« Je sais que quand on veut on peut, qu’il suffit d’en faire une priorité, et je dois reconnaître que parfois je culpabilise à l’avance » confie Philippe, 45 ans et père de deux enfants de 7 et 11 ans. Puis d’ajouter : « Hélas, entre L’Euro et les JO, j’ai peur de ne pas pouvoir consacrer beaucoup de temps au Tour de France. Il y a bien sûr quelques jours où il n’y aura que le Tour et où je pourrai en partie me rattraper mais je m’inquiète pour les autres. » S’il sait que tout ne se joue pas sur quelques mois, il n’ignore pas non plus à quel point certains instants peuvent être fondateurs : « C’est primordial d’être là dans les moments importants. Je ne voudrais surtout pas me retourner dans quelques années et me dire que je n’ai pas vu grandir cette épreuve. »

L’éducation et l’humain : deux priorités

Pour Philippe, il s’agit également d’un enjeu d’éducation crucial : « C’est important pour mes enfants de ne pas les limiter à un seul domaine culturel et qu’ils puissent avoir aussi bien accès au foot qu’au vélo ou à la formule 1. » Enfin, s’il admet regarder fréquemment le sport à la télé, le quadragénaire a toujours privilégié le contact humain : « C’est bien de regarder les épreuves devant son poste mais je sais que pour mes enf…pour les coureurs pardon, c’est beaucoup plus fort émotionnellement si je me rends sur place. C’est comme ça qu’on bâtit ensemble des souvenirs pour la vie. »

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Ces dernières années, la médiatisation de difficultés d’ordre psychique vécues par certains athlètes a amorcé une libération de la parole autour de ce sujet dans le sport de haut niveau. La prise de conscience globale de cette problématique permet la mise en place de dispositifs d’accompagnement...

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Quels travaux ?

Concernant la nature des travaux engagés, Anne Hidalgo a précisé que cela n’avait pas d’importance, et qu’ils pouvaient très bien concerner un bouchage de nid-de-poule, un remplacement de câble électrique ou même le nettoyage minutieux d’un panneau stop avec une lingette intime. « Dans tous les cas, ces travaux de voirie pourront être étendus sur trois semaines, de 7h à 22h, avec l’installation de barrières, de déviations et bien sûr la fermeture temporaire des stations de métro attenantes ».

Une passion dévorante

La maire de Paris a terminé son discours par une confession qui en dit long sur l’avenir de la capitale : « Ma passion pour les rues en travaux ne connaît aucune limite. Je veux à terme transformer la ville de Paris en une gigantesque zone industrielle, où les casques de chantier, les barrières vertes et grises et les échafaudages s’étaleront à perte de vue. J’appellerai cette nouvelle ville : HIDALGO-CITY. Le règne des marteaux-piqueurs ne fait que commencer. »

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