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(20ème) V.Létard, X.Bertrand… unis derrière E.Gondy et T.Lefevre (UDI)

22 juin 2024 à 04:29

Elisabeth Gondy/Thibault Lefevre, un goût pour la proximité

Bien sûr, l’histoire commence dimanche soir après le choc de la dissolution, mais l’idée d’une candidature UDI est apparue assez vite compte tenu du paysage politique. « Je me suis dit rapidement, ce n’est pas possible de laisser cette offre politique, les deux extrêmes ou la majorité présidentielle », explique-t-elle. Elle réfute donc sans ambiguïtés toute obédience macroniste. « Je souhaite rassembler tous ceux qui partagent nos valeurs sur des thèmes comme l’emploi, la sécurité, l’éducation, la parentalité, et les institutions », poursuit-elle. 

Evidemment, le duo Elisabeth Gondy/Thibault Lefevre regrette que le « bloc central » propose deux candidatures, l’une de la Majorité présidentielle, à travers Pierre-Luc Vervandier, et celle de l’UDI. Pour autant, là où le candidat du Modem parle d’Europe, Elisabeth Gondy parle de terrain aux habitants d’une circonscription complexe à la fois sur Valenciennes Métropole avec un tissu urbain minier important (Anzin, Beuvrages, Bruay-sur-Escaut, Escautpont, Fresnes-sur-Escaut et Onnaing) et sur La Porte du Hainaut avec deux communes socles, Raismes et Saint-Amand-les-Eaux sans oublier une ruralité imposante dans l’Amandinois ( Saint-Amand-les-Eaux, Bruille-Saint-Amand, Château-l’Abbaye, Flines-lès-Montagne, Hasnon, Mortagne-du-Nord, Raismes, Bousignies, Brillon, Lecelles, Maulde, Millonfosse, Nivelle, Rosult, Rumegies, Sars-et-Rosières et Thun-Saint-Amand).

A travers ses mandats à différents étages, Elisabeth Gondy, 65 ans, revendique sa connaissance du territoire. Pour mener cette bataille, elle fait confiance à un jeune militant de 40 ans, carté UDI, rencontré au détour de projets sur le terrain. « Je suis adjoint au Conseil municipal de Condé-sur-l’Escaut et Directeur des Services Techniques sur la commune de Bruay-sur-l’Escaut. Précédemment, j’ai travaillé 17 ans dans la Police Nationale avec des compétences en matière de sécurité », commente Thibaut Lefevre. 

La titulaire s’inscrit dans les pas de Jean-Louis Borloo et se félicite du soutien du Président de la Région Hauts de France, pas venu faire le voyage pour rien… !

« Que fait Fabien Roussel avec Jean-Luc Mélenchon ? », Xavier Bertrand

Présent à cette information à la presse, le Président de la Région Hauts de France encense sa conseillère régionale : « Tous mes conseillers régionaux sont sur le terrain. Elisabeth est une courageuse, elle n’a pas besoin de GPS sur cette circonscription. Votez pour E.Gondy est un choix responsable. C’est une élue locale, elle ne fait pas peur ! ».

Ensuite, le verbatim de Xavier Bertrand devient sans concessions à l’endroit du député sortant, partie prenante à ce nouvel attelage politique, le Nouveau Front Populaire : « Que fait Fabien Roussel avec Jean-Luc Mélenchon ? Le leader de LFI a oublié qu’il était républicain. Trop de gens stigmatisés, il y aurait une terrible fracture dans la société ». 

« On n’est pas naïf, c’est une circo difficile », Jean-Michel Michalak

Toutes les formations politiques sont en souffrance organisationnelle depuis le 10 juin, affiche, communication, voire plus pragmatique trouver un mandataire financier. Le maire de la commune rurale de Sars-et-Rosières, Jean-Michel Michalak, s’y colle sans hésitation. « On n’est pas naïf, c’est une circo difficile sur 2 agglomérations, avec un député bien implanté et un Rassemblement National très fort », souligne-t-il.

Le mandataire financier, conseiller régional aussi, conforte le propos du Président de la Région : « Fabien Roussel sera aux ordres de Jean-Luc Mélenchon. La France Insoumise sera dominante ». Concrètement, La France Insoumise propose plus de candidatures que les autres formations politiques du Nouveau Front Populaire, dont beaucoup de sortants, et mécaniquement pourrait obtenir le lead d’un premier ministre. Toutefois, ce parti politique connaît une division interne profonde entre le mouvement François Ruffin et les fidèles à Jean-Luc Mélenchon.

« C’est une équipe avec un ancrage sur son territoire », Valérie Létard

Pour sa part, la candidate UDI sur la 21ème circonscription, sans majorité présidentielle en face, met en exergue la proximité et la connaissance du terrain de ce ticket UDI sur la 20ème circonscription. « C’est une équipe avec un ancrage sur son territoire. De plus, lorsque vous devez chercher un logement, un emploi, un financement, il est essentiel de connaître les mécanismes institutionnels. La ou le député doit convaincre pour défendre des dossiers locaux. Il doit être à la fois à l’écoute et un acteur efficace », déclare Valérie Létard.

Elle souligne également la problématique avec le député sortant : « Je n’ai aucun problème avec Fabien Roussel, on connaît son travail, mais…» tout le monde a le frein à main avec Jean-Luc Mélenchon incapable de se taire, voire de se mette en retrait, plus de deux heures.

Ensuite, l’ancienne sénatrice critique la décision du Président de la République, car « il a abimé notre capacité à créer du consensus ». Elle prend en exemple son combat pour les femmes victimes de violences conjugales et la loi sur l’aide universelle visant à donner un soutien financier immédiat à la victime :« Le décret est passé en novembre 2023 et la loi est appliquée depuis le 01 décembre 2023. Depuis cette date, 18 500 femmes ont bénéficié de ce dispositif d’aide universelle. Pour y arriver, j’ai travaillé à un consensus au Sénat, puis à l’Assemblée nationale, et aboutit à un accord transpartisan ».

Si cette dissolution a aussi ébranlé les consciences politiques, les certitudes d’un horizon connu, ce nouveau jeu questionne tout le monde. Quelles seront les bonnes cartes à jouer pour les partis, mais aussi le choix du Président de la République n’est pas forcément au bout de la pulvérisation d’un paysage politique établi. « Que sortira-t-il du chapeau ? », se demande Xavier Bertrand. En résumé, le Président de Région invite à jouer le coup à fond dans chaque circonscription où une candidature indépendante est engagée, attendre un résultat dont, peut-être pour la 1ère fois dans l’histoire de la 5ème république, la lecture ne sera pas forcément évidente. Oui, sous les yeux ébahis des députés incrédules, le régime présidentiel vit peut-être ses dernières heures pour faire place à un régime parlementaire ! Pour le coup, c’est la « Révolution » d’Emmanuel Macron.

Daniel Carlier

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(21ème) Valérie Létard et Salvatore Castiglione se lancent dans cette législative

16 juin 2024 à 10:07

C’est un moment politique important pour cette législative 2024 improbable, car les forces en présence sont imposantes sur la ligne de départ. Dans ce cadre, Valérie Létard va se frotter à sa première élection en 1ère ligne seule, sans diminuer la présence importante de Salvatore Castiglione. Comparativement, durant l’élection départementale récente, nous parlions d’un binôme de conseillers départementaux potentiels avec Laurent Degallaix.

Dans les 577 circonscriptions, le moment est historique en France. Cette candidature du centre (UDI) s’oppose aux deux blocs du Rassemblement National et du Nouveau Front Populaire, et bien sûr (à ce stade) d’un candidat indépendant soutenu par le Ministre de l’Intérieur, sans être investi, donc du Gouvernement implicitement. Cela ne manque pas de sel pour une personnalité politique, un temps évoqué comme 1ère ministre potentielle en 2022.

Que se passera-t-il d’ici 18h, plusieurs scénarios sont encore sur la table ?

Daniel Carlier

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Prouvy poursuit la transformation de son centre-bourg !

8 juin 2024 à 16:00

(Visuel de Jean-Claude Dulieu, Isabelle Choain et Valérie Létard)

Le temps des cerises n’est pas celui des dossiers, car à chaque fois la genèse administrative est très lourde pour la validation d’un projet. En l’espèce, les travaux de la Route départementale 70 sont l’archétype du travail nécessaire pour une équipe municipale. Valérie Létard, conseillère départementale du Nord, était présente à ces inaugurations afin de représenter son Président Christian Poiret. « Avec moins d’argent, mais plus d’ambitions, cette équipe municipale et ses services vont chercher toutes les subventions potentielles sur ce dossier, 544 000 € pour la RD 70, mais également 104 000 euros pour la sécurisation des voiries, les trottoirs, les feux tricolores, etc. versés par le département », souligne Valérie Létard. Sur un total de 1 093 00 euros, ce dossier a bénéficié de 815 000 € de subventions et 25% d’autofinancement.

Visuel RD 70 en centre ville de Prouvy

Effectivement, pour le visiteur ponctuel, le changement saute aux yeux. « A chaque fois que je viens sur Prouvy, je constate que le centre-ville s’améliore, s’embellit et monte en qualité », souligne l’ancienne sénatrice. 

« Sans dotations, pas de projets en ruralité », Jean-Claude Dulieu

Cette bonne administration repose également sur le portage du dossier par les élus du principal financeur. En l’occurrence, la conseillère départementale est aussi la locale de l’étape, Isabelle Choain avec une double casquette, et son binôme depuis 2015 Jean-Claude Dulieu. « Tu peux être fière, car une inauguration (voire deux) finalise l’engagement des élus. L’Etat finance de moins en moins les projets, mais a contrario la politique de soutien aux petites et grandes communes, notamment concernant l’aménagement des voiries, est partagée à l’unanimité par l’hémicycle départemental », commente Jean-Claude Dulieu

Ensuite, l’ancien élu de la ville de Valenciennes, aujourd’hui conseiller départemental, marque sa préférence : « Pour ma part, je préconise d’abord un soutien aux communes rurales au sein du conseil départemental. En effet, pour une agglo ou une grande collectivité locale, 100 000 euros, c’est important, mais pas rédhibitoire dans la conduite d’un projet. Par contre, pour une commune de petite taille, sans dotations, pas de projets en ruralité ! ».

Bien sûr, les dotations ne sont pas uniques, puisque la vice-présidente de Valenciennes Métropole, Isabelle Choain aussi, a obtenu pour sa commune une dotation du FSIC ( Fonds de Soutien aux Investissements Communaux) de Valenciennes Métropole à hauteur de 309 000 euros.

« L’équipe municipale a encore plein de projets dans les tuyaux », Isabelle Choain

Pour l’édile, ce temps inaugural avait commencé par un coupé de ruban afin d’inaugurer un parking en plein coeur de la cité, face à la mairie. Ce dernier doté de 20 places est pour moitié semi-couvert, mais va bénéficier également d’une borne de recharge rapide électrique très rapidement. « Nous attendons la convention signée avec Valenciennes Métropole pour sa mise en route », précise la maire. 

Visuel parking de 20 places

Concernant ce projet de parking, le coût final est de 235 000 euros, avec 163 000 euros de subventions (91 000 euros pour le département et 72 000 euros à travers le fonds vert de la CAVM) et de fait 30% d’autofinancement débloqué par la commune. 

Cette double opération, après une Maison médicale en 2021, coche toutes les cases, mais n’implique pas que les projets locaux ne sont plus d’actualité. « L’équipe municipale a encore plein de projets dans les tuyaux en faveur du cadre de vie. D’ailleurs, comme le soulignait Valérie Létard, ces aménagements d’une voirie, trottoirs… donnent une plus-value aux logements concernés », conclut Isabelle Choain.

Daniel Carlier

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