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Impression 3D nanométrique : la vitesse de fabrication décuplée grâce aux métalenses

Une avancée majeure vient bouleverser le secteur de la micro-fabrication. Une équipe de chercheurs internationale a mis au point une nouvelle méthode d’impression 3D capable d’allier une précision nanométrique à une vitesse de production jusqu’ici inédite. En s’appuyant sur des metalenses, des dispositifs optiques issus des métamatériaux, cette …

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Cette Pokéball géante mesure 1,80 m de haut et abrite une véritable salle de jeux vidéo

Carlos à côté de sa pokeball géante.

Et si, pour une fois, on savait vraiment ce qu’il se passe à l’intérieur d’une Pokéball… et que la réponse impliquait une Nintendo 64 ?

L’article Cette Pokéball géante mesure 1,80 m de haut et abrite une véritable salle de jeux vidéo, rédigé par Nathalie Kleczinski, est apparu en premier sur NeozOne.

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Ce gars a ressuscité un Nokia N900 avec des supercondensateurs

La dernière fois je suis retombé sur mon Nokia N900 à la cave et je me suis souvenu que c'était quand même un sacré téléphone. Ce smartphone sorti en 2009 faisait tourner Maemo Linux et était limite plus un mini-PC qu'un téléphone. Hé bien bonne nouvelle les amis, y'a un mec qui vient de ressusciter le sien en mode DIY total, et vous allez voir, c'est du bon boulot !

Le problème de base avec ce téléphone d'un autre temps, c'est comme vous vous en doutez la batterie. La BL-5J d'origine, après plus de 15 ans, est morte de chez morte. Et racheter une batterie de remplacement c'est jouer à la roulette russe vu que celles qu'on trouve aujourd'hui ont probablement passé autant de temps à prendre la poussière dans un entrepôt. Du coup, le gars a eu une idée de dingue : Remplacer la batterie par des supercondensateurs.

Oui, des supercondensateurs, plus exactement 10 condensateurs FM0H473ZF de 47000 mF chacun, soudés ensemble pour obtenir environ 0,5 Farad de capacité, le tout agencé dans un template imprimé en 3D pour que ça rentre pile poil dans le compartiment batterie. C'est bourrin mais ça fonctionne.

Sauf que forcément, en essayant d'alimenter tout ce bordel via le port micro-USB d'origine, catastrophe !!! Le fil +5V s'est carrément détaché du port à cause du courant trop important et de la corrosion. Et paf, le seul pad +5V de la carte mère (à part ceux planqués sous le connecteur USB) a été endommagé au passage. Du coup, plan B !

Il a du virer le port micro-USB pourri et le remplacer par un connecteur USB-C. Le bougre a limé l'ouverture du boîtier pour faire rentrer le nouveau connecteur, puis soudé un port USB-C 6 broches (poncé pour réduire l'épaisseur) à sa place. Seules l'alimentation et la masse sont connectées par contre, donc c'est limité à du chargement "dumb" à 0,5 A max, donc pas de Power Delivery, mais bon, ça charge, c'est l'essentiel.

Pour le boîtier batterie final, il a réutilisé la coque de la batterie d'origine en virant les composants internes. À l'intérieur, un seul gros condensateur, une diode pour réguler le voltage, des fils et des connecteurs DuPont qui font le lien avec le port USB-C. C'est un peu trop épais et ça dépasse légèrement, mais ça marche. D'ailleurs sur le mien c'est ce que j'avais fait... j'avais pris à l'époque une batterie plus grosse et c'était livré avec une espèce de coque un peu plus grande. Donc ça donnait un look très "pavé" au téléphone.

Niveau software, forcément en bidouillant le hardware il a corrompu la partition OS interne mais c'est pas grave car il a installé le bootloader u-boot pour pouvoir booter depuis une carte SD, et hop, Maemo Leste (la version communautaire moderne de Maemo) démarre sans souci.

Résultat final après toutes ces péripéties, un Nokia N900 ressuscité qui lui sert maintenant de radio internet via Open Media Player, alimenté uniquement par son système à supercondensateurs rechargeable via USB-C.

Bref, pas mal pour un téléphone de 2009 qui aurait dû finir à la poubelle.

Voilà, le mec a posté tout son process sur son blog avec photos et schémas si jamais ça vous inspire...

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LEGO vend enfin sa première pièce imprimée en 3D

Si vous pensiez que LEGO se contentait de mouler du plastique comme dans les années 50, vous vous gourez car la marque danoise vient de franchir un cap historique en commercialisant sa toute première pièce fabriquée par impression 3D dans un set grand public.

Et il leur a fallu neuf ans de R&D pour y arriver !

La pièce en question se trouve dans le set Holiday Express Train (10361) de la gamme LEGO Icons, disponible depuis octobre. C’est une mini locomotive bleue avec des roues qui tournent et une petite cheminée qui monte et qui descend quand le train avance. Bref, un petit élément décoratif en apparence, mais qui représente un sacré tournant pour l’entreprise.

Alors pourquoi neuf ans de développement pour une pièce de quelques centimètres ? (qui a dit cmb ?). Parce que LEGO ne rigole pas avec la qualité, les amis ! L’équipe de Billund a dû construire un système de fabrication additive (c’est comme ça qu’on appelle les imprimantes 3D qui ajoutent les couches les unes au dessus des autres) capable de produire des pièces en masse avec le niveau de finition attendu par les fans. Ils utilisent pour cela une technologie de fusion de poudre polymère d’EOS, plus précisément une plateforme P 500 avec résolution Fine Detail, qui utilise un laser CO₂ ultra-fin pour créer des détails impossibles à obtenir avec le moulage par injection classique.

Cela permet d’avoir des mécanismes internes, des assemblages tarabiscotés, bref des trucs qu’un moule traditionnel ne pourrait jamais faire. L’impression 3D ouvre donc des possibilités que LEGO n’avait jamais eues.

Ronen Hadar, le responsable de la fabrication additive chez LEGO, compare ce moment à l’achat de la première machine à injection par les fondateurs dans les années 40. Un changement de paradigme donc et ça va s’accélérer puisque LEGO a déjà doublé la vitesse de production de ses machines et l’objectif pour eux, c’est que ces pièces imprimées en 3D deviennent “ennuyeusement normales” dans leur catalogue, et pas des curiosités de niche pour les collectionneurs.

Voilà, pour l’instant c’est une seule petite pièce dans un set de train de Noël mais si LEGO tient ses promesses, on pourrait voir débarquer des éléments de plus en plus complexes dans les années à venir… Des briques avec des mécanismes intégrés, des formes organiques, et des trucs qu’on n’imagine même pas encore.

Source

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Voxel Duke Nukem 3D

Si comme moi, vous avez grandi avec Duke Nukem 3D, vous vous souvenez forcément de ces sprites 2D qui tournaient sur eux-mêmes quand vous faisiez le tour d’un ennemi. C’était l’époque, on faisait avec les moyens du bord… Un jour j’ai même tenté de passer entre les jambes d’un ennemi, mais en vain. Quel con ^^.

Hé bien vous allez kiffer car le moddeur Cheello vient de sortir un mod qui transforme tous ces sprites en modèles 3D voxelisés, et c’est magnifique.

Voxel Duke Nukem 3D remplace donc tous les affreux monstres, les babes sexy, les objets et les décors par des voxels. Pour vous la faire courte, les voxels c’est comme les pixels, sauf que ce sont des cubes.

Et le résultat est tellement bien foutu que pendant une partie normale, vous aurez du mal à voir la différence avec les sprites originaux… Mais c’est quand vous “ circle-strafez ” autour d’un ennemi que ça saute aux yeux car à la place d’un sprite qui pivote comme un panneau publicitaire, vous avez un vrai modèle 3D avec du volume.

Le mod couvre donc les trois premiers épisodes du jeu original et garde fidèlement le style artistique d’origine. Ce n’est donc pas un remaster RTX de kéké qui dénature le jeu, mais plutôt c’est une modernisation subtile qui respecte l’esthétique pixel art qu’on aime avec ce jeu.

Pour l’installation, vous aurez besoin d’ EDuke32 (le source port de référence pour Duke 3D) mais attention à bien désactiver le mode Polymer dans le launcher sinon les voxels ne chargeront pas. No stress, le readme du mod explique tout ça en détail.

Le mod est dispo gratuitement sur ModDB donc si vous avez Duke Nukem 3D qui traîne quelque part sur votre disque dur, dans votre bibliothèque GOG/Steam, ou tombé du camion, y’a vraiment pas de raison de s’en priver.

Hail to the King, baby ! Et merci à Lorenper pour le partage !

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Meshy 6 - La génération de modèles 3D par IA atteint un niveau sculptural

Je viens de tester Meshy et leur nouveau modèle Meshy 6 dispo en preview est très impressionnant ! Donc je ne pouvais pas passer à côté d’un petit article sur mon site. Pour vous faire un topo rapidos, c’est un générateur de modèles 3D par IA qui permet de créer des assets 3D à partir d’une image, d’une photo, d’un assemblage de plusieurs images ou simplement d’une description textuelle (un prompt quoi). Et le résultat est foufou !

Meshy 6 Preview a été lancé mi-octobre et c’est un bond qualitatif énorme par rapport à la version précédente. On parle de détails au niveau “sculptural”, avec des surfaces plus riches, des structures géométriques plus précises, des expressions plus réalistes pour les personnages. Pour les modèles hard-surface (objets mécaniques, architecture…), les bords sont également plus nets et les formes plus claires.

Concrètement vous uploadez une image ou vous tapez une description, et en quelques secondes vous avez un modèle 3D exploitable. Y’a aussi une fonction de texturing IA qui permet de coloriser vos modèles ou d’appliquer la texture de la photo que vous avez uploadée. C’est vraiment bien foutu et vous pouvez même générer des images multi-angles avant la conversion 3D pour un résultat plus précis, ou faire du batch processing pour créer jusqu’à 10 assets d’un coup.

Côté exports, tous les formats standards sont supportés : GLB, FBX, OBJ, STL, USDZ, BLEND… avec les PBR maps (Diffuse, Roughness, Metallic, Normal) pour une intégration directe dans vos outils de prod. Y’a même du rigging automatique et une bibliothèque de plus de 500 animations pour les personnages.

Maintenant le hic c’est qu’en mode gratuit (100 crédits/mois), vous pouvez générer des modèles mais pas les télécharger (en tout cas avec Meshy 6). C’est un peu frustrant mais si vous allez fouiller dans la console développeur de votre navigateur, vous pouvez facilement récupérer le fichier .glb qui est chargé pour la prévisualisation. Ensuite vous le convertissez en STL ou autre format si ça vous amuse. Je dis ça, je dis rien… ^^

Pour ceux qui veulent faire les choses proprement, y’a également un plan Pro à 20$/mois et un plan Studio à 60$/mois avec tous les exports débloqués. La boîte cartonne avec 15 millions de dollars de revenus annuels, 5 millions d’utilisateurs et plus de 40 millions de modèles générés. Ils sont clairement devenus la référence du marché 3D GenAI.

Bref, que ce soit pour du prototypage rapide, du jeu vidéo, de l’impression 3D ou juste pour vous amuser, Meshy 6 vaut vraiment le coup !

Encore merci à Bot_0x pour la découverte !

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