Le président américain a créé la surprise lundi en annonçant qu’un arrêt “complet et total” des hostilités entre l’État hébreu et Téhéran entrerait en vigueur mardi. Ni Israël ni l’Iran n’ont confirmé totalement ce cessez-le-feu. Mais selon la presse américaine, le Qatar serait intervenu au nom de l’administration Trump pour persuader Téhéran d’accepter l’arrêt des combats.
1945-1946 – Allemagne. Sans eux, le procès aurait été impossible. Quand les Alliés ont décidé de juger les criminels de guerre nazis, ils ont dû recruter en urgence des polyglottes. Dont certains avaient eux-mêmes été victimes de la barbarie.
Comme d’autres aux États-Unis, ce chroniqueur conservateur défend l’attaque contre des sites nucléaires iraniens. Risqué ? Oui, mais pas autant que de ne rien faire, écrit-il dans les colonnes du “New York Times”.
Les habitudes de consommation pendant la pandémie avaient radicalement changé, nous poussant à privilégier le bricolage, le jardinage et autres activités. L’ère Covid est bel et bien dépassée, explique l’hebdomadaire “The Economist” : on achète à nouveau en sortant de chez soi, mais de façon plus solitaire qu’avant.
Les dirigeants de l’Otan se réunissent les 24 et 25 juin à La Haye pour discuter de l’avenir de l’organisation. Pour l’historien et spécialiste de géostratégie Edward Luttwak, cette dernière a été réduite à un simple club de discussion au fil de son élargissement, et il n’y a qu’une façon d’y remédier : créer une entente complémentaire entre les trois seules puissances militaires du continent, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne.
Le Premier ministre cambodgien Hun Manet (en bas à gauche) recontre des habitants qui ont volontairement évacué leurs maisons près de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, le 23 juin 2023 dans la province de Preah Vihear province.
Reçu hier — 23 juin 2025Courrier international - Actualités France et Monde, vidéos, infographies
Vera-Rubin, le nouveau télescope installé au Chili, a publié, le 23 juin, les premières images de sa caméra astronomique, la plus grande jamais construite. Ces clichés, qui illustrent sa capacité à scruter les profondeurs obscures de l’Univers, sont un prélude à une étude de dix ans qui promet de décupler la connaissance humaine en astronomie, s’enthousiasme la presse.
Cette image montre une combinaison de 678 images distinctes prises par le télescope Simonyi Survey de l’observatoire Vera C. Rubin, en un peu plus de sept heures d’observation. L’équipe à l’origine de l’observatoire Vera Rubin a publié ses premières images le 23 juin 2025.
L’un est conservateur, l’autre progressiste. Dans les colonnes du “Washington Post”, deux personnalités prennent la plume pour dénoncer ensemble le risque d’escalade après les frappes des États-Unis en Iran. Ils exhortent Donald Trump à ne pas se montrer aussi imprudent que George W. Bush lors de l’invasion de l’Irak, en 2003, aux conséquences dramatiques.
En réponse aux bombardements américains sur ses sites nucléaires dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin, Téhéran a lancé, le 23 juin, plusieurs salves de missiles visant des installations militaires américaines au Qatar et en Irak. Provoquant la colère de Doha, qui affirme avoir intercepté l’attaque en direction de la base d’Al-Udeid.
La presse israélienne applaudit l’opération Midnight Hammer, menée dans la nuit du 21 au 22 juin par les États-Unis contre les installations nucléaires de la République islamique d’Iran. Et y voit “la plus importante victoire” de l’État hébreu depuis les attaques du Hamas, le 7 octobre 2023.
Aucun signe de contaminations ou de niveaux anormaux de radioactivité n’a été détecté après les frappes israéliennes et américaines sur les sites nucléaires iraniens, selon Téhéran. Mais, qu’elles soient la cible d’attaques ou non, ces installations présentent toujours un risque. L’Agence internationale de l’énergie atomique, réunie en urgence le 23 juin, appelle l’Iran à garder le contact.
Une image satellitaire montre le site de conversion d’uranium d’Ispahan, en Iran, le 22 juin 2025, au lendemain des frappes américaines qui ont aussi touché Natanz et Fordo.
Le documentaire de Netflix revient sur l’incendie fulgurant qui a ravagé une tour de logements sociaux, à Londres, en 2017. “Grenfell. Révélations sur un incendie meurtrier” est applaudi par la presse britannique. Le film rappelle à quel point ce drame, qui a choqué le pays, a résulté d’une suite de négligences.
Les restes calcinés de la tour Grenfell, dans le quartier londonien de North Kensington, après l’incendie du 14 juin 2017. Extrait du documentaire “Grenfell. Révélations sur un incendie meurtrier”.
Le président des États-Unis a lancé des frappes contre des sites nucléaires iraniens sans l’aval du Congrès, auquel il revient de déclarer la guerre. De quoi déclencher un vif débat dans son pays.
L’enlèvement et le passage à tabac de l’avocat Mohamed Traoré dans la nuit du 20 au 21 juin en Guinée allongent la liste des rapts de citoyens ourdis par le régime autoritaire de Mamadi Doumbouya. La presse du pays s’alarme de l’agression brutale de cet homme de justice qui avait ouvertement critiqué le régime, et y voit le symbole d’une répression qui s’aggrave.
L’armée israélienne a mené, lundi 23 juin, d’importantes frappes aériennes sur plusieurs cibles iraniennes. Dont l’une sur la prison d’Evin, centre pénitentiaire ultrasécurisé du nord de Téhéran, où sont retenus les opposants du régime et les étrangers, dont deux Français.
L’intervention américaine en Iran suscite une certaine amertume dans les médias ukrainiens, qui s’interrogent sur ce qu’ils considèrent comme une politique délibérée de deux poids, deux mesures. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Washington a toujours refusé de mener des frappes en Russie.
Les frappes américaines contre des sites nucléaires iraniens n’ont pas fait l’objet de débats massifs dans la presse russe. Mais les observateurs s’interrogent sur les objectifs de la Maison-Blanche et sur les contours de la riposte iranienne.
Le président russe, Vladimir Poutine, et le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, se serrent la main lors d’une rencontre au Kremlin, à Moscou, le 23 juin 2025.
Vingt-cinq fidèles chrétiens ont péri dans l’attentat suicide perpétré, dimanche 22 juin, dans l’église Saint-Élie de Damas. Attribué à Daech, il vise, selon la presse syrienne, à attiser les tensions communautaires dans le pays.
Les forces de l’ordre syriennes déployées autour de l’église Saint-Élie à Damas, le 23 juin 2025, au lendemain d’un attentat suicide qui a fait 25 morts.
Téhéran s’était engagé à répondre militairement si les États-Unis se joignaient à l’assaut israélien. Entre riposte armée, négociations, et dissuasion nucléaire, le régime doit désormais trouver une voie qui lui permette de sauver la face sans mettre en jeu sa survie, observe le quotidien francophone libanais “L’Orient-Le Jour”.
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