Vue lecture

40 ans du Tour de Sol 85  : moteur de l'innovation - SSES

En 1984, la SSES a discuté d’une « course de voitures solaires pour promouvoir l’énergie solaire ». Une soixantaine de véhicules ont finalement pris le départ à Romanshorn en 1985. L’intérêt des médias était grand et l’énergie solaire a pu montrer ce qu’elle était déjà capable de faire. Cette course a été l’un des germes du développement du photovoltaïque. Elle a suscité en Suisse un enthousiasme pour l’énergie solaire dont nous aurions bien besoin aujourd’hui.


Permalien
  •  

Stunt Car Racer Remake - Le jeu culte de Geoff Crammond revit grâce aux fans

Qui se rappelle de Stunt Car Racer ?

C'était un jeu de course complètement barré sur Amiga où on pilotait une voiture avec un énorme V8 qui crachait des flammes sur des circuits surélevés dans le vide. Si vous avez connu ça à l'époque, vous savez à quel point c'était addictif et ce jeu de 1989 signé Geoff Crammond (le mec derrière les simulations Grand Prix ultra-réalistes) reste encore aujourd'hui une référence en termes de physique de conduite.

Hé bien bonne nouvelle les amis, un remake PC est en cours de développement par des fans passionnés ! Le projet existe depuis 2019, initié par D. Vernon et A. Copland, et il est maintenant maintenu par omenoid et ptitSeb qui continuent de le faire évoluer et contrairement à pas mal de projets fans qui tombent dans l'oubli, celui-ci est bien vivant.

Le concept original était déjà dingue pour l'époque. Vous aviez des circuits surélevés comme des montagnes russes géantes, avec des sauts impossibles, des virages relevés, et surtout le fameux Ski Jump qui faisait flipper tout le monde. Le truc, c'est que si vous ratiez un saut ou que vous alliez trop vite dans un virage, votre caisse tombait dans le vide. Pas de barrières de sécurité, pas de seconde chance, pas de Lakitu Pêcheur... ^^ et votre voiture accumulait aussi des dégâts au fil des courses.

Trop de crashes et au bout d'un moment, c'était game over pour la saison.

Le remake reprend donc tout ça avec une modélisation complète des circuits et une physique de suspension fidèle à l'original. Les développeurs ont aussi récemment intégré un patch qui améliore considérablement le framerate, ce qui rend l'expérience beaucoup plus fluide que le jeu d'origine.

Geoff Crammond en 1987 sur un vrai kart relié à un Commodore 64

Pour ceux qui veulent tester, le projet est disponible sur GitHub avec une version Windows prête à l'emploi . Y'a aussi une version Linux en développement pour les manchots du dimanche.

Ce qui est cool avec ce genre de projet, c'est qu'il permet de redécouvrir des jeux qui ont marqué l'histoire du jeu vidéo mais qui sont devenus quasi injouables sur du hardware moderne. Geoff Crammond avait passé trois ans à développer Stunt Car Racer, en partant d'un simple simulateur de terrain pour Commodore 64 avant de transformer le concept en jeu de course aérien et à l'époque, ce résultat avait été salué, comme l'un des meilleurs jeux de course jamais créés, par Amiga Power qui l'avait classé dans son top 10 de tous les temps.

Bref, si vous avez la nostalgie des années Amiga ou si vous êtes simplement curieux de découvrir un classique qui a influencé pas mal de jeux de course modernes, c'est le moment de tester ce remake. Au pire vous aurez passé un bon moment à vous casser la figure sur le Ski Jump, au mieux vous comprendrez pourquoi les "vieux" en parlent encore 35 ans plus tard...

Source

  •  

Kirby Air Riders

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Suite voire remake inattendu d’un petit jeu bizarrement culte sur GameCube, Kirby Air Riders arrive sur Switch 2 quelques mois à peine après l’incroyable Mario Kart World. On est en droit de se demander : pourquoi un deuxième jeu de course arcade ? Ça fait pas doublon ? Le talent de Masahiro Sakurai (créateur de Kirby, réalisateur du jeu mais aussi de Smash Bros, entre autre) saura-t-il faire la différence ? Prenez une gigantesque respiration, comme Kirby sait si bien le faire, et je vous explique tout ça. :)

Pour commencer : c’est un jeu de course, certes, mais TRÈS différent de tous les autres. Par exemple, on est sur des bolides qui peuvent planer dans les airs (ça a grave son importance) et ils avancent automatiquement. Pas besoin d’accélérer ! Pas besoin de grand-chose d’ailleurs, si on se prend un mur, on n’est pas beaucoup ralenti. Donc voilà au début on a l’impression de rien contrôler, ça va vite et il se passe plein de choses.

Coup de chance : y a des tutos rapides et bien foutus qui nous guident, et le fun peut commencer. En plus des directions bien sûr, on n’a que 2 boutons : une attaque spéciale (à lancer quand notre barre est chargée) et sinon, le “frein”. Quand on freine, ça charge aussi un boost, et donc on peut faire des dérapages turbos ! À cela s’ajoutent plein de subtilités : attaques automatiques, objets, monstres sur la map, chemins alternatifs, rails, plusieurs manières d’obtenir des boosts… C’est au final très très riche !

La prise en main est donc simple, mais il va falloir du temps pour maitriser tout ça. Heureusement, il y a pas mal de circuits, de personnages et de bolides VRAIMENT différents (ça change parfois complètement le gameplay), et des modes de jeu assez variés (qui peuvent tous se jouer en multi local ou en ligne, à l’exception du dernier) pour ne pas se lasser :

  • La course classique bien sûr : c’est assez speed et super addictif
  • La course “vue de dessus” : à la Micro Machines, pour les vieux qui se souviennent ! C’est + simple d’accès, un peu moins épileptique, mais tout aussi addictif
  • Le “City Trial” : un party mode complètement débile où on améliore à fond nos bolides, dans une grosse map où il se passe plein de trucs. Et à la fin on fait une épreuve tirée au sort parmi une grande variété de mini jeux
  • Le mode aventure, ou “Road Trip” : alors là c’est un super mode solo, composé de plein d’épreuves et de boss à éclater. Idéal pour apprendre à connaître tous les mini jeux et les subtilités du gameplay ! Y a même une histoire (perchée) avec de jolies cinématiques

Chaque mode est plutôt bien fourni en terme de maps, modes, options, variantes… Quand on lance le jeu pour la première fois, ça semble assez pauvre, mais honnêtement, y a énormément de choses à faire… Et donc, énormément de succès à débloquer ! Le 100% vous coûtera des dizaines d’heures de jeu. On trouve même des éléments un peu inutiles mais sympa : personnalisation & déco (ultra poussée) des bolides, garage pour les exposer, marché en ligne pour les vendre / acheter, j’en passe et des meilleurs (les permis, les bonbons ?!).

C’est très généreux. Mais soyons clairs : ça ne va pas plaire à tout le monde. C’est assez spécial. Je conseille d’essayer avant d’acheter, et si vous n’accrochez pas direct, de se forcer un peu au début pour rentrer dedans ! Comme expliqué au début, le jeu peut sembler trop rapide / trop bizarre. Mais si jamais ça vous plaît, alors ça devrait BEAUCOUP vous plaire. Comme je dis, y a un côté addictif. C’est un jeu qui nous donne très vite de bonnes sensations, du fun, de la technique mais aussi de l’aléatoire, bref : c’est satisfaisant. C’est immédiat. C’est trop bien ! :D

Je n’ai même pas parlé des graphismes, des musiques, des animations, des contrôles… Et bien, comme pour Smash Bros, tout est parfait, millimétré. Rien à redire. 👌

  •  

Strava permet désormais de comparer la taille de son pénis avec celles des autres utilisateurs

L’application Strava, sur laquelle des milliers de runners partagent leurs parcours et leurs temps, vient de lancer une nouvelle option, celle de comparer la taille de son pénis avec celle des autres utilisateurs : « C’est génial ! L’appli assume enfin son côté toxique, il était temps ! s’exclame Thomas, avocat âgé de 33 ans et run addict. Strava a compris ce qu’on voulait tous au fond de nous en partageant nos courses : se comparer à nos faux amis et humilier nos collègues, même en dehors du bureau ! » lâche-il en exhibant ses nouvelles chaussures de course à 400 euros la paire.

En effet, la course à pied est devenue depuis quelques années le sport à la mode et l’application Strava est aujourd’hui incontournable pour la pratique de cet exutoire, qui « rentre parfaitement dans le projet capitaliste de la performance et de l’individualité », comme nous le confirme le sociologue Alain Malard : « Le running est devenu le sport pratiqué par un trentenaire sédentaire, dans son métier du tertiaire, pour soulager la pression et les humiliations de son N+1. Il court vite pour échapper au burn out. C’est la relégation du mal être social sur des performances sportives individuelles, évitant ainsi toute velléité de syndicalisme ou de projet collectif de réappropriation du capital. En résumé, c’est le sport qu’on pratique quand on s’aperçoit qu’on va mourir après seulement 2 ans de retraite. »

Accusé de sublimer la culture de la performance dans les entreprises et du « beau » sur les réseaux sociaux, le PDG de Strava, Michael Horvath, se défend en précisant que « des personnes moins fortunées utilisent aussi notre application, essentiellement pour s’entraîner à courir plus vite lorsqu’ils sont pourchassés par la police en manifestation « Bloquons Tout » ou en soutien à Gaza ». Enfin, le cocréateur de Strava, Mark Gainey, va annoncer bientôt 2 nouveaux espaces dans son application : un pour harceler les personnes en surpoids qui s’essaient à la course à pied et un autre pour faire monter le prix de certains dossards, car « nos utilisateurs aiment autant courir que gentrifier la course. C’est du win win » s’exclame-t-il, en glissant un billet au sans-papier qu’il paie pour courir à sa place et impressionner ses abonnés.

L’article Strava permet désormais de comparer la taille de son pénis avec celles des autres utilisateurs est apparu en premier sur Le Gorafi.fr Gorafi News Network.

  •  
❌