Vue lecture

Consequences of Undecidability in Physics on the Theory of Everything

La relativité générale traite l'espace-temps comme un système dynamique et montre son effondrement au niveau des singularités.

Cet échec est interprété comme une preuve que la gravité quantique n'est pas une théorie formulée {au sein} de l'espace-temps ; au contraire, elle doit expliquer l'{émergence} même de l'espace-temps à partir de degrés de liberté quantiques plus profonds, résolvant ainsi les singularités.

La gravité quantique est donc envisagée comme une structure axiomatique, et les calculs algorithmiques agissant sur ces axiomes sont censés générer l'espace-temps.

Cependant, les théorèmes d'incomplétude de Gödel, le théorème d'indéfinissabilité de Tarski et l'incomplétude informationnelle de Chaitin établissent des limites intrinsèques à tout programme algorithmique de ce type.

Ensemble, ces résultats impliquent qu'une « théorie du tout » entièrement algorithmique est impossible : certaines facettes de la réalité resteront indécidables sur le plan computationnel et ne pourront être appréhendées que par une compréhension non algorithmique.

Nous formalisons cela en construisant une « méta-théorie du tout » fondée sur une compréhension non algorithmique, montrant comment elle peut rendre compte des phénomènes indécidables et démontrant que l'échec des descriptions computationnelles de la nature n'entraîne pas l'échec de la science. Étant donné que toute simulation supposée de l'univers serait elle-même algorithmique, ce cadre implique également que l'univers ne peut pas être une simulation.


Désolé.. mais cette publication scientifique est vraiment à côté de la plaque !!!
Y’a vraiment des gens qui qui veulent se faire remarquer dans un sujet de niche et donc associent un sujet de buzz à côté pour se faire remarquer… et ça marche !!!
Il se trouve que j’ai lu il y a un mois la BD logicomix: https://fr.wikipedia.org/wiki/Logicomix
Qui justement parle de l’histoire de la logique et surtout de la vie de Russel qui a fait de sa vie une quête de LA vérité sous forme mathématique et donc logique. Il est aussi question de Cantor et sa théorie des ensembles qui vise à sous tendre la notion même de nombre. Si j’ai 3 pommes.. et 3 poires.. l’ensemble commun c’est 3.. et voilà comme on prouve un nombre. Russel a écrit un bouquin de 300 pages pour démontrer que 1+1 =2 … voilà le niveau de ce genre de névrosé.. (la BD montre que la plupart des logiciens sont fous car il cherchent la vérité.. et qu’elle n’existe pas… )
Puis Russel sort son paradoxe qui l’a rendu célèbre.. " l'ensemble des ensembles n'appartenant pas à eux-mêmes appartient-il à lui-même ?"
=> ça casse toute la théorie des ensembles.. y’a un paradoxe. ça a fait déprimer plein de mathématiciens !
.. et là dessus Gödel (dont il est question dans l’article) a poursuivi les travaux de Russel en démontrant que tout système logique est incomplet. Donc qu’il y a des propositions indécidable. On ne peut les prouver ni les réfuter. Là ça casse toutes la cohérence des maths…. y’a des choses qu’on saura jamais !!!
→ Ensuite c’est Tarski qui démontre qu’un langage formel ne peut pas définir LA vérité en interne. On est obligé d’avoir un méta-langage, hors du langage lui même pour définir ce qui est vrai. (En bref, le slogan de X-files → la vérité est ailleurs)
→ Puis c’est Chaitlin qui enfonce le clou en étendant ce que dit Gödel en utilisant la théorie de l’information. Si je résume il dit qu’un système formel a des limites en terme d’information qu’il peut gérer. En gros sur un feuille à plat tu peux pas prouver un cube en 3D, t’as pas assez d’information à disposition pour.

Ce dernier point me fait directement penser à une simulation qui doit nécessairement être plus grossière, plus pixelislées que son hôtes.

Donc dans ce papier, les gars disent que la gravité quantique est un algorithme et comme un algorithme est incomplet, alors il peut pas tout simuler, donc la simulation est impossible CQFD….
LOL !!!

Déjà rien ne prouve que la théorie de la gravité quantique est autre chose qu’une théorie. C’est un modèle à la mode maintenant que la théorie des cordes est passée de mode… c’est tout…
De plus, les gars ont une vision très précise de ce qu’est une "simulation", hors rien ne prouve que c’est leur définition qui s’applique. C’est pas des informaticiens les gars. Ils ont l’impression que si un ordinateur est basé sur du binaire, tout doit être binaire dans ce qui émerge. C’est justement nier les phénomènes d’émergence. Le plus impressionnant de nos jours est l’IA..
Perso je pense aussi à un "design pattern" d’architecture informatique courant. C’est le "Modèle vue contrôleur" On a un modèle de donnée, une base de données qui contient des infos, très souvent relationnelles, on a une vue qui est nécessaire pour linéariser les infos les rendre visible à l’écran, et un contrôleur qui manage tout ça.
Dans ma vision du monde, La vue c’est notre monde. C’est là où on crée le temps pour suivre un fil rouge de la base de données qui a toutes les infos en même temps.
Je prend l’exemple d’un blog.. on va crée une vu chronologique. Ou un jeu vidéo, on va dessiner via la carte graphique les objets et les personnage en interaction. (mais que cette partie de la réalité, si il n’y a pas d’observateur, il n’y a rien de calculer.. ce qui fonctionne comme la physique quantique !)

Ainsi les auteurs de l’articles suppose que la simulation est dans le même monde que celui qui est simulé. (pourquoi ? c’est une limitation) Non, on peut avoir un monde plus vaste avec d’autres capacités et loi physique. Moi j’ai aussi un autre espace, c’est mon modèle et mon contrôleur qui font un rendu dans la vue. Donc un monde plus vaste. C’est très matérialiste leur approche !!

Autre point, en informatique on a l’équivalent du théorème d’incomplétude de Gödel, il s’agit du problème de l’arrêt. https://fr.wikipedia.org/wiki/Probl%C3%A8me_de_l%27arr%C3%AAt
C’est Turing qui a montré ceci en 1936 (science étonnante a fait une vidéo sur le sujet cette semaine !!!!)
En bref, si je regarde le code d’un programme, je ne peut pas savoir si le programme va boucler à l’infini ou s’arrêter. C’est une problème indécidable.

Donc toutes nos simulations ont donc des indécidables… et ça fonctionne très bien. Les gars ils disent que le fait d’avoir un indécidable invalide toute simulation !! C’est totalement faux !

J’ai exposé mes arguments à perplexity ainsi que l’article en question. L’IA a validé la plupart de mes observation et m’a donné les sources de physiciens qui ont aussi réfuté les conclusion de cet article: "Les physiciens Melvin Vopson et Javier Moreno soulignent une "erreur de catégorie profonde" dans l'argument de Faizal."

Voilà voilà.. donc non.. c’est pas par ce que c’est publié que c’est vrai….
Merci d’avoir lu mon charabia.. je pense qu’il faut s’accrocher pour comprendre.. (d’où le fait que la plupart des gens ont juste lu le titre à côté de la plaque…) heureusement que c’est un sujet qui est venu à mois ces dernières semaines !


Permalien
  •  

Emergence of spacetime in a restricted spin-foam model | Phys. Rev. D

La dimension spectrale s'est avérée être une observable très informative pour comprendre les propriétés des géométries quantiques dans les approches de la gravité quantique.

Dans la gravité quantique à boucles et sa description par la mousse de spin, il n'a pas été possible jusqu'à présent de calculer la dimension spectrale de l'espace-temps.

Comme première étape vers cet objectif, nous déterminons ici la dimension spectrale de l'espace-temps dans le modèle simplifié de mousse de spin limité aux hypercuboïdes. À l'aide de méthodes Monte Carlo, nous calculons la dimension spectrale pour les sommes d'états sur des configurations de mousse de spin périodiques sur des réseaux infinis.

Pour une périodicité donnée, c'est-à-dire un nombre de degrés de liberté, nous trouvons une gamme d'échelle où une dimension spectrale intermédiaire entre 0 et 4 peut être trouvée, en fonction continue du paramètre du modèle. En partant d'une hypothèse sur le comportement statistique du laplacien, nous pouvons expliquer ces résultats de manière analytique. Cela nous permet de prendre la limite thermodynamique d'une grande périodicité et de trouver une transition de phase d'un régime d'espace-temps effectivement zéro dimensionnel à un espace-temps à quatre dimensions.

Au point de transition de phase, la dynamique du modèle est invariante d'échelle, ce qui peut être considéré comme une restauration de l'invariance de diffeomorphisme de l'espace plat. En considérant la dimension spectrale comme un paramètre d'ordre pour la renormalisation, nous trouvons également un flux de groupe de renormalisation vers ce point. S'agissant du premier cas d'émergence d'un espace-temps à quatre dimensions dans un modèle de mousse de spin, les propriétés responsables de ce résultat semblent plutôt génériques. Nous nous attendons donc à des résultats similaires pour des modèles de mousse de spin plus généraux et moins restrictifs.


Permalien
  •  

[hep-th/0011194] Discrete Lorentzian Quantum Gravity

Tout comme pour les théories de jauge non abéliennes à couplage fort, les méthodes de réseau discret constituent un outil naturel dans l'étude de la gravité quantique non perturbative. Elles doivent refléter le fait que les degrés de liberté géométriques sont dynamiques et que, par conséquent, la théorie des réseaux doit également être formulée de manière indépendante du contexte. Après avoir résumé l'état actuel des modèles de réseaux covariants discrets pour la gravité quantique à quatre dimensions, je décris une nouvelle classe de modèles de gravité discrets dont le point de départ est une intégrale de chemin sur des géométries d'espace-temps lorentziennes (plutôt qu'euclidiennes). Un certain nombre de résultats intéressants et inattendus ont été obtenus pour ces modèles triangulés dynamiquement en deux et trois dimensions, ce qui fait de la gravité lorentzienne discrète un candidat prometteur pour une théorie non triviale de la gravité quantique.


Permalien
  •  

[2507.14630] A Lattice Physics Approach to Spin-Networks in Loop Quantum Gravity

Dans cette étude, nous modélisons un réseau de spins dans la gravité quantique à boucles comme un réseau tétraédrique régulier, en appliquant des techniques de physique des réseaux pour étudier sa structure et la dynamique de ses sommets.

À l'aide de la valeur propre de l'aire, A∝8πl2P, nous dérivons une constante de réseau a=2,707lP et construisons un hamiltonien de sommet intégrant un potentiel de Lennard-Jones, une énergie de point zéro et des oscillations harmoniques simples.

Une approche de feuilletage applique la contrainte de Wheeler-DeWitt via des hamiltoniens localement non nuls qui s'annulent globalement.

Les perturbations de type graviton (traitées ici comme des bosons de spin 0) modifient le spectre d'énergie des sommets, l'analyse variationnelle suggérant douze excitations cohérentes par sommet. Ce modèle considère l'espace-temps plat comme un réseau riche en gravitons tout en imposant une image stochastique de type brownien pour les gravitons, et offre une base pour une extension vers des géométries quantiques courbes.


Permalien
  •