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La TSA révèle le partage d’informations sur les voyageurs domestiques avec l’ICE pour les déportations

L’Administration de la sécurité des transports (TSA) a récemment été critiquée pour avoir partagé les informations personnelles des voyageurs aériens nationaux avec l’Immigration et les Douanes (ICE). Cette pratique, comme rapporté par le New York Times, représente un changement significatif dans le rôle de la TSA, qui n’a traditionnellement pas été impliquée dans des activités […]

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La police de l’Arizona utilise des photos de suspects générées par IA pour identifier des criminels

Dans une démarche révolutionnaire, le département de police de Goodyear en Arizona fait partie des pionniers aux États-Unis à utiliser des croquis de suspects générés par intelligence artificielle avancée. Cette approche innovante vise à recueillir des informations précieuses de la communauté sur des affaires non résolues, comblant ainsi le fossé entre la technologie et l’application […]

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Marco Rubio exige que le département d’État abandonne la police Calibri dans l’initiative anti-DEI

Récemment, le secrétaire d’État Marco Rubio a fait la une des journaux en imposant l’utilisation de Times New Roman pour tous les documents officiels du département d’État américain, comme rapporté par le New York Times. Pourquoi ce changement soudain ? Rubio affirme que la police précédente, Calibri, est « trop woke » et vise à […]

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Elle serait une « menace grave pour l’ordre public français »... La dessinatrice italienne Elena Mistrello arrêtée à Toulouse et expulsée de France

Ce week-end (21-23 novembre 2025), j’aurais dû assister au festival de bande dessinée BD COLOMIERS, auquel j’ai été invitée suite à la publication en traduction française de mon livre « Sindrome Italia » par les éditions PresqueLune.

La maison d’édition avait organisé mon voyage, mon hébergement ainsi que deux jours de dédicaces pour la sortie du livre. Inutile de dire que j’étais impatiente : c’est un très beau festival, où j’aurais pu rencontrer de nombreux collègues, une occasion importante pour mon travail.

Vendredi soir. Le vol Francfort-Toulouse atterrit à 18 heures et, dès que je descends de l’avion, je trouve trois agents de la Police nationale (la police française) qui m’attendent. Ils m’arrêtent et me mettent au courant du fait que je ne peux pas mettre les pieds en France, qu’ils ne savent pas exactement pourquoi, mais qu’il existe un signalement du ministère de l’Intérieur concernant le danger que je représenterais. Je reste interdite, mais après un premier moment de surprise mêlée de panique, j’explique tout d’abord que je n’ai jamais eu de problèmes avec la justice française et je montre la lettre d’invitation du festival, en précisant que je suis là pour mon travail. Ils ne m’écoutent pas, ils sont inflexibles.

On me dit que je dois immédiatement remonter dans l’avion et retourner à Milan : ils ont reçu l’ordre de me rapatrier et si je refuse, « ce sera pire pour moi », ils seront obligés de m’arrêter et, probablement, de me transférer dans un CRA (Centre de rétention administrative pour migrants). Tout cela dure 15 minutes, je me sens acculée et je décide de remonter dans l’avion.

Dans l’avion, on me remet une sorte de procès-verbal de rapatriement dans lequel il est précisé que je n’ai pas pu entrer en France car je constituerais « une menace grave pour l’ordre public français » et qu’en conséquence, je fais l’objet d’une « mesure d’interdiction d’entrée ». En cherchant une explication à cela, je me souviens du mois de juin 2023, lorsque j’ai participé aux journées d’assemblées, de concerts et de manifestations publiques organisées à Paris à l’occasion du dixième anniversaire du meurtre de Clément Méric, un jeune antifasciste tué en 2013 à Paris à l’âge de 18 ans par trois extrémistes de droite. Bien que ces initiatives se soient déroulées sans aucune tension, en présence de milliers de personnes venues à Paris de toute l’Europe, j’ai appris que certains de mes compagnons de voyage italiens avaient eu des problèmes aux frontières dans les mois qui ont suivi, avec quelques questions supplémentaires de la part de la police sur les raisons de leurs déplacements, mais personne n’a jamais été bloqué ou refoulé.

Il y a donc encore quelque chose qui m’échappe et je vais certainement devoir me faire aider par des personnes plus compétentes en matière de jurisprudence française pour clarifier les aspects juridiques de cette affaire.

Cela dit, je tiens à partager quelques brèves réflexions.

Mon travail de dessinatrice de bandes dessinées m’amène souvent à voyager : découvrir le monde, parler aux gens, m’informer pour écrire et dessiner ce qui se passe autour de moi, tout cela fait partie de ma vie. Tout comme être active politiquement, participer à des initiatives, des manifestations et des assemblées : tout cela se mélange et se reflète également dans ce que je dessine. Face à tout cela, je ne suis donc pas surprise de pouvoir faire l’objet d’une « attention » particulière de la part des forces de police, étant donné que désormais, l’activisme politique, même modéré et au grand jour, constitue un motif de profilage de la part de l’État. C’est pourquoi j’ai toujours pris en compte les responsabilités et les conséquences que cela implique, tout comme je suis consciente que ce que j’écris peut ne pas plaire à tout le monde.

Mais être rapatriée de force avec ce genre de justification a vraiment dépassé mon imagination et m’oblige à écrire ces lignes pour donner une explication au festival, à la maison d’édition et aux personnes qui seraient venues me rendre visite au stand, à la fois pour les remercier de leur compréhension et pour m’excuser de la situation dans laquelle je les ai mises.

Mais surtout, je tiens à souligner la gravité de ce qui s’est passé : si, d’une part, je pense que la dérive autoritaire et répressive des États européens à l’encontre des militants et des activistes politiques est désormais évidente pour tous, d’autre part, je constate une dérive arbitraire croissante de la part des forces de police, qui peuvent décider sans explication de vous renvoyer chez vous simplement parce que vous êtes « indésirable », créant ainsi un système de contrôle et de surveillance basé non pas sur des faits, mais sur les opinions et les fréquentations des personnes.

J’ai pensé que cela ne pouvait pas rester une simple « mauvaise expérience » personnelle, mais qu’il était judicieux de la partager, afin de contribuer, dans la mesure du possible, à démanteler des mécanismes destinés à empirer s’ils ne sont pas combattus de toute urgence.

Elena Mistrello


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Depuis 2005, le nombre de décès suite à une interaction avec les forces de l’ordre n’a cessé d’augmenter - Basta!

Depuis la mort de Zyed et Bouna, entre 2005 et 2025, 562 personnes sont décédés à la suite d’une interaction avec les forces de l’ordre (hors opérations antiterroristes), dont un tiers à la suite d’un contrôle de police ou d’une tentative de contrôle. Avec 65 décès, 2024 marque une année record.


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Transport : un discret bouton SOS à portée de main permet à une femme de prévenir la police en donnant automatiquement sa localisation

Femme Transports

Montpellier muscle la sécurité dans ses transports en lançant un bouton SOS directement intégré à une application. En un clic, les usagers peuvent désormais alerter la police des transports et être localisés instantanément. Une réponse concrète face à l’insécurité toujours élevée dans les réseaux français.

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L'écosystème français de la vidéosurveillance algorithmique

Cette infographie identifie les grands acteurs français de la vidéosurveillance algorithmique et montre comment pouvoirs publics et entreprises privées articulent leurs efforts pour couvrir les espaces publics ou semi-publics (gares) de caméras. Le petit schéma en haut à gauche décrit le cycle (…) / France, Technologie, Télésurveillance, Informatique, Police
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Nicolas Sarkozy en prison : deux policiers chargés de la sécurité de l’ex-président installés dans une cellule voisine - Le Parisien

"Un président en prison, c’est un événement inédit dans l’histoire de France. Dans ce contexte, et au regard des craintes qui entourent sa sécurité dans l’univers carcéral, Nicolas Sarkozy a été incarcéré avec deux policiers chargés de sa protection, selon des informations de TF 1-LCI que Le Parisien est en mesure de confirmer de sources officielles. "
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Future Innovation Tech Expo, FIX 2025, Marks Daegu’s Push for an AI-Transformed Industry

Daegu’s integrated technology exhibition brings together four major events—DIFA, ROBEX, ITCE, and the Start-Up Arena—to explore how AI is reshaping mobility, robotics, ICT, and entrepreneurship across South Korea. This October, the city of Daegu will host FIX 2025, a technology exhibition combining four distinct trade events—mobility, robotics, ICT, and startup innovation—under the shared theme “The Future Already Begun, All on AI.”  Daegu International Future Auto & Mobility Expo (DIFA) Daegu […]

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Au bon vouloir des procureurs

Quand une personne est déférée au parquet à l'issue de sa garde à vue, le procureur dispose d'une grande latitude : il peut décider de classer le dossier sans suite, d'engager des poursuites, de prononcer une interdiction de séjour ou un « rappel à la loi ». Cette procédure, qui échappe à tout débat (...) / France, Droit, Idées, Justice, Mouvement de contestation, Police, Répression - 2022/10
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