Depuis lundi matin, la machine médiatique tourne à plein régime.
« Pape des pauvres », « conscience morale de l’humanité », « homme de paix ».
Pas un mot sur ce qu’il a choisi de taire.
Pas un mot sur ce qu’il a activement favorisé.
En avril 2016, de retour de Lesbos, le pape François ramène avec lui douze réfugiés syriens musulmans à Rome.
Aucune famille chrétienne. Il expliquera plus tard que les chrétiens « n’avaient pas leurs papiers en règle ».
C’est le seul geste visible d’accueil de migrants par le Vatican.
Il exhortera ensuite toutes les paroisses d’Europe à accueillir des réfugiés, mais ne logera personne dans l’enceinte même du Vatican.
En 2019, il signe à Abou Dhabi avec le grand imam d’Al-Azhar un document affirmant que « le pluralisme et la diversité des religions [...] sont une sagesse divine ».
C’est une rupture directe avec la tradition catholique, pour qui la vérité religieuse est unique et le salut ne vient que par le Christ.
Jamais, en dix ans de pontificat, il ne nommera l’islam comme cause de persécutions.
Même après l’assassinat du père Hamel, il parlera de « violence absurde », sans évoquer l’idéologie.
Même après le Bataclan, il refusera de désigner l’ennemi.
À chaque attentat, il répondra par des mots creux : paix, fraternité, tristesse, humanité blessée.
Pendant ces mêmes années, des centaines d’églises ont été profanées ou incendiées en Europe.
Des prêtres ont été tués, des processions attaquées, des croix brisées.
Il n’a jamais dénoncé ces actes.
Il n’a jamais exigé qu’on protège les lieux chrétiens.
Silence total.
Et pourtant, quand des mosquées sont visées — comme à Christchurch, en 2019 — il parle immédiatement.
Condamnation ferme. Message clair.
Solidarité publique avec la communauté musulmane.
Dans le même temps, il multiplie les gestes envers l’islam : lavement des pieds de migrants musulmans, participation à des iftars, bénédictions publiques de groupes religieux non chrétiens.
Mais aucun mot fort pour défendre les chrétiens persécutés au Nigeria, en Égypte, au Pakistan.
En 2021, il publie Traditionis Custodes, texte visant à restreindre la messe tridentine.
Il y dénonce une forme de “rigidité”, et déclare vouloir freiner les “attachements au passé”.
Pendant ce temps, aucune critique des pratiques internes à l’islam.
Aucune défense du droit de conversion.
Aucune dénonciation des lois anti-blasphème.
Enfin, dans ses discours à l’ONU, au Parlement européen ou dans les encycliques Fratelli Tutti et Laudato Si’, il adopte une posture purement sociopolitique : écologie, migration, inclusion, dialogue.
L’annonce du salut, l’appel à la conversion, la centralité du Christ deviennent secondaires, sinon absents.
Ce pontificat n’a pas été neutre.
Il a été un tournant assumé : le désarmement religieux du christianisme face à l’islam,
et l’alignement de l’Église sur les mots d’ordre du monde.
Ce texte n’est pas fait pour être aimé.
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