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Des documents internes au Kremlin montrent l’implication de la Russie dans des opérations en France visant juifs et musulmans

Extraits :

Les services de renseignement français ont obtenu la preuve que l’administration présidentielle russe a approuvé un plan visant à s’en prendre aux communautés à la fois juive et musulmane afin de mie…

le Kremlin a décidé d’alimenter une haine entre les communautés juive et musulmane, en les ciblant l’une et l’autre successivement.

Toujours selon nos informations, ce même service de renseignement français a par exemple appris que la dégradation de sites culturels et mémoriels juifs en mai 2025 a été « directement approuvée par l’administration présidentielle russe ».

Dans des notes versées dans une procédure judiciaire en 2024 et révélées par Mediapart, la DGSI pointait aussi que la France était « une cible privilégiée du Kremlin » et que, pour déstabiliser les États « perçus comme des adversaires », les services secrets russes identifient « des vulnérabilités existantes telles que des divisions politiques ou intercommunautaires », qu’ils exploitent « afin de désorienter les esprits ». Et le contrespionnage français de souligner qu’il existe « des constantes identifiables » dans les sujets choisis pour leurs opérations d’ingérence, « majoritairement » les questions liées à l’immigration, à l’islam, à l’antisémitisme, à l’hégémonie états-unienne, les institutions (Union européenne, Otan), etc.

Les « mesures actives » sont les héritières d’une longue tradition soviétique. Il s’agit d’actions conduites, à l’origine par le KGB, pour déstabiliser les régimes et les populations de pays adverses, conformément aux intérêts de l’URSS alors, de la Russie aujourd’hui.

Les premières mesures actives connues l’ont été dans les années 1950 par une campagne d’affichage de slogans antisémites et de croix gammées en RFA et dans d’autres pays d’Europe. Un épisode surnommé « l’épidémie des svastikas » et dont les véritables auteurs n’ont été découverts que dans les années 2000, avec l’exploitation des notes manuscrites rédigées par le défecteur soviétique Vassili Mitrokhine, archiviste jusqu’en 1992 au sein de la première direction générale du KGB.

L’exploitation de ces archives a également révélé la diffusion, par le KGB, de textes racistes, supposément produits par la Ligue de défense juive, appelant au lynchage de citoyens afro-américains aux États-Unis. Ces mesures actives ont également pris la forme de courriers envoyés au nom du Ku Klux Klan à des pays d’Afrique et d’Asie avant les Jeux olympiques de Los Angeles en 1984.

Désormais il s’agit de s’en prendre à deux communautés religieuses pour multiplier les chances de conflit dans l’Hexagone. Cette nouvelle stratégie de déstabilisation a trouvé une première application concrète entre les mois de mai et de septembre 2025.

Dans une note de juillet 2024 versée dans une procédure judiciaire, la DGSI dresse un schéma des opérations de déstabilisation menées par la Russie et son organisation très hiérarchisée. « En premier lieu se trouve un officier de renseignement russe basé en Russie. Ce commanditaire fait appel, en second lieu, à un intermédiaire généralement basé dans d’anciens pays satellites de l’Union soviétique ou issus de l’éclatement du bloc de l’Est. » Ensuite, l’intermédiaire entre en contact avec « des individus russophones souvent précaires ». Puis l’intermédiaire coordonne, « à distance et de façon dématérialisée », l’organisation de ces campagnes.

Pour chaque mission, un canal Telegram est créé. Les agents provocateurs y reçoivent des instructions très précises sur les cibles des dégradations. « Ils sont en mesure de nous dire dans quel magasin acheter ce dont nous avons besoin ou même où nous stationner », raconte un des hommes qui ont déposé des cercueils sous la tour Eiffel. Une fois la mission accomplie, les messages et le compte Telegram sont supprimés.

« Cette organisation cloisonnée garantit un certain degré de sécurité des opérations et rend le lien entre la Russie et les exécutants particulièrement complexe à établir », déplore dans une de ses notes la DGSI.

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Désinformation sur Telegram: l'EPFL crée un outil de détection innovant - 20 minutes

Pour parvenir à cet outil de détection, l’équipe a analysé 13,7 millions de commentaires issus de treize canaux Telegram orientés politique et actualité. Résultat: 1,8% des messages étaient de la propagande. La majorité avait été diffusée par un réseau pro-russe, qui avait posté jusqu’à 5% de tous les messages sur certains canaux. Un réseau plus petit, pro-ukrainien, a aussi été repéré.


Comment fonctionnent les comptes de propagande

Le mécanisme de détection de l'EPFL repose sur un constat clé: les comptes de propagande ne lancent pas de discussions, mais réagissent aux commentaires contenant certains mots clés — comme Zelensky ou Poutine. «L’une des caractéristiques les plus notables de ces comptes est qu’ils publient des messages avec les mêmes formulations à différents endroits, parfois sur différents canaux», explique Carmela Troncoso, directrice du Laboratoire d’ingénierie de la sécurité et de la protection de la vie privée à l'EPFL. «Alors que les comptes ordinaires publient des messages uniques, les comptes de propagande forment de vastes réseaux qui diffusent les mêmes contenus de manière répétée». C'est cette fonctionnalité qui a été utilisée pour programmer le mécanisme lausannois.


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Au Moyen-Âge, l’Église a longtemps vénéré des saints « transgenres » - Liens en vrac de sebsauvage

Parmi les 34 saints originaux, au moins trois ont acquis une grande popularité dans l’Europe médiévale : sainte Eugénie, sainte Euphrosyne et saint Marinos. Tous trois sont nés femmes, mais se sont coupé les cheveux et ont revêtu des vêtements masculins pour vivre comme des hommes et entrer dans des monastères.

Donc il y a 3 saintes qui se sont travesties pour entrer dans des monastères réservés aux hommes... Rien n'indique qu'elles se considéraient comme des hommes. Potentiellement elles se faisaient passer pour des hommes afin d'avoir les mêmes droits qu'eux, comme entrer dans un monastère...

Mais citons le résumé de l’œuvre sur laquelle s'appuie l'article :

In this book, the author explores medieval society's fascination with the cross-dressed woman. The author examines a wide variety of religious, literary, and historical sources, which record interpretations of sartorial attempts to overcome gender hierarchy and also illustrate, mainly through the device of inversion, a remarkably sustained desire to examine and reexamine the nature of social gender identities.

Que l'on peut traduire par :

Dans ce livre, l'auteur explore la fascination de la société médiévale pour la femme travestie. L'auteur examine une grande variété de sources religieuses, littéraires et historiques, qui enregistrent des interprétations de tentatives vestimentaires visant à surmonter la hiérarchie des sexes et illustrent également, principalement par le biais de l'inversion, un désir remarquablement soutenu d'examiner et de réexaminer la nature des identités sociales de genre.

Donc il faut surmonter la hiérarchie des sexes "bien connu". Le patriarcat ayant été un standard dans l'histoire sans discussion possible apparemment. Ensuite, il y a interprétation, rien n'indique qu'à l'époque on souhaitait "examiner la nature des identités sociales de genre" (si tant est qu'une telle chose existe).

Je vais me commander le livre, mon a priori étant, comme toute cette soupe anglo-saxonne depuis une décennie, qu'il s'agit d'un ouvrage totalement orienté politiquement et qui déforme le passé pour servir un propos.

Sûrement encore une tentative idéologique de réécrire l'histoire, de projeter sa propre morale chronocentrée afin de légitimer le présent et influencer l'avenir.

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Ça craint d’être en robe à Paris ? 👗 - YouTube

J'ai tellement rigolé quand j'ai compris qu'elle avait tourné sa vidéo dans le quartier du Marais...

C'est bizarre mais en plein jour, place de l'Opéra Garnier, à Montmartre, à Notre Dame ou encore place de la Bourse, moi c'est pareil. On peut refaire la même à 21h/22h à Barbès, à Saint-Denis ou à Montreuil ?

Il est beau le wishfull thinking. C'est Hidalgo qui a sponso la vidéo ou bien ?
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