Malgré le danger, les alertes et la campagne de rappel en court concernant Takata, les automobilistes concernés ne se précipitent pas pour mettre en conformité leurs airbags. Face aux risques, les grands réseaux de garagistes type Speedy ou Norauto refusent ces voitures dans leurs ateliers.
Un rapport officiel dresse un état des lieux de l’affaire Takata et donne les différentes pistes à suivre pour arranger la situation. Mais selon les auteurs, deux ans au moins devraient s’écouler avant que la quasi-totalité des cas soient réglés. A moins qu'une contre-visite au contrôle technique ne soit rendue obligatoire.
L’affaire des airbags tueurs n’en finit pas, aussi le ministère des transports officialise-t-il aujourd’hui un projet d’arrêté imposant des rappels "élargis et accélérés", dont l’ambition est de faciliter la vie des automobilistes concernés.