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Smorobot : qui est cette marque de robots piscine intelligents qui arrive en Europe ?

Smorobot News

Nous venons de découvrir Smorobot, une jeune marque de robotique pour piscines fondée en 2021 par Henry Pu, expert en vision par ordinateur et ex-ingénieur chez Microsoft. Avec ses robots sans fil dopés à l’IA (TriOptix, TruePath, VisionClean), la marque veut bousculer le nettoyage de piscine. Avant de les tester en conditions réelles, on fait les présentations.

Avec des équipes basées entre la Chine, l’Europe et les États-Unis, la marque Smorobot vient grossir les rangs des acteurs technologiques à suivre sur le marché du nettoyage de piscine. À l’instar de Beatbot ou d’Aiper que l’on trouve dans tous les comparatifs, elle ambitionne de mettre l’intelligence artificielle et la robotique au service du confort des propriétaires comme des professionnels, grâce à des robots sans fil capables de travailler de manière autonome, efficace et fiable. Soutenue par Ecovacs, un partenaire industriel majeur, et un réseau de centres de service en Europe, Smorobot prépare sa prochaine offensive avec une nouvelle génération de robots piscine “intelligents”.

Au cœur de cette démarche, on trouve un savoir-faire issu de la vision par ordinateur et de la robotique avancée. Les technologies maison TriOptix, VisionClean, TruePath ou encore la planification par IA permettent aux robots Smorobot de cartographier le bassin, optimiser leurs trajectoires et adapter leur nettoyage en fonction de la forme de la piscine et des débris à traiter, avec un niveau de précision élevé.

Nota Bene : Smorobot ne démarre pas de zéro. La jeune pousse est soutenue par Ecovacs, poids lourd mondial de la robotique domestique. Sa structure européenne s’appuie notamment sur Stéphane Ledru, vice-président Europe, qui dispose d’une solide expérience dans le domaine de la piscine et du développement commercial. Côté États-Unis, la marque est emmenée par Larry Ruizzo, ancien CEO de Maytronics, autre référence du secteur : de quoi donner un réel crédit aux ambitions de Smorobot.

Une gamme structurée en générations de robots piscine

Depuis 2022, avec l’arrivée de ses premiers robots sans fil sur le marché international, Smorobot s’attache à démocratiser le robot de piscine autonome.

Première génération : séries X et A (à partir de 2022)

On retrouve cette philosophie dès la série A, avec des modèles comme les X1A, A1E,  X1E, pensés pour les piscines hors-sol et les petits bassins enterrés. Au programme : une aspiration jusqu’à 15–18 m³/h, un bac de 3,5 L, deux brosses actives à l’avant et plusieurs modes de nettoyage, dont un mode hebdomadaire / ECO pour un entretien régulier.

Smorobot A1E
Les premiers designs étaient déjà intéressants en 2022 ©Smorobot

Techniquement, ces robots reposent sur des capteurs inertiels (IMU) pour optimiser leur trajectoire, là où d’anciens modèles concurrents fonctionnent encore de manière largement aléatoire. Avec des autonomies de 1,5 à 2,5 heures selon les références, ils couvrent le fond et les parois, parfois même la ligne d’eau sur les modèles supérieurs, tout en restant dans une zone de prix autour de 449 à 549 €. C’est la porte d’entrée dans l’écosystème Smorobot : du sans fil, simple à utiliser, sans câble flottant ni raccord hydraulique. 

Une montée en gamme pour les piscines enterrées de taille moyenne à grande (à partir de 2023–2024)

À partir de 2023–2024, Smorobot commence à viser plus directement les piscines enterrées de petite à grande taille, avec des formes plus complexes : pentes, escaliers, plages immergées, margelles. Cette montée en gamme se traduit par des modèles comme les A20 / X12 ou les L18 / L20, conçus pour des bassins plus volumineux. Ici, la puissance d’aspiration monte à 24 m³/h, la capacité de filtration passe à 4 L, les brosses deviennent doubles à l’avant et à l’arrière, et l’autonomie peut atteindre 4 à 5,5 heures selon les modèles.

Smorobot valor L20
©Smorobot aussi a ses propres modèles « tankys »

Sur le plan de la navigation, ces robots ne se contentent plus de l’IMU : ils ajoutent sonar et laser sur les références les plus évoluées, et bénéficient de la logique de planification TruePath, qui permet de couvrir le bassin de manière structurée. Résultat : moins de zones oubliées, une meilleure gestion des parois, de la ligne d’eau et des pentes, ainsi qu’une capacité accrue à gérer des volumes de débris importants. 

Une génération “Vision” centrée sur l’IA et la précision (dévoilée en 2025)

La génération dite “Vision” est dévoilée au grand public en 2025, notamment lors du CES de Las Vegas, avec des modèles comme les V18, P10 / P10+ ou P20. Ce sont ces robots qui donnent tout son sens à la promesse “AI Robotics for Pools”. Ils combinent caméra, sonar, laser et IMU au sein de l’architecture TriOptix, alimentée par un chipset IA capable de traiter les informations en temps réel. Sur le terrain, cela se traduit par une cartographie 3D du bassin, une meilleure compréhension des formes complexes (escaliers, sundeck, pentes) et une identification visuelle des débris. 

Smorobot dans les escaliers de piscine
©Smorobot va-t-il réussir à nettoyer les escaliers ?

Des technologies comme VisionClean et la planification adaptative par IA permettent au robot de prioriser les zones les plus sales, de moduler sa puissance d’aspiration (jusqu’à 30 m³/h) et d’ajuster sa trajectoire au fur et à mesure du cycle. On ne parle plus simplement de “passer partout”, mais de voir, analyser et décider où insister. Ces modèles, souvent positionnés entre 999 et 1 599 €, ajoutent aussi une couche de services connectés : application mobile complète, statistiques de nettoyage, mises à jour logicielles OTA et, sur certains, fonctions de diagnostic pensées pour faciliter l’après-vente.

Ce que prépare Smorobot pour la saison 2026

Après avoir posé les bases de sa gamme avec la série A, puis monté en puissance vers des robots plus complets pour piscines enterrées et enfin introduit sa génération “Vision” centrée sur l’IA, Smorobot franchit une nouvelle étape avec la collection 2026. Présentée en avant-première à Piscina Barcelona 2025, cette nouvelle gamme a pour objectif de rendre la lecture de l’offre plus lisible, tout en alignant chaque niveau de prix sur un socle technologique bien défini. Les modèles couvrent une plage de prix annoncée entre 449 € et 1 599 €, toujours avec un point commun fort : des robots 100 % sans fil, pensés pour fonctionner en totale autonomie, sans câble ni tuyau à gérer.

La A Series reste la porte d’entrée dans l’univers Smorobot. Elle s’adresse aux piscines hors-sol et aux petits bassins enterrés, avec des modèles comme l’A10, annoncés pour la saison 2026 à partir de 449 €. On y retrouve l’ADN historique de la marque : un robot simple à utiliser, des cycles programmables (notamment en mode hebdomadaire), une filtration généreuse et une application mobile permettant d’ajuster la puissance ou la durée des cycles. 

Smorobot P10 sur socle de charge
©Smorobot utilise un dock de charge comme Aiper ou Beatbot

Au-dessus, la Value Series devient le “sweet spot” pour la majorité des piscines enterrées résidentielles. Elle reprend les bases techniques des modèles intermédiaires de la marque (type L18/L20), avec davantage de puissance d’aspiration, des bacs de 4 L, des autonomies étendues et surtout des technologies de cartographie 3D basées sur sonar et laser. L’idée est d’offrir une couverture structurée du bassin, une meilleure gestion des parois, de la ligne d’eau, des pentes et des escaliers, tout en conservant un positionnement “meilleur rapport techno/prix” face aux concurrents comme Aiper, Wybot ou Dolphin.

Tout en haut, la Premium Series concentre les briques technologiques les plus avancées de Smorobot. Elle reprend l’architecture TriOptix (caméra, sonar, laser, IMU) et les algorithmes VisionClean et TruePath, avec une planification adaptative par IA. Ces robots sont pensés pour les bassins les plus exigeants : grands volumes, formes complexes, forte charge en débris. Ils offrent des débits d’aspiration parmi les plus élevés de la gamme, de longues durées de fonctionnement et une expérience connectée complète : application détaillée, mises à jour logicielles OTA, suivi des historiques de nettoyage et, pour certains modèles, fonctions de self-diagnostic et modules remplaçables pour simplifier la maintenance. C’est à travers cette Premium Series 2026 que Smorobot affirme ses ambitions : rester non seulement un acteur du robot piscine sans fil, mais surtout une marque technologique de référence sur le marché européen.

Smorobot face à la concurrence : Aiper, Wybot, Dolphin, Dreame, Beatbot…

Le marché du robot de piscine sans fil s’est largement densifié ces dernières années, avec des acteurs bien installés comme Dolphin ou Polaris, et des challengers très agressifs comme Aiper, Wybot, Dreame ou Beatbot. Dans ce paysage, Smorobot ne joue pas la carte du prix cassé à tout prix, mais celle du rapport techno / performance / prix, en particulier sur les modèles milieu et haut de gamme.

Sur la puissance et l’autonomie, les modèles Smorobot comme les L18 / L20, V18 ou P10 / P10+ / P20 rivalisent avec – voire dépassent – une bonne partie de la concurrence : jusqu’à 30 m³/h de débit d’aspiration et des autonomies pouvant atteindre 5 à 5,5 heures, là où beaucoup de modèles Aiper, Wybot ou Beatbot tournent plutôt entre 3 et 4 heures sur des gammes de prix similaires. Certains concurrents proposent des bacs de filtration légèrement plus grands (5 à 6 L contre 4 L pour Smorobot), mais Smorobot compense par une double filtration 180 µm + 80 µm et une aspiration soutenue sur la durée.

C’est surtout sur la navigation et l’intelligence embarquée que Smorobot semble se distinguer. Là où de nombreux robots concurrents restent limités à une navigation fondée uniquement sur l’IMU, parfois associée à de l’infrarouge ou du sonar, les modèles Vision de Smorobot combinent caméra, sonar, laser et IMU dans une architecture unifiée (TriOptix) avec des algorithmes TruePath et VisionClean. Quelques modèles premium chez Dreame, Wybot ou Beatbot commencent à intégrer de la vision ou des radars avancés, mais Smorobot pousse plus loin la logique : cartographie structurée, identification visuelle des débris, adaptation de la puissance et des trajectoires en temps réel. Sur le papier, c’est l’une des approches les plus abouties du segment.

Smorobot P10 fonction drainage
Le drainage automatique qui va bien ! ©Smorobot

Enfin, sur l’expérience utilisateur et l’après-vente, Smorobot mise sur un écosystème assez complet : application mobile, mises à jour logicielles OTA, modes hebdomadaires, analyse des historiques de nettoyage et, sur certains modèles, diagnostic intégré et composants amovibles (batterie, moteurs) pour faciliter la maintenance. Là où des marques comme Dolphin ou Polaris restent très solides sur la fiabilité perçue et le réseau de distribution traditionnel, Smorobot apporte une couche logicielle et connectée plus poussée, qui parlera autant aux particuliers technophiles qu’aux professionnels souhaitant gérer un parc de robots avec un minimum d’immobilisation.

Rendez-vous en 2026 ! 

Avec cette feuille de route et cette montée en puissance technologique, Smorobot se présente à nous d’emblée comme une marque à surveiller sur le marché du robot piscine sans fil. Entre la polyvalence annoncée de la Value Series et les promesses d’IA de la Premium Series, nous avons particulièrement hâte de mettre à l’épreuve des modèles comme le P10/P10+ ou le L20, pour vérifier sur le terrain ce que TriOptix, TruePath et VisionClean apportent vraiment au quotidien. Rendez-vous lors de nos prochains tests pour voir si Smorobot tient toutes ses promesses… dans le grand bain !

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Oubliez Google Maps, cette application française repousse les limites de la précision sur sa carte

Google Maps est un excellent outil généraliste. Mais pour les usages spécialisés, il se fait largement dépasser par des applications et services dédiés. En montagne l'hiver, les Français de Whympr ont le meilleur couteau-suisse : la nouvelle version de l'app est si précise sur l'enneigement qu'on peut y voir des traces de ski. Nous l'avons testée en avant-première.

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Les photos et vidéos retentissantes de la fusée chinoise Zhuque-3, avant son crash spectaculaire

Le vol inaugural de la fusée Zhuque-3 visait à tenter un atterrissage automatique du premier étage, après le déploiement de la charge utile. Hélas pour la société chinoise LandSpace, ce retour sur Terre s'est mal passé. Mais tout le début du vol a marché, et a permis de produire remarquables photos et vidéos.

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Housing de WoW : pourquoi vos maisons ne seront jamais vraiment dans « Azeroth », et ce n’est pas qu’une question de technique

World of Warcraft

C’est le grand jour. Depuis début décembre, les joueurs et les joueuses ayant débloqué l'accès anticipé peuvent se lancer dans le housing (logis) sur World of Warcraft. Une fonctionnalité attendue depuis deux décennies, mais qui a une particularité : elle n'est pas vraiment déployée dans le monde ouvert d'Azeroth.

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Une rare interview/video de Linus Torvalds : Building the PERFECT Linux PC with Linus Torvalds

Linus Torvalds est invité dans cette toute récente vidéo sur la chaîne Linus Tech Tips. La vidéo dure presque une heure, ce qui est inhabituellement long pour cette chaîne, et permet de laisser s'exprimer un Linus Torvalds invité. Torvalds s'exprime sur de nombreux sujets tout en regardant un PC « idéal » être monté pour lui et ses travaux sur le noyau Linux.

Il discute du Libre, Gaming, Linux, Git, A.I., de son travail, dans une atmosphère bon enfant et avec un humour mordant.

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Cette fusée chinoise a presque égalé SpaceX, avant d’exploser en plein atterrissage

Zhuque-3

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Aiper EcoSurfer Senti : le nouveau robot skimmer solaire qui nettoie et analyse l’eau de votre piscine

Aiper at Piscina Barcelona 2025

Présenté en avant-première à Piscina Barcelona 2025 et promis pour un lancement en janvier 2026, l’EcoSurfer Senti est le prochain gros morceau de la feuille de route Aiper. Ce nouvel appareil, encore largement confidentiel au moment où nous écrivons ces lignes, doit être officiellement dévoilé au CES 2026 avant une disponibilité annoncée autour du 26 janvier 2026.

Contrairement aux robots de fond Scuba V3 et N3 (ce dernier étant une déclinaison blanche du V3), l’EcoSurfer Senti se positionne sur un tout autre terrain : celui de la surface et de la gestion intelligente de l’eau.

EcoSurfer Senti : un skimmer de surface proactif et solaire

Aiper présente l’EcoSurfer Senti comme le premier écumeur de surface proactif au monde, combinant intelligence artificielle et gestion de l’eau. Concrètement, le dispositif flotte à la surface, repère les débris grâce à de la vision artificielle, les capture de manière autonome et maintient la ligne d’eau propre sans intervention quotidienne de l’utilisateur.

EcoSurfer Senti skimmer Aiper
C’est encore un peu flou, mais le modèle ressemble à ceci… © Aiper

L’une de ses particularités est de s’appuyer sur l’énergie solaire pour fonctionner : comme les Surfer S1/S2, il est pensé pour rester en action quasiment en continu, sans câble ni recharge systématique. L’innovation va toutefois plus loin que le simple nettoyage mécanique. À l’instar du iSkim de Beatbot et de son clarifiant, l’EcoSurfer Senti intègre une chambre chimique “intelligente” capable de stocker et distribuer les produits nécessaires (correcteurs de pH, galets de chlore), avec pour objectif de maintenir une eau claire et équilibrée au fil du temps, sans multiplier les tests manuels ni les dosages approximatifs.

Vers une gestion intelligente et connectée de l’eau

Au-delà du hardware, l’EcoSurfer Senti s’inscrit dans une vision plus large : celle d’une piscine suivie et pilotée en continu. Le skimmer mesure les principaux paramètres de l’eau (pH, température, chlore, ORP…) et remonte ces informations dans une application mobile. L’utilisateur peut ainsi suivre l’état de son bassin, consulter l’historique, recevoir des alertes et laisser l’appareil ajuster automatiquement une partie du traitement.

finitions EcoSurfer Senti skimmer Aiper
Le niveau de finition a l’air de bonne qualité ! @thepoolguyml

Cette approche “care-taker” a d’ailleurs été saluée à Piscina Barcelona, où l’EcoSurfer Senti a été récompensé dans la catégorie Connectivité. Dans l’écosystème Aiper, il vient compléter les robots de fond comme les Scuba V3/N3 : ces derniers se chargent du fond, des parois et de la ligne d’eau, tandis que le Senti veille sur la surface et la chimie. Ensemble, ils esquissent une piscine où l’entretien devient de plus en plus discret, automatisé et piloté par la donnée.

Il ne reste plus qu’à mettre la main sur un exemplaire de test après le CES pour vérifier, en conditions réelles, si ce skimmer nouvelle génération tient toutes ses promesses !

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Profitez des vidéos et de la musique que vous aimez, mettez en ligne des contenus originaux, et partagez-les avec vos amis, vos proches et le monde entier.
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La Chine tente d’imiter SpaceX, mais la fusée Zhuque-3 finit en boule de feu avant de se crasher

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Pourquoi la tonte robotisée révolutionne la gestion des gazons de golf ?

News tondeuse à gazon et golf

Sur un parcours de golf, la qualité du gazon conditionne tout : le plaisir de jeu, l’image du club et même les coûts d’entretien. Longtemps, cette qualité a reposé sur des tondeuses lourdes, passant quelques fois par semaine, au prix d’une forte compaction des sols, d’une consommation importante d’eau et d’engrais, et d’une lutte permanente contre maladies et turricules.

Avec l’arrivée des robots de tonte professionnels, une autre approche se dessine : des machines légères, autonomes, capables de tondre 5 à 7 jours sur 7, de jour comme de nuit. Au-delà du simple confort d’exploitation, ce changement de paradigme apporte de véritables bénéfices agronomiques, déjà observés sur le terrain.

En effet, la tonte robotisée améliore concrètement la santé du gazon, permet de réduire les intrants (engrais, eau, agents mouillants) et contribue à une meilleure maîtrise des nuisibles et des maladies. Voyons ensemble en quoi ces robots s’imposent désormais comme de véritables alliés agronomiques, et non plus comme de simples gadgets high-tech.

Comprendre ce qui change avec la tonte robotisée

Avec la tonte robotisée, on ne parle pas seulement de remplacer une machine par une autre, mais de changer complètement de logique. On passe de quelques tontes “lourdes” par semaine, réalisées avec des engins massifs, à une multitude de passages légers, répartis sur 5 à 7 jours. Le gazon est ainsi régulièrement raccourci, plutôt que brutalement scalpé après plusieurs jours de pousse.

Robots-tondeuses husqvarna sur gazon de golf
Erwan LE COCQ et ses robots-tondeuses Husqvarna ©TheFrenchBackyard

Les robots, plus compacts et beaucoup moins lourds, exercent une pression au sol nettement inférieure et travaillent en mulching fin, en laissant les résidus de tonte se décomposer sur place. En outre, leur programmation permet d’ajuster précisément les créneaux horaires, les zones de passage et la fréquence d’intervention, en fonction des usages du parcours et des contraintes agronomiques. C’est cette nouvelle combinaison entre fréquence, légèreté et précision qui ouvre la porte aux bénéfices détaillés dans la suite de l’article.

Bénéfice n°1 : une meilleure santé du gazon

La première conséquence visible de la tonte robotisée, c’est un gazon plus dense, plus régulier et moins stressé. Elle repose sur trois mécanismes principaux :

Respect permanent de la règle du 1/3 

En passant 5 à 7 fois par semaine au lieu de 3, les robots ne retirent jamais plus d’un tiers de la hauteur. La plante pousse de façon continue, la qualité de coupe reste constante et les déchets, très fins, se décomposent rapidement.

Réduction de la compaction du sol

Avec un poids compris entre 15 et 75 kg, les robots tassent beaucoup moins le sol que les tondeuses classiques. Le drainage est amélioré lors des épisodes orageux, l’eau d’arrosage pénètre mieux dans les reliefs du parcours et les zones de ressuyage difficile ou de “dry spots” sont limitées.

Une surface plus saine et plus régulière

En pouvant tondre même sur sol humide, les robots évitent les à-coups de hauteur et l’accumulation de déchets après plusieurs jours d’arrêt. L’absence de rouleau réduit aussi l’apparition de “vagues” (washboard effect) et la meilleure aération du sol diminue le risque de “black layer” sans recourir à des aérations lourdes.

Bénéfice n°2 : moins d’intrants pour une gestion plus sobre

En changeant la façon de tondre, les robots changent aussi la façon de fertiliser et d’arroser le gazon. Trois effets se cumulent :

  • moins d’engrais, puisque les déchets de tonte, très fins et fréquents, se décomposent rapidement et restituent une partie des éléments nutritifs au sol. Combiné à un gazon moins stressé, cela permet de réduire les apports d’engrais d’environ 30 à 35 % au bout de deux saisons, ce qui peut représenter plusieurs milliers d’euros d’économies.
  • moins d’eau d’arrosage, car un sol moins compacté laisse mieux pénétrer l’eau, qu’elle vienne de la pluie ou de l’irrigation. On limite ainsi le ruissellement, et on valorise chaque millimètre apporté, surtout lors des étés très secs.
  • moins d’agents mouillants : la meilleure structure du sol et la réduction des zones hydrophobes permettent de diminuer la quantité totale d’agents mouillants d’environ 25 %, à fréquence identique mais avec des dosages plus faibles.

Bénéfice n°3 : une meilleure gestion des nuisibles et des maladies

La tonte robotisée agit aussi comme un outil de prévention contre plusieurs nuisibles et pathologies du gazon :

Turricules mieux gérés

Les disques de coupe horizontaux des robots “explosent” et dispersent les turricules de vers de terre, là où les rouleaux des tondeuses hélicoïdales se contentent de les écraser. Le résultat est une surface plus propre, plus jouable, sans nuire à l’activité biologique du sol, avec en bonus une réduction des besoins d’affûtage.

Moins de maladies liées à la rosée

En tondant 7 jours sur 7, souvent tôt le matin, les robots retirent la rosée plus rapidement. On réduit ainsi la durée d’humectation des feuilles, donc la pression des maladies cryptogamiques. On limite aussi l’usage de balais à rosée, qui peuvent véhiculer les spores d’un fairway à l’autre.

Cartographie et zonage sanitaire

Grâce à la cartographie, il est possible de segmenter le parcours en zones et de contenir les foyers de maladie : un robot dédié aux trous “sensibles”, un autre pour les zones saines. Ce zonage casse les chaînes de propagation et permet d’ajuster les horaires (fin de journée, tôt le matin) pour optimiser à la fois gestion de la rosée et des turricules.

Mettre en pratique la tonte robotisée sur un parcours de golf

Une fois les bénéfices agronomiques compris, reste une question clé : comment déployer concrètement la tonte robotisée sur un parcours existant ? La démarche commence par un diagnostic des surfaces : types de zones (greens, départs, fairways, roughs), pentes, obstacles, points sensibles, etc..

Robot-tondeuse husqvarna sur green
Husqy avait hâte de parachever son labeur, et de se replonger dans la lecture des Bucoliques, dont il avait secrètement téléchargé une version dématérialisée dans son micro-logiciel… ©TheFrenchBackyard

Vient ensuite le dimensionnement du parc de robots : nombre de machines, largeur de coupe, autonomie, capacité quotidienne, poids, mais aussi modes de guidage (GPS, RTK, câbles, balises) et niveau de connectivité. L’objectif est de couvrir les besoins de tonte 5 à 7 jours sur 7, sans gêner le jeu.

Le cœur du projet se joue enfin dans la programmation :

  • création des zones de travail et des zones “sanitaires” à isoler si besoin,
  • définition des créneaux horaires (rosée, pic de fréquentation, opérations culturales),
  • mise en place d’un suivi simple des indicateurs : qualité de surface, engrais, eau, agents mouillants, retours des joueurs.

Une technique rentable sur tous les plans et sur de nombreux types de terrains

Les premiers retours de terrain sont clairs : en combinant tonte très fréquente, faible compaction et mulching fin, la tonte robotisée permet des gains chiffrables. Sur les golfs équipés, on observe ainsi des réductions d’engrais de l’ordre de 30 %, une baisse d’environ 25 % des agents mouillants, et, dans certains cas, des volumes d’eau qui n’atteignent plus le quota annuel. Ces valeurs restent dépendantes du contexte, mais donnent une idée de l’ampleur du potentiel agronomique et économique.

Surtout, cette logique ne se limite pas aux fairways : partout où l’on gère du gazon intensif – terrains de sport, stades, centres d’entraînement, hippodromes, grands parcs urbains ou domaines privés – les mêmes mécanismes sont à l’œuvre : moins de stress pour la plante, sols moins tassés, surfaces plus régulières, consommation d’intrants sous contrôle.

À mesure que les robots gagnent en précision, en autonomie et en capacité de collecte de données, ils s’installent comme un outil central de la gestion des gazons techniques. La question n’est plus tant de savoir s’ils sont utiles, mais comment les intégrer intelligemment dans une stratégie agronomique globale.

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