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Red Hat renforce la sécurité de son offre IA avec Chatterbox Labs

Red Hat rachète Chatterbox Labs, un spécialiste des garde-fous de sécurité pour l’intelligence artificielle générative. Le montant de l’opération n’est pas communiqué.

Fondée en 2011 et basée à Londres avec un bureau à New York, Chatterbox Labs propose des capacités de test de sécurité automatisées et personnalisées, fournissant des métriques de risque quantitatives.

La technologie de Chatterbox Labs s’articule autour de trois piliers :

  • AIMI pour l’IA générative : des métriques de risque quantitatives indépendantes pour les grands modèles de langage
  • AIMI pour l’IA prédictive : validation de toute architecture IA sur des critères clés incluant robustesse, équité et explicabilité
  • Garde-fous : identification et correction des invites non sécurisées, toxiques ou biaisées avant la mise en production des modèles

Sécuriser l’IA agentique de nouvelle génération

L’approche est agnostique des modèles, permettant de valider données et modèles quelle que soit leur origine. Selon Steven Huels, vice-président de l’ingénierie IA et de la stratégie produit chez Red Hat, l’intégration de Chatterbox Labs permettra de fournir une plateforme open source complète où la sécurité est intégrée dès le départ.

Chatterbox Labs a mené des travaux sur la sécurité holistique des agents IA, incluant la surveillance des réponses des agents et la détection des déclencheurs d’action des serveurs MCP. Ces travaux s’alignent avec la feuille de route de Red Hat pour le support de Llama Stack et MCP.

Cette acquisition est la deuxième opération de Red Hat dans le domaine de l’IA en un an. En novembre 2024, l’éditeur avait racheté Neural Magic, spécialisé dans l’optimisation des modèles d’IA pour processeurs et GPU standards. Cette acquisition a été finalisée en janvier 2025.

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Comment la virtualisation sur OpenShift a évolué depuis la fusion Broadcom-VMware

Broadcom et VMware, cela fera bientôt deux ans.

Le 22 novembre 2023, le premier finalisait l’acquisition du second. Il n’allait pas tarder à en bouleverser la politique commerciale, avec les conséquences que l’on sait.

Quantité de fournisseurs d’offres concurrentes se sont engouffrés dans la brèche, tentant de capter le replatforming des parcs de VM. Red Hat n’y a pas fait exception. Il a évidemment mis en avant la conteneurisation sur OpenShift. Mais aussi la brique de virtualisation intégrée à la plate-forme depuis l’été 2020. Jusqu’à en faire un produit spécifique, lancé début 2025 : OpenShift Virtualization Engine, qui n’inclut pas de droit d’usage de conteneurs applicatifs.

Topologie localnet et instances personnalisées

Au-delà de la stratégie commerciale, OpenShift Virtualization a connu des évolutions fonctionnelles notables depuis la fusion Broadcom-VMware. Six versions mineures sont sorties, à commencer par la 4.15 (publiée le 27 février 2024 ; arrivée en fin de vie le 27 août 2025).

Cette version avait notamment apporté la gestion du branchement à chaud d’interfaces réseau secondaires sur les VM (hors interfaces SR-IOV). Elle avait aussi ajouté la prise en charge de la topologie localnet pour les réseaux secondaires OVN-Kubernetes (connexion à la sous-couche physique).

Autre élément ajouté : le KSM (kernel samepage merging). Cette fonctionnalité s’enclenche lorsqu’un nœud est surchargé. Elle déduplique les données identiques trouvées dans les pages mémoire des VM.

OpenShift Virtualization 4.15 a également permis d’activer l’accès aux logs console des invités et de configurer des clusters pour les workloads DPDK (Data Plane Development Kit, délégation du traitement des paquets TCP à des processus en espace utilisateur) sur SR-IOV. La console web avait été enrichie en parallèle pour permettre l’installation et l’édition de types d’instances personnalisés. Et pour importer des secrets depuis d’autres projets lors de l’ajout d’une clé SSH publique à une VM en cours de création ou d’un secret à une VM existante.

Hotplug de vCPU et accès headless aux VM

Le 27 juin 2024 sortait OpenShift Virtualization 4.16. Cette version est actuellement en phase de maintenance, jusqu’au 27 décembre 2025. Le support étendu durera jusqu’au 27 juin 2026. Avec elle, le hotplug de vCPU est passé en disponibilité générale.

Il est aussi devenu possible d’accéder à une VM à travers des services Kubernetes headless, en utilisant son nom de domaine interne. Et d’activer la feature gate AutoResourceLimits pour gérer automatiquement les limites CPU et mémoire des VM.

OpenShift Virtualization 4.16 a aussi ajouté la possibilité de sélectionner les options sysprep à la création de VM Windows plutôt que par après. Et d’exposer certaines métriques d’hôte ou d’invité au sein des VM, en ligne de commande ou via l’outil vm-dump-metrics.

Gestion de la densité des workloads et exposition de périphériques USB

OpenShift Virtualization 4.17, sorti le 1er octobre 2024, arrivera en fin de vie le 1er avril 2026, sans phase de support étendu.

Avec cette version, Red Hat a certifié la prise en charge de Windows Server 2025 comme OS invité. Il a aussi permis de sélectionner un namespace personnalisé pour ses golden images. Et donné la possibilité d’accroître la densité de workloads dans les VM en surréservant (overcommit) la RAM. Comme d’exposer des périphériques USB dans un cluster, de sorte que les propriétaires de VM peuvent ensuite les assigner.

Le hotplug de CPU et de mémoire depuis la console est passé en disponibilité générale avec OpenShift Virtualization 4.17. Même chose pour la configuration de stratégies d’éviction de VM à l’échelle d’un cluster.

Réseaux définis par l’utilisateur et changement à chaud de type d’instance

Sorti le 25 février 2025, OpenShift Virtualization 4.18 arrivera en fin de maintenance le 25 août 2026. Le support étendu durera jusqu’au 25 février 2027.

Depuis cette version, on peut connecter une VM à un réseau défini par l’utilisateur sur l’interface primaire. On peut aussi changer le type d’instance associé à une VM en cours d’exécution, sans redémarrage.

Autre ajout : la capacité de créer des snapshots de VM auxquelles on ajoute un vTPM. Et de les restaurer à partir de ces snapshots (mais pas d’en créer de nouvelles, ni de les cloner).

La console a quant à elle évolué pour permettre de contrôler simultanément l’état de plusieurs VM. Et de visualiser des métriques de niveau workload pour les ressources disque, CPU et réseau allouées.

Protection des VM et threads I/O multiples pour le stockage flash

OpenShift Virtualization 4.19 fut publié le 17 juin 2025. Il entrera en phase de maintenance le 17 décembre 2025 et n’aura pas de support étendu.

Avec cette version, RHEL 10 rejoint la liste des OS invités certifiés. Red Hat introduit aussi un mécanisme de protection des VM contre la suppression. Et permet de mettre à jour le type de machine pour plusieurs VM à la fois depuis le CLI OpenShift.

La topologie localnet sur OVN-Kubernetes est devenue utilisable pour connecter une VM à un réseau secondaire défini par l’utilisateur. Et il est devenu possible de configurer un manifeste NodeNetworkConfigurationPolicy pour activer l’écoute LLDP sur tous les ports Ethernet d’un cluster.

Autre nouveauté : la possibilité de configurer plusieurs threads I/O pour les VM utilisant de la mémoire flash. Quant à la console, elle a évolué pour proposer davantage d’actions groupées sur les VM (gestion des étiquettes, déplacement dans un autre dossier au sein d’un même namespace…). Des métriques supplémentaires ont par ailleurs été mises à disposition, concernant les migrations, les vNIC et le stockage alloué aux VM.

Topologie NUMA et saut de versions de correction

La dernière version mineure en date (4.20) est sortie le 21 octobre 2025. Elle arrivera en fin de vie le 21 avril 2027, sans support étendu.

Avec elle, Red Hat permet de sauter des versions de correction (pas besoin d’installer toutes les versions intermédiaires lorsqu’on met à jour).

Plusieurs éléments passent en disponibilité générale, dont la possibilité d’exploiter la topologie NUMA (non-uniform memory access) pour les VM. Elle permet de définir des zones au sein desquelles les CPU bénéficient d’un accès plus rapide aux ressources locales que les CPU externes.

Le profil KubeVirtRelieveAndMigrate, qui améliore la stabilité de l’éviction de VM lors des migrations à chaud, est également passé en disponibilité générale. Idem pour la possibilité de déployer OpenShift Virtualization sur OCI et en bare metal sur cluster ARM64.

Dans la console, on peut désormais, lors de migrations à chaud, spécifier le nœud vers lequel déplacer une VM. Parallèlement, la procédure de hotplug de disques s’est enrichie d’une étape optionnelle permettant de sélectionner un type de bus.

Illustration © Annika – Adobe Stock

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Revue de presse de l’April pour la semaine 45 de l’année 2025

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[LeMagIT] L’open source comme vecteur de souveraineté, un argument discuté (€)

✍ Gaétan Raoul, le vendredi 7 novembre 2025.

Red Hat défend l’open source comme garantie de souveraineté numérique, mais cette position divise les experts. En cause, un discours ambiant tendant à démultiplier les définitions de la souveraineté.

[Les Echos] Les acteurs publics accélèrent leur quête d'indépendance numérique

✍ Catherine Moal, le mercredi 5 novembre 2025.

Face aux enjeux de souveraineté numérique, l’Etat et ses institutions accélèrent la mise en place de solutions locales. L’Urssaf prépare une infrastructure open source, et l’Ecole polytechnique suspend sa migration vers Microsoft. Une dynamique qui pourrait inspirer d’autres acteurs publics.

[ouest-france.fr] Fin de Windows 10: son astuce pour sauver son vieil ordinateur

✍ Mathilde Obert, le mardi 4 novembre 2025.

Prévue pour octobre 2025 et décalée d’un an, la fin des mises à jour de Windows 10 concerne des millions d’utilisateurs dont les ordinateurs ne sont pas compatibles avec Windows 11. Pour ceux qui veulent conserver leur PC plutôt que d’en acheter un neuf, une alternative existe: l’installation du logiciel libre Linux. Huit «parrains» et «marraine » dans la Sarthe proposent d’aider gratuitement les utilisateurs à le mettre en place. Davy Nguyen en fait partie. Il nous explique

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