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À partir d’avant-hierLinux

Créatures ou IA : consultez, manipulez & annotez les images des bibliothèques, musées… grâce à IIIF

L’initiative IIIF, pour International Image Interoperability Framework, est née de la constatation que la diffusion d’images patrimoniales sur le web était « trop lente, trop coûteuse, trop décousue, trop complexe ». IIIF apporte une solution pérenne et élégante à ces difficultés en conciliant accessibilité, interopérabilité et sobriété. Il intéresse les GLAM (collections, bibliothèques, archives, musées, etc.) ainsi que les acteurs de l’enseignement et de la recherche.

Concrètement, IIIF créé un cadre technique commun grâce auquel les fournisseurs peuvent délivrer leurs contenus sur le web de manière standardisée, afin de les rendre consultables, manipulables et annotables par n’importe quelle application compatible.

International Image Interoperability Framework

Sommaire

Origine de IIIF

En 2010, constitution d’un groupe de réflexion et d’expérimentation sur l’interopérabilité des manuscrits médiévaux numérisés à l’initiative de l’université de Stanford. Ses travaux ont conduit à l’élaboration d’un modèle de données Shared Canvas basé sur le modèle d’annotation du W3C.

À la même époque, de grandes bibliothèques nationales et des universités ont travaillé à la définition d’un mécanisme d’échange des images pour aboutir en 2012 à la publication de la version 1 de l’API Image de l'International Image Interoperability Framework (IIIF).

Le Consortium IIIF a été créé en 2015 par onze institutions : la British Library, Artstor, Die Bayerische Staatsbibliothek, la Bibliothèque nationale de France, Nasjonalbiblioteket (Norvège), Wellcome Trust, et les universités d’Oxford, Stanford, Cornell, Princeton et Yale. Il compte actuellement 69 membres.

Qu’est-ce que IIIF ?

Un aspect spectaculaire de IIIF réside dans la visualisation fluide des images et le zoom profond, cf. Sagami River, Kyoto (1660?-1670?). Princeton University, mais IIIF ne se résume pas à ça, loin de là.

_Sagami River, Kyoto (1660?-1670?) affiché par le visualiseur libre UniversalViewer

IIIF désigne à la fois le cadre technique partagé d’un ensemble de protocoles ouverts et une communauté humaine qui les implémente, développe des logiciels et in fine expose des contenus audiovisuels interopérables.

Ce standard de fait est utilisé par de plus en plus d’institutions culturelles — collections, bibliothèques, musées, archives, etc. — et scientifiques — universités, labos, muséums, etc. Ses fonctionnalités s’étendent maintenant à l’audio et à la vidéo ; la prise en compte de la 3D est en cours.

Pour l’heure, IIIF est surtout utilisé pour la diffusion d’images numériques. Ce sont ainsi des centaines de millions d’images qui deviennent véritablement découvrables, consultables, comparables, manipulables, citables, annotables et mixables par n’importe quelle application compatible capable de se « brancher » sur les entrepôts des uns et des autres.

Sans téléchargement de fichiers images, ces ressources de « première main » sont immédiatement utilisables par les professionnels comme par les amateurs. Elles intéressent aussi les chercheurs, les enseignants et les élèves, et les médiateurs culturels, scientifiques et artistiques. IIIF facilite grandement la diffusion, la réutilisation et la valorisation de toutes ces ressources disséminées.

Principe général d’interopérabilité de IIIF : trois applications différentes sont branchées à trois entrepôts IIIF (source : Biblissima+ — Licence Ouverte / Open License 2.0)
Principe général d’interopérabilité de IIIF : trois applications différentes sont branchées à trois entrepôts IIIF (source : Biblissima+ — Licence Ouverte / Open License 2.0)

Visualisation d’un document

Photo de Bob Fitch, Martin Luther King Jr. & Joan Baez (1966), visualisée avec le logiciel libre Tify

Copie d’écran du logiciel libre Tify présentant une photographie de Martin Luther King et de Joan Baez (Bob Fitch, 1966). Ce document est fourni par un serveur IIIF opéré par l’université de Stanford.

Visualisation de plusieurs documents

La magie IIIF c’est la capacité de jongler avec les références des ressources, par exemple, pour les réunir dans des bibliothèques virtuelles ou encore pour servir de points d’entrée aux robots et autres IA afin d’analyser les documents.

Léonard Limosin est un peintre, émailleur, dessinateur et graveur français du XVIe siècle. Deux de ses œuvres sont présentées ci-après dans le visualiseur libre IIIF Mirador.

Vues d’œuvres de Léonard Limosin avec le logiciel libre Mirador

Sur cette page, vous pouvez explorer chaque image et zoomer, les comparer, lire leurs métadonnées, passer en plein écran ou agencer différemment les fenêtres. L’interface de Mirador vous permet aussi d’accéder à d’autres références en cliquant sur le bouton rond bleu puis en sélectionnant les documents préenregistrés.

Vous avez aussi la possibilité d’en ajouter d’autres via le bouton bleu Ajouter une ressource en bas à droite, ensuite en insérant l’URL d’un manifeste IIIF. En faisant une recherche sur Léonard Limosin vous trouverez différentes collections comportant certaines de ses œuvres. Certaines les exposent au standard IIIF. Dans ce cas, pour chaque notice il s’agit de récupérer le lien d’un manifeste IIIF (explicite ou associé au logo IIIF). Exemple, avec cette Crucifixion au Fitzwilliam Museum (Cambridge).

Le logiciel libre Omeka dispose de fonctionnalités IIIF et permet de créer des bibliothèques virtuelles de ressources IIIF.

Apports de IIIF

D’après IIIF en 5 minutes.

Pour les usagers

L’accès à des images de haute qualité ainsi qu’à leurs métadonnées, large choix de visualiseurs libres :

Ces outils, et d’autres encore, offrent une large palette d’interfaces riches et universelles pour :

Il existe de nombreux dispositifs pour utiliser ces ressources de « première main » et corpus dans un environnement éducatif et de recherche.

Pour les diffuseurs

  • bénéficier d’une manière standardisée, cohérente et efficace, de présenter et de partager leurs collections,
  • améliorer leur visibilité, l’accessibilité à leurs données et développer des espaces de collaboration et de recherche,
  • faciliter la gestion des ressources numériques en garantissant un accès homogène et pérenne,
  • promouvoir la participation des usagers en mobilisant des outils avancés pour l’exploration et l’utilisation des ressources,
  • proposer des projets de transcription, de crowdsourcing ou de sciences participatives en fournissant des documents annotables,
  • réduire et mutualiser les coûts en utilisant un standard ouvert, des services et des logiciels éprouvés.

Pour les développeurs

Il existe de nombreux logiciels et composants compatibles avec les API de IIIF, beaucoup sont libres. La page officielle Awesome IIIF recense les principaux ainsi qu’un grand nombre de ressources documentaires et de services.

IIIF est entièrement basé sur les standards et l’architecture du Web (principes REST et du Linked Data, Web Annotation Model du W3C, JSON-LD) ce qui facilite le partage et la réutilisation des données.

Le découplage entre la couche serveur et la couche cliente, la modularité des composants logiciels, la ré-utilisabilité des ressources offrent une grande souplesse et réduit la dépendance à un logiciel ou un prestataire.

La communauté des usagers et des développeurs est active.

Comment ça marche ?

Le manifeste est un élément essentiel de IIIF. C’est un document au format JSON-LD qui représente généralement un objet physique numérisé tel qu’un livre, une œuvre d’art, un numéro de journal, etc. Il peut également rassembler des éléments de provenances diverses. Il décrit l’ensemble du document, ses métadonnées, sa structure et référence les images et les médias qu’il embarque.

Les liens des manifestes IIIF sont plus ou moins faciles à trouver dans les notices des catalogues. Une méthode simple consiste à rechercher le logo IIIF ou à explorer les informations fournies par les visualiseurs. Le site officiel de IIIF alimente un annuaire non exhaustif des sites et, site par site, fournit généralement un mode d’emploi pour récupérer les manifestes.

Techniquement, IIIF comporte deux API principales, l’API Image et l’API Presentation qui fonctionnent de concert.

API Image

L’API Image fournit des informations basiques sur l’image ainsi que les pixels de l’image entière ou de zones à la demande.

Elle se présente avec les éléments suivants :

  • une URL d’accès aux informations techniques d’une image, abcd1234 est un exemple d’identifiant :
    http://www.example.org/image-service/abcd1234/info.json
  • une URL à construire à la carte pour récupérer et manipuler tout ou partie de l’image en précisant la zone, la taille, l’orientation, la qualité et le format de l’image à produire.

schéma de l’URL API Image

Voilà ce que ça donne en pratique avec l’image de test. Attention ! LinuxFR met en cache les images, si vous souhaitez effectuer les manipulations, copiez et modifiez les paramètres des url ci-après.

Le fichier info.jsonest le suivant :

  • https://stacks.stanford.edu/image/iiif/ff139pd0160/K90113-43/info.json

  • rendu homothétique de l’image entière avec une largeur de 300px

    https://stacks.stanford.edu/image/iiif/ff139pd0160/K90113-43/full/300,/0/default.jpg

    image entière rendue homothétique avec une largeur de 300px

  • détail de la même image

    https://stacks.stanford.edu/image/iiif/ff139pd0160/K90113-43/1680,1100,1300,1300/300,/0/default.jpg

    détail

  • rotation et transformations

    https://stacks.stanford.edu/image/iiif/ff139pd0160/K90113-43/1680,1100,1300,1300/150,/45/default.jpg

    détail

    https://stacks.stanford.edu/image/iiif/ff139pd0160/K90113-43/1680,1100,1300,1300/150,/0/bitonal.jpg

    détail
    https://stacks.stanford.edu/image/iiif/ff139pd0160/K90113-43/1680,1100,1300,1300/150,/0/gray.jpg

    le rendu en niveaux de gris ne fonctionne pas avec ce serveur IIIF.

Pour en savoir plus consultez les spécifications de l’API Image (version 3.0 actuellement).

L’API Presentation

En complément à l’API Image, l’API Presentation fournit les propriétés d’un document IIIF : métadonnées, structures, annotations, etc.

Principales composantes d’un Manifeste IIIF

Principales composantes d’un Manifeste IIIF (source : Biblissima+ — Licence Ouverte / Open License 2.0)

Il existe de nombreux visualiseurs pour afficher ces documents et les informations associées. On distingue alors dans différentes zones le rôle de chacune des deux API principales.

API Image

Source : Biblissima+ — Licence Ouverte / Open License 2.0.

API Presentation

Source : Biblissima+ — Licence Ouverte / Open License 2.0.

À noter que le visualiseur optimise le trafic en ne demandant au serveur que la partie de l’image à afficher

Pour en savoir plus consultez les spécifications de l’API Presentation (version 3.0 actuellement).

Les autres API

Voir la page des spécifications, extensions, traductions et travaux en cours.

  • Authorization Flow (version 2.0) - décrit un système de contrôle d’accès.
  • Change Discovery (version 1.0) - fournit les informations nécessaires pour découvrir et utiliser les ressources IIIF.
  • Content Search (version 2.0) - définit le mécanisme d’interopérabilité permettant d’effectuer des recherches dans les annotations textuelles associées à un objet.
  • Content State (version 1.0) - permet de référencer tout ou partie d’un manifeste IIIF et de décrire des modalités d’accès.

Au-delà de l’image : l’audio, la vidéo et la 3D

Les références à des ressources audio et vidéo sont prises en compte dans la version 3.0 de l’API de présentation IIIF. À noter qu’il n’existe pas pour l’audio et pour la vidéo d’équivalents de l’API Image, en effet, cet aspect est pris en charge par les navigateurs. Exemple : audio et vidéo d’un morceau musical associés à la partition.

Il y a une forte demande pour la prise en compte de la 3D par IIIF. Un groupe de travail rassemble les institutions et les personnes intéressées. Il anime un dépôt Github qui rassemble les documents et expérimentations du groupe.

IIIF et IA

IIIF est de plus en plus utilisé par des dispositifs d’apprentissage et de reconnaissance automatique en raison de la facilité d’accès aux images entières ou à des zones, dans les définitions et qualités nécessaires. Il est aussi possible d’imaginer des IA qui génèrent automatiquement des manifestes annotés.

La société française Teklia s’est spécialisé dans ce domaine. Elle vient d'annoncer le passage sous licence libre de sa plateforme Arkindex.

Harvard Art Museums a créé AI Explorer qui mobilisent un certain nombre d’IA pour décortiquer des reproductions d’œuvres et des photographies.

Le Consortium IIIF a mis en place un groupe de travail et il existe une formation en ligne sur le sujet.

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GIMP 2.10.38 est sorti

Note : cette dépêche est une traduction de l'annonce officielle de la sortie de GIMP 2.10.38 du 3 mai 2024 (en anglais).

Cette (peut-être dernière) version stable de GIMP 2 apporte des rétroportages très demandés de GTK3, y compris une prise en charge améliorée des tablettes sous Windows. Un certain nombre de corrections de bugs et d’améliorations mineures sont également incluses dans cette version.

Sommaire

Cette actualité répertorie les changements les plus notables et visibles. En particulier, nous ne répertorions pas toutes les corrections de bogues ou améliorations mineures. Pour obtenir une liste plus complète des modifications, vous devez vous référer au fichier NEWS ou consulter l'historique des commits.

Nouvelles fonctionnalités et améliorations

Prise en charge améliorée des tablettes sous Windows

Avant cette version, GIMP prenait uniquement en charge la connexion de tablettes sous Windows via les pilotes WinTab plutôt que les nouveaux pilotes Windows Ink. Pour cette raison, nous avons reçu un certain nombre de rapports concernant des tablettes présentant des problèmes avec des boutons qui ne répondent pas, une sensibilité à la pression incorrecte, un mouvement de brosse retardé et des changements de position à mi-course.

Ces problèmes étaient dus à une limitation de GTK2, car la prise en charge de Windows Ink a été implémentée dans GTK3 par Luca Bacci, contributeur de longue date. Pour cette version, Luca a eu la gentillesse de rétroporter ce support vers GTK2. Vous pouvez désormais basculer entre les pilotes WinTab et Windows Ink (s’ils sont pris en charge par votre ordinateur) dans la boîte de dialogue Préférences sous les paramètres du périphérique d’entrée.

Windows Pointer Input API option in GIMP 2.10.38
Windows Pointer Input API peut être changé maintenant - GIMP 2.10.38

Rétroportages d’autres fonctionnalités de GTK3

Luca a également contribué à plusieurs autres fonctionnalités portées de GTK3 à GTK2. Certaines des améliorations rétroportées incluent la mise à jour de la taille de la boîte de dialogue d’impression afin que les boutons ne soient pas coupés, la résolution de problèmes avec les boîtes de dialogue contextuelles apparaissant derrière les précédentes et plusieurs correctifs concernant la saisie au clavier.

Ces améliorations concernent principalement Windows et sont déjà incluses dans la version de développement 2.99. Cependant, nous sommes très heureux que ces améliorations de la qualité de vie soient désormais disponibles dans cette version stable de GIMP 2.10 !

Corrections de bogues

Crashs récents

Deux crashs fréquemment signalés ont été corrigés. Un changement dans GLib 2.80 a exposé un bogue dans notre processus de fermeture et provoqué un crash à la sortie. Luca Bacci a une fois de plus conçu un correctif pour la version 2.10.38 et la prochaine version candidate 3.0. Un autre crash que certains utilisateurs rencontraient lors de très petites sélections a également été corrigé.

Autres correctifs

Un certain nombre d’autres petits bugs ont été corrigés dans cette version. Parmi eux :

  • Les PNG indexés avec transparence sont désormais exportés avec les bonnes couleurs
  • Anders Jonsson a corrigé les plages d’entrée de plusieurs filtres tels que Waves et Distort
  • Le champ de personnalisation de la barre de titre prend désormais en charge les caractères UTF-8
  • Les commentaires d’images existants ne « fuient » plus dans les images nouvellement créées

Statistiques de sortie

Depuis GIMP 2.10.36 :

  • 16 rapports ont été clos comme CORRIGÉS dans la version 2.10.38
  • 9 demandes de fusion ont été exécutées
  • 81 commits ont été poussés
  • 1 nouvelle traduction a été ajoutée : kabyle
  • 16 traductions ont été mises à jour : biélorusse, portugais brésilien, anglais britannique, danois, géorgien, allemand, grec, hongrois, islandais, italien, norvégien nynorsk, slovène, espagnol, suédois, turc, espagnol

25 personnes ont apporté des modifications ou des correctifs à la base de code de GIMP 2.10.36 (l’ordre est déterminé par le nombre de commits) :

  • 7 développeurs : Alx Sa, Jehan, Luca Bacci, Jacob Boerema, Lukas Oberhuber, lillolollo, Øyvind Kolås
  • 19 traducteurs : Kolbjørn Stuestøl, Sabri Ünal, Bruce Cowan, Yuri Chornoivan, Vasil Pupkin, Anders Jonsson, Rodrigo Lledó, Jürgen Benvenuti, Sveinn í Felli, Andi Chandler, Juliano de Souza Camargo, Ekaterine Papava, Balázs Úr, Martin, Philipp Kiemle, Alan Mortensen, Dimitris Spingos, Marco Ciampa, Yacine Bouklif

Contributions sur d’autres dépôts du GIMPverse (l’ordre est déterminé par le nombre de commits) :

  • La branche gimp-2-10 de gimp-macos-build (scripts de build macOS) a eu 30 commits depuis la version 2.10.36 par 2 contributeurs : Lukas Oberhuber, Bruno Lopes.
  • La version flatpak est composée de 11 commits par 3 contributeurs : Jehan, Hubert Figuière et Bruno Lopes.
  • Notre site Web principal a eu 42 commits depuis la sortie du 2.99.18 par 4 contributeurs : Jehan, Alx Sa, Andre Klapper et Lukas Oberhuber.
  • Notre site Web du développeur a enregistré 34 commits depuis la version 2.99.18 par 6 contributeurs : Bruno Lopes, Jehan, Alx Sa, bootchk, Alpesh Jamgade et Robin Swift.
  • Notre documentation 2.10 a eu 35 commits depuis la version 2.10.36 par 8 contributeurs : Alan Mortensen, Anders Jonsson, Rodrigo Lledó, Jacob Boerema, Kolbjørn Stuestøl, Marco Ciampa, Andi Chandler et Vittor Paulo Vieira da Costa.

N’oublions pas de remercier toutes les personnes qui nous aident à trier dans Gitlab, rapportent des bugs et discutent avec nous d’éventuelles améliorations. Notre communauté est également profondément reconnaissante envers les guerriers d’Internet qui gèrent nos différents canaux de discussion ou comptes de réseaux sociaux tels que Ville Pätsi, Liam Quin, Michael Schumacher et Sevenix !

Remarque : compte tenu du nombre de composants dans GIMP et son univers, et de la manière dont nous obtenons des statistiques via les scripts git, des erreurs peuvent se glisser dans ces statistiques. N’hésitez pas à nous dire si nous avons manqué ou mal catégorisé certains contributeurs ou contributions.

Nouvelles de l’équipe et processus de publication

Idriss, contributeur du GSoC 2023, a récemment obtenu un accès « développeur » sur le référentiel source principal, pour le travail formidable qu’il a continué depuis lors.

Ville Pätsi, contributeur de très longue date (plus de 20 ans !), sur divers sujets (design, thématisation et plus) a obtenu l’accès « reporter » à Gitlab pour aider au tri et à l’organisation directement dans le tracker.

Autour de GIMP

Des nouvelles des miroirs

Depuis nos dernières nouvelles, 3 nouveaux miroirs accueillent GIMP :

  • Clarkson Open Source Institute, États-Unis
  • FCIX, Suisse
  • Tomás Leite de Castro, Portugal

Cela nous amène à un total de 49 miroirs répartis dans le monde.

Les miroirs sont importants, car ils aident le projet en partageant la charge de dizaines de milliers de téléchargements quotidiens. De plus, en disposant de miroirs répartis à travers le monde, nous garantissons que tous aient un accès rapide au téléchargement de GIMP.

Sponsors d’infrastructure et de matériel

Nous avons amélioré la page sponsor avec 2 sections :

  • "Infrastructure Sponsors" répertorie les sponsors qui aident GIMP au niveau de l’infrastructure :

    • CircleCI et MacStadium rendent possible notre plateforme d’intégration continue macOS.
    • Arm Ltd. sponsorise et administre plusieurs exécuteurs « Aarch64 » sur Windows pour notre version ARM 64 bits pour Windows ; et Microsoft avait offert des frais uniques pour leur Microsoft Store.
  • "Hardware Sponsors" répertorie les sponsors qui ont fait don de matériel aux contributeurs pour les aider dans leur travail de développement :

    • Arm Ltd. a récemment fait don d’un kit de développement Windows 2023 pour prendre en charge notre récent support Aarch64/Windows.
    • Purism a fait don d’un Librem Mini en 2021.

Télécharger GIMP 2.10.38

Vous trouverez toutes nos builds officielles sur le site officiel de GIMP (gimp.org) :

  • Flatpaks Linux pour x86 et ARM (64 bits)
  • Installateur Windows universel pour x86 (32 et 64 bits) et pour ARM (64 bits)
  • Paquets macOS DMG pour le matériel Intel
  • Paquets macOS DMG pour le matériel Apple Silicon

D’autres paquets réalisés par des tiers devraient évidemment suivre (paquets des distributions Linux ou *BSD, etc.).

Et ensuite ?

C’est clairement l’une des plus petites versions de la série 2.10, et elle pourrait être notre dernière. Nous verrons, même si nous savons aussi que certaines personnes restent bloquées plus longtemps que d’autres sur des séries plus anciennes (en particulier lors de l’utilisation des distributions Long Term Support (LTS) de systèmes d’exploitation de logiciels libres), si nous pourrions donc faire (si nous pensons que c’est nécessaire), une version 2.10.40 avec des corrections de bogues juste avant ou juste après la sortie de GIMP 3.0.0, en guise de conclusion.

Dans tous les cas, nous arrêtons désormais le rétroportage des fonctionnalités de la série 2.10. Ces améliorations de la prise en charge des tablettes graphiques pour Windows sont suffisamment importantes pour qu’elles aient dû être intégrées ; mais à partir de maintenant, nous voulons nous concentrer uniquement sur la sortie de GIMP 3.0.0.

Maintenant, vous vous demandez peut-être quand cela se produira-t-il ? Très bientôt ! Nous sommes sur le dernier sprint vers la release candidate. Cela inclut de nombreuses corrections de bugs, mais également des modifications de l’API en cours. Nous vous tiendrons au courant !

N’oubliez pas que vous pouvez faire un don et financer personnellement les développeurs de GIMP, comme moyen de redonner et accélérer le développement de GIMP. L’engagement communautaire permet au projet de se renforcer ! 💪🥳

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