après modification. Et faites bien une sauvegarde du registre avant toute modification (Fichier > Exporter dans regedit).

Voilà pour mon topo sur QMR. Sur le papier je trouve que c’est une excellente idée… Ça augmente bien le taux de réussite de récupération d’un PC et surtout, ça fait gagner du temps. Après en pratique, comme d’hab ça dépend de votre situation. En tout cas, ça ne mange pas de pain donc activez la.

Et quoi qu’il arrive, faites des sauvegardes régulières !

Bonne chance !

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Matérialiser à nouveau la musique pour retrouver le plaisir de la découvrir

Jordan Fulghum, un super papa des amériques, a trouvé un moyen pour que ses enfants puissent écouter de la musique dématérialisée de manière ludique et tangible, comme on le faisait avant avec par un CD ou une cassette.

Pour cela, il a mis au point des cartes à collectionner avec des puces NFC qui lancent un album complet d’un simple tap. Ce sont donc des cartes physiques façon Pokémon, avec un artwork d’albums dessus et une puce NFC collée au dos. Son fils pose alors une carte sur son téléphone, et hop, l’album démarre automatiquement sur les enceintes de la maison via PlexAmp . Pas d’écran à regarder, pas de menu où naviguer, et surtout pas de choix à faire parmi 100 millions de titres.

Pour fabriquer ses cartes, Jordan utilise de l’IA pour étendre les pochettes d’albums au format carte à jouer et il imprime ça sur du papier autocollant afin de les coller sur des cartes vierges avec des tags NFC intégrés, et voilà ! Et comme PlexAmp a justement une fonction pour programmer ces tags NFC avec un lien direct vers un album spécifique, c’est assez facile à faire.

Sa première collection s’appelle “Albums That Dad Wants You to Listen To”, et ça lui permet d’imposer une sélection de 30 albums aux gamins qui comme ça, ne se retrouvent pas noyés dans 100 millions de choix. Jordan a même imprimé en 3D un présentoir pour ranger les cartes, histoire que ça ressemble vraiment à une vraie collection et ses enfants peuvent choisir un album exactement comme on choisissait un CD à l’époque.

Le système tourne donc avec un serveur Plex à la maison qui contient tous les MP3, et PlexAmp gère le reste. Ce qui est marrant, c’est que les cartes NFC musicales, ça existe déjà dans le commerce mais là c’est du DIY avec du MP3 tombé du camion alors c’est meilleur pour le karma ^^.

Si ça vous chauffe de faire pareil, sachez que Jordan a mis toutes les infos sur son site , avec les liens vers les tags NFC sur Amazon, les modèles 3D pour le présentoir, et même les templates Canva pour créer vos propres cartes.

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La plus petit drone FPV du monde ?

Vous avez déjà passé trois semaines à résoudre un problème qui n’existe pas ?

Hé bien Sam Hoarder, lui, a fait encore mieux. Il a pris un drone FPV déjà ultra-compact, le BetaFPV Air65 avec ses 65mm d’empattement, et l’a transformé en un truc trois fois plus petit, dix fois plus galère à piloter, et totalement inutile !

22 millimètres d’empattement de moteur à moteur, ça qui tient dans une boîte de Pringles et c’est génial. Parce que OUI, dans un monde tech obsédé par des specs toujours plus impressionnantes, des autonomies de 48 heures et des écrans pliables dans tous les sens, Sam a fait un truc qui sert à rien. Il a pris un drone qui vole très bien et s’est dit “hey, comment je pourrais rendre ce drone encore moins pratique à pilote ?

Les hélices de l’Air65 de base font 31mm de diamètre, les moteurs font 9mm et si on fait se chevaucher les quatre hélices au maximum, on obtient théoriquement 31 - 9 = 22 mm d’empattement. Voilà, c’est tout… sauf que pour y arriver, il a fallu modéliser chaque composant dans SolidWorks, designer un cadre custom en deux plaques avec des supports moteur décalés, imprimer le tout en PLA avec une précision de 0,12 mm, et bien sûr démonter entièrement l’Air65 pour en remonter les moteurs avec des vis de montre, découper des oeillets au micron près, reconfigurer l’orientation du contrôleur de vol dans Betaflight avec un angle à 45°, et croiser les doigts très fort !!

Et le résultat est là puisque sont nouveau drone pèse 25 grammes tout mouillé avec sa batterie Lava 300mAh (qui est plus grande que le drone lui-même, au passage). La batterie dépasse donc littéralement du cadre. On dirait un cure-dent avec un sac à dos son machin et les quatre hélices se frôlent avec un espacement ridicule.

Et pour le décollage, c’est impossible de la faire partir posé au sol, car les hélices se touchent. Il faut donc le tenir délicatement entre deux doigts, armer les moteurs en priant pour ne pas déclencher le système anti-runaway, et le lâcher au moment précis où il commence à tenir.

Sam a filmé ses premiers essais et on le voit galérer pendant trois bonnes minutes, le drone dans une main, la radiocommande dans l’autre, essayant de trouver le timing parfait. C’est stressant à regarder, j’avoue et quand il y arrive enfin, le drone s’envole, vole correctement (ce qui est déjà un miracle), et on se dit “OK, mais maintenant il va faire quoi avec ?”

Hé bien rien. Absolument rien ^^.

Par contre, Sam a mis tous ses fichiers 3D gratuitement sur MakerWorld donc libre à vous de reproduire ce projet complètement inutile si ça vous chauffe.

Amusez-vous bien !

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