Test du Hisense HT Saturn : et si le vrai home-cinéma sans fil ne venait pas de Sony ni de Samsung ?
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Voilà un duel de titans où chaque décibel compte. Vous en avez marre de choisir entre précision chirurgicale et puissance déchaînée ? La 98 dB, aussi compacte et élégante qu’un vase contemporain, offre un son d’une pureté cristalline et idéal pour les espaces restreints. La 108 dB, elle, fait trembler les murs avec ses 1100 W RMS et ses basses qui descendent à 14 Hz – un vrai monstre pour les amateurs de concerts à la maison. Après avoir comparé les Devialet Phantom I et II, on décortique les deux philosophies opposées de la 98 dB et de la 108 dB : celle du raffinement élégant et celle de la démesure assumée, pour que votre salon devienne enfin la salle de divertissement dont vous avez toujours rêvé.

Aujourd’hui, deux poids lourds s’affrontent : les enceintes Devialet Phantom Ultimate 98 dB et 108 dB. Une ADN commune, mais des différences bien marquées.
La version 98 dB se distingue par son aspect compact et précis. La 108 dB se montre quant à elle bien plus puissante. Discrétion ou show ? À vous de décider.
| Specs | Phantom Ultimate 98 dB | Phantom Ultimate 108 dB |
|---|---|---|
| ✅ Puissance | 400 W RMS | ✅ 1100 W RMS |
| ✅ Son | 98 dB | ✅ 108 dB |
| ✅ Fréquences | 18 Hz – 25 kHz | ✅ 14 Hz – 35 kHz |
| ✅ Wi-Fi | 5 | ✅ 6 |
| Caractéristiques | Devialet Phantom Ultimate 98 dB | Devialet Phantom Ultimate 108 dB |
|---|---|---|
| Puissance sonore max | 98 dB SPL à 1 mètre | ✅ 108 dB SPL à 1 mètre |
| Puissance d’amplification | 400 W RMS | ✅ 1100 W RMS |
| Réponse en fréquence | 18 Hz – 25 kHz | ✅ 14 Hz – 35 kHz |
| Graves | Contrôlés et propres | Plus profonds, plus musclés |
| Architecture acoustique | 2 voies (1x dôme aluminium large bande, 2x woofers) | ✅ 3 voies (1x tweeter aluminium, 1x médium, 2x woofers latéraux en ABS à haute excursion) |
| Dimensions (L x H x P) | 15.7 x 16.8 x 21.9 cm (compact) | ❌ 24.6 x 25.5 x 34.2 cm (XXL) |
| Poids | 4.3 kg (9.5 lbs) | ❌ 11.1 kg (24.5 lbs) |
| Connectivité sans-fil | Wi-Fi 5, Bluetooth 5.2 | ✅ Wi-Fi 6, Bluetooth 5.3 |
| Processeur | NXP i.MX 8M Nano (commun aux deux / version 2025) | |
| Système d’exploitation | DOS 3 (commun aux deux / version 2025) | |
Assez parlé et place aux faits, rien qu’aux faits. La Devialet Phantom Ultimate 108 dB, c’est le mastodonte qui fait trembler la maison (on abuse à peine). Avec ses 10 dB supplémentaires, c’est l’équivalent d’un mur d’enceintes en concert. 14 Hz dans les graves ? Ce sont des infrabasses qui vrombissent dans la poitrine.
Si la Devialet Phantom Ultimate 98 dB reste un petit bijou compact, la 108 dB sera particulièrement à l’aise dans les grandes pièces. Tous ces chiffres sont bien beaux mais concrètement, ça donne quoi dans votre salon ? C’est ce qu’on va voir.
La Devialet Phantom Ultimate 98 dB représente l’un des meilleurs compromis en termes de puissance dans un format compact (15,5 x 21,9 x 16,8 cm, 4,3 kg). Ses 98 dB suffisent largement dans un salon de taille moyenne, surtout avec ses basses pouvant atteindre 18 Hz. Ses woofers en aluminium et son tweeter large offrent un son clair même à pleine puissance.
En duo stéréo, elle surpasse même certaines barres de son haut de gamme grâce à ses 400 W RMS d’amplification ADH® (à la fois classique et numérique) et à la technologie SAM® qui ajuste les fréquences en temps réel. L’application Devialet permet également d’activer en un clic plusieurs modes dédiés (nuit, « loudness », musique, EQ 6 bandes) pour adapter le son à chaque usage, sans oublier l’interface tactile présente sur le dessus (idem sur la 108 dB).
La Devialet Phantom Ultimate 108 dB déchaîne la puissance : 108 dB, 1 100 W RMS d’amplification ADH® et une réponse en fréquence de 14 Hz à 35 kHz. Son moteur de woofer amélioré et son Wi-Fi 6 garantissent également une bonne stabilité, même lorsque le volume est poussé à fond. Sa technologie HBI® (« Heart Bass Implosion ») génère des pressions d’air dignes d’un studio pro, tandis que le processeur NXP i.MX 8 (présent sur la version 2025) gère le streaming en 32 bits/96 kHz. C’est le must pour les grands espaces.
Avec l’amplification ADH (Analog Digital Hybrid) de nouvelle génération, chaque note est reproduite avec une extrême fidélité, même depuis une seule enceinte. Et à la différence de la 98 dB, la 108 dB adopte une architecture 3 voies avec un tweeter en aluminium de nouvelle génération pour des aigus cristallins, un haut-parleur médium dédié aux voix, ainsi que des woofers avec un ABS à haute excursion qui font vibrer les murs. Même les détails les plus subtils prennent vie, comme le souffle d’un chanteur en concert ou le crissement d’un archet sur un violoncelle.

L’enceinte 108 dB ne se contente pas de frapper fort. Sa réponse en fréquences de 14 Hz à 35 kHz capte les infrabasses et les ultrasons des bandes originales de cinéma. Le son s’étire dans l’espace avec une largeur, une hauteur et une densité impressionnantes. De plus, le Wi-Fi 6 assure une synchronisation millimétrée en stéréo, avec une latence quasi imperceptible. Parfait pour diffuser des contenus sans fil.
Dans le même temps, elle est conçue pour les pièces spacieuses, les soirées cinéma immersives ou les fêtes avec de la musique techno poussée à fond. En d’autres termes, elle offre l’expérience sonore la plus immersive que vous puissiez trouver dans une enceinte de cette taille.
La Phantom Ultimate 108 dB ne se contente pas de faire du bruit. Elle génère des infrabasses à 14 Hz, une fréquence que vous ne captez pas réellement avec vos oreilles, mais que votre corps ressent. On parle de vibrations dans les murs, de plancher qui tremble, de pression dans la poitrine. Sa technologie HBI (Heart Bass Implosion), avec ses woofers latéraux qui se repoussent en parfaite symétrie, transforme votre salon en boîte de nuit.
Avec la 108 dB, on ne parle plus seulement d’écoute. On parle d’une expérience sismique maîtrisée, où chaque impact de basse est ressenti dans tout le corps.
La 98 dB, bien qu’impressionnante avec ses 18 Hz, reste dans la catégorie des « basses profondes mais raisonnables ». Elle fera déjà l’affaire pour des soirées entre potes, même si la 108 dB garantit l’effet « wow » quand on veut retrouver les sensations d’une salle de cinéma dans son salon.
Si la 98 dB se contente d’un tweeter en aluminium et de deux woofers, la 108 dB ajoute un haut-parleur dédié aux médiums. Résultat : les voix humaines deviennent cristallines et les instruments se détachent nettement. Ce n’est plus un simple mur de son, mais une carte postale sonore en haute définition.
À 100 décibels, la 98 dB commence à grincer des dents. La 108 dB, elle, reste dans son élément puisqu’elle peut monter jusqu’à 111 dB en stéréo. Sa gestion thermique supérieure et son amplification 1100 W RMS (contre 400 W RMS pour sa petite sœur) lui permettent de tenir dans la durée sans s’essouffler. La 108 dB est sans aucun doute le modèle qu’on peut utiliser plusieurs heures sans s’en rendre compte.
Malgré leurs nombreuses qualités, les Phantom ne disposent pas de prise HDMI ARC. Un vrai talon d’Achille pour espérer séduire les cinéphiles. Néanmoins, il est possible de les connecter sur TV via une entrée SPDIF combo mini-jack 3,5 mm / optique, ce qui s’avère aussi efficace mais moins pratique qu’un câble unique. L’absence de prise HDMI oblige également à jongler avec le câblage pour profiter d’un son en qualité non compressée.
Ces protocoles fonctionnent bien entendu pour les deux modèles. Seule différence notable : la 108 dB évite les micro-coupures dans les configurations multi-enceintes grâce à son Wi-Fi 6 (contre Wi-Fi 5 sur la 98 dB).
Un écart qui pique, mais justifié par une évolution de taille. La 108 dB délivre une puissance triplée (1 100 W RMS contre 400 W RMS), une connexion plus stable avec le Wi-Fi 6 et le Bluetooth 5.3 (contre Wi-Fi 5 / Bluetooth 5.2 sur la 98 dB), et un système 3 voies (tweeter, médium, woofers redessinés) contre un design à large bande.
Vous obtenez des graves mieux maîtrisés, une scène sonore étendue et une réponse en fréquence élargie (14 Hz-35 kHz contre 18 Hz-25 kHz). Pour un petit espace, la 98 dB suffit mais si vous voulez secouer les murs, le 108 dB en vaut largement la peine.
Artistic excellence. And the acoustic reverence it deserves.
— DEVIALET (@DEVIALET) October 30, 2025
Devialet Phantom Ultimate Opéra de Paris―where sound becomes curtain-raising: https://t.co/W0rqH8lftW#Devialet #DevialetPhantom pic.twitter.com/UetJQ5Gkj5
Il est bien beau notre avis de « pote calé en matériel audio », mais qu’en pensent ceux qui ont mis la main au portefeuille ?
La Phantom Ultimate 98 dB brille par sa clarté sonore et son encombrement minimal. Un utilisateur estime d’ailleurs que « pour un appart, c’est juste parfait. Les aigus sont cristallins, les basses contrôlées, sans encombrer l’espace. » D’autres soulignent sa puissance suffisante pour un salon, avec des voix « nettement plus claires » en mode TV. En stéréo, il « offre un équilibre bluffant entre qualité et taille ».
Du côté des médias spécialisés, Smart Home Sounds estime qu’elle a « un niveau de performance qui pourrait rivaliser avec de nombreuses configurations traditionnelles ». Nos confrères de T3 mettent aussi en avant son aspect esthétique qui est « l’une des caractéristiques les plus attrayantes de la Phantom Ultimate ».
La Phantom Ultimate 108 dB divise ceux qui l’ont testée et ceux qui hésitent. Son impact est décrit comme « une claque dans la poitrine ». Un utilisateur témoigne : « Les basses, vous les sentez dans les os. On dirait que les murs vibrent avec la musique. » En stéréo, elle délivre une scène « plus large, plus haute », idéale pour les amateurs de home cinéma ou de concerts privés.
Et là encore, les testeurs ne tarissent pas d’éloges à son sujet en soulignant « la qualité audio exceptionnelle qui rend la Devialet Phantom Ultimate si spéciale » (The Absolute Sound), ainsi que « ses basses massives mais toujours incroyablement maîtrisées » (Smart Home Sounds).
Les deux modèles partagent toutefois un défaut majeur : l’absence de HDMI ARC. Pour la TV, une connexion optique reste donc la seule option. Un détail qui agace, mais qui ne gâche pas le rendu sonore premium pour autant. La 108 dB reste réservée aux audiophiles prêts à investir une belle somme pour un son « qui tape comme dans un concert privé ».
La Phantom Ultimate 98 dB s’adapte aux espaces compacts. Avec un gabarit réduit (4,3 kg, 168 x 157 x 219 mm), elle s’intègre à merveille dans un salon modeste ou une chambre, tandis que ses tweeters et woofers donnent vie aux voix et aux instruments avec précision. Idéale en stéréo dans des pièces de 20-30 m², elle restitue notamment les violons et les voix féminines avec une clarté éblouissante.
La Phantom Ultimate 108 dB délivre des basses profondes dans un gabarit plus volumineux (11,1 kg, 246 x 255 x 342 mm, 1100 watts). La HBI® synchronise les basses avec une précision extrême, pendant que le Wi-Fi 6 garantit une excellente stabilité en multiroom. Idéale pour les films ou les concerts depuis le salon, il s’agit là d’un modèle suffisant pour une pièce de 50 m², avec des basses qui secouent le plancher.
Finalement, le choix est simple : privilégiez la 98 dB pour une écoute haute-fidélité dans votre salon, et osez la 108 dB si vous voulez transformer votre espace de vie en une vraie salle de concert.
Investir dans une Phantom, c’est un engagement. Mais si vous cherchez du son professionnel pour une écoute régulière, alors oui, c’est ce qu’il vous faut. La 98 dB, c’est la discrétion qui envoie du lourd dans un petit espace.
La 108 dB, c’est la championne de la puissance brute, capable de faire trembler les murs de votre salon. Si vous cherchez juste à écouter les infos du matin, on vous le dit à l’avance : passez votre chemin, vous allez faire un trou dans votre budget pour pas grand-chose.
Le Dolby Atmos, c’est le Saint Graal pour un son immersif. Mais là, on va devoir être clairs : les Phantom ne sont pas compatibles avec le Dolby Atmos. Avant de partir en mode déception, respirez un coup parce que Devialet a pensé à tout. Avec un processeur intégré et une application qui gère le SAM (Speaker Active Matching), vos films, séries et jeux prennent vie avec une spatialisation bluffante. De quoi vous mettre le son dans la figure en 3D, façon Hollywood. D’autant plus que le combo avec une TV est tout simple : branchez le câble optique, et c’est parti pour les sensations fortes. Alors oui, ce n’est pas du Atmos pur et dur, mais vous ne risquez pas d’être déçus pour autant.
La Phantom 108 dB n’est pas juste une enceinte, c’est une bête qui vous fait voyager dans le spectre sonore. Sa réponse en fréquence ? 14 Hz à 35 kHz. En clair, ça capte des sons si bas que vous les sentez plus que vous ne les entendez (14 Hz, c’est quasiment de l’infrabasse) et des aigus si aériens qu’ils flottent dans l’air.
Comparée à sa petit sœur la 98dB (18 Hz à 25 kHz), on aurait presque l’impression de passer d’un concert live à un écouteur de poche. Du coup, si vous cherchez un truc qui vous fait vibrer de la tête aux pieds, la 108 dB fera sûrement votre bonheur.
La règle des 83 % ? Sûrement un truc de « geek du son » pour piger si vos enceintes sont bien placées, vous diriez-vous. Mais c’est en fait assez simple à comprendre : si la distance entre vos deux enceintes fait au moins 83 % de la distance entre elles et vous, vous optimisez l’immersion. Pour les Phantom, c’est facile : on vous conseille 1,5 à 2,5 mètres entre les deux, et 1,5 à 2,5 mètres entre vous et elles.
En clair, c’est une règle d’or pour ne pas se planter dans l’installation. Mais bon, si vous êtes du genre bordélique, pas de panique : même mal placés, ces enceintes Devialet envoient du steak. Par contre, si vous voulez un son aux petits oignons, mieux vaut suivre cette fameuse règle des 83%.
Se demander quelle marque est la meilleure, c’est comme comparer la pizza et le burger : ça dépend du goût de chacun. Même si Devialet est clairement dans le peloton de tête, surtout avec ses Phantom. Néanmoins, le monde du son est une véritable jungle avec des concurrents comme B&W, KEF, Bowers & Wilkins ou même Polk Audio avec son MagniFi Mini AX. Ce qui fait la force de Devialet, c’est son mélange de design épuré, de technologies de pointe (l’ADH, le SAM, le HBI), et une puissance brute qui envoie du lourd.
Mais si votre cœur balance pour des enceintes colonnes qui ont une signature sonore unique, ou que vous cherchez du multiroom intelligent, d’autres marques pourraient tout aussi bien faire le job. En résumé, Devialet est une valeur sûre malgré une forte concurrence sur le marché du premium.
Vous êtes en quête d’un son d’exception, mais vous vous demandez si Devialet est la seule marque de référence ? Alors on vous le dit tout de suite : il y a un tas d’autres marques capables de rivaliser dans bien des domaines. Besoin d’une barre de son avec un caisson de basse intégré pour un home-cinéma à couper le souffle ? Le pack Sonos Arc + Sub vous donnera satisfaction. Envie d’une paire d’enceintes colonnes offrant un son ultra-précis ? Optez pour Bowers & Wilkins et ses 800 Series, c’est du lourd. Et si vous rêvez d’un son multiroom avec une qualité premium, le duo KEF LS50 Wireless II vous donnera des frissons.
Si vous cherchez un objet design, compact et capable de faire trembler les murs avec un seul caisson, Devialet n’a pas d’égal. En résumé, tout dépend de ce que vous cherchez. Mais si vous voulez du pur plaisir brut, un design qui en jette et un son qui vous cloue à votre canapé, la Phantom coche toutes les cases.
La question qui fâche : quelle marque choisir entre Devialet et Sonos pour un son qui déchire ? On va être clair : ces deux marques ne sont pas du même monde. Devialet, c’est le diamant brut des audiophiles. La Phantom, c’est de l’élégance, de la puissance et un son qui donne des frissons. Sonos, c’est l’ami des accros à la domotique. Du multiroom malin, un écosystème fluide et une enceinte qui se place partout en s’adaptant à son espace.
Si vous voulez un son de compétition dans une seule pièce, du grave qui vous secoue et des aigus précis, la Phantom 108 dB sera idéale. Mais si vous rêvez d’un son de qualité dans toute la maison, avec une synchronisation parfaite entre la cuisine, le salon et la terrasse, Sonos vous conviendra mieux. En résumé : Devialet s’adresse à ceux qui veulent en prendre plein les oreilles dans leur salon. Sonos, quant à elle, cible ceux qui ne peuvent pas quitter une pièce sans avoir une enceinte à proximité. Et vous, vous en pensez quoi ?

L’histoire du jour est signée Luke M, un hacker qui a découvert comment rooter une caméra avec… du son !
L’appareil en question est une caméra chinoise de la marque Yi qui utilise une fonctionnalité appelée “Sonic Pairing” pour faciliter la configuration WiFi. Comme ça, au lieu de galérer à taper votre mot de passe WiFi sur une interface minuscule avec vos gros doigts boudinés, vous jouez simplement un petit son depuis votre téléphone et c’est ce son qui contient votre clé WiFi encodés en modulation de fréquence. La caméra écoute, décode, et se connecte.
Magique, non ?
Sauf que cette fonctionnalité marquée en “beta” dans l’app Yi IoT contient deux bugs magnifiques : une stack overflow local et un global overflow. En gros, en fabriquant un fichier audio malveillant avec les bons patterns, Luke a pu injecter du code arbitraire dans la caméra, ce qui lui permet d’obtenir un shell root qui se lance via la commande telnetd avec les identifiants par défaut. Tout ça, sans accès physique… juste la lecture d’un wav ou d’un MP3.
Pour arriver à ses fins, Luke a utilisé Frida , un framework de hooking que j’adore, capable d’intercepter les fonctions natives de l’app. Cela lui a permis de remplacer les données légitimes attendues par l’app par son propre payload.
Le premier bug (stack overflow) n’étant pas suffisant seul, Luke a dû utiliser un autre bug (
un out-of-bounds read via DOOM
) pour leaker un pointeur et contourner l’
ASLR
. Mais le second bug (global overflow) est bien plus intéressant puisqu’il lui permet directement de faire une injection de commande via system() lors du pairing, sans avoir besoin d’autre chose.
Voici la waveform utilisée par le second exploit
Et comme la chaîne que vous pouvez envoyer via le son peut faire jusqu’à 128 bytes c’est largement suffisant pour un telnetd ou n’importe quelle commande shell. Notez que pour que l’exploit marche, le bind_key doit commencer par ‘CN’, ce qui force un path exploitable et, en bonus fait causer la caméra en chinois ^^.
Après faut savoir que ce hack amusant ne fonctionne que si la caméra n’est pas encore connectée au cloud. Donc c’est pas très utile pour attaquer des caméras déjà déployées mais ça illustre bien le problème de tout cet IoT pas cher avec des tas de features “pratiques” comme ce “Sonic Pairing” qui finissent par être catastrophique dans la pratique.
Voilà… si vous voulez les détails techniques complets avec les waveforms et le code d’exploit, foncez lire ça sur Paged Out! #7 .

Creative lance de façon très régulière de nouveaux modèles sur le marché et cette fois, nous a gentiment fait parvenir ses nouveaux écouteurs haut de gamme, j’ai nommé les Aurvana Ace 3. Nous avons d’ailleurs pu tester la V2 juste ici en mars 2024.
Voyons ensemble ce qu’ils valent et quelles sont les améliorations qui ont été apportées. Vous les retrouverez au prix de 149,99 € directement sur le site de la marque. Place au test !
Cette fois, pas de touche orange à laquelle la marque Creative nous a habitué depuis quelques années. Ici, on retrouvera sur la face avant un visuel des écouteurs à peine sortie de leur boîte de rechargement, un rappel de la marque et du modèle juste en dessous. Simple, élégant, efficace. À gauche, nous retrouverons quelques mentions légales en plusieurs langues tandis qu’à droite, nous aurons un visuel des écouteurs en utilisations et un rappel des divers technologies qu’ils renferment.
Sur le dessus, le contenu de la boîte y sera dessiné et pour finir, à l’arrière, les principales caractéristiques techniques et un rappel des applications dédiées.
| Caractéristique |
|---|
| Technologie audio principale | xMEMS (double driver) + transducteur dynamique 10 mm |
| Codecs audio pris en charge | LDAC + aptX Lossless (via Snapdragon Sound) |
| Connectivité | Bluetooth 5.4 |
| Annulation de bruit active (ANC) | Système hybride adaptatif |
| Mode ambient | Oui |
| Résistance à l’eau / sueur | IPX5 |
| Autonomie annoncée | 7 heures par charge + ~26 heures (ou 28 h selon source) avec le boîtier |
| Nombre de micros / appels | Six micros annoncés pour des appels clairs |
| Détection usage (play/pause auto) | Oui, détection intelligente de retrait / remise d’écouteurs |
Système à double transducteur hybride – un driver xMEMS (semi-conducteur) + un driver dynamique de 10 mm pour conjuguer précision des aigus et puissance des basses.
Support audio haut-de-gamme et sans perte – compatibilité avec Qualcomm Snapdragon Sound, codec aptX Lossless et LDAC.
Connectivité Bluetooth 5.4 – prise en charge du standard LE Audio et de la technologie Auracast pour le partage audio et la diffusion sur plusieurs appareils.
Technologie de personnalisation sonore Mimi Hearing Technologies (Mimi Sound Personalization) – un test auditif génère un profil et le son s’adapte en temps réel selon votre oreille.
Annulation active du bruit (ANC) de type « hybride adaptatif » – l’ANC s’ajuste selon l’environnement, mais également le mode « Ambient » (bruit extérieur) pour rester conscient de ce qui se passe autour.
Détection de port (« Wear Detect ») – la lecture met en pause automatiquement quand vous retirez un écouteur, et reprend quand vous le remettez.
Contrôles tactiles – pour lecture/pause, appels, assistant vocal etc.
Mode mono – possibilité d’utiliser un seul écouteur pour un usage plus flexible.
Résistance à l’eau et à la transpiration – certification IPX5 pour les écouteurs (leur usage lors d’activités sportives ou sous pluie légère).
Autonomie annoncée – jusqu’à 7 heures d’écoute avec une seule charge des écouteurs, et jusqu’à 26 heures combinées avec le boîtier. Recharge par USB-C et charge sans fil compatible.
Application dédiée (Creative App) – permettant profil auditif, mise à jour firmware, réglages audio personnalisés.
Embouts de différentes tailles – (XS, S, M, L, XL) pour adapter le confort et l’isolation.
Creative revient sur le devant de la scène avec une nouvelle génération d’écouteurs intra-auriculaires : les Aurvana Ace 3. Après le joli succès des Aurvana Ace et Ace 2, la marque singapourienne semble vouloir affirmer un peu plus son savoir-faire audio, entre innovation technique et sensibilité musicale. Commençons par le design, ici épuré, fonctionnel, sans extravagance. Les Aurvana Ace 3 s’inscrivent dans la continuité visuelle des Ace anciennes génération, avec ce boîtier légèrement ovoïde, au couvercle un peu transparent et au logo gravé en relief.
Le boîtier s’ouvre avec une résistance bien calibrée – plus ferme que sur les modèles précédents si ma mémoire est bonne– et les écouteurs s’en extraient aisément, sans craindre de les faire tomber. Ils tiennent bien dans l’oreille, grâce à un format semi-ergonomique qui épouse naturellement le pavillon sans créer de pression. Le port reste confortable même après plusieurs heures, un point sur lequel Creative a nettement progressé.
Côté fabrication, on retrouve un assemblage propre, des finitions précises et une texture douce qui ne garde pas trop les traces de doigts, mais un peu quand même. Les écouteurs sont certifiés IPX5, donc capables de résister à la transpiration ou à une pluie fine – un vrai plus pour une utilisation nomade ou sportive.
Grande nouveauté de cette génération, la technologie Mimi personnalise le son selon votre audition. Après un court test, les écouteurs adaptent la restitution en temps réel à votre sensibilité, ajustant subtilement les aigus, médiums et graves.
Le résultat est bluffant : chaque écoute devient unique, naturelle et parfaitement équilibrée. Les voix gagnent en clarté, les instruments respirent mieux, et l’on découvre à quel point un son « fait pour soi » peut transformer l’expérience d’écoute.
L’annulation de bruit active a toujours été le point faible des modèles Aurvana. Sur cette version, Creative introduit une ANC hybride adaptative, capable d’ajuster automatiquement son intensité selon l’environnement. Dans les faits, cela fonctionne plutôt bien pour les sons continus – le vrombissement d’un bus, le souffle d’une climatisation – mais reste limité face aux bruits soudains ou aux voix.
Ce n’est pas un défaut rédhibitoire, le but est plutôt d’isoler suffisamment pour profiter pleinement de la musique sans se couper totalement du monde. Le mode « transparence », lui, m’a laissé plus perplexe : il amplifie les sons ambiants de façon naturelle, utile pour une balade urbaine ou un trajet à vélo. En courant par exemple, une voiture a réussi à me surprendre, en passant de pas de bruit de moteur à un bruit assourdissant tout d’un coup. Petit moment panique. On notera également la possibilité de basculer très vite d’un mode à l’autre via un simple geste tactile, ce qui rend l’usage fluide et intuitif.
Le passage au Bluetooth 5.4 se ressent immédiatement. L’appairage est quasi instantané, la stabilité irréprochable, même à plusieurs mètres du smartphone. Les codecs LDAC et aptX Lossless sont évidemment de la partie, garantissant une restitution sans perte si vous disposez d’un appareil compatible.
Pour les appels, les six microphones assurent une captation claire et un traitement efficace du bruit environnant. Même en extérieur, la voix reste nette.
L’autonomie annoncée est de 7 heures d’écoute par charge, avec environ 26 heures supplémentaires grâce au boîtier. En pratique, avec l’ANC actif et un volume autour de 70 %, on se situe plutôt entre 4 et 5 heures – ce qui reste dans la moyenne haute du segment. Le boîtier se recharge en USB-C, et la charge sans fil est toujours de la partie.
Parlons rapidement des deux applications : Creative App et Super SXFI. La première permet de tout personnaliser : son, commandes tactiles, ANC, détection de port ou encore mises à jour. C’est aussi elle qui intègre la technologie Mimi Sound Personalization, capable d’adapter le son à votre audition après un court test. Simple, fluide et efficace, l’application transforme les écouteurs en un produit vraiment sur mesure, où chaque réglage s’ajuste à vos préférences et à votre manière d’écouter.
L’application Super X-Fi quant à elle permet de reproduire un son 3D immersif fidèle à la spatialisation d’un home cinéma. Elle donne la possibilité de calibrer l’écoute selon la forme de votre tête et de vos oreilles, d’ajuster les profils audio, et de gérer les réglages des écouteurs.
Pour terminer, comparons nos Aurvana Ace 3 au modèle sorti l’année dernier, ce qui nous permettra au passage de résumer un peu notre test. Notre modèle du jour apporte plusieurs améliorations par rapport aux Ace 2. Leur son est plus riche et détaillé grâce au double transducteur hybride (xMEMS + dynamique 10 mm). La grande nouveauté est la personnalisation sonore Mimi, qui ajuste le son selon votre audition, absente sur les Ace 2. L’ANC est plus précise et adaptative, la connectivité passe au Bluetooth 5.4 avec support LE Audio et Auracast, et l’autonomie atteint jusqu’à 7 h par charge et 26 h avec le boîtier. Les Ace 3 ajoutent également 6 microphones et une résistance IPX5, offrant ainsi une expérience plus complète et moderne pour un prix similaire.
Les Creative Aurvana Ace 3 marquent une évolution pour la marque. Ce ne sont pas des écouteurs révolutionnaires, mais des compagnons bien aboutis et polyvalent. Creative a trouvé ici un équilibre entre innovation et technique.
De plus, la personnalisation sonore rend les écoutes uniques. On rappellera cependant pour nous leur faiblesse, un ANC perfectible et une autonomie un peu en deçà des espérances, mais rien qui ne gâche réellement l’expérience.
Test – Écouteurs Aurvana Ace 3 de Creative a lire sur Vonguru.