Le Canada a emboîté le pas à la France et à la Grande-Bretagne en annonçant son intention de reconnaître un État palestinien sous certaines conditions, suivi de près en cela par le Portugal. La presse canadienne se penche sur ce “mouvement mondial”, relayant toutefois l’incertitude qui plane depuis lors sur la relation commerciale entre Ottawa et les États-Unis, Donald Trump ayant vivement critiqué cette décision.
Le Premier ministre canadien, Mark Carney, s’exprime lors d’une conférence de presse consacrée à la reconnaissance de l’État palestinien à Ottawa, le 30 juillet 2025.
Si les combats meurtriers entre Druzes et Bédouins n’ont pas repris depuis le 21 juillet, les habitants de la province de Soueïda souffrent de pénuries multiples et dénoncent un “siège” imposé par le pouvoir de Damas, qui dément.
Mardi 29 juillet, le Premier ministre britannique s’est engagé à reconnaître l’État palestinien en septembre, à moins qu’Israël ne prenne une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. L’ensemble de la presse britannique dénonce un “positionnement ambigu”, qui s’apparente plus à de la “démocratie performative” qu’à une volonté de faire advenir la paix.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, prononce un discours à l’issue d’une réunion d’urgence du cabinet sur la guerre en cours à Gaza, au 10 Downing Street, à Londres, le 29 juillet 2025.
De la restauration à l’automobile, plusieurs secteurs de l’économie chinoise se sont engagés dans une guerre des prix sans merci. Un chercheur en économie tente d’explorer les ressorts de ce phénomène, qui ne fait selon lui qu’empirer depuis une dizaine d’années.
Après avoir de nouveau massivement bombardé Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi 31 juillet, l’armée russe revendique la prise de Tchassiv Yar et un “assaut final” sur Pokrovsk, dans le Donbass. Pendant ce temps, à Moscou, le dernier ultimatum de Donald Trump fait monter la température.
Cette image tirée d’une vidéo aérienne diffusée par le ministère de la Défense russe, le 31 juillet 2025, montre ce qu’il affirme être la ville de Tchassiv Yar, dans l’est de l’Ukraine.
Pour la presse palestinienne, la reconnaissance d’un État et la relance de la solution à deux États sont un tournant diplomatique spectaculaire en Occident, qui réaffirme les droits du peuple palestinien. C’est aussi un espoir pour sortir de la logique de guerre qui fait rage à Gaza. Mais pour concrétiser ces initiatives, il faut agir sur Israël.
Le magazine américain “The Atlantic” examine dans son numéro du mois d’août le risque de guerre nucléaire. Si l’histoire récente regorge d’exemples où le monde est passé tout près de la catastrophe, le contexte géopolitique actuel fait plus que jamais planer la menace d’une troisième guerre mondiale.
Ce djihadiste suédois a été reconnu coupable, jeudi 31 juillet, d’avoir participé à l’exécution par le feu d’un prisonnier jordanien en Syrie, avec l’organisation État islamique. Il purgera sa peine en France, où il a déjà été condamné pour son implication dans la préparation des attentats terroristes de Paris en 2015.
La décision de la société de production de modifier la fin tragique de “Raanjhanaa”, film à succès sorti en 2013, grâce à l’intelligence artificielle a suscité de vives critiques de la part de son réalisateur, qui n’a pas été consulté. Ce dernier, Aanand L Rai, appelle à respecter le consentement des cinéastes.
Malgré les pressions exercées par Donald Trump et la dissidence de deux des gouverneurs de la banque, les responsables de la Réserve fédérale ont maintenu inchangés ses taux directeurs. Jerome Powell, son président, a justifié cette décision en soulignant les “nombreuses incertitudes” qui subsistent quant à l’effet des nouveaux droits de douane sur l’inflation.
Brouillées par la “bromance” entre Vladimir Poutine et Kim Jong-un, les relations entre la Chine et la Corée du Nord ont accusé un déclin sensible l’année dernière. Pourtant, on relève quelques signes de réchauffement ces derniers mois.
Le président chinois, Xi Jinping (à droite), et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, à la maison d’hôtes d’État de Kumsusan, à Pyongyang, en Corée du Nord, le 21 juin 2019.
Depuis le 24 juillet, le gouvernement équatorien procède un plan de licenciement massif, qui concerne 5 000 fonctionnaires de l’administration publique. Une décision justifiée par une volonté de rendre le système “plus efficace”. Plusieurs mobilisations sont organisées cette semaine pour dénoncer ce que certains qualifient de véritable “purge”.
Le gouvernement des chrétiens conservateurs et des sociaux-démocrates propose de réduire les enveloppes consacrées à l’aide au développement et aux projets humanitaires. Pour la “Deutsche Welle”, l’Allemagne suit ainsi l’exemple d’autres grandes puissances occidentales.
Le ministre des Finances et vice-chancelier allemand, Lars Klingbeil, lors d’une conférence de presse sur le budget de 2026 et la planification budgétaire 2027-2029, le 30 juillet 2025, à Berlin.
Alors que, faute d’accord commercial, les nouveaux droits de douane doivent entrer en vigueur le 1er août, pas un seul pays africain n’a trouvé un terrain d’entente avec Washington. Le continent risque d’être particulièrement touché.
Le mégaséisme sous-marin qui s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi au large de la province russe du Kamtchatka aurait pu être à l’origine d’un tsunami dévastateur. Mais plus de peur que de mal, constate la presse internationale, qui cherche des explications.
Une nouvelle législation vise à condamner toute personne tentant de perturber le scrutin prévu en fin d’année. Une manière d’intimer un peu plus une population en proie à la guerre civile depuis le coup d’État de février 2021.
DRÔLES DE GUERRES 5/5. En 1932, plus de dix ans après le premier conflit mondial, le gouvernement déploie l’armée sur son propre territoire pour lutter contre un redoutable ennemi : les émeus. Pour terminer en beauté notre série d’été sur les guerres les plus cocasses, nous vous proposons cet article sur la guerre des Émeus, paru en 2015.
Des reconnaissances successives du plan marocain pour le Sahara occidental, des relations exécrables avec Paris, un flanc sud agité par des groupes djihadistes et la Russie, une influence croissante au Maghreb des Émirats arabes unis… L’Algérie est face à des soubresauts qui minent ses fondations géopolitiques, analyse le “Financial Times”.
Selon le ministre des Affaires étrangères russe, Moscou ne peut compter sur aucun véritable allié “sur le champ de bataille”. Une déclaration destinée à remonter le moral des troupes, qui sonne pourtant comme un aveu d’échec.
Les États-Unis ont imposé des droits de douane inédits de 50 % sur les produits brésiliens et pris des sanctions sévères contre le juge Alexandre de Moraes, bête noire de Jair Bolsonaro. Peu de temps auparavant, le président brésilien a répété au “New York Times” que son pays ne se laisserait pas faire.